Le flambeau: revue belge des questions politiques

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17 november 1918
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s.n. 1918, 17 November. Le flambeau: revue belge des questions politiques. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g44hm53640/
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i" Année, n° 11. 4-" Numéro SpéciâlL PRIX: 25 centimes. Bruxelles, le 17 Novembre 1918. ..... ., . - . ■ . , . . , ■ ■ ...... , .. . . ... . ■ ■- ■ Le Flambeau Revue belge des questions politiques Rédaction : Henki GRËGOIKE, Oscar GROJEAN, Anatole MUHLSTEIN. Echec du Bolchévisme en Suisse Par T. S. P. Paris, le 15 novembre. La situation en Suisse. De Berne. lia grève générale est terminée. i M. 'Kalonder, président de la Confédération l'a annoncé jeudi matin aux Chambres. A 2 heures du matin, le Comité d'Olten a notifié au Conseil fédéral d qu'il abandonnait la lutte sans conditions. g I»es cheminots ont déjà repris le travail : mais dans ^ plusieurs villes de Suisse le chômage continue, Jeudi soir, de grandes manifestations de sympathie v en l'honneur du Gouvernement et de l'Armée ont eu lien devant l'Hôtel Belle-Vue où se trouve le Grand r État-Major Général de l'Armée où pendant la guerre le Conseil fédéral s'est installé. Plusieurs conseillers fédéraux ont prononcé des C. allocutions ainsi que le Général et l'Adjudant-Général ], l'Arméo . a I»e di.seo.irs du Conseiller fédéral Motta a fait une ▼ive impression. 0 La Conseiller a remercié particulièrement'ïa Suisse f< romand a d avoir sauvé dsu : lois la Suisse au cours de la guerre ; une fois au début i"> la guerre en ayant le clair sentiment du droit, ti ^ icc ui de la guerre en C se prononçait résolument coatre I33 attaques aux- r quelle? la Constitution et le Droit étaient en butte. r 9 £ Par T. S. P. Paris, le 15 novembre. t L'Espagne rompt avec les Bolchévisies. Se Madrid : M. Parez Caballero, sous-secrétaire d'Etat aux ] affairas étrangères, a annoncé que le gouvernerreL espagnol avait rompu avec les Bolchévistes. Il - >" a plus actu3llem3nt aucun représentant de l'Espag^ ' en Russie. J © , Par T. S. F. Paris, le 15 novembre. ( Suicide d'un officier allemand interné en Espagne < Oa Madrid : < On anaonce de Sarag03ss qu'un sujet allemand ( Interné dans cette ville, le capitaine Max Winkel-mann, s'est suicidé. On attribue au désespoir causé par la défaite allemande, l'acte du défunt, qui s'est coupé la gorge avec son rasoir. Par T. S. P. Paris, le 15 novembre. Mouvemsat de la flotte française. It9 croiseur cuirassé « Waldeck Rousseau » a mouillé le 10 novembre à Cattaro. j I«a c'oatra-amiral Fatou e3t arrivé le 11 novembre à Vaaisa avec le croiseur cuirassé « Edgar Quinet » et le torpilleur « Trident ». I<3 torpilleur « Pierrier » est sur la côte syrienne. Par T. S. P. Paris le 1& novembre. Succès des bans de la Défense Nationale I«9 produit du placement de3 bons de la Défense Nationale, net d3 tout remboursement et de tou^ renouvellemant, s'est élevé pour la seconde quinzaine d'octobre à 1,2 5 8 millions. Le total pour l'ensemble du mois rêssort ainsi à 2,730 millions, laissant bien loin derrière lui les résultats de tous les mois précédents. On s'abonne au Flambeau9 à la Librairie M. Lamertin, 58-62, rue Cou-denberg, Bruxelles. Les deux Flambeaux œ, Le Flambeau quotidien publie aujourd'hui son dernier numéro. Mais nous nous plaisons à espérer que nos fidèles lecteurs, après avoir constaté : le Flambeau est mort, crieront bientôt : vive le Flambeau ! Le Flambeau a été pendant sept mois une revue clandestine. Nous l'avions fondée à l'heure sombre où la Russie rouge avait abandonné la cause de la liberté pour l'ombre de Marx, où la Kaiseroffensive venait d'éclater, où le défaitisme, aujourd'hui si grotesque, était un danger mondial, ou l'esprit public belge, pour la première fois, fléchissait. Nous avions pensé qu'il était de notre devoir de réagir contre cet état d'esprit où nous reconnussions un péril pour l'unité nationale, une menace.pour le bon accord entre la Belgique et ses sUiiés, c'est-à-dire le pire des dangers. Il fallait éclairer l'opiqion. Nous le pouvions'. Grâce à un ami au dévouement héroïque, M. Armand Janssens, nous disposions, en effet, d3 renseignements très directs, très rapides, très sûrs. De plus, aidés par nos études antérieures, familiarisés avec la langue de nos ennemis, avec celles de nos alliés de l'Europe centrale, nous étions; r"i"^ à nous convaincre que l'AHemagn-1 raa'gn les apparences, était dès lors condamnée et vaincue. La politique orientale, si peu qu'on l'approton lit, révélait que le vertige napoléonien de Brest-Litovsk allait infailliblement détruire le laborieux équilibre Bismarckien. Pour rassurer l'opinion publique belge, il nous suffisait de lui exposer nos raisons de croire : la plus impérieuse, c'était l'imminence de la décomposition autrichienne que nous prédisions dès notre premier numéro. Mais qu'avions-nous besoin de « raisons de croire? » Nous avions une foi ardente dans la France éternelle, dans ce peuple français qui fut jadis le soldat de Dieu et qui est aujourd'hui le soldat de l'Humanité; dans la jeune Amérique, qui, en 1860 comme en 1917, n'a jamais tiré lépée que pour délivrer le monde d'un esclavage, et dont i il nous semblait entendre déjà les canons encore silencieux : silent guns, soon lo cease their silence dans ce Pays aussi, dans la Belgique des Croisades et des Communes, que la félonie alle-, mande a ressuscitée pour toujours; dans la force ■ du Droit enfin, dans la puissance invincible de I'IHôa Nous ^nousl'mîmes à l'œuvre. Avons-nous réussi? II ne nou$ appartient pas de le dire. Mais plus d'un fait tend à nous le persuader. Quelques jours après la publication du premier numéro, nous nous étions, tous trois, rendus dans un de nos établissements scientifiques pour nous documenter. Nous demandâmes à l'aimable érudit qui nous guidait dans ce laby-5, rinthe bibliographique, de nous montrer le catalogue dès publications relatives à la Pologne. Tel Goccoz, offrant le Crime des pap°s à Sylvestre Bonnard, il sourit et nous dit : « Je vois que vous êtes des connaisseurs; prenez ceci qui vient de paraître; c'est le dernier mot sur la question! » , Ce que nous avons fait, à l'heure où l'on désespérait, allons-nous le continuer au lende-. main du triomphe? » Des amis bienveillants nous y engagent. Après , le Flambeau de la Guerre, ils réclament le "Flambeau du Congrès. Eh bien, soit! Nous essayerons de les satisfaire. Ce sera, d'ailleurs, une nécessité que nous suivions plus attentivement la Politique étrangère. Absorbés par nos luttes intérieure!, dont peut-être nous nous sommes trop long-1 temps exagér é l'importance, nous ne regar-. dions pas ce qui se passait au dehors Lors-. qu'un Belge, plus curieux que les autres ou par 3 hasard mieux informé, se risquait à prédire 3 (oh, il n'y fallait pas de génie!) la guerre que t préparaient la fermentation des nationalités dans j l'Europe du Sud-Est, et surtout les entreprises t scélérates du Pangermanisme, qui menaçaient i directement notre pays, il prêchait (nous le savons d'expérience) dans le désert. Les grandes questions qui vont être débat-il tues dans les Assises de l'Humanité nous four e niront à l'avenir une riche et belle matière. Le e Flambeau revue succède donc au Flambeau-s journal, lequel avail pour seule ambition, aujourd'hui satisfaite, de chasser de nos rues les e derniers traînards de l'armée de la honte, les Moressés de la Belgique et du Bruxellois. e « Nous sommes l'avant-garde de la presse [s honnête », disions-nous avant-hier. Cette presse va reprendre possession de la capitale et du n pays, rallier ses anciens fidèles, faire de nou-ie velles conquêtes, en adaptant (nous en avons la conviction) ses méthodes de combat aux •e nécessités de demain. Nous sommes sûrs que sa tâche sera féconde. Travaillons de concert à élargir notre horizon. j. HeiNri Grégoire, 3- Oscar Grojean, ;e Anatole Muhlstein. le

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