Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 29 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6w9668b46t/
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DEUXIEME ANNEE. - - n* sn. T1RÂSS JUSTÎFiÊ 38,ïJ0C EXEMPLAIRES C1HQ OplTIMBS mmtmM B MAKDI 28 JUIN 18ïi. LE BRUXELLOIS ABONNK3WŒIIVXS ? 1 es, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. —■ 3 mois, 4 fraae 1 mois» 2 francs Journal Quotidien' ltL(iépe]iâ.ai]Lf REDACTION, ÂDM!mSTRÂÎiONs PUBLICITE •«.S, IRt'me Hexiri •4L&> SÉSarw^eJA®^ ^INTI^OIV C^J£i£«S b Faïts-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, i û&ïiî Petites annonces, la ligne 20 centimes Chronique des Abus Des lettres nous arrivent articulant des faits si scandaleux que nous déclarons tout net ne point vouloir en croire un traître mot. Comment admettre, en effet, que certains concierges de .locaux communaux où se prépare et se débite la soupe communale puissent tenir table ouverte « jouer les restaurateurs », servir à des employés et amis, à prix dérisoires, des repas confectionnés avec des viandes.et autres denrées escamotées à la barbe des cuisiniers officiels ? Comment admettre que des parties de viande puissent disparaître, entrer par une porte et sortir par une autre, pour être revendues au détriment de l'œuvre? Encore une fois, nous ne croyons pas de tels scandales possibles en dépit do toutes les affirmations si catégoriques qu'elles soient. Quant au fameux trust des marchands de bestiaux, il mérite une mention spéciale pour son ingéniosité et ln roublardise qu'il a apportée à interpréter et à bafouer le tarif officiel fixé .par .l'autorité allemande pour la vente do la viande. Ce tarif stipule certains prix, pour le porc, par exemple, mais on a omis de distinguer entre bêie. v vantes et bêtes abattues. Alors, les marchands expliquent benoîtement aux charcutiers qui ne trouvent plus aucun porc vivant sur le marché. « Oui, c'est fr. 2.10 le kilo vivant, d'après 4e tarif des Allemands, mais il n'y a plus de vivants ; voyez, il n'y en a ipas et il n'y en aura plus. Il n'y que du porc tué, et c'est... jusque fr. 3.30 le kilo I » Voilà pourquoi nous payons le lard 4 francs et plus le kilo. Ailleurs, des bouchers se conforment en apparence au tarif, niais ajoutent sur la balance des os qui semblent avoir appartenu à quelque pachyderme des âges préhistoriques, au mammouth pour le moins. Ils vous font payer ces « ossements » au prix... du tarif de la viande, et le tour est jeué. Autre guitare. Des magasins de détail s'approvisionnent régulièrement aux magasins américains. On fait, par exemple, payer -au client fr. 1.80 pour un paquet de biscuits acheté un franc aux « American stores » ; du 80 p.c., rien que celai Vive le patriotisme, Monsieur 1 ûuant à la farine américaine, de., pânsjei^ ■ - ^ .rrvonvienit aux particuliers. (Voyez les annonces des journaux, car on ne se gêne plus.) Cette farine obtenue par fraude en excès, du Comité d'Alimentation est cyniquement revendue au delà du double du prix payé. A Bruxelles, on gaspille la farine, au Borinage et à Liège, on est menacé des cruautés de la faim parce qu'il n'y en a pas assez. Il y a mieux ou pire. La farine revendue est falsifiée, sophistiquée, adultérée et cela impunément 1 A Charloroi, un avis officiel du 18 juin rappelle aux boulangers qu'il leur est interdit de mélanger à la fa-riùfc." de froment, de la fécule de pommes de terre, pratique courant partoût archi-connue de tout le monde officiel. « Eh bien, jjous écrit un chef boulanger (au] signe avec nom et adresse), il m'est d'avis que l'introduction de pommes de terre vaut beaucoup mieux que l'addition d'un' mélange lourd que nous avons constaté, ici, samedi (la lettre est du 20 juin), à Bruxelles, dans des sacs dp 100 kilos remis à certains boulangers et dont on ne pcîî't faire qu'un vpain indigeste et lourd, sans apparence ni saveur. Cette farine n'est plus de la farine de fronlt2j.it, :»ais tout simplement de la farine « raccommodée ». ,» Il est certain qu'il y a des boulangers peu scrupuleux, mais aussi il y a encore beaucoup plus des « em-poche-tout » dans certaines administrations et qui ne font aucun scrupule de falsifier des farines de froment au détriment de la santé du bon public, ainsi donc, à qui de droit. » En ce moment, des accapareurs parcourent nos campagnes offrant aux cultivateurs de leur acheter lôUrs récoltes sur pied. Les décrets des 6 et 23 messidor an III, rappelés à l'attention des autorités par une circulaire du ministre de l'intérieur en date du 3 juin 1847, prohibaient, sauf en certains cas déterminés, la vente de grains en vert et pendants par racines. Cette législation spéciale a été abrogée par l'article 98 du Code rural de 1886. Mais la tentative d'accaparement que nous dénonçons tombe évidemment', dans les circonstances actuelles, sous l'application dt» l'article 311 du Code pénal, lequel punit de peines sévères « les personnes qui, par des moyens frauduleux quelconques, auront opéré la hausse du prix de3 denrées ou marchandises. » Dans le Tournais!*, déjà en septembre dernier, des mayeurs réquisitionnèrent des grains sur pied et les jneuniers osèrent, sans être poursuivis, les revendre plus de 100 p.c. plus cher que le prix payé d'autorité. Nous avons signalé naguère comment de pseudo-indigente revendaient des vêtements, des souliers, etc., reçus dos œuvres de charité. Place du Jeu de Balle, on pouvait £n voir tout un stock étalé chez les fripiers en plein vent. Cet abus continue, s'il faut en croire c< que nous confie la police. En effet, au cours d'une per quisition faite jeudi, par M. l'officier de police Van denbranden, de Saint-Josse-ten-Noode, sur la plainte di Comité de Secours delà commune, on a saisi chez ui brocanteur des vêtements et des chaussures qui avaieni été délivrés aux nécessiteux par l'œuvre de secours el qui avaient été revendus par eux. En province, me direz-vous,- 'la surveillance est plua sévère. Erreur. Il règne chez nous un tel je m'enfi-chisme, accru encore depuis la guerre, que plus rien n< semble, dirait-on, impossible. A Verviers, nous écrit-on, on poursuit quelques-un* des boulangers qui, au mépris de l'ordonnance di 15 mai, continuaient encore à vendre le pain de froment à fr. 1.20 et 1.30 le kilo ; on s'occupe également de l'attitude des autorités belges en cette occurrence peut-être certaines personnalités apprendront-eliles, à leurs dépens qUe la dite ordonnance ne peut s'escamotei aussi facilement que l'arrêté royal du 4 août 1914. A noter le cynisme d'un boulanger qui croit tournei la difficulté en vendant le pain « blanc » sous la dénomination « pur seigle ». A noter que les besogneux préfèrent se laisser volei plutôt que de réclamer l'intervention des autorités allemandes ; ce n'est pas l'effet d'un patriotisme ma! compris, mais celui des menaces que les stratèges de cabarets profèrent à l'égard de ceux qui « pactisent avec l'ennemi ». Quand le peuple comprendra-t-il que le véritable patriotisme ne peut pas être le monopole des spéculateurs et des ivrognes? Quand surtout les autorités belges feront-elles respecter leurs propres arrêtés interdisant notamment le débit de l'alcool ? A propos d-es tribunaux d'arbitrage, un lecteur nom-écrit pour souligner l'illogisme de la conduite de certains « juristes ». « Il y a ceci d'étrange, dit-il, que nos bons patriotes de juges et avocats pestent contre l'arrêté allemand du 13 février, duquel découlent les tribunaux d'arbitrage, et malgré cela, i;s restent à leurs postes 1 Il est vrai qu'au dessus du chauvinisme et'xlu patriotisme <?a .salon - > -jo- - - --- ------ - gniette~qui domine tout le reste. Continuant leurs fonctions près d'un tribunal « allemand » (d'après leurs dires), ils devraient appliquer les articles clairement établis de cet arrêté. Au lieu de cela,' ils ont cherché à l'amoindrir en ne voulant y introduire que les litiges au-dessous de 600 fr., mais le complément du 27 mars, est venu contrecarrer leur combinaison cousue de fil blanc. Ensuite, l'article 18 de l'arrêté met les frais de gar-diennat à la charge du bâilleur. Eh bien! voici un jugement par lequel le preneur doit payer le gardiennat. (Coût de la saisie-gagerie : 28 fr. environ). L'article 19 dit que les citations se font sans frais et malgré cela l'on perçoit dans la majorité des greffes, de 2 à fr. 2.85 par citation. Ce qu'il .y a de navrant, c'est la façon de juger de ces Lorsqu'un propriétaire assigne le principal locataire, qui est pourtant un bon contribuable et a charge d'une maison vide ou a des locataires qui ne le paient pas, les juges sont sans égards envers ce dernier, et si ce même locataire principal fait comparaître ses sous-locataires, il obtient rarement gain de cause. Pourquoi deux poids et deux mesures ?P Si le propriétaire d'immeubles obtient gain de cause envers son locataire principal, celui-ci étant réputé propriétaire à son tour vis-à-vis de ses locataires, devrait toujours jouir des mêmes droits que le proprio. L'artiele 13 interdit aux avocats ou mandataires professionnels de plaider à ce tribunal. Eh bien, hier matin, Mtre Kiefer plaidait devant le tribunal de Saint-Josse ©ûmiTîô auparavant. Mtre ICiefer est cet avocat qui avisait son client que le tribunal de première instance ne se conformerait pas à l'arrêté. H y a de cela quelques mois. » Répétons-le encore, à propos de ces tribunaux d'arbitrage où se joue, parfois une parade de justice. Les fameux assesseurs locataires et propriétaires devraient suivre les débats sérieusement, peser les prétentions du demandeur et les raisons invoquées par le défendeur; en suite de cela, faire part au juge de leurs impressions en donnant leur avis en vue d'une solution impartiale du litige en cause, Bref, intervenir et servir à quelque chose I Ils ne devraient pas admettre la liquidation précipitée de 50 à 60 affaires dans l'espace restreint de 2 heures, car il est matériellement impossible de faire de la justice saine en n'accordant que deux minutes par affaire. Riche ou pauvre, chaque homme doit avoir les mêmes droits. Ces ïssesseurs, et particulièrement les assesseurs-locataires, ont une mission à remplir envers la société. Ils doivenl faire.tout leur devoir, sans phrases. MARC DE SALM. ■ . —- - - —— - - ■ ■ — : •" milt»** ■X*.'£&T7SPL& Lisez en TROISIÈME t D^PUIf C PAGE les derniers télé- jJti grammes arrivés pendant ,, A^GL^ERBE- ~ TQu'es' de,venu '» « Tiser » E i>erlin, cb juin. — Les Anglais n ont pas en- ^ BL oore avoué jusqu'ici la perte du Tiger lors de la bataille navale au Doggerbank. Une personnalité LA GUERRE ALLEMANDS - Berlin, 26 juin. — Contraireiient aux droits des gens, des. navires de guerre 'français ont détruit le 13 mai les consulats all&nands dans les villes turques ouvertes Mexanârette et Raïffa. A titre de représailles de ce crime t pour couvrir les dégâts aux propriétés turques et allemandes, une amende de 100,000 francs e t infligée aux villes françaises Valenciennes et Itoubaix. AUTRICHIENS 1 Théâtre de la guerre russe Vienne, 27 juin (hier). — Le groupe Est de Vannée a repoussé de nouveau, entre le Dnjetr et le Pnith, un assaut de forces russes numériquement supérieures. Au cours de ces combats, Vennemi parvint à déborder sur un point notre front. Avjançant à l'assaut la nuit en plusieurs rangs, la ligne la plys avancée de Ve,n/nemi\ attendu qu'elle était complètement désarmée eWienait les mains en Vair en signe de capitulation( et que. pour ce motif elle ne fut pas bombardée, arriva jusqu'à nos positions. Immédiatement devant celles-ci, les Russes jetèrent, les grenades à maifn qu'ils avaient cachées dans leurs sacs d'habillenicnt, contre nos tranchées ; les lignes d'arrière des Russes s'avancèrent alors. Des renforts anfPnés jxtf nous refoulèrent les Russes de leurs vos/fions, après un combat violent et firent plusieurs centaines de prisonniers-. Pendant la journée et'cettte, nq.it l'ennemi renouvela ses assauts sur plusiciirsjmoints du front. Toutes les poussées en avant des Ri\sses furent repoussées' avec des pertes'considérables pour l'adversaire: NMre^ronj coinfyajMbt absolument inchangée. Le. r<'gifv cm de h m- honveds n° 6 et là londu.ltr r veuhircmciit distingués dans les comtois 2Jr / J » -, i vyucnwir tes hauteurs au l\ord-Est de Zurawno, et près de CKo'derew, les combats continuent. Les troupes coalisées ont pris d'assaut plusieurs localités et ont repoussé des contre-attaques russes. Pbur le surplus, la situation en Galicie est inchangée. En Pologne russe des combats se développent à la ligne Zawichost-Sienne-Ilza.Théâtre de la guerre italien Le feu d'artillerie ennemi au front de l'isonzo se maintient. Plusieurs attaques contre notre tête de pont de Goerz ont été repoussées de nouveau avec des pertes considérables pour les Italiens. Dans le territoire de frontière de la Carinthie et du TyroJ rien d'important ne s'çst pats?. ITALIENS Rome, 25 juin. — Dans les territoires du Ty-rol, au Trentin et en Cadore, nous continuons notre activité le long du front par des reconnaissances au moyen de petits détachements, tandis que l'action d''artillerie est continuée méthodiquement. Nous y avons eu çlps ç&mhals à Canza.no, dans la vallée Eismor et contre les hauteurs de Vezzeva. En Carinthie, feu d'artillerie. Le born* bar dément de Malbqfgciho est continué avec violence. La coupole du fort Hentel a été percée aujourd'hui. Pendant la nuit du 23 juin, les attaques violentes de l'ennemi contre nos positions dans la vaVée d£ Piccolo et dans la valjçe de Grande se sont renouvelées. Dans la zone Monte Nero> nous avons étendu noire occupation vers le nord jusqu'au(p ventes orientales du Jqivorzalc et avons fait ôf prisonnier*. Nous commençâmes le bombardement, de cette zone dans la direction de Plez-zo. A l'isonzo, nous continuons à nous retrancher peu à peu sur les positions à la rive gauche, du fleuve. Nous avons occupé Gmobna, au nord de Plava, et nous nous sommes emparés, à l'isonzo inférieur, du bord de la hauteur entre Sagrado et Monfalcone. FRANÇAIS Paris, 25 juin (15 heures). — Dans la région au Nord d'Arras nous avons, pendant la nuit du 24 au 25, attaqué entre Angres et, Souciiez et réalisé de nouveaux progrès. Au a Labyrinthe d, une contre-attaque allemande a été repoussée; eUe a été suivie d'un violent bombardement de nos tranchées, auquel nos batteries ont riposté. EnCliampagne, près de Reims et dans la région de Perthes, l'ennemi a, dans la journée d'hier et dans la nuit suivante, fait exploser 2 fourneaux de mines, sans prononcer une attaque d?infanterie; il n'a même pu occuper les entonnoirs qui se trouvaient sous le feu de nos tranchées. En Argonne et à Vauquois, la lutte de mines se poursuit et a donné lieu à quelques actions locales menées à coups de bombes et de grenades. Sur les Hauts-de-Meuse, à la tranchée de Cailon-ne, les Allemands ont, dans la soirée, lancé sur tout le front, une attaque d'une grande violence accompagnée de jets de bombes asphyxiantes et de liquides enflammés. Après avoir réussi à pénétrer dans la partie de leur ancienne deuxième ligne, que nous occupions, ils en ont. été rejetés i»ar une contre-attaque énergique de notre part. A miniuit l'ennemi a tenté un nouveau retour offensif; les assaillants ont. été pris sous le feu des tirs de barrage et ont, été dispersés avec de lourdes pertes. En Ljorraine l'ennemi a essayé par deux fois de reprendre les positions qu'il a perdues près de Leintrey; il a été repoussé. Qï-U.i - " IL>J> h ÎM ' /"T" après un violent bombardement contre nos tranchées du Reichaciterskopf ont été enrayées par le feu de notre artillerie et de notre infanterie. Un avion allemand a lancé hier, sans causer aucun dégât, cinq bombes sur le sanatorium de Zuydcoote, ïari^. 25 juin (23 heures). — Dans la région au A orà d'Arras, on ne signale dans la journée du qu une canonnade assez violente au Nord de Souchez, et au Nord de Neuville et un combat à coups d? grenades à l'Est du « Labyrinthe ». Notre progression se trouve enrayée par l'état du terrain rendu en certains point, impraticable ^aT les derniers orages, " ' nlilerf°lSelle(ESt d'âllyeit) l'ennemi a fait exploser deux mines sans aucun résultat. Entre l Oise et l'Aisne, lutte d'artillerie parti-cuneremer.i violente dans la région de Ouenne-mères,4 l'Ouest, de VArgonne quelques combats de grenades nous ont permis de progresser léqère-m-ent. * Pans les Vosges une attaque allemande à l'Hil-genfirst a été repoussée. Au cours d'une contre-attaque que nous avons r.recuiêe le 26 juin dans la région du Ban-de-Sapt ■nous nous sommes emparés de quatre mitrailleuses et de beaucoup de matériel C fusils, cartouches, grenades, etc. ), RUSSES Pétrograde, 25 juin. — On publie au sujet de l armée du Caucase, sous la date du 23 juin, que dans la région de la cote il y a, comme d'habitude, un feu d'infanterie; que dans la direction d'Oit y des attaques turques ont été repoussées sur tout le front; que dans les environs de Mêlas Kerd les troupes russes se sont emparées après un combat de la ville de Kop. Sur les autres fronts, pas de changement. Pétrograde, 26 juin. — Au cours de la nuit du 24 juin et pendant toute la journée suivante combat d'artillerie dans la région de Scliawlen. Combats d'avant-postes sur le front LazJcow-Popeljany et le long de la rive droite du Njemen. A l'Ouest du cours central du Njemen une attaque de nuit allemande, entre la ligne de chemin de fer Kowno-Wirballen et le marais d'Amalva, fut repoussée. Sur le front du Narew, vif combat d'artillerie et rencontres locales d'avant-postes. Le feu était le plus violent au cours de la nuit du 24 juin dans la région des vallées de VOmulew et de VOrszic. Après préparation par l'artillerie, les Allemands prirent l'offensive le long de ces deux vallées. Elle fut toutefois bientôt arrêtée par nos troup&s. Lors de ces combats dans la vallée de l'Omwlew nous avons fait 80 prisonniers. Mais dans la vallée de [VOrszic nous f ûmes obligés d'abandonner un de nos ouvrages qui a été complètement détruit par le feu précis de l'artillerie allemande. Sur le front de la Vi.stule, ai, Sud de la Pilitza, V ennemi vrononça une pointe à trois reprisés avec des forces de combat peu considérables. Il fut, re~ poussé et subit des pertes. Sur le front du Tanew et dans i la région de Zielkow-Lemberg la situation n'a pas subi des changement essentiel. L'ennemi tenta de nous attaquer le long du chemin de fer qui conduit de Lemberg à Karionha et à Berjany, Au Dnjestr nous avons refoulé, dans la nuit du 24, le reste des troupes allemandes sur l'aidas — ^/, ^ ....^ —jgiijnf— ^ Nous fîmes prisonniers 15 offi ciers et environ 700 soldats. Malgré cela les Aile-* mands,secondés par des troupes austro-hongroises tentèrent de repasser dans lq nuit du 24 le ûeuve au moyen de ponts qui furent construits àu Sud de jJukgçzeolvcs. Ils n'ont réussi à le passer qu'au 'village de Rudzwiany. Les combats se poursuis vent. En aval du Dnjestr aucun changement n*a été annoncé. ^ ^ TURCS Constantinovle, 26 juin. — Au front du Caucase l'ennemi, qui recule dans la région de Kale Boghasi, devant nos attaques efficaces renouvelées, essaye de se maintenir à tout prix, au moyen de nouveaux renforts, dans ses positions précédemment préparées, afin d'éviter une retraite de l aile droite. Au front d Dardanelles près d'Ari Burnu feu réciproque faible le 25 juin. Dans le courant de l'avrès-midi notre artillerie eut deux portées contre un navire transport ennemi devant Kabe Tepe; il en résulta un incendie d bord. Un de ses obus toucha un torpilleur ennemi, deux obus un navire transport ennemi, qui débarquait d-es munitions. Tje navire transport s'éloigna de la côte, un incendie ayant éclaté à bord. Au Sud, près de Sedd ul Balir, l'ennemi exécuta des attaques renouvelées contre des parties des retranchements de notre centre, mais il fut repoussé chaque fois avec des pertes considérables pour lui. Sur l'aile droite ni n'y eut qu'un feu d'infanterie et d artillerie. D après Je nombre de transports de blessés et d'après les monceaux de soldats tombés qui n'ont vas encore été éloignés du champ de bataille, les certes ennemies dans la bataille du 21 juin sont évaluées à 7,000 hommes. Des autres fronts, rien d'important à signaler. en vue vient de rentrer maintenant en Allemagne venant de l'Angleterre. Celui-ci a vu à Greenack un certain nombre de matelots portant sur leurs casquettes l'indication Tiger. A la question : Où est votre navire? les matelots répondirent : Down. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 26 juin, — lia liste des nertes du 25 juin donne les noms de 264 officiers et de 1.512 hommes. FRANCE. — Guerre aérienne Lyon. 25 juin. — On annonce d'Amiens on Nouvelliste : Brav-sur-Somme a été bombard- e par l'artillerie allemande. Plusieurs maisons on! été endommagées et 3 Personnes ont été fur s. ITALIE. — Cessions et traités annulés Rome, 25 juin. —- TTn décret du ropréseni;t;.r du Roi dédarc que les ventes et les cessions qu: été traitées depuis îe 24 mai et durant la durée la guerre par des sujets ou personnes auolro-hon-\ groises demeurant en Autriche-Hongrie sont nulles légitimement. Font exception seulement les ,:,L- sujets austro-hongrois de nationalité italienne. GRECE. — La neutralité Athènes, ^0 juin (retardé). — Les journaux publient que Veni'zelos a déclaré qu'il ne peut former un nouveau Cabinet, attendu qu'il, entrevoit i impossibilité que la Grèce abandonne sa neutralité.HOLLANDE. — Les mines L'inspecteur général des pêcheries a porté à la connaissance'des intéressés qu'une partie du Dog-ge.rbank et du Modderkanâa} est dangereuse par suite des mines qui y ont été déposées. L'avis est accompagné d une carte indiquant l'emplacement mines, HOLLANDE. — Les Zeppelins en croisière IL'.ye, 25 juin. % Ou mande de Heîder en \-e a\l C,J> '■ dirigeable a passé de nouveau ^ matin. On le distingua parfaitement de la di-gue.\ .'ieiaud, 23 juin. — Un Zeppelin a passé ici aujourd hui. venant de l'Ouest et se dirigeant vers le Nord-Est. Oosterend, 23 juin. — Un Zeppelin a passé ici ..uiJJIi>-sas*y'■ îhjs,fpryyj. ce matin, à T U. ; il. se dirigeait vers l'Ouest. ALLEMAGNE. — Les Zeppelins en mer Le vapeur suédois Saga chargé de bois pour Amsterdam, a .aperçu deux Zeppelins près do 1;; cote allemande (Holgoland) et près de Terschel-ling. Le premier vola à petite hauteur au-dessus QU vapeur. C'était le L 5. Le second ne vint pas le sl^a J( UX d,rigeables u'out Pas inquiété AUTRICHE. — La campagne en Galicie Du quartier de la presse de guerre, 25 juin Le» combats grandioses eu Galicie offrem, dàus I histoire de la guerre l'exemple d'une offensive; ci une lorce de débordement sans précédent. Dans les premiers jours du mois de mai, nous espériona atteindra la ligne de la Wvslolîa; fin mai, il s'agissait déjà de prendre la ligue du San ; Prze-înysl tomba ensuite. Le but le plus prochain était la ligne du Dnjetr et le secteur !e long du Fruth. Aujourd'hui, les troupes austro-hongroises et allemandes tiennent au centre, près de la têt» de pont la pkis importante et la plus disputée"ùi iJnjetr; Jvalicz, qui est encore entre les mains des

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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