Le Luxembourg: quotidien belge d'informations

286 0
28 mei 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 28 Mei. Le Luxembourg: quotidien belge d'informations. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/862b854n72/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Administration ët Rédaction, 8S, rue de Virton, Arien Quotidien Belge d informations Imprimerie A. Willems, Avion Jeanne d'Arc à Arlon Voilà un «luxembourgeois célèbre" assurément original et pour sûr assez inattendu. Ce que nous allons dire est cependant une histoire aujourd'hui archi-connue.En 1911 notamment presque tous les journaux importants s'occupèrent de la "fausse Jeanne d'Arc,,. — car c'est bien d'une imposture qu'il s'agit. La chose est cependant intêres-ressanté et d'autant plus pour nous que c'est ici, à Arlon, que cette aventurière marqua très sensiblement son passage et y contacta authentique-ment mariage avec le sire des Armoises.Nous n'allons pas refaire le récit des extraordinaires et déconcertantes mystifications dont est tissue la vie de cette fausse pucelle. De nombreux écrivains français et des meilleurs, l'ont fait de façon remarquable. Nous citerons les articles et études de MM. Gabriel Hanotaux, l'éminent homme politique et écrivain correct, Georges Lenôtre, le brillant feuilletoniste du Temps, Lecoy de la Marche, un histo rien et Un arehivisie de goût, mort en 1Ô97, Germain Lefèvre-Pontalis, un publiciste élégant et René Grougé, un journaliste non dénué de talent. Nous nous occuperons surtout de ce qui a été écrit à ce sujet chez nous, à Arlon, et cela n'est déjà pas peu curieux. Résumons d'abord le sujet de cette singulière odyssée. Cinq ans après le bûcher de Rouen, et exactement le 20, mai 1436, on annonce tout d'un coup la réapparition â là urangé-aufc Ormés, urie métairie près de St-Privat, aux environs de Metz, d'une femme qui se prétendait être Jehanne, la pucelle d'Orléans. L'imagination populaire s'empara immédiatement de l'événement, dont les {îéripeties merveilleuses se précipitèrent. La mystification pendant des années eut un plein succès. Notre habile intrigante montait admirablement à cheval, portait élégamment le costume militaire, connaissait les armos, avait appris son rôle et était stylée en tous points. • Brune comme la Vierge de Vaucou-leurs, elle exploita à merveille la ressemblance physique qui lui permit sa supercherie. Elle prétendait qu'une sorcière ou un mannequin lui avait été substitué et livré aux flammes en son lieu et place. Elle se fit, comme nous l'avons dit, épouser à Arlon par le chevalier Robert des Armoises, seigneur de Tichemont, qu'elle ,,séduisit", dit on, à qui elle donna deux enfants, et qui, de bonne foi, paraît-il, fut toujours convaincu d'avoir pris pour femme la grande héroïne, la plus célèbre femme de France et de l'univers. La comédie finit cependant par être découverte, et la drôlesse fit des aveux complets, en demandant pardon, devant le roi Charles Vil, qui l'avait confondue. Cette singulière „puceile", qui prétendait à ce titre et le garder, non seulement avait eu deux enfants, mais elle trompa son mari, se compromit dans des liaisons étranges et faciles, et finit même, d'après certains historiens, par exploiter Une maison de débauche, Elle disparut, sans qu'on sache exactement »ou et quand elle mourut. Quelques chroniqueurs et historiens ont cru à l'identité des deux Jeanne. Néanmoins Voltaire, qui s'est occupé de Jeanne des Armoises, ne parait pas avoir été dupe. Venons en à Arlon, et nous allons voir qu'ici cette question a soulevé, à un3 certaine époque, des incidents variés. Au mois de juin 1S5S, le journal l'Indépendant du Luxembourg publiait un feuilleton sous le titre :-Les noces d'une héroïne à Arlon. Ce n'était rien moins que le récit, plus ou moins littérairement roman-tisé, du mariage en grande pompe, à l'église St-Martin, de Jeanne d'Arc, la pucelle d'Orléans, avec le chevalier Rob1 des Armoises, récit accompagné évidemment des préliminaires de leurs amours. L'a.iteur, qui n'a pas signé, mais qui est M. Thil-Lorrain, — nous avons djjà parlé de cet écrivain, originaire de Virton, — s'évertuait, au cours de ce petit roman, longuement et avec une absolue