Le matin

2345 0
19 september 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 19 September. Le matin. Geraadpleegd op 19 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/639k35nc43/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

|g Sgrrsdf 19 Ssplembra 1914 HIX. - ClIVQ CIDMTÏMES 21ma Année — N° 262 RÉDACTION „ mILLE BOURSE, 39 ASIVEUS TéiépUo"3 Rédaction : »1 J" /^.î3033.X2.GXXÏ.0X£.t:S Z l Un au ... . .fr. BS.O?> tï'itrS < Six mois fî iït» 1S1 /Trois mois .... 3.ÎÎO t Un an 1G.OO kTKRIEOR ; Six mois M.îSO " / IVois mois . . BOO to*t» s France, Angleterre, Allemagne et Union fïiili. par trimestre, fr. O.OO. - Hollande et Craaii-Duché, par trimestre. fr. "Y .OO. internement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION £39, VIEILLE BOURSE, 39 \ - ■ A.HTVER8 Téléphone Administration : S61 &. de CAUWER, Directeur jfVa3.M.o33.ces s Annonces la petite ligne, £r. O.SO Annonces financière id, » 1 OO Réclames la ligne, » 1 SO JTaits divers corps id. » 3.00 Chronique sportiYg id. » 3 00 Faits divers fin id. > îi.OO La Ville jd. » S.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la Treoicè, do 7Angleterre et de l'Amérique sont exchlstvement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgue & O. Devant Termonde Retournons à Grembergen Kous sommes retournés par la môme route iïbier à Orembergen. Nous avons trouvé nos roupes bien calmement cantonnées dans les ilférents emplacements qui leur ont été assi-ités. Le pont de Orembergen à Termonde, a-dessus de l'Escaut, a été reconstruit ce main par le génie militaire belge. Xos soldats, s'iis ne sont pas absolument ins-slles dans la ville de Termonde, ou, plutôt ans les ruines de cette ville, y envoient néan-;oihs îles postes en reconnaissance. je voulais voir l'effet que le bombardement, [ont j'annonçais vendredi le recommencement, -ers la fin de l'après-midi, avait produit dans is différents endroits de la contrée. Disons aide suite que l'hôtel de ville de Termonde, tal jeudi après-midi se dressait encore fiè-leent au milieu des décombres, a été la proie te flammes. Jeudi, vers sept heures du soir, des fin inné* tout à coup rougeoyèrent le ciel et nos iklats, postés le long de l'Escaut, assistèrent e loin à la destruction complète du dernier jifice que Termonde pouvait encore posséder. Le bombardement des Allemands, sous le tu de nos batteries admirablement masquées, e terminait vers sept heures et demie, jeudi »ir Vendredi, deux obus furent lancés mais le donnèrent aucun résultat. Grembergen, sur [in quelques obus sont tombés, n'a pas ou îesque pas souffert. L«s habitants ont cependant été pris d'une (inique indescriptible. Toute la soirée d'hier le malheureuses gens ont fui par les routes fies chemins, emportant leurs objets les plus Bcieux, et se serrant dans la pluie les uns «aire les autres. les Allemands, depuis vendredi matin, .-e antonnent à Saint-Gilles et à Lebbeke. A amt-Gilles ils font d'importants travaux dé-ensifs, construisait des séries de tranchées. Oïl a vu de forts contingents allemands se titrer dans la direction d'Alost, mais ces îouvements et le borbardement de jeudi, insi que la construction de tranchées à Saint-illes, cachent peut-être tout simplement une ente. L'opinion générale semble être que les Al-ïmands, en ce moment, tâchent à occuper os soldats dans la région de Termonde, peut-Ire uniquement dans le but de ne pas être iquiétés eux-mêmes dans une autre direc-Ion.En tous cas, si, comme on semblait le crainte wjîe soir, à Grembergen, les Allemands put cette nuit un retour offensif vers Ter-Niî et Grembergen, ils seront attendus de W ferme. Toutes les précautions sont pri- pour éviter une surprise. Du côté de Baesrode, les quelques Allemands :u'on avait vus avant-hier paraissent s'être étirés. Un officier allemand, qui a été fait tisonnier alors qu'il exécutait une reconnaisse sur la rive occupée par les nôtres, au-M déclaré qu'il regrettait d'avoir été pris «rce que cela le priverait de voir les Allemands détruire Grembergen. -N;,-S troupes qui occupent la région ne sont lullement fatiguées et se félicitent d'avoir ait reculer les Allemands. Tout va donc bien. — Maurice Gauchez. Dans Termonde — Une honte ouveile : l'hôtel de ville détruit C'est à la suite d'un piquet de nos hommes lle Mus pénétrons une fois encore dans les urnes de Termonde. Le spectacle ne s'est guère modifié depuis 1 début de la semaine. A la Grand'Place, mal-weusement, nous allons constater de la art des Prussiens une abomination nouvelle, ■"dépit de leurs engagements du début de ce ils ont commis ^ette indignité de dé-fme le vieil hôtel de ville. Ce charmant édi-; ■ d'une grâce médiévale si prenante, si casuistique, si sainement et bellement fiable, a été bombar é et incendié par ces «Maies! La tour est rasée jusqu'à hauteur • cadran de sa vieille horloge. Celle-ci mar-e sept heures et demie. Au pied de ce qui »te du bâtiment, tout le petit carillon du mpanilo gît en, miettes, fracassé. On lit en-«j sur les fragments des cloches les vieilles u0ns 1u'y coulèrent les fameux fon-i jS Hemoiiy, vers 1650. Leur voix est désor-P* Les Allemands ont passé par-là. , ;1 hôtel de ville même il ne reste que les „ " c'est tout juste, hélas! Quelle tristesse tus 1 ;l cette nouvelle et quelle fureur, landAs1 amiS larc'laicIue t)eauté de nos On chasse l'Allemand Jîa],,à coup on vient annoncer à notre pi-n g nommes — s°nt bien une quinzaine w n "~.(ïu'un groupe de uhlans s'est ftven-uite 'es ruines de la ville. Et tout de une battue s'organise. Notre chauffeur >®nel qui est le directeur d'une grande les ni, construction d'automobile, se montre lictip i achai'nés à ce sport imprévu. H pro-t conseils, se multiplie, barre des rues New1 n 1ue l'on entend bientôt crépiter t'iv ri C0UPS de feu. On nous assure que - ennemis ont pu être isolé, dont l'un tais ,,?eme blessé... Et la chasse continue, Noik du retour nous presse. fflc"ri/?marquons en Passant qu'à l'ambu-itttiii.ro Croix-Rouge, deux jeunes filles in-sut-Mr ^ deux ambulanciers ou docteurs — ours ï , y en davantage! — sont tou- Lfcr - poste' Bravo! !Uvre»Sj, Notre-Dame est encore debout. Ses jr ' s u art ont été enlevées, et mises en lieu 0MPr,5s. superbes tableaux anciens qu'elle AlS ,n lront P°int a Berlin. 'arid ri ■ 30lll'née a été bonne et n'était le 'avoir 1ue nous emportons dans le cœur 'tamnV l de ville de Termonde et son ers tr ♦ détruit, nous serions rentré à An-avant h raSaillardi et réconforté. L'attaque omw hM1' n'a eu P0U1* e^et 1ue de coûter os nommes et quantité de munitions à W:mis, R. S. Les hostilités en France Le rapport officie! britannique sur les récentes opérations en France — Ce que les Allemands ont fait à Senlis, Creil, Créfy et Reims ANVERS, 18 septembre. — La légation britannique à Anvers communique une dépêche de Sir Edward Grey, ministre des affaires étrangères, le 17 septembre, portant le résumé du rapport du quartier général sur les opérations qui se sont déroulées du 10 au 13 septembre inclusivement : Depuis le jeudi 10 septembre, l'armée a fait des progrès constants dans son effort de repousser l'ennemi en collaboration avec les Français. Dans l'espace situé devant les Anglais, avant que la marche en avant ait commencé en ligne droite sur Laon, il a a six rivières coupant la direction de la marche en avant et derrière chacune d'elles il était possible aux Allemands de nous opposer de la résistance. Ce sont la Marne, l'Ourcq, la Vesle, l'Aisne, l'Ailette et l'Oise. L'ennemi a tenu la ligne de la Marne — qui a été traversée par nos troupes le 9 septembre — mais c'était une pure opération d'arrière-garde.Notre traversée de l'Ourcq, qui coule ici droit de l'est vers l'ouest, n'a pas été sérieusement entravée. La Vesle a été légèrement défendue. 11 y a eu de la résistance le long de l'Aisne contre les Français et les Anglais. Le vendredi 11 février, nous n'avons rencontré que peu d'opposition sur toute la ligne de notre front et nous avons passé la journée en marchant de l'avant et en «recueillant» de-ci de-là divers détachements ennemis. A la tombée de la nuit, nos troupes avaient atteint une ligne au nord de l'Ourcq. Ce jour-là, l'avance générale des Français, sur toute la ligne, se termina par un succès «substantiel» sur le duc Albert de Wurtemberg : la 4me armée (allemande) fut rejetée au delà de la Saulx et toute l'artillerie de corps d'armée d'un corps allemand fut prise ainsi que plusieurs drapeaux allemands. Le samedi 12 septembre, nous constatons que l'ennemi occupe une très formidable position en face de nous, au nord de l'Aisne. A Sois-sons, ils tiennent les deux rives de la rivière et une ligne de retranchements, sur des collines au nord. Notre troisième -corps d'armée gagna un plateau au nord de l'Aisne, d'où l'on dominait toute la vallée de l'Aisne, à l'est de Soissons. Un duel d'artillerie eut lieu ici qui dura la majeure partie de la journée. L'ennemi disposait d'un très grand nombre de puissants obusiers placés dans des positions bien dissimulées. Le mouvement du troisième corps d'armée britannique s'opéra en collaboration avec la 6me armée française sur notre gauche qui atteignait la ville pendant la nuit. Le deuxième corps d'armée (britannique) ne traversa pas l'Aisne. Le premier corps d'armée passa la Vesle, au sud de l'Aisne, à Braine. La première division de cavalerie, avec quelques détachements de notre infanterie, prit possession de la ville vers midi, rejetant l'ennemi vers le nord. Quelques centaines de prisonniers furent faits autour de Braine et les Allemands jetèrent dans la rivière une quantité considérable de munitions d'artillerie de campagne. Sur notre droite, les Français atteignirent la ligne de la Vesle. Ce jour commença l'action sur l'Aisne, qui n'est pas finie aujourd'hui (14 septembre). Le 13 septembre, nous avons rencontré une résistance extrêmement forte tout le long du front, s'étendant sur quelque quinze milles. A la tombée de la nuit les trois corps étaient sur la rivière, la cavalerie retournant vers le sud. Sur notre gauche, les Français pressaient les Allemands, mais ils ont été empêchés par l'artillerie ennemie de construire un pont de bateaux à Soissons. Cependant une importante force d'infanterie passa la rivière, une traverse du pont de chemin de fer ayant subsisté. Durant les trois au quatre derniers jours, de nombreux petits pactes d'Allemands ont été découverts, se cachant dans les bois derrière notre ligne. Ils semblent heureux de se rendre. Voici des détails sur la façon dont l'ennemi s'est conduit dans trois petites villes au nord de Paris : A Senlis, on accusa un braconnier d'avoir tué un soldat allemand dans la ville. Le commandant allemand convoque le maire de la ville et cinq autres citoyens éminents et les obligea de s'agenouiller devant leurs tombes qui déjà étaient creusées. Des réquisitions furent faites pour divers approvisionnements. Ensuite les six hommes furent conduits dans un champ voisin et fusillés. Suivant les déclarations concordantes de plusieurs témoins dignes de foi. autres personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, furent aussi fusillées. Puis la ville fut pillée et les Allemands y mirent le feu en plusieurs enùroits avant de l'évacuer. On croit que la cathédrale n'a pas été endommagée, mais de nombreuses maisons ont été détruites.Creil a été pillé aussi complètement et de nombreuses maisons ont été incendiées. A Crefy, le 3 septembre, des objets divers furent réquisitionnés sous menace d'une amende d'un million de francs par jour de retard. Reims a été occupé par l'ennemi le 3 septembre et a été réoccupé par les Français le 13 septembre, après un combat acharné. Le 12 septembre, une proclamation avait été affichée partout en ville dont voici, littéralement reproduites, les dernières phrases: « ... En vue d'assurer la sûreté dos troupes et d'inculquer le calme à la population de Reims, les personnes dont les noms suivent ont été prises comme otages par le commandant en chef de l'armée allemande. Ces otages seront pendus à la plus légère tentative de désordre. La ville sera aussi incendiée totalement ou partiellement et ses habitants seront ! pendus à la moindre tnfraf.tion puï (Jjsnnsj. i Itions ci-dessus.»' (Suivent les noms de SI des j principaux habitants de Reims, y compris 4 prêtres.) I », l.l M, I» I —. La situation L'action de 5a division de cavalerie dans les rencontres de ces derniers jours I.e matin du 10 septembre, notre division de cavalerie arrivait sur le plateau au Nord de Pellenberg, à 6 kilomètres de Louvain, avec mission de concerter son action avec celle de la deuxième division d'armée Aussitôt arrivées à pied d'œuvre, nos batteries à cheval canonnaient avec une précision remarquable Linden, Kessel-Loo, la gare de Louvain et Loo Bergen. Perç après, les carabiniers cyclistes et des escadrons pied à terre gagnaient le front: Borne 32 de la route de Louvain à Diest, Steenrots, lisière Ouest de Pellenberg. L'action était immédiatement entamée avec l'infanterie ennemie et les cyclistes allemands. Vers midi, nos reconnaissances d'officier signalaient que des renforts allemands venant de Tirlemont. débarquaient à Bautersem. Un régiment de lanciers, complété par un groupe du 1er régiment ie guides,fut alors envoyé aux lisières méridionales de Pellenberg. La mesure était prudente, car les Allemands allaient réunir les forces, esquissant le mouvement tournant, qui sortaient de Corbeek-Loo avec celles, venues de Tirlemont, qui progressaient vers le château de Pellenberg. La lutte fut des plus vives toute l'après-mi-di: l'artillerie à cheval canonnant les hauteurs à l'Est de Louvain, la route et la voie ferrée -vers Tirlemont, nos cavaliers tiraillant avec l'infanterie allemande débouchant en masse de Biest et des boquetaux situés au Nord de Lo-venjoul.L'armement de notre cavalerie ne permet pas le combat offensif: seules la marche en avant el l'attaque à la baïonnette procurent la décision. Nos cavaliers ne purent que garder leurs positions, mais ils les gardèrent longtemps. Mal gré l'avance toujours croissante des tirailleurs ennemis, nos guides et nos laÀciers ne perdi rent pas un pouce de terrain. Il est à la vérité de dire que nos cavaliers furent admirablemem soutenus par les carabiniers cyclistes, les pon tonniers cyclistes et les autos-mitrailleuses. Malgré l'obscurité, notre .division de cavalerie tenait toujours, et ce ne fut que le 11, à ] heure du matin, après un sérieux combat df nuit, que le général de Witte donna l'ordre de se retirer: il fallait redouter l'encerclement tactique qui commençait à nettement se dessiner Trois heures plus tard, les Allemands attaquaient en force le plateau de Pellenberg croyant encore y trouver le bivouac de la di-•vision de cavalerie! Le lendemain, la division de cavalerie for mait un détachement de toutes armes,-cavaliers, cyclistes, artilleurs, chargé d'accompn gner la compagnie des pionniersîpontonnien cyclistes qui avait reçu la mission de mettre hors de service une section de la voie ferrée Louvain-Tirlemont. Cette ligne est, en effet,une des principales voies de communication utilisées par les Allemands pour amener leurs ravitaillements e" > diverses espèces. L'opération conduite de main de maître r réussi admirablement: la voie ferrée a été mise hors de service et plusieurs trains à destination de Bruxelles ont été immobilisés en gare de Tirlemont. Le 13 courant, la division de cavalerie repre nait sa marche vers le Sud et venait couvrii la gauche de la 7me brigade mixte dans son attaque sur Louvain. Nos cavaliers ne quittèrent le terrain qu'à ï heures de l'après-midi, longtemps après eue l'ordre de retraite générale avait été lancé. On sait que cet ordre fut donné par notre grand quartier général lorsqu'il fut assuré que les opérations de notre armée avaient retenu dans les Flandres et le Hainaut ou attiré au Nord de Bruxelles les troupes des Illme et IXme corps allemands, les empêchant de gagner la frontière française et de renforcer les armée» allemandes aux prises avec les forces alliées franco-anglaises. — P. L'attitude de l'Italie Les journalistes italiens contre la destruction de Louvain Il y a quelque temps, nous avons dit que l'Association des journalistes italiens de Rome avaient signé une protestation contre la destruction de Louvain. Voici la réponse qu'y a faite notre ministre à Rome, le comte N. Van der Steen : «Rome, le 6 septembre 1914. » Messieurs, » En date du 31 août dernier vous avez pris la généreuse initiative d'inviter vos concitoyens à protester contre la destruction de Louvain et les inutiles atrocités commises en Belgique par les Allemands. Votre invitation a donné naissante à une démonstration réellement remarquable car, jusqu'à ce jour, j'ai reçu plus de cinq mille lettres, télégrammes et cartes postales contenant les expressions des vives sympathies de la nation italienne pour les majheurs.de mon pays. »Je sens le devoir, Messieurs, de vous exprimer ma profonde gratitude, à vous qui avez été la cause initiale d'une manifestation si belle et si émouvante en faveur du droit opprimé, contre la violence, contre la force de la barbarie. » Veuillez, Messieurs, agréer en même temps que mes remerciments, les assurances de ma considération distinguée. i (signé) : N. VAN DER STEEN, , f ministre de Bejgicjue, », , „ L'ESPIONKAGE AUSTRO-ALLEMAND PAR , T. S. F. EN ITALIE 1 Les autorités italiennes ont découvert toute < une série de stations radiotélégraphiques clan- j destines réparties entre les provinces de la j Ligurie, de la Lombardie et Rome. L'une de , ces stations avait été installée aux frais de , l'archiduc héritier François-Ferdinand, celui qui a été assassiné à Serajevo. ] On a établi qu'elles envoyaient leurs télé- ] grammes par la voie de Fiume à Vienne, d'où < les dépêches étaient régulièrement transmises ] à Berlin. 1 Les appareils de toutes les stations, qui ; étaient "au nombre de onze, ont été confis- ] qués. i I Sur le front russe La déroute autrichienne PETROGRADE, 18 septembre. — En continuant la poursuite do l'ennemi les troupes russes remportèrent sur tout îe front d'importants succès. Sur les arriére-gardes autrichiennes elles prirent Samiomir et enlevèrent par un assaut impétueux une tête de pont très puissante près de Lozoschofffj elles passent la San en talonnant les Autrichiens en dértsute. Dans la région de Javorovo elles prirent les colonnes et les oonvois des 6me et Mme corps autrichiens, elles enlevèrent plus de 30 canon3, 5,000 prisonniers et d'énormes quantités de munitions tle guerre. Sur le front de la Prusse-Est i! n'y a eu que des combats insignifiants. Note. — Sandomir, ville importante sur la Vistule à la frontière ouest de la Galciie. Javorovo, ville de Galicie à 50 kilomètres de Przemysl. * > LA MAGNIFIQUE STRATEGIE RUSSE > C'est le terme employé par un de nos con-1 frères anglais pour cfualifier la stratégie russe et les opérations qui se sont déroulées dans la Prusse orientale. Les nations anglaise et françrise doivent féliciter chaleureusement -le général Rennen-kampf, qui commande les opérations dans l'est de la Prusse, pour les magnifiques services 1 qu'il a rendus jusqu'à présent à la cause des alliés. Pour venir en aide aux forces françaises et anglaises, dans une heure critique, il entreprit une pointe hasardeuse en Allemagne, I avec des forces dangereusement « inadéqua-1 tes », c'est-à-dire point absolument appropriées en nombre et en force, à pareine entreprise. La mobilisation russe était loin encore d'être terminée quand il entreprit son aventureuse marche. De plu^ l'énorme masse d'hommes dont la Russie disposait à ce moment fut dirigée tout d'abord contre l'Autriche (avec les résultats que l'on connaît déjà, ce qui semble montrer qu'avant de se mettre en devoir d'en-■ tamer les Allemands, les Russes veulent en finir une bonne fois avec l'Autriche). 1 La mission du général Rennenkampf consistait surtout à opérer une diversion; à détour-! ner l'attention des Allemands de ce mouvement offensif contre l'Autriche et d'atUrer en même temps le plus possible de forces allemandes opérant en France, pour les ramener ' vers l'Est prussien. L'opération réussit à ce point que le kaiser dut rappeler trois cent mille hommes de l'Ouest, une force dont la présence en France : eût pu changer la face .de la bataille de la Marne. Le général Rennenkampf, dit le Daily Mail, a donc une part directe dans cette grande victoire. La meilleure nouvelle, après cela, c'est que le général a réussi à ramener son armée presque intacte dans les forteresses polonaises, après une retraite aussi brillamment menée que celle du .corps expéditionnaire anglais commandée par le général French pendant la première phase de la guerre en France. Létat-major allemand lança le gros de ses forces contre le général Rennenkampf.Et il a pu s'apercevoir que son coup a été donné dans le vide. Tandis qu'il se flattait grossièrement de rencontrer et défaire les forces russes dans l'Est prussien, la masse princiDale de celles-ci remportait sur les champs de bataille autrichiens une série de victoires sans précédent dans l'histoire. Cent mille prisonniers et 400 canons capturés, tel est le bilan des opérations que la feinte de Rennenkaupf devait permettre de mener avec succès. La défaite des forces autrichiennes, dont les débris sont enfermés maintenant et privés de communications dans la grande forteresse de Przemysl,va permettre librement aux troupes russes leur victorieuse marche en avant. Chez les Anglais Au parlement anglais — Un discours du Roi LONDRES, 18 septembre. — Parlement. — Le roi a adressé ce matin le discours suivant aux membres du parlement des lords et dépu- : tés assemblés à la Chambre des lopds: Mylords et messieurs. Je vous adresse ces paroles dans des circonstances qui exigent plutôt une action qu'un discours- Après que mon gouvernement eut fait tous ses efforts pour préserver la paix du monde entier, je f us -obligé par le fait de la violation délibérée des obligations contenues dans le traité ainsi que pour la protection de la loi publique en Europe, et les intérêts vitaux de mon Empire, de déclarer la guerre. Ma flotte et mon armée ont avec une incessante vigilance, un courage et une habileté rares, sou- '■ tenu une cause juste, aidées par de braves et fidèles alliés. Toutes les parties de mon Empire se sont ralliées spontanément et avec enthousiasme autour du drapeau commun. i Messieurs, la Chambre des Communes vous remercie (}e la générosité dont vous avez fait neuve en des circonstances si imprévues. Mylêrds, Messieurs, nous nous battons pour in but honorable et nous ne déposerons nos irmes que lorsque cet objet aura été complè* ement atteint, rai une entière confiance dans es efforts unis et loyaux de tous mes sujets ;t je prie que le Dieu tout-puissant nous accorde sa bénédiction. Ce jour fera histoire dans les annales parle-nentaires. Après le discours du roi l'assem-jlée immense entourait le président de la Chambre des Communes, quand celui-ci alla à a Chambre des Lords pour entendre Lord Haldane donner notifiôâtion de la sanction •oyale au bill du Home Rule.Après quoi, d'im-nenses acclamations éclatèrent de toutes jarts, les députés et les lords faisaient une lémonstration patriotique enthousiaste sans pareille, tandis que les mêmes scènes se pro-luisaient à la Chambre des Communes où 80.; Sedmond, vivement entouré, serrait de nom' jreuses mains. ^ .Le parlement s'est ajourné jusqu'au 27 oc-;obre. — Reuter. L'aide des colonies HALIFAX (Nouvelle-Ecosse)'» 18 septembre. — Le premier ministre a fait un àppel émouvant en faveur des réfugiés belges. Le gouvernement a l'intention d'envoyer un vapeur, chargé de provisions et de vêtements, lirectement en Belgique, pomme appréciation les habitants de la Nouvelle-Ecosse pour la léfense héroïque des Belges en faveur de la jause de la liberté. MELBOURNE, 18 septembre. — Le corres-Dondant du journal Age à Melbourne dit: « Si des couples belges voulaient éirrigrer 3n Australie, ils pourraient fonder la copmu-lauté et recevraient upe aide privée et gou-vernementale.Ils passeraient rapidement alors le la pauvreté à l'aisance.» D'après une dépêche du consul belge à Syd-ley, il approuve l'idée d'«ncoip.-ager l'établissement de petites- colonies belges en Australie. — Reuter. L& loyalismèdes colonies LONDRES, 15 septembre, r- Les documents officiels publiés aujourd'hui contiennent da" longues listes, donnant des «détails d'offres' d'assistance venant du monde entier, et des différents Etats britanniques et colonies anglaises qui, dans leur ensemble, présentent un tableau remarquable de l'unité de l'empire dans le conflit actuel, -fes offres consistent non seulement en troupes, variant de quelques centaines de soldats, en ce qui concerne le contingent austràlieh, mais ,aussi en quantités considérables de provisions. Le gouvernement vient justement d'agréer de3 offres de service de 200 maories de la Nouvelle-Zélande, et a aussi accepté «les provisions de toutes espèces. De nombreuses colonies ont également voté des dons en argent. Toutes ont simultanément établi un fonds patriotique de souscriptions, et beaucoup parmi ces colonies ont également souscrit des sommes considérables pour le fonds de secours aux Belges. — Reuter. LA MORT DE DELAREY A propos de la mort du général boer Delarey^ tué accidentellement, nous l'avons dit, un confrère anglais publie les touchantes lignes -que l'on va lire et qui ^ont autant d'honneur à celui qui les a écrites qu'au disparu qui les fi, inspirées. , , , „ , «La nouvelle de la mort du général Delarey a été reçue avec le plus profond chagrin par le peuple anglais. Pendant la guerre boer, il révéla les Qualités les plus brillantes, comité chef, excellant en calme courage et en détermination. Il n'y eut pas un soldat anglais qui ne l'aimât pour la générosité qu'il montra après la bataille de Tweebosch, où une colonne anglaise fut détruite, tandis que son chef, Lord Methuen, était fait prisonnier. Le bref mais émouvant hommage que lui rendit son ancien adversaire sera approuvé par tous ceux qui prirent part à la campagne du Sud-Africain.» C'était un ennemi chevaleresque et un ami loyal.» » Aucun homme ne pourrait avoir une plus noble épitaphe.» LES PRISONNIERS DE GUERRE. PROPOSITIONS D'ECHANGES. Le Times croit savoir que des pourparlers îngagés entre les gouvernements anglais et illemand dans le but de procéder à des échanges de certains prisonniers, sont en sérieux progrès. Comme il a été décidé que l'on ne donnerait aucune information concernant ies prisonniers allemands détenus en Angleterre, on ne peut non plus adresser des correspondances les concernant. SUR MER Des navires allemands se seraient livré bataille entre eux LONDRES, 18 septembre. — Une dépêche ion officielle de Pétrograde au Times annon-3e que la flotte allemande a livré bataille dernièrement à ses propres navires les croyant 5tre ceux de l'ennemi. Plusieurs croiseurs et torpilleurs rentrèrent i Kiel sévèrement endommagés. La fin d'un vieux bateau LONDRES, 18 septembre. — L'amirauté antionce que le navire-école de la marine anglaise Fisgard a coulé dans la Manche; 21 hommes (l'équipage ont été noyés. Le Fisgard était un vieux cuirassé de 6,000 ;onnes. Il avait à bord seulement un équipage de 64 hommes, dont 43 survivants ont été lébarqués à Portland. Il n'est même pas renseigné dQ,ns l'annyaire des flottes de guerre

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes