Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 september 1918
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s.n. 1918, 06 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xd0qr4qk1b/
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Vendredi 6 Septembre 11 SI S, « N° 141 Xsssr111 ■-.:•■• l. ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» Bureaux de postes. * / Les réclamations concernant le» abonnements doivent être a(";2ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mots : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3sOO YS83ÂGE : 125.000 Rar Jour QUINZE CENTIMES Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Vendredi S Septembre 191 S. - N° 1411 ANNONCES Faits divers et Echo» La ligne, fr. 6 00 Nécrologie ...3C0 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières ............ 2.00 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2,OC Rédacteur en chef : RenS ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente ? BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : "325,000 par jout Chronique des Abus M. M. M. M. A Or* V La grande guerre, cette créatrice effroyable des bouleversements gigantesques, constitue peut-être la dernière, mais la plus rude étape qui nous sépare de l'institution du monde social idéal. On se rappelle les années qui ont précédé 1914 et aussi les multiples débats politiques et économiques de ces temps. S'il s'était présenté alors un député proposant le ravitaillement de la Belgique par un comité national à l'exclusion de tous les autres commerçants, il se fût fait houspiller d'importance. Et cependant, ce comité existe maintenant, et son travail continuera après la guerre. Ce sera probablement la ruine ides épiciers de tout acabit, mais ce sera aussi une énorme économie de forces et d'intelligences humaines autrefois gaspillées.Ainsi, des courtiers "achetaient à Anvers des denrées pour compte de gros commissionnaires qui livraient eux-mêmes, à l'aide de voyageurs, à des maisons de demi-gros à Bruxelles, qui livraient elles-mêmes, . à l'aide des mêmes intermédiaires, à des grossistes de province, etc., etc.; ce qui faisait que le prix d'une marchandise coûtant 1 franc à New-,York se revendait 3 francs en gros à Bruxelles et 4 francs au détail en province. Le comité national, en épargnant une quantité de labeurs inutiles, nous donnera à l'avenir les marchandises au meilleur compte possible. Si, d'autre part, nous jetons les yeiix sur le paonde entier, nous voyons tous les gouvernements, qu'ils soient autocrates, oligarchiques ou autres, accaparer des lignes de chemin de fer, usines, grands commerces, etc., pour en faire des monopoles d'Etat. Le système bancaire n'est pas moins sujet à des changements. L'évolution nous apprend qu'à l'instar de Louis XI, monarque qui désirait n'avoir que quelques grands seigneurs féodaux comme vassaux pour mieux asseoir, par leur disparition calculée, le Royaume Français, le système financier mondial ne constituera bientôt plus que quelques groupes qui finiront par être absorbés par le Louis XI actuel : l'Etat social. Qu'on le veuille ou non, l'évolution marche et rien ne saurait l'arrêter ! Est-ce un bien, est-ce un mal ? Ce sera pour notre plus grand bien. Déjà on parle de « société des nations » et cette société, qu'on le veuille ou non, sera heureusement composée de « toutes » les nations, sajis exception, car cette exception serait un abcès grevant le corps de l'humanité entière. Nous entendons aussi parler du désarmement universel que l'on proclamait chose impossible en 1913. Nous voyons quantité de peuples rationnés.L'habitude, contractée de la guerre, de se familiariser avec de telles doctrines communistes, ne pourra plus être mise au rancart dans les temps à venir. D'autre part, les dettçs contractées par tous les Etats pendant cette guerre forceront les peuples à répudier cet or qui fut de tout temps cause des crimes et des malheurs de l'humanité ; nous aurons alors la « carte de ressources ». Cette guerre nous aura donc rapprochés de plus en plus des points suivants : 1) La suppression du capital individuel par l'abolition des héritages, du salariat, du numéraire et la concentration entre les mains de l'Etat de tout le commerce et de toute l'industrie ; 2) L'application du travail civil obligatoire —\ [(militarisation) de 21 à 45 ans ; 3) L'instruction obligatoire jusqu'à 21 ans ; 4) La pension pour tous à 50 ans. 7 "*"ùn comprendra de siiite l'impSriaTice considé-J- rablc de cette évolution, si utopiste puisse-t-elle paraître àu premier abord. La concentration entre les mains de l'Etat de tous les services de ravitaillement, industrie, commerce, finances, économiserait considérablement les forces de la nation, tout en lui procurant le maximum de bien-être. Beaucoup de questions, nous écrit M. Léopold •iW..., découlent naturellement de ces théories et nous y répondrons plus amplement. Du reste, je vais renvoyer une grande partie d'entre eux au précieux livre d'Edward Bellamy, intitulé : « Cent ans après » ou « L'an 2000 ». _ Le comité