Le courrier de Bruxelles

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28 januari 1914
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s.n. 1914, 28 Januari. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wm13n21w6m/
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Mercredi 28 janvier 1914, e— _ . I ABONNEMENTS : m M SIX «Bis f BOIS MOIS ÉELOIQUE . . fr. 10.00 5 GO 2.B0 HOLLANDE. . .) <g go 9 60 4.80 LUXEMBOURG XJNÎON POSTALE. 30.00 15.00 7.BQ 5 CENTIMES I.M •«Btflftment# ne «ont pas mis on «*nt® TÉLÉPHONE SABLON 17S4 . Pro aris et focis - S 3* année, — N* 28. • V. BUREAUX | A BRUXELLES e 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES Lu suppléments ne sont pas mis en venta TÉLÉPHONE SABLON 1754 ^IggB! A l'Académie Française La Science ei la Foi. "Une séance mémorable de 1 Académie française vient de mettre une fois de plus fcri lumière et de démontrer l'impuissance de la Science y. nous donner ce qui doit rem placer la Foi religieuse. L'objet principal de cotte séance où vendredi dernier, M.Bon ifcroux fut reçu et félicité par M. Paul Bour get, n'a été qu'une longue et vigoureuse démonstration de cette impuissance. M. Bourget dans sou discours a pris en maint cette question a ex professo » de la façon la plus nette, à propos des travaux philosophi ques de M. Boutroux, et s'appuyaut sui cette philosophie même, ii a opposé les arguments les plus irréfutables et les faits les plus décisifs à ceux qui se sont fait 1 illusion de croire à l'avènement de la Scierie* pour renverser toutes les données de la Fo ^religieuse. Oe discours nous donne un véritable ar Benal de démonstration lumineuses et pro fondes en même temps. Nous aurons 1 occa sion d'en'faire profiter plus d'une fois no; lecteurs, puisque cette question, en Belgi que, est si souvent agitée dans nos débat? parlementaires et dans la presse par def libre* penseurs véritablement ignorants,toiH •en se targuant de Science, qui ne se^dou tent pas de comibien ils retardent sur le mou -veinent du siècle. Aujourd'hui nous nou: bornons, à donner quelques-unes des conclu sions de M. Paul Bourget. Produites dan; un milieu comme celui de l'Académie fran çaise. ces conclusions toutes à l'honneur e à l'appui de nos vérités religieuses son déjà en elles-mêmes un témoignage pro Jbant. M. Paul Bourget appelle Scientisme 1* prétention de la Science moderne d'expli quer tous les phénomènes non seulemen physique, mais moraux, psychologiques, re ligieux par la Science, par des données na iurelles, pour ainsi dire mathématiques» « Lés oiftrances dans l'expression do 1: pensée sont jeux de philosophes.^ Ce. qu n'était pas un jeu, c'était votre critique d« la. Science et votre réfutation dii Scicntis me. Je n'essaierai pas d'en reconstituer ic la. dialectique. Un système qui a coûté de années de méditation no saurait 'tenir dan le raccourci d'un paragraphe. J'en voudrai marquer seulement les grandes lignes et li résultat. L'idée maîtresse du Scientisme c'est que l'univers s'explique par lui-même qu'il y a entre les phénomènes dont cet uni vers est le total une continuité ïninterrom pue. Les faits que nous qualifions d'infc rieurs produisent les faits que nous quah fions de supérieurs. Le inonde physico-chi mi que, par exemple, explique le monde bio logique, lequel explique à son tour le mon rie psychologique et moral. Cette hypothè se, qui prétend reposer uniquement-sur l'oh servation du Réel,est-elle conforme au Réel Vous avez essayé de démontrer qu'elle n l'est pas. À ce principe d'imbrisable conli nuité qui permettait à Taine d'écrire qu « l'univers tout entier dérive d'un fait gé néral, semblable aux autres, loi génératric d'où toutes les autres se détruisent », vou avez substitué le principe de discontinuité Pour cela, vous vous êtes appuyé sur Pot servation, vous aussi, et sur l'analyse. L partie très forte de votre thèse est celle o vous établissez qu'il y a des étages, des oi dres de .faits, absolument irréductibles le fcn aux autres. Les faite chimieo-physique sont d'un ordre. Les faits biologiques son d'un autre ordre. Les faits psychologique et moraux d'un autre ordre encore. Le si périeur ne naît pas de l'inférieur, il s'y si perpose. Ce terme, la Science, qui nous doi ne l'illusion d'une unité dans les objets d la pensée et dans cette pensée même, n correspond à rien. Il n'y a pas une Science il y a des Sciences, chacune avec sa méth( de particulière, parce que chacune a so objet particulier. Il y a une Mathématiqui une Chimie, une Physique, une Psvchologi; Elle n'ont de commun qu'une règle, celle d la soumission au Réel, en effet; mais le Ré< n'étant pas un, cette commune règle fa leur différenciation, et c'est manquer d'e prit scientifique que de vouloir les rainent les unes aux autres. Telle est, résumée dai un schéma trop superficiel, la vue des ch ses qui se dégage de votre thèse. Vous appelez la contingence des lois de la nature, ( ette indépendance que ces lois vous parais--eut avoir les unes par rapport aux autres. «J K?il y a véritablement des ordres étages ou U juxtaposés de phénomènes, chacun de ces ordres exige un principe spécial. Le Supérieur, dès qu'il n'est plus issu de l'Inférieur, g-ne peut apparaître quo par une création CI particulière. Le vieil adage : a Rien ne se g€ peixl, rien ne se crée 11 cesse d'avoir une va-leur absolue. La stabilité ne règne pas sans a partage dans le monde. Le changement ne se ramène pas à la permanence, comme le prétend le Scientisme. Cette conclusion de m votre étude renouvelait une idee chere a ^ M. Josepli de Maistre. « Je ne vois pas dans ej le monde », disait l'auteur des « Soirées», y< « ces règles immuables et cette chaîne m- cj flexible des événements dont on a tant par- Q lé. Je ne vois, au contraire, dans la Nature, g< que des ressorts souples, tels qu'ils doivent être pour se prêter, autant qu'il est neces- g saire, à 1 action des êtres libres ». De Maistre tirait de cette hypothèse des consequen-■ ces qui ne sont pas les vôtres. Vous vous y bornez à constater qu'il y a dans la réalité a plus que n'en saisissent les Sciences posi- ]. tives, de même.qu'il y a dans l'esprit plus € que n'en saisit la Conscience. Mais alors, si ^ nous nous heurtons, dans la Nature com- ^ me dans l'Esprit, à « cet abîme et à ce si- g lence " que les gnostiques prétendaient exis- ^ ter au fond de toute réalité, de quel droit q nous interdire, et au nom de quoi, une m- ^ terprétation de cet universel mystère qui n mette en accord les exigences de notre vie morale et celles de notre vie intellectuelle? p De quel droit nous amputer, au nom des c; Sciences, de toute notre tradition pliiloso-phique et religieuse, alors que ces sciences p et cette tradition ne fonctionnent pas dans j( le même champ? Vous aviez trouve la for- g: mule de conciliation qui vous permettait de ^ tout sauver de notre double héritage. Vous 0 nous invitiez non pas à rejeter les Sciences, n mais simplement à mesurer leur portee; non j pas à proclamer leur faillite, mais à ares- ^ ser leur bilan: -non pâs à renier l'intelligen- p ce, mais à l'enrichir, en rendant leur place j1 à côté des puissances de raisonnement aux q puissances de sentiment. Le Scientisme ivous avait donné du monde pychologique dfe _mo- g ir,al une explication qui le détruisait, y Ou s v nous proposiez une explication qui le justi- s i fiât. C'a été le travail de votre maturité de ç préciser, de vérifier, de promouvoir cétte ^ doctrine. d * \- * * j; La péroraison de M. Bourget-, qui con- ^ cerne spécialement le général Langlois pre- j décesscur de M. Boutroux le nouvel aca- n i démicicn, fait admirer ses grands senti- ]■ 1 ments religieux et patriotiques; puis il si- e ' g.nale le puissant mouvement de relève- v ; ment religieux'qui'se produit en Fran ce., à g >' l'heure, présenté, nouveau démenti à ce. 1 ' que nous disent de l'abandon de l'Eglise ^ ; catholique, les fossoyeurs du catholicisme. •. Assis à la place même que j'ai l'honneur ® • d'occuper aujourd'hui, Renan, recevant ' - Cherbuliez, parlait des vieilles croyances ? " qu'il jUgeait si près de disparaître, et il , - disait : < C'est à ces formules pourtant que (- - nous devons le reste de notre vertu. Nous - vivons d'une ombre, du parfum d'un vase n - vide. Après nous, on vivra de l'ombre n - d'une ombre. : Il concluait, dissimulant, a • sous un sourire, à son habitude, les anxié- y j tés de ses prévisions : *« Je crains par mo- e - ments que cela ne soit un peu léger. » lie- e - nan se trompait. Il parlait ainsi, il y a ^ " trente-deux ans, et voici "que le vase sa- j 3 cré, ce Graal où nos aïeux puisaient la c force et l'espérance, s'est rempli de nou- f veau. Voici que des générations se lèvent-, f pour qui le ciel est de nouveau peuplé d'é- s toiles, des générations dont leurs meilleurs g témoins nous apprennent que, demandant, r elles aussi, à la vie la vérification de la pensée, elles se sont reprises à croire, sans r cesser de savoir, des générations qui se c " rattachent résolument, consciemment, à la c ? tra-dition philosophique et religieuse de la 1 s vieille. France. Même elles vous dépassent, ^ *_ Monsieur, sur quelques points. Beaucoup ï d'entre ceux qui les composent ne^se con- ^ | tentent nas d'avoir déoouillé le oréjua:é du ' e Scientisme. Ils vont jusqu'où allait Pascal. 1 e Déoassé ou non, vous aurez été l'un de ( . leurs maîtres les plus écoutés, les plus ef- 1 ficaces, et, s'il est vrai aue tant vaut PI- 1 ri déal d'un neunle. tant vaut ce neunle, vous 1 . pouvez vous rendre la iustice d'avoir, com- * / me le général Laiicrlois, bien servi, et, j e comme lui, bien mérité de de là Patrie. < it ' i- - !»r ls 5- j B) BBngsMJmi.d. i\ jwuj m inui m ■—s—11 u . wmmm—ÊÊmmmÊmmMÈmm 1 1U ai Le testament ,ii cardinal Hampoll Le juge d'instruction a terminé sa perc tion dans les appartements de l'ancien étaire d'Etat; il a interrogé les gens rvice et toutes les persortnes qui en nt dans la maison le matin de la mort séquestré la clef qui, d'après l'indicat l'elle porte de la main même de Rampo îvait servir à ouvrir la cassette ren ant son testament. Mais ni la perqi; an ni les interrogatoires n'ont rien "re\ . la fameuse cassette n'a pas été reti [e. Donc, à moins d'imprévu, l'affaire s assée et le testament do 1889 sera rec i valide. On procède maintenant en ] :nce d'un délégué du Vatican au triage ipiers et tout ce qui intéresse le Sa iège sera remis à la secrétairie d'Etat, Les opérations judiciaires ont révélé ;iblic des détails édifiants sur le train e que menait le cardinal. Il avait dans ppartement deux salons bien meublés; d i plus belle salle se trouvait un autel le lui servait de chapelle. Mais en ors de ces salles d'apparat, la maison é eublée tout-à fait pauvrement et nul bc soie n'eut voulu se contenter d'une s manger ou d'une chambre comme ce u'occupait ce prince de l'Eglise. Voici étail, la table sur laquelle il dînait,étaii leuble de cuisine en bois blanc. Pour faire contraste avec cette pauvi ersonnelle voici quelques chiffres sur îarités du défunt. La famille a fait le co î de ses dépenses pour les églises de Sa ietrre, de Ste-Cécile, de Ste-Agiiès et p maisons religieuses y attenantes : e élèvent à près d'un million. Le juge d' •uction a retrouvé un petit livre de ca li étaient notées les menues dépenses d< laison ; il en est résulté que, pendan ernier mois do sa vie, Rampolla a dis ué plus de 1800 francs en aumônes à auvres qui sont presque tous des pau-onteux. Il était plus certain avec ceu ue personne ne connaîtrait sa charité. Aussi les héritiers ont été plutôt dé auf quelques obligations, on n'a pas t: é d'argent ou de valeurs. Mais la suc on est très riche des cadeaux qu'avait lis le défunt et qu'il avait empilés pêle-n ans des caisses. Ce sont des objets d'ar es argenteries, des décorations ornées rillants, etc.; on assure qu'il y en a i eaucoup d'argent et le cardimil en fai i peu de cas qu'on a retrouvé des ofc e valeur conservés dans leur emballage litif : le cardinal n'avait jamais ouvert aquets pour savoir ce qu'ils contenai 1 n'avait qu'un luxe : sa bibliothèque stime qu'elle était^ riche d'environ 3C plumes;, c'est parmi ces livres qu'il se r iait, lorsque les cérémonies et les affa ai laissaient quelque loisir. Ces détails intimes méritent d'être ra] îs puisqu'il se trouve encore des gens i iventer des fables sur le luxe et la rich es cardinaux en Curie. Ces jours demi n journal anticatholique de Bruxelles utant ne pas le nommer,— publiait à ce ît en première page un article de deux Dnnes, qui n'étaient qu'une longue fi 'erreurs... ou de mensonges. On ^ di n ta-'autres fantaisies que de se voir r. îer cardinal, cela coûtait une centaim îille francs, qu'il fallait alors occuper ppartement avec je ne sais combien de ^ns et une salle du trône, qu'on était < é de mener grand train, d avoir sa li t de tenir, par exemple, une écurie de < re chevaux. Il faut n'être jamais ver tome et ne connaître aucun cardinal ] ser affirmer pareille» calembredaines * aut en même temps avoir pour but de amer la hiérarchie ecclésiastique en re entant les cardinaux comme de grands :neurs vivant dans le faste et la moi ité. La réalité est, heureusement, bien d ente de ce tableau. Dans le Sacré Coll omme dans toute assemblée, il y a de hes et des pauvres d'après que la fori es a fait naître de familles riches ou de res gens. Et les cardinaux, comme les ►les mortels vivent d'après leurs ressoui jes religieux, les cardinaux Billot et tossum, par exemple, n'ayant pas de p noine, habitent dans un couvent de leu: Ire et personne ne songe à chercher < m cloître une salle du trône! Pour su lir aux devoire de leur charge et afin q missent mener une vie conforme à leu ;nité, le Saint-Siège leur sert une peu le 20.000 francs sur laquelle ils doivent p eurs secrétaires et leurs domestiques. J srois pas quo dans aucun gouverner l'Europe, les ministres se contentent jux et pour leur cabinet, d'un traitei pareil et je vous assure qu'à Rome, pa: iemps de vie chère, il n'y a pas à faire g ,uxg avec co revenu. Je connais plus: cardinaux, rui ont dû renoncer à tenir vaux et voiture et pour leur carrosse protx .colaire, recourent aux loueurs de voiture Et quand ils ont .réussi à économiser ain: a quelqu'argent, ils font comme le cardim 9 Rampolla, ils le donnent aux pauvres. Ma: cela est trop beau, n'est-co pa6_"? et trop Vri • pour qu'un journal libéral puisse le dire se- ses ^ecteurB* cle • 2 ÉTRENNES PONTIFICALES lia \ *v: douzieme liste. 1,a.1; R-eport dès listés précédentes: 34,583,< cl° M. et Mlle Devos, Bernem, 1' ou- Mlle Pouiibaix, Sivry, ^ - èra M. et Mme Alfred Dermine, Cliarleroi, « on- Petit Séminaire cle Baetogne, 1< jré- Pour le succès de mes œuvres, Bruges, î des St-Père, bénisses-moi, I0( Anonyme, Wetteren, 1( Anonyme, Willebroeck, ail M. Georges Vercruysse, Courtrai, j Mme Vercruysse-Ellebaut-, id., 2( Mlle Begerem, id., so" A. B. C., id., Il alllf Baron et baronne Gilles de Pélioliy, ô( ct Mr en Mevr. I. D. W., AntweriKîn, H «Ç; A. M. D. G., id., " t( bai^ Mevr. Van de Put-Heirman, id., 1< »ur- Naamloos, id., P aile Mr en Mevr. Stoop, id., 1< lies Mevr. Jacobs-Goris, id., un Naamloos, id., « un Grauw Zusters, id., - Mr en Mevr. Michielsens Devos, id., ■e^ Un couvent, M. A. S., 15; Advenit reçnu les tiium, 5; Pour la béatification <!<e S. Thérèse < „n'_ l'Enf. J., 5; Broedei-s'der derde Grde van di ■J: H. Fr., Wetteren, 10; Quelques tertiaires,Bo: de-Lessines, 4; M. A. Declercq, Kortryck, l1 °ul, R. d'H., Ninore, 1; J. P. B., 2; L. B,, Hs . es selt, 2; H. Vader zegen ons, Courtrai, 0,5* îUB" Juffrouwen-Beyaert, id., 10; Onbekende, ii lsso 1 ; p. D. B., id., 2; Jufv. Rosina Miohielse î sa Antwerpen, 5; Ônbekend, 5 ; M. A. Titeu i le Ucimont, 1. — Ensemble, 78,50. itri- Total: fr« 38.179, On peut adresser les souscriptions au bure „ idu journal ou à M. MALLIÉ, secrétairej 73 r S de la Tête d'Or, Tournai. jus. : • — •ou- Eevue de la Presse îele fcf]e La leçon d'Hégésipue Simon. — De ï A. Capus, dans le « Figaro » î La mystification, si ingénieusement combin jets par notre confrère de 1' « Eclair », M* Pa Pn Rirault, dépasse de beaucoup les limites « ces genre. C'est un tableau de mœurs démocra ént. q«es, une sort^ de petit roman politique co ; on temporain, dont les personnages, pris dans .0C0 réalité, nous sont même présentés sous 1er éfu- noms véritables. Nous trouvons parmi eux (I ires sénateurs, des députés, des conseillers muni ** paùx'de Paris, quelques-uns déjà fort conni 3pe_ oojûme M. Lintilhac, par exemple, mais qui c >our vr0Ilt à cette affaire un surcroît de notoriéi Q Le liéros principal de l'histoire seul est imaj naire, et l'action a une simplicité classique... ' Ce succès, qui est également de rire, mont » qu'il y a certaines choses qu'on est très résc su~ à ne plus prendre au sérieux et aussi cornbi Ç°- le monde parlementaire retarde sur l'espi uite moyen du public. Qui sait ei, il y a vingt a sait seulement, une pareille farce eût été accept om- avec la même bonne humeur? Les journaux s de fussent peut-être divisés en deux clans: le pi un mier se réjouissant de la plaisanterie, le seco sa- la considérant comme une insulte à la démoci >bli- tio et au suffrage universel. M.Paul Birault n /r£e rait eu probablement deux ou trois duels; ...o eût été, en tout cas, traité dè suppôt de la i \ T îvetion. . y mur Aujourd'hui, la presse, qui dépasse tant monde politique comme talent et comme imp; j.i tance, s'est amilsée unanimement et sans d tinction d'opinion de ce badinage. Il fut ass Prf" curieux do voir des journaux à tirage énorn sei- lus par des millions de lecteurs, en contact « ida- rect et profond avec la masse, ne pas hésit une minute à manquer de respect au régi] iffé- parlementaire.M.Clément Vautel dans le « 3V ège, tin », M. Gustave Térv dans le « Journal », 3 sont rangés du côté du mystificateur et c ^ulie raillé sans pitié les victimes. C'est un sig Dau- évident que le ton a complètement changé, sim- y a tout grouP° de formules impuissan désormais à exercer sur nous la moindre pris y * LI existe un modèle de politicien qui a l'air pc ^aP l'instant de tenir toute la scène, mais quo ltT1" Joule ne tardera pas à briser, car elle le se " 9r" incapable d'exprimer ses préoccupations ne îans relies. bve- Et que des républicains môme aient envie u'ils plaisanter les précurseurs de la démocratie r di- les éducateurs du peuple: preuve solide d' sion différence, je ne dirai pas à l'idée républic ayer ne, mais aux dogmes étroits quo tout un pa e ne veilt nous imposer. oent pour A quoi ont servi les dernières révo! nent lions? — Un journal industriel et fin* • ces cier, sans couleur politique rappelle q rand naguère les peuples qui avaient à se pla eurs dre de leurs gouvernements le renv che- saient par une révolution et que l'opéi i- tion donnait parfois d'excellents résultats, i. Mais ajoute-t-il : j Ce ne sont pas les dernières expériences laites qui rendront la vogue à ce procédé. La révolution des Jeunes Turos a mené l'em-7 pire ottoman aux plaines lugubres de Lule-a Bourgas. Celle des réformateurs chinois a simplement mis sur le trône du Fils du Ciel un magot fagotté à l'européenne. Celle des républicains portugais n'a guère réussi jusqu'ici qu'à substituer le désordre d'en bas au désordre d'en haut — sans grand profit final. ...L'expérience des trois années écoulées depuis l'instauration de la république portugaise montre que celle-ci est loin, très loin, d'avoir )5 tenu les promesses formulées par ceux qui firent iO crouler le régime monarchiste... Lo mauvais >0 fonctionnement, des organismes gouvernemen->0 taux cause le dépérissement lent do toutes les >3 forces vives de la nation. 50 in K) S Petite Chronique K) )0 L'amour de la paroisse. — D'après le )0 « Vaterland », de Lucerne, M. l'abbé Mer-^0 mot, curé de Ceriiier, près de_ Neufchâtel, ^ a refusé les brillantes propositions du gou-v-emoment argentin, qui lui offrait 1,000 francs de traitement mensuel, 40 francs de L frais de voyage par jour, etc., pour aller découvrir des sources dans les plaines de -Q l'Amérique du Sud. M. l'abbé M-ermet,avec m un beau désintéressement-, a proféré rester \e dans sa paroisse. y Au Coii^o lielge. — Il résulte du rapport S1 de Mgir Huys, que les missions' des Pères )• Blancs sont des plus florissantes. : 44,790 l.j .noirs suivent les cours de catéchisme. Le q. nombre des baptisés s'élève à 8,198. Les s, écoles fondées par les Pères Blancs sont 'fréquentées par 6,220 enfants : 852 orphe->5 lins ont été recueillis dans leurs établisse]-j ments : 2,910 noirs ont été baptisés en l'es-pace d'une année; 296,727 malades ont été soignés jusqu'à ce jour dans les hôpitaux et lazarets. Plus de neuf cents noirs apprennent un métier dans les ateliers des Pères, • Les treize erreurs de la vie. — Voici quel-r les sont celles-ci, dit le « New-York Jour-nal », d'après le juge Rentoul, de la cour do la Cité de Londres : « 1. S'essayer à mal établir sa propre rè-ul gl.e du bien et du mal et croire que tout le îu monde s'y conformera; ti- » 2. Prétendre mesurer à son aune pro-n- pré lès jouissances d'autrui ; la » 3. Se leurrer de la conviction qu'il peut rs y avoir en ce monde uniformité d'opinions; e.s » t. S'attendre à trouver du jugement et :l~ de P expérience dans la jeunesse; Ç » '5. S'efforcer de. jeter-tous les caractè- res dans le même moule ; ri 1 » 6. Ne point céder lorsqu'il s'agit de bagatelles ; ve » 7. Rechercher la perfection dans ses lu propres actes; 3u » 8. Tourmenter les autres et soi-même 'it pour ce qui est sans remède; ns 9. Ne pas aider tout le monde toutes les fois qu'on le peut, en tout temps, en tout se lieu ; °T :: 10. Considérer une chose comme imj>os- sible, parce qu'elle l'est pour nous; " » 11. Ne vouloir croire que ce que notre ^ esprit borné peut saisir; » 12. Ne point vouloir tenir compte des faiblesses d'autrui ; % le » 13. Estimer les gens d'après quelque >r- qualité extérieure, alors que seul l'inté-is- rieur fait l'homme ». ez Eviter ces erreurs, dit le juge Rentoul, c'est éviter les échecs dans la vie. • er ne L'esprit des anl-re?<. — Forain dessine, a- dans le « Figaro »,, l'arrivée à Amiens des s* congressistes socialistes chaudement enimi-nt tout'lés. Un loqueteux les regarde, chapeau bas, 11 avec cette réflexion : — Mais ils ont tous des fourrures : ce Up n'est plus notre parti. la * nl L'eau dangereuse aussi? — Des médecins lU" interdisent l'alcool ,1e vin, la bière. S'ils se mettent à interdire l'eau, que devons-et nous donc boire 1 Or, ne voilà-t-il pas des in- praticiens qui croient pouvoir déclarer que ai- l'eau occasionne... l'appendicite? rti Jadis, cette révélation ne nous eût pas" inquiétés outre mesure. L'appendice n'avait, clans l'organisme, aucune espèce de .u- notoriété ou d'importance. Mais aujour-,n- d'hui, que les savants nous assurent que ue l'appendice joue un rôle primordial, nous in- allons devoir nous décider à... mourir do soif ! Cette fin manquera d'élégance et d'a-■a. grément. LA VILLE Les admissions à l'école militaire. — M. le ministre de la guerre va demander au Parlement le^ vote d'une loi en vertu de laquelle les limites d'âge pour l'admission à l'école militaire (17 ans au moins et 2V ans au plus) ne devront plus être atteintes, comme actuellement, avant la date de» examens, mais au moment de l'entrée <V l'école. Il sera donc possible d'être nommé sous-lieutenant à 19 ans. L'état de santé de M. Xavier Neujean, ministre d'Etat libéral a encore empiré.. Un voyage dans l'IIindouslan. — M. Wa-rocqué est parti pour l'Hindoustan où il fera un séjour de trois mois. • La XXIIe exposition annuelle de Pour l'Art se signalera par la rentrée du peintre. Eugène Laermans, que la guérison d'une longue cécité rend enfin au travail. Trente artistes, sculpteurs, peintres, dessi^ riateurs et _ architectes se grouperont au-tour de lui avec des envois importants. Comme d'habitude il y aura foule à l'ouverture de samedi prochain, à laquelle lo cercle nous convie, dès deux heures, dans les locaux du Musée Moderne.. • L'Association pour Pamélioratio» des logements ouvriers organise son dixième concours d'ordre, de propreté, d'épargne, de prévoyance efc de fenêtres fleuries entre les familles ouvrières des rues situées entre le chemin de fer, les limites de la commune, la rue Josaphat et l'avenue Louis-Bertrand. Ne seront admises à prendre part au concours quo les familles comptant au moins deux enfants, et demeurant depuis six mois au dernier domicile. Les inscriptions seront reçues jusqu'au 28 février, au commissariat de police de la rue Thiéfry et, entre 13 et 14 heures, rue Lefrancq, 61. La statistique agricole et commerciale.— Le numéro de janvier du Bulletin de statistique agricole et commerciale édité par l'Institut international d'Agriculture, contient les prévisions des récoltes de l'année 1913-14 en République argentine. Elles s'annoncent comme fort réduites pour le froment (35,800,000 quintaux contre 54 millions en 1912-13), pour l'avoine (10,200,000 quintaux contre 16,820,000 en 1912-13) ct pour la graine de lin (9,900^000 quintaux contre 11,300,000 en 1912-13). ; Les ensemencements do céréales dJau-tomne dans l'hémisphère septentrional ont eu Heu presque partout normalement ;on se plaint cependant de la sécheresse excessive en Algérie et en Tunisie, et du grand retard qu'elle y provoque pour les travaux agricoles ekles semailles. Les chiffres définitifs des récoltes des céréales aux Etats-Unis pour l'année 1913' confirment en général les renseignements antérieurs sur la bonne récolte de froment et de seigle et sur la faible production d'avoine, de maïs et de lin (graine). « Les faillites» — Nous avons mentionne, dernièrement, le cri d'alarme poussé par le président du tribunal de commerce de Bruxelles, au sujet du grand nombre de faillites déclarées en 1912-1913. Le phéno^ mène n'est pas particulier à Bruxelles, ni même à la Belgique. En Allemagne, on a compté, pour le même exercice, 12,094 faillites. C'est le record pour les 18 dernières années. La Saxe en compte 1,441; la Bavière. 1,070; la province Rhénane, 968 ; le Brangdebourg", 947 et la Silésie, 895. Le commerce arrive en tête avec 4*987 faillites ; puis, viennent, dans l'ordre, les industries du bâtiment (978), des denrées alimentaires (952), hôtelcrie (713), du bois (497) et l'agronomie (422). Pour le premier semestre de 1913, on a enregistré en Allemagne 6.628 faillites, alors que dans les six premiers mois de 1912, on n'en avait enregistré que 5,974. A la dernière foire de Neufcliâtean, une commission d'officiers a fait de nombreux achats de chevaux de selle pour l'armée belge. — La Jeune Garde Catholique de Bruxelles (7e section) donnera sa fête annuelle le dimanche 1er février, en la salle Pat.ria, à 7 h. i/2. Au programme: « Le gendre de M. Poirier », comédie en 4 actes, qui sera interprétée par les membres du Cercle Melponiène. On peut faire numéroter ses cartes le samedi 31 janvier, de S à 9 heures du soir, à la salle Patria. uu cvuvuia- wui' ouyiiuviu, i-tv i ne uto j FEUILLETON DU 23 JANVIER 191 AU SOLEIL COUCHA 2?ar Mathilde Alaiiic. — Nous voici au bas de notre rue. Lai nous ici, monsieur Dantin, la montée s trop dure pour le pauvre cheval... — Oh ! Zéphir en a bien vu d'autres ! testata Michel. Mais il vit une petite figure si inq Qu'il n'insista pas, ct arrêta Zéphir.Les jeunes filles sautèrent sur le sol et gri rent, en courant, la rampe escarpée du teau- Comme elles approchaient de la ma Adrienne sussurj-a : .— Mam'selle, vaudrait peut-être mier rien dire à madame de la reconduite er t-ure. Ce gentil M. Michel ne lui re _ point... Ça risque de la fâcher... Alors, gnez vous donc des affaires et des raisc si vous m'en croyez... On n'a rien fa mal... Geneviève, trop déprimée, n'eut p courage de s'indigner et de gronder... ] tant, candide et droite, elle ignorait l'a biaiser, de louvoyer entre la vérité mensonge, que tant de f.mmes prati< avec aisance... Mais la crainte étouff loyauté habituelle. Elle se trouva mi 11 cuses pour se taire. En somme les cir tances avaient été plus fortes que sa v té... Et, dans le récit des incidents dr tiques de cette matinée, elle oublia de tionner l'intervention d'un jeune sauvi la toison prune... Les vagabondes étaient, d'ailleurs, ébouriffées, palpitantes, exténuées, ou'on les supposât arrivant de très loin. Alibert fut trop soulagée de leur appai pour s'éterniser aux reproches. L'ave; de Fidèle l'avait mb?, du reste, en humeur J indulgente. Tout était bien qui finissait bien. Il ne restait plus qu'à faire honneur au MT déjeuner, cuisiné par mère Bérot... Mais, de cela, Nivette se tira médiocre-5 ment... L'excès de la fatigue, sans doute..., où le poids inaccoutumé de la dissimulation, lui enlevait l'appétit... Ou quoi, en- , core ? ssez- VIII erait <t La maison s'anime, écrivait à sa mère pro- Geneviève Féri'er, continuant la chronique de Malvaux. Le cercle de nos connaissances nièto s'étend. On nous fait visite. Un joli chapeau, deux si léger et si seyant qu'il devait^être cbiffon-mpè- né par les doigts de sa propriétaire, fit ir-pla- ruption, Tautrc jour, dans le salon. Et, sous ce chapeau bleu, qui venait de rendre timi ison, dement hommage à Mme Alibert, voilà que j'ai trouvé une amie!... x ne « Un miracle 1 Une de ces coïncidences qui i voi- tiennent du roman !l?iguK*-tw>i que cette char-vient mante voisine, femme du juge de paix, ha-épar- bitait Paris avant son mariage et fréquen n*..., tait miss Bell, la gentille Anglaise, qui fut it de si malade chez nous, nuand j'étai6 encore en pension!... J'ai eu cette émotion d'en-is le tendre une habitante de M al vaux louer ton ?ouiv mérite, ta grando bonté, ta délicatesse, rt de avec beaucoup de tact et de chaleur. et le c Comment ne pas la trouver la plus sym-juent pathique des créatures*cette mignonne Mme a sa Cardemay ! # Elle assure n'avoir jamais re-e ex- gretté l'eloignement de Parie... En suivant cons- l'élu au fond du Poitou, — qui lui parais-olon- sait alors le bout du monde, - elle s'était ama- résignée aux heures d'inévitable ennui... men- Elle ne les a pas connues. « Une femme qui ïur à aime son mari peut se transplanter par tout, >< affirrae-t-elle gaiement... Et puis, assez deux bébés ravissants sont arrivés coup sur pour coup pour la distraire. Les jours sont tou Mme jours trop courts,tant elle y trouve de choses ition à mettre. Et elle savou.e illeur de Pa îture' ris avec les livres et les revues que eon mari- ïardinaux, rui ont au renoncer a tenir en ui lit tout Laut, à la veillée, tandis qu'el ;ire l'aiguille... « Grande amie m'autorise à profiter i 2et agréable voisinage. Notre seconde rel ;ion familière est ce bon M, Dantin, — # rieux monsieur qui contribua à l'adoptû le Fidèle- Dès qu'il nous aperçoit à la cr< îée, il s'approche pour s'enquérir de si protégé qui, d'ailleurs, c^.^t'le à vue d'œ Ce chien dévore comme s'il était atteint < boulimie, et devient si lourd et si paresseï gue les pierrots viennent piller des miett antre ses pattes sans qu'il s'en dérange. i Mais il sera beaucoup pardonné à c épagneul, parce qu'il aime ardemment maîtresse. Entre ses sommes et ses rep,' il la boit avec des yeux 1 lancs d'adoratio « Cet excellent M. Dantin ne s'intéres pas seulement à notre chien, mais il mont beaucoup de sollicitude pour mes études peinture. Comme il connaît le pay° en e moindres -ecoins,il m'a guidée vers quelqu jolis sites, et m a indiqué, dans sa prop maison, — un ancien prieuré aux vergers terrasse, — quelques arcades de cloître un puits délicieux,^ couronné d'une armai re de fer forgé, où s'entrelacent des vol bilis. Grande amie m'a permis d'en prend une pochade, durant une absence xki f Dantin, que sa sœur, cit-on. -'eut mariei Dernier potin de Malvaux, sans intérêt po toi. « La petite Léda Graneau est ma trois me conquête. Cette pauvre enfant manifi te pour moi une passion aussi exclusive q celle de Fidèle pour grande amie. Elle n si bien absorbée, pendant une excursion a ruines gallo-romaines de Sanxay,que je n rien entendu des explications de son père Je souhaite un peu plus de liberté demaii a Nous devons déjeuner chez M. Grane et voir avec lui les monume .ts, si nombrei de Poitiers, les églises quasi millénaii dont on dit merveille... » Je te raconterai mes impressions détail... » e- j saient par une révolution et que 1 o le Nivette arrêta sa plume et soupira, fondément.Elle savait bien d'avance qi le ne dirait pas « toutes » 6es impressions a- tairait surtout ce malaise qui la don ce toujours, en présence du professeur, >n qu'au contraire celui-ci accentuait 1' >i- don de ses attitudes. Chaque fois que h >n ne Léda embrassait Geneviève Féric il- père# semblait dire, dans un sourire ie dentiel : ix — Cette petite a bien de la chance ! es Et les idées de la jeune fille s'en d: saient, effarouchées, comme un vol de et neaux à un coup de pierre... sa Allons, allons ! rassemblons vite les s, lutions fortes qui doivent conduire à ur n. heur positif 'et solide... L'oiseau mal; se consoler, l'oiselet chétif à dorloter... re Nivette arriva, le lendemain, à Poi de l'âme haussée jusqu'au cran de l'héroïî es Elle essaya de l'y maintenir fixe, es dant que Léda gambadait à son côté < re tiraillant le bras, <ît que M. Graneau en mentait, de sa voix blanche et chair et. les richesses archéologiques de la 1 u cité. _ u- Sainte-Radegonde,au clocher adorné re couronne ix>yale, et le tombeau vénéré ils parvis antique, Saint-Pierre, à la nef ... diose, et Notre-Dame-Ia-Grande, cisel ur haut en bas comme un reliquaire, et le ple_ Saint-Jean, évoquant lot souveni iè- main... Nivette, en vérité ne fit qu'ent. ïs- confusément Ces splendeurs, poursuivi ue la voix didactique, harcelée par le :'a être capricant qu'elle subirait peut-êt nx reste de ses jours... ai Toute la vie! Toute la vie!... Cela i... pétait, comme un glas? à son oreille,pe i. le déjeuner d-.ns la triste maison d'un au te rue, sous l'œil perçant de Mme Gr x, mère, une vieille petite dame dyspep es minaudière et cérémonieuse ! Toute 1* au milieu de ces meubles laids et incc en des, rangés avec une Bymétrie accablf Heureusement, de temps à autre, 1< aéra- gremenr>. gECOtgBWHgMraMWPBKM———3————W pro- rire rêveur de M. Graneau réchauffait l'elle vette d'un rayon d'espoir... Tout pom i.Elle ête supportable, si elle devenait l'ami linait unique d'un brave homme, dépourvu alors bonheur... aban- Léda, menacée d'indigestion au dess< ^ jeu- sa grand'mère aux abois restant à son c r, le vet, les dames de Mal vaux continuèrent s :onfi- les avec leur hôte l'itinéraire dûment tra Le soleil torride versait des lames de sur les rues montueuses, que le fiacre g sper- vissait au pas. Toutes les beautés restar moi- voir se trouvaient haut perchées : les h ques idéales de Puvis de Chavannes, di réso- rant l'escalier de l'Hôtel de Ville, et la si bon- gothique aux cheminées fabuleuses du tde à lais de Justice, et l'étonnante basilique Saint-Hilairo. Mme Alibert, à bout de se tiers, fie, épuisée d'enthousiasme, sentit ses , ime... rets fléchir. Et, s'échouant à l'ombre pen- premier Bosquet du parc de Blossac, :n lui laissa Genovieve et le professeur poursui com- le tour des remparts qui limitent, du c :ante, de la rivière, la magnifique promenade, deille — Allons, les voilà en tête h, tête! j sa-t-elle avec satisfaction. J'ai prépare d'une mèche. A Nivette do l'allumer, si elle n et le pas trop sotte... gran- Résignée à une longue patience, Mme îe du bert s'assoupit à demi. Un bruit de vois Tem- caneuses l'éveilla*. Deux très jeunes g< r ro- une serviette sous le bras, s'accostaient •evoir milieu de l'allée : e par — Mon vieux, t'as pas vu la jolie pen petit ne que pilote le père Graneau? Ce qu'i re le rengorge!... . . — Hé, mon bon! ripostait l'autre, gas< se ré- nant par drôlerie, il n'en rate pas une ! < ndant veux-tu 1 II a le « sourire »!... } tris- — Satané Lovelaco ! repartit le premiei ineau éclatant. ûque. Mme Alibert se contint, car elle eût t vie! tout haut son indignation. Mais le souv. mrno- de Bastille-Grenelle remonta, l'étoufi ;nte 1 d'amertume. Oh ! cette jeunesse pervei ► bou- qui no connaissait plus le setiment sacrt XT-i* l/l Ui. Ni- respect, à quel avenir entraînerait-elle la ait société 1 Heureusement pour Nivette^ son )ui' mari no serait pas choisi dans cette généra-de tion exécrable... Cependant, ce futur mari de tout repos srt, s'élognait en compagnie de la jeune fille he- dont il devait assurer la félicité, et lui dé-eu- taillait le panorama,avec une érudition alx>n-cé. dante... Ici, à ce point, un combat s'était feu livré, à Jelle année... Là, un miracle, assura- rait la légende, avait sauvé la ville... Et M. t à Graneau, sur le mot « miracle allongeait es- une moue railleuse... co- A la dernière tour, il indiqua un banc de illc pierre à sa jeune compagne. L3a- — Reposez-vous quelques minutes avant de de retourner. juf- Elle pensa qu'il avait lui-même besoin de iar- souffler un.peu et s'assit. Le professeur, de-du bout devant elle, adossé au parapet crénelé, slle ôta son chapeau, s'épongea le font et dit vre avec douceur = ôté — Vous n'êtes pas trop lasse?... I'. fait sï chaud I en- Il souriait, mon Dieu! il l'enveloppait la d'un regard tendre..v Inerte comme un pau-est vro passereau fasciné, Geneviève murmura : — Oh ! c'est si intéressant et si joli que je \li- ne songe pas à la fatigue! ri- M. Graneau, la tête penchée, dit d'une ;ns, voix fluide : au — Vous êtes charmante... Vous avez une façon exquise de laisser comprendre... ce ion- que je dois croire, n'est-ce pas? i se Que répondre à cette assertion effarante? Elle fut tentée de se sauver... D'un effort. :on- de raison, elle se résigna... Puisque c'était ^ue écrit, hélas!... Et, fitrée comme un automate, elle attendit la suite. • en Personne à portée de les observer et de les entendre. Le concert qui commençait at-crié tirait les promeneurs au centre du parc. M. »nir Graneau s'assit sur le banc et prit la main ant de Nivette. tic, ' CA »uivre.î du

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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