Le matin

791 0
05 december 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 05 December. Le matin. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xg0j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Jeudi 5 Décembre 1918 DIX. CENTIMES" ul.u JI.Bgj, 25me Année —» N° t8 ig| RÉDACTION 39, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN ADMINISTRATION , VIEILLE BOURSE, 3<? ANVERS JOURNAL QUOTIDIEN ADMIS PAR LA CENSURE Ke soyons plus les dupes Un malandrin quelconque, aidé d'une autre canaille du même acabit, force votre porte donnant sur la rue. Les-deux gaillards pénètrent sournoisement chez vous et le premier, chef d'attaque, s'occupe avec une rare assiduité à essayer d'ouvrir votre coffre-fort. Le second, assez passif, se contente de tenir le bout de chandelle éclairant cette scène de rapine.Vous survenez au moment opportun, ayant en main ce simple outil dont le seul aspect suffit à inspirer à certaines gens louches un respect auquel n'atteignent guère toutes nos lois réunies : un agréable revolver armé de ses sept cartouches.Tableau : nos deux fripons interrompent leur besogne, s'épeurent, demandent grâce. Vous n'aurez pas à ce moment la candide naïveté de leur offrir un grog au rhum ou d'entamer avec eux une dissertation artistique sur les charmes de la Vénus de Milo. Vous ferez apparaître un ou deux agents de police, voire appartement sera purgé de la présence des deux fripons et dame Justice terminera très efficacement une besogne que vous avez énergiquement commencée.Nous nous.trouvons ici vis-à-vis d'un fait très simple dont la solution n'éprouve aucune difficulté, ne soulèvera aucune objection, le monde de la haute pègre mis à part. Mais dès qu'il s'agit des faits précis ayant surgi un peu partout au coure de la guerre, notre esprit se crée des difficultés sans nombre, s'ingénie à solutionner des subtilités. Le jeu recommence ainsi à propos d'une partie du peuple allemand. Nous réclamons et avec quelque raison, n'est-ce pas, la mise en accusation des auteurs principaux de la grande guerre. Là-dessus, nous sommes presque tous d'accord. L'unanimité n'est pourtant pas absolue, puisque la Morning Post du 28 novembre dernier estimait que les Alliés commettraient une erreur en se réservant de juger le Kaizer. Us devraient, conclut le journal londonien, !e renvoyer en Allemagne. On verra alors, d'après ce que le peuple allemand décidera, s'il est sincère dans son repentir du prussianisme ou bien au contraire si, ouvrant ses bras au fugitif, il ne demande qu'à retourner sous le joug du militarisme.Première objection : si ce contraire arrive, les Alliés seront dupés comme des benêts, tout simplement. Est-ce là le désir de la Morning Post ? Nous ne le croyons pas. * * * Majs aux côtés de toute la cliquaille militaire gravitant autour du Hohenzol-lern, il y a les complices de deuxième rang, il y a tout le peuple allemand. Avant la guerre, nous avions toujours considéré d une façon teintée de scepticisme, toutes les r^'endides théories humanitaires et sociales. Nous a-t-on suffisamment corné aux oreilles les innombrables droits et devoirs de l'humanité 1 Nous a-t-on rabaché assez de discours relativement à la fraternisation des peuples ? Ils délayaient des strophes de Bé-ranger dans des flots de bière munichoi-se et nous faisaient avaler le tout, saccharine y comprise. Nous étions généralement assez gnioles pour avaler la décoction, sans grimacer le moins du monde.Mais la guerre est venue et dès les premiers jours, elle a donné raison aux sceptiques. Sur l'ordre impératif du Kaizer, l'Allemagne entière a marché comme un seul nomme. Au lieu de lever audacieu-sement des rameaux d'olivier pacifique, les Allemands sont arrivés en Belgique, et, après avoir agité leurs baïonnettes, leurs sabres, ce fut évidemment pour nous prouver, par l'absurde, lteur amour du genre humain et spéciale fent de la classe ouvrière, qu'ils évent rent des femmes et des enfants, égorgèrent des civils et commirent toutes Tes atrocités formidables de Louvain, de Dinant, de Ciney et de mille lieux encore. L'humanité d'alors se résumait en ces mots : Deutschland liber ailes. Aujourd'hui l'heure de déchanter a sonné et tout naturellement l'on oublie, en Allemagne, les crimes innombrables, assas sinats, viols, incendies, vols, pillages. On revient aux doux préceptes d'amour de l'humanité. Nous n'allons pas couper dans ce godant-là, n'est-ce pas ? * * * Ce sont naturellement les socialistes allemands qui ont attaché le grelot de l'affaire. C'est tout de même trop tôt ou trop tard. C'est trqp tôt, beaucoup trop tôt. Les décombres de nos villes, ruinées par les bombardements, fument encore. La rosée sourdant de la terre se givre de rougeurs sanglantes sous l'atteinte des premiers froids.Partout dans nos villes libérées, défilent des théories d'hommes-squelettes revenant des camps de concentration allemands. Tout cela forme un réquisitoire formidable à l'emprise duquel nous cœurs saignent et pleurent. Et les socialistes allemands oseraient aujourd'hui invoquer une fraternité nouvelle, à leur bénélice, alors qu'ils oublièrent, qu'ils renièrent la fraternité ancienne, à notre détriment ? Le reproche a déjà été formulé dans la presse belge et l'on y répondit en rappelant les discours violents prononcés par Uaase, Bernstein, Liebknecht et Le-debour.Ce n'était pas des discours que réclamait la justice, dès 1914 ; c'était des actes. Ceux-ci ont totalement manqué. Les chefs du socialisme allemand, si discipliné, <Tune cohésion si complète, s'ils avaient réellement vécu les sentiments de fraternité universelle avec lesquels ils hpnotisaient les masses, auraient dû, non pas élever la voix, — manifestation bénigne, — mais s'insurger contre l'im- Eérialisme allemand et lui opposer les ots populaires. A moins de s'octroyer à eux-mêmes un remarquable brevet d'imbécilité politique, ils savaient parfaitement d'où ve nait l'agression de 1914. Us n'ont rien dit. Leur silence est une complicité. Et que l'on ne vienne pas nous parler d'ignorance réelle. Le 4 août 1914, la question r est posée catégorique au Reichstag. Le chancelier von Bethmann Hollweg n'a pas fardé ses paroles de considérations mensongères. Il a demandé, catégoriquement, des crédits pour violer la neutralité belge. Ces crédits ont été votés à l'unanimité. Voilà le crime, voilà ce qui prouve péremptoirement que derrière les visées socialistes, s'érigeaient, formidables et cyniques, toutes les exigences du pangermanisme, croyant l'heure propice à son triomphe définitif. Et l'on nous objecte aujourd'hui l'attitude de Karl Liebknecht, victime à son tour, plus tard, du césarisme prussien Mais il vota également les crédits de guerre du 4 août 1914. Invoquant la discipline de son parti, il ramena au vote un socialiste alsacien, désireux de s'abstenir, parce qu'il sentait probablement, dans le tréfond de sa conscience, toute la duplicité infâme de ce vote, précurseur d'un crime contre la justice et la loyauté Récapitulons : Aucune protestation quelconque ne s'éleva en Allemagne,tant que l'entreprise guerrière amena des résultats d'une gloire fructueuse. On additionnait alors les bénéfices et l'on se frottait les mains en beuglant en chœur : Gloria ! Victoria 1 Après la Marne, le ton baissa d'un cran. Certains sentirent que l'avenir pourrait bien ne pas être, aussi brillant que 1 on avait espéré. On hurlait encore, mais déjà en mineur : Gloria I Aujourd hui, débâcle. Les incantations triomphales sont devenues de sinistres « dies irae »... Alors, naturellement, on ergote C'est la caractéristique de l'esprit allemand Mais l'oubli nous est impossible : les horreurs accumulées en chaînes de montagne nous empêchent de voir au-delà de nos frontières de l'Est. Et cette fois, — car la leçon nous fut douloureuse, — nous ne serons plus les dupes. Pierre LESCOT. Dépêclies liuinanme ss conserve mes partisans Le correspondant du «Times» à Amsterdam, rapporte les paroles d'un Hollandiais qui passa la période entière de la révolution à B'remerhaven et qui déclare: «C'est une grandie erreur die supposer que le kaiser est écarté à jamais. Le kaiser a en Allemagne de nombreux partisans qui sont tout à fait résolus à ne pas accepter leur défaite sans se débattre. La proportion est d'environ deux insurgés pour un loyaliste. De* nombreux soldats restent fidèles au kaiser et l'armée, quoique plus petite, n'a pas cesser d'exister et elle est commandée par des .généraux dévoués è la «ause du kaiser. Quelque contre-révolution sera probablement tentée avant longtemps. La situation alimentaire est meilleure actuellement en Allemagne qu'il y a quelques mois. Le cas du Kaiser Le «Morning Post» estime que les Alliés commettent une erreur en se réservant de juger le kaiser, parce qu'ainsi l'expiation du crime se changerait en martyre. «Les Alliés m'ont qu'une voie ouverte devant eux, insister pour le renvoi du kaiser en Allemagne, afin qu'il soit, traité comme le peuple allemand le décidera. Il appartiendra à celui-ci de prononcer la sentence, et la façon dont s'accomplira son devoir constituera une épreuve concluante de la sincérité du repentir du prussianisme. Si les Allemands ouvrent derechef leurs bras à leur kaiser, nous sauront alors que tous les changements intimes que l'Allemagne affiche ne sont que des simulacres. S'ils sont sincères dans le jugement du fugitif, il sera possible de croire, pour la première fois, que le joug prussien a réellement été renversé.» D'autre part, l'Evening News assure que l'extradition de l'ex-kaiser sera probablement demandée à la Hollande par les Alliés. On dit que la Hollande demanderait au gouvernement actuel de l'Allemagne son aviis. Si ce gouvernement réclame" Guillaume II, la Hollande le lui livrera plutôt qu'aux Alliés. Guillaume II, lui, aurait l'intention, paraît-il, de passer quelque temps dans un sanatorium des environs d'Arnhem. Gardens-netas du vaincu Le ministre italien Orlandô dans une réponse à un député qui l'interrogeait sur les événements de Russie, a déclaré <jue la question serait Tésoluie par les Alliés en plein accord,' Il a ajouté: «On nous a demandé si le gouvernement acceptait les principes du président Wilson. Je repète que le gouvernement italien s'est inspiré et s'inspirera dans son œuvre de ces principes. Mais certainement, en ce moment on me saurait développer et illustrer d'une manière concrète les principes du président Wilson,car cela demanderait trop de temps. On a parlé du principe «ni "inqueurs, ni vaincus®. Je n'hésite pas à ai ;rmer que ce principe ne sera pas appliqué. (Appl.) En deihors de toute idée de représailles, — le vaincu est et doit rester tel. (Appl.) — Le vaincu représente le paTti impérialiste,contre 'lequel il faut se garder afin qu'il ne puisse jamais plus reparaître.» ô La Chambre a vivement applaudi. Les wagans allemands On connaît le grand nombre dies protestations adressées par les Allemands aux Alliés à propos de la livraison die 150.000 wagonis. En présence de l'attitude énieirgi-qiue diu maréchal Foch, le g-ouivermemeat allemand s'est incliné.Les premiers wagons allemands somlt arrivés à la frontière. Réception sn a été aussitôt faite par tes autorités militaires. Il convient à ce propos die rappeler <juie la date extrême de l'armistice roste fixée au 17 décembre. Le misisveinent séparatiste en Allemagne Le gouvermemeint 1 assois proteste énergiquement auprès du gouvernement de Berlin contre la mise à l'écart des différente Etat® die l'Allemag'nje dans l'«5" boraftiom des lois et décrets. La Hesse .rouve amplement suffisant . d'avoir siupporté l'autocratie militaire prussienne et n'est pas disposée maintenant à subir la dictature civile. Le igttw&nneiment badois se rallie à cette protestation.De même q.ue touis les Etats allemands sont tombés d'accord pour remverser leurs rois et leurs primees, ils semtlent maiinitemant décidés à chercher noise à la Prusse et à se venger de toutes les vexations qu'ils oint acceptées avec urne veulerie d'ailleurs toute germanique. Comment les Bertha tiraient sur Paris Les autorités militaires bavaroises ont donné leis renseignements suivants suit las canons à longTie portée «tirant siur Paris. Les pièces furent construites avec des canorus die malins, munis d'une âme nouvelle. Cette tramsfom a-tiom fuit effectuée daims un temps relativement court. La préparation du tir diura de siix à neuf mois. Le calibre du nanon était de 21 oem>-tiimètres. Le poids du pnotjactile, ISO kilos. La charge à peu près identique. L'angle du camon, 65 degrés. Le projectile monte à 35 kilomètres. Il n'y eut pas d'essais ; le tir fut basé umaqule-rniet sur des calculs. Il y eut toujours deux ca-mionis en position. Ces positions étaient préparées à l'avance sur des plate-formes bétonnées ; les canionis étaient mobiles siuir rails et montés avec des grues. C'est le grand quartier général qui a dioaimé ces renseignements. Les rois à Paris Après avoir reçu le roi d'Angleterre, Paris s'apprête à accueillir avec la grandiose hospitalité dont elle est couitumdère notre souverain et le roi d'Italie. Ce dernier a fixé lia date probable de son départ au 15 décembre. Les ministres italiens MM. Oirlando, président diu Conseil dles ministres italien et le baron Sonmtoo, ministre des Affaires étrangères, sont arrivés à Paris, d'où ils sont repartis poiuir LondreSj avec M. Clemenceau, le maréchal F'aah et le général Mordaicq. La statue de Guillaume 1er renversée Des habitants de Strasbourg ont démoli la sltatue dm kaiser Guillautaie 1er. Elle a été réduite en miettes «t les débris en oint été apportés au pied ds la statue du générai français Klébec-, L'industrie anglaise On mandé de Londres: M. Keltaway, secrétaire parlementaire au ministère des munitions, a donné un aperçu des dispositions prises pour faire passer les usines de munitions au pied de guerre au pied de paix. Parlant de l'accroissement formidable du matériel de guerre pendant la guerre, M. Ketleway a dit: «La production totale hebdomadaire de la Grandie Bretagne en matière d'aéroplanes atteignait à la fin des hostilités un total die sept fois supérieur au nombre total dies aéroplanes en usage dams l'armée au début de la guerre. Depuis que le ministère des munitions exerce son contrôle sur la fabrication des ?K'is, la production augmenta de 5,100 p.c. ce qui donne une idée de l'importance de la main-d'œuvre concentrée pour la production du matériel de guerre.» M. Kellcway a dit qu'on ne devait pas craindre, comme on l'a fait prévoir, que la cessation des travaux de guerre entraînât un chômage série uk accompagné de troubles industriels. Comme exemple des changements qui ont lieu, il1 cite le cas de certaines entreprises industrieles-transfor-mamt le matériel en vue de la fabrication die jouets, de meubles, de locomotives, d'appareils électriques, d'estampes, d'ustensiles de laiterie, etc. A Matilock, une maison prend ses dispositions pour fabriquer des écrémeuses, jusqu'ici importées par grandes quantités d'Amérique et de Suède. D'autres maisons,qui faibriquaient des canons, vont entreprendre la manufacture des aiguilles et des baleines-de corsets. M. Kel'laway a rendu hommage à l'empressement que les patrons et les ouvriers ont mis à suivre les recommandations du gouvernement; et il espère qu'avant la fin des opérations de transition, tous les hommes et la plupart dtes femmes auront die nouveau trouvé du travail. Les richesses de l'Allemagne Le rédacteur financier du «Daily Tele-graphn, dans un article où ii traite des finances allemandes, dit: «A un moment où la dépréciation d'u mark et de la couronne dans les pays neutres porte à croire à une faillite complète die l'Allemagne et de l'Autriche, il ne faut pas attacher trop d'importance à oas fluctuations du dhange. Les richesses de l'Allemagne sont encore très grandes et l'Allemagne est très à même de payer. La valeur de ses seules richesses minérales at-tint d'après des calculs, 250' milliards de livres sterling. Le signataire donne ensuite les chiffres de la production du charbon, du fer, du cuivre, du plomb, du zinc et de la potasse. Après avoir mis en évidence les richesses de l'Allemagne, il mentionne l'actif important que constituent les chemins de fer de l'Etat et les forêts communa'lesL Ce que l'Allemagne ne peut pas «payer en espèces, elle peut le payer en main-d'œuvre et en matériaux. Les autorités en la matière considèrent que l'Allemagne pourrait payer les intérêts d'urne indemnité de 5 milliards de livres sterling au moins, et,s'il le fallait, hypothéquer ses richesses minérales et autres jusqu'è ce que sa dette fût acquittée.»Le change belge Lie « Times » dit dans sa chronique financière du 29 novembre : Hier, ce fut à la Bourse, le premier jour depuis le début de lia guerre 3Ù l'on vit les transactions concernant le change belge reprendre la place qu'elles occupaient autrefois sur le marché londonien. Le taux du change Bruxelles sur Londres était quoté de 25.95 à 26 francs. Au point de vue financier, cette reprise constitue la preuve la_ pliuis frappante que nous ayomis eue jusqu'ici de la fin du régime d'oc-jupation allemande en Belgique et du commencement du retour de conditions normales des affaires dans ce pays. Les sous-marins allemands On croit savoir que le nioimbre total des sous-marins, construits par l'Allemagne a été de 360 dont 200 ont été détruits pendant la guerre. Unie information de source autorisée dit que les souis-mariins allemands rentrent successivement à leur bases et quie le total de ceux qiuà seront livrés sera probablement. die 150 environ.Les Italiens à Abazzia Les Italiens oint révoqué le maire et touit le conseil municipal d'Abbazia. Ils ont adressé un appel à tous les instituteurs et à touis les fonctionnaires, les invitant au nom du roi d'Italie à engager toulte la population à demander l'anniexation à l'Italie de l'Istnie et des territoires longeant l'Adriatique. La fin d'un règne Un télégramme d'Innsbruck à la « Gazette d'e la Croix » dit qtuie l'empereur Charles, fort aibattu, reste pendant de longues Iheuires asisiis à son bureau, à Eckartsau, les yeucc perdus dans le viaguie. L'impératrice Zita serait très affecté© par l'état die santé de son mari.. Le correspondant du « Politilten » de Copenhague à Leipzig télégraphia à ce journal : A la suite de l'agitation conttre-iévoliuitjon-naire menée par les éléments conservateurs, le gouvernement autrichien, a ordonné à l'ex-empereur Charles de quitter immédiaiteimeinlt l'Aultriice et d'aller résider à l'étranger. Dans la Mer noire L'escadre alliée est arrivée à Sebas topai. Un cuirassé russe, le cYolga»», un destroyer et ciniq sous-marins al'lmands ont été remis aux marines anglaise, française et italienne. La préscnce de quatorze navires d© commerce allemand® a été oonsta- Avis à nos lecteurs Nous prions nos anciens abonnés de nous faire connaître Se plus tôt possible leur adresse actuelle exacte. Dâs que la peste aura repris son ser« vice régulier1 et que nous aurons pu organiser la distribution du „5ïîATtN'' à domicile, nous leur ferons parvenir le journal. Les conditions actuelles de notre Ira» vail ne neus permettent pas encore de fixer le prix de l'abonnement, qui sera nécessairement majoré dans une certaine mesure, vu la hausse des matières premières et de la main d'œuvre. Cependant, comme les anciens abonnés n'ont pas été servis pendant les derniers mois de 1314, raeus déduirons du prix de leur nouvel abonnement une somme égaie au montant de treis mois d'abonnement ancien, soit 3 francs pour Anvers et 4 fr. pour la province. i té© dans la mer 'Noire. Ils seront utilisé^ par les alliés.: L'invasion de la Belgique ©ans le «Berliner Tageblatt», le diplo* mate allemand, oomte von Mont®, publie un article sur l'invasion de la Belgique. 'I «Le ministère des Affaires étrangères, ' dlitiil (toisait de graves objections à ces projets militaires. Le plan de l'état-major, impliquant le passage à travers la Bet' gique, était, dans les milieux politiques^ te secret de PoMcihineMe. Il est d'autant plus incompréhensible q.ue ni le chancelier nii ®es prédécesseurs ne se soient opposés aux projets dies jeunes officiers du grand' état-major et des prince» turbulents en posant la question en conseil d'à cabinet, s Nous commencerons demain la puhlica-t tion de notre nouveau feuilleton : sr LES 0BSBLE une des œuvres des plus dramatiques et des plus émouvantes- du délicat écrivain qu'est René BAZIN membre de l'Académie française. Au moment où les peuples des terres d'Alsace vivent les heures délicieuses d'une libération toujours ardemment désirib et enfin reconquise, il nous a paru opportun' de donner LES 0BERLÊ dont les pages émues marquent avec un viî et empoignant coloris, les longues aspira-' tions des habitants placés sous la botté allemande. Styliste très pur, René IMliH ; possède cette qualité précieuse pour un écrivain de savoir communiquer à ses lecteufi les impressions nombreuses, tendres ou fortes, qu'il a ressenties, et nous sommes certain que LES 0BERLE seront lus par nos lecteurs avec un intérêt des plus vifs. A La Ville i La question des passeports ;- Les personnes désireuses de sortir Belgique devront être pourvues d'un passe-: port d'une régularité absolue. Le servie^ chargé de les délivrer est installé au Palais de justice. |1'; Seulement, pour en obtenir, il s'agira dé^ montrer patte blanche,car des motifs sérieux" seuls seront considérés. L'on comprend aï-! sèment qu'il serait ridicule d'octroyer un passeport à deps gens se livrant au trafic des1 marks, par exemple. Des mesures doivent en outre être prises pour empêcher les es* pion®, encore disséminés partout en Belgi^ que. de correspondre avec l'ennemi. D'autre' part, ii est également impossible, en ce mo-f ment, d'autoriser des rapprochements de fâ-~ mille avec les nombreux réfractaires au -er-vice militaire qui se sont réfugiés en Hoir lande. jgf Par autre raison, facilement compretiens}? ble, tous tes demandeurs de passeports deU vroint être naunis d'une attestation délivré® par le commissaire de police de leur sec-; tion, ou son représentant officiel, certF fiant que durant toute la période de l'accife patiou bocihe, ils n'auront commis aucun aiote nepréhensible au point d« we des de-vobg d£ citoyen belg%-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes