Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 18 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55ff52/
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wtwwMn.tiLiiii.nni1»*! ■ " " ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Bruxelles - Province - Etrange! 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 tes bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les i Janv 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonr.er toutefois pour les Jeux derniers mots ou môme pour le ■dernier mois de chaque trimestre au -rix de ; 2 Mois t Mois fr, 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk 1.20 TIRAGE rllO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : s . Keixé Armand f " jwfss! Qsafidlsn Ib^hkùqi i < m ' a! mnini n, I riiinn» rT—■ y. § Rédaction, Administration. Publicité, Vente : s | BRUXELLES, 43, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières, . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. 1.00 TIRAGE: SIO.OOO PAR JOUR Derniers Commanionés Officiels ALLEMAND» BERLIN, 17 avril : ... ' Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du Kronprinz allemand : Sur les bords de l'Aisne s'est déchaînée une des plus grandes batailles de celte formidable guerre et pat conséquent de l'histoire mondiale. Depuis le { f> avril, la préparation par l'artillerie et les lance ( mines a perduré sans interruption, par tes feux des- L quels les François cherchaient par une dutée, une masse et une violence jamais atteintes, à rendre nos positions mûres pour l'assaut, nos batteries inutili- i sables an combat et à fatiguer nos troupes. Le 16 avril, à la première heure.depuis Soupir sur l'Aisne jusqu'à Bétheny, ni nord de Reims, s'est déclafichée l'attaque française en masses profondes ayant pour but d'enfoncer nos lignes, exécutée avec une violen-ce ineuîa sur un fràrit de 40 km. par d'importants ej-îeùtifs d'infaiïterïe et alimentée par le secours de ^ réseives. Dans l'après-midi, les Français en! jeté de nouvelles musses au combat et ont / rononcé de vigoureuses attaque:, secondaires contre notre front ^ entre l'Oise et Condr-sur-Aisne. ■ Par suite de la violente lutte d'artillerie; qui nivel- f le les positions et qui produit des champs d'enton-noirs'larges ci profonds, la défense inflexible n'est ■ plus possible. Le combat ne vise plus une ligne, miis toute une zqne d'organisation profondément ] échelonnée. Ainsi la latte pour les positions les plus . avancées flotte de ci de là avec l objectif, même, j si on perd à cette occasion du matériel de guerre, d'épargner des vie6-humaines et d'affaiblit l'enne-mi d'une manière décisive par de lourdes peiies san ( glmtes. Cette tâche a été remplie, grâce à l'excellent . commandement et grâce à ta brillante bravoure des ■ troupes. Pendant la jovrn'c d'hier, la grande tenta s iive française de percement, dont le but !>'-<s vaste, a ] échoué, les pertes sanglantes de l'ennemi sont très lourdes, et plus de 2,100 prisonniers sont restés en nos mar'ns. LA. où l'adversaire dans peu d'endroits, a pu pénétrer dans iios lignes, on combat encore; . on peut s'attendre à de nota elle . attaques ■anémiés. . j Ce matin, le combat s'est déchaîné en Champagne, entre Prunay et Auberive. Le champ de bataille s'é- ■ tend de ce chef depuis l'Oise fasqa'en Champagne! } Les troupes attende» les rudes combats futurs avec " V" h an s, rien à annoncer. BERLIN, 16 avril. — Officiel du soi; : Activité combattive minime près d'Art as. A l'Aisne, le giand assaut fiançais de percée, impliquant des buts très étendus, a commencé après un feu en masse de dix jours. Un combat acharné pour la possession de nos positions avancées se livre sur un front d'atlaqv.c ac 40 kilomètres de large. A l'est, rien d'intéressant, BERLJN, 16 avril. — Officiel : D'après les informations reçues, ont été coulés dans la Méditerranée : 6 vapeurs et 4 voiliers, jaugeant 40,782 tonnes, dont le vapeur armé anglais « Spithead », coulé le 6 avril,- faisant route d'Alexandrie à Colombo, et le voilier français « Cybèlc » (154 tonnes), chargé de fer et allant de Malaga à Lisbonne; un vapeiu de transport ang\:is arme, d'environ S,000 tonnes, fortement chargé,se rendant à Port-Saïd, ci le croiseur auxiliaire ang'tds « 01-■way », d'Alexandrie, jaugeant environ 12,000 tonnes, Coulés le 10 avril; le vapeur armé ont lais « Impartial », chargé de 4,648 tonnes, se rendant de Port-Saïd à-Malte coûté le 11 avril, et au dire de prisonniers de guerre, deux autres vapeurs d'environ 5,000 tonnes, qui ont coulé par suite de mines. Attaque aérienne contre Fribourg. BERLIN, 16 avrl. — Officiel : Samedi 14 avril, vers 12 h., une escadrille ennemie de 12 avions a attaqué la ville ouverte de Fribourg en Brisgau. L'attaque fut renouvelée vers 5 hcuies avec l'aide de deux escadrilles supplémentaires, soit en tout 23 avions. A la suite de ce coup de main téméraire, il y a pliai sieur s vies humaines ci déplorer : 7 femmes, 3 hommes et 1 soldat furent tués; 17 femmes, 8 hommes et 2 enfants lurent blessés. Les aviateurs ennemis avaient surtout choisis comme point de miré les instituts et cliniques de l'Université à côté du théâtre de, t,-. L'institut à'ariatomie a été fortement , ndommagé. AUTRICHIEN VIENNE, lô avril. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Au-dessus de Darmonesci, un de nos aviateurs a abattu un avion russe du type Nieuport. En Volkynie, l'activité de l'artillerie russe a été plus intense hiet. A part cela, rien d'intéressant. Théâtre de la guerre italien. Au front de la vallée de Fleim, nos patrouilh ■> d'assaut ont pénéir, ce matin de très bonne heure dans la position italienne de la Cima di Bocche, ci ont fait prisonniers 7 officiers et 124 sn'dals. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Si- nation inchangée. TURCS CONSTAN7INOPLE, 16 an il. — Ojjickl du 15: Fi ont de l'irak : Simple activité d. patrouilles stn les deux rives du Tigre. An nord de la Diala, l'infantcrn ennemi. fortement appuyée d'artillerie, a prononcé une attaque contre nos troupes. Toutefois, c 1' '-ci ne put s'effectuer qu'à 500 on 1,000 mètre.- de distance ûb noire ligne. Le lendemain, le feu d'artillerie et d'infanterie ennemi reprit de plus belle. Une teii tative de l'ennemi pour encercler mire ailé droite m échoué. Jusqu'au'soir, l'ennemi n'a pas ftv.ssi à ■se rapproche) quèlqtfe peu d< nos positions devant ne Ire aile ge.ui >e. Après que nos troupes eurent 'ainsi réussi ci batrer la route à de fortes troupes ennemies devant leur Iront, elles se retirèrent i>ar sy® M ah Sm JE. ma Mu Vp. A lit -te \ jgj mi/ ordre, durant la nuit, sans être inquiétées pai 11 n netni, dans des positions situées plus au nord-ouest. BULGARES SOFIA, 15 avril. — Officiel : Front en Macédoine: Giande activité de l'artillerie dans ta boucle de la Czcrna. dans la région de Mogleti et sut la rive occidentale du lac di Dois an. Sur tout ie front, activité des aviateurs. Front en Roumanie : A l'ouest de Mahmudie et n l'ouest d'Isacceo, faible activité de l'artillerie. FRANÇAIS PARIS, 11 avril. — Officiel, 3 h., p. m. : Entre Saint-Quentin et l'Oise nous avons poursuivi nos tirs de desti <. ion sur les oiganisations ennemies. La riposte ennemie a été vive dr.ns la région «>. sud 4e.Si-mt Quentin. Au