Lë bruxellois Grèves dans l'aviation française. Los journaux lyonnais publient (1«b dépé ohes de Paris annonçant qu'à !a suite d'un contestation de salaires, toutes les usinés d'à yiatioai françaises chôment. Le gc-uverncmen a échoué dans sa, première tentative de conei liatdon. 11 continue activement sea efforts dan cette voie. Nouveaux troubles en Italie. Berlin, 39 sept-,— De Carlsruhe à la «Kri'-g: aeituiug» : A Naples ot à Iiome, il s'est piodua mercredi soir des troubles connexes aux m; ni f cotations, qui jeudi soir duraient encore On ne connaît pas encore de détails. Le miint tre des Affaire^ étrangères est parti pour Na ,ples dans la nuit de jeudi à vendredi. Un nu is.ère da ï a viation aux S cals-Unis. Washington, 29 sept. — La Chambre des rt présentants a voté la création d'un départi meiiiib de l'a-viaitiou aux Etats-Unis. Il ser composé de neuf membres. Un ministre ser probablement placé à la tête des nouveau, services. LÀ SITUATION CEïïïQUE EN RUSSIE. I»a situation politique an Finlande, On écrit de Pétrograd au « Daily News .> que le mouvement séparatiste gagne tous le jours du terrain en Finlande, Le nouvea gouverneur-général a déclaré qu'il ne tolérer pas que le Landtag tienne séance. L'attitude des Cosaques. Pétrograd, 29 sept. — Comme le départs ment de la guerre avait invité télégraphique ment l'hebman Kaledine, à se présenter- a grand quart.er général, pour s'y expliquer su l'agitation qui se manifeste -chez les Cosaques h Congrès des Cosaques a déclaré qu'il lier ce voyage pour impossible, attendu que la « curité dé l'hetman ne serait pas asr:ez assure »u quartier général. CJn monopole dss sucres en Russie, Pétrograd, 29 sspt. — Le gouvernement accepté un projet de monopole des sucres qi rapporterait annuellement 860 millions de rou bles à l'Etat. Les aspirations des partis russes. Londres, 29 sept. — R enter mande de P< trograd : Les Mensohèwikie se sont déclaré par 81 voix contre 77, en faveur d'urne coal: tion avec les députés bourgeois,en même t£mp cependant Ils ont demandé, par 86 voix contr 51, l'exclusion des cadets. Les socialistes rt volutionnaires ont voté, par 91 voix contre 8/ une coalition avec l'exclusion des cadets. Ke renski a eu un entretien avec les commerçant et industriels de Moscou au sujet de leur par ticipation au Gouvernern en t. Les représentant des commerçants et industriels ont posé 1 condition que le cabinet dans ce cas devrai être totalement indépendant de tous lee parti et de toutes les organisations. Les Bolschewi kia ont démandé au Gouvernement qu'il aesu re la, litre participation de Lenin à la Coufé j-ence. Le Gouvernement a répandu que 1 sauf-conduit de Lenin ne serait valable qu pour la salle des séances, qu'il serait arrêt une foie hors de la saile. Les Bolschewikis pa conséquent ee sont désistés de laisser partie per Lenin à la Conférence démocratique. i>aTîs la baie de Finlande. Stockholm, 30 sept. _ La «Novoje Vremja fcnmonce que des navires de patrouilles allé inflnds on.e tenté de pénétrer dans la baie d Finlande. Us se sont heurtés à cette occ&sioi à des ecrus-mar.ns russes eh anglais. Un violon combat s'ensuivit, avec 1© résultat disitin»t€ ment constaté, que les sous-marins russe o anglais ont dû rapidement prendre le large ayant subi des awatri.es. D'après lté mêm journal, l'activité de reconnaissance dans 1 mer Baltique des navires allemands est trè animée. Les Allemands tentent probablemon le blocus de la baie de Finlande, afin de ecœ fcraindre la flotte russe de la Baltique à péri dans les glaces. Maxim Gorki et les Alliés. Stockholm, 29 sept. — Maxim Gorki attaqii Sans un article extrêmement acerbe Ja polit que de l'Entente, qui serait vis-à-vis de 1 Russie une politique noueuse, et qui juste ment en dernier l.eu aurait joué avec la Rus rie pius cyniquement que jamais. La oommis sion d'enquête constituée pour éolaircir le es de Ejormloff aurait constaté sans obje>c!uo MKTuaie que, parmi les troupes qui marchèren contre Pétrograd, se seraient trouvées des ai tomobUes blindée* anglaises avec des servant anglais. Gorki présage d'autre part qu'il aurait cor naissance d'incidents qui se sont déroulés er tre le 9 et Le 11 septembre, dans les am basas des des Alliés à Pétrograd. Pendant que ce pilleurs internationaux dupent la Russie ru: liée avec une impertinence inouïe, la diplomiî tie française défigure les lettres de '^eresi lehenko. Gorki exprime la conviction que k AUié& auraient déjà confectionné un plan pou conclure, dans un moment favorable pour eui giux fraie de la Russ.e, une paix séparée ave les Puissances Cantrale». LA GUESEE SOUS-MAEI2TE. Copenhague, 29 sept. — On mande de Stocî hoim au « Berlmgske ïidende » : Le vapeu ftuédois «Bengvik», faisant route de Botterdai & Gothembourg avec 2,000 tonnes de charbes pour compte des chemins de fer suédois, a ét capturé par les Anglais dans la mer du Noix DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Le discoure d'Asquith et la presse hollandaise. Amsterdam, 28 septembre. — Le « Nieuv van den Dag » dit à ce sujet que sa signifie! tion n'a qu'une portée très minime, parce qr lé. <Lecours n apporte pis de nouveaux pour de vue. Sans doute la réponse de rAugietCr: au Pape sera conçue dans cet esprit. Et œ< ne promet rien de bon. Le « Nieuv.e Courant » est également dé illusionné du discours. La paix, comme A Asquith la présente ne pourrait être propose par l'Entente qu après unO victoire et ne si xait jamais iuij paix d'entente entre des pei pies libres. Asquith serait peu équitable',qua^, jl reproche au gouvernement allemand qu'il i ■ veut, appuyer que de telles propositions arb traies qui sa conci lient avec les intérêts vitau - du peuple allemand et de i'empire. Dans 1 traités arbitraux conclus jusqu'à présent p; l'Angleterre, une telle clause était preequ toujours réservée,. Même si on prend le di - cours d'Asquith comme un discours d'éleotio de l'homme futur du gouvernement, qui fa des oouiceesions au parti pour la oontinaatio de la guerre, ceci ne serait guère encouragean jes couiauts révolutionnaires en Angleterre Berne, 28 septembre. — Du « Times »; -e existe actuellement dans le pays un mouv< ment révo.utioniiaire qui a atteint une fore considérabie. Certes, il n'y a pas eu d'atteï Sat contre le trône, ui émeute dans les rues, i s destruction de propriétés vis blés, mais t mouvement a déjà amené des modiiicatioi qui paralysent les efforts élu gouv^rnemer pour faire expressément la guerre et si et t modifications continuent,, elles plongeront i r pays dans le désarroi. Il exista .notamment e dehors élu véritable mouvement organisé d< ouvriers qui est en réalité patriotique et loya ,- également un fort mouvement émanant, di jeun.s intellectuels et des femmes de la ciass ouvrière bien payée. Jusqu'ici ces élémen: n'avaient ni chefs, ni organisation, ma étaient lies par Le lien de théories inoompat ^ bles avec l'organisation actuelle de la socié' a et disposaient d'une propagande qui transme ^ tait ces théories dans chaque maison ouvrier C'est à ces éléments, &e trouvant sur le te: rain des idées marxistes, qu'il faut attribue les grèves locales et général, s, qui de temps e temps ont fait éehee aux comités exécutifs, p; '' ralysé les forces du gouvernement et auxque s les les ouvriers ordinaires participaient sot 11 vent par manque d'esprit ou sous une pre a sien quelconque. Turin-Londres par les airs en sept heures. Berne, 29 septembre. — D'après des jou >- naux de l'Entente, l'aviateur italien Laurea il avec son observateur Panzo a quitté Turi r le 25 septembre à 9 h. 38 du matin (heui i, italienne) pour arriver à Londres à 4 h. 50 c t l'aprè8-miai. Pendant tout le trajet de 1,0! r km. les aviateurs avaient eu à combattre u e fort vent de norel-ouest. Ils se sont tenus à ui hauteur d'environ 2,970 m. La route a pas par Modena, à travers La France vers le Ca Gris-Nez et ensuite à travers la Manche qui été survolée en 15 minutes à une hautei 1 de 60 m. Laureati a transporté le courrier di autorités italiennes à Londres, en outre ur lettre autographe de son. Boi au Roi George etc., etc., ainsi que des journaux italiens.C'e< >- la première fois que des journaux italiens oi i, pu être lus à Londres, le même jour de lei - impression. 8 Le ravitaillement au Iront de Salonique. e Berlin, 28 septembre. — Les soldats de l'Ei tente, faits prisonniers sur ie front de Salon que laissent apparaître dans leurs dêpositioi s que l'action catastrophale de la guerre sou marine dans la Méchterrannéa devient de b> e maine en semaine plus forte. Pour le voyaj i relativement court de Toulon à Salomque, qi t, en temps opportun était paroou.ru en trro s jours, les vapeurs mtteent maintenant env ron 16 jours, parce que, malgré qu'ils soi . convoyée par des sous-marins, des torpilleui et d'autres navires de guerre, ils doivent » s journer dans tous les ports un certain lapa 0 3 temps perur attendre des renseignements a é sujet, de données sur tes sous-marins all< r mands. Techniquement parlant, un tel raie: . tassement forcé de tous le& voyages signifie idei tiquement la même chose que la perte de toi nase t>ar ooulaee. . ETRANGER ^ ANGLETEii-KE. — Le nouveau lord-ntfiii . de Londres. — Le nouveau lord-maire de Loi t dres vient d'être désigné. Ce sera M. Ohari' fiansan, député et agent de change. M. Ci 3 Hansan, qui a été shorif de Londres, en 191 j, est né en 1846. L'élection déiinitive aura lie s la Sjemaine j>rochame. t SUISSE.— La retraite jni itique de M.Hoj nuinn. — Depuis que M. Hoffmann fut coi r traint, en ju.n dernier, de démissionner d ai les circonstances que l'on sait, une vive oan pag.n© a été organisée dans le canton de Sam e G ail par le parti radical, afin d'amener l'ai cie>n conseiller fédéral à poser sa oandidatui a aux élections pour le Conseil National qui ai ront lieu le moas prochain. Le comité-directe-e >- du parti radical de Saint-Gall ooinmumque texte d'une lettre où M. Hoffmann déciii a boute candidature, pour les mêmes raisons q a l'ont amené à donner sa démission. « J'ai p t me conva,ncre, écrit M. Hoffmann, qu'il e actuellement impossible que j'exerce, dai s l'Assemblée fôàâralia, une awljvitvs fécond' L'on ne saurait, d'auti-e paa't, attendre de m que je m'expose à de nouvel! s humiiiatio-ns v nues du côté que l'on sait. » MEXIQUE. — Le nationalisme religieu s La nouvelle Constitution du Mexique interd "sant au clergé étrajig.r d exercer son eacerd ce dans le territoire national, les autorisés m xiioamea ont notifié aux prêtres résidant i Mexique qu'ils doivent changer de profeeen ou ouït,ter le rvavs. I * * " c' Echos et Nouvelles Le prêtre de la vie ê- De la région de Charleroi : r Du geût eiu meunre La guerre a fait une v® n tu et tous les moyens sont bons peur atteind, i, le but nécessaire. Et quel bat! Faucher cli é l'ennemi la fleur de la jeunesse, le ruiner t 1. lui arrachant les volontés jeunes qui étaient garant da l'avenir, assassiner ja race dans si cœur! La fatalité l'a voulu ; il faut vaincre « mourir et la criminelle felie s'étend, et 1 morts s'entassent et chaque jour apporte av iui d«s cruauiéa neuves et d'indu&trieux ra finemcnts. Qui aurait Una,gij>é autrefois i gaz asphyxiants, les vapeurs lacrymogènes tant d'autres inventions nécesiteea par «et lutte acharnée? Et pendant ce tenips-m, d rs gens de cœur s'occupent encore d»*s petits, d l" malades, des souffrances. L'éris.on? Non pa e Eux seuls servent loyalement la cause de l'h -8 manité, eux seuls comprennent que la vie e e aicrée et que l'amour est grand. si Ces mots me venaient aux ièvree en v.sitû l'Hôtel-Dieu de J"um.t. L'atmi spnère d'un h ^ pital est dépnmante, croirait-on; de ceux qu I ■ a fondés, le grand chirurgien doublé du pl lantrope qu'e&t le docteur Degniaux, a faJt d -- sanctuaires de paix et de réconfort. Là-bc i- on sera3 la mort et il est des souffrances ati d ces que nul ne peut exprimer. Ici l'on rend vie a c^ux qui désespéra.*"'ut. Comme J'existe i- ce eet cosaplexe \t comme ce grand mot de D x VOIli est djlféreut pour chaque homme ! Mf ;s d'entre celui du combattant et celui du de i-r teur, il en eet un devant lequel je m incit] e bien bas et dont je ne puis parler sans émotie »- aussi noble eoit l'autre. J'ai cité le nom t n docteur L. Dogmaux. Il est intéressant i it parcourir sa note stat.s>tique publiée naguèr n Croirait-CMi que malgré les difficultés du m k meut, du manque de communioation rapide, 4 l'insécurité actuelle du problème alimentaire [j le fondateur de l'Institut et d: l'IIôtel-Dieu fait en 1915-1916, 2168 opéi-ations. Les résultat ■e obtenus dépass nt toute espérance. Les domai [. ne» où s'exerce sa science sont variés cependan u et s'étendent aux maLad>s ies plus graves, e celles qui souv^-ni paraissent incurables. Le ;à résultats atteints p ongeraient dans l'ahurie Li sèment une bonne partie du peiblic, incrédul ,s encore tevant les miracles qui s'acoomplissen ,e sous le bistoui'i d'un maître de l'art ohirurg: n ûa'- , J ai eu l'occasion de recomma'nder cette ar née aux bons soins de l'ém.nent chirurgïee Q' deux personnes atteintes d affections Oxcegs e vement graves, atteintes ause-i, d' cette terre,; e si fréqu-nte dans le peuple, de toute interver 's t.on chirurgicale. Os matad ;s avaijnt trop taj • _ dé déjà. Il en est tant qui sont morte pou ^ avoir ainsi remis à plus tard l'opération inév: & table et nécessaire. J'ai revu mes protégées transfigurées, gaéri '6 à jamais, douées d'un santé nouvelle. En leur nom et en hommsga d T gratTtude, qu'il me soit permis de dédier ce n lignes à celui qui leur a rendu la vie. v- L'équipage de l'« B'oui'oa » est sauv^ Nous avons annoncé que le vapeur du S< cours belge « Eburon » s'était échoué à 1 r côte de Terre-Neuve. Un correspondant d « XXe Siècle » apprend que le capitaine Cb Deiplace, les lieutenants et tous les homme f de l'équipage de l'« Eburon » sont sains € saufs. Leura [>aren,ts et leurs amie péimo ^ être pleinement rassurés sur leur sort, ■e L'expertise des viandes à Bruxelles, .e Le service d'exp rt se a opéré les saisies tx >0 taies de 1 cheval, 5 vaches et 2 porcs d'un poici n de 1,139 kil. Lr's saisies partielles s'élèvent ie. 4,684 kil. p^ur 469 cas. Le service d'expertas îé aux bureaux d'entrée de viandes foraines ail p si que dans les halles, marchés, boucheriee a charcuteries, débits de viande, a saisi 12,789 1 ,r La service d'inspection de la volaille d ïs gibier.aux criées, marchés, frigorifères, mag; ie sins, domicile des marchands a saisi 11 pièc-s, d'un p^ids total de 22 kilogrammes. ^ A la Maison du Peuple de Bruxeùles u. Voici l'extrait du b.lan affiché le 28 sep timbre dans la salle au sujet de la confoctio des couques scoUiireg : 29,178 250 couques scolaires. i. Elles ont coûté comme production, trar i_ pore et frais, 97,9à4.39 jr., soit 33 112 centime ls aux 100 couques. 3- Détails : s Boulangers et transport . . . fr. 78,01 l.E !e Charbon 17,292.2 ti Electricité (force motrice) , . , i,77û.C [s Eau, sel, éclairag1, assurances . . 879.e Bénélîca . . . 00,000.c it • ■e Fr. 97,954.2 'J N. B. — La farine, la graisse, nous son fournies par le Comité National; les frais son couverts par lui, et la Maison du Peuple prt te gratuitement ses locaux et son matériel. L'admiinistraeur délégué : A. Octors. u ° i- Aux instaurants Bruxellois Un groupe da dîneurs du .Restaurant Bri xeliois de la Graaid Place, proteaient légiit-moment : é, « Dvpuis plut-)Ours jo-urs, nous ecrivont-ii le repas (valeur nominale : 1 fr. 30), se cou 'e pose de : un bol d'eau bouillante colorée n i contenant guèie de légumes, un morceau d 's p;in insignifiant, tant il est minime, un boy i- de viande presqu'inv sibie à i'œil et uae cui 1, Itrée de choux-raves. u Quant aux pommes de terre, elles briileffl par leur absence... Qu'en fait-on 1... L'autorité oceupante aeoorde à chaque h: i- bitant 190 grammes de tubercules par joui is Sur la masse des consommateurs des dits rei i- taurants, la suppreajion d'un seul jour soui t- trait aux bsiiiGUclaires, î-eprôaente un atoc i- considérable do tubercules. Où vont-ils î... "e En calculant jud.c.eusament, on peut éve i- lner le soi-disant potage au prix de rev.ent d ir 0 05, le morceau de pain, on en fait 50 d'u le kilogramme à peu de chose et lo resta à... p; ie grand'chcoe. Et quand on pense qu'on noi 11 obligeait à prendre 4 serviettes en location p: •u mois, ce qui revenait à une dépense de 40 oei 3t ternes supplémentaires, en se deimand© vra iô ment, vu l'absence de sauce, s'il était nécei X saire de s'essuyer les lèvres?... 01 Lo Cloaseil communal de Schaarbee 3- 1 s'est réuni jeudi à 6 h. du soir sous la prés T_ dence de M. 1 échevin Ix>uis Bertrand, bourgmestre étant indisposé. Le Conseil s'ei j_ d'abord constitué en Comité secret, il a pr< e. cédé à la nomination d'une met i tu trice - ma -a tresse de dessin à l'école industrielle et mon ►n gère en remplacement de la titulaire appoit a d'auties fonecont. Le Conseil a procédé aus la nom.nai,ion d'un professeur de cours pr paratoire de l'examen de géomètre-arpentei a l'école industrielle et d'un professeur de laa gues gi.'iinaiiiqneB à l'atliénée communal. '• La séance publique a été ouverte à 6 h. 1 /: M. le secrétaire communal lit le procès-vftrb r- de la dernière eianee. Puis, M. le président ee tntamé l'ordre du jour qui comportait on; 17 articles. Le rapport du Collège au sujet de la s 'e tuation résultant de la cherté de ta vie e® < qui concerne le pKi-eonnel communal est ado] >u té. L* Le 2a objet qui prévoit la création de quat L.° emplois d'agents inspecteurs de police a é ' renvoyé pour examen à la section de polioe. 6l Le rapport de la section des finances au s l<? je; des garanties supplémentaires réclamé par ie Crédit ce;;fimunal pour l'emprunt < ,,g 2 500,000 francs est adopté et il en est da mên g des rapjKirts concernant le compte de 1916 < Ll^ 1 église Saint-Kocn et les budgets pour 19 ^ des Conseils de fabriques d'éghse. Le Conseil approuve le legs fait à l'églt at SS. Jean et' Nicolas par M. Poncelet. ô- Le dédoubl. ment complet do la dixième d 'il humanités modernes à l'athénée communal e il. approuvé. >s Le rapport de M. l'é. hevin des BeauxAi et de l'instruction publique au sujet de l'a o- quisition de deux groupes décoratifs qui sero i>a placée dans le vestibule de la grande entr n- de l'hôtel communal est approuvé *vec m K- modification demandé»: p<ir l'échevm mêm ■la Ces deux groupes qui formeront pendant, i c- présenteront l'un : la commune unissant 1 12 époux/ et l'autre, la famille présentant lei n, enfant à la commune. lu Le Conseil décide de faire l'acquisition d'i le tableau du peintre Eugène Plasky, pour e. musée communal. Une demande de orédi o- faite par M. l'échevin die travaux publi< le peux la création d'ujriuodra publias et son ra , port au projet des modifications à apporter s i La clôture des torrains sont approuvés. > Par mesure d'urgence, le Conseil approuve le rapport de l'échevin des f.naaces ooncer- • liant un emprunt nouveau à contracter pour 1 la liquidation des indemnités pour la oherté ' de la vie. La séance es, levée à 6 h. 40. Le ravit&iItèm»M ^ fies sujets '.vsi'.SLuaats. A l'exemple des Suisses, les sujets néerlandais résidant en Belgique, reçoivent désorm.aii un ravitaillement spécial de la part de Lui gouvernement. La tâche n'a pas été mince d'assurer un pareil service si l'on songe qu'il ' y a 75,000 Hollandais habitant la Belgique Le ravitaillement sa fait par petits colis uniformes, contenant un demi-kilo de chacun d«f pnduits suivants : beurre, lard, graisse et fromage, plus une boîte de lait condensé. Quatre mille colis arriveront chaque mois en Belgique. Actuellement, les régions de Bruges. Ga.nd, Liège et Anvers ont reçu un premiei envoi. Incessamment le^s pays de Charl.roi, : Louvain et les environs, Namur, eto., seront ' approvisionnés. A Bruxelles, une première distribution a étâ fâite jeudi matin dans lei locaux du marché au beurr , 9, rue de Russie par les soins du Comité Royal Néerlandais pour le ravitaillement de la Belgique. Il n'est 1 pas sans intérêt do s'gnaler que le gouverne. 1 ment hollandais a pris une décision j>ar la quelle lés femmes de naissance hollandaise, s qui ont épousé un Belge ou un autre étranger ' et qui, de ce fait, ont perdu leur nationalité J peuvent néanmoins bénéficier du servi oe de ravitaillement. Cette large interprétation a été prise pour toutes les femmes,qu'elles soienii mariées, veuves ou divorcées. 9 ... i ■ ■ ■■ ■ ' FAITS DIVERS UN COUIUilEK DIPLOMATIQUE VO. ' LE. — Le « Social-Demokraten » de Christia-[ nia apprend que quelqu'un a volé d_s dépê ches diplomatiques à un courrier officiel ras 3 se, dans un hôtel de Stockholm. Celui-ci se rendait à Londres et à Paris et il était da.m le hall de l'hôtel quatid Ls dépêches disparurent. La police avisée a fait immédiatemenu des recherches, mais en vain. On pente que i les voleurs le suivaient depuis son d'épart de Haparanda^BStatioin frontière. VASTES INONDATIONS EN CHINE.-s Pékin, 27 sept. — Tout le sud des province^ 5 du Petchili et du Hounan est inondé.Tientsw serait sérieusement, menacé. La partie baeee da la ville indigène, la concession japonaise ôj j Ls quartiers français et anglais sont eous eau ) Vingt mille personnes sont sans abri. Les ) commun.cations par chemin de fer avec Shan 5 gbai et Hankow sont complètement détruites ) ....i n iiffiwrgr-iro^'i. ) Clironiavso TheâtraS© b AU TKOCADEBO. — La G.u diame er & 5 actes et 6 tableaux de M. Jean Bicàepin. Le Trocadéro va-t-il devenir l'Ambigu d< Bruxelles 1 C'est devant une salle copieusement gartii-que oe beau dram-a a été magistralement rater, prété vendredi soir. L'auteur-, pwète et auteu; dramatique célèbre, est né à Médéa, en Algé viie, en 1849. Sa réputation date de La Ghan-s:>n des Gueux et du FHbmtter. Puis vinrent ' Far le Glaire, Le (Jkemineau, La Glu, & d'autres œuvres de belle, envergure, d'aborc i quelque peu anarchiste, comme Mirbeau 3 Laurent Tailhade et tant d'autres. Riohopn g'ç&t eanbcfurgeosisé, est entré à l'Académii Française et s'est même fait l'apologiste di Céearisme... Nous l'avons entendu, en effet t en août 1909,faire au Kursaal d'Ojfende,sou: le règne de Marquet, une oonféranc* où ;1 ma gnifiait en termes dithyrambiques la glcriou se œuvre « civilisatrice » de Napoléon 1er! La Glu est l'expoeé dramatique de la ty ranni© qu'exerce une femme perverse et dé c bauohée sur un jeune pêcheur breton qui, pou. la suivre, reniera tout, même sa mère, jus qu'au' jour où, la sachant à d'autres, il etsat 3 de se briser le crâne sur les pierres. Le doc i teuir Cézambre, l'ex-mari de la Glu, survien s à k minute suprême, où la mère du pauvr s gas assomme à ooupe de merlin la gueuse re r venue pour lui ressaisir son fils blessé. Il s'ac cuse de cette exécution pour saturer l'honneu et le repos de la famille du pêcheur. Louons sans réserve Mme Anna Gady qui j fait une Glu frémissante de vie p&rversa. ELI fut superbe. Mme Juliette Hodiamont a jou le rôle de la mère Alane des Anges, en vrai tragédienne. Elle se fit ovationner par un je admirable et. intensement réaliste. M. Goidse nous a surpris, quoique nous connaissions so: rare mérite, par la perfection dé sa comptai tion de la psychologie farouche et rustiqu du héros Marie-Pierre. C'est du grand art oel «u nous n'y connaissons rien. M. Monrtt fu excellent dans le pe'r&onnag*. du Docteur (Jt zambre qu'il rendit avec un grand souci de nuances, ta..dis que Mohio campait uin vieu. : comte de Eernan, très naturel et que M. Vc lant nous donnait un vieux marin-violoneux d village, G'ùhoury, à peu près parfait. Citcrn encore M. Schouten (Adolphe), Mmee Bej a thyl (Naïlcj, d'Avelane {(Madélonjj et Reu 0 ter (Yvon.ej, qui se tirèrent d'affaiie à leu avantage. La mise en scène, due à M. Mou ret, est magnifique. Un suecès, un vrai succè e krgem nt mérité, les réoomp nea tous. 1 Frabei. e AU WINTElt.— Le ProcuiCur fiai er ^i g ce en 4 actes, adaptée d'après Paul Lhida par Henri de Gorsee et Louis Forest. Nos le cteurs se souviennent qua cette supei ^ be comédie scnnt.fique fut "interrompue- e s pleine vogue et cela .pour cas de force majtur* ® Aussi étiit-ou impatient de lavoir cette œuvr forte qui pose à îa scène 1« problème troublai o du dédoublement morbide de la jje> sonnaJzt kumame, M. Marc de Salm a lors de ia création d ,e Procureur H ail ers au Winter, résumé en u article de fond, alors très remarqué, les dot s né s principales de cette énigme médicale, été it diée }>ar uns enquête magistra-e que fit le pr< feaseur-doeteinr Azam, de Bordeaux, sur le es :s de l'hyetér que Fé'.ida, devenu classique dai > Jeo annales de la psychopathie. it Le sujet passe sans transition, de l'état l •e ou pjemier, à l'état B, ou second. Dans ch. e cun de ses stades il revêt à son insu une auti i. personnalité totalement étrangère à la procs > dente. Il reprend même sa vie au point où l'a laissée à la fin de la période «oar sponcki ir te antérieure. C'est ainsi que le Procure t IIallers se mue brusquement en chef de bai n dits, lui honnête homme, et oublie abeolmnei ,e ce qu'il a été dans son état normal. Avec ui & conscience et une lucidité qui paraissent no ), maies et naturelles, il combine les cambriol >- «es les plus complexes, voise le pillage de i " propre maison, avec un raffinement et un Luxa dé précautions qui déconcerte et stupéfie. le 3 retour à la conscience première de l'honnête magistrat, s'affirme à La fin de la crise ce uni. r n-eile et l'on espère le guérir de ses troubles s mentiux, dont lui-même se rend compte avec un désespoir tragique. Quoique spéc'aiisé dans ce genre de rôles, M. Sternon doit avoir beaucoup travaillé pour e" rendre et vivre vraiment d'aussi parfaite f-a-r çon le rôle cependant si difficile du Procureur a Hallers. Cette pièce est le plus grand succès 1 que noue connaissions à l'actif de cet admirable acteur. Aussi bravos et rappels ne manquèrent point à l'adresse de cé bel artiste.Les s autres rôles ne sont que secondaires à côté de celui du Procureur Mal.ers. Néanmoins :1s fu-3 rerat tous tenus avec talent et correction pair MM. Harzé (le Dr. FéldermannJ; Léonard , (AmoldyJ, etc. Du côté dame-s, citons M m es r Gaby llaubkn qui a fort bien joué le rôle de , la gigolette E >ucha la Rouge ■ Lavarenne t (Agnès), Sarah Clèves (Emmyj, etc. Bref, 0 y 3 a une agréable ee intéressante soiréa à p'ss-er 3 au Winter, fct tous ceux qui s'intéressent aux 3 oeuvres fortes et aux problèmes de la science s se doivent d'aller applaudir cette ecmédio t émouvante à souhait. Intérim. : £M PROVINCE à A OHAJRLEIiOI. — De notre cerrespon-j, dant, 29 sept. — Le fait de ne pas tenir eomp-t te des loyaux services d'un fonctionna re constitue une impardonnable la-oune. Un 'grand nombre d'employés ont restreint l'activité qu'Us déployaient, quand ils se sont aperçus que ce zèle et cette activité n'étaient- pas l'objet d'une rémunération ou d'une récompensa quelconque. Qui aurait osé présumer qu'un ir.d vidu sache- diminuer les maigres émolu- * i- metnis attribués à un emploi adrn tnistraitif, i- parce que le titulaire de cet emploi aurait s froissé »e® ohefs dans l'accomplissement dea s devoirs qui lui incombaient? Et cependant, à Charleroi, l'administration communale s'e-efc t complue à rabaisser le traitement accordé au 3 garde-champêtre. Celui-ci avait prolevé une 3 quantité d'échantillons de lait et d'autres denrées. L'analyse révéla qu'ils étaient- presque tous falsifiés et des condamnations s'énauivi-s rent. .Sans doute, l'un ou l'autre mintlataire u de l'endroit ou un agent électoral influent fut a alors vexé de ce zèle, car l'honnête policier ap-k prit, à &es vdépens, ce qu'il advient parfois lorsqu'eu remplissant une mis-aon, on se heu,r, 3 te à de grosses nullités. La nouvelle de cet acte arbitraire scandaleux et immoral laisse à i. penser. Elle expl que aussi, quelque peu,pourquoi et comment les accapareurs et les ircla-ieure peuvent opérer à l'envi, impunément. (R.N.) AU PAYS DE LIEGE. - De notre cor- I t'«pondant, le 29 septembre. — A la Centrale des Beurres. — En août, la Centrale d-es B.ur- c res de la province a contrôlé une quantité totale de 303,500 kilos, dont 118,500 ki'og ont été e laissés dans les communes productrices et semi-productrices pour le ravitaillement des non-" producteurs, et 185,000 kilos ont été amenés aux Centrales de Liège, Verviers, Huy et " Hannut, pour les besoins des communes industrielles et consommatrices. Du 1er mars an 1er ï septembre, la Centrale de Liège a réparti 599,725 kilos et ce tant à Liège que dans les ' communes a voisinantes, à raison de 100 gr.-^ par habitant, au prix de 72 centimes. ( J es. ) " LES "TRIBUNAUX ! AU PALAIS DE JUSTICE DE BRU-i_ XELLES. — Chez Thêrtus. — On s'est préoccupé d'arrêter les « rôles » pour l'année judi-. ciaire 1917-1918 qui va s'ouvrir lundi, 1er oc-tobre. I.es présidente di*s différentes juridio-r tions enit terminé leur travail à cet effet. Seul, le Tribunal de Comm roe n'apportera aucune Q medifioatan à sen tableau de service qui resite y f>our l'année prochaine celui de l'année judi-k ciaire écoulée. Au service de l'inati-uotion pour c la période du 1er au 31 octobre, seront respec-tivoment premier et second de service : MM. j. les juges Thomas et de la Ruwière et. pour la j. période du 3 au 7, MM. De Heyn-Woeste et Thomas. Au Parquet, le service sera assuré du pre. a mier au 5 octobre par M. le substitut Stap-e, paerts et du 6 au 12 par M. le substitut Van e Laethem. Au Tribunal de Commerça, du 1er au 15 octobre, M. le juge suppléant Rosen-u baum sera de service aux faiiht.es et M. le II juge Legrand, aux concordats. i- TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRU-ie XELLES. — Audience du 29 septembre. — a E. Pierre, B.-Jean, C. Louis, T. Charles, dé-it tenue,el C. Chailes,ont,rue du Comte de Flan, dre, fracturé les portes et volé des bijoux qu'is :>s ont vendus chez le 3e prévenu. Les quatre x premiers reçoivent chacun 2 ans, le 5rne pour >. recel 1 an avec arrestation inunt'dLàe. La ie partie civile ofetàent 8,000 francs à charge des is vinq prévenus et 2,00J fr. à charge dt'e quatre r- premiers. t- — D. J.-B., détenu, pour escroqueries de r diver&'-s marchandises, 5 mois et 26 fr. — Van i- L Ernest, pour escroquerie d'objets diveiis, » reçoit 3 mo's. — D. Léopwld, pour détournement de 50 marcs, 2 mois et 20 fr. — M. Louis, pour recel d'objets mobiliers, 1 mois &t 26 fr. — T. Léon, ]>our avoir, étant domest.que, 3" enlevé des objets de lingories, 3 mois et 26 £r. u — M. Pierre s'est introduit dans une remise où il a enlevé des poules et des lapins, 3 mois et 26 fr. — Van M. Alphonse, pour avoir dé-n tourné d_-s marchandises, 3 mois et 26 fr. (B.) i-t AîiS«Oï*»CÊt». 2 tv. la iigme dliïîiïipÉir ^ TOUTES OPERATIONS SUR TITRES Paiement coupons irmiçats et étrangers as» Sl, j -50, rue des Ponîs-Comines, 50, LILLE re aaïadlesi «su wîe, «le ta veasia et «Ses é- relws sont radicalement guéiies a tout â^e par ie? il Capsules blanches du D' Davidson, 2Bian tiî suteis. r». Dépota iBRUXELLtiS, « haim , lo,i UesCiorsades; ANVERS, De Bcul, W, Longue t. Neuve; CHARLEROI, Lelèvre, i. «îe M' Maicmeile; LIEUE, Goosens; QAND,%pe Mooi, r. de Bruges;. Q- H il"»-ai-» S-noi- 8 19. de la Fraternité .donne ^ vSOiyiCt danslar.detirabant/.iJiuxeHei. Nord. Voies uriiiaiies. 60G Sypt>i i& 914. Consultations de S II mat* >r- à 3 h. soir; dimanciie de 8 à 12 h. HQS a- aa imvrimffrie internationale 9. rue Rmsdael.

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