Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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10 oktober 1916
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s.n. 1916, 10 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9882j69374/
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Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. A Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 •Les bureaux de poste en Belgique Ct à l'Etranger n'acceptent que des «bonnement* TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les I jany,- Juillet 1 Octob. 4pn peut s'abonner toutefois pour les deux derniers iriôïs ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois fr. 3.00 -Mk.2.40 Fr.l .50 - Mk.1.20 TIRAGE : S©.©00 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Eclios . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne. ..... 0-75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR I Rédacteur en Chef : Maro cl c> SAI^M Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS «kmc—mm— ■m i■ w t ■■n— «ung— Comment la Russie a provoqué la guerre (Suite.') II. — « Si la Russie n'avait pas mobilisé toutes ses forces au dernier moment,lorsqu'il semblait déjà possible d'éviter un conflit armé, ta guerre n'aurait pas éclaté, parce que l'Allemagne usait de toute son influence auprès de l'Autriche-Hongrie en vue d'amener un arrangement avec la Russie, et l'AulHche-IIongrie as serait peut-être contentée d'occuper Belgrade, puis des négociations auraient été entamées en .vue de régler le différend austro-serbe. » C'est dans ces termes que s'exprima M. Zim-mermann, le très avisé sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, lorsque le ministre de Serbie à Berlin vint prendre congé de lui. 3 .Le 31 juillet, le comte Berchtold, ministre des Affaires étrangères, se disposait à aller en audience.La monarchie allait se prononcer sur un nouveau projet d'arrangement mis en avant par sir Edward Grey et recommandé par le gouvernement allemand à l'attention de la Ballplatz. Le sous-secrétaire d'Etat anglais avait dit le 29 juillet au prince Lichnovski, ambassadeur d'Allemagne : u Le plan de médiation est mûr pour la réalisation. Qu'on indique de Berlin le chemin à suivre. Tout le monde est dans de bonnes dispositions. L'Allemagne n'a qu'à presser le bouton, n Le Ministère allemand des Affaires étrangères s'adressa à Vienne. Il invita par la voie de son ambassadeur le gouvernement austro-ihongrois à indiquer le terrain dans les limites duquel la mqjiarchie est disposée à négocier. La proposition fut prise très au sérieux à Vienne, puisque, le 30 au soir, le chancelier de l'empire allemand informait l'ambassadeur d'Angleterre que, scion un avis de Vienne, le comte Berohtold irait le 31 en audience et qu'alors l'empeireur-roi lui ferait part de sa détermination. Cela prouve à l'évidence que la proposition de Grey avait été soumise à un examen sérieux de la part des facteurs compétents. Le souverain lui-même allait prononcer le mot décisif. Tous les partisans d'une solution pacifique devaient attendre avec un intérêt poignant la réponse de la Monarchie, qui donnerait peut-être une nouvelle impulsion à l'oeuvre 'de médiation. Mais la politesse internationale exigeait aussi que l'Entente attendit la réponse à sa proposition et ne créât point des faits accomplis, prouvant de la sorte qu'elle ne se souciait guère de la réponse qui lai serait faite. Or, c'est ce que l'Entente fit. Avant même que le comte Berchtold eût pu y répondre, la Russie décréta la mobilisation de toutes ses forces de terre et de mer et mit fin par là à toute ten-talive ultérieure de médiation. Cependant, il y a tout lieu de croire qu'un terrain d'entente eût pu être trouvé. Ainsi sir Grey lançait, le 31 juillet, l'idée suivante : L'Autriche s'était déclarée disposée à respecter la souveraineté d'Etat et l'intégrité territo-arile de la Serbie. Les quatre puissances non intéressées pourraient, sur cette base, faire à •la Russie la promesse que la monarchie n'élèvera pas des prétentions de nature à porter atteinte à la souveraineté et à l'intégrité de la Serbie. De la sorte, les puissances ne se mettraient pas en opposition avec le point de vue aufâbro-hongrois. D'autre part, il va de soi que les puissances devraient veiller à ce que la - Serbie accorde à la monarchie les satisfactions ; suffisantes dans les limites acceptées spontanément et d'avance par cette dernière. A ce projet, Berlin répondit qu'il valait certainement la peine d'être pris en considération. Comme complément à sa proposition, sir Edward Grey demandait encore que toutes les puissances cessassent leurs armements. La Russie n'en fit rien. C'est ainsi qu'elfe a déclanché la guerre mondiale. Tous ces faits rassortent avec la dernière évidence des documents diplomatiques publiés par l'Entente. Et si, dans cette sitvAéivn diplomatique, la Russie a jugé bon de mobiliser toutes ses forces, c'est qu'elle a voulu brûler ses vaisseaux et rendre la rjuerrc inévitable. (Voyons comment on motivait la mobilisa- ' lion ïusse dans le camp de l'Entente. ,Le 31 juillet, l'ambassadeur de France à Pé-tersbourg, se faisant évidemment l'interprète 1 de la manière de voir du gouvernement russe, annonçait dans ces termes la mobilisation russe à son gouvernement : « En raison de la mobilisation générale de l'Autriche et (les mesures de mobilisation prises secrètement, mais d'une manière continue, par " l'Allemagne depuis six jours, l'ordre de mobilisation générale de l'armée russe a été donné, 1 la Russie ne pouvant, sans le plus grave dan- j ger, se laisser davantage devancer. » Dans cette dépêche, la diplomatie de l'En- 1 tente donne deux motifs de la funeste mesure prise par la Russie. Le premier est la mobilisation générale des forces de la monarchie, le second les préparatifs militaires de l'Allemagne.Voyons d'abord quelle ©tait, avant le 31 juillet, la situation militaire en Russie et ên Autriche-Hongrie. ,'En Russie, 13 corps d'armée avaient déjà été mobilisés contre l'Autriche le 29 juillet. Cette mobilisation partielle dans les gouvernements d'Odessa, Kiew, Moscou et Kasan, avait été ribtiifiée au gouvernement allemand comme ure réponse à la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie et aux mesures de mo-jbilieatslon déjà appliquées à la 23'1us grande j partie de l'année austro-hongroise. ^Constatons avant tout que la mobilisation ^partielle de l'armée austro-hongroise -visait /uniquement la Serbie. Elle ne s'étendait qu'aux 11 j| coips d'armée du sud et ne pouvait, par conséquent, être dirigée contre la Russie. Si cel'e dernière, qui n'était point menacée, répondit à notre mobilisation partielle en mobilisant 13 corpg d'armée, elle outrepassait déjà la mesure, d'autant plus que la monarchie avait mobilisé 8 corps d'armée seulement et contre la Serbie, tandis que la Russie en mobilisait 13 expressément contre nous. Ainsi, le 29 judlet, la Russie était déjà en état de supériorité sur l'Autriche-Hongrie. Le 31 juillet, elle passa néanmoins d'une mobilisation partielle à une mobilisation générale.. Pourquoi? Rien ne justifiiait cette résolution, puisque nous n'avions plus pris de mesures d'ordre militaire depuis le 29 juillet. L'Autriche-Hotugrie n'a décrété une mobilisation générale qu'après que la Russie eut ordonnée celle de toutes ses forces de terre et de mer et eut fait par cela au haut commandfement de l'afmée austro-hongroise un devoir de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la défense du pays.. Quel motif la Russie avait-elle donc pour mobiliser toutes ses forces de terre et de mer? A cette question on ne trouve dans les ic-cueils de documents diplomatiques par ailleurs assez prolixes de l'Entente aucune réponse qui puisse être acceptée. Le premier ministre français et le ministre russe des Affaires étrangères lui-même dans un communiqué résumant la situation ,affirment que l'Autriche-Hongrie • a, la première, procédé à une mobilisation générale et que la Russie s'est .vue forcée de l'imiter pour ne pas se trouver en état d'intériorité. Cette affirmation ne tient pas deboot, car c'est un fait avéré que le gouvernement russe a ordonné la mobilisation générale dans la nuit du 30 au 31 juillet, tandis que la monur-. chie n'a pris la même mesure que le 31 et sous la pression de la mobilisation russe. Le ministère français des Affaires étrangères intervertit les faits en publiant dans le Livre jaune premièrement le rapport de l'ambassadeur à , Vienne, et seulement après la dépêche de son représentant à Pétersbourg relative à la mobilisation russe. On voit par là combien "es ié-dacteurs de recueils diplomatiques de l'Entente devaient être à court d'arguments pour justifier la mobilisation russe, puisqu'ils ont c i recours à de pareils subterfuges. 2. Les prétendus armements de l'Allemagne sont un prétexte aussi peu fondé que la mobilisation austro-hongroise. M. Ilelffcrich, .'ans l'ouvrage oité, met à néant les affirmations de l'ambassadeur de France à Pétersbourg. Voici ce qu'il dit : « Au cours de cette période critique, le ministre des Affaires étrangères de Russie a reçu chaque jour plusieurs fois ohez lui l'ambassa-' deur d'Allemagne et s'est entretenu avec lui. Si donc le gouvernement russe croyait avoir ' connaissance de mesures de mobilisation de l'Allemagne, soi-disant vieilles de G jours déjà, c'est-à-dire datant du 2o juillet (Livre jaune n° 118), rien n'eût été plus naturel de la pai t de M. Sazonoff que de demander au comte Pourtalès des explications à ce sujet ou de l'aviser que ces mesures ne pouvaient rester sans ' réponse du côté de la Russie. Une pareille démarche de M. Sazonoff concernant les pré'en-! d^ préparatifs militaires allemands eut été parfaitement de mise en cette circonstance, le comte Pourtalès ayant signalé à plusieurs reprises les dangers des préparatifs militaires de la Russie; par exemple le 29 juillet, alors cive M. Sazonoff se contenta de répondre que « les 'préparatifs russes sont motivés : d'un côté, §ar l'intransigeance obstinée de l'Autriche, d'autre part, par le fait que huit corps austro-hongrois sont déjà mobilisés. » (Livre jaune n° 100.) Le 30 juillet également, le comte Pourtalès est revenu sur lés préparatifs russes, : sans que M. Sazonoff ait cru devoir poser à son tour une question sur les mesures de mobilisation attribuées à l'Allemagne. (Livre jaune n° 103.) De même, dans ses télégrammes à l'empereur d'Allemagne, le tsar ne lait aucune allusion à aucun moment ni à aucune place à des mesures militaires allemandes quelconques, pourtant invoquées par son gouvernement comme motif de la mobilisation générale russe. L'invraisemblance de ce prétexte se tro îve d'ailleurs pleinement établie par un fait que confirme le Livre jaune français (n° 102) : le 29 juillet encore, le chef de l'état-major russe a donné à l'attaché militaire allemand sa i a-role d'honneur que les mesures militaires de la Russie étaient dirigées exclusivement contre l'Autriche, mais pas contre l'Allemagne. Le chef d'êtat-major eût-il osé aller aussi loin, %i la Russie avait cru alors avoir à se plaindre des mesures militaires de l'Allemagne? En admettant même que le gouvernement russe eût reçu ultérieurement avis de préparatifs mid-, t aires de ce genre — comme M. Sazonoff l'a prétendu vis-à-vis des ambassadeurs de France et d'Angleterre, mais jamais e-n face de l'ambassadeur d'Allemagne — le chèf d'élat-major de l'armée russe, ou la parole d'honneur donnée, aurait eu le plus pressant 'motif de s'exprimer au sujet du changement de situation créé par ces nouvelles. Mais rien de tout cela ne s'est produit. La Russie s'est bornée à motiver sa mobilisation générale aux yeux d'autres puissances, en prétextant les soi-disant mesures allemandes; par contre, jamais l'empereur d'Allemagne, jamais l'ambassadeur allemand, jamais l'atlaché militaire n'ont eu à répondre à la moindre question à cet égard. Bien plus, loin de laisser entendre une plainte à propos des préparatifs reprochés à l'Alterna gne, les assurances les plus tranquillisantes ne cessèrent d'être prodiguées- à celle-ci. Voilà les documents qui prouvent que le chancelier de l'empire allemand a dit la vérité. (Picvue cle Hongrie.) Alfred Némct. laTguërre ÏSHffîiiiiiiUÊS dlllcleis ALLEltt&fil&a BERLIN, 0 octobre, — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'année ou prince héritier ItupprCehl de liaviere. Une nouvelle tentative anglo-française pour percer notre front entra ï'Ancre et la Somme a échoué. L'accroissement constant du développement intense de l'artMena ennemie dans ces derniers jours l'avait déjà annoncé. Far son endurance opiniâtre et ui)r sérieux combat, l'armée du général von Below a repoussé totalement le choc formidable souvent en corps à corps ou par contre-attaque. L'adversaire n'a pénétré qu'à Le Sars, et dans des éléments de notre position au nord-est de Les Bœufs, notamment entre Morval et la forêt de Saint-Pierre- Vaast. Au sud de la Somme, des tentatives d'attaques françaises des deux côtés de Yermando-cillers, ont été étoujfées par notre jeu de barrage devant les lignes allemandes. Cinq avions ennemis ont été descendus en combat aérien et par les canons de défense. Le capitaine Bol/ce a mis son 30" adversaire hors de combat. Théâtre de la guerre à l'Esl. Bien d'importance 'particulière à mentionner.Théâtre de la guerre eu Transylvanie : ■Les Roumains cèdent sur tout le front oriental. Les troupes coalisées ont forcé à la retraite du Geisterwald, dans la vallée de VAlt et dans le l'urzenland. Far une vive poursuite, elles ont repoKssé l'ennemi davantage. Kronstadt (Brasso) est prise. / lhéâij ti de la guerre des Balkans. Groupe ({'armée au l'eldruarécJial général YOE-iUaekense». Pas cl'év\.p:m'iuts au front. Des installations de la voie ferrée au nord-ouest de Bucarest ont été attaquées au moyen de bombes par nos escadrilles d'avions. Front macédonien : En beaucoup d'endroits, entre le lac Pres-pa et le Wardar vive action de l'artillerie. Des deux côtes de la voie ferrée Monastir Flo-rina des poussées en avant ennemies isolées ont été repoussées. Avions maritimes allemands. BERLIN, 7 oct. (officiel). — Lies avions maritimes allemands ont attaqué, le 5 octobre, à l'est de Tuzla, dans la mer NoirC1 un grand vapeur-transport russe fortement armé, et ont atteint leur but sur le pont du vapeur. D'autres avions maritimes ont jeté avec succès cle nombreuses bombes sur les colonnes cle munitions et la cavalerie ennemies, dans la Livbrudscha septentrionale. AUTRICHIENS VIENNE, 8 octobre. Theâlre de la guerre à l'Esl. Des troupes austro-hongroises et allemandes ont pénétré hier soit à Kronstadt ( Brasso j. D'autres colonnes ont atteint la vallée de l'Ait, à l'est du Geisteruald. Des hussards hongrois a'e la territoriale ont occupé Székely-Udvar-\hehj ^Oderltellen). Dans [les nwntagneis de Georgenp. L'ennemi a cédé devant les forces austro-hongroises sous le commandement du général von Arz. Au front t~usse rien de particulier.Théâtre de la guerre italien : Le violent bombardement de nos positions sur le plateau de Karst a nouvellement repris. Il s'est poursuivi hier pendant toute la journée avec intensité. Au sud de Novadas, l'infanterie ennemie a tenté, vers midi, d'avancer par groupes; notre feu d'artillerie les a repoussés. Au front de la vallée du Fleitn, le- secteur Gar-dinal-Coldosc a été particulièrement exposé au feu continu de l'ennemi. Une puissante attaque nocturne contre ces hauteurs a été repous-sée avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Situation inchangée. Situation inchangée, TURCS •Front du Caucase : CONST AN TIN 01'LE, 8 octobre. — Officiel du 7. — En général faibles engagements entre détachements d'éclaireurs et faible lutte d'artillerie et d'infanterie.Des autres fronts pas d'événements importants. Front de Galicie. A l'ouest de la Zlota Lipa les Russes ont renouvelé leurs attaques du 6 octobre. Devant la résistance héroïque de nos troupes cette attaque encore a échoué avec de très graves pertes pour l'ennemi. Le nombre des prisonniers que nous avons faits dans le combat du 5 octobre s'est élevé à 1/W parmi lesquels 2 officiers.BULGARES SOFIA,'8 octobre—(Communiqué du grand état-major du 7 oct.) Front macédonien : Une u,ttaquc ennemie p>rès du- village de Bolno-DapCni, exécutée sur la rive orientale du lac de Fresba, fut repoussée par une contre. attaqueK . Des attaques répétées de l'ennemi, entreprises avec des forces de combat imposantes sur le front Gradeschniza chemin de fer de Le-l'in (Florinaj-Bitolis, ont été repoussées avec des pertes sanglantes considérables pour l'ennemi.Des 'tentatives de passage de la Tschcrna par l'infanterie ennemie, près des villages de Da-hroweni et Sfcoschivu, ont échoué. Dans la vallée de la Moylenitza, toutes les attaques ennemies contre les hauteurs de Fo-jai et Behou'o se sont écroulées. Très faible feu d'artillerie des deux côtés du Vardar. Calme au pied de la Belaschitza Planina. Au front de la Strouma, faible activité d'artillerie et combats de patrouille. - Par le feu etc notre artillerie, nous avons dispersé deux compagnies d'infanterie et un escadron de cavalerie, qui tentaient de s'avancer contre le village cl'Elisan. Sur la côte de la mer Egée} les vaisseaux ennemis croisent activement, La flotte ennemie a bombardé sans résultat les hauteurs aux environs du volage d'Orfano. Front roumain : Le long du Danube} fusillade par endroits, entre les postes opposés. Dans la Dobrudscha) l'ennemi a renouvelé, aussi bien le jour que la nuit, ses efforts contre nos positions sur la ligne Karubatscha-Sofular-AmusazCa-Ferweli. Il fut néanmoins repoussé avec de grandes pertes pour lui et obligé de se retirer dans ses portions de tity-ptfrjt. Nous avons fait quelques douzaines de prisonniers. Sur les autres parties du front, vif feu cl'ar-iillerie et combats d'avant-poste. Sur la côte de la mer Noire} le croiseur «Ros-tilttw » a bombardé la ville de Mangalia. Il fut touefois caiionné par notre artillerie et forcé cle gagner la haute mer, FRANÇAIS PARIS (Officiel), 7 octobre. — 3 h. II. F. M. — Nuit relativement calme.Quelques bombardements réciproques sur différents points du front. AVIATION : Une escadrille allemande a lancé 2ô bombes sur Belfort. Pas de victimes. Dégâts matériels insignifiants. Dans la journée, d'hier nos avions ont opéré de nombreux vols de réglayle et de reconnaissance et livré quatre combats; au cours de ceux-ci un albatros a piqué verticalement dans se» lignes au sud du bois des RaiHvenvil-\ 1er s (?) PARIS (Officiel). — 7 octobre. — U H. P. M. — Au nord de la Somme notre infanterie a attaqué en liaison avec l'armée britannique en partant du front Morval-Bouchaves-nes et a brillamment atteint tous ses objectifs. La Uyne a été portée à douze cents mètres au nord-est cle Morval. Elle couronne les ' pentes ouest de la croupe de Sailly-Saillisel toute la roule de Bapanîne à 200 mètres environ de Ventrée cle Sailly et' borde les lisières ouest et sud-^ouest du bo'isSctint-PierrC-Vaast d'où elle se dirige sur la côte 130 au sud de Bouchavesnes. On a compté jusqu'ici ' plus de 1/.00 2»'isonniers dont 10 officiers et une quinzaine de mitrailleuses. De gros rassemblements ennemis signalés au nord cle Saillisel ont été pris sous un feu con- '■ centré de nos batteries. Au sud de la Somme et sur la rive droite de la, Meuse violentes luttes d'artillerie. Rien à signaler sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 7 ooetbre. — Dans la région au nord-ouest de Bubnow, au nord-est de Swiniuschi, un détachement de troupes allemandes assez nombreux a tenté de nous chasser d'une tranchée que nous avions enlevée. Il a été cependant repoussé par notre feu. Au fleuve de Tsopionoka (Zeniowlca ) et à la Zlo-ta-Lipa, dans la région Schibalin-Fotonpory-Jhtschitschu (Mieczyszezoïc), les co>nbatlS con. tinuent, mais les 'quatre contre-attaques ennemies se succédant l'une à l'autre, 'ont été repoussées sous de grandes pertes pour lui. Dans la région de la Zlota-Lipa, sire combats aériens eurent lieu, au cours desquels la sous-lieutenanl Orlow et la lieutenant Jantschoujcot poursuivant un avion ennemi, ont Uré ev': succès contre celui-ci des bombes tnc&ridiaïres. L'avton ennemi, entouré de fumée noire, est ensuite descendu. ROUMAIN BUCAREST, 7 octobre. Au Iront Nord et Nord-Ouest : Des actions de combats de peu d'importance eurent lieu dans les défilés de Caineni et clu Schiu. Nos troupes ont repris l'offensive* Front méridional : Combat d'artillerie la long du Danube.Dans la Dobrudscha, nos troupes ont avancé sur l'aile droite et ont occupé des tranchées ennemies. Au centre, nous avons repoussé une attaque nocturne de l'ennemi. ITALIENS ROME, 8 octobre, (Communiqué officiel du 7 octobre.) Dans la zone de montagnes entre l'A visio Ivanoi et le Cismon, nous avons remporté un nouveau et brillant succès. Lo-rs du passage de l'ivanoi, nos chasseurs alpins ont pris d'assaut hier le sommet cle la hauteur PJjGG dans le massif de la Busa Alt a. Les fortifications ennemies furent, pour la plupart, détruites; les 20 survivantst parmi lesquels un officier qui dirigeait la défense, ont été faits prisonniers. Sur le versant 'du Piccolo Lagazuoi (Hoch-botte), des 'divisions ennemies ont essayé une attague par surprise sur nos lignes avancées. Nous 'les laissâmes s'approcher à courte distance, puis nous les encerclâmes et les dispersâmes par la feu subit de nos mitrailleuses et de notre infanterie. Dans la vallée de Traiignolo, il y eut hier une violente canonnade d'artillerie ennemie, ce qui n'empêcha jK's nos troupes d'organiser solidement leurs positions. Sur les autres 2>arUcs du front,activité d'artillerie habituelle. Quelques obus sont tombés sur Gôrz et ont endommagé quelques bâtiments, dont un dans lequel nous avions in s•* tallé un lazaret, ANGLAIS LONDRESj 8 octobre, (Communiqué de l'armée du 7 oct. après-midi.) Des attaqués ennemies contre nps nouvelles positions à Eau-court-VAbbaye sont repoussées. Nous avonk exécuté avec succès tin coup de main contre clés tranchées ennemies dans le secteur cle Loàs et d'Armentièrcs. LONDRES, 8 octobre. (Communiqué de l'armée clu 7 oct. au soir.) Avec la collabo■> ration des Français sur notre aile droite, nous avons attaqué de la route Albert-Bapaume jusqu'à Les Bœufs et avancé notre ligne entre Gueudecourt et Les Bœufs cle 5I/O à 900 tn. Nous avons pris le village de Le Sars et al'onj marché de là en avant vers l'est et l'ouest. LONDRES, 8 octobre. (Communiqué du front de la Strouma du G oct.) Nous avons conquis les villages d'Agomali,Komarjan -Kris-tian} Karniia, Ciiridùh et Elisan, Dernières Dépêchés UN SOUS-MAEÏN ALLEMAND . * AUX ETATS-UNIS ^New-Port ((Rhode Island), 8 octobre.. (Té-legr. A g. Wolfï.) — Le sous-marin allemand « U 53 »( de Wilhelmsihaven, est arrivé ici. Il a parcouru l'océan en dix-sept, jours. Il a ôt6 conduit dans le port par le sous-marin américain « U 2 ». Le lieutenant capitaine RïssOÇ comm&inidanfa du « U 53 », a échangé des Visites avec le rear amiral Kmght, le commandant de la. station.de marine, à l'occasion desquelles il lui annonça qu'il se prépare à partir le même soir. Deux heures après son arrivée, le «17 ZZ a quitté le port. (Notice de l'Ag. telég. Wolff) : Comme on nous annonce de source autorisée qu'il s'agit d'un sous-marin qui a abordé le port des Etats-Unis de l'Amérique du Nord au cours d m raid à travers l'océan Atlantique. Le départ s est fait sans qu'on ait suppléé des combïïsii ble& ou d'autre matériel.) L'Ag. Iienter annonce à ce sujet : Le «wns-marin « U 23 »(?) est arrivé à New-Port apï-ès un voyage de 17 jouira, venant de Willuims-havcn. Il aurait apporté des dépêches au -oôïn-te Bernstorff, lambassadeur allemand. Après un séjour de deux heures à New-Port, le aoiw-marin est reparti pour une destination incota-nue. Il avait à bord deux canons et huit làïitoC- ' torpilles, et possède également une statioîn rad i o-télégr aphi e. Washington, 8 octobre. (Télég. Ag. Reu4C<i-.') — L'ambassadeur anglais a rendu visite au département, d'Etat. Il aurait élevé des réclamations contre l'arrivée d'un sous-marin dan a un port américain. Quelques \oi.v de presse. Berlin, 9 octobre. — Au sujet de l'arrivée d'un sous-marin de guerre allemand dams trti porfc américain, le « BrelinCr Lokal Anzej^c-r» dit : Après la brillante victoire dans les mfcffl-tagnes de Transylvanie, après 1a brillante victoire des milliards de norte cinquième emprunt) de guerre ,arrive maintenant cette brillant'e victoire inespérée de technique allemande et de courage allemand. Le « U 53 » est un navire de gurere et- comme tel il n'a pu séjourner phis de 24 heures, selon le droit ii&ternabiétoal^ dans le3 eaux territoriales d'une puissance étrangère; il lui est également défendu de »o pourvoir dans les ports neutres du matériel nécessaire pour ses voyages. Le lieutenant-da-pitaine Rose, commandant du « U 53 », s'e®|( strictement tenu à ces conventions internâtio" nales. Le fait n'a pas seulement une significa,. tion de haute importance technâque; mais aussi au point, de vue politique, ii nous paraît uua réponse muette à la dernière note <Te la Qua-dru]»lice adressée aux neutres dans laquelle oit prétend que les sous-marins allemands posséderaient des points d'appui d'approvisionnement secrets dans la zone des eaux de certains pays neutres; que pour cette raison, la protec-tis®. assurée par la convention internationale i devait leur être retirée.Ceci fut la conséquence do l'impression des succès obtenus par nos sous-mstrins dans la Méditerranée et dans la mer Arctique. Maintenant, il a été prouvé devant le monde entier que les sous-marins allemands ne nécessitent aucune station ' intermédiaire1 aidante pour effectuer un long trajet. Nous de-, vons tous, nos remrecieménts aux héros qui ont accompli cfi fait. Dans le « BorlinCr TagC-blatt », il egit dit : « L'arrivée du « U 53 » dans les eaux américaines ne manquera pas son impression sur nos ennemis et les neutres. La, « Vossische Zeitung » dit : « Le « U 53 » a-épargné discrètement au gouvernement amérv cain de prendre pratiquement position à la nouvelle situation inouïe qui pourrait obliger les neutres d'interdire aux soùs-fnarns allo-t manda dans leurs ports la protection des dt'oii»^ internationaux. 3 m0 Année CINQ CENTIMES ■ N. 732 - Ed. A

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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