conviction, d'établir l'authenticité de Jeanne d'Arc dans la personne de la dame des Armoises. Il argumente et fait état surtout d'une relation du père Vignier, un prêtre de l'Oratoire, lequel avait retrouvé et publié des papiers, no tamment, en 1683, le contrat de ma riage des célèbres époux arlonais. Le Mercure de France de 1683 con tient en réalité ces documents et ré veilla la curiosité sur cette imposture alors oubliée. Le feuilleton du journal d'Arlo alimenta bientôt une polémique locale Dans son n° du 12 février 185f L'Indépendant insère une poésie, d'ail leurs excellemment tournée, qui const tue une protestation contre le feuille ton que nous venons de signaler, e signée : „tlrte Luxembourgeoise". Ce quelques strophes étaierit en réalit de Mlle Amélie Picard, habitant alor St-Léger,devende plus tard Mme Stru man-Picard, une femme de lettre qui s'est fait une place enviée dan la littérature belge. Elle a écrit e prose et surtout en vers des chose exquises. Née à Septfontaines, dan le Grand-Duché, elle tient à notr Luxembourg par des relations de pa renté distinguées, que nous trouvons notamment à St-Léger et ici à Ario même. Elle est la tante de M. G Kurth, avec qui elle a publié, il y longtemps, une Anthologie des poète belges estimée. M; Thil-Lorrain répliqua aussi pa des vers, d'ailleurs inférieurs et plutô lourds. Mais bientôt un nouveau lutteui dont nous n'avons pu découvrir l'i dentité, qui signait „Zonaras" et da tait ses correspondances de L.... lez Neufchâteau vint donner la réplique en prose cette fois et très sérieusement au „Chevalier de la Grange", alia Thil»Lorrâin. Ce fut au cours de quelques numé ros, à propos de Jeanne d'Arc et d< Jeanne des Armoises, une poiémiqm serrée et amusante, mais qui finit pa d avenir peu courtoise. On échange! des politesses et presque des nom: d'oiseaux. L'affaire avait fait quelque bruit soulevé un certain intérêt, et le journa se vit inondé d'une foule de lettre: de correspondants divers, s'amenan de tous les coins du pays et se pro nonçant pour ou contre II dut renon cer à l'insertion de cette avalanch* et prit le bon parti d'envoyer pro mener tout le monde. „Jeanne d Arc à Arlon" cessa ur moment de faire parler d'elle. Notons que „Zonaras", — qui avai de la logique et ne manquait pas de documentation, — met en ligne poui réfuter la fable l'ouvrage sur Jeanne d'Arc, paru en 1854, de Goerrès, ur auteur allemand d'ailleurs estimé. Le 5 mars 1857, toujours dans ï'Indépendant, M. Thil-Lorrain, sans signer et sous prétexte d'établir la véritable orthographe du nom de fa' mille de Jeanne, — il voulait que ce fut Darc et non d'Arc, — renouvelait ses assertions en faveur de la dame des Armoises et lançait à ses contradicteurs un coup de pied que l'on pourrait presque qualifier de posthume.Au mois de mai 1890, le même journal, devenu Y Indépendant d'Arlon et du Luxembourg, et qui avait d'ailleurs complètement changé d'esprit et de direction, publiait à nouveau un feuilleton sur le même sujet et avec le même titre qu'en 1855: „Les noces d'une héroïne à Arlon". Cette production, non signée et sans aucune valeur, n'est qu'un pur démarquage. Le 15 décembre 1905, 1 Echo du Luxembourg reproduit, extrait du Matin d'Anvers, un article signé par M. Jean Mathieu, et où, avec hésitation," 011 essaye de faire revivre la vieille fumisterie.Nous serons à peu près complet, au point de vue de la bibliographie luxembourgeoise, lorsque nous aurons mentionné un article de M. René Grougé, résumant contre Jeanne des Armoises la fantastique histoire, et inséré dans F/4 venir du Luxembourg du 11 mai 1913. N'oublions pas toutefois la notice adéquate et intéressante des Communes Luxembourgeoises (t. II, pp. 47 et s.) et celle de M. Prat dans son Histoire d Arlon. En résumé, Jeanne des Armoises a vécu à Arlon et s'y est mariée, devant notaire, maire et curé. Mais que cette aventurière avisée et audacieuse soit le moins du monde la pure héroïne française, c'est là une de ces fantaisies historiques, peut-être amusantes, surtout pour les arlonais, mais sur laquelle la lumière est définitivement bien faite. Nous nous plaisons de reproduire, en termes de conclusion, cette finale d'un article de M. Lefèvre-Pontalis, plein de verve et d'absolu bon sens : „Soa aventure f de la dame des Armoises) ne prouve qu'une chose, dit-il, l'éternel pouvoir .d'illusion qui provoque les reconnaissances "pos- - thumes, les affirmations inconscientes, - les aveugles et passionnés enthousias-!, mes, tout cet ensemble enfin de divagations et d'intrigues qui constitue 1 si bien, en tout temps et en tout lieu, le meilleur engrais de la chimère et i, le plus fortifiant superphosphate de - l'imposture " I- On ne peut mieux dire, ni plus élégamment- l Les Pays - Bas, s !e Vatican et la Paix. s On vient de soumettre à la deu-s xième Chambre des Pays - Bas un n poste budgétaire supplémentaire éma-s nant du département des affaires s étrangères, qui sollicite un crédit de e 12.000 florin? pour frais d'un envoyé extraordinaire et ministre plénipoten-;; tiaire, chargé d'une mission spéciale n et temporaire auprès du Vatican, f, Sur cette question, qui semble a prendre une importance beaucoup s plus considérable que l'on avait cru y voir au moment du voyage que fit r naguère à Rome le député catholique, t Mgr Nolens, le ministre des affaires étrangères a fourni les explications suivantes : . „Dans ces derniers mois on a souvent entendu parler des dispositions du Saint-Siège en faveur du rétablis-f sement de la paix, quand viendra le moment où les parties belligérantes s exprimeront le vœu de voir se terminer la lutte." Le ministre rappelle à ce sujet que, ; „persuadé de la grande importance ■j de ces dispositions, le gouvernement t- a prié Mgr Nolens de se rendre à j Rome, afin de s'y renseigner sur l'im-; portance réelle de ces bruits et de prouver ainsi la sympathie que pareilles dispositions du Siège rencon-! treraiént chez le gouvernement néer-3 landais." t II a continué en ces termes : „ A la suite de ce voyage, le càrdinal-secré-. taire d'Etat aux affaires étrangères ; s'est adressé par écrit au ministre, l'informant de ce que les sentiments exprimés par le gouvernement néer-! landais ont rencontré la plus haute approbation près du Saint-Siège, et ; ajoutant qu'il serait, en effet, de la plus grande utilité qu'un représentant du gouvernement néerlandais près du Vatican se trouvât à Rome de façon à pouvoir prêter son concours lorsque le moment opportun sera venu. L' m 1 - r .! i.- A cette façon de voir. "'Le rôle auquel la Hollande a été appelée plus particulièrement depuis une vingtaine d'années, exige que le gouvernement ne reste pas indifférent à ce qui se passe en ce qui concerne l'accord international ; il est donc de son devoir, de se mettre, à partir d'aujourd'hui, en rapport avec un centre d'où peut rayonner ultérieurement, à la fin des hostilités, une influence importante". L'Autriche et l'Italie Le 21 mai, le ministre des affaires étrangères -a remis à l'ambassadeur italien à Vienne la note suivante en réponse aux déclarations italiennes : Le ministre des affaires étrangères a eu l'honneur de recevoir de l'ambassadeur italien communication au sujet de la rupture du traité de la triple alliance. Le gouvernement royal et impérial a appris non sans étonnement la rupture de notre alliance qui a permis à nos états de vivre en paix de nombreuses années et qui a rendu à l'Italie des services notoires. Notre étonnement a été d'autant plus grand que pour expliquer les causes de cette rupture il faut remonter à plus de neuf mois, au début des hostilités. Et depuis, que dé fois l ltalie n'a-t-elle pas donné les assurances les plus formelles de voir se resserrer davantage et plus intimement les liens qui l'unissaient à nous, assurances qui trouvaient leur écho en Autriche. Les raisons qui nous ont porté à déclarer la guerre à la Serbie sont trop connues que pour devoir les rappeler. L'unique et réel but de l'Autriche consistâit à protéger la monarchie contre les menées révolutionnaires qui ont conduit à la tragédie de Sérajevo, et qui tendaient au morcellement de l'Autriche-Hon-grie. Ce but ne pouvait nullement porter ombrage à l'Italie parce qu'il n'entrait pas dans les intentions de la monarchie austro-hongroise de rendre pour une part l'Italie responsable de ces attentats. L'Italie n'igno rait pas nos intentions, elle savai que nous n'étions guidés par aucui esprit de conquête et que nous res pecterions l'intégrité et la souverai neté de la Serbie. Et lorsque 1; Russie est intervenue dans ce confli qui, c'était notre plus vif désir, devai rester localisé entre l'Autriche et 1: Serbie, et que l'Allemagne et l'Au triche furent attaquées par les grande, puissances, le gouvernement italien : déclaré rester neutre sans voir l moins du monde dans cette guerr depuis longtemps préparée par 1 Russie, la cause de la rupture qu vient de se produire. Et pour donner encore plus di valeur à ces explications, il suffit d> rappeler le télégramme envoyé pa le roi d'Italie à l'empereur, le 2 aoû 1914, et qui établit que l'attitude di l'Autriche répondait au traité conch entre ces puissances. Attaquées par la triple entente, l'Au triche et l'Allemagne devaient assure la défense de leurs territoires. Cett défense n'avait nullement pour bu de léser les intérêts primordiaux di l'Italie. Ces intérêts, ou du moins c< qu'elle nous présentait comme tels n'ont d'aucune façon été menacés. Et si le gouvernement italien n'avai pas eu tous ses apaisements à ci sujet, en en faisant part à Vienne e à Berlin, il aurait certainement trouvi les deux gouvernements disposés : l'entendre et à prendre la défense d< ses intérêts. Et à cette époque, l'Ita lie n'a jamais considéré l'attitude di l'Autriche comme une «violation fia grante de la lettré et de l'esprit di traité d'alliance". Les cabinets de Vienne et de Berlii prirent en considération et loyalemen le point de vue italien, tout en déplo rant la décision de l'Italie d'observe la neutralité, décisions qui, à notr* avis, s'accordait à peine avec l'espri du traité. Et un échange de vues fix; en ce temps l'attitude invariable d( la triple alliance. Et c'est surtout cet article 7 qus le gouvernement italien invoque quane i! réclame certaines compensation: dans le cas où l'Autriche retirerait d( cette guerre un avantage territorin ou autre dans les Balkans. Le gou vernement autrichien a partagé ce point de vue italien sans indiquer ce pendant l'importance des compensa tions à accorder à l'Italie, ignoran lui-même les avantages qu'il obtien drait. Le gouvernement italien a accepte ces raisons ainsi qu'il ressort de h déclaration que di San Giuliano j faite le 25 août 1914: " Il serait prématuré de parier maintenant de compensation" et des observations du duc d'Avarna après notre retraite de Serbie : "Il n'est pas question pour le moment de compensation". Le gouvernement impérial et roya a toujours été disposé à traiter amicalement ce point, même, afin de maintenir et de renforcer ses bons rapports avec son alliée, à envisager le retour à l'Italie, de certaines régions de la monarchie, sous forme de dédommagement, bien que cependant, l'article 7 n'en fit nullement men-tion. Cet article n'intéressait que les Balkans. S'inspirant des bons rapports qui ont existé pendant de nombreuses années entre les deux pays, animé du désir de les voir se continuer, le gouvernement autrichien ne pouvant, pour des raisons d'ordre moral, politique et militaire, satisfaire tous les desiderata de l'Italie, s'était cependant résigné aux plus grands sacrifices.Le gouvernement italien n'a accordé aucune valeur à nos propositions, sous le prétexte qu'elles n'étaient réalisables que dans un temps indéterminé, c'est-à-dire après la guerre. Ayant montré l'impossibilité matérielle de détacher pour le moment, de l'empire, • les territoires réclamés par l'Italie, le gouvernement offrait toutes les garanties possibles pour préparer cette cession et la réaliser dans le plus bref délai. La note termine par cette considération-ci : „Le gouvernement impérial ne peut admettre l'explication du gouvernement italien qui veut reprendre sa liberté d'action et qui considère nul et sans valeur son traité d'alliance avec l'Autriche, explication que l'attitude de l'Italie met en contradiction dans ce fait que l'Italie avait accepté le contrat qui étendait la elurée de l'alliance au 8 juin 1920! Puisque l'Italie a violé tous ses engagements, le gouvernement impérial et royal décline toute responsabilité quant aux suites qui pourraient en résulter". ; Echos et Nouvelles ; DÂMS LE PAYS. 1 Bruxelles. — La procession histo-t rique de Saint-Guidon d'Anderlech t qui, tous les ans le lundi de la Pen-1 tecôte, attire la îoule de toutes parts et à laquelle participent tous les ' propriétaires de fiacres de Bruxelles 1 et des faubourgs, n'a pas eu lieu 2 comme d'habitude à cause des évè-5 nements. \ Le clergé de la paroisse, escorté i de nombreux fidèles, a fait lundi matin trois fois le tour de l'antique église, 3 avec les reliques de Saint-Guidon. Après la procession, le public a été r admis à visiter la crypte, qui date du t Xe siècle' Il y avait foule. a 1 Anvers. — Un intéressant procès a été jugé parie tribunal de commerce d'Anvers. Une partie de stéarine avait été 2 expédiée de Gouda à Anvers par le t steamer Telegraf. Arrivée dans le 2 port belge à la veille du bombarde- 3 ment, la marchandise disparut pendant > celui-ci. Le destinataire a assigné les arma-t teurs du navire. Une société de veil-3 leurs a été appelée en justice. ^ Le tribunal de commerce a mis 3 celle-ci hors cause. La garde des 1 marchandises pendant le bombarde-3 ment, dit-il, présentait des dangers tels qu'il eût été tout à fait inhumain 3 d'obliger les veilleurs à continuer leur surveillance ; on ne peut leur 1 imputer à faute de ne pas avoir accompli jusqu'au bout leurs fonctions. Il était donc impossible de se pré-^ munir contre les pillards et les voleurs qui profitaient du malheur public. Si la marchandise a été volée dans * les circonstances indiquées, la respon-^ sabilité n'en saurait non plus être mise 1 à la charge des défendeurs. Eux aussi - sont fondés à invoquer la force majeure,Bruxelles. — L'Université de Bru-5 xelles a été particulièrement éprouvée j par la mort d'un très grand nombre ' de ses étudiants,tombés héroïquement sur les champs de bataille. Parmi les jeunes victimes dont elle déplore la perte récente, elle compte le fils d un de ses professeurs qui " illustra pendant de longues années son haut enseignement. Maurice Thi-riar, le fils de l'éminent praticien, le ! Dr Jules Thiriar, a succombé là-bas, 1 dans une de ces luttes tragiques où 1 les Belges défendent pas à pas le dernier lambeau de la patrie. Ldége. — La grève des mineurs s'étend, à Liège et dans les environs. Le Conseil communal de Seraing, réuni d'urgence, a voté cet ordre du jour : « En présence de l'effervescence qui s'est manifestée et vu la série des desiderata déposés par plusieurs délégations de la population, le Conseil émet le vœu de voir : 1. Le Comité national de secours et d'alimentation, intervenir auprès de la Commission hispano - américaine pour qu'elle étudie les moyens de majorer la ration journalière en pain, tout au moins pour la population ouvrière ; 2. Les autorités supérieures, prendre des mesures pour faire diminuer le prix des denrées de première nécessité vendues par le commerce libre et empêcher la sortie de denrées de la province. Le Conseil estime en outre que la suspension pendant la durée de la guerre de l'exécution des jugements portant expulsion de locataires nécessiteux et retenues sur les salaires, s'impose. 11 croit de son devoir de signaler que les difficultés actuelles ne pourraient que s'aggraver si les déprédations déplorables qui se sont produites se renouvelaient. Il fait appel au sang froid de la population pour qu'elle reste digne dans les circons tances tragiques que traversera patrie. La présente délibération sera portée à la connaissance des autorités supérieures et des autres communes de la province». Le lendemain, l'occupant a fait apposer sur les murs de la ville de Liège et des communes environnantes, une affiche annonçant qu'à partir de ce jour le pain devait être vendu fr. 0.50, la farine fr. 0.60 ; le lard, fr. 3.50 ; les pommes de terre, fr. 0.17. Charleroi. — Par suite des dispositions prises par les autorités allemandes des chemins de fer, toutes les expéditions de charbons sont suspendues pour un certain temps. Toutefois, le travail continue dans les charbonnages à raison de deux et trois jours par semaine. l* tbmè** 1 6 rnmmrn Vemtffidi, 28

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le Luxembourg: quotidien belge d'informations behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Arlon van 1915 tot 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes