Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 28 Mei. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6x94f/
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jeudi 28 niai 1914, S 3* amSs. - V 148.' ABONNEMENTS i mii> m m» «m «a BELGIQUE . . fr. 10.00 S 00 3 60 BOLLANDE. . | ,g 20 9 eu *.80 LUXEMBOURG .\ CMON POSTALE 30 00 16 00 7 80 5 CENTIMES „•» *woolé«vtents n» «ont oa> f«»l» •* TèLÊPHONB SABLON 1764 LE COURRIER BUREAUX i A BRUXELLESi 52, rue de la Montagne A PARIS i jo, rue Salnt-Sulpice, 30 5 CENTIMES Lm •uoo<é<t>«nt» n* «ont Ma ml» vanta TÉLÉPHONÉ SABLON 176» DE BRUXELLES Pro aris et focis La portée de l'élection. Revenons encore à l'appréciation de l'élection, ce n'est pas trop d'apprécier en deux jours un acte politique qui régit la marche gouvernementale du pays. Et puis il y a déjà un effort de travestissement visible dans la presse d'opposition pour influencer l'opinion malgré son insuccès de dimanche. Risquons donc d'ajouter encore une « appréciation cynique » à celles que l'« Indépendance» prétend relever dans les journaux catholiques. C'est son mot. Avec nos confrères catholiques, nous sommes satisfaits du résultat, c'est certain. Nous serions plus satisfaits encore si nous n'avions pas perdu deux voix dans le Lim-bourg, cela n'est pas douteux. Mais cela n'empêche en aucune façon que dans tout le reste du pays nous constatons l'absence de mouvement contre le gouvernement catholique, et le maintien complet des forces gouvernementales. Tous les députés catholiques reviennent à la Chambre sauf les deux du Limbourg écartés à très petite majorité. Et il est indéniable même pour l'« Indépendance » oue dans le Limbourg moins que partout ailleurs ce ne sont pas les questions vraiment catholiques qui ont déterminé le fléchissement électoral. La question militaire, la question des impôts, la question flamande, la contrainte scolaire peut-être,suffisent largement à expliquer le changement de quelques voix, il est puéril de chercher ailleurs. Chacune de ces questions pouvait suffire à elle seule à faire une mauvaise élection, même ailleurs que dans le Limbourg cela s'est vu, étant donné le sable mouvant sur lequel se promènent les électeurs flottants. Nous avons donc le droit de trouver que les éecteurs ont fait preuve d'une grande fermeté dans le maintien quasi complet de la majorité gouvernementale. Est-ce là du «cynisme » ? * * * Nous disons encore : Le corps électoral n'a cru, ni à la domination future des congrégations par la loi scolaire, ni à la prochaine banqueroute du trésor public, ni à la perte de la liberté des pères de famille, ni à la christianisation forcée de tous les mécréants ; il a vu dans tous ces cris de l'opposition, des éclats de voix de meetings, bons pour les badauds, des boniments électoraux destinés à effrayer le bourgeois.Nous constatons aussi que le suffrage universel pur et simple a été le cadet des soucis du corps électoral. Il n'a pas jugé bon de le revendiquer, il est satisfait de la situation, il a confiance dans le gouvernement, voilà deux fois en deux ans que sa réponse est fermement en faveur du gouvernement catholique. Qui donc est cynique, celui qui le constate ou celui qui le conteste ? .*♦ Mais la conclusion principale que l'« Indépendance » prétend tirer de l'élection, c'est au fond contre le socialisme qu'elle la tire : plus de cartel, s'écrie-t-elle. « Le parti libéral doit s'affirmer dans la plénitude de son autonomie pour s'assurer la fidélité de tous les éléments qui le composent et pour conserver la confiance de la bourgeoisie. La tactique du cartel ne s'adapte pas à la mentalité libérale et doit être définitivement abandonnée ! » Ces déclarations sont des plus intéressantes à entendre, c'est le divorce après trois ou quatre années d'union. Les libéraux disent aux socialistes : Vous nous compromettez, allez-vous-en loin de-nous ! — c'est .Un bon mouvement, bien que- tardif. Et si les socialistes ripostent : Comment terez-vous peur gouverner sans nous? Et quel cartel plus intime peut-il y avoir que do gouverner ensemble ? Nous laissons la réponse aux bons soins de l'«Indépendance». Le travail dans les couvents. Réponse au livre de M. Bossarl par le Père Rutten, dominicain. Le « Bien Public » publie un intéressant article sur le livre du K. F. Rutten dont nous avons analysé les deux premiers chapitres. Voici comment elle répond à la « Flandre libérale » qui a essayé de défendre le sieur Bossart; quant à la troisième partie intitulée le « Personnel religieux » et composée de citations de lettres de deux ex-religieuses : « Ces lettres contiennent des affirmations hautement fantaisistes et quelques faits isolés. Cela n'empêche pas M. Bossart d'écrire : « Comme conclusion à « ces études » concernant le personnel religieux »... N'est-ce pas d'une naïveté désarmante? , M. Bossart s'est fait dire par un farceur que « le couvent de Sottegem prêta avec la maison des pauvres, à la commune <*e Sotr-tegem 140.000 fr. '», que les Sœurs de l'Etablissement de Sainte-Marguerite de Corto-ne au Kiel donnent par an un œuf à chaque élève, alors qu'il y a dans cette maison plus de poules que d'élèves, et que l'Etablissement ne vend jamais des œufs, etc., etc., etc... Le Père Rutten n'est-il pas plutôt modéré en se bornant de traiter M. Bossart d'auto-gobiste? La « Flandre Libérale » écrit : « Moins de ixission eût donné au Père Rutten plus d'autorité ». , Mais M. Bossart affirme sans preuve aucune que le niveau moral des ouvrières de l'atelier de Westerloo « doit être terriblement bas ». Il écrit en parlant, non pas d'un couvent en particulier, mais de toutes les religieuses prises en bloc : « Quelle importance peut avoir le développement du corps et de l'esprit de ces ouvrières, là où il s'agit des intérêts d'une affaire commerciale? » Le critique de la * Flandre Libérale » s'imagine-t-il oue l'idéal de la perfection chrétienne consiste à se rapprocher des mollusques, et n'a-t-on pas cent fois raison de protester avec indignation contre des généralisations aussi odieuses? Il est établi que les propagandistes du mouvement syndical se sont préoccupés depuis longtemps des améliorations à introduire dans le regime du travail dans certains couvents. Que le livre de M. Bossart, encore que la plupart des religieuses n'en connaissent l'existence que par la réponse du Père Rutten, ait servi à attirer davantage l'attention du public sur des réformes utiles, nous n'en voulons pas disconvenir.Mais il n'en reste pas moins vrai que cette œuvre est un tissu d'inexactitudes et de généralisations injustes. La a Flandre Libérale » constate que « les affirmations du Pèro Rutten ne sont pas toujours appuyées d'une documentation très solide ». Nous sommes certain qu'elle obligerait beaucoup le moine dominicain en lui si£ntJt*ui/ les moyens do la rendre plus solide.Nous lui demanderons toutefois de ne pas se faire documenter par celui de ses rédacteurs qui écrit à la page où se trouve son premier article de critique, que deux Evê-ques français, ceux de Béziers et d'Arles, ont conseillé aux électeurs de voter au ballottage pour les socialistes. Il n'y a pas d'évêché à Béziers et à Arles... » Bravo confrère ! Calomnie odieuses, voilà l'argumentation du mystérieux employé ou ex-employé de M. Franck. Nous attendons vainement sa réponse; est-il donc devenu muet celui que le citoyen Camille appelait un « homme très distingué » et qui doit être qualifié d'à imbécile et naïf » ou de menteur et calomniateur.Un bon mouvement M. le soi-disant savant, la libre-pensée qui 6e réjouissait de pouvoir entamer une campagne contre les couvents, grâce à votre odieux pamphlet et qui avait chargé M. Daansan, l'homme au cerveau émancipé, de faire un rapport dans un congrès spécialement organisé à cet effet, doit,elle aussi être passablement ennuyée de votre silence? N. L. Nouvelles de Eome. Le Saint-Père a reçu S. Em. le cardinal Ilornig, évêque de Weissbrunn. Sa Sainteté a donné audience à divers ecclésiastiques, parmi lesquels deux Capucins, venus de Trento. ♦** Le Consistoire public aura lieu le 28 mai dans 1' « aula » de béatification, au-dessus de 1' « atrium » de Saint-Pierre. Plus de mille demandes d'invitation ont été adressées à Mgr lianuzzi di Bianchi, « maestro di caméra » de Sa Sainteté. A cette cérémonie du Consistoire publie assisteront tous les prélats palatins, qui forment ce qu'on appelle la famille pontificale, et qui ont à leur tête le cardtinal da-taire et le cardinal-secrétaire d'Etat. Hevuo de la Pressa Le cartel à Verriers. — L1 i Indépendance belge » estime qu'il faut définitivement abandonner le cartel : <t Le premie renseignement qui se dé-gage de cette épreuve électorale, c'est que le parti libéral doit s'affirmer dans la plénitude de sa personnalité, doit rester # absolument autonome pour s'assurer la fidélité de tous les éléments qui le composent et pour conserver la confiance de la bourgeoisie. Les élections d'hier confirment le fait constaté au lendemain des élections de 1912: la tactique du cartel ne s'adapte pas à la mentalité libérale et doit être définitivement abandonnée ». Fort bien, mais que 1' « Indépendance s nous explique alors le petit tour de passe-passe qui s'est produit à Verviers et que notre excellent confrère le « Courrier du Sqir », expose en ces termes : « Nous avions annoncé la semaine dernière le résultat de l'élection dans notre arrondissement quand nous avons écrit que les progressistes étaient décidés, pour sauver le siège du F.*, citoyen Pirard, à donner leurs voix à la liste socialiste. C'est ce qui est arrivé. Dans le canton de Spa, notamment, le mot d'ordre leur a été donné de voter sous le numéro 2 afin d'épargner au second 'député rouge l'échec que nous lui préparions. Et la manœuvre a réussi. Notre ami Wi-nandy, qui eût été élu si, comme tout Fin-cliquait, les socialistes restaient stationnai-res, notre ami Winandy n'arrive pas, parce que les voix progressistes changent tout à fait la portée de l'élection. « L'Union libérale », dans son bulletin de cette nuit, avoue catégoriquement la trahison de ses amis. Elle écrit : i Plusieurs milliers de voix libérales sont allées à la liste socialiste pour lui conserver son second siège ». Voilà démontrée la duplicité et la fourberie de nos gueux. On voit gue nous avions parfaitement raison de pretendre que le cartel existe toujours et qu'en feignant d'être séparés nos adversaires se conduisaient comme de fieffés hypocrites. Pour nous,nous gardons brillamment nos positions, et nous pouvons dire que nos adversaires ne peuvent les entamer pas plus en les attaquant en groupe qu'en les attaquant séparément ». Le Roi et la loi scolaire. — A quelques-uns de ses amis qui s'étonnent d'avoir vu te Roi promulguer la loi scolaire, votée par la Chambre et le Sénat, M. Lorand, députe radical, répond dans le <c Ralliement » : « Le Roi ne pouvait cependant pas se montrer plus chatouilleux que l'opinion publique et il n'est pas douteux que si les teurs de l'opposition ont démontré à l'évidence les vices du proiet, qui était pour les cléricaux la rançon au service général et des nouveaux impôts,l'opinion publique esl restée inerte. Les meetings dans lesquels nous avons dénoncé l'attentat n'ont été suivis que pai une élite de convaincus et n'ont pas eu df lendemain. Le peuple, qui était èncore sous le cour de la lassitude consécutive à l'immense effort de la grève générale, a laissé faire. A la manifestation organisée par les libres penseurs au début de la discussion, j'avais dit, du haut des marches de l'hôte] de ville de BruxeJes, que les députés feraient leur devoir, mais que pour que leui action fût efficace, il faudrait que le peuple fut dans la rue. Le peuple est resté chez lui ». Dès lors, conclut M. Lorand, « le Roi, dans notre pratique constitutionnele ne pouvait faire que ce qu'il a fait », puisque « le Roi avait consulté la nation par la voie régulière de la dissolution des Chambres ». Voilà qui tranche, par la voix du « leader » radical, l'objection soulevée par les organes de gauche. Recul des catholiques dans le Limbourg. —A ce propos, savoureux détail, rapport*! par un confrère catholique de Bruxelles : 11 est manifeste que le recul des catholiques est dû en grande partie — je parle spécialement pour le Limbourg — à la campagne menée par les propagandistes et les candidats libéraux contre La loi militaire. C'est cette réforme réclamée par tout le parti libéral que nos adversaires ont cherché à exploiter contre nous clans !es meetings. Ce qui le démontre à toute évidence, c'est que M. Neven pérorant à Tongres, dimanche soir pour célébrer la victoire libérale, a promis à ses auditeurs de s'employer à faire modifier la loi militaire. Le parti libéral qui s'est toujours proclamé le champion du service général sera sans doute surpris de ce zèle intempestif. Nous doutons cependant que M. Neven donne suite aux intentions qu'il vient de manifester publiquement devant ses électeurs. Quoi qu'il en soit n-ous l'attendons à l'œuvre. Les élections du 24 mai CE QUE DIT M. DE BROQUEVILLE. Le « Journal de Bruxelles » a interviewé l'honorable chef du cabinet, qui lui a fait notamment les déclarations suivantes : « Il est certain que nous avons nous-mêmes fourni à nos adversaires, par les réformes accomplies depuis deux ans, l'occasion d'expuoiter contre nous des sujets de mécontentement personnels. Mais ces réformes étaient indispensables ; l'intérêt national les commandait : nous n'avons pas hésité à les réaliser et dans le temps le plus bref possible. On nous a reproché d'avoir fait la réforme militaire sans consulter le corps électoral : nous l'avons faite au moment où nous nous sommes trouvés devant la situation nouvelle qui l'exigeait; attendre eût été une trahison envers la patrie. Il a, d'ailleurs, toujours été admis que le gouvernement n'avait pas à attendre de nouveJles élections pour parer, avec le concours du Parlement, à des nécessités urgentes en vue d'un intérêt aussi essentiel que celui de la défense nationale : Frère Orban nous en a donné l'exemple quand il a, en 1883, augmenté considérablement le contingent et quand il a, en 1859, fait voter les fortifications d'Anvers, Depuis les élections de 1912 de gros problèmes se sont posés devant nous. Il en était qui pesaient sur le parti catholique depuis assez longtemps : la question scolaire. celle des assurances sooiales, celle des habitations ouvrières ; les circonstances ont fait? en outre, surgir la question de la réorganisation de la défense nationale, qui a eu pour corolaire celle des nouveaux impôts. Nous avons abordé toutes ces questions de front; nous n'avons biaisé avec aucune. Nous^ les avons, pe- mettez-moi le mot, « liquidé » l'une après l'autre. Non» avons, par la plupart de ces mesures, forcément bousculé des routines, dérangé de vieilles habitudes, touché à des intérêts particuliers : nous devions en payer élec-toralement la rançon, nous le savions, et je ne m'étonne guère que d'une chose, c'est qu'elle ne soit pas pjus coûteuse. La portion la plus rude, la plus ingrate de la tâche devant laquelle nous nous som mes trouvés au sortir des élections de 1912 est accomplie. Nous avons joué les plus mauvaises cartes de notre jeu, électoraJe-ment parlant; la partie continue, et nous sommes pleins de confiance ». Nous demandons à M. de Broqueville : — Mais la situation financière ne demeu-re-t-elle pas inquiétante ?L'opposition s'est efforcée de faire croire que le gouvernement a,vait l'intention de créer de nouveaux impôts ? /— C'est pure manœuvre électorale, nous répond l'honorable chef du cabinet. Il est faux que nous ayons cette intention, comme il est faux que je songe à proposer le , service de deux ans. — Cependant, faisons-nous remarquer,on nous a cité des propos d'officiers qui tendraient à donner raison aux bruits répandus sous ce rapport par l'opposition. — Eh bien ! ces officiers se trompent complètement sur mes intentions, vous pouvez le déclarer formellement ». „ Petite Chronique Echo de la visite des Souverains danois à Anvers. — En^ souvenir de la visite des Souverains Danois au port d'Anvers les noms de Christian et Alexandrine ont été donnés aux deux bassins qui viennent d'être livrés à l'exploitation. Le roi et la reine de Danemark se sont déclarés profondément touchés de cette attention. A l'année. — M. le ministre de la guerre vient d'autoriser les capitaines et les officiers supérieurs de l'infanterie, de la cavalerie, de l'artillerie et du génie qui ont posé leur candidature à l'avancement, à participer deux fois par mois, dans les mêmes conditions que les officiers détachés, aux exercices d'autres armes que la leur. Les médecins en congrès. — Le XIVe congres des medecins de langue française se tiendra, cette année, à Bruxelles, du 30 septembre au 4 octobre. Naissances et décès. — Il est mort, en Belgique, l'an dernier 108,296 personnes; on avait enregistré 109,405 décès en 1912. En ce qui concerne le nombre des naissances, les chiffres sont: 1912. 170,465; 1913, 170,102. Il y a donc eu un fléchissement, de ce côté. * » . Le refroidissement et le vent du nord-est qui règne depuis un jour ou deux sur notre pays a eu des effets particuliers. C'est ainsi que dimanche toute la journée on pouvait voir, aux alentours de l'écluse des Grands-Malades près de Namur, évoluer une hirondelle de mer aux blanches ailes. Ce gracieux oiseau n'est pas inconnu sur la Meuse moyenne; mais il n'y apparaît presque jaanais qu'à l'arrière-saison et en hiver. Œuvres sociales. — 473 syndicats étaient reconnus au 31 décembre 1913 ; ce chiffre indique, sur l'année précédente, une augmentation de 27 unions. Il y avait, l'an dernier, 1,571 coopératives non agricoles contre 1,439 en 1912. Enfin, au 31 décembre 1913, 9,554 sociétés mutualistes étaient reconnues contre 9,138, au 31 décembre 1912. L'an dernier a donc vu éclore 416 sociétés nouvelles. C'est la province du Hainaut qui arrive en tête, à cet égard, avec 1,738 mutualités reconnues; la Flandre Orientale suit avec 1,481 sociétés; puis viennent les provinces de Brabant (1,451), de Liège (1,356), d'Anvers (875), de la Flandre Occidentale (865), de Namur (853), de Luxembourg (538) et de Limbourg (415). En ce oui concerne les syndicats c'est la Flandre Orientale qui a le plus grand nombre d'unions professionnelles reconnues (113). ♦ Industrie et commerce. — Il y avait, lors du dernier recensement (1910) 1,623,897 Belges occupés dans l'industrie, dont 1,185,381 ouvriers des deux sexes (375,595 femmes). Le commerce occupait 518,359 personnes dont 37,711 ouvriers; Les industries occupant le plus grand nombre de femmes sont les industries textiles (152,700) et celles du vêtement (152,194). Le commerce emploie un total de 284.273 femmes; on les rencontre principalement dans l'industrie hôtelière (136.154). dans le commerce des denrées alimentaires (86,618; et dans le commerce des vêtements (25,981). + La fabrication mécanique du verre. — Il y a beau temps qu'on a cherché à remplacer le « souffleur » de verreries par une machine permettant de réaliser un gros bé néfice sur la main d'œuvre. Les Américains ont essayé des machines « soufflantes » qu'une mission composée d'industriels belges alla examiner, il y a plusieurs années déjà. Mais il y a, à l'emploi de ces machines de sérieux inconvénients. Le souffleur doit posséder une grande expérience pour régler la fabrication de son « canon » ; suivant la composition de la matière « cueillie », suivant le degré de fusion, suivant bien d'autres circonstances encore, il doit régler son souffle et le balancement rythmé de sa canne. Allez donc demander à une machine de faire preuve d'une telle expérience! C'est d'ailleurs la raison des hauts salaires payés aux souffleurs. Il y a une quinzaine d'années déjà, un ingénieur verrier, M. Fourcault. a commencé des expériences avec un-e machine de son invention qui tourne la difficulté en supprimant le « soufflage ». Bien mieux, son procédé supprime également I'étendage, opérar tion nécessitant également une certaine habileté.Voici en quoi oonsiste le . procédé Fourcault.Le verre en fusion se trouve dans un grand bassin, communiquant avec un canal au dessus duquel se trouvent les machines à « tirer », ou mieux à « sucer » le verre. De ces machines descend, jusque dans le canal, une feuille de verre à laquelle la matière en fusion adhère ; on soulève la feuille de verre qui entraîne une lame de verre fondu. Cette lame passe entre une série de cylindres en amiante; c'est en somme le « laminage » du verre. Pendant l'opération la lame de verre s'est refroidie peu à peu et quand elle sort, elle est à point. Suivant la plus ou moins grande vitesse imprimée aux_ machines, on obtient du verre mince ou épais. En 1911, à l'exposition de Charleroi, M. Fourcault exposa plusieurs feuilles de verre obtenues au moyen de son procédé. L'économie de la main d'œuvre est sensible Vingt-deux ouvriers suffisent pour faire le travail de 34 souffleurs auxquels il faut adjoindre 136 servants de toutes catégories.L'« Union Verrière », l'association de M. Edmond Gilles, se montre nettement et farouchement hostile à l'invention de M. Fourcault. LA VILLE -- Le Roi et la Reine ont quitté Bruxelles, mardi, par l'Ostende-Bâle. La berline roya-ie avait été ajoutée au rapide à la gare du Nord, mais c'est à la gare du Luxembourg que les souverains y ont pris place. Aussitôt la reine installée à Valmont (Suisse), 1« roi rentrera en Belgique. — Aux bâtiments de la Liste civile. — Pour asseoir solidement les fondations, construites en terrain rapporté, les entrepreneurs ont dû creuser de nombreux puits. Les nouveaux bâtiments atteignent maintenant la hauteur du balcon. Des ouvriers ont recherché la cause de ia fendilation, en certains endroits, des balcons de l'ancien bâtiment; elle doit être attribuée à un tassement qui s'est produit il y a longtemps, à cause du mauvais terrain sur lequel les bâtiments ont été élevés. Tous les bâtiments du palais sont dans le même cas et lorsqu'on a reconstruit la façade principale du palais on a rencontré les mêmes difficultés. Une excursion au canal maritime. — Le comité « Le Plus Grand Bruxelles » organise, le lundi 1er juin (Pentecôte), une excursion en bateau spécial aux Installations Maritimes et du canal de Willebroeck. En dehors de ses membres auxquels un droit de préférence a été réservé, les demandes de participation à cette excursion serout reçues au secrétariat du « Plus Grand Bruxelles » 3bis, rue de la Régence, à concurrence des places disponibles. Départ (Ponts de Laeken) : 9 heureB pré-1 cises; arrivée à Willebroeck: 11 h. 30 et retour immédiat en bateau ou à volonté par chemin de fer, chacun se chargeant du soin de se ravitailler. Prix du parcours en bateau, aller et retour : fr. 1.50. L'état civil de Bruxelles. — Du 10 au 10 mai, 60 naissanese et 57 décès ont été constatés dans la population bruxelloise, soit une natalité de 18.0 et une mortalité de 17.1 pour 1000 habitants. La moyenne annuelle de la semaine correspondante de la période 1909-1913 a été de 64 naissances et de 53 décès.., Le groupe de maladies contagieuses a faits 1 victime : coqueluche, 1 décès. Les 57 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge: moins de 1 mois, 1 ; de 1 à moins de 6 mois, 5 ; de 6 à 12 mois, 2 ; de 1 à 2 ans, 2 ; de 2 à 5 ans, 2 ; de 5 à 10 ans, 0 ; de 10 à 15 ans, 1 ; de 15 à 20 ans, 1 ; de 20 à 30 ans. 6 ; de 30 à 40 ans, 4 ; de 40 à 50 ans, 5 ; de 50 à 60 ans, 5 ; de 60 à 70 ans, 10; de 70 à 80 ans, 9 ; de 80 et au delà, 4. Pour les faubourgs de l'agglomération bruxelloise, le total dC3 naissances a été de 166 et celui des décès de 117, soit une natalité de 14.2 et une mortalité de 10.0 par 1000 habitants. La moyenne correspondante de la période 1909-1913 a été de 176 naissances et de 142 décès. Le groupe des maladies contagieuses a fait 5 victimes : fièvre typhoïde, 1 à Schaerbeek ; rougeole, 1 à Molenbeek-Saint-Jean ; scarlatine, 1 à Molenbeek-St-Jean : diphtérie et croup, 1 à Forest et 1 à' Ixelles. Les 117 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge: moins de 1 mois, 5 ; de 1 à moins de 6 mois. 4 ; de 6 à 12 mois, 6 ; de 1 à 2 ans, 6 : de 2 à 5 ans, 5 : de 5 à 10 ans, 7 : de 10 à 20 ans, 9 ; de 20 à 30 ans, 12 ; de 30 à 40 ans, 12 ; de 40 à 50 ans, 14 ; do 50 à 60 ans. 15 ; de 60 à 70 ans, 10 ; de 70 à 80 ans, 9 : de 80 ans et au delà, 3. Pour l'ensemble de l'agglomération bruxelloise (Bruxelles et faubourgs), le taux correspondant sur 1000 habitants a été de 14.9 pour la natalité et de 11.5 pour la mortalité.— La suppression du passage à niveau de la rue du Lion, à Schaerbeek. -— Un pont doit remplacer le passage à niveau si dangereux de la rue du Lion, à Schaerbeek. La oonstruction de cet ouvrage d'art entraînera une dépense évaluée à 1,000,000 de francs, non compris les rampes d'accès et les deux murs de soutènement de 70 mètres de longueur du côté de la cour aux marchandises. Cette dernière partie du travail ne pourra être entreprise qu'après le voû-temènt de la Senne sur 50 mètres, travail qui doit être exécuté par la Société de Bruxelles-Maritime. La durée prévue pour les travaux est de trente mois. Us ne gêneront en rien la transformation de la gare. L'adjudication pour les travaux du pont est fixée au 4 juin. — Secrétariat des hospices. — A partir du 2 juin prochain, les bureaux du Secrétariat de l'Administration des Hospices, sis boulevard du Jardin Botanique (Hôpital Saint-Jean) seront ouverts au public, tous les jours non fériés, do 9 neures à midi. FEUILLETON DU 28 MAE ijl U La Folle de Virmont PAR JTean BARArVCY / (Roman couronné inxr l'Académie Française) Avec son tricot, un chiffon ou un livr< dans les mains, elle passait là sa journée sans rien demander, jouant aasi toute seu le et quand le soir arrivé, Césetto la pre n .it sur ses genoux après souper et lui di sait ces contes qu'elle aimait tant, elle s'en dormait les yeux fixés sur la flamme clair< dans laquelle il lui semblait voir danser le; bonr.es fées ou les jolis lutins que la nour ricc savait si bien évoquer. Le bonhomme Cressent, qui jusqu'alors lui avait appris lui-même à lire et à écrir< songea un beau jour à la mettre à l'école Ljle partit donc chaque matin, avec son pa nier sous le bras, et les paysans qui la ren contraient alerte et proprette, se retour naient quand elle était passée. Mais il ] avait beaucoup de chemin à parcourir pou: aller à l'école; l'été il ne lui s~mblait pa! long car à l'heure matinale où elle quittai I auberge, dans l'aube bleue que le solei teintait d'or, c'était chaque matin un nou i»eau concert dans les branches. ., Les Petits chemins verts où couraient de enaque coté, des églantines tur les haies vi »es, conservaient encore la fraîcheur de la nuit, des insectes voletaient au devant d'elle, et plus loin, quand elle avait laissé derrière elle, le bois de Jonques, le silence de la campagne n'était guère troublé que pa,r les meuglements des uœufs, wurnant vers elle leurs têtes dolentes, lorsqu'elle traversait le pacage. Elle arrivait à l'école, le teint frais, la poitrine pleine du bon air de champs, et si bien disposée au travail qu'elle remportait toutes les récompenses. Elle revenait à l'auberge vers les quatre heures, accompagnée par d'autres fillettes, ! qui se dispersaient bientôt, allant, celle-ci . d'un côté, celle-là de l'autre et elle rentrait ■ seule à travers bois. Comme l'exactitude, au ■ retour, n'était point de rigueur, elle flânait ■ en route, faisait des bouquets et ne passait • jamais devant la mare, sans éparpiller aux 5 grenouilles, les miettes de son goûter. 5 Ces promenades quotidiennes qui, le ma-" tin la disposaient au travail et qui, le soir la reposaient de son assiduité, n'eurent rien » que de très agréable pendant une bonne 5 partie de l'année; mais, les semailles d'automne terminées, l'air s'imprégnit d'humi-" dité, les feuilles se détachèrent et tombè- ■ rent, le soleil perdit son éclat et le chemin ' n'en finit plus pour aller à l'école «^fc en revenir. Il arriva aussi que Linette attrappa un gros rhume qui la força à s'aliter pen- ; dant plusieurs jours ; une autre pois, elle fut ; atteinte d'un violent mal de gorge qui inquiéta beaucoup son père et sa nourrice; puis décembre arriva, la neige tomba abondante et dure, et le bonhomme Cressent, songea à ja mettre à l'école à demeure, afin de n'avoir plus à subir tous ces inconvénients. Quand Césette apprit cette décision, elle éprouva un affreux serrement de cœur et la combattit de toutes ses forces. Mettre Linette en pension 1 bien loin à Magy le Haut ! Mais c'était un meurtre ! Linette n'avait que sept ans, vraiment tous les gens du pays trouveraient à dire aussi bien qu'elle-même. Est-ce qu'on pourrait vivre sans elle, je vous le demande? Linette était la joie de la maison, et l'hiver pouvait bien heurter à la porte et montrer sa face morne à travers les vitres et gémir dans le bois, la vieille auberge, tant qu'elle était là, resterait illuminée. Le rayonnement de ses prunelles remplaçait ceux du ciel et 6on babil d'enfant, toutes les chansons de l'été. Et son père voulait qu'elle partît I Allons donc! c'est pour plaisanter, n'est-ce pas? Mais pas le moins du monde! D'abord Magy-le-Haut n'est pas si loin que ça. La patache qui fait le trajet une fois par semaine, le jour du grand marché, ne met pas plus de deux heures pour arriver, et encore les deux chevaux sont à moitié éclo-pés avec sa carriole et son percheron, le père Cressent ne mettrait pas plus d'une heure et quart. Et puis ce n'est pas du tout un meurtre que de bien faire eJuquer un enfant. Est-ce que 'e père Morin n'a pas mis son garçon au collège? Juliette et Marthe, les deux filles du maire, ne sont-elles pas chez les da m es Marguer, à Magy le-Haut? Et qui donc les accuse de commettre un meurtre? Le bonhomme Cressent a des écus et sa petite doit être t'duquée comme les demoiselles du maire... Et Césette eut beau se lamenter, et prier, lamentations et prières se heurtèrent contre la volonté tenace du paysan, et le jour vint où elle dût faire en pleurant, la malle de Marceline. Par exemple, elle ne voulut jamais la conduire elle même dans sa prison.— Allez-y donc vous-même, puisque vous en avez le courage, dit-elle à l'aubergiste, pour moi, je ne m'en sens point la force. Et il y alla, un peu ému, mais tout fier cependant de répondre à ceux qu'il rencontrait en route et qui le questionnèrent : — Je vais chez les sœurs, conduire la petite.La nourrice éprouva un tel chagrin de ce départ, ru'elle en tomba quasi malade, et, comme elle avait son franc-parler à la maison, elle ne se gêna pas pour récriminer journellement ,car elle ne pouvait comprendre qu'on se séparât aussi facilement de son enfant. Comme si, pour la faire édu-quer, on ne pouvait au moins attendre qu'elle eût huit ou dix ans 1 Puisqu'elle allait à l'école et qu'elle savait déjà Jire et écrire, est-ce que cela ne suffisait pas? Bien sûr, il y avait une autre raison qui poussait l'aubergiste à renvoyer sa fille... Eh bien oui, il y en avait une I Le père Cressent allait se remarier... Il épouserait, d'ici un mois, Claire Leberton, dont les yeux bleus le captivaient. Malgré ses quarante-sept ans, il remportait la palme sur les prétendants de la jolie fermière, une ieua® fille de vingt ans, que ses écus tentaient, et qui consentait à devenir Mme Cressent, à cette condition, que Marceline serait éloignée, momentanément, à seule fin de ne point entrer en ménage, avec Penfant de la re femme à ses trousses... — Avec ça, qu'elle l'aurait.gênése ! s'écria la servante inaignée. Est-ce que je ne suis point là, moi, pour la soigner, l'aimer et la dorloter. Elle ne vous rendra point heureux, allez, cette mijaurée, si elle débute comme çal — Césette ! — Oui, oui, je sais, vous en êtes toqué et ça se dit dans le pays. Vous pensez bien q-ie je ne suis pas sans savoir la chose depuis longtemps, encore que j'aie fait l'ignorante. Seulement je ne croyais pas qu'elle aurait le toupet de poser pareille condition. Peut-être bien qu'elle voudra aussi me renvoyer...— Non, p~s ça. — C'est heureux. >— D'ailleurs, en éloignant Marceline, j'agis dans son intérêt. Vraiment? fit elle avec un air narquois qui le décontenança un peu. — Sans doute, répondit-il, car on l'instruira, on lui donnera de belles manières. Elle s'en souciait bien, la mere Césette, lies belles manières qu'on donnerait à sa petite! D'abord, à quoi ça servirait-il, dites, maître Cressent? Quand on est pour vivre dans le village et qu'on doit, plus tard, épouser un bon et brave paysan on n'a point besoin d'apprendre tant de choses comme les gens de la ville. Savoir faire la soupe, avoir soin du ménage, ravauder les bardes, à la rigueur écrire une lettre et lire dans son livre d'heures, ça suffit pour une fille de campagne, et ce n'est pas la peine pour ça, re la mettre eu pension à demeure. Bien sûr que l'idée ne lui serait jamais venue, à lui tout seul, Qe l'éloigner dans le but d'en faire une demoiselle; mais l'autre l'avait poussé; l'autre, cette Claire Leberton, qui certainement n'aimerait pas l'enfant. Cependant la servante se promit de ne pas faire trop mauvaise figure à la maîtresse qui viendrait. Savait-on s'il ne lui prendrait pas fantaisie de la chasser et si l'aubergiste aurait l'énergie d'opposer jamais sa volonté à la sienne ? alors que deviendrait Marceline quand elle reviendrait ? Au moins, tant qu'elle serait là, elle n'aurait jamais à souffrir et elle l'aimerait pour deux, si son père, trop épris de sa nouvelle femme, délaissait un peu sa fille. La nouvelle, promptement répandue, des épousailles prochaines n'étonna personne.. On savait déjà dans le pays, ~ue Guy Cressent rêvait de Claire malgré leur grande distance d'âge, et l'on n'ignorait pas combien la jeune fille était ambitieuse. Qui donc lui _ eût apporté autant d'écus que l'aubergiste ? Les gausseurs. cela est vrai, ne manquèrent pas, mais ni l'un ni l'autre n'y accordèrent attention : et, un beau matin d'avril, ils se rendirent à l'église le front haut, les yeux rayonnants, devant une uantité de curieux assemblés sur la place. L'église elle-même en était bondée. L'épousée d'ailleurs méritait bien qu'on se dérangeât pour la voir. Avec sa robe de soie changeante, son petit bonnet crânnement posé sur ses cheveux blonds et le bouquet d'oranger piqué à son corsa.ge elle était bien jolie e' si les femmes la jalousèrent au passage plus d'un homme certainement envia le sort de l'au* bergiste. (A suivre. >

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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