Le matin

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18 september 1914
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s.n. 1914, 18 September. Le matin. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w39482/
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wrr— '*3e'p  EDITION" - ClliTJ CijII\TTl]lIES __ 21me Année N° 261 REDACTION /li!LLE BOURSE, 39 ANVERS ' j4i-)îione Rédaction : «11 /, fconnements : il' an . . . . . fr. 1 '■£ OO '. , < }- k mois . . . , *£ 2>0 l j i i'?is mois . , . . 5fc.£M> re ie.00 " ^ijc nw>js • • • . fi su f ■' ' ( t.-n'a mais , , . . 8Ï OO -rvp • !'• • \ Angleterre. Allemagne « Cnîftn ' ■ cstre, fr. 9.00. - Hplltitoïe « J ■ jnr tnmesire, fi. î -OO np'fi: . i -se poursuit jHsqn'i refus iformel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 30 ANVERS Téléphone Administration : S61 C. de CAUWER, Directeur annonces Î Annonces la petito ligne, fr. O SO Annonces financières id » ï OO Réclames ■ la ligne, j 1 8SO Faits divers corps id. > î* OO Chronique sportivç id. > 3 OO Faits divers fin id. i " OO La Ville id. > SS.OO Emissions Priï â convenir. tes aniioncts de la France, de VAngleterre es <fc tAmériotee sont exclusivement reçues « Bruxelles chez MM. J. Lebègue i C». NOUVELLES DE 3 HEURES Acte d'héroïsme lli(; aMti, lors'du combat acharné qui se Iffdit « i'ont-BrUé, nos troupes étaient sé-Lféf: fie. l'adversaire par te canal de Wil-jifor. . Les Allemands occupaient forte-yjtt i.: ilee opposée, ils inondaient de mi-irmle Àos positions. Il y avait pour les nô-j u. intérêt capital à franchir la voie tKL Un pont, placé précisément devant f ïel ,nt, Petit permis, mais il était levé, ; . ,t ■ment, et le inécanixme de ma-1,,'d t, , trouvait du côté allemand. 1rs '-if'' Tresignies du 2mc régiment de f, à pied s'offrit à son chef pour al-\rfit •' iser le tablier. C'était braver une •part : rtaine. Tresignies le savait, car, t eut t'é <j ait ter les rangs, il écrivit, au crtjo.' • V t'a calme admirable, un bil-l-t intliûuant son nom et l'adresse de soii ([louse.'l'uis il se jeta à la nage et, sous les iiiiiies yrfiisiennes, traversa le canal. Le prit n'abaissait déjà et l'héroïsme de Tresi■ fus allait permettre à nos forces de itl&ncer à la charge quand cet émule des ■mrriiï.s de l'antiquité fut mortellement Oisons de lui, comme jadis des braves de Sparte, d'Athènes et de Rome: il est mon psnr 1* Patrie et que l'on grave son nom yr le s labiés d'airain île notre Histoire. Utt> il faut que, dès aujourd'hui, son ex-cm dilue le plus fécond et le plus glo-i.« des enseignements pour les généra !, j qui n'auront-pas eu l'honneur de ver-; ; leur sang -en défendant la Belgique■ La situation Un engagement à Leeuwergem l'Jfiiiii njatin, vers 11 heures 30, sur le ter-r iv de Leeuwergem, uue patrouille coin-fm d'une quinzaine de soldats belges a de-couvc-i't clqhs un bois huit Allemands. Des \!j.- rte fuéil furent échangés: un Allemand ter Me se, et deux ont été faits prisonniers. Un ont-' .les Belges, il y a deux blessés. ARRESTATION DE TROIS ESPIONS Trois espions, dont une femme, ont été ar-ïM à Sottegem par des soldats belges. Il* ■ût en conduits su automobile à Gand. L'échauffourée de Zarren Vol. i un communiqué officiel sur l'engage Périt i!e Zarren dont nous avons parlé hier: Ce combat a eu lieu dimanche matin; La pré -;;:e des uvani-gurdes avait été signalée h îigelitiuiisteï, ' -rte hande qui était forte d'environ 500 <»• 'aliers s'est alors dirigée vers le N.-O. ei ell( arnpa an N. des bois de Kouthulst. iï;:anche matin, ce groupe fut disloqué pal |r«s détachements envoyés pendant la nui «tout: do lui et opérant coneenrriquement d'à une iitée d'ensemble de l'état-toujor di «WûaRdaut de la province à Bruges, dirigeant /i téléphone. L'enneiin a subi beancoup de pertes en tués fessés, chevaux capturés» plus^ deux automo «les, . g Ses fragments épars se sont sauvés et les de Us ont été obligés de se ruer vers l'Ouest oi fe seront bien accueillis par des troupes fran aises venant de Dunkerqne. A présent, iLs sont pourchassés par des élé Kms français et des groupes belges (gendar ws et volontaires) des brigades d'Ypres et d( ■ounrai, Klsez les Français Communiqué de il heures PARîs, 17 septembre. — Communiqué de 1 tures Ju soir. — La situation reste sans chan Ment. Les pertes des Allemands '■^NohLS, 18 septembre. — Lhe dépêche dt , i'dam au Mily Tetegraph dit: « On ap tïinl de (Xiitrie source que pendant la derniè r 4ùlii2aine les Allemands perdirent qhaqu< en tués, blessés et pi isomiiers enviror iioiranes. ' Le i >1;|! des tués seuls s'élève, pour cettc B'Maine, à plus de 14,000. » Paul Bourget, infirmier VF.Cho de Paris: «otrê illustre collaborateur Paul Bourget, on n'ignore pas les connaissances ràé-jcales le# a toiles au profit de nos blessés. ;ùl|s les matins, à l'hôpital de Clermont-'f'iirict, on peut le voir en blouse d'inl'ir-|u''r kur prodiguer ses soins. Il est spéciale-!"r't cliatgé de donner le chloroforr1? à ceux "oùt soumis à des opérations chirurgi- Un héros de quatorze ans Une scène émouvante, où ia férocité des barbares allemands s'oppose- à la générosité et à l'héroïsme des Français, s'est déroulée à Lour-ches, près de JJouchy, et a été rapportée par M. Puulia;, sénateur. Dans la localité précitée, un officier allemand ayant insulte une femme, en présence d'un soldat français blessé, fut tué par ce dernier. Les Allemands s'apprêtaient à fusiller le courageux soldat, quand le petit Emile Despes, âgé de H ans, s'approcha pour donner au condamné un verre d'eau. 11 fut appréhendé brutalement et les sauvages, apféis lui avoir bandé les veux, le placèrent à côté du soldat français, pour les assassiner en même temps. Mais l'officier teuton qui devait commander ('«exécution» sç ravisa soudain. Il fit ôter le bandeau placé sur les yeux de l'enfant et lui promit la vie sauve s'il consentait à tuer son compatriote! L'enfant fit mine d'accepter; prit le fusil quîaw lui tendait et, soudain, se retournant vers l'officier allemand, lui déchargea l'arme à i)out portant. L'héroïque gamin tomba aussitôt après,transpercé à coup.? de. baïonnettes. Le Marocain tient à ses trophées... C'est dans un hôpital parisien. Parmi les blessés est un Marocain, grièvement atteint à la poitrine. Quand on le ramassa sur le champ de bataille, il gisait près d'une batterie allemande, tenant serré contre lui son fusil. Accrochés à son sac, une baïonnette allemande, des casques prussiens, d'autres dépouilles encore,-conquises au combat. En vain l'on tenta de le séparer de ces trophées de guerre. Jalousement, il voulut les garder. A l'hôpital, couché, fiévreux, il ne s'en sépara pas davantage. «.Vjf/.z fusil à moi!» criait-il entre deux plaintes, et il maintenait ferme dans ses doigts le canon de l'arme: «Casques à moi; Boches tues par moi,..». Et il supplia qu'on les lui laissât sous son lit. On n'a pas eu le courage d'enlever à ce brave ses plier» trdÇfiées. Et quand la douleur lui laisse du répit, n'ou-vré-t-il pas son livret militaire à la page où est mentionné le détail de ses effets de «petit équipement»: «Tout là, dit-il avec orgueil. Rien perdu!»Ce Français d'hier a déjà l'âme d'un briscard. Sur le front russe La déroute autrichienne PETROGRADË, 18 septembre. — En continuant la poursuite de l'ennemi (es troupes russes remportèrent sur tout le front d'importants succès. Sur les arrière-gardes autrichiennes elles prirent Sandomir et enlevèrent par un assaut impétueux une tête de pont très puissante près de Lczoschoff; elles passent la San en talonnant les Autrichiens en déroute. Sans la région de Javorovo elles prirent les colonnes et les convois des 6me et t4me corps - autrichiens, elles enlevèrent plus de 30 canons, 5,090 prisonniers et d'énormes quantités de munitions de guerre. i Sur le front de la Prusse-Est il n'y a eu que des combats insignifiants. Note. — Sandornir, ville importante sur la > Vis,tule a la frontière ouest de la Galciie. Javorovo, \ille de Galicie à 50 kilomètres de Przernysl. La déroute autrichienne — Un superbe butin de guerre PETROGRADE, 16 septembre. — La défaite que les Russes ont infligée à l'armée autrichienne se précise peu à peu et prend les proportions d un désastre sans pareil. Pendant cette bataille de dix-sept, jours, les Russes n'ont capturé pas moins de 180,000 prisonniers, 450 pièces de siège. 1,000 canons de campagne, 4,000 chariots du train, 17 aéroplanes et 12 drapeaux. Comment combattent les Cosaques l Information publie d'après 3e Secolo la , note suivante; M sujet des combats livrés par les Russes dahs la région de Lublin, les correspondants particuliers des journaux viennois donnent des détails sur la façon de combattre des Cosaques. LeN Cosaques évitent toute attaque ou combat d'ensemble mais se presentein seulement 1 par petits groupes. A peine voient-ils l'en-■ i nerni quitter ses positions couvertes qu'ils i l'attaquent à coups de fusil,ce qui rend très difficile le service de reconnaissance. Les correspondants des journaux de ienne reconnaissent que les populations ennemies de l'Autriche aident puissamment les Cosaques. C.'esit ainsi qu'elles lâchent- des vaches parmi les lignes dispersées et à couvert de l'armée autrichienne, indiquant ainsi aux Russes la position e leurs ennemis! Enfin,les correspondants de guerre signalent l'excellent, fonctionnement, du service télégraphique et téléphonique de campagne. Ruses des Cosaques Nous lisons dans l'Information: I Le Mysl de Kiev* publie une lettre du théâtre de la guerre relatant le combat de Gorodok (Autriche;, d'où nous extrayons les passages suivants:A un certain moment, un détachement de r-o-« saques, attendant le passage des Autrichiens, - mit pied à terte et les homme? se dissimulèrent entre leurs montures. Les Autrichiens arriVè- i rent et, voyant un troupeau de chevaux sans "! cavaliers, se précipitèrent pour s'accaparer des 5 ■ bêtes. Mais, au même moment, sur un mot de " commandement, les cosaques sortirent, se jeté-1 rent sur l'ennemi surpris par cette attaque im-■ prévue, et le décimèrent. " Dans un autre endroit, un détachement de " cinquante cosaques s'était élancé sur les Autrichiens, mais, arrivés à quelque distance de l'ennemi, les cosaques tournèrent bride et reculè-3 rent précipitamment en ligne dispersée; Les Autrichiens, qui croyaient a. la fuite des cosaques, se lancèrent à leur poursuite, lorsque, attirés à un certain point, ils furent accueillis par j le feu croisé des batteries russes, placées des deux côtés de la place. Chez les Russes A notre Roi La iNovoîé Vrémia» a ouvert une liste de - souscription pour offrir, au nom du peuple russe, une adresse au Roi des Belges. — («Alge- j meen Handelsblad»). | Chez les Anglais : La réponse du Roi des Belges à la • Chambre des Lords LONDRES, 17 septembre. — Chambre des 3 I.ords. — Lord Crewe a in la réponse du Roi tles" Belges* àiix messages qu>» les Chambres des I Lords et°des Communes lui adressèrent. Sa Ma-_ jesté exprime ses remerciements pour les pa-! rôles cordiales .contenues dans ces messages qui- sont une nouvelle preuve frappante de la sympathie et de l'appui de toute la nation anglaise, paroles auxquelles Elle attache la plus grande valeur. — Reuter. I Un discours de Lord Kitchener î LONDRES, 17 septembre. — Chambre des Lords. — Lord Kitchener annonce que les. nouvelles reçues permettront d'organiser quatre armées, il rend ensuite hommage au maréchal Freneh et à ses lieutenants pour l'habile-" té consommée dans la conduite des opérations 3 devant un ennemi supérieur en nombre, il dit " que les troupes anglaises n'attendent que le " mot d'ordre pour se lancer en avant; il ajoute: r «Nous sommes fiers de coopérer avec les bra-s ves arnit-es françaises légitimement anxieuses 1 de délivrer leur pays de l'invasion. Nous devons développer activement notre armée afin 8 d'amener une issue favorable de cette .lutte gi-5 gantesque. Nous avons maintenant six divi-> sions d'infanterie et deux divisions de c.ava- • leiie sur le champ de bataille.» — Reuter La situation financière i LONDRES, 17 septembre. — Le communiqué officiel dit que les bons du trésor étais jus-? qu'ici pour couvrir les dépens?s de guerre s'élèvent à i5 millions de livres sterling'. Ce montant a été obtenu dans un mois sans troubl.er i le marche et sans faire une impression appréciable sur les ressources du pays. Les offres ont. été plus grandes ei plus favorables au gouvernement que dans le cas des émissions 3 antérieures. Malgré les grands emprunts du - gouvernement on peut- toujours négocier faci-s lement des emprunts à Londres à 3 J 2 et 3 3/4 • pour cent- — Reuter. i? Les réfugiés belges LONDRES?, 18 septembre. _ Le Daily Tele-grajfh estime entre 7,000 à 8,000 les réfugiés , belges se trouvant 'actuellement en Angleterre 5 et s'attend à ce que ce nombre augmentera dans quelques semaines. Au représentant, du Daily Telegraph le con-, ®u) belge à Londres a déclaré qu'après la guerre il ne doute pas que tous les réfigïés seront rapatriés par leur propre gouvernement. Mes compatriotes, a-t-il ajouté, se livreront immédiatement, pendant l'œuvre de la paix, à la restauration de leur pays av&e la même énergie cfue le patriotisme splendide qu'ils ont montré dans la défense de leur patrie. 11 a du: «La paix une fois rétabli? et les troupes allemandes chassées de la Belgique, presque toutes les traces de guerre auront été effacées après 5 ans de paix. » — Reuter's Té-; légrarn Company. Pour la bonne cause 1 LONDRES, 18 septembre. — Une déclaration signée par une cinquantaine d'écrivains an-1 giais a été publiée exprimant l'opinion unanime que la guerre a été provoquée par l'Allemagne, appuyant l'acton de l'Angleterre qui défend la neutralité belge. La déclaration conclut par ces mots: « Les Soussignés appuyent de toute leur force la cause des alliés avec la pleine conviction que la g ( cause est juste. » Reuter's Téiégraœ Cy, V t Pour sauver, nos œuvres d'art LONDRES, 18 septembre. — La corporatioi de ia Cité de Londres offrit au ministre belg-de protéger dans Je Guildhall pendant la duréi de la guerre les œuvres d'art les p'us précieu ses de la Belgique. — Reuter's Télégrain Cy. Un don magnifique LONDRES, 18 septembre. — La Société de meuniers de Londres a donné plus de 3.00 sacs, chacun de 140 livres de larme, pour aide la détresse en Belgique. La moitié a déjà ét embarquée et le reste suivra la, semaine pre chaîne. Le ministre belge a écrit à la sociét, pour la remercier du don magnifique. L'aide des colonies MELBOURNE. 18 septembre. — Le fonds pou aider la Belgique dépasse actuellement -40,00 livres sterling. Des mesures sont prises pou recevoir et souhaiter la bienvenue aux femme et enfants martyrs belges. — Reuter's Tél< gram Cy. LONDRES, 18 septembre, — Une dépêche d Cap dit que le général Botha a reçu du gouvei neinent beige une dépêche remerciant le Pai lement de l'Union pour la résolution de syir pathie pour la Belgique. Au Cap LONDRES, 18 septembre. — Une dépêche d Cap annonce qu'une patrouille de fusilier sud-africains à cheval poursuivant une p; trouille allemande au noftl du fleuve Orange rencontré les forces allemandes. En Italie L'ITALIE SE PREPARE A L'ACTION Lo Messagero écrit, en date du 14 : « Nous croyons l'heure venue de donner ; l'Italie un ministère plus grand; nous espt roris qu'il sera présidé par M. Salandra, mai entouré des parlementaires les plus éminent de tous les partis. » Cette information confirme bien le bruit dt ,jà très net suivant lequel il y -aurait procha nement un remaniement ministériel sur un base élargie, et que l'Italie, qui' se prépare l'action, désirerait inaugurer une politiqu nouvelle, sous les auspices d'un cabinet na tional. On parle de la coopération du parti socia liste dans le prochain ministère éventuel. SUR MER Des navires allemands se seraien livré bataille entre eux LONDRES, 18 septembre. — Une dépêcli non officielle de Rétrograde au Times annoi ce que la flotte allemande a livré bataille de: nièrement à «es propres navires les croyar être ceux de l'ennemi. Plusieurs croiseurs et torpilleurs rent-rèrer à Kiel sévèrement endommagés. La fin d'un vieux bateau LONDRES, 18 septembre. — L'amirauté ar nonce" que le navire-école de la marine'angla se-Fisgard a coulé dans la Manche; SI lion mes d'équipage ont été noyés. Le Fisgard était un vieux cuirassé -de G,0( tonnes. 11 avait à bord seulement un équip; ge de 64 hommes, dom 43 survivants ont ét débarqués, à Poïtland. 14 n'est même pas rei seigné dans l'annuaire des flottes de guerre. Chez les Allemand! Le peuple élu de Dieu Les prisonniers allemands en Russie disen que les paroles adressées par l'empereur Gui laume à ses troupes lors de leur départ étaier de nature à ne pouvoir être reproduites pa la presse. Le texte en- aurait été approxirnativemer ce qui suit: « Souvenez-vous que le peuple allemand es le peuple élu de Dieu. Comme empereur a lemand, l'esprit de Dieu est descendu sur mo Je suis son bouclier, .son glaive et son ir carnation.» « Malheur aux désobéissants, mort aux po! trons et, aux incrédules!» Les journaux russes en reproduisant ces pc tôles extraordinaires, font remarquer très ju; , temerit, qu'elles prouvent que le Kaiser es ■ atteint de ce qu'on appelle familièrement 1 (folie des grandeurs. Pour lutter contre le découragement t En date du 12 septembre, le . général von î Blâme écrit dans la Kùlnische Zeitung; î « Répétons encore que le but final est loin • d'être atteint, que nous ne sommes qu'au début des souffrances et des sacrifices, dont .nous devons d'ailleurs nous consoler en pensant que la fin de la guerre sera en rapport avec le commencement. Il y a un danger extrême à perdre cela de vue et telle est, malheu-reusement, notre tendance, parce q.ue nous évoquons instinctivement la série ininterrorn-i pue de victoires de 1870. Or, il apparaît clairement que, jusqu'à présent, nous n'avons pas g encore réussi à faire capituler un corps d'armée ennemi. « Des efforts considérables sont tentés pour soulager les misères de la guerre. Ces efforts sont très louables. Mais il n'est pas moins utile de chercher, par tous les moyens, à soute-r nir le moral de la population pour éviter tout 0 abattement.» r S COMMENT ILS MASQUENT LËURS ATROCITES :L'Information reproduit la note suivante pu-u bliée par le Rietch: Lors de l'occupation de Kalisz, en Pologne 1_ russe, les troupes allemandes firent subir a la malheureuse ville le sort de Louvain. Chassés du territoire de l'empire, les Allemands eurent, l'audace d'annoncer dans le journal polonais Dzienmk, de Posen, que Kalisz avait été détruite par des détenus de la prison locale u libères par l'administration militaire russe et s qui, sous la conduite des officiers russes. L" avaient incendié les maisons: «tout comme à a Moscou en 1812», ajoute la feuille au servies du gouvernement prussien. En Autriche- Hongrie s S GRAVES INCIDENTS A POLA ROME, 1? septembre.— On mande de Tricsi que de graves incidents se sont produits U s nuit dernière à Pola, où l'Autriche a concen- 1 tré 120,000 hommes. De nombreuses lignes té-e lëgraphiques ont été coupées; des bombes ont ■" été jetées sur des casernes, et des manifestants ont détruit plusieurs baraquements mi- - litaires. On a également retrouvé dans le ca< nal de Fasana plusieurs mines qui avaient été déplacées. A la suite de ces attentats, l'autorité militaire a procédé à de nombreuses exécutions. MANIFESTATIONS ANTI-ITALIENNES EN DALMATÏE t Du correspondant de Rome de l'Echo dt Paris, en date du 14: On mande d'Ancône au Giornale d'italia que des manifestations anti-italiennes se multiplient en Dalmatie. Les arrestations des personnes suspectes continuent. Pareillement dans le Trentin. Le Tyrol a fourni jusqu'à présent pour la guerre, 80,000 hommes', dont 35,000 du Trentin, et ces derniers ont été absolument décimés t dans les récejites batailles de Galicie. A OATTARO LA POSITION DES AUTRKSHiENS EST CRITIQUE LONDRES 14 septembre. — Une dépèche dt l_ Rome au Daily Telegraph annonce que le pori de Cattaro a été gravement endommagé par le réieent bombardement. 0 Les plans des forteresses de Cattaro ont étâ apportés au quartier général du prince Pierre é de Monténégro. i- Plusieurs officier-s français sont arrivés au mont Lovcen pour surveiller la construction d'un poste de télégraphie sans fil et diriger la mise en position de grands canons de siègei La position des Autrichiens est critique. » « Aux Etats-Unis t Le kaiser a-t-il été consulté ? t LONDRES, 18 septembre. — Une dépêche d» r tée de Washington 1? septembre. M. Wilson re> çut du chancelier impérial allemand une ré t ponse équivoque à sa demande si le kaiser voulait discuter la question de paix. Rien dans cette réponse n'indique que la demande ait éW [. soumise ou non au kaiser. Le "Martha Washington" LONDRES, 18 septembre. — Une dépêche d« . Washington en date du 16 dit que, le vapem Martha Washington de la Compagnie Autri t che-Américaine qui était détenu à New-York s j été offert par la société à la Croix-Rouge potn , être envoyé en Europe. — Reuter. •

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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