Le Luxembourg: quotidien belge d'informations

749 0
06 september 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 06 September. Le Luxembourg: quotidien belge d'informations. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0f621/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE LUXEMBURG ADMINISTRATION : 33, rue de Virton, Arlonl Quotidien Belge d'informations S^e Numéro: ÎO Centimes !La ligne . ; ; . . fr, #,# Corps du journal tM Nécrologie. {#% Chronique judiciaire .... £.— Les ' Dnfants Nous avons assez parlé des misères et des travers que les événements actuels l avaient fait naître où avaient rendus plus saillants : mauvaises mœurs, appas du gain, i paresse, inactivité odieuse et exploitation, mendicité, excès de toilette et de plaisir. Le sujet que nous abordons est, comme les autres, des plus délicats et emprunte également aux circonstances un aspect particulier fait à la fois d'innocence, de drame et de misère. C'est, et surtout ce fut,'en bien des endroits, particulièrement dans les localités éprouvées, une situation lamentable que celle de ces mioches, dont un grand nombre orphelins, courant souvent en loques, chaussés de dé-. bris de chaussures, tendant la main aux .portes ou aux passants, abandonnés à tous ries caprices et exposés à tous les dangers de la rue. Et ce qu'il y eut de pire, c'est que certains •furent exploités et le sont encore par des gens, par des parents sans honte et sans moralité. La plaie de la mendicité infantile )a fait un moment scandale, et elle n'a pas complètement disparu. Il est vrai de dire que, tout naturellement, d'une façon en quelque sorte instinctive, l'in-ftérêt public, la charité privée, les œuvres de ^relèvement se portèrent presque immédiatement, d'emblée, vers ces jeunes innocences •en péril Le mal, qui pouvait être immense, fut dès ' le début, en partie conjuré. A l'égard d'une portion de notre province, inos frères grands-ducaux particulièrement, apportèrent une aide efficace et une rare bonne volonté de dévouement. Mais le mal était grand et les besoins de d'enfance, de l'enfance bien comprise et bien ♦entendue, allaient devoir prendre des proportions considérables. On s'est attelé résolumént à la besogne, : et ce qu'il y a peut-être à craindre ici c'est ' l'excès même des œuvres, la concurrence et Ije ne sais quelle autre forme d'exploitation ;de l'enfance, suscitée par les anciennes idées s sectaires, avivée par les dernières discussions de la loi scolaire et entretenue par des j-préoccupations philosophiques et sournoisement antireligieuses. Un organisme tout récent, dont la nécessité ne se faisait nullement sentir et que nous n'indiquerons pas davantage, n'est manifestement qu'une œuvre de combat dont 4es tendances ne peuvent échapper à personne. Il est cependant certain que le moment est plutôt mal choisi pour battre monnaie philosophique sur le dos de l'enfance. Il ne s'agit de contrarier les opinions de •personne ; mais l'anticléricalisme, surtout Idéguisé, n'est plus de saison, et cette dis-tpute des jeunes innocences, sous prétexte [de dévouement et de neutralité, a quelque khose qui répugne. Il n'est pas contestable que, surtout dans le Luxembourg, les établissements et les communautés religieuses étaient les mieux qualifiés, en réalité les seuls aptes, à recueillir, les seuls capables d'abriter et de donner les soins physiques et intellectuels aux nombreux enfants sans parents, sans asiles ou dont la famille, le toit ou les ressources vives avaient été trop sensiblement touchés par l'aile du malheur. Ces établissements seuls' avaient à la disposition des initiatives s'occupant de cette grande chose des petits, les locaux, le matériel et le personnel nécessaires et indispensables.Et, d'autre part, aucun esprit sincère ne contestera que ces établissements répondent au sentiment 'de l'immense majorité de la population dont on recueillait la progéniture en détresse. Aussi les religieux et les religieuses ont répondu à l'appel qui leur fut fait, avec le même empressement que mirent les intéressés à leur envoyer leurs chers petits. L'on ne saura que plus tard les scènes émotionnantes, où l'amour, la douleur et la gratitude se confondaient dans une joie pleine de larmes, qu'on a vécues dans ces orphelinats improvisés. Et, encore une fois, on est mal venu, dans de pareils moments et dans de telles conditions, de taxer indirectement de sectarisme ceux qui ont fait appel au dévouement des communautés religieuses et qui n'ont pas cru que la religion, pratiquée, dans tous les cas respectée et admise par la presque généralité de la population, fût un obstacle à la préservation physique et morale de l'enfance.Ce qu'il y aurait de révoltant ce serait d'employer les grands et les petits moyens, — et il nous est revenu qu'on commence à s'y essayer, — pour faire échec, sans oser en avouer le motif caché, à ces œuvres de pur dévouement et d'urgente conservation. Nous engageons dans tous les cas tous ceux qui ont pris l'initiative de cette œuvre superbe du relèvement de l'enfance éprouvée par la guerre, ou qui s'y sont intéressés, de continuer à marcher droit leur chemin, à accomplit: lpur mission sans défaillance, et sans se soucier des critiques malveillantes et des mauvais procédés. Ils auront contribué, pour la plus large part, et avec les seules forces sociales raisonnables actuellement disponibles et aptes à ce soin, à écarter de nos épreuves et de nos calamités, peut-être le fléau le plus redoutable : la dépravation physique et surtout morale de l'enfance, cette semence et cet espoir de l'avenir. LE LUXEMBOURG. , <► Œorrespc n&ants 6e ©item —«o»— Les correspondants envoyés „sur le front" par les journaux de tous les pays pour documenter à plaisir leurs innombrables lecteurs sur les batailles actuelles, ont la tâche plutôt ardue. La besogne, pour leurs prédécesseurs, était plus facile ; ce n'est qie depuis 1870 qu'il existe dans chaque armte une organisation spéciale pour la Presse. Les grands maîtres de ces organisations sont les censeurs militaires. Redoutables bourreaux des journalistes ! Après avoir couru toute la journée dans la boue, sous les balles — (témoin la mort de, Stevens, tué à Ladys-mith) — d'une batteri h l'Etat-Major, d'un village à la plaine et de la plaine à la ville, les correspondants de guerre doivent, fidèles en cela en une parole jurée, communiquer toutes leurs nouyelles aux censeurs, lesquels jugent sans appel „si la copie" peut ou ne peut pas être envoyée. Un „veto" et toute mie journée de dangers, de ruses, de fatigues, se trouvera inutile. La copie admise, censurée, réduite à moitié le plus souventj c'est la lutte à qui le premier arrivera au télégraphe. Us sont loin les temps des Blount et des Jollivet qui dictaient la Bible afin de garder leur place au guichet, tandis que se déroulait près d'eux la bataille. . Maintenant, on s'eitend prosaïquement entre confrères pour nq pas perdre trop de temps et ne pas faire tjaj monter inconsidérément la note des frais. Il arrive cependant oue, pris d'une trop grande émulation dty journalistes, pour conserver à leurs feuiîias le monopole d'une information, brisent les fils après sa transmission. La chose est arrivée en Chine et fut le fait de journalistes i uéricains. Il faut, pour exercer la profession, une constitution de fer pou: ne pas succomber à la fatigue, aux épidémies et même aux émotions. On a la chance d'être fait prisonnier, d'être pris pour un espion, e>: comme tel d'être fusillé.Ce sont les agrément s du métier. Le public sait-il seulement les noms de ceux qui se sont dévoués jusquT la mort parfois pour lui donner des nouvelles inédites ? Si l'on veut remonte * bien loin, le plus merveilleux des carrw idanis de suerre fut certes le divin Homère , à Rome, il y eut César, dont les commentaires sont si élogieux pour les Belges : „César a dit autrefois..." Après eux, ce fut sans doute Théroulde, trouvère normand du Xlle siècle, à qui l'on attribue, sans aucune preuve du reste, la „Chanson de Roland". Puis vinrent Joinville, Villehardouin, avec leurs récits des Croisades, ' et Philippe de la Clyte, sire de Comines, qui fut tour à tour l'historiographe des deux belligérants de son époque : Charles le Téméraire et Louis XI. Plus tard, Jacques Callot, qui, avec ses ,, Misères de la Guerre ", créa legreportage illustré, et Paul de Gondi, cardinal "de Retz, qui dans ses Mémoires sur les guerres de la Fronde, parle surtout de lui, sans aucune modestie. On arrive ensuite au prince Charles-Joseph de Ligne et à Napoléon 1er, qui, avec ses immortels bulletins de la Grande Armée, a donné des