Le courrier de Bruxelles

1763 0
10 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 10 Februari. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gf0ms3m74z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Hardi 10 février 1914, ABONNEMENTS i nm> six lois mois «ois Belgique, . fr, 10.00 b.oo 2.50 hollande. . .) «g20 9.60 4.80 luxembourg .\ ijnïon postale. 30.00 1b.00 7.50 5 CENTIMES t»*s suppléments m sont pas nuls •*! tenta TÊLÊPHONB SABLON 1754 LE COURRIER 53* année. —H' il. » BUREAUXi a bruxelles • S2, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Saint-Sulplce, 30 5 CENTIMES Las supplément* ne «ont pas ealaan vanti TÉLÉPHONE SABLON 175» DE BRUXELLES Pro ans et focis - Contre les étalages malsains, ■ 'L'émotion causée par la condamnation fcpiscopale des danses et des costumes mal honnêtes, n'est- pas encore tombée que l'opinion publique va se préoccuper d'une de cision prise par les bourgmestres de i'agglo jmération bruxelloise. Une ligue existe, on le sait, contre la li cence des étalages ; tous les bourgmestre susdits, dont aucun n'est catholique, dési reux, semlble-t-il, de ne pas laisser aux seul * curés » le monopole de la défense de l'hon nêteté publique, viennent de faire connaî jfcre que les communes sont engagées à se couder, les efforts de cette ligue. Nous ne pouvons que les en féliciter. Il y a longtemps que certaines rues de li Capitale sont devenues, avec leurs étalages île véritables mauvais lieux, où non seule nient des personnes honnêtes doivent appré hender des rencontres qui font. rougir, mai joù l'on ne peut plus faire dix pas sans avoi l'œil sali par des magasins aux devanture dernier genre. Il faut désinfecter cela. La génération qui grandit a déjà trop d< sujets de perversion, sans qu'officiellement «îesi pleine rue, la tentation brutale ne vien jie brûler ses regards. Elles fout peur les jeunes filles que l'oi .Voit absorbées contre des vitrines derrièn lesquelles des modes tentatrices exciten leur curiosité et leurs désirs. Si l'on pouvait faire la statistique des pre juièrés fautes et des chutes initiales con sommées par la -séduction mondaine de cer tains magasins, ce serait à faire pleurer. Et nul — sauf la Ligue, sauf nos Evèques iios prêtres, nos hommes d'oeuvres, nos fem mes de charité, les catholiques, en un ino •f— n'ont jusqu'ici songé à s'offusquer de c> 'danger. Bien plus, le mal a même gagné notre mi lieu. lis ne sont plus rares, ces chrétiens et ce chrétiennes dévoyées, qui ne craignent pa de se rendre esclaves de la mode et qui, vie times d'un préjugé stupide, s'arrêtent de vant des magasins aux vitrines empoisor nées, font leur choix, pénètrent-, pèsent, pal pent essayent des toilettes dont leurs mère •auraient rougi et "qu'elles exhiberont,à pri: d'or, non seulement dans le monde, mai ""devant leurs serviteurs, leurs femmes d chambre peut-être scandalisés et tentes. Ils ne remarqueront pas que plus rien n les différencie du demi-monde et qu'ils abdi 'jquent je droit d'exiger et d'imposer le res • peot .à leurs enfants, à leurs amis,, à leur subordonnés. Le luxe des toilettes a causé d'innombra jjb-les drames. Ils n'éclatent pas tous au grand jour; mai fce ne sont pas ceux qui font scandale, qu sont- les plus poignants. ♦% La mesure que vient de prendre le collé ge des bourgmestres de l'agglomération bru xelloise, tout en confirmant les bons catho liques dans leur décision de fuir ce dange iet de se maintenir dans ce bon ton et cett simplicité du costume qui n'excluent pas 1 'dignité et le souci des convenances, ce sera pour ceux, qui avaient succombe a la ter talion des étalage®, une bonne leçon.- Il n'est, donc, point vrai que ce soient le pointus, ou les « jésuites » seuls qui crier au scandale.-et au danger. Des magistrat anticléricaux approuvent leurs critique; (confirment leurs remarques, signent la- coi 'damnation portée. Nous sommes curieux de savoir quels an îjidext-res vont- s'elever contre cette nouvel! revanche de la morale outragée. S'ils s'en trouvent, ils ne seront, certf pas, dans nos rangs. Ce sera, peut-être, ceux qui, récemmen Accablaient de sarcasmes et d'ironie, l'hoi nête homme qui avait courageusement d' noucé un commerce de cartes illustrées ri voltantes et les magistrats qui avaient coi ffamné celui qui en tirait profit. Mais ceùx-là ne voisinent pas avec noti lira peau; au contraire1, ils l'insultent et Combattent, au même titre qu'ils se soi élevés contre la flétrissure judiciaire infl gée à. des vendeurs d'illustrations obscènes ou contre la condamnation par nos Evêques des danses et des vêtements méprisables., Le parti socialiste gantois dépeint par ceux qui en ont fait partie. Dans un article consacré par lo « Waarheid », l'organe des socialistes indépendants gantois, à 1 l'histoire du socialisme en Belgique, on Ut: Le parti socialiste fut bien accueilli par } les travailleurs parce qu'il promettait l'amélioration immédiate de leur sort. La crédulité des ouvriers s'expliquait par leur ' ignorance. Mais le devoir des chefs était de - les instruire, ce qu'ils étaient à même de - faire au moyen de leur journal « Vooruit »• Les chefs du « Vooruit » se sont-ils acquittés de cette tâche? Non. Insulter les adversaires, s'exalter eux-mêmes : voilà en quelques mots le programme de ce journal. Les i condamnations encourues par le « Vooruit » sont innombrables. Des sommes énormes ' ont été pa.yées sous forme de dommages-intérêts et de frais de procès. Ces sommes " auraient pu servir pour un noble but : ? l'éducation des membres du parti. S'adressant directement aux meneurs socialis-5 tes gantois, le « Waarheid » ajoute: ...Vous représentez tous les autres journaux comme hostiles aux ouvriers, et vous î défendez à ceux-ci de se documenter. Vous maintenez vos affiliés dans l'igno-. rance pour qu'ils ne remarquent pas combien vous vous écartez des vrais principes socialistes. 1 Votre discipline de fer a pour effet de i créer des hommes passifs dépourvus d'éner-Ij gie morale. Ils n'ont pas besoin de penser : vous pensez pour eux. Si des membres s'opposent à des gaspillages impardonnables, ■ vous les stigmatisez du_ nom de traîtres. Vos efforts ne se dirigent pas seulement . contre les adversaires ; vous semez la haine et l'envie parmi vos membres. La délation, l'espionnage, la dénoncia-• <iou sont devenus en quelque sorte un sys- - tème. Où, quand ayez-vous conseillé à vos t membres d'économiser, d'épargner? Vous ; engagez au contraire continuellement les ouvriers à dépenser. Vous ne cessez de créer de nouvelles brasseries et d'ouvrir des ca-! " fés et des cabarets. Ne lisons-nous pas régulièrement dans le « Vooruit » : <c Ouvriers, 3 demandez le « Triomfbier ». ( Et vous appelez cela : Travailler pour le 3 Socialisme ! 1 Jamais nous n'avons lu dans votre jour- - nal une recommandation en faveur des cours . donnés à notre école industrielle. Vous êtes absorbés par des préoccupations d'ordre commercial. Le temps vous 5 manque pjour songer au reste. c Et le bénéfice de votre commerce, qu'en s faites-vous? Les membres en retirent-ils un ; centime? "Votre dernier bilan nous apprend le contraire. Dans vos magasins, pas un seul article 5 est vendu moins cher que partout ailleurs. - Bien au contraire. ...C'est au nom de la liberté que vous , commandez : les membres n'ont qu'à obéir. Vous êtes des tyrans — au nom de la fraternité — et les autres sont des esclaves... Et - dire que ces gens-là ont pour devise : « Pour des devoirs égaux, nous exigeons des droits égaux. » ' Qui donc nous débarrassera de ces gail-1 lards ? Qui les mettra à la porte 1 - H l'Association pour l'amélioration des logerais ouvriers. a Cette 'Association, placée sous le haut patro-" nage de S. M. la Reine, a tenu dimanche matin son assemblée générale en l'Hôtel Ravenstein. M. O. Velghe, directeur général des Services d'hygiène, président, rend hommage à la mémoire de la Comtesse de Flandre, ancienne présidente d'honneur, et remercie S. M. la Reine s .d'avoir accepté le haut patronage de l'œuvre, l M. le président expose ensuite que la situation, en qui concerne les logements ouvriers, s reste fâcheuse. r. Près du tiers do la population de l'agglomé-ration no possède que des logements d'uno ou deux pièces. Bien que mauvaise, la situation est cependant meilleure a Bruxelles qu'à An-l- vers et à Liège. La promiscuité, dans ces logements, est inévitable. Nous nous attachons à la combattre. M. le président préconise des mesures pareil-,s les à celles qui ont été adoptées en Hollande. Il existe à Bruxelles 227,430 logements répartis comme suit : un quart pour les logements u, d'une pièce, un quart pour ceux de deux pièces, un quart pour ceux de trois et de quatre pièces, un demi-quart .pour ceux de plus de 4 pièces. ' Les Conseils communaux réglementent les lo-î- gements, avec une inspection sérieuse. M. Velghe termine en souhaitant le vote de la loi instituant une Société nationale des habitations à bon marché, et en faisant appel à •e toutes les bonnes volontés. (Appl.) e M. Behets, secrétaire général, fait rapport sur les travaux de l'Association en 1913. Les démolitions faites au centre de Bruxelles i- ont eu pour conséquence l'entassement des malheureux dans les quartiers voisins et leaj faubourgs. Les émigrants perdent le bénéfice des fondations et legs de la capitale ; et ce sont les faubourgs qui doivent payer. Des plaintes sérieuses arrivent, tant à ce sujet qu'au point de vue de la promiscuité, notamment de Cu-reghem-Anderlecht, de Laeken, de Koekelberg, de Bruxelles-Maritime, de Bruxelles-Midi. Dans le quartier de Bruxelles-Maritime, on signale, notamment, 12 personnes habitant une seule mansarde 1 Les Comités doivent multiplier les visites d'immeubles, établir une 6orte de cadastre sanitaire et moral, intervenir auprès des propriétaires et des pouvoirs publics. Les immeubles où l-oge l'ouvrier continuent à être d'un bon rapport pour les propriétaires. A raison de 3, de 4, de o fr. par personne et par chambre, ils se font du lo p. c. Dans les quartiers élégants, les immeubles rapportent moins. C'est la classe ouvrière qui paie ia rançon des embellissements des villes. En Angleterre, les Sociétés de logements à bon marché, qui donnent des dividendes de 5 p. c., ont réalisé des merveilles. Pourquoi, en Belgique, les capitalistes ne se sont-ils pas intéressé à ces affaires? Parce que les Sociétés créées par les pouvoirs publics ont manqué leur but : elles ont fait des dépenses de luxe, et ont fermé l'accès des maisons construites à la masse ouvrière, au bénéfice d'ouvriers d'élite et d'employés.La Société du « Logement populaire amélioré », filiale de l'Association, est parvenue à donner des logements très salubres, pour un prix équivalent à celui qu'on payait jadis pour des taudis. 3476 membres font partie de nos mutualités de retraite et d'assurance, et de notre Caisse d'épargne. Il faut qu'une loi intervienne au plus tôt pour enrayer les abus des « assurances populaires ». Il faut que l'on ne puisse plus confisquer les sommes versées, après une interruption dans les versements. 1x3 Roi a créé l'Office de l'assurance et de la prévoyance sociales. Il faut espérer que cette institution donnera des fruits. (Appl.) . , M. Leclercq est nommé secrétaire général, et M. Sergysels; secrétaire._ M. le président se plaint de ce gue les Comités locaux demandent trop de subsides au Comité central, sans lo soutenir suffisamment dans l'organisation de ses fêtes. La prochaine aura lieu samedi en huit, à « Patria ». L'assemblée exprime ses sympathies à M. de Bavay, retenu chez lui par la maladie. A l'Association nationale de la Petite Bourgeoisie. L'assemblée trimestrielle de l'Association nationale de la petite bourgeoisie a eu lieu dimanche à Bruxelles, sous la présidence de M. J. Koeh. M. Vandercruysse (Saint-Nicolas) propose de limiter le nombre des membres du comité. Ceux-ci sont actuellement au nombre de 22. M. Dierckx (Bruxelles) est du même avis. Le comité directeur, dit-il, forme en quelque sorte, le pouvoir exécutif de l'Association. Il ne doit pas prendre d«s résolutions ; eon rô. ) se borné a exécuter les décisions prises par membres aux assemblées générales. Une direction ferme est impossible quand le bureau se compose de 22 membres. Le président propose de nommer un délégué par province avec faculté pour celui-ci de se faire remplacer par un délégué suppléant. (Adhésion.) , _ . Le bureau se composera désormais du président, vice-président, secrétaire, etc., auxquels on adjoindra neuf délégués provinciaux. On émet un avis favorable en ce qui concerne l'affiliation à l'Association nationale des trois groupements suivants : La fédération neutre des commerçants et détaillants de Wasmes » ; le « Burgersbond », de Louvain et le « Onpar-tijdige middenstand » de Lierre. Quelques membres proposent de changer le nom de l'Association et de l'appeler: Association nationale des classes moyennes. (Adopté. ) Plusieurs orateurs insistent sur la nécessité de faire connaître par tous les moyens l'art. 2 et 3 de la loi du 1er mai 1013, conçus en ces termes: a Art. 2. — Portent intérêt à l'expiration du troisième mois a compter du jour de la remise d'une facture ou relevé de compte, les créances des marchands et artisans du chef de^ marchandises vendues ou de travaux fournis à des particuliers non marchands. . _ En tout cas, ces créances porteront intérêt de plein droit à la fin du troisième mois qui suivra l'expiration de l'année civile dans le cours de lar. quelle les marchandises ont été vendues ou les travaux fournis. . . , Art. 3. — Toute renonciation anticipes aux intérêts fixés par les articles précédents est nulle. , . 7 M. Brassine préconise la suppression des otrennes, des pourboires et surtout des escomptes. L'escompte, dit-il, est un impôt dont sont grevés les petits bourgeois ; ceux-ci doivent payer cependant leurs fournisseurs au comptant. La discussion du rapport de M. Plissait (Jfîtr terbeek) sur la loi relative au repos dominical est remise à une séance ultérieure. Eevue de la Presse Les effets du néo-malthu-sianisme. — Par suite de la faible natalité, la France a dû augmenter la durée du service militaire. Mais le malthusianisme a d'autres effets encore que met en relief dans le « Matin » de Paris, M. David Mennet, président de la Chambre de commerce parisienne ; La répercussion de notre faible natalité est double, écrit-il. C'est d'abord, le nombre des consommateurs qui reste au même chiffre,alors que dan/si les autres pays l'industrie, en se développant, est assurée de trouver chaque année une consommation accrue.C'est ensuite la main-d'œuvre qui, demeure numériquement station-najiire, ce qui empêche d'augmenter la fabrication, même en vue de nouveaux débouchés à l'extérieur. Aussi ne saurait-on trop regretter la proposition de réduire la durée du travail dans les ateliers de l'Etat à 49 heures par semaine. Si une pareille mesure se généralisait, ce serait pour l'industrie française un aussi grand désastre que si, en ce qui concerne le service militaire, la durée d'activité, au lieu d'être portée de deux ans à trois ans, avait été réduite à une seule année. Quels remédies apporter à l'insuffisance de la. natalité P Aucun assurément ne saurait avoir le caractère d'une panacée. Ce que l'on peut dire, c'est que les pouvoirs publics et l'opinion publique devraient favoriser de toute leur énergie et en toutes circonstances les familles nombreuses, et seconder par une volonté méthodique le relèvement de la natalité. Ce qu'il faudrait surtout, c'est qu'on n'usât pas d'une tolérance indulgente envers les égarés qui propagent les théories malthusiennes. Le « XXe Siècle » souligne en ces termes: Voilà, au nom do la prospérité publique et des dangers qu'elles lui font courir, la coudaitmar tion sévère des doctrines malthusiennes. M.Da-vid-Mennot n'est pas seul de son avis. Rappelons oe qui, il y a quelques jouis à peine,s'est dit à ce sujet au Reicbstag allemand.Mais qu'en pensera le « Peuple » qui, pour justifier ses prédications... et sa publicité, soutient qu'à faible natalité correspond grande richesse économique, au point que celle-là serait la mesure de celle-ci. Exclusion systématique de tous instituteurs et institutrices ayant passé par l'école libre. — Le mois dernier, dans une commune de Wallonie, une majorité libérale. passant outre aux protestations des conseillers socialistes nomma à la tête de l'école communale une institutrice qjii a fait une partie de ses études dans un établissement libre. Crime sans excuses aux .yeux des meneurs socialistes et de leurs complices de la Fédéraiton rationaliste de Charleroi. Ensemble ils viennent de constituer un « Comité permanent de surveillance » dont voici d'après l'organe socialiste carolorégien les attributions: Ce comité fera rapport aux Fédérations respectives quand une nomination aura eu lieu ou sera présumée devoir se faire en violation des engagements pris par les mandataires anticléricaux.A ce sujet, l'assemblée (de la Fédération rar tionaliste) confirme ses décisions précédentes: « Personne n'est obligé de postuler une candidat ture, personne n'est forcé d'accepter les conditions d'un mandat public, mais quand on a pris des engagements, il est de la plus élémentaire honnêteté de les remplir ou de démissionner plutôt que de les trahir. » Par application de cette décision, il est impossible d'admettre qu'un groupe poiitique anticlérical ou un groupe rationaliste no prenne pas . une 4fiôstire ;d'exclusion i.ontre les affiliés qui -se sont rendus coupables de trahison. Et par extension logique, il est inadmissible qu'une Fédération conserve dans ses rangs un groupe qui tolérerait la trahison de ses membres. Serait-il un pays au monde où le sectarisme a été élevé plus haut? Où les candidats compétents à une place d'instituteur sont-ils systématiquement écartés au profit de candidats dont le principal, Binon l'unique titre, est Tanticléricalsme rabi-que ? Où des^mandataires publics, élu^ pour veiller au mieux aux intérêts de tous s'engagent^! s à frapper d'ostracisme toute une catégorie de citoyens? ETRESKES PONTIFICALES DIX-HUITIEME LISTE. Report des listes précédentes, 50.263,80 Het Volk, 60 Chan. Ceuvlemans, doyen de Louvain, Le clergé du canton de Tempteuve, 100 l-e clergé du doyenné de Celles, 126 E. H. onderpastoors van S. Martem, . Aalst, 25 Het Klooster, Gyseghein, 75 .Naaniloos, Aalst, 25 Een lid der H. Famiiie, id., 25 Damen van Maria, id., oG Famiiie Dumont de Chassait, Chassart, 60C Mme veuve Segeas, Appels. 25 Président et professeurs du séminaire, Tournai, 10C En mémoire de feu Mlle Huygensj 10C Mme Albert Vandevelde, 5C Anonyme, Wetteren, 5C M. F. Dochiovre, vicaire, Adinkerke. 5- M. R., id., 2; Merci pour la grâce, A., 0,50; Voor eeuo gunst, Westkerke. 0,50 ; A. J., 5 ; H. A. O. M. t. b., 2,50: Onbekend, 1; Deux sœurs demandent la bénédiction, 1 ; St-Père, bénissez notre famille, Pecq, 10 ; Ongenoem, Grember-gen, 5 ; M. Wed, van Assche, 10 ; M. et -Mme Alex, van Assche, 10; Een Aalstenaar, 20; L. C. A., 20; H. Varier zegen ons, Haeltert, 10; Naaniloos, Aalst, 20 ; Pour la réussite de deux examens. 10: M. en Mev. J. V. en famiiie, Lo-keren, 10; J. van den Aineele, 10; A non y me, Eerneghem, 10; O. T., 10; Pour que le Saint-Père prie et bénisse une union éprouvée, 5; Pi la guerison de mon mari et de mes enfants, 2 : H. P., 2; M. W., Tirlomont, 2; TJn prêtre infirme demande une prière au Pape,10 :Uit dank-baarheid, en opdat... 1 ; M. F. Van Havermaet pastoor, S. Lararens, 20; M. J» Schmitz, curé, Wibrin, 10. Ensemble, 224,50. Total: fr. 52.098,30. On peut adresser les souscriptions au bureau du journal ou à M. Mallié, secrétaire, 7, rue de la Tête d'Or, Tournai. *** PELERINAGE DE LA PRESSE CATHOLIQUE A ROME. — Départ le 20 avril, retour le 8 mai. — Demander le prospectus détaillé à l'agence François, 45,boulevard du Nord,Bruxelles. Petite Chronique Le retour au type. — La question des étrangers naturalisés est une de celles qui depuis longtemps préoccupent nos sociologues. Dan-s liai pays à natalité décroissante ou tout au moins stationnairc comme le nôtre, il semblait à quelques-uns qu'il y eût pour la race un danger dans la pénétration sur le territoire national d'un grand nombre d'individus originaires d'autres contrées. Le danger n'existerait pas et se transformerait sans doute en un bienfait si ces étrangers contractaient mariage avec nos compatriotes. Le docteur J. Laumonier, en effet, a démontré à la dernière séance de la Société française d'eu>g>éniquo que les enfants issus de ces unions mixtes «'ressemblent plus au parent — quel que soit son sexe"— dans l'habitat originel duquel ils naissent et vivent qu'à l'autre ». En d'autres termes, les métis humains font retour avec rapidité au type ancestral représenté par celui des ascendants qui vivait dans le paj'S où la race métissée a pris naissance. Il résulte de là que les étrangers mariés en France et y résidant ont une postérité qui se « francise » sans délai et définitivement. En favorisant le mariage et la fixation d'étrangers désirables, c'est-à-dire sains, on pourrait donc espérer, d'après les savantes déductions du docteur Laumonier, pallier dans une certaine mesure la dépopulation menaçante. Devant la difficulté grande de trouver des mesures efficaces et applicables, il ne faudrait sans doute pas dédaigner, ce remède inattendu. « Le Temps ». ■ ♦ La Vierge des désemparés. — Le « Gaulois » publie ces vers inédits, d'une inspiration si noble, que Déroulède, traversant Valence, adressait en 1903 à son ami, l'artiste Lucien Pallez : Mère de Dieu, Vierge Marie, Par ces douleurs endolorie, Jésus-pleure quand vous pleurez. Apitoyez-le sur nos peines Et portez-lui, Reine des Reines, L'écho de nos misérérés. Pitié pour un peuple qui souffre, Un peuple que mènent au gouffre Lès méchants et les égarés. Soyez, soyez pour notre France iVotre-Dame de Recouvrance, Vierge des désemparés ! Paul DEROULEDE. « Et les alouettes? — Un député socialiste français rendait récemment compte de son mandat. Tour à tour, il parla donc de la réforme électorale, de la question balkanique, des grands problèmes financiers et de la loi militaire. Puis modestement il ajouta: « Si je n'ai pas été assez clair, je suis prêt à m'expliquer mieux. S'il y a des contradicteurs dans la salle, qu'ils viennent et parlent librement ». Lors, un vieux paysan se leva et dit : « Dans toutes ces affaires-là, vous avez peut-être eu raison, monsieur le député ; mais je voudrais tout de même bien savoir pourquoi on ne peut plus chasser les alouettes en temps de