sud de l'Oise nous avons continué à progresser vers l'est sur le plateau entre Barisis et Cuincybasse et occupé de nouveaux poilus d'appui ennemis. Nos patrouiLes sont toutes en contact des tranchées ennemies sur la lisière ouest de la haute foret de Coucy. La latte d'artillerie a pris un caractère clc violence extrême pendant la nuit sur tout le front compris enire Soissons et Reims. En Champagne nous avons aisément repoussé deux coups de mains ennemis ci l'est d'Auberive, Nos reconnaissances ont ramené des prisonniers. En Lorraine et en Alsace après des préparations d'àr-iillerie violentes nos détachements ont pénétré en plusieurs points dans les lignes adverses. Dans la jorel d6 Parroy nous avons trouvé de nombreux morts ennemis dans les tranchées bouleversées par noire tir. Dans la plaine d'Alsace nos détachements ont atteint en six endroits différents la deuxième ligne ennemie et ont fait subir des pertes sérieuses à l'adversaire. Nous avons ramené des prisonniers et du matériel. PARIS, 16 avril. — Officiel, 11 h., p. m. : Entre Saint-Quentin et l'Ois: continuation de la lutte d'artillerie au cours de la journée. Au sud de l'Oise nous ayons rColis-' de nouveaux progrès sur le plateau à l'est de la ligne Barisis-Cuincybasse. Entre Soissons et Reims après une prêpm&ion d'artillerie qui a duré plusieurs jours, non" avons aita-. L ' ce m -t'a ■ iiV'fi enne iuics ^ un: Sfen.l. h' ■ V —^ t? ^ i le front pà l'ennemi . gioupê des forces lies importantes et une nombreuse artillerie. Partout la vaillance de nos troupes a eu raison de l'énergique défense de l'adversaire. Entre Soissons et Cradnne toute la première position ennemie est tombée en notre pouvoir. A l'est de Craonne nos troupes ont enlevé la deuxième position ennemie au sud de Juvincourt. Plus au sud nous avons porté notre ligne jusqu'aux lisières ouest de Bermericourt et jusqu'au canal de l'Aisne, de l'Oivre « Courcy. De violentes contre-attaques déclanchées à plusieurs repiiscs au nord do la Ville-au-Bois ont été brisées par nos feux avec des pertes considérables pour l'ennemi. Le chiffre des prisonniers faits par nous et jusqu'à présent dénombré dépasse dix mille. Nous avons éaale. ment capturé nn matériel important non encore recensé. En Champagne la lutte d'artillerie s'est poursuivie activement au cours de la journée en divers secteurs Canonnade intermittente sur le reste du front. RUSSE PETROGRAD, 14 aval — Oiffciel : Sur le front à l'onèst, fusi.ladès et opér:'intïS de reconnaissance. L'ennemi a bombardé Brody au moyen de sa gioss: artillerie; quelques habitants ont été tués. Dans plusieurs secteurs du front, des groupes d'Autrichiens sont sortis de leurs tranchées, agitant des drapeaux, portant des paquets d'imprimés et cherchant ci interpeller nos soldais. Ils ont été. dispersés par v.otie canonnade. Dans la région de BagoriJdzcany, en Galiçic nos aviateurs lieutenant Makelenko, aspirant officier Guilsjer et sons lieutenant fartsjinlcs on descendu deux avions allemands, qui sont tombés dans les lignes ennemies; l'un d'eux a pris jeu. Sur le front en Roumanie, fusillades et opérations d reconnaissant. A l'ouest de Focsany, l'aviateur Réveitisch a descendu un iviou alic 'ih nd. ITALIEN ROME, 15 avril : Au front du Ticnlin l'action de nos troupes a év entravée sui V plateau par des chutes de neige et dans la plaine par la pluie et le brouillard. Sur le Cniso, l'ennemi a tenté pendent h nuit du 13 au 14, une attaque imprévue contre nos positions sur la havteui 144. Notre infanterie vigilante a repoussé l'adversaire, par sa fusillade et per son feu de mi-irailleuses et l'a dispersé. Le violent feu ennemi a été réduit au silence pai l'intervention rapide et (fficace de noir: artillerie. ANGLAIS LONDRES, 15 ami. — Officiel : Au,matin, l'ennemi a deelanehé une vigoureuse atirque sur un front d-' 9 km. sur le cé>té est de la route Bapaume-Canwrai, qui est demeurée partout sans succès, excepté é• Lagnicourt, où l'ennemi a îiris pied; une ccnire-at que la rejeté toutefois du village avec de fortes perles. Nous avons conquis les otganisations ennemies à l'est de Lirv'n, depuis Fiaumont jusqu'à l'angl" est de Ciié-St-Pierre.Nos Itoupes avancent dans la direction de Lcns. Au nord-ouest de Si-Quentin, nous avons gagné du terrain au nord de Gricourt et fait des prisonniers. D'autre part, nous progressons à proximih du bois d'Avricourt et à l'est de Lié vin, où nous nous approchons de la lisière de Lens. Les pertes ennemies, encourues au cours de l'attaque, effectuée le matin des deux côtés de la roule Bapaume-Cambrai, ont été plus lourdes qu'on ne l'avait an noncé d'abord. L'attaque a été prononcée avec une résolution énergique sous le violent feu de notre infanterie et artillerie. A pari 300 prisonniers faits, nous avons compte 1,500 moits devant lias positions. — —• Dernières Dépêches Inventaire de l'avoir ennemi en Amérique. New-York, 14 avril. — Leis membres de la Bourse des valeurs publiques ont i; é invita? à déposer un relevé exact des comptes de leurs clients allemands. Les Etats-Unis ne souscriront pas au Traité de Londres. Le correspondant à Washington de la « Mornmg Post » mande à son Journal ; « J'apprends qu'après m&'e réflexion, le président Wilson est arrivé à ia conclusion que cw serait line mauvaise politique pcUr les Etats-Unis, de souscrire au Traité de Londr -$ et de s'engager formellement à ne conclure la ï'aix qu'avec l'assentiment de tous !©s Alliés. U?ie telle décision n'au-taii force d'engagement pour*l'Amérique que si elle était émise sous ferme de traité. Il est fort douteux que pareil traité, pour la ratification duquel une rrajorité de deux tiers des'voix est requise, soit accepté par le Sénat. S Les posées radio télégraphiques particuliers aux Etats-Unis. On mande d^ Washington*.-que le ministre de la marine américaine, Daniels, à ordonné la mise hors de service de toutes les stat&s radit télégraphiques qui ne sont pas gérées par ie gouvernement. .Taxe sur la vente de la bijouteûe en Italie. Lugano, 17 avril. — Un décret royal vient d'instaurer en Itaiie une taxe de,,?! à 12 sur la vente des joyaux et des articles en or et en- argent. L'action de socialistes hollandais et belges. Le « Nieuwe Rotterdamsch,: Courant » assure que le leader des socialistes hc'latidais, Trcelstra, se rendra sous peu à Stoekholnj Son voyage serait en rapport avec des pourparlers ,ui, à ce que l'on croit, dcivetït avoir lieu là-bas, at? sujet da la paix. Le Journal i- ■ i-ilit,: îét landais j< Het Voîk » annonce « k • : il ■ f ■ - ■ *■ m!'"e « 1 scrcnt suivis quelques jours d intervalle par Wi-baut.La politique alimentaire en France. Genève, 17 avril. — Le gouvernement français vient d'arrê:er que toutes les boucheries doivent rester fermées les mardis et les1 vendredis ; ces jours-là, la vente et la consommation dans les restaurants, de viande, de saucisses, de viande conservée, sont 1 interdites. Dès maintenant, tciis les stocks de viande congelé1; sont réquisitionnés par la direction de l'armée et seuls les ouvriers de l'industrie de guerre, auront droit à cette viande. A la suite de la prohibition de la pâtisserie fraîche les pâtissiers ont décidé « d^. fermer leurs établissements pour deux mois. Une convention économique anglo-espagnole. Le représentant de l'agence Havas. à Bâle apprend de Madrid qu'nne convention anglo-espagnole vient d'être conclue. L'Espagne s'y engage à fournir à l'Angleterre de la paille et du minerai, tandis que l'Angleterre"fournira à l'Espagne ÎOfl.OOO ton ces de charbon par mois. Le recour des Eusses exiles. Lugano, 17 avril. — Les exilés russes, résidant à Milan, ont demandé que l'Allemagne leur permet te de traverser ce pays afin de regagner leur patrie ; en revanche ils promettent la mise liberté d'un certain nombre de civils allemands détenus en Russie, prestation d'un socialiste danois en Russie Genève, 17 avril. — Le socialiste danois Borg-bjerg a été arrêté à Tornea, au moment où il franchis-ait 'a frontière pour se rendre en Russie. Incendie à Osaka. Ltockhcim, 17 avril. — D'après une nouvelle de Tokio, un grand incendie a éclaté dans le quartier du port, à Osaka. Quantité de maisons ont été incendiées. Les dégâts s'élèvent à plus de 5 millions de yens. Voyage des socialistes hollandais à Stockholm Le Bureau de Correspondances de La Haye confirme que les membres hollandais du Bureau International socialiste ont décidé de se rendre à Stock h'dm. La gaer~e aérienne. Berlin, 17 avril. Dimanche le temps a éi '• couvert et pluvieux sur tout le fioiu de l'ouest.L'ac tivité aérienfie a •'». fortement contrariée de oe fa}j. Entre Soissons (t Reims, dans la Champagne occidentale, où, d puis quelques Jours; la lutte d'artillerie bat son plein, nos aviateurs ont fait tout ce qu'Us pouvaient,malgré que les nuages flottassent fort bas, pour aider la situation tendue des troupes. Les avia leurs ne se montrèrent pas moins animés, néanmoins ils ne s'ayarcOrent qu'isolément et pour très peu de temps au-dessus de notre front. Deux avions de reconnaissance de l'adversaire, protégé* par 10 avions de combat du type Sfada ont tenté d'opérer de force une reconnaissance à l'est de Reims. Nos aviateurs de combat ont abattu quatre de leurs adversaires. dont 3 gisent écrasés sur notre territoire, ',e quatrième immédiatement devant nos lignes. Dans la matinée un aulre avion de cr-nbat s'est abattu en flammes derrière ses propres lignes, près de Nau-roy d'après-midi un autre avion de combat fut également abattu de notn- côté entre Nauroy et Marpnvil-lers. De l'autre côté dit front, un avion du type ^ Nieuport fut également abattu près de Prosnes et de ; Belhny. Nous avons abattu 3 autres avions dans la région à l'est de Laon. Nous n'avons perdu aucun avion. Les av'ateurs de l'artillerie et de l'infanterie - ont travaillé également avec succès. Malgré le temps couvert, la lutte d'artillerie de nos lourds canons de chemin de fer, secondée par les observations des aviateurs, a pleinement rétiïsi. No? aviateurs d'infanterie ont pu signaler à temps les préparatifs d'attaque de l'adversaire et les dispositions de ses troupes. Ils survolèrent dans ce but, à 50 mètres à peine, les positions ennemies. Ils ont attaqué à l'aide d'un feu de mitrailleuses de nombreux objectifs terrestres.Berlin. 16 avril. — Nous avons relaté dan« une dépêche la double attaque aérienne contre Fribourg en Brisgau. Au cours des combats qui furent livrés par nos aviateurs qui s'étaient élevés en vue de la défense, deux avions ennemis furent abattus près de Schlettstadt et de Markirch, un troisième fut abattu en combat aérien, avec l'aide de notre tir de dé fense teirestre. Il est caractéristique que les trois avions sont des avions du type anglais et montés par un équipage anglais. Le chef de l'attaque, un lieutenant-colonel anglais est tombé entre nos nra:ns. D'api ès ses dires, corroborés par le contenu d'un pamphlet qui a été lancé, il parait que cette attaque fut organisée en guise de représailles pour le torpillage du « Gloucester Castle ». Nous contestons de la façon la pins énergique le bien-fondé d'une tv-lle affirmation. N^re gouvernement a donné à comprendre suffisamment à temps à l'Angleterre qu'il ne pouvait tolérer plus longtemps la présence de soi-disants navires-hôpitaux dans la zone exactement définie. Si Ses Anglais, méprisant nos avertissements, et abusant de la Croix Rouge, entreprennent des . transports endéans 'a zone de barrage, iis n'ont qu'à en subir les conséquences. Ils trouvent sans doute que c'est une gloire plus légitime d'exercer leur vengeance contre des villes ouvertes. Fribourg ne présente aucun objcc'if militaire qui puisse légitimer pareille agression. Ce coup de main peut donc s'ajouter aux autres attaques injus'Itiées contre des localités sud allemandes sans défense et forme ainsi un triste pendant aux infanticides de Carlsruhe du 12 janvier 1016. m amm m iMlîifTTT'gfni' »' — DEPECHES (Reproduites de l'édition pv'cé lente.) La Révolution en Russie Les troupes russes en France et la Révolution Paris, 16 avril. — Le n Victoire » du 11 avril parle des troupes russes en Fiance et dit entre autres : l'eut-on dire à nos frères d'armes russes, qui sont eu lieu en Russie, que la république-est proclamée et que les soldats sont devenus maintenant des hommes libres, qui devraient être traités comme tels par leurs" officiers? Peut-on toutefois aussi dire aux officiers russes à Hyères que la république est un fait accompli n'importe si les officiers en sont contents ou pas, et qu'elle leur défend de battre les soKiats de la république? >écisioïis du Conseil des ouvriers et des soldats en Russie. St-Pétersbourg, 16 avril. (Ag. Tél. Potersb.). — Le Congrès généra' du Comité des ouvriers et des ^oldats a terminé hier soir ses délibérations au sujet de l'attitude à adopter vis-à-vis du Gouvernement provisoire et a pris les décisions suivantes : 1) Le Gouvernement provisoire qui fut constitué à St-Péteisbourg pendant la Révolution, d'accord avec le Conseil des ouvriers et soldats de St-Pétersbourg, publie une déclaration d'après laquelle il définit son programme. Le Conseil établit que celui-ci contient en principe les aspirations de la démocratie russe et que le Gouvernement provisoire a rempli jusqu'ici Fidèlement les obligations qu'il a contractées.2) Le Congrès engage toute la démocratie révolu-; tionnaire russe à se grouper autour du Conseil des soldats et des ouvriers, qui représente le foyer de l'organisation des forces démocratiques, qui, d'accord avec les autres forces progressistes, est à même de faire face à toute tentative de contre-révolution et de consolider les faits acquis par la Révolution.3) Le Congrès est convaincu de la née, isité d'un contrôle politique permanent et de la nécessité, de son influence sur le Gouvernement provisoire pour inciter celui ci à une lutte énergique contre les forces anti-révolutionnaires ; il est convaincu égale- ' ment de la nécesité de cette prise d'infl -.titce afin de l'obliger à démocratiser ia vie universelle de la * Russie et préparer une paix commune, sans annexions, ni indemnités de guerre, mais basés sur le libre développement national de tous ks peuples. 4) Le Congrès décline toute responsabilité pour l'activité globale du Gouvernement provisoire, mais engage la démocratie à le seconder pour autant qu'il ' cherche à consolider les résultats acquis par la Ré-voluioti et qu'il ne fonde point sa politique extérieure sur des aspirations annexionnistes. 5) Le Congrès engage la démocratie révolutionnaire russe, à se-grouper autour du Conseil des ou- s vriers et des soldats si à se tenir prêle à repousse, énergiquement toute tentative du Gouvernement de se mettre en contradiction avec la démocratie ou de s refuser de satisfaire à l'exécution des engagements d contractés. « Cette décision a été accueillie à l'unanimité, aux 0 applaudissements de toute l'assemblée. r Nouvelles complications? s Stockholm, !€ avril. •— D?. Haparanda ii l'« Afton-blsdet » . Le journal prolétaire socialiste modéré « Rabctschaia Gaseta » fait remarquer, qu'au sein s Su Ccnssii ouvrier, les agitateurs insistent sur la n chiite du Gouvernement provisoire ; les ouvriers 1 s'empareraient des fabriques et exigeraient la jour-née de 8 heures. La situation serait extrêmement I. critique-. Une nouvelle période dangereuse aurait © été inaugurée; l'armée commencerait à discuter les je questions politico-sociales et économiques; l'atmes-la phère serait sursaturée Jusqu'à explosion, n Le.'! aspirations pacifistes russes, ie Haparanda, 14 avril. — D'après le « Berschewija >s Wjedomosti » du 12 avril, le Congrès des associa tions russes, tenu à Moscou, s'est prononcé pour ia renonciation à toute ten'ative annexionniste et a engagé le peuple russe à affecter toutes ses forces au maintien de l'intégrité de la patrie et de la liberté nouvellement conquise. Berne, 14 avril. — Le « Temps » se montre très déçu de 1 envoi de Morgat i à St-Péiersbotirg en qualité di dé. gué des socialistes italiens. Le choix de ce pacifls-e germanophile, qui a provoqué naguère les entrevues de Zimmeruald et de Kenthal, donne lieu aux plus grandes inquiétudes. TTn bloc dès-partis d© gauche. Frontière russe, 16 avril. — Le ministre de la justice, Kerenski, a déclaré à un collaborateur du «Temps», qu'il avait le ferme projet de mettre tout en œuvre pour grouper les partis de gauche russes dans un bloc homogène. Le parti des cadets qui, après comme avant, est annexionniste à outrance, ne saurait être admis dans le bloc. Celui-ci se composerait surtout de socialistes extrémistes modérés et de prolétaires paysans. Au cas où les trois partis tomberaient d'accord, le bloc comprendrait la majorité des vois de la Constituante. Fin avril, un Congrès, convoqué par Kerenski, se réunira à St-Pétersbourg pour réaliser cette unité. Kerenski a déclaré au correspondant c-u «Temps» qui lui demandait des nouvelles du front : Si la victoire ne dépendait que des troupes russes, celles-ci pourraient être considérées comme invincibles; mais il y a aussi le problême technique, et sous ce rapport, la Révolution n'a fait qu'un piètre héritage de l'ancien régime. C'est pourquoi il serait injuste et maladroit de la part des Alliés, de rendre la Révolution russe responsable d'une défaite éventuelle de l'année russe. ITn refus des Russes à l'Angleterre. Berlin, 16 avril. -- Un télégramme de Malmoë à la « Ki iegszeitung » annonce que le gouvernement russe a refusé i'off-e de l'Angleterre tendant à fortifier davantage un certain nombre d'îles dans la Baltiqu ;, notamment Oesd St D?#>. Le Gouvernement a déclaré que les fortifications actuelles sont suffisantes pour protéger St-Pétersbourg contre une offensive des flottes ennemies. La presse russe s'emploie à démonrer que ce refus de l'offre anglaise est un acte particulièrement amical à l'égard de la Suède. La fortune de la famille impériale. Le correspondant du « Times x À Pétrograd donne des détails sur la situation de -fortune de 1 ex empereur et des •membres de la lami.b impéria'e. (I1 setti-jSiic |pac •nfiomaïi; ae r-ïïCCfîiïï. "ft ne 0- pi: se pas 2,500,000 francs, en argent comptant et en valeurs. Celle de sa femme atteint un thiffie un peu supérieur, soit 2,750,000 francs. La fortune du « prince héritier » est glus considérable, car sa liste civile s'est accumulée et s'élève à 13,750,000 francs. Ses soeurs possèdent respectivement : ia princesse Olga, 13,250,000 francs; la grande-duchesse Tatiana, 10,000,000 de francs; la grande-duchesse Marie, 9,250,000 frsnss ; la grande-duchesse Anastasie, 8,250,000 francs. Depuis l'année 1006, la lirte civile atteignait 40 millions par an, mais les revenus de la famille impériale étaient accrus des bénéfices retirés des mines, des forêts et des terrains appartenant au cabinet de l'empereur. Cependant, les dépenses de la Cour étaient considérables et ont absorbé ces revenus, de telle sorte que la fortune de l'ex-empereut n'est pas très considérable, d'autant plus que les apanages du cabinet deviendront propriétés nationales.La conférence des socialistes en Suède. Stockholm, 16 avili. -- Cinq chefs du groupe Le-nin, ayant celui ci à leur tète, ort eu hier une conférence de plusieurs heures avec les représentants socialists suédois du parti de la minorité. Le journal suédois « Dagens Nyheter » rapporte à ce sujet des détails qui peuvent être considérés comme concluants. Leniu a notamment déclaré qu'il se trouvait à la tête d'un mouvement énergique en faveur de la paix, au sujet duquel il s'était déjà mis en rapports avec les socialistes de gauche de Suisse, de France et d'Allemagne, ce n'est que ^'Angleterre qu'aucune déclaration au sujet de ces idées n'était parvenue jusqu ici ; il dit qu'il allait faire à présent de la propagande « ad hoc » à St-Pétersbourg, et qu'il espérait revenir quinze jours plus tard, à la tête d'une députatiort russe pour la paix, à Stockholm, on seraient p: éses des dispositions préliminaires pratiques en vue d'une Conférence internationale pour ia paix. Les couraats pacifistes. Copenhague, 16 avril. — Lors du Congrès des femmes socialis.es, le ministre Stouning a prononcé un discours, dans lequel il a déclaré qu'on avait ré-pandu ie bruit d'après lequel les social-démocra.ei allemands s'étaient entendus avec Copenhague poui servir d'intermédiaire peur une paix séparée entre l'Allemagne et ia Russie. De telles aspirations n'existent pointant pas. Ce serait peu intelligent de souhaiter une paix séparée entre l'Allemagne et la Russie, car la guerre reprendrait plus terrible sur ! un autre endroit. Mais dans le but d'amener la paix ! mondiale générale, nous nous' réservons le droit d'affecter toute activité de notre part qui pourrait contribuer à nous rapprocher de ce but. .Je sais que les social-démocrates allemands ont le désir de la paix universelle. Il leur apparaît clairement qu'une paix séparée est de valeur minime ; leur désir est de rétablir la paix universelle entre les peuples et -■ telle que tous les peuples la souhaitnt. i Amsterdam, 16 avril. — De l'« A'gem&en Han-i deisblad » : Jamais, au cours de la guerre, une oc-s casion plus propice ne s'est présentée pour l'ouverture de négociations de paix qu'en ce moment, car t les soucis de ses pertes navales et ses prévisions t de mauvaise récolte doivent certainement disposer s davantage l'Angleterre à entamer des négociations de paix. Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » du 15 fait remarquer que la mauvaise récolte de presque tou-a tes les parties du monde contribuerait certainement à raccourcir la durée de la guerre. :!m* Année - N. 917 - Ed. B OMH ÊËMTilf 83$ Mercredi 18 Avril 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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