Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 01 Juli. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z1624w/
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l*r Juillet \ Qi 5 Numéro i 28 LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La plus Grande Guerre L'invasioD des Barbares à travers nos pays civilisés et pacifiques a mis. dès 1914, l'uni vers sens dessus dessous. Jamais l'histoire de l'Humanité n'aura connu les horreurs que fait subir au monde la race teutonne ; jamais non plus, il est vrai, on ne vit autant d'horiimes en présence, prêts à se ruer à l'assaut les uns des autres. En effet, maintenant que l'Italie est entrée en lice, ce sont à peu près les deux tiers de la population de la terre qui sont dans la lutte. La population du globe est évaluée à un milliard sept cents millions d'âmes ; or, la population des pays belligérants et de leurs possessions en compte plus de neuf cents millions. Le;> superficies, comparées en kilomètres carrés, des nations hostiles, doivent être déterminées comme suit : Alliés 67,448.736 kilomètres carrés. Ennemis.. S,606.973 » » Quant aux populations comparées des belligé rants (possessions comprises), elles peuvent être ramenées aux chiffres que voici : Angleterre, 420,420.000 ; Russie. 171.059.000 : Fiance, 61,601,000: Jafton, 57.935,000; Italie. 41.000.000; Belgique. 17.428,000; Serbie, 4,500.000; Monténégro, 516.000. Allemagne, 66.500,000 ; Autriche, 47,437,000 ; Turquie. 16.000.000. Sur 904.396.000 belligérants, il y a donc : Ennemis, 129.937,000; alliés. 774.''"9.000, Ce n'est pas tout. Grâce à l'entrée en ligne de l'Italie, nous en sommes, dans la conflagration mondiale, à la vingtième déclaration de guerre officielle. Encore dans ce nombre ne figure pas la déclaration de guerre du Monténégro à la Turquie, car ces deux Etats sont, de fait, en guerre, mais ils ont négligé réciproquement de se ie faire savoir. L'Italie, de son côté, n'a déclaré la guerre ni à l'Allemagne ni à la Turquie. Toutefois, dans les milieux politiques, on envisage l'éventualité d'une déclaration de guerre à ce dernier pays pour mettre fin à la situation embarrassante de l'ambassadeur d'Italie à Gonstantinople. empêché de communiquer désormais avec son pays. D'autre part, l'Allemagne, redoutant l'intervention de l'Italie aux Dardanelles, n'envoie pas ses troupes directement contre notre nouvel allié ; seulement, elle remplace sur le front de Galicie, par des troupes boches, les troupes autrichiennes qui vont combattre à l'Ouest, et donne ainsi aux soldats de François-Joseph une aide importante sans attaquer elle-même. En ce qui regarde les forces en présence, le colonel Feyler, de Genève, les évalue dans les proportions ci-après, sur le seul front occidental : « Du côté allemand,au minimum 1,000 bataillons en chiffre rond. « Du côté allié, au minimum 3.100 bataillons français, n'absorbant pas toutes les formations coloniales ; l'armée belge représentant 60 à 70 bataillons ; l'armée britannique, que l'on affirme compter environ 700,000 hommes en France, mais dont nous ignorons l'ordre de bataille actuel. Admettons qu'elle représente le cadre de 150.000-200.000 fantassins seulement, tout le reste appartenant soit aux autres armes, soit aux dépôts. Nous aurions 150 à 200 bataillons anglais et au total 1,350 bataillons anglo-iranco-belges. » li ne s'agit que des bataillons d'infanterie ; il faudrait ajouter que ceux des alliés sont à l'effectif normal voisin de 1.000 hommes; ceux des Allemands doivent être loin de ce compte. La même proportion relative existe pour les autres armes évidemment. De plus, les effectifs des alliés d'Occident grossissent toujours ; du côté de l'ennemi, c'est plutôt l'inverse qui se produit. Enfin, des plus récents faits de guerre, le colonel Feyler conclut que les alliés ont, actuellement, *a maîtrise des opérations. Il écrit : « Malgré les 'ifficultés énormes de la guerre de tranchées, ils éalisent des gains, tantôt ici, tantôt là, et leurs ertes de terrain ont été à peu près nulles depuis ■iusieurs mois. Les plus appréciables ont été celles '^eau de Perrière et de la cote 4.12. au Nard » de Soissons. soit deux kilomètres en profondeur sur cinq en largeur, et le léger rétrécissement du saillant d'Ypres. Partout ailleurs, la balance est en faveur des alliés, qui gardent l'initiative des mouvements. » Or, qui dit initiative dit victoire. Les Allemands s'en rendront compte bientôt. DistlnctionsJionQFifiquBS Ont été nommés : Otficier de l'Ordre de Léopold : Dei.obbe, colonel comm le 7. Chevaliers, de l'Ordre de Léopold : Bette, cap. coinm. de rés. génie rte 2 D A.: Melot, cap. comm. du 7 ; Sandron, cap. du 7 ; Jacob, cap. du 1 ; Rayon, med. atij. C. a. de 5 D. a. Chevaliers de l'Ordre de la Couronne : Alleman. sous-lieut. auxil. au 5; Desmet, sous-lieut. au 5; Salme, méd. auxil. au 5 ; De Vyver, R., sous-lieut. au G; Smits, sous-lieut. au 2 A. Chevalier de l'Ordre de Léopold II : Fussen, serg. au 5; Bordée, adjud. génie 2 D. A.; Destrée. A., sold. génie 4 D A.; Cornu, A., capor. id.; Thysbaert, R.. 1er serg.-maj. du 1 ; Smeesman, m. d. 1. au 1er gr. obus, lourds ; Uollard, H., brig. art. lre brig. 3 D. A. Ont été décorés : De l'Ordre de Sainte-Anne : Ogq, J , cap. comm. du 6. De l'Ordre de Saint Stanislas : De Jonghe de Wyngaert, sous-lieut. du 7 ; Le-Maire, lieut. art. du 6. De la Croix de Saint-Georges de 4e Classe : Strickaert, sol. au 5. De le Décoration Militaire de 2e classe : Jughters, sold. du 5 ; Van Reeth, capor du 6 ; Berbé, clairon du 6 ; Bellemans, serg. du 7 ; baron de Blondeelde Beauregard de Viane, capor. du 7 ; Ista, sold. du 7 ; Nuyshout et Moos, serg. génie 2 D. A.; Boyasis, A , Boyasis, G., et Poche, soldats génie 2 D. A.; Dewulf, E. sol. du 1 ; Charuer, F., Van Rampelberg, P., Weber, R., Gilson, G. Ipper-siel, R., Pyffervene, R., et Deivwaert, F., soldats au génie 4 D. A.; Maes, L. J., serg. du 1 ; Spanier, canonn. 1er gr. obus, lourds. Dè la Médaille Civique de 2« Classe: Delelisard, serg. II P. 1 D. A.; Morlet, capor. id.; Mahieu, sold. id. Ont été cités à l'Ordre du jour de l'armée pour leur conduite courageuse : Renier, lieut. art. du 5; Branders et Dubois, sous-lieut aux. au 6 ; Van Rompaye, aumôn. du t> ; Hollogne, serg. du 5; Van Uffelen, capor, du 5; Jacquemyns, capor. du 6; Nxffle, sol. du 6; De Vylder, adjud. du 6; Dury, serg. maj. du 6; Verstappen, Cleymans, Van Dingenen, Soutens, Deschepper et Verhegen, sold. du 7 ; Gbier, The-melin et Sarolea. serg.au génie 2 D. A.; Rignel et Loxhoy, m. d. 1. au 2 A.; Debie, canonn. id.; Lar-tigue, sous lieut. du génie 5 D> A. Le Bourgmestre MAX M. Max a fait parvenir à un ami, résidant aa Havre, des nouvelles qui prouvent que l'héroïque bourgmestre de Bruxelles supporte avec stoïcisme — nous dirions presque avec le... sourire — sa captivité à la forteresse de Glatz. « Voici 240 jours que je suis enfermé. La captivité est devenue pour moi l'état normal. Les souffrances que j'éprouvais pendant les premières semaines qUi ont suivi mon arrestation vont s'atté-nuânt de plus en plus. « Je me rappelle avoir la jadis que le duc de Groy ayant été, il y a trois siècles, assassiné à Bruxelles, le malheureux convaincu de ce crime fui incarcéré dans la prison de Viivorde. il était dans les fers depuis 32 ans. lorsque son innocence fut reconnue et sa mise en liberté aussitôt ordonnée. Mais i! demanda au pouvoir de rester en prison, ce qui lui »ut généreucement accordé par le gouvernement. « Qui pourrait affirmer qu'il ne m'arrivera pas un jour, pendant quelque séance du Conseil communal dé Bruxelles, de regretter ie silencieux cachot de Glatz ? » Noosriles de la Patrie Erige Bruxelles. — Le gouverneur générai auemana a ouvert une enquête au sujet du bombardement du hangar à zeppelins d'Evere ; il paraît qu'au moment du bombardement les officiers chargés de la surveillance étaient absents sans permission, et leurs ordonnances faisaient la fête et buvaient du Champagne dans le hangar même. Les officiers ont été arrêtés et passeront en conseil de guerre ; les ordonnances qui ont échappé au bombardement ont été incarcérées ; deux ont été tuées, soit par la chute des bombes, soit par les débris du Zeppelin. — L'autorité allemande, après avoir été bombardée de requêtes, vient de notifier au collège éche-vinal qu'elle autorise l'établissement des terrasses devant les cafés de la capitale. Gand. — Le commandant d'étapes a fait afficher qu'il est désormais défendu de porter ou de vendre des « signes » (sic) italiens. Il est également défendu de porter, d'exposer ou d'arborer les couleurs et les armes des pays « ennemis ». — Plusieurs fabricants gantois ont reçu par écrit, de l'autorité allemande, la demande de travailler pour l'armée. En cas de refus, on menace de plaeer leurs établissements sous l'administration militaire. Grammont. — Tous les Belges valides de 17 à 35 ans doivent être porteurs d'une carte d'identité avec portrait et cachet : et quand on s'absente il faut prévenir trois jours d'avance. On distribue des bons de pain par milliers. On donne aussi des secours en nature : pommes de terre, riz, fèves, petits pois et féverolles. L'Amérique envoie en outre des vêtements. Les femmes des soldats reçoivent tous les mois, en sus, des épiceries jusqu'à concurrence d'une valeur de 3 francs. De temps en temps, on leur donne encore l'une ou l'autre chose. L'industrie cigarière marche encore un peu. Il y a des ouvriers qui font encore leur mille de cigares à la semaine pour 5 ou 6 francs, et d'autres gagnent davantage. Dans les fabriques d'allumette* on travaille deux ou trois jours par semaine ; dan» les autres usines, peu ou pas d'activité. Selzaete. — Les conducteurs de trains venant de Terneuzen doivent s'arrêter à Selzaete ; les Allemands les enferment jusqu'au retour du train de Gand. Ce sont d'autres conducteurs qui font le trajet Gand Selzaete et retour ; il leur est strictement défendu de parler avec leurs confrères. Renaix. — Du 6 août 1914 au 31 mai 1915, il fut distribué pour 300,950 francs de secours ; il y a 11,000 sans-travail sur une population de 23,000 habitants. L'industrie chôme. Anvers. — Il ne paraît plus qu'un seul journal : Eel Laatsle Nieuws. Bree, — Le doyen qui, à deux reprises déjà, fut jeté en prison comme otage, vient d être mis à l'amende, parce que, à l'enterrement d'un soldat belge, il a recouvert le catafalque du drapeau tricolore et fait jouer la Brabançonne à l'église. Bccholt — Les Allemands travaillent fiévreusement à l'installation d'une fabrique de munitions ; ils y ont déjà placé des machines-outils dont ils se sont emparés à Lodz, en Pologne. Les munitions seront fabriquées par les civils faits prisonniers en Pologne qui travaillaient aux usines de Lodz. Ces malheureux sont déjà arrivés. Courtrai. — Les Allemands ont arrêté le docteur Deplat ; ils l'accusent d'avoir reçu une lettre qui n'a pas été expédiée par la poste alfemande. Thielt. — M. Ide a été condamné à deux ans de prison pour recel d'un uniforme allemand qui avait été acheté par son gendre. Ayant découvert chez M. Ide 40,000 kilos d'avoine, alors que les ordonnances permettent d'en posséder seulement 100 kilos par cheval les Allemands lui laissèrent G00 kilos d'avoine pour ses six chevaux et emportèrent le reste, ainsi que toutes les marchandises, estimées à 140,000 francs. — M. l'abbé Beernaert, directeur de l'Ecole Saint-Théophile, qui, paraît-il, avait fait chanter des chansons patriotiques aux enfants de son école, a été envoyé en Allemagne. — Les Thieltois ont été priés de faire disparaîtra toute inscription provocante. Entre Thielt et Pithem, au Hoogstê, se trouve une auberge : A l'Italie. Après le 23 mai, le patron reçut l'ordre de changer cette enseigne séditieuse. Il proposa : A l'Amitié. C'était encore trop irrédentiste et il dut se contente? d'afficher : A l'Auberge. Biervliet. — Le nouveau pensionnat, dont la construction a coûté un million et demi, a été transformé en établissement de bains pour les troupes allemandes. Signeulx. — Il y eut cinq maisons pillées et brûlées, en août dernier. par les Allemands. Un ciYil fut fusillé et cinq autres faits ♦nùson.me.rsu

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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