national est la première édosion de la pratique maximaliste future en Belgique. A nous d'engendrer les autres et d'asseoir l'humanité sur des bases solides heureuses et d'une moralité à toute épreuve. Cela est 1$ rêve que demain concrétisera davantage. En attendant, regrettons que l'on ait si mai oti si peu utilisé les cadres existants de la petite bourgeoisie commerçante et détaillante. Le conseiller communal saint-gillois M. Gil-liaux voulait, en 1914-1915, les bombarder distributeurs contrôlés des denrées du C. N. et _ il avait raison. On eût économisé les frais excessifs dont nous ont grevés la création et le fonctionnement des innombrables magasins et sous-comités locaux, cantonaux et provinciaux.Mais c'était trop Simple et cette solution n'aurait pas permis de caser les créatures politiques des partis et les amis prébendiers. Aussi subissons-nous la tyrannie des ronds-de-cuir de quartier et perdons-nous notre temps à « faire la file ! » Or, le temps c'est de l'argent. Nous semblons trop l'avoir oublié. (A suivre.) Marc de Sain. LR GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 5 septembre. — Officiel : Yhéâtra ds la guerre à l'Ouest I Croupe ti'arrïiéss du prince héritier Rupprccht et ciu colonel général von Eceiin Entre Ypfes et La Bassée, l'ennemi a -poursuivi sa marche vers nos nouvelles lignes sur lesquelles des dêlacKëmenis abandonnés dans le f terrain d'avant-plan se sont repliés iflr ordre. Près de Wyisch.aete, des attaques partielles de l'ennemi ont été repoussées. Entre Scarpe et Somme, l'adversaire a pris contact avec nos nouvelles lignes. Combats d'infanterie avec nos détachements de couverture. Activité d'artillerie à la Somme. Entre Somme et Oise, nous avons continué tes mouvements commencés le 26 août dans la région de Roye, et nous avons perdu contact avec l'ennemi la nuit dernière sans combattre. Les arrière-gardes laissées devant V ennemi ont suivi lentement l'après-midi. Vers le soir, l i'e inemJ avait atteint environ la ligne V oyennes-Uiiiscard-Appilly avec des fractions de iroztpes assez faibles. Dans la plaine de l'Ailette, nous avons repoussé des attaques de l'ennemi. De fortes attaques de l'ennemi ont également 'échoué tout au sud de l'Ailette, près de Terny-Sorny, Clamecy et Bucy-le-Long. L.e sergent Schœle, de la 9e batterie d'artillerie 'de campagne n, 92, a anéanti huit chars blindés au cours des derniers combats. Groupa d'armées du KrcKprinz allemand 1 A l'est de Soissons, vous avons déplacé la ligne de défense dè la V?$le. Les mouvements ont été e'sécùth méth'odiquènieht et sans être troublés ■par l'ennemi. Nous avons abattu hier 32- avions ennemis. BERLIN, b septembfe. — Officiel du soir : Jusqu'ici on ne signale pas d'opérations de combat de grande envergure. Entre Scarpe et Somme, l'ennemi a fris contact avec nos nouvelles lignes. Entre Ailette et Aisne, ncïïFS "avons repoussé dé nouvelles attaques des Français. La guerre sous-irnrina BERLIN, 5 septembre. — Officiel : Nos sous-marins ont de nouveau coulé 13,000 tonnes de jauge brute à la côte orientale de l'An-| glcterre. I.BERLIN, 4 septembre. — Officiel : Dms.la. Méditerranée occidentale et centrale, nos- troupes ont coulé li.ÛOQ, tonnes de iauge Irtite. LA GUERRE are3£a!SK3gg- sssesBBaag» ra Un Manifeste du feld-maréchal von Hindenburg. . BERLIN, b septembre. — Officiel : j « Nous voici engagés dans d'âpres combats avec nos ennemis. Si la victoire dépendait uniquement de la supériorité numérique, il y a beau û temps que l'Allemagne giserait écrasée par terre. Mais l'ennemi sait que l'esprit qui anime nos troupes et notre peuple nous rend invincibles, i C'est pourquoi, à côté du combat contre les armes allemandes, il a entrepris le combat contre l'esprit allemand. Il veut empoisonner noire esprit et croit que les armes allemandes s'émousse-ront 'une fois que l'esprit allemand sera consumé. ! Ne jugeons point légèrement ce plan de l'ennemi. L'ennemi mène campagne contre notre esprit avec des moyens divers : il inonde notre front, non seulement du feu roulant de son artillerie, mais également d'un feu roulant de papier imprimé. Outre leurs bombes qui tuent le corps, ses aviateurs jettent des pamphlets qui tuent l esprit. Au front de l'Ouest, nos braves en campagne ont livré en mai 8b,000, en juin 120,000 et en juillet 800,000 de ces circulaires ennemies; ce qui constitue une augmentation colossale. En juillet, l'ennemi en lança 10,000 par jour, soit une tentative renouvelée 10,000 fois par jour d'enlever à chacun de nous en particulier et à l'ensemble de notre armée la foi dans l'équité de notre cause, notre force et la confiance dans la victoire finale. Ajoutons encore qu'une grande partie des pamphlets ennemis nous échappe. L'ennemi ne se contente d'ailleurs pas d'attaquer l'esprit de notre front, il veut également et avant tout, empoisonner l'esprit de notre pays. Il sait quelles sources d'énergie pour le front, recèle notre pays. Il est vrai que ses avions et ses ballons ne sauraient guère porter loin dans le pays les pamphlets incriminés; les lignes où l'ennemi s'efforce en vain de disputer la victoire par les armes sont trop éloignees de lui. Mais l'ennemi espère que maint de nos braves enverra chez lui la circulaire qui est descendue des airs d'une manière aussi innocente. Au foyer, elle circule alors de main en main, on la commente au comptoir, dans les familles, dans les ateliers de couture, dans les fabriques, à la rue. Sans s'en douter, des milliers s'intoxiquent. Des milliers éprouvent davantage le poids que la guerre leur apporte déjà sans cela et leur enlève la volonté ainsi que l'espoir d'une issue victorieuse de la guerre. Alors, ils répondent à ceux du front en exposant leurs doutes, et Wilson, Lloyd George et Clemenceau se frottent les mains! Mais l'ennemi s'en prend encore d'autre manière à l'esprit du pays natal : il fait circuler les bruits les plus insensés, qui sont de nature à briser notre force de résistance. C'est ce que nous avons pu constater-simultanément en Suisse, en Hollande et en Danemark. De là, ils se propagent en vagues grossissantes sur toute l'Allemagne ; ou bien ils apparaissent simultanément avec la même concordance dans leurs détails insensés, dans les contrées les plus éloignées de notre pays ; en Silésie, en Prusse Orientale et les pays rhénans d'où ils prennent leur vol sur le restant de notre sol natal. Ce poison-là produit aussi son effet en congé et coule dans les lettres au front, et de nouveau les ennemis se frottent les mains! L'ennemi est malin, il sait ménager à chacun une parcelle du poison. Il attire le combattant au front. En voici un exemple : « Soldais allemands/ C'est un mensonge éhonté .de dire que les Français maltraitent les prisonniers allemands. Nous ne sommes pas des monstres. Accourez en toute confiance chez nous, où vous trouverez un accueil plein d'égards, de bons soins efan^tisri paisible. » Q.tir'o/i interroge plutôt à ce sujet les hommes vaillants qui. au prix de peines inconcevables, ont réussi à ^ se soustraire à la captivité ennemie. Pillés jusqu'au dernier fil, sans abri, amollis par la faim et la soif pour les amener à hrahir, ou obligés par les cou-is ou sous menace mort, de trahir les camarades; affectés à de lourds travaux de charge, suspectés et couverts d'ordures par la population française tel est en réalité le paradis que fait miroiter l'ennemi. Ils jettent également, du haut des airs. des fac-similés de lettres originales de prisonniers, dans lesquelles ceux-ci écrivent combien ils sont heureux. Grâce à Dieu, il existe encore en Angleterre et en France, des commandants de camps de prisonniers corrects et humains, mais ils constituent l'exception, et les lettres que jette l'ennemi ne s'élèvent qu'à trois ou quatre, mais elles sont reproduites par des milliers d'exemplaires. L'ennemi inspire la crainte aux hommes de peu de courage : « Votre combat est sans issue », ■ dit-il, « VAmérique va vous nettoyer; vos sous-marins ne valent rien, nous construisons plus de navires qu'ils n'en peuvent couler. Votre corn-, merce est détruit; nous vous couperons les matières premières après la guerre et ainsi l'industrie allemands devra périr de faim. Quant à vos colonies, jamais vous ne les reverrez. » Tel est le langage que tient l'ennemi dans ses pamphlets; tantôt il séduit, tantôt il menace. Qu'en est-il en réalité? A l'Est, nous avons forcé la puix et nous sommes forts assez pour le faire également à l'Ouest, malgré les Américains. Mais pour cela, il faut oue nous restions unis dans la force contre laquelle combat l'ennemi au moyen de ses papiers et de ses fauv bruits. Il veut nous enlever la foi et la confiance, la volonté et la force. Pourquoi l'ennemi cherche-t-il encore sans ces.se des alliés dans le combat qu'il nous livre? Pourquoi cherche-t-il à exciter à nous combattre, les peuples encore restés neutres jusqu'ici? Parce que nous sommes capables de lui tenir tête. Pourquoi ameute-t-il des nègres et d'autres races de couleur contre desf soldats allemands? Parce qu'il veut nous anéantir. A d'autres, l'ennemi tient ce langage : « Votre ► forme de gouvernement, à vous autres Allemands, est fausse. Combattez. les Hohenzolleni et le capitalisme, aidez-nous — l'Entente — à vous don-ver une meilleure forme de gouvernement ». ^ L'ennemi sait très bien quelle force recèle notre état et noire empire. Mais c'est précisément pour ; cela qu'il les combat. L'ennemi cherche également à rouvrir de vieilles blessures du corps du peuple allemand. A l'aide de ses pamphlets et de ses faux bruits, il cherehe à semer la discorde ' et la méfiance entre les états fédérés. A Boden-see nous avons saisi des milliers de pamphlets envoyés aux Bavarois et destinés à les exciter contre les Allemands du Nord. Nos ennemis veu-\ lent détruire ce qui fut le rêve séculaire des Allemands et ce pourquoi nos pères ont combattu : } l'Empire allemand et réduire l'Allemagne à l'im-♦ puiss'ance de la guerre de 80 ans; ils veulent ' aifss, ébranler notre fidélité d'alliance envers nos alliés, mais ils ne savent point ce que signifie l'honneur allemand ni la mâle parole d'un Allemand. alors qu'eux-mêmes sacrifient leurs alliés, t car celui qui se fait l'allié de l'Angleterre en meurt. . Finalement, l'ennemi ne décoché point ses fte-■ ches les moins empoisonnées lorsqu'il nous jette des reproductions d'hommes, et de journaux al-s lemands■ Les déclarations de certains journaux allemands sont extraites de la masse. En voyant ces déclarations de certains Allemands, songez - qu'en tout temps il y eut des traîtres à la patrie, t des traîtres conscients et aussi inconscients. La s plupart d'entre eux résident à l'étranger afin de^ ne point devoir prendre part à nos combats et à nos privations, ou four ne pas être exécutés comme coupables de haute trahison. Les protagonis-? tes des partis extrêmes ne peuvent pas davantage l se targuer de parler au nom de la généralité du _ peuples allemand. C'est notre force, mais aussi s notre faiblesse de laisser impunément prononcer toute parole, même pendant la guerre. Jusqu'à présent, nous tolérons également dans nos jour-?iaux là reproduction des communiqués ennemis et les discours des hommes d'Etat étrangers, qui 0 sont autant d'armes d'attaque contre l'esprit de l'armée allemande et contre le peuple allemand. C'est là une force plus grande parce qu'elle témoigne de la conscience de noire force, mais c'est aussi une faiblesse, parce que c'est tolérer e que le poison ennemi s'infiltre parmi nous. C'est pourquoi, armée allemande et peuple al- o J lemand, lorsqu'un de ces morceaux empoisonnés 1 qu'on vous jette vous vient soi?s les yeux ou i vous arrive aux oreilles sous forme de pamphlet i ou de faux bruit, songez que c'est là l'œuvre de t ats l'ennemi, songez que rien de ce qui vient de c l'ennemi ne peut faire du bien à l'Allemagne, c tau Voilà ce que chacun doit se dire, -à quelque rang 1 re ou quelque parti qu'il appartienne. Si vous ren- t l0's contrez sur votre chemin quelqu'un qui, pour es être Allemand de nom et de race, n'en est pas l ari moins essentiellement vendu à l'ennemi, écar- c lre tez-le loin de vous et méprisez-le. Clouez-le pu- 1 es- bliquement au pilori, afin que tous les autres t se. vrais Allemands puissent le mépriser à leur c „ j tour. Défendez-vous, armée et pays allemands! e (s.) von HINDENBURG, t ,rjt général feld-maréchal. I nl Grand quartier général, 2 septembre 191S. f zl autrichien, c je VIENNE, 4 septembre. — Officiel : ' 1 r,t Au nord du col du Tonale, nos détachements de < 9n\ troupes de montagne ont arraché par surprise à £ le£ l'ennemi le Monte San Matheo (3,tjp2 mùtres), le c îZî-_ Monte MonteUo 13,B3G mètresl et le Sjkrimel des gla- F en_ cicrs IGletscher Gipfel, 3,502 mètreV Cet exploit, i ;ve accompli dans les glaces et les neiges éternelles, est c ha- une nouvelle preuve remarquable da-Ua vaillance de b de nos soldats, que ne rebute dans les Alpes aucune t ie> tâche si difficile qu'elle soit. W, va. Dans les Sette Communî, plus grande activité de c les reconnaissance. Pour le reste, rien .d'important à c ne signaler ( bulgare i SOFIA, 2 septembre. — Officiel : tre Front da Macétloin» s ne Au nord de Bitolia, un de nos détachements d'as■ t m- saut a pénétré dans les tranchées ennemies; il a f ef- fait des prisonniers français. Dans lu .boucle de la ar- Czerna et à l'ouest du Dobropolje, lat canonnade a es- été plus violente 4>ar intermittence de part et d'au- lui tre. L'n détachement d'assaut ennemi a tenté d'at- J ta- teindre nos tranchées près de Gradesnilza; il a été ??s dispersé par notre feu. Au sud de Hvma, au nord | ir, de Lumnitza, près d'Allscha k-Ma h le et à l'est du j- re, Vardar, ta canonnade réciproque a continué avec er, une violence variable. Au nord d'Aïtschalc-Mahle, 'nJt une tentative faite par un détachement d'infanterie ié- anglaise pour attaquer nos avant-pqstes a échoué r 'ue sous notre feu. Dans les vallées du i'nrdar et de la d rc. Strouma, grande activité des deux artilleries. u Ifîf le- français ' PARIS, b septembre. — Officiel, .3 h. p. m. )re Hier, en fin de journée et dans- la nuit, nous ■ ils avons continué à repousser l'ennébki à l'est du L io- Canal du Nord et entre l'Ailette el l'Aisne. Nos ■ns troupes se sont emparés du bois p Chapitre, ol- au nord-est de Chcvilly et plus au sud de BuSsy. mt Nos éléments avancés poursuivant l'ennëmi se ié; rapprochent de Cri selles. Au nord, de l'Ailette, la nous avons porté nos lignes aux abords ouest de *• és, Coucy-le-Château et Jumencourt. Ail sud., nous 0 tre avons progressé à l'est de Lœûllh), atteint les iys abords de Chamecy et de Braye, el pénétré dans c ifit Bucy-le-Long. Le chiffré des prisonniers que on nous avons faits dépasse 1,500. Sur le front de v nt, la Vesle, nos éléments ont franchi le canal en | is! plusieurs points. î un PARIS, b septembre. — Officiel■; 11 h. p. m. ? Après àveir brisé, les jours précédents, la ré- un sistance opiniâtre de l'ennemi, nous l'avons con- 1 m- trahit aujourd'hui à battre en retraite an nord de £ les l'Oise et sur le front de lo Vesle. Entre- le-Canal J tes du Nord et l'Oise, nos éléments avancés talsn- n us, liant les arrière-gardes ennemies, mt 'dépassé g de Libermont, atteint les abords d'F. mery-HqQpn „ - ■ cl 'ot ■ ô ' le bu. •> l.c l'i - . F L'. j au . - ' 7io- | au tre ligne passe par V remettes, Guiscard, Beau- se gies, Grand-ru, M onde s court et "Appilly. Plus à j- au l'est, elle franchit l'Ailette et atteint Mariselle la (nord-est de ManicampL'erj.iemi a baissé en- c les tre nos mains de nombreux prisonniers, des ca- n ;a- nons, un mater, el et des approvisionnements con- a je, sidérables. Entre l'Ailette et l'Aisne, la bataille 'la- a continué sur les plateaux au nord de Soissons. a ue Menacé sur son flanc droit, l'ennemi s'est re- r du plié au nord de la Vesle. Nous avons conquis j les Bucy-le-Long et le Movccl. au nord de l'Aisne, o mt flus & droite. nôfTroup- franchissant la Vesle, r ste sur une êter.diiê de trente Kilomètres, oiïl dépassé t in- Chassemy, Brenelle. Vauberin, Vauxçéré, Blan- o iu- z'y, el ont {Fis pied sur fiTcrèle àu nord de Bas- r et- Tieux. r ou italien > ROME, S septembre. — Officiel : , Le mauvais l-.mp.r- a fortement entravé hier l'ac- lion de l'artillerie; par contre, il a favorisé les opé- ( "• rotions de nos patrouilles, qui, dans la vallée de c "j' Concfli, ont pénétré dans les lignes ennemies, se sont de emparées de matériel de guerre et ont provoqué une f m~ violente mais vaine canonnade ennemie à proxi- ir ~'a~ mité du Grappo. Près du Stelv o et d'i Tonale, nos t us~ petits postes ont dispersé des détachements ennemis. B 'os. Le 1er septembre, dans l'après-midi, un avion en- 't £ nemi a été descendu el un autre forcé à atterrir. r en A N0X.AKS r '"s LONDRES, 3 septembre .— Officiel : à Les opérations que nous avons exécutées hier au j la> sud de l'a Scarpe ont été couronnées, d'un plein suc- ( m- cès. L'ennemi a été battu à plate coulure dans ses ■[ pa- pos tîûiîs préparées du système de défense « Dro- < ''cr eourt-Quéant », de telle façon qu'il s'est retiré ce ; ce- matin tout le long du. front de, balaMle. ( s.se Au cours de la bataille, outre ses fortes pertes, ( ur■ l'ennemi a laissé environ 10,000 prisonniers entre nos \ leS mains. j 'ce Nos troupes continuent à avancer et on signale ^ Uj~ qu'elles ont pénétré à Pronville, à Doignies et à Ber- af tincourt. En prenant d'assaut hier îâ'ligne Droctftîrl- j rce mtmiK'M troupes canadiennes ont fait' preuve drun < couragi et d'une habileté d'gnes de tous les éloges, r *Je Pendant les d x-huit derniers mois, l'ennemi ava:t r "s> minutieusement fortifié cette ligne par tous les t ca~ moyens que l'art militaire moderne mettait à sa dis. t on~ position. Il y avait renforcé ces positions au point î que, sur un front de S,000 yards, on a constaté la tre présence de U divisions allemandes au moins. "lr Malgré la puissance de- celte position défensive, le , corps canadien, brillamment appuué sur son ade ( CLU. gauche par des troupes anglaises, s'est emparé de , y. tous les points situés devant lui. Les troupes des { r"-e comtés du sud el du 17e corps de la marine, com- t e"'l~ mandées par le lieutenant général sir Charles Fer- e, s gusson, ont exécuté avec la même vaillance la -er tâche difficile de prendre d'assaut (e point central e.ur~ Drocourt-Quéant et la Vgnc Ilindenburg. Ces posi-t ons étaient' d'une formidable puissance, mais. nos '■ * troupes les ont tournées el ont cerné, Quéanl par Te f tm~ nord, ce qui a eu pour résultat de mettre entre nos , vïaïns cct important pivot à la tombée du four. Le îrl corps des chars d'assaut a une [ois de plus contri-bué matériellement à la réussite de nos opérations. ^s, japonais en YOKIO, 28 août. — Officiel : fLes Japonais ont occupé SeMmamnaska et ont 1 ,t(g commencé à poursuivre Vennemi de concert avec „l tes troupes alliées. Au cours des combats du 23 ' au 26 août, nous avons eu 2 officiers tués, 7 of-'ant ficiers et 129 hommes blessés. Les pertes de l'entez nemi ont été doubles: ils ont abandonné plus de • "le 800 morts. 2 chars blindés, S canons, b mitrail- -, l'a leus.es et des munitions de fusil. Les troupes de ■ ~ile Semenoff ont occupé Hehhole. ■t à Z: DERNIERES DEPECHES % L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE : iss' Une opinion hollandaise. t C67 ■u à Rotterdam, 3 sept. ■—• Commentant la situation _ militaire au front de l'Ouest, le «Nieuv/e Rot-terdarasche Courant» écrit : L'irruption dans leur ligne de positions au nord de Quéant est jL certes désagréable pour les Allemands, mais ce r? n'est point là encore une perc'ée, car si les An- / glais avancent ils se trouvent de nouveau devant • ~ le même problème à résoudre qu'au moment où ■,rl:r ils ont passé à l'attaque. La guerre aérienne. al- , Berlin, 4 sept. — Au cours de la lutte contre PEND A.N 1? les objectifs militaires derrière le front ennemi, nos escadrilles de bombardement ont lancé, durant le mois d'août, la quantité sans précédent de 1,157,957 kg. d'explosifs. L'effet des attaques exécutées à une faible hauteur a pu être constaté dans la plupart des cas par des témoins oculaires, ainsi que par la photographie. Des portées constatées sur les stations d'aviation de Matangues et d'Esquera, ont anéanti plusieurs hangars avec des avions ; des attaques répétées ont également provoqué de forts incendies dans le port d'aviation de Concy. Des explosions extrêmement violentes et des incendies de^ longue durée ont caractérisé comme particulièrement efficaces les attaques contre les trains de munitions dans la gare d'Epernay et de Crèvecœur. Un dépôt de munitions au sud de Châlons, la fabrique d'explosifs d'Oisel-sur-Seine et le grand dépôt de munitions de Vailly au sud d'Arras, ont sauté en l'air le 25 août. Des incendies violents et continus ont éclaté dans les abris locaux et les camps de Châlons, Epernay, Amiens, St-Fol et Villers-Cotterets. Durant les grands combats entre Arras et Reims, des portées de projectiles ont causé de lourdes et sanglantes pertes et un désarroi considérable parmi les concentrations compactes de troupes sur le front de bataille et derrière celui-ci. Le chancelier et la réforme électorale prussienne Berlin, 7 sept. — Le Dr Comte von Hertling, chancelier de l'Empire, a prononcé, devant la commission du Sénat, un grand dise-ours sur la délibération uu suiet de la constitution et de la Réforme électorale. La situation de M. Barlan Vienne, 5 sept. — Les bruits tendancieux au sujet de la démission du comte Burian, ministre des affaires étrangères, sont faux.» Condamnation à mort d'un conseiller municipal à Milan Le «Corriere délia Sera» annonce que M. Giovanni Fassini. conseiller municipal de Milan, a été condatnné à être fusillé par le conseil de guerre. Fassini s'est réfugié l'année dernière en Suisse pour se soustraire au service militaire. Les trois quarts de sa fortune ont été confisqués. Les Etats-Unis reconnaîtraient ,1'Oukraine. Kiev/, 3 sept. — La «Kiewskaia Myal» annonce- de source certaine que le gouvernement des Etats-Unis serait prêt à reconnaître l'autonomie de l'Oukraine. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Un compiot de ï'Entenia contre le Gouvernement russe Comment fut découverte (a conjuration — Le val des fSocusrients secret'. — Les arrestations Moscou, 4 septembre. — L'officielle «Iswes-tja» écrit ce qui suit : Avant-hier. 2 septembre, on a découvert une conjuration organisée par les diplomates anglo-français, avec Lockhardt, • ■chef de la mission britannique, le consul général de France Gronard et le général français La-verg-ne en têts II s'agissait, par voie de concussion, de s'assurer une partie des troupes des Soviets et d'instaurer à Moscou une dictature militaire. L'organisme, qui fonctionnait à renfort de documents falsifiés et de concussions, est mis à jour. On constate entre autres que, pour le cas où le gouvernement eût été renversé, il y avait à publier une correspondance secrè'te diï gouvernement russe avec ie gouver-nefaent allemand, ainsi que des traitôs falsifiés, en sorte ^d'établir une atmosphère appropriée à -nés. Bil-.nofsuvrv5._-t \ 'î ri"vi.s° d" 1' --iir-- - r~r- g 'tre 1" AllémaTne. Les conspirateurs agissaient sous le couvert de l'immunité diplomatioue, et sur la foi d'attestations dressées avec la signature personnelle du chef de la miss'on britannique à Moscou ; de nombreux exemplaires se trouvent actuellement aux mains de la commission extraordinaire. Par l'entremise du lieutenant anglais Raylv, l'un des agents de Lockhardt, une somme de 1.300,000 roubles avait été envoyée en une dizaine d.e jours, pour faire face aux concussions. C'est grâce à la fermeté des commandants réceptionnaires des ofi'res de concussion des conspirateurs qu'on découvrit l'organisme. On procéda aussitôt à une enquête qui révéla que les commissaires du peuple devaient être faits prisonniers, et la garde du Kremlin devait étire achetée ; tous les conseillers arrêtés devaient être déportés à Arkhan'gel. Tel fut le premier programme ; Ra'dv objecta qu'il ne fallait pas envoyer Lenin à Arkhangel. de crainte ou'en cours de route il ne mît de son côté les soldais de l'escorte, vu son aptitude à gagner les hommes du peuple ; et il proposa de fusilier Lenin et Trotzki dès leur arrestation. La inuit du 31 août au 1er septembre, les mandataires de la commission extraordinaire arrivèrent au local des conspirateurs et firent arrêter entre autres un Anglais qui refusa de dire son nom ainsi que d'autres inculpés. Cet Anglais finit par dire qu'il était l'ambassadeur Lockhardt. Après s'être assuré de l'exactitude de ce^te assertion, on dit à l'Anglais qu'il serait remis en liberté; on lui demanda s'il n'avait aucune déclaration à faire relativement aux concussions ; Lockhardt niant, on lui mit sous les yeux des documents qui lui firent perdre son assurance : il répéta que sa situation de diplomate devait le couvrir et le dispenser de tout interrogatoire. On lui répondit que ces questions avaient pour "objectif de ne pas le confondre avec Lockhardt, promoteur de la conspiration. L'Anglais ne trouva plus rien à objecter. L<- major Friede, également arrêté, et son père, le capitaine Friede, étaient au service des Soviets, ce dont ils profitaient pour voler systé-matiouement les pièces pour renseigner l'ennemi. Copie de leurs rapports a été faite. Une artiste faisant partie d'un atelier pour travaux de théiûttre servait d'entremetteuse, et les lieux de rendez-vous étaient les boulevards. Le but du compiat L'objectif capital de la conjuration ^ était la provocation d'une nouvelle déclaration de guerre de la Russie à l'Allemagne; les diplomates _anglo-français avaient la conviction de parvenir à envoyer les Russes à une nouvelle guerre. Toutefois, ils s'étaient rendus compte qu'il _ fallait donner des raisons péremptoires pour justifier le renversement des Scviets et la reprise de la guerre ; aussi s'appliquèrent-ils à surveiller les locaux où travaillait Lenine, pour y trouver les originaux des traités et accords avec l'Allemagne, dans la présomption qtr'ils seraient identiques à ceux publiés par la presse. Pour cette éventualité, il fut décidé de dresser de fausses conventions destinées à convaincre le peiiple russe d'une trahison des bolchevistes. Les séances de discussion de ces faux furent menées par la mission britannique. On comptait, outre ces faux traités, forgeT aussi toute une correspondance entre les gouvernements de Russie et d'Allemagne. Appel au Prolétariat. Rôle de l'AngJeterra Moscou, 4 sept. — La «Pradwa» d'hier publie en grands caractères un appel au prolétariat concernant la découverte d'une conspiration au consulat britannique, et ajoute quelques détails sur le cours prévu des préparatifs de réviolte à Moscou. L'organisation et la finance étaient aux mains de Lockhardt, le conisul anglais. Depuis longtemps déià, la commission constatait que le corps diplomatique anglais s'efforçait d'entrer en rapport avec les troupes des Soviets, dans le but d'organiser des points d'a.ppui. Au commencement d'août, un . intermédiaire connut la teneur d'une conversatiqn de Lockhardt avec le chef" d'un corps de troupes, auquel l'autorité anglaise donna ordre de s'emparer du conseil des commissaires du peuple. On était au 14 août ; il s'agissait de provoquer pour le 10 sep-temljre la révolte contre les Soviets à Moscou, simultanément avec les opérations britanniques au Murman. Suivant la proposition de Lockhatdt. il fut convenu que le lieutenant Rayly servirait d'intermédiaire entre les Anglais et le chef susmentionné. Ils discutèrent le point de savoir s'il fallait diriger des détachements de troupes sur Wologda qui, par trahison, devait se rendre aux mi, Angltis. Ceux-ci, qui voulaient renverser le gou- du- vernement à Moscou le 10 septembre, tenaient à ent la présence de Lenine et da Trotzki à la séance ues de ce jour ; il s'agissait de s'emparer également ate die la banque de l'Etat, du téléphone et du té- cu- legraphe, puis instaurer la dictature militaire, de iot- menacer de mort toutes personnes formant des de rassemblements, de foire procéder dans les égli- urs ses à des sermons favorables au renversement' ées des Soviets, avec le concours du haut clergé; en ms même temps le chef des troupes en question re- ex- oevait les 700,000 roubles promis par Lcckhardt. jue Stockholm, 4 sept. — Des gardes rouges en ent fuite de Wclogda^ annoncent qu'avant de quitter ni- cette^ ville, tombée au pouvoir des paysans in- ur. surges, ils y ont mis le feu. Lettres da menaces aux Soviets as, Stockholm, 4 sept. — Les Soviets ont reçu io- nombre de^ lettres les menaçant, pour le cas où lo- • me,urtrière Kapla-rt serait fusillée, d'une re-ns P£lse. immédiate^ des actes de violence antibol-ids' ctlevistes ; ce qui ne les empêcha pas de fusiller de jf'-n fcmmTe> après interrogatoire approfondi tes ailleurs. Le commissaire de la justice est en jn- Ppsses'si0n d'une liste des commissaires du peu-dé j i -iu >' s'agit d'assassiner, entre autres Ra-deck, Sinoview, Lunadscharski et Swerdlow, au total 28 bolchevistes militants. me Berlin, 4 sept. — Une information du «Loîcal ig. Anzeiger», transmise de Genève, annonce que la' la presse parisienne manifeste son mécontentement la au sujet du démenti à la rumeur prétendant Le-de ume tué. Les arrestations à Moscou L'jlsvestia» de Moscou annonce que tous les au membres de la famille Kerea^ski ont été arrêtés, lis- Notamment sa première femme Olga Nicoîaïev-na,^ ses fils, ses cousins et leur mère ont été ar-pal retps. Les arrestations au Consulat anglais io- . Moscou, 4 septembre. — La « Prawda » du 3 a donne ces détails sur les perquisitions et arresta-de '?°.n5 au. c9nsulat anglais à Petrograd : Le co-en mite Ppucipal a arrêté 40 personnes, la plupart ré. de- nationalité anglaise, qui. le 31 août, ge troués vaient à l'ambassade britannique de Petrograd. :t A Moscou, dit une personnalité autorisée, De-herchinski, président de la commission extraor-^n- dinaire, a donné des renseignements de haute Jnt importance sur les organisations contre-révolu-t0" tioanaires en Russie, et s'est proposé d'aller compléter ses recherches à Petrograd. Les princi-, pales ligues de la conjuration avaient leur con-i centration à l'ambassade britannique de Pétro-grad : déjà le 31 août, Xiller, membre de la commission, était chargé de perquisitionner à l'ambassade anglaise. Il parait que Sawindkow se et Filo.neko devaient également être cachés à 1 n l'ambassade où Xiller se rendit à cinq heures du ls" eoir; l'immeuble fut cerné et ses sous-sols furent occupés. Les délégués de la commission et es~ l'adjoint Schenkmann entendirent des détona-re' tions S leur entrée; ce dernier tomba blessé; l'é-'ar claireur Lissen fut tué sur le coup. Ce qui n'eaa-ai' pécha pas Xiller d'entrer à côté et d'y arrêter ne- r„,,x qUi s»y trouvaient; dans le vestibule on se battait avec persistance; l'un des cadavres fut j1®" identifié avec la personne de l'attaché de marine ^ Tiomiïy; l'examinateur Dortnowski fut blessé; 40 personnes furent arrêtées dans l'immeuble par '* la -police. Des documents compromettants ainsi ' ' que de nombreuses armes furent trouvés à l'am-' bassade britannique.- On compte beaucoup sur les -c~ résultats de l'enquête, qui a été sérieusement menée. É5, S'ockholm, 4 septembre. — A Petrograd. on a à , arrîté le, baron Rpsen, ex-amjjassji^eur de Russie i ?-u .fenrn, jmi d"? b"I--h»vist2-, aiaft que 1-. baron No [de, faisant fonction" de mihislre dë~ T'in-de térieur. ?s- Voyage de Skaropatîski Berlin, 5 sept. — Skoropadski, hetman de ^ ® l'Oukraine, est arrivé à Berlin. Il se rendra aussi -nt ^ Vienne. ,ar L'étaî da M, Lenina 16S pqq Genève, 5 sept. — Les journaux parisiens ail-* (jp noncent que Lenine n'est pas mort. est Situation désespérée de l'Entente à la côta >n- ~ Elourmane. ra- Berlin, 4 sept. — De la «Krasnaia Gazeta» : da Les Anglais et les Français souffrent de la fa- - m- mine à la côte Mourmane. Les Tcliéco-Slova- >n- ques voient leurs rangs s'éclaircir chaque jour lie- davantage. Après avoir perdu une partie du tre transsibérien, ils ont perdu leurs réserves. Les garnisons des villes qu'ils ont pu conquérir sont cta très faibles et sont même insuffisantes pour les 'el- çàrder. La Sibérie orientale est occupée des ;on deux côtés du chemin de fer par les troupes des a Soviets. de t ECHOS ET NOUVELLES, mt BELGES VICTIMES DES BOKBE3 LAN-®0nn CEES PAR DES AVIATEURS ALLIES fi_ I. Bruges. — Raid d'aviateurs anglais, le 16 dt. août 1918 : as. Tués : Desmet, Léonie, 46 ans; Lerou, Lu-en cien, 20 ans. dé- II. Bruges. — Raid d'aviateurs anglais, le is; 17 août 1918 : 3es Tuée : Van Troeye, Justine, 42 ans, 1 neveu :e ; à l'armée belge. " lè Blessée : Rambaut, Rachel, 20 ans, 1 cousin re. à l'armée belge. Dur III. Ghistelles. — Raid d'aviateurs alliés, le dt, 22 août 1918 ; ou- Tués : Houck, Vve Sylvie, née Vandenabeele, 42 ans, 1 neveu à l'armée belge ; Houck, Emile, pè- 11 ans ; Houck, Berthe, G ans ; Ganderis, Geor-àes gine, 12 ans. ;té- Blessées : Houck, Julia, 8 ans; Houck, Yvonne- ne, 9 ans ; Houck, Adeline, 13 ans ; Ganderis, ar- Léonie, née Decorte, 41 ans. de IV. Ostende. — Raid d'aviateurs alliés, le de 24 août 1918 : Blessé : Coopman, Henri, 21 ans, 1 frère, 1 cousin, 1 oncle à l'armée belge. ' i„ V. Ichtegem. — Raid d'aviateurs alliés, le JZ 14 août 1918 : Blessés : Bulke, Philomin, 72 ans, 1 fils à ^ l'armée belge; Epse Samen, Désiré, 71 ans, 1 ou_ tls à l'armée belge. i -I VI. Koukelaere. — Raid d'aviateurs alliés, le î' 14 août 1918 : Blessé ; Vaneghem, Lucien, 13 ans, le père ]0_ à l'armée belge. les POUR LA POLICE DE BRUXELLES La suppression de l'intervention de la ville "J-1" dans le prix des repas consommés aux Restau-; rants Bruxellois ou aux Cantines communales s?s par les policiers et leurs familles a causé à ceux-^ ci un préjudice sérieux. Le Collège échevinal a"~ vient de décider d'octroyer, en échange, aux in-^"5 téressés ainsi qu'à leurs familles, l'indemnité de " vie chère réduite, c'-à-d. fr. 7.50 pour le mari, "î 5 fr. pour la femme et 3 fr. par enfant, augmentée de la somme qu'ils percevaient antérieurement à titre d'intervention dans le coût des re-' pas consommés aux R. B. et dans les cantines, pu- (A.) rî f ci _ LE CONSEIL COMMUNAL D'ANDERLECHT dé- réuni mardi à 4 h., sous La présidence de M. olte Crickx, ff. de bourgmestre, en comité secret, ient a d'abord examiné l'ordre du jour de la séance De- publique. A 6 h., la séance publique est ouverte tait et l'ordre du jour est bâclé en 5 minutes. Un çait subside de 500 fr. par mois est accordé au Co- ets, mité des sans-logis pour intervenir en faveur des Au propriétaires logeant deis femmes de soldats.- nut Puis le Conseil vote la création d'une Se année Lveo d'études à l'école primaire n. 7 et adjonction rite d'un 4e degré à l'école primaire n. 9. Une pro- seil position du bureau administratif de l'école du 14 4e degré pour jeunes filles, d'augmenter le mon- sep- tant du jeton de présence de ses membres est sou, rejetée. Deux autres objets sont renvoyés de- iues vant les sections réunies, ce sont : 1) Oreanisa- rdt. tion du cours d'applicatio.ns professjoiuielles' irait pour les métiers d'art graphique; î) Proposition sus- de l'échevin Melckmans ; « Vote d'un subside en' s'il vue d'une enquête officielle sur les logements sur ouvriers et création de l'œuvre tLe_s mal .logés», aux (B.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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