neige... » Une inconvenance. — Nous ne pouvons laisser passer, sans faire entendre la protestation des lecteurs catholiques, l'inconvenance que vient de commettre 1' « Illustration ». Un dessin reproduit, en la donnant comme authentique, la danse du « tango » devant le Pape. Oir, il s'agit là d'une fantaisie qui, dans la circonstance est absolument inconvenante à raison de la dignité du Souverain Pontife. LA VILLE la petite princesse Marie-José qui fait quotidiennement des promenades aux environs de Bruxelles se promenait dimanche après-midi, dans le Parc aoeempagnée d'une dame d'honneur du Palais. Vêtue d'un manteau de velours violet, elle portait un col et un bonnet en hermine, bat et souliers blanos. La petite princesse paraissait s'intéres^ ser vivement aux jeux dos enfants de sot âge et peut-être... regrettait-elle de ne pouvoir s'y mêler. La santé de M M. de Broqnerille et Le-vie. — L'état de santé de M. le ministre de la guerre s'est beaucoup amélioré depuis deux jours. Samedi après-midi, l'honorable chef du cabinet a pu travailler pendant deux heures. Dimanche M. de Broqueville allait tout à fait bien et a pu quitter la chambre. M. le ministre des finances est également grippé. eVndredi M. Levie n'a pu venir à la Chambre. La Faculté lui a ordonné quelques jours de repos. L'honorable ministre ne quitte pas ses appartements. Confédération générale des syndicats chrétiens et libres de Belgique. — Suivant une décision prise à la dernière séance du comité de la Confédération générale des syndicats chrétiens et libres de Belgi* que, une réunion plénière aura lieu le mercredi 18 février, à 10 heures de relevée, au local « Patria », rue du Marais, 23, à Bruxelles.Ordre du iour: 1. La mission des fédération» nationales, des syndicats locaux et des fédéra t-ions et secrétariats régionaux. 2. Notre prochain congrès syndical. (Lieu, date et ordre du jour). 3. Dixième anniversaire de la fondation d\ Secrétariat général. 4. Le programme de la 7e Semaine Sociale. 5. Lo projet de loi Hubert concernant l'institution d'arbitrage et de conciliation. Le tirage au *or< de.s obligations de l'em-prunt de 1902 de la ville de Bruxelles aura lieu le samedi 14 février, à 10 heures du ma-* tin, à l'hôtel de ville. ♦ Un coup d'oeil sur l'état civil de Belgique. — La ville de Bruxelles- donne, chaque semaine, des renseignements statistiques sur l'état civil de la capitale et de ses faubourgs. Chaque trimestre, on dresse un tableau résumant ces données. Voici quelques chiffres tirés de ce tableau, quant au quatrième trimestre de 1913. Bruxelles avait une superficie de 1,070 hectares ; de l'agglomération, ce n'est pas, on le sait, la commune qui possède la pluA grande superficie. C'est, à ce point de vue, Ûccle qui tient le record avec 2,290 hectares. Au total, l'agsrlomération bruxelloise compte 12,286 hectares avec 767,252 habitants, dont 175,803 pour Bruxelles seul. La proportion des naissances illégitimes, à Bruxelles, est navrante : sur un total de 690 naissances, on compte 202 naissances illégitimes, soit près du tiers. Dans les autres grandes villes de Belgique, on n'at" teint heureusement pas ce taux : à Anvers, sur 1,532 naissances, il y a 268 naissances illégitimes ; à Liège, 126 enfants illégiti* mes pour 663 naissances ; à Gand 109 pour 603. A Bruxelles, le coëfficient de la natalité est de 15.7 pour mille habitants. En ce qui concerne l'agglomération, c'est St-Josse-ten-Noode qui détient le triste record du moindre coëfficient: 10.5 pour mille. Il y a cependant une commune qui cote plus bas encore ; c'est Montigny-le-Tilleul, près de Charleroi, aveo 7.6 naissances seulement pour 1000 habitants. Si nous comparons la situation de Bruxelles. sous ce rapport, avec les principales villes étrangères, le résultat n'a rien qui puisse nous permettre de nous enorgueillir.Voici, en effet, quelques coefficients: Londres : 23.6 ; Amsterdam : 23.3 ; Paris : 16.5: Berlin: 17.6; Berne: 20.3; Vienne* 17.1; Copenhague: 23.6; St-Pétersbourg, 23.0 ; New-York : 24.2. Seule Christiania a un coëfficient inférieur à celui dé Bruxelles : 12.2. Il convient, en Belgique, de mettre hors pair la commune de Baelen qui, pour 6,64£ habitants, enregistre 83 naissances, soit 49.9 naissances pour 1000 habitants. Les bourses de voyages. — Les élèves u,e l'Université de Louvain ont obtenu sept bourses de voyages sur quatorze, à la suite des concours de 1913 : Deux pour le concours de philosophie et lettres obtenues par MM. F. Baix, de Flo rennes et A. Verstraeten, d'Auderghem. Deux pour celui de droit, obtenues par , MM. J. De Clercq, d'Eeckeren et J. Goed-seels, d'Ixelles. Trois pour la médecine, obtenues par MM. L. Van Hoof de Malines, J. Bessemam de Saint-Trond et L. Van Looveren, de Brasschaet. Les autres universités se sont partagé : sept autres bourses. La Société Royale Belge de Géographie recevra mardi, 10 février, à 8_ heures l/i* du soir, au Palai6 des Académies, à Bruxelles, M. le commandant Evans, commandant en second de l'expédition antarctique anglaise à bord de la « Terra Nova ».^ M. Evans fera une conférence avec projections sur l'expédition du capitaine Scott au pôle > Sud. ■ ♦ — Bruxelles monumental.— Le bâtiment d'entrée de l'ancienne école militaire, rue ; de Namur, vient d'être rangé dans la troi- , sième classe des monuments civils. FEUILLETON DU 10 FÉVRIER 1914. 6 • ^ — Suzanne la Doctoresse par Charles J3e Vitis ♦ Madeleine revit en un éclair le grand lit aux draps fiévreux, le visa/ge décoloré de sa mère, ses lèvres pâlies qui murmuraient : , —- Ta sœur a besoin do tendresse, c'est {vrai, mais plus encore de fermeté. N'imite pas ma faiblesse à son égard, et surtout, ma lille, ne sacrifie pas ton bonheur pour elle; ton dévouement est toujours sans limites; Jj'ai peur qu'il ne t'aveugle... Et ses yeux s'emplirent de larmes. —- Vous pleurez? Vous ai-je fait de la peine? — Non. mais je sens que vous m'aimez fcômnie ma mère, et je pleure parce que c'est doux. Pierre fut profondément troublé par l'émotion^ sincère _ de Madeleine. Il avait donc réussi à lui faire sentir l'amour dont son cœur était plein... ! Alors, gardant la petite main tremblante <qui s'abandonnait dans les siennes, il lui parla longuement do ses projets d'avenir, de leur bonheur à tous deux, de ce bonheur toujours rêvé où les âmes, chaque jour plus semblables, se fondent et fusionnent sans retour. Madeleine ne songeait pas à l'interrompre. Il lui était si doux d'entendre ces paroles de tendresse, de se laisser bercer par ce murmure d'amour. Elle qui, dans toutes ses affections, n'avait songé qu'à se dévouer, à se donner sans réserve, s'arrêtait surprise et ravie de recevoir.tant à son tour. Des pas do chevaux se firent entendre.Le charme fut rompu. Madeleine se leva soudain comme si elle était prise en faute. — Voilà Suzanne ; que lui dirai-je ? — Mais la vérité ; qu'y a-t-il de terrible clans cet aveu 2 — Je ne sais... J'ai peur! — De quoi 1 — De lui faire de la peine, murmura la jeune fille en baissant les yeux. _ M. Ricourt avait trop peu vécu dans la société des femmes pour deviner aux réticences de Madeleine quel genre de chagrin cette nouvelle pourrait causer à Suzanne. Il n'y avait jamais eu d'hésitation ni d'équivoque dans sa pensée ; comment sa conduite aurait-elle prêté à des interprétations différentes? Il ne soupçonnait pas que la sœur de Madeleine pût se tromper un instant sur ses véritables sentiments de bon camarade. Aussi ce fut sans arrière-pensée que Pierre glissa à l'oreille de Madeleine, au moment où elle se dirigeait vers le perron : — Ne vous inquiétez pas; je le lui annoncerai moi-même. Mme de Linville , attirée par le bruit des nouveaux arrivants^ s'avança en même temps que les deux jeunes gens* Suzanne descendait de cheval, aidée par son cousin; elle s'avançait, les joues en feu, le chapeau de feutre noir crânement posé sur ses boucles blondes; le costume d'amazone moulant à ravir son corps jeune et souple, sa cueue posée sur son bras gauche. Ce vêtement sobre et terne faisait mieux ressortir l'éclat de son teint et l'animation de son visage. Elle tendit la main à M. Ricourt. — Pas de chance, cher Monsieur; vous avez raté aujourd'hui une fameuse occasion de vous illustrer encore. Du coup, votre médaille de sauvetage était obtenue. — Vous avez donc commis une nouvelle imprudence, mon enfant? dit Mme de Lin-ville.•— Pas bien grave. Madame; mais j'aime autant vous la raconter, car je sais que mes deux bavards ne se tairaient pas, ajouta-t-elle avec un haussement d'épaules à l'adresse de Louis et d'Henriette qui se tenaient derrière elle, silencieux et calmes, comme atténués par la personnalité encombrante de leur amie. Henriette intervint. — Nous ne le dirions que dans ton intérêt et pour qu'on t'empêche de recommen-cer.— Oyez donc, oyez donc, s'écria Suzanne d'un ton comique, imitant les hérauts d'armes des temps passés. Et, dé fait, il y avait dans le tableau quelques traits qui y faisaient songer. D'abord le château à l'aspect fortifié; su* le perron, Pierre et Madeleine semblables à de jeunes châtelains; Mme de Linville jpommq douairière] tous trois Pair calme, heureux, des seigneurs qui gouvernent en paix leurs vassaux. Puis, au bas du perron, les promeneurs poudreux, L'air fatigué, les joues rouges, la tête levée, parlementant comme pour de-*! mander asile et protection; à quelques pas, leurs montures harassées, flairant l'herbe sèche et baissant le col. C'était un décor moyenâgeux d'opéra-comique; il ne manquait guère que le fossé des fortifications et des arquebusiers placés aux bons endroits. Suzanne continuait : — Nobles dames, .gentils damoiseaux qui passez votre vie à l'ombre des constructions épaisses, vous qui oubliez dans les délices de l'indolence le dur labeur des miséreux, apprenez donc que nous chevauchions sous l'ardent soleil ; nous parlions peu et nous pensions moins encore... Nos montures ne pensaient pas davantage, et tout noir dessein était banni de leur âme. Soudain un monstre épouvantable et noir s'avança sur la route. Il ne marchait pas, il bondissait par brusques saccades; sa voix était rauque et effrayante; il répandait une odeur acre et fumeuse, et il-lançait do temps à autre, par d'invisibles naseaux, des torrents de vapeur. Les barbares qui nous viennent des pays lointains appellent cet animal une « automobile... » Ma cavale no l'avait point encore rencontré; elle voulut fuir; je résistai; j'abaissai la visière de mon casque, je mis dague au point et, d'un coup vigoureux, j'enlevai mon cheval pour le faire retomber juste en face du monstre hideux. Celui-ci ne recula pas. Un cliquetis continu semblait déchirer ses flancs, sans qu'au cune blessure apparente ne l'épuisât... Les auditeurs commençaient à s'impatienter. Mme de Linville surtout était vivement contrariée de voir Suzanne animée d'un violent désir de paraître et de plaire.; Elle l'interrompit - — Dites-nous la fin en quelques mots, ma chère enfant ; elle ne doit pas être assez glorieuse pour que vous tentiez de nous la narrer en style aussi pompeux que le début. — C'est juste. Je suis tombée, moi et ma bête ; nous ne nous sommes fait aucun mal. et nous recommencerons l'une et l'autre dès que nous nous en sentirons l'envie, ajouta Suzanne, vexée par le blâme qu'elle avait senti. — Ma sœur chérie, dit Madeleine, comme tu es imprudent© et comme tu m'alarmes sans cesse ! — Bah ! tu es née pour la vie plate et bourgeoise, toi; moi, j'aime le mouvement, l'activité— Il y a un mouvement inutile et une activité dangereuse, Mademoiselle ! interrompit Pierre d'une voix pleine d'autorité. — A qui reviènt-il de distinguer le mouvement nécessaire et l'activité bienfaisante?... A vous, peut-être? — Mon Dieu, je m'avoue bien incompétent en toutes sortes de matières, Mademoielle ; pourtant, daignez me reconnaître quèlques lumières sur la question présente, et permettez-moi d'e-xaminer le coursier que vous avez choisi. Pierre descendait le perron et s'avançait vers les chevaux. Ce n'était pas qu'il eût un désir bien vif de juger la? monture de Suzanne, mais il voulait s'éloigner avec la jeune fille; il cherchait le moyen de tenir la promesse faite à Madeleine de l'entretenir i de la grave détermination qu'ils venaient de prendre. Une femme eût attendu lo moment favora- : rable; elle eût laissé aux nerfs surexcités de Suzanne le temps de s'apaÀser; mais Pierre, avec une maladresse toute masculine, voulait tout de suite accomplir la tâche acceptée. Pour entamer la conversation, il n'a- ' vait point hésité à contredire Suzanne, à la blâmer, sans se demander si un peu de condescendance préalable ne faciliterait pas son ' entreprise. MT Ricourt, s'engageant dans une allée ombreuse, marchait, oublieux de l'examen annoncé. ^ . '•r Suzanne le suivait; elle s'était d'abord mise sur la défensive, prête à la riposte; elle prétendait défendre son opinion, ou du moins faire la brave et lui montrer qu'un cheval vicieux à dompter ne lui faisait pas | peur. Mais M. Ricourt se taisait. Ce silence paraissait étrange à Suzanne; elle était loin d'en deviner la véritable cause; il la calmait cependant peu à peu. 1 Du bout de sa:cravache, elle coupait les lourdes têtes de scabieuses violacées; elle faisait voler les brindrilles de coudrier. Pierre se taisait encore. / Suzanne commença d'une voix gouailleuse : . . —- Si vous prenez ma monture ainsi par les sentiments, tout ira bien; elle vous suivra jusqu'à Rome sans émoi ; à moins que vous ne rencontriez une automobile. _ (A suivre.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes