Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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04 september 1918
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s.n. 1918, 04 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5x25b00n6r/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger ^ Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les Bureaux de postés. Les réclamations "concernant les abonnements doivent ■être a< "essées exclusivement eu bureau cie poste qui 1 délivré i'abonnemeut, ' PRIX DES ABONNEMENTS 4 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 THIRAGSE : 125.OOO tsar iaiïr Le Bruxellois ANNONCES Kr ?'Ech0ï : : : • ; • ■ «g Annonces commerciales .. ° ' ' ] * ] ' ] ' 200 Annonces financières * " * * * * ^CO PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rixé ARMAND <■ Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno ^ B 2°% r* - J JOURNAL Le Bruzelloris LA GURRRE ifl-É7A SX. ^ W Communiqués Officiels ALLEMAND 8 BERLIN, S septembre. — Officiel Théàtrs de la guerre à l'Ouest Groupa d'armcss du prince héritier Rupprec et du colonel général von Boehn Entre Ypres et La Dassée, combats (l'infante couronnés de succès dans la terrain devant n nouvelles positions. Entre Scarpo el Somme, les Anglais ont conlin leurs attaques. Au sud-csl tFArras, Us rcussi^ç, grâce à l'engagement de forces considérableme supérieures, ù enfoncer notre ligne d'infanterie cl deux côtés 3e la chaussée Arras-CamÔrtn. A'o avons enrayé l'attaque de l'ennemi dans la lig Etaing-lisière est de Dwy-est de Cagnjçourt-nm •QWcst Quéant-lisidre septentrionale de Tfôrcui}. D tentatives ré pelées de l'adversaire de progress plus avant dans la direction du Canal, au delà a hauteurs de Dunj et à l'est de Cagnicourt c 'échoué grâce à l'intervention de nos réserves tenu ■prêtes. Des deux cCtlés de Bapaume, nous avons repous 'des attaques de l'ennemi prononcées en partie l'aide de chars blindés et en parité après une pi parution d'artillerie des plus fortes. Ati nord de la Somme, nous avons tenu les ha teurs à l'est de Sa lly M ctstains-Aisècouri-le-ti <fi lisière orientale de Péronne. Des deux côtés de la route Nesle-Ham, le 1 giment de réserve d'infanterie n. 271, qui s't ■particulièrement distingué au cours des demie combats, a repoussé de nouveau plusieurs ait Ques des français; sinon simple activité d'à tilleric entre Somme et Oise. Après une préparation d'artillerie des pl. forte?, durant plusieurs heures, les Français, re forcés de divisions marocaines et américaine ont attaqué entre Oise et Aisne. Les attaques d touchant de la plaine de l'Ailette contre Pierr mande et F olembray, ont échoué sous notre fe En certains endroits, l'adversaire fut refoulé p. notre contre-attaque. Dans les parties boisées l'ouest et au sud de Coucy-le-Château, l'enner. _a quelque peu écarté notre ligne, de l'Ailette. " Entre Ailette et Aisne, de fortes aliaques r pétées de V ennemi ont échoué. Des cuirassiers 1 la garde, des cuirassiers du corps et des dragoi du 8e. ayant à leur tête leur commandant, le pr mier lieutenant comte Magnis, ont repoussé d puis leur engagement, y compris la journée d'hie 16 attaques ennemies et sans cesse maintenu i: tégralement les positions dont ils avaient la ga de. Nous avons abattu hier 13 ballons ennemis fû avions, dont 36 sur le champ de bataille d'A ras. De ce nombre, l'escadrille de poursuite n. , commandée par le premier lieutenant Locrse: en a abattu 26. Le premier lietitenànt Loerzer remporté ainsi sa 35e victoire aérienne. BERLIN, 2 septembre. — Officiel du soir Attaques anglaises entre S carpe et Somme. A sud-est d'Arras et au nord de Péronne, elles, gj gnèrent du terrain. Des réserves ont enrayé i poustee. Des d'eux' côtés de Bapaume, l'ennen a été repoussé. Entre Oise et Aisne, des attaqui françaises se sont développées l'après-midi, aprt un combat d'artillerie des plus violents. AUTRICHIEN VIENNE, 2 septembre. — Officiel i Rien de nouveau. BULGARE SOFJaoût. — Officiel : Sur Le ,rtr>î en Macédoine, dans la boucle à la C-j'rna,' des ueux côtés du Dobropolje, duei d'artillerie plus violents par intermittence. Pri de Vetremh, nos postes ont dispersé, à coups à feu, des détachements d,'infanterie ennemie. À sud de Hl'ma, près d'Altschah-Mahle, la canot nade continue avec une intensité variable. A l'e; du Vardar, des unités anglaises ont tenté de s'en parer par surprise de nos positions établies a sud de Stojakovo et de Boroditsa; elles ont ét dispersées par notre feu avant qu'elles eussent a teint nos obstacles en fil de fer barbelé. Dans l plaine qui s'étend à l'ouest de Sérès, nous avon dispersé des détachements de reconnaissanc grecs. TUES CONSTANTINOPLE, 1 sept. — Officie], ; Front de Palestine : Hier encore l'activité réciproque d'artillerie 'été plus forte que de coutume, sur tout le front Tout près de la route ]érusalem-Nablus, un foi détachement de reconnaissance de l'adversaire été repoussé par nos troupes. Des colonnes d cavalerie et d'infanterie ennemies marchant d Jéricho vers le Nord ont été prises sous le feu ej ficace de nos canons à longue portée. Dans le camps d'infanterie ennemie, près de Jéricho et l'ouest de Modese, un mouvement intense s'es manifesté. Nous avons canonné avec succès le camps près d'Abu-Tellul. Le 28 août, nos poste ont empêché les rebelles d'interrompre le chemi-, de fer de l'Hedjaz dans la région de Redis. Rie-, d'intéressant sur les autres fronts. EUSSE MOSCOU, SO aoilt. — >lu cours de cette fournée me série de combats sur tout le front se termin à notre avantage; partout l'ennemi rende devan la pression de nos troupes. Au front du Caucase septentrional, nous conti nuons à avancer en combattant. Au nord-oues d'Ouwrak, nous avons occupé la station de Kotlu Vany ainsi que Gratschi, Gorodinischeclce, Uwarc cha cl Kalmxlzkii; l'ennemi, refelé de ces places pa nous, y perd S canons, 5 mitrailleuses, plus d 200 fusils el une quantité de munitions el de ma lériel de guerre. Au front de l'Est, nous avons rejeté, dans la d i rcchon d'Alapajesk, l'ennemi sur ta station de Kl1 twlia. Dans la direction de Tagilelc, 7ious avons oc cupé les villages de Sewemaja, Wcrscholurka e Mostûwaja, ainsi que les mines de MoslawàUy, 01 nous- avons capturé des prisonniers et des m'itrail ieiises à l'ennemi. Dans la direction de Lytwenek nous avons pris possession de l'arrêt 152. Dan celle de K'ungcn, notre cavalerie, refoulant l'advei sairc de la station de Sarge, s'est emparée du v}\ larjc de Pcnfaki. Dans la circonscription de Kazan, nos détache menls militaires ont occupé le village d'Ossinowt tur.la rive gauche du Volga et y ont pris quelques canons lourds ainsi que 10 mitrailleuses et une quan ti'& de munitions. Dans la direction de Bysran, non avoi's occupé le village de Livenka; dans celle d\ Nord, nos navires armés ont avancé sur la Verd duina, après un combat couronné de succès, fus qu'au village de Getasska. FRANÇAIS! PARIS, 2 septembre. ■— Officiel, 3 h. p. r.i. Dans la région du Canal du Nord, actions vio fentes d'artillerie. Nous avons repoussé deu: contre-attaques ennemies sur le village de Cam ■pagne et maintenu nos positions. Dans la régioi de l'Ailette, nous avons réalisé de nouveaux -ira grès^ dans les bo:s a l'ouest de Coucy'-lë-Châteai ft à l'est de Pont-Saint-Mard, Une centaine di prisonniers sont restés entre nos mains. En Cham pagne, un coup de main ennemi dans la régi01 i'Auberive, n'a obtenu aucun résultat. Aucun évé \\ement important à signaler sur le reste di iront. PARIS, 2 septembre.— Officiel, 11 h. p. m. Au cours de la journée, nos troupes, oui avaien franchi hier soir le Canal du Nord à "la haut eu, ie Ncsle, ont progressé à l'est du canal et prit pied sur les fentes otfèst'de ta 'côte 77. Nou, avons fait des prisonniers. Entre l'Ailette e, '.'Aisne, no^s avons poursuivi nos progression: pur les plateaux à l'est de Crécy-au-Monï el lu Vigny. En dépit de la résistance acharnée de l en Verni, nous nous sommes emparés de Lœuillv e ie Terny-Sorny. Nous avons en outre feaTise tint fvan'c'c . du nord de Crouy. Journée calme" Sur 'lt ietie du front. / ANGLAIS f LONDRES, SI août. — Officiel : f Entre la Sensée el la Scarpe, nos troupes 0 avancé leurs lignes de 1500 yards environ vers ruisseau de Trincis. L'ennemi a été forcé d'u\ User sans cesse ses réserves, d'abord à la sui des formidables pertes qu'il a subies au cours d attaques exécutées en masse pendant les premie mois de l'année ensuite à cause des lourdes pe ' tes en morU, blessés et prisonniers qui Tut o. "été infligées au cours de la série de fructueuse ' attaques prononcées par les Alliés depuis le : DS juillet; cette situation a forcé les Allemands évacuer le saiTlant de la L%s et à abandonne <Ç "s'a'fis Coup férir, les positions d'une haute impo !'; tance tactique qu'ils avaient conquises au pr. it de gros sacrifices. Nos troupes ont repris . 's Kemmel. Nous avons atteint la ligne généra is Vàrriiezèele-l^nti.enHoeR-Laareoie-lJoiiiiliere , te approchons d'Esiajres. Nos soldats ont suivi l'e: a~ nemi sur les talons et ont fait un certain nôtt 'S hre d.t> ■br'tSnnti.ierç DERNIERES DEPECHES îé L'OFFENSIVE ANQLO-FRANÇAISi ti L'évacuation méthodique de Baiiîeul 6- Barlin, 2 septembre. — La rupture de coi tact de .nos groupes avec l'ennemi s'est effectua Ttans la rcR-io'ri cte Bailleul, minutieusement, m t~ thodiquement et complètement inaperçue de i'ei nemi; Les faibles patrouilles que r.ous avior laissées derrière nous pour masquer nos oj> st rations réussirent à donner à l'ennemi l'illusio •s que nos tranchées étaient fortement occupée; 1- Ce n'est qu'après plusieurs jours, le 31 aoû r. que des lignes de couverture anglaises compai tes attaquèrent nos arrière-grardes dans la réfrio ù montagneuse à l'es,t de Bailleul. La défense <" ,. tremement habile réussit à ralentir tellement ] ^ ni arche €*n avant ds l'ennemi, ciue l'ennemi n'a1 i. teignit la lijrne Dranoeter-RaveîsberR- que dan ,. la soirée. La. joie éprouvée par les Anglais, t la suite de la conquête, sans lutte pour aiiv •r ?ire- d;?, ce terrain, sera essentiellement trouble à Aorsqu îïs verront combien méthodiquement 1 ii mouvement de retraite allemand a été prépaix La ville de Bailleul que les Anglais nous or . cedoe pour ainsi dire intacte au mois d'avril < ' pleine de vivres et d'habillements, n'est plus présent, grâce à la canonnade ennemie qu'u .. m°nceau de ruines. Le terrain abandonné pr< oedemment par l'ennemi est également sauvag et ctesert ; c'est îi peine s'il reste un abri eu ' n ait pas sauté. Aux points les plus important' " nous avons détruit les rouies en les faisant sav " ter. Pas un seul pont n'est resté utilisable Lr 1 granas paros pour pionniers anglais remplis d bous, de fil de fer barbelé, de matériel de chc !» min «-e fer, de ciment, etc., qui tombèrent et ' tre n,os mains lors de notre offensive et qu a jusqu'à présent nous n'avions pu épuiser, o'i été enlevés à présent par nos troupes. Nos t>ou pes d'information ont enlevé des kilomètres s; n u nombre de fil téléphonique et en même temp b, détruit les poteaux télégraphiques. Nous n'avon a faut cadeau aux Aniglais que de ruines et d'en i tonnoirs. s Déplacement roétho-riïgsia dîs lignes al!sj«an3^ 3 Berlin, 2 septembre. — Lrs positions qui avant_ la conlre-offensive de Foch, étaient ai pouvoir des Allemands, résultaient d'une offen sive interrompue. Elles n'étaient pas capables d se prêter à ^'organisation d'une défense persis tante visant à l'économie de fo-rçes ; et c'est pou ce_ motif qu'elles n'ont pas été parachevé s. Dè F instant où le liauf commandenïen.t ■ ailemam „ "v-U «-'.t. nlVdjfrtwr i.w portuH>at*on «taré le pfoietj ennemis d'attaque Sux ckux ailes ci J ' opérant de plein gré le vaste et volontaire reçu * de_ ses troupes entre "Afr.lS "etToi^sons, 15 po * sitkm offensive restent encore tb FTaTÎïe et ré '' suitat des succès de l'offensive d'avril, c'est-à ■ dire le mont Kemmel, coudf avancé en cale dan c la ligne Kemmel-Meteren-Mérv-Mervelt au non - de Béthune, n'était plus que la conséquence lo t igiqile de l'extension de front effectuée entre 1; ' Scarpe et l'Oise. C'est avec les mêmes soins qu- - précédemment que ce secteur a été affecté à S: 1 mission, en sorte de priver l'ennemi de tout; f possibilité d'attaque cernant ^ dans cette posi ; tion. Qutint à l'étfâluation elle-même, elle rest; tout un jour inconnue à l'ennemi ; tout ce qu'ell pouvait _ contenir susceptible de quelque utilité pour lui, avait été enlevé en toute tranquillité Même les nombreux fils conducteurs furent reti rés ; quant au?; abris et_ aux points de défenSs i importants, ponts, etc., ils furent détruits. D : petites arrière-gardes laissées en ces endroit: ! aivec de nombreuses mitrailleuses, infligèrent d< 1 lourdes pertes aux Anglais qui s'étaient cnfii ? décidés à marcher de l'avant et qui, en conjon -: tion avec les meilleures divisions françaises, s'étaient livrés si souvent à de vains efforts pou: f reconquérir le mont Kemmel. j Sinistres mariîïmsa ; La Haye, 1er septembre. —- Le chalutier «Sch ' 8» a heurté une mine sur la limite de la zon< ; déclarée dangereuse par l'Allemagne, à la han '■ teur de Scheveningue, et a coulé. Cinq homme: '■ de l'équipage ont ]>éri. Deux autres ont pu êtr< sauvés. Une enquête est ouverte pour détermi neir l'endroit exact où l'accident s'est produit. Washington, 2 septembre. — Le départemen ; de la marine annonce que le vapeur américair ; cCyclope», qui avait ^quitté le 4 avril les Barba des à destination des Etats-Unis, doit être con sidéré^ comme perdu corps et biens. Le navin ; avait à bord quinze officiers et 221 hommes d'é ■ quipage, ainsi que sept passagers. Psssifciliîés de ps.ix • Vienne, 2 sept. — Le comte Jules Andrassy . publie un article intitulé « Possibilités de Paix >; ; et indiquant, comme obstacle à une solution pa-cifique, le manque d'inclination des partis vers une réconciliation des peuples. Les perspectives de paix, dit-il, ont été mises en avant par tou{ ce qui est promoteur de la fidélité d'alliance chaz les Puissances centrales. Le but capital de la politique intérieure réside dans l'union devant les grands problèmes vitaux que la guerre a fait sur-gir; lorsque l'Entente se rendra compte que ses succès locaux du moment ne peuvent la conduire à la victoire, peut-être verra-t-oiî alors la vérité gagner du terrain en ce sens que les Alliés voyant l'inutilité d'un espoir fondé sur la victoire complète par les armes, estimeront qu'il y a lieu de passer à une politique pacifiste. Le comte An-drassy proteste contre toute idée de confondre le parti alldeutsch ou pangermaniste-chauvin avec ' la nation allemande ; il tait ressortir que l'Autri. che-Hongrie a fait tout son possible vers la solution pacifique; si l'instant n'est pas encore opportun pour développer des offres de paix, il n'en est pas moins naturel, ajoute-t-il, que nous pourrions eiccepter avec empressement l'étude de toute offre de paix venant de la partie adverse ; et les déclarations du chancelier de l'Empire, relativement à la Belgique, sont tout à l'avantage d'une solution pacifique. Le comte termine en déclarant qu'il convient de propager la conception suivant laquelle il est possible de discuter une réforme dans le droit des gens avec les Puissances centrales, même si elles ne sont pas vaincues, et qu'il y va de l'intérêt de l'humanité: qu'il faut donc agir en ce sens pour profiter des enseignements tirés de la guerre. La maladie de M, Calllaux On mande de Paris que les médecins qui onl été charges d'examiner l'état de santé de M. Caillaux ont constaté qu'il -souffre d'artério-Sclé-rose, et " que cette maladie est dans une phast avancée. Un avartissoment anglais Dans le «'S-undav Pictorial», Lord Rothermeie, frère de Northcliffe, et l'un des chets du service de propagande anglais, émet au début de la cinquième année de guerre, les graves con--sidéralions suivantes : « Le but de ces lignes es; d'attirer l'attention de mes compatriotes sur le fait qu'ils ne doivent point compter sur ur écroulement prochain do l'Allemagne et que toul plusieurs années de guerre. Sur quoi se basenl en réalité les espoirs d'une paix prochaine? Or onf ne cesse de nous dire nue telle ou telle chose . ^ se passera bientôt en Allemagne. C'est une er-' f- reur que de croire que le trône des Hohenzol-lern soit en péril et il n'y a absolument aucune probabilité d'une révolution réelle en Allemagne, " aussi longtemps que la guerre dure, et je doute " même qu'elle se produise par après. La situa-. tion économique de l'Allemagne, si mauvaise " qu'elle puisse être, ne l'est pas encore assez ï , pour obliger l'adversaire à renoncer à la lutte. . x L'Allemagne pourra toujours nourrir son armée ' a même au prix de la faim de sa population ci-> vile. Je crois que r.ous avons toujours sous-éva-lué la force des Allemands au cours de cette Tl.x guerre. Nous savons qu'au «début de la guerre, ils avaient une population de 68 millions d'ha-g® bitants qui, en tenant compte de l'addition annuelle de recrues, les mettait à même de mettre en~ 11 à 12 millions d'hommes eu campagne. Même 'm~ si l'on évalue au maximum les pertes de l'Allemagne, celle-ci peut encore disposer de forces de combat considérables. C'est pourquoi je ne > puis partager cette opinion,, que la force mili- > taire de l'Allemaigne est en forte baisse. Au cours de cette guerre, les Allemands n'ont pas ;p encore été en défensive effective, ils n'ont gardé le front de l'Ouest que pour mieux écraser celui de l'Est. C'est pourquoi les'puissances de l'En-an- tente doivent s'arranger à entreprendre l'an pro-îée chain une offensive d'une envergure beaucoup né- plus grande que l'Allemagpe ne l'a fait jus-sn- qu'ici, et ce ne sera pas chose facile que de ins chasser les Allemands, si l'on tient compte qu'au pé- bout de quatre ans. nous n'avons même pas on réussi à débarrasser les hauteurs de l'Aisne, de es. l'ennemi ! Si c'est notre tâche de battre les Al-ût, lemands en campagne, et de les battre d'une fa-ac- çon décisive et définitive, il est nécessaire de on dire à la nation qu'elle a devant elle encore plu-;x- sieurs années de guerre. Mais la population doit la apprendre la vérité, car si nous ne disons point at- la vérité aujourd'hui, nous bous apercevrons un ns jour, pour employer les propres termes du pre-à mier ministre, qui nous aurons caucé notre isi inerte. lée Dissimulation des pertes navales anglaises. '.e Berne, 2 sept. — L'armateur Houston qui, de-!C: puis plusieurs semaines, s'efforce d'obtenir de l'Amirauté britannique, par ses questions au 5 Parlement et dans la presse, des éclaircissements un bien exacts quant à l'étendue des pertes de la rA marine marchande en suite à la guerre sous-marine, écrivait, dans le «Times» du 27 août : j? • « Certains correspondants, prétendument bien tt. inspirés, se donnent un mal inouï pour masquer IU1 "la réalité en atténuant les chiffres de pertes ; or, rs ceux que j'ai exposés quant aux pertes de ton-c].e Viage causées par les opérations ennemies sont 11?_ basés sur les rapports des registres du Lloyd. ,n_ Si j'indiquais les nom, tonnage et dates de ue coulage, la publication en serait interdite de par la loi sur la défense de l'Empire britanni-,u_ que. Quant aux indications données par l'Ami-ns rauté, elles induisent en erreur. Or, l'intérêt p.s public exige que la vérité soit connue. C'e;t ns pourquoi je requiers ici le premier lord de l'A-■n- mirauîé d'indiquer les noms, tonnages bruts et da es de coulage des navires anglais perdus de-puis le 1er avril jusqu'au 13 août Nous n'avons eu que trop de cachotteries et d'échappatoires. J!' Si l'Amirauté décline cette proposition en s'a-111 britant derrière des discours parlementaires, par "j1" exemple, des phrases telles que : « Il n'est pas . de l'intérêt du public de le faire, cela reviendrait IR~ à renseigner l'ennemi elie n'a qu'à se rési-"r ,gner à tomber en proi.e ajix soupçons de la masse. Si les opérations .ennemies ne nous oc- j, îïB* «cv -r'îîwi- St* aiiniîiili cloïit v; -r?* îènt Mac Namara, Money et leurs plaideurs, eh bien, puisque ces messieurs prétendent l'ennemi si découragé, iis n'ont rien à perdre et tout à S" gagner ; qu'ils répondent donc en conformité F" avec ma question ' » nR Le manque t5e charbon à Londres rd On mande de Berne que le manaue de char- 0- bon dont souffre la poyukation londonienne se la fait de plus en plus sentir, les chemins de fer ue étant encombrés et l'autorité militaire avant ré-£.a quisitionné la moitié des péniches, qui contrite buaient dans une grande mesure à l'approvision-;i- nement do la ville ; à raison de la rareté du bois, ta ou enlève le pavage à Soho Square, et l'on s'en le sert pour iéparer le pavage dos rues plus iié-ré quentees. Pour le même motif, dans le Soven é. Sisters Road, le bois est remplacé par des pavés- M-jflanee sud-américaino à l'égard dos Etats-Unis. f? Londres, 2 sept. — Lo Dr. Carlos Restrepo, je ex-président de la république de Colombie, a j"n parié, disent les journaux, devant une nombreuse assemblée de politiciens sud-américains ; son dis-cours a fait ressortir la perte croissante d'équi-libre dans les conditions de l'Amérique méridionale, et a expliqué que d'ici ciuelques mois les Etats-Unis feraient peser sur elle un excès do puissance militaire justifiant parfaitement les h. craintes et soupçons des Sud-Américains. Aussi w l'Amérique méridionale devrait, de son côté, n- prendre avec énergie la voie des armements et es conclure une forte ligue. Dès que l'équilibre de r.e puissance aura été rétabli en Amérique, du mê-L1~ me coup le danger de conflits sérieux sera écarté. La formidable puissance militaire et navale at actuellement organisée par les Etats-Unis n'im-:n plique que trop le danger des tentations. 1- n. Nauvsiîe déclaration de neutralité espagnole re Madrid, 1er septembre. —- Le «Libéral» pu-é- blie une déclaration de M. Dato sur la situation. _— Le gouvernement espagnol, déclare le mi-» nistre des affaires étrangères, suit les traces de soa devancier, qui s'est attaché à poursuivre 'y une politique de neutralité. Rien jusqu'à présent n'a motivé'un changement dans cette ligne de conduite, qui est approuvée par l'opinion pu-® bisque tout entière. En ce qui concerne la sai-sie des_ navires de commerce, le gouvernement a l^intei;tion d'assurer un service de navigation z entre l'Espagne et les pays qui possèdent les produits manquant chez nous. Ces navires transes porteront à l'étranger les produits espagnols, tels r- que les huiles et le fer, et nous ramèneront du ;s coton et du pétrole ». "e Le «Libéral» fait suivre ceftte déclaration de .e la remarque que M. Wilso,n a émis l'avis, à la ^t Chambre des députés américaine, que les gou-1- vernements ont pour devoir en ce moment de le parler ouvertement. }- ,— C'est le seul moyen, ajoute le «Libéral», le d apprendre la vérité au peuple et de conser-:c ver au gouvernement la confiance de l'opinion i- publique ». 3- Le Congrès socialiste italien jî La Bresse télégraphique suisse apprend de ' Rome que le groupe parlementaire est fortement 's représenté au congrès socialiste national de Eo-le me. Les dirigeants parlementaires Turati, Mo-;; dîgliani. Trêves et Morgari ont assisté aux discussions.:e L'insurrection au rérou On mande de Lima que les insurgés péru-' viens ont quitté Bahia et se retirent dans la di-rection de Junin, poursuivis parles troupes gou-,• vernementales. Le major Camadio, qui avait dirigé l'insurrection en 1911, a abandonmé les fonctions de commandant en chef des insurgés ® d'Angclo-Casas. Le député Nerone Umerto s'est a rangé du côté des rebelles. L'état cia siège au Pérou , Lima, 3 septembre. — Les Chambres ont voté , la suspension des garanties individuelles par 10S i" voix contre 18. ^ La langue nationale en Finlande D'Helsingfors : Le ministre de ' la guerre finlandais a ordonné que la langue finnoise soit dorénavant employé© comme langue officielle r* pour les commandements d'armée. -;e Ls3 événements en Extrjir.e-Orlînt a- Le service d'informations russe en Suisse écrit st sue la matée de la- révolution pousse ses va-le gues jusqu'en Chine. Le mouvement révolutkm-111 naire a cassé tous les traités secrets et se pré-.it pare à repousser l'assaut des impérialistes ir étrangers. t LES EVENEMENTS EN RUSSIE Amélioration de la santé de Lenina Berlin, 2 septembre. — On ignore le prem:< mot de la nouvelle répandue par Reutar, ai nonçant la mort de Lenine. Cette nuit même, u télégramme est arrivé à l'ambassade russe à Be , lin, annonçant que l'état de Lenine s'était ami lioré. Nouveaux détails sur l'attentat Moscou, 2 septembre. — De l'cdsvestja» : Le femmes qui ont participé à l'attentat ont pov ainsi dire été mises en pièces par la foule. C n'est que grâce à l'intervention de quelques pai tisans de Lenine qu'on put éviter un lynchags La nouvelle de la tentative de meurtre fit 1 tour de la ville en un instant. D'après la «Kra< naïa Gazeta»^ l'assassin s'appellerait Leonid Akimouirtch Kannengiesar et a déclaré être is ra élite. L'attentat contre Ouritiky Moscou. 2 septembre. — Des nouvelles de Pc trograd confirment que l'attentat contre le com missairc du peuple Ouritzy était préparé de Ion gue date. Il avait reçu les derniers jours de s, vie, toute une série de lettres de menaces, aux quelles il n'avait pas attaché d'importance, e sans prendre des mesures de prudence pour s: sécurité personnelle. Il v a quelques mois déjà Ouritzky, qui était considéré comme le person nage le_ plus énergique et le plus puissant di bolchevisme, avait été l'objet d'une tentative d' meurtre. Il s'en tira alors avec une légère bles sure à l'oreille. Les plans de l'Entente en Russie Stockholm, 2 septembre. — L'arrestation d'ut grand nombre d'agents de l'Entente a amené 1; découverte de toute une série de documents in téressants au suiet des plans de l'Entente er Russie, que la «Nowaja Gazeta» publie actuel lement. Il en ressort que les agents de l'Entente voulaient d-éià provoquer dès la mi-août des émeutes de famine et des troubles à Pétrograd ci d'utiliser éventuellement celles-ci pour culbutei le gouvernement. Simultanément, l'armée de la côte mourmane devait marcher sur Pétrograd, el l'occupation de Petrosawodsk devait être le signal. Pétrograd devait s'affranchir du Soviet de Moscou et se déclarer capitale de la Russie réorganisée. Un conseil civique avant à sa tête des bourgmestres se serait chargé des affaires jusqu'à la réunion du nouveau gouvernement. CeluHdi serait exclusivement composé de personnes dévouées à l'Entente. A l'Acadé-niie socialiste russe De Genève: L'Académie socialiste russe, dont Maxime Gorki est président, a nommé M. Fer-rati-, directeur de l'eAvanti», et lé député Tean Longuet, membres correspondants pour l'Italie et la France. Corki vduî partir Maxime Gorki, dont la santé est rétablie, a abandonné la direction de la «Novaïa Chisn» et veut quitter la Russie. Le gouvernement lui refuserait un passeport. La défense das Soviets Le gouvernement des Soviets a décidé la constitution d'un conseil de guerre permanent qui dirigera les opérations militaires sur tous les fronts. 3 fronts. r ECHOS ET NOUVELLES 5 m H ATT~:t rnTi 11 ^ RAPPEL AUX TP.ADITÏONS Dans le fonctionnement des services du C. N., la ce qui est- déconcertant, c'est de voir les crocs-)cjj ca-jambp portés aux meilleures traditions admi-. .. J.-r»<5tntfv<»s ' p-4.- ' -'!os g.-rtf qv: les csrmihseaf d'autant mieux que la plupart sont des fonc-mj tionnaires en demi-solde, du chemin de fer prin-à cipalement. Dans les administrations publiques, quel est le sous-comptable ou le caissier qui, disposant d'une recette de plusieurs dizaines de milliers de francs parfois, l'emporte chez lui, l'enferme Dieu sait comme et en opère le verse-ar- ment quand bon lui semble, faut-il croire, si se quelque malfaiteur ne s'en empare? Aux chemins fer de fer, à "la poste, au télégraphe et dans toutes ré- les administrations de l'Etat, pensons-nous, le tri- sons-comptable, sa vacation terminée, ne verse-an- t-il pas le montant de la recette qu'il a opérée is, entre les mains de son chef immédiat qui lui-'en même ne peut garder une encaisse supérieure à ré- une somme déterminée et doit verser l'excédent ■en à la Banque Nationale la plus proche? és- Si l'on avait adopté cette méthode, des gérants et des caissiers du Ç. N. pourraient-ils devenir la victime de voleurs qui leur enlèvent 3,-,^ des dix et et des dix-sept mille francs ? Aurait-a' on pu voir cet abracadabrant spectacle d'.une se caissière des R._ B. qui se fait voler sa recette is- première fois, puis une seconde fois au Bois u5- ûe la Cambre, ou elle respirait l'air frais avec son ami en promenant la galette de son admi-es nistration? N'aurait-on pas pu et, puisqu'on a c|2 négligé cette mesure aussi simple que pré-es voyante, ne devrait-on pas organiser le service 53{ de telle manière que les caissiers ou les gérants iQ, puissent verser le soir même la recette du jour, et après la fermeture des magasins, et concentrer (ie de^ la sorte toute la recette dans un local oui Lgl présenterait, au point de vue de la garde des ir_ fonds et de^ la sécurité, toutes les garanties dé-ie siràbles ? Bien que les opérations s"y clôturent beaucoup plus tardivement, agit-on autrement dans les théâtres ? (H.) 3 CROQUIS RURAUX } Une passion qui ronge l'âme rurale, c'esl le besoin du luxe. Les plus beaux meubles de la ville, bahuts et armoires à glace, gftrni-tures Louis XV et Louis XVI prennent le chc-. min <le fermes où ils semblent quelque- peu dé-paysés. Mais que voulez-vous que c-ela fasse à ~ leur propriétaire, puisqu'il peut payer le mar-chand? Qu'imporie à la glace qu'elle reflète l'é- • ^ légante silhouette d'une bourgeoise de la ville ' " ou l'image halée d'une rustaude en sabots de la campagne? L'une et l'autre n'ont-elles pas pave , le même prix pour jouir du même plaisir? Elles en jouissent d'une autre manière, c'est possi-p> ble. Qu'importe^ cela ? Question de nuance tout j' simplement. C'était bien là, sans aucun doute. l'appréciation de ce fermier besogneux avant la j guerre qui a gagné l'an deniier 1/1 de million - à planter des pois et des haricots quand, répon-dant à un citadin étonné de trouver un- magni-iique piano dans le «salon» du bonhomme (sut le parquet du sabla bien blanc en guise de ta-i pis, r.emarquons-le en passant) alors que dans la • ferme personne ne connaissait une rote ('.e musi-" que : x C'est pour les enfants de ma fille qui vient de se marier! » Question de nuance encore, ce fait non moin? suggestif : A. Vliermael, à l'occasion de la célé. fie bration de la première messe d'un prêtre origi-:nt naire du village, ses concitoyens lui ont offert !o- en souvenir un calice d'or! lo- Mais question d'actualité non moins signifi-is- cative est cet autre fait. Le Boerenbond local d'Alken a récemment tenu Son assemblée générale. A l'ordre du jour figurait une seule -u- question : rechercher le mode de placement d'ar di- gent le plus sûr et le plus avantageux. Le pav->u- san capitaliste! N'est-ce pas le monde renversé: ait (H.) les UN ABUS CRIANT rés Nous protestons contre le sans-gêne d'un -St grand nombre de marchands de journaux qu réclament '20. 25 et 30 centimes pour un «Bruxellois» ou une «Belgique». A la porte de Na .(-g mur, une femme me lâche pas une «Belgiquei 03 moins de 25 centimes depuis déià trois semai nés ; tandis qu'en ville, maintes fois les camelot; exigent 20 centimes pour un «Bruxellois». Jeud, soir surtout, ils ont pressuré le public de fa "1" çon scandaleuse à cause du compte renelu 'di match Omer de Bouillon et Laurent Gerstmans On exigeait jusqu'à 30 et 40 centimes et même 1 fr. 25 pour un journal. Des camelots s'étaienl entendus pour maintenir un minimum de prix rit soit 20 centimes. Naturellement, la direction de: /a- journaux n'y est pour rien, m- Certains vendeurs de billets de la tomlbolî ré- (consistant en une maison de rentier) et dont li :cs tirage aura lieu lundi prochain, offrent en venti \ au prix de 50 centimes la couverture des carnet: g| iTrrai avant contenu 10 billets et donnant droit à un tirage spec'ah Seulement, au Heu de remettre er if ■ couverture contenant le numér-a ■ Participant au tirage, des vendeurs donnent ce- * *s&.*s£ ù&B sont d odieuses exploitations du public, es T p A SCHAAR3EEK ur publique le S? r<^unira en séance -e de relevée (A.) Septembre 191s- à 5 heures fe j E" août,.la ,>oliceA dï^xdl^a"Jcrouf à s- vi^'hori'rlnrr111 7 1S 1>our ^'^abondage, 72 pour ie demande 1«o f V'° 2,295 pour ia nuit su,r leur <? S/* ' ^ femmes par mesure cinî+a-'w écrôiis1VreS P°V!". 'v*reSse scandaleuse, soit' 2,635 Pendant ÎL Une mo''enno de 85 par jour. 1 endant le même mois. 2,5i2 journées rl^ 6- nourriture ont été distribuées 'aux malheureux* T WILLEMS-FONQS DE BRUXEil.ES i- di 7Csen?UIrSr. " née.r!a.ndais reprennent le same-et les \ l 1,ns<:riptlon3 seront reçues. — pour ;a soir tf pr i poUr Ics h«mmes à 5 h. du ~ a 1 Ecole communale, nie de Rolle- u .. , LES ((4 ORIGINAL PERHZa le kîl lr.'- ? Plus «"raDde attraction de music hall qui existe en ce moment. Ces artistes vra;-' ment remarquables, qui ne s'étaient plus pro-duits depuis la guerre, ont enfin consenti à re-Fp^ \n^l^' Aussi y aura-t-il foule pour a rnnt nn w i rePresenUtion qu'ils donne- a. ront au cours de la grande soirée de gala qui n Î^I? i'eUi Y<;n^edi, « septembre dans le vaste I topL»?6 ria brasserie de Bruxelles-Kcr- !- messe rue des Pierres, le music-hall le plus e couru de tout Bruxelles et le plus justement s renomme par ses attractions sensationnelles au- ■t tant que par son bel orchestre d'élite que di- r nge le jeune et talentueux maestio José Schnv- a *Jers' ,s Onginal Perez» seront encadrés ;t ele numéros aussi inédits_ qu'intéressaints. ! FAITS DIVERS e ESCROCS EN JUPONS PINCEES.— Lundi s matin deux femmes de présentèrent dans le magasin d'aunage de M. Muret, rue de la Levure, a Ixelles, et tirent l'acquisition de trois pièces de. tissus en priant le négociant de les leur livrer dans un café, de la Porte de Namur. Quand on apporta les trois pièces, l'une des femmes les prisfc et sous prétexte de les montrer à une amie, s'es- ■ quiva par la porte donnant dans la rue du Bas-a tion. Peu après, l'autre femme se disposait à partir - aussi, prétextant qu'elle n'avait pas le temns d'attendre son amie, mais le marchand, qui se voyait frustré, l'a fait arrêter par la police. L'autre fem- ; me a été arrêtée également. (A.) : BRUXELLES-KERMESSE Vendredi prochain LES % ©RIGIMHL PBRBZ i La plus grande attraction du monde. S46-' ' BANDITISME. — M. Henri Vandenbreul, ci« Heyst-op-don-Berg, qui était venu à Bruxelles pour affaires, lundi, a été attaqué par trois in-oividus, au moment où il allait reprendre le ^am pour retourner chez lui. Ces individus lui 1 J;7tC,?Lso« portefeuille renfermant 225 ml;. (A.,) CEUIE GRAVE. — Louis Léonard, menuisier, ch. de Waterloo, en glissant sur un déchet de légume, a fait une chute et s'est fracturé la lam.be droite .(A.) Lo rendez-vous das meSBeurs patineurs el pa fineusos ss donne au Royal. 537, chaussée c?' Waterloo, grâoe à sa merveilleuse piste et à if fraîcheur natursllo da la sallo, LE-S ^'OLS A BRUXELLES. — Au réfectoire St» Elisabeth, rue Alfred-Orban, on a volé 273 kilos <1* lard e-t d'autres denrées. — Pl. Surlei-de-Chokièr, dans le oâfé de M. Me» lemans, on a volé une partie de vins et liqueurs, dos cigares, des cigarettes, des bijoux, etc. — Ku ■ Hossinn, chez Mme de lleu.'che, on a volé pour 2,000 fr. de vêtements, de linge, do bijoux,etc. — Chez M. Van Cu-tseih, cabaretier, rue des Arcades, on a volé 400 fr., des couvertures, des vêtements, etc. — D|ns lo magasin de M. llermans, ch. de Mons. on a volé des draps de lit, des pièces de poluchsi' de soie, des blouses, olc, — Ch. de Mons. 311, chez M. Van Bel, on a voté 110 bouteilles de vin, 40 kilos die pommes (ie terre, ele — Rue du Charnp-du-Roi, on a volé 30 costumes de carnaval en velours et en peluche de soie dans le magasin de Mme Tilfuck. — Chez M le doc-ieur Joiuet, à Anderlecht, on « volé C paa-es de chaussures, des vêtements, du linge, les rideaux, les stores, etc. (A.) POUR AVOIR DU BEURRE A DISCRETION. — Du «Berliner Tageblatt» : Les braves bourgeoises de Vienne, un de ces derniers jours, s'étaient rendues au magasin de ravitaillement, censé distribuer le beurre, les œufs, le lard, etc., où, depuis si longtemps, on leur répondait par une fin de non-recevoir. Or, la grincheuse guichetière était remplacée par un charmant jeune homme, qui vendait par 2 et 3 kilos à la fois. La rumeur s'étant propagée, d'autres groupes affamés affluèrent... au moment où l'oi pouvait voir le beau jeune homme roué de - coups par des mégères du quartier, puis remis ; à la police, et pour cause : s'il montrait tant de complaisance à ravitailler ses concitoyens, c'était pour l'écoulement des marchandises volées par lui et sa bande, et les boutiquières volées L se faisaient justice. — "CHS*"- n. ri ? /X ->-« r» Â /S ? A ~ Bourse officieuse de Bruxelles Hit; v -i» j» ^ ■,-..i ■j> tUf Ji, ! la MARDI 3 SEPTEMBRE ISIS ave Les dispositions générales de ce jour sont un lies peu meilleures qu'hier, quoique ce ne soit pas ssi- encore la g-rande activité d4l y a huit jours. Tou-out tefois, ce n'est pas l'animation qui lit défaut, et Jtc- dès le début, certains groupes, entre a; tres les :. Ja coloniales, donnèrent des séries de réveil sensi-ron bie avec des cours très raffermit*. I cur les autres l0Iî" compartiments, la tendance générale est toujours indécise et irrégulière. Nous i ('marquons quel--sur ques tassements qui ne peuvent ftre que salu-taires. La clôture se fait dans le ton du nste ae 5 '.a la séance. ,ls 7 Nos valeurs belges, tant d'Etat que de villes, CiUI continuent à retenir la faveur du public et s'é changent régulièrement à des cours des plus sou» tenus. ." Rente (p. c.), 74.20, 30; Trésor 1917, 105. 105.25; 1919, 106; Anvers 1837, 8S.75, 0.20' rc""1 1903, 72, 2.50; Bruxelles 1905, 73.25, 73.75; Ma« rit. C.3.50, 7; Liège 1905, 71.25. 72; St-jo-sse 1U;- 4 1/2 p. c.. 100.50, 1; Gand 1918, 502; Vici-' ,c'Jl maux (Lots), 101.50; Anvers 19l7, 105, 90; Lié-ef" ge 4 1/2 p. c., 100.25, 100.75; Annuités 3 p. c.. 82.75; Namur 3 p. c., 83.50; Anv. Rotterdam. rr 420; Bruxelles 1918, 102.45; Louvain 4 1/2 p. c. ; 7 498.75. sc • Quant aux obligations industrielles, il n'y a j._ guère de changement à noter si ce n'est qu'en a pu y remarquer un peu plus de transactions. 'urî Pastor St Am. 4p. c. 405; Welkenraedt, 3.5; qui Aux. Brésil, 4 1/2 p. c.,'430; Congo 4 p. c. 4">5 «a- Aux. Brésil 4 1/2 p. c. II, 390 ; Athènes 5 p. c. Na- 480; Kharkoff, 455; Rostoff 5 p. c. 280; Mos, ae» cou, 300, 5 ; Buenos-A. 6 p. c. 525 : Rome-Mi nai- lari, 430, 5 ; Orel, 430, 5 ; Mutuelle, 435, «9 ; Pcr lots Se 5 p. c., 132.50; Intertram 5 p. c. 482 50, 7.50 :• :udi Secondaires T. J. 51-9; El. Espagne 4 p. c. 497.50* fa- Caire, 472.50, 67.50; Turin 4 p. c. 470; Anvers, 'du 4,7a-, Rotterdam, 482.50, 7.60; Buenos-A. 4 p. c. ins. 425; Tiflis, p. 212.50, 5; Belgrade, 312.50; î/ad.-ôme Espagne, 507.50; Tram Russie 5 p. c. 410; Con-, lent traies El. 475 ; Mutualité, 440 ; Âumetz 4 p. c., irix, 500; Anderlecht, 445, 50; Biesme 4 1/2 p. c.i des 450, 5 ; Evence Coppée, 485 ; Konstantir.owka. 419; Cie Aciers, 495, 500; Boni, du Nord, 400 ;; )ola Fontoy 5 p. c. 500; Monceau Fiacre, 300; Rçs-t le saix, 5 P. c. 615; Charb. Belg. 5 p. c. 507.50;' ;nte Harn s/S. 5 p. c. 500 ; Luban 5 p. c. 4&0 ; Ca-aets rabinier 5 p. c_ 605. 7 50: Bacarès, 4-82.50; Nll§ mercredi 4 Septembre 1918. « N® 14(M QUINZE CENTIMES Mercredi 4 Septembre 1918. ■ N° 1409c?

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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