modèles que les communiqués actuels n'égaleront jamais. Plus près de nous, Stendhal et le général Marbot furent des commentateurs souvent cités ; enfin, de nos jours presque, nous trouvons Edouard Lockny qui accompagna Ga-ribaldi lors de l'expédition de Î860 en Sicile. Les récits de tous ceux-ci sont plutôt littéraires seulement et les détails exacts, bien que pittoresques, qui firent plus tard la célébrité d'un Nandeau, d'un Recouly ou d'un ; Carrère, n'y sont qu'entrevus. Le premier véritable reporter, selon la valeur que nous donnons actuellement à ce mot, a été Stanley, d'abord envoyé par le „ New-York Hérald " à la recherche de Li-vingstone, puis chargé par le gouvernement anglais, qui lui confia 700 hommes, de secourir Ernin Pacha, en 1887. A cette époque, un autre incendie s'éteignait dans les Balkans ; celui qui devint directeur de l'Agence Havas, M. Georges Fil-lion, s'y distingua par son reportage serré et précis. On ne peut citer ici tous ceux de-nos illustres confrères qui mériteraient une page de gloire au livre d'or du journalisme pour leurs exploits professionnels : (Paul Ginisty 1881), en Birmanie, Bosnie - Herzégovine (François Deloncle 1875), au Tonkin. (Ch.-W. Vehrung 1884 1885), en Crête (Georg. Gaulis 1897), à Manille (Jean Hess 1899), en Chine (Maurice Gaudolphe 1900); il faut cependant s arrêter sur les noms des grands correspondants de guerre au Transval, au Maroc et pendant la guerre russo-japonaise. Jean Carrère fut envoyé par un journal français dans ie sud-africain, cependant que • les journaux y déléguaient le célèbre docteur Conan Doyle, l'auteur de „Sheriock Holmes" ; Archibald Sorbes, qui s'était rendu illustre par sa campagne de 1876, aux côtés du général Skobeleff, et le député irlandais Arthur "Lynch, qui crut devoir épouser la cause des Boers et la soutint le fusil au poing. Le prestigieux journaliste, auteur des premières enquêtes littéraires ou sociales qui aient été faites, l'épique et méticuleux voyageur d'Amérique, Jules Huret, nous a raconté son voyage à Fez lors de l'entrée d'Abdul-Aziz dans sa capitale: „Le consul de France à Tanger n'avait pas vouht laisse^ partir avant qiiB ja lui eusse remis mon testament en règle, et une lettre le dégageant de toute responsabilité.. Je partis. Habillé en Marocain, escorté d'un seul soldat du pacha qui s'enfuyait à chaque alerte, je n'eus à redouter que les attaques de quelques pillards. J'arrivai devant Fez avec armes et bagages, j'assistai à la tranquille entrée d'Abdul Aziz. Belle expédition. Le seul homme qui n'en soit pas revenu, c'est le consul de Tanger 1" Mais c'est pendant la guerre russo-japonaise s que les reporters de guerre se sont élevés a la hauteur de héros. Un correspondant anglais et deux russes y périrent. Aujourd'hui, bien des jeunes gens sont partis, le carnet à la main ; ils noteront éperdument des impressions tandis qu'éclateront les shrapnells au-dessus de leur tête. N est-ce pas un beau courage que le leur ? Les Armées de jadis et d'aujourd'hoi —» O « — On entend, tous les jours, de bonnes gws, après avoir lu que l'armée allemande disposait d'autant de millions d'hoeiraes sur tel front, ou que les Russes pourraient mettre sur pied tel nombre d'hommes, vous cEre gravement : „Ça nous reporte aux grandes invasions et aux guerres formidables de l'antiquité". Ce que c'est que les souveairs classiques! Et comme les tarasconnades ingénues aes Tartarins grecs et latins impressionnent nos candides cerveaux de lycéens I Il a été prouvé de façon scientifique aue les nuées de Perses dont parle Hérooote n'ont jamais existé que dans tes cerveaux méridionaux des Grecs. L'armée de Xersès, n'a jamais dépassé 25,000 hommes et à Platée' elle était plus faible que i'armée hellénique. Il est vrai qu'elle traînait à sa siïîte 50,000 personnes. Et Alexandre le Grand et ses effectifs ^gigantesques ? Au Granique il avait 3(^300 hommes. De même à la bataille de l'îssajs ; à Gangamela, il disposait de 47,000 hommes contre un adversaire bien inférieur en nombre. L'histoire de Rome — qui fat au fond la première à instaurer le serviee obligatoire pour tous les citoyens — révète des cfai%es d'armées bien plus respectabèes. Quand la république toute petite encore, n'avait que ; 60,000 habitants, elle mettait déjà 9,000 à 10,000 soldats en campagne. A Canaes 70,000 Romains luttèrent coatre les 52,C00 guerriers d'Annibal. Et au cours de sa lutte à mort avec les Carthaginois, Rome eut' pendant de longues années 7,5 p. c. de toute la population libre sous les armes. Cet effort des Romains n'a jamais faiM au cours de l'histoire. César qui avait aussi la manie d'exagérer le nombre de ses adversaires disposait en Gaule de 100 à 120,000 hommes. La plupart du temps il dominait son adversaij?e par le nuinbie. A Bibracte il avait 27,000 hommes en face des 16,000 Helvètes rassemblés eon-tre lui et que pouvaient Arîoviste et tes Nerviens avec 20,000 ou 25,000 hommes contre 40 'ou 50,000 légionnaires ? On ne trouve de gros effectifs aux prises qu'à Aifeia où César et Vercingétorix avaient chaeun environ 70,000 hommes sous leurs ordres ; à peu près le chiffre à eux deux, de la plus forte armée qu'ait engagée Napoléon, à Wagram ! La plus forte armée mobilisée dans l'antiquité fut celle d'Antoine dans sa campagne contre, les Parthes : elle comptait 200,uOO hommes. Le Moyen-Age fut une époque des rencontres pour rire — si on ne tient compte que du chiffre des effectifs. L'empereur Julien avait 13,000 hommes à la bataille de Strasbourg en 357, Valens 12,000 hommes, à Andrinople, en 378. Les Vandales ont fondé leur empire d'Afrique avec moins de 10$00 hommes ! et Charlemagne, te formidable maître de l'Occident disposa rarement de plus de 6,000 soldats, presque tous cavaliers. •N° 32. Feuilleton du Luxembourg pouvez venir comme jadis ; vous retrouverez les semblable. De cela, il en était sûr ; il aurait pu dre dans son cabriolet, disait Jeannette, qui re- Ce rappel à l'ardre né porta pas' bonheur à l mêmes joueurs ' reproduire sa lettre de Mémoire sans qu'il y greîtait de ne pas être de la fête, carie café Lembrée. Rendu brusquement au sentiment de Lambert prend congé et se hate vers le caba- manquat un iota. Assurément Gilson, a supposer était al doreie et les tartes de Mme Pulchérie la réalité, Lambert se mit à iouer comme on l Georges LÉCOUTE ret °egive où l'attendent ses amis et connais- qu'il fût coupable, n'aurait jamais été jusqu'à jouissaient d'une réputation bien supérieure à dit, à l'aveuglette Perdre ou çaener aue lui i sances, impatients d'entendre le récit de « ses falsifier son texte. D'ailleurs, c'est à peine s'il celle de Pulchérie elle-même. importait ? Mais la Fortune se tenait'à ses cô- | campagnes ». r u connaissait Lambert et: à.coup sûr, il ne savait C'était donc à cause de cela qu'il ne les avait tés. Les cartes gagnantes lui survenaient comme m r î i ° |T i ' |c„ — Qu est-ce que Lambert vous racontait? "eni de Niespert.,11 fallai- chercher autre part. pas aperçues aux vêpres ? au commandement, et les combinaisons les plus lin flifPSfêîlilPfl SkflHM kmmm W demande la fermière a ses filles. Peut-etre le violateur du secret de la correspon- L'impression que ressentit Lambert fut que risquées aboutissaient invariablement au succès. uu MWUUUIUMU UUiiiï 1 _ n nous demandait si l'on continue de jouer dance avait-il simplement voulu s'amuser aux l'on avait voulu l'empêcher de se retrouver avec Ces faveurs de l'aveugle déesse mettaient en * à la matchs chez nous, répond Jeannette. C'est dépens du signataire, en ajoutant à l'écrit quel- Marie-Ange. Et cet empêchement se corsait rage Lembrée sur qui tombaient spécialement son jeu favori. Je lui ai répondu affirmative- que chose de son propre en ? Mais encore une fois d'une visite aux Chavagne, sous la conduite de les coups de l'heureux joueur. La déveine sem- La présence de Philomène contrariait la con- ment, et il îeviendra après les vêpres. qui était ce mystificateui ? Malheur à lui si l'homme odieux gui, par trois fois, avait tenté blait éff&rgner les deux autres partenaires tinuation du dialogue en pariie double. Par une se Pa®se 'u'- Lamoert le ecouvraii. de le livrer aux gendarmes ! Marie-Ange s'en pour réserver toutes ses rigueurs au fermier in- ananœuvre adroite, Lambert fit décrire au pou- Les jeunes filles esquissèrent un geste de sur- Autre point d'interrogation. L'ajoute était né- laisserait-elle conter par ce bellâtre de malheur ? téressé. Avant la chute du jour il avait perdu lain une évolution qui plaça son arrière-train en prise. ^ cessairemënt d'une main étrangère. Or, il ne h es* vra' qu'elle ignorait tout de ses basses (chose inouïe dans les fastes du jeu à Izier !) îace de Philomène, de sorte que celle-ci, obli- — Je veux dire ciue l00 Peut jouer sans lui. devait y,avoir aucune différence d'écriture, puis- œuvres. Tout le reste du jour, elle serait donc quarante-huit patars (!) qui étaient aux mains gée de reculer, fut séparée un moment des deux Vous savez que votre père ne 1 aime qne tout que Marie-Ange ne semblait nullement douter dans la société des Chavagne, alors que lui, qui de ce halcotî (2) de Lambert, à qui, disait-il interlocuteurs. Ils en profitèrent pour échanger 3uste- de son authenticité. Quel était donc ce nouveau souhaitait tant la revoir et lui parler, serait en grommelant, la chance tenait lieu de science, rapidement ce bout de phrase : XXI mystère ? En outre, qui avait apporté la let- P"vé de sa présence ! Cette pensée le jetait Avec humeur il jeta les cartes comme son — l'ai conservé votre lettre • ie vous la tre ? Comment le porteur avait-il expliqué la dans une irritation à peine contenue. quarante-huitième patar disparaissait, et leva la montrerai. ' Révélation d'un état d'âme. rupture du cachet ? Mais il fallait n'en rien laisser paraître et se séance. — Où et quand ? - Inquiétudes de Lambert Autant de questions qui se pressaient, brû- mettre au jeu de cartes. Lambert aurait aimé Les femmes n'étaient pas encore rentrées. .11 — Après-midi si vous" voulez Viendrez-vous -lantes, dans le cerveau de Lambert. Pourraient- tout autant s'en aller, car la société de Gilles ne pouvait être question d'attendre leur retour; 'à la ferme ? ' La sympathie du fermier ne le préoccupait elles être toutes solutionnées ? C'était douteux, n'avait rien de bien attrayant ; seulement, rester Lambert n'avait donc plus qu'à se retirer, le f RPnttw rp nnniain ! pria M r Prahr^ du guère. Ce qui l'intéressait au plus haut point, car Marie-Ange ne lui avait-elle pas jeté ces lui offrait la chance de revoir Marie-Ange à son dépit au cœur. C'est ainsi ^u'ii expia les fa- . . ri p au c'était la lettre de Marie-Ange. D'après ce qu'il mots étranges : « Attention, on nous observe f » retour, probablement à la tombée de la nuit. Il veurs insolentes de la dame de trèfle (3). Tout r3™ du Perron- ^ avait pu apprendre, elle avait' été remise, ou- et de îait> à Peine s'n avait Pu échanger avec resta donc. Toutefois, si sa personne était à se paie ici-bas. | La bête réintégrée dans son écurie, Lambert, verte ^ la destinataire. Par qui? Gilson se elle quelques mots à la dérobée. Mais, tout au Izier, son esprit était plutôt à Ozo et ses dis- encadré des deux soeurs, regagne lentement le serait-il permis semblable indélicatesse? A la moins, elle lui remettrait sa lettre sous les yeux tractions ayant fait perdre une partie à Lembrée, {A suivre4. ;corps-de-logis. Bien que vivement intrigué par rjgUear, on pouvait supposer que, soupçonnant et ce serait déjà un point important. son partenaire, il en reçut une aigre admones- iCe qu il weft* d entendre, il affecte un air dé- (je ifamour, il avait cédé à une curiosité assuré- Quelle ne fut pas sa déception lorsqu'en se tation assaisonnée d'un juron énergique : — îgagé et s adressant a Pm.omene . ment des plus blâmables ; mais il y avait autre présentant à la ferme, après l'office des vêpres, — « On dirait, ma parole, que vous êtes W Le Pa,ar va.lait environ six centimes, — Fait-on toujours la partie de cartes, le chose: on avait dû altérer le texte de la mis- il apprit le départ pour Ozo de Mme Gilles, de toujours à guerroyer en France, s'écria'Gilles : aarnimpnlr'mauvi'trav^te raa1, 8®ch!ur' ^,ar ex*etlsion '• dimanche à la ferme? sive puisqu'H y était question de ses fiançailles, Marie-Ange et Philomène, invitées à un café qui est-ce qui m'a bâti une haridelle de joueur (3) La dame de Vèfle dome'so'Tnom'w jeu de mat- Et Philomène-de-répondre : Assurément! Vous à lui Lambert, alors qu'il n'avait rien écrit de chez les-Chavagne. Ignore était venu les pren- comme vous ? » ( che, dont »ue est lîatowt. supérieur. ■ Lundi-Mardi, 6-7 septembre Î9Î5 ] „N° ÎS1

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le Luxembourg: quotidien belge d'informations behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Arlon van 1915 tot 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes