Le matin

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04 december 1918
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s.n. 1918, 04 December. Le matin. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t43hx1705k/
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Mercredi 4- Décembre 1918 dix cerexa&tE» 25m* Année No 17 RÉDACTION 39, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION •' \ VIEILLE BOURSE, 39; ANVERS ADMIS PAR LA CENSURE Ç «mj_mjjt.n rr un n^ — ci La justice des Alliés j. L'homme du peuple, de la plus fruste { intelligence, possède un sens naturel de j justice d'une simplicité peut-être rudiment aire, mais généralement très saine, j parce qu'il ne s'inquiète pas des circon- c stances accessoires capables d'atténuer f pour des raisons à côté la grandeur de la g faute ou du crime commis. Dès 1914, le jugement populaire se révolta du cynisme avec lequel, sous le prétexte de nécessité absolue et de légitime défense mensongère, les Centraux avaient violé le pacte garantissant la neutralité belge. Cette monstrueuse iniquité fit jaillir de toutes les poitrines de longs cris de ré-volte et les colères s'accentuèrent encore par la suite : pendant cinquante-deux ( mois les forfaits s'entassèrent sur de ( nom eaux crimes, les ruines s'ajoutèrent aux assassinats et aux vols prémédités. , Tous les droits humains furent foulés ( aux pieds, avec un cynisme sans exem- j pie dépassant de cent coudées les auda- , ces les plus ignominieuses cataloguées j dans l'Histoire mondiale. L'ivresse des t premières victoires allemandes, échaf- . faudées sur le mépris de la parole don- { née, sur la méconnaissance volontaire des droits humains tournait à l'orgie ( basse et vulgaire de malandrins de bas . étage. jNous avons connu les- colères nées ] des rapines perpétrées par toutes les Centrales boches dont l'organisation du vol officie], patenté par le gouvernement } de Berlin, était d'une conception vérita- \ blement géniale. Vis-à-vis de l'insolence des fripons galonnés, on en arriva à ] douter même de l'existence de la justice, j Ce qu'on voyait' chaque jour n'était-il pas un démenti catégorique de toute idée ( d'honnêteté et de droiture? Les colères vécues inspiraient à l'.es-prit de chacun des représailles formida- ' bles. On se voyait dans un avenir incon- ! nu encore, mais que l'on pressentait tout de même, rendant aux Teutons la monnaie de leurs pièces. C'était là une justice élémentaire, s'étayant des règles sommaires de la peine du talion. Mais si je vous dis que l'homme du peuple s'anime aux sentiments très simples, il faut reconnaître qu'il vibre également lorsque s'élève en sa conscience la voix de l'honneur. C'est une lâcheté infâme à ses yeux de frapper encore un ( ennemi abattu et ce sentiment vint com- , battre les premières idées de représailles dès l'instant où la victoire, changeant de camp, vint caresser de son souftle puissant les plis des drapeaux des armées ( alliées. L'ennemi fléchissait, il reculait, pas à pas d'abord, accélérait sa retraite et finissait enfin par libérer les territoires français et belge en une fuite bouleversée, veule, sans fierté, pareille aux hideuses rentrées des masques fourbus à la suite d'orgies carnavalesques. Dès cet instant, le plus simple homme sentit l'impossibilité des représailles. Il était dans l'erreur, née de la colère, lorsqu'il alliait l'idée de justice à celle de vengeance. La question se posa dès lors d'une façon très claire, très lucide. Un crime formidable avait été conçu contre l'humanité et avait reçu un commencement d'exécution. Les faits étaient là, pantelants, noyés dans des flots de sang. Il restait à rechercher les coupables, à les juger, à les condamner et à -leur appliquer intégralement la sentence.Les coupeurs de cheveux en quatre surgirent alors et prétextèrent de l'absence de textes positifs pour créer pa- 1 reil tribunal et y amener toute la bande ! galonnée, titrée, couronnée des accusés. ; Les objections s'alignent encore chaque jour dans la plupart des journaux et si nous ne revenons pas au plus vite aux 1 idées simplistes de l'homme du peuple, 1 celui-ci sera parfaitement en droit de ' douter de notre pouvoir raisonnable. < ; . * * ; Un crime, un accusé, un examen, un ] jugement, un verdict. Ceci est une règle < à laquelle nul n'a lc->pouvoir de se sous- ? traire. L'Entente rencontre aujourd'hui 1 des criminels. Les réparations implaca- ï bles et justes à exiger d'eux ne seront- e elles pas formulées et demeureront-ils £ impunis ? Ce serait une stupide duperie. La victoire ne nous inspire pas une c xclamation pareille aux fameux : Alal-eur aux vaincus ! car bien avant elle, ux heures douloureuses où les fils de ielgique, de France et d'Angleterre, minaient, masse sanglante, sur les hamps de bataille, des propositions fu-ent formulées avant pour objet d'insit-jer une Haute-Cour de justice des Al-és.Ce fut notamment en France, M. ïdouard Ignace, aujourd'hui sous-se-rétaire d'Etat à la Justice militaire, qui armula l'un des premiers celte néces-ité.« Il faut, écrivait-il, que les auteurs de es atrocités, il faut que ceux qui les ont ommises, que ceux aussi qui, disposant le l'autorité suffisante pour les empê-:her, les ont commandées, encouragées >u même seulement laissé s'accomplir, n répondent personnellement devant les jeupies assemblés. En conséquence, le moment est venu le constituer la Haute-Cour de justice tes Alliés. Aussitôt constituée, elle fixera ses règles de procédure, elle nommera ses ommissions d'instruction qui réuniront es éléments et les preuves, qui procéde-•ont, dans tous les cas où elles seront natériellement possibles, aux constata-ions nécessaires; l'organisme sera alors )rêt à fonctionner dès la cessation des îostilités. L'article 1er des préliminaires devra idicter que tous les accusés réclamés jar la Haute-Cour de justice des Alliés ui seront livrés pour être jugés confor-nément au droit des gens. Ce doit être là un de nos buts de guerre. Ainsi il ne sera pas dit que nous au-•ons été, impunément pour les crimi-lels, les soldats du droit ! Cette initiative peut être prise dès naintenant ; il appartient à la 1H rance de a réaliser. En 1789, elle a consacré la liberté et le Iroit de l'homme : la justice immanente ui réservait un rôle plus grand encore ; m lendemain de la grande guerre, elle mra, avec les nations de l'Entente, assuré la liberté et le droit des peuples. La Haute-Cour de justice des Alliés sera la première expression concrète, vivante et agissante de la future Société des nations. Il faut dès maintenant la faire se dresser debout en face dès" forfaits des Grermains. » * * * Depuis le 23 mars 1917, cette proposi-ion somnole dans les cartons d'une commission d'examen. Les temps sont irenus de l'en retirer, de la discuter et de l'appliquer. L attitude désinvolte de l'ex-kaizer, en Hollande, celle du kronprinz à peine ligne des pitreries d'un désossé de ker-naesse, celle des grands chefs militaires allemands, muselés par la victoire et muets aujourd'hui, dans l'espoir d'un Dubli garant de l'impunité, sont autant ie sarcasmes niant toute idée de justice. Pour eux tous, les débats d'une Haute-Cour. Us montreront la duplicité générale de tous les chefs boches, depuis l'ex-kaizer jusqu'au dernier général, leur cruauté toujours avide, leur rapacité toujours en éveil. Les débats d'une Haute-Cour leur enlèveront l'auréole en simili, dont ils semblent vouloir se parer. Napoléon, lors de sa chute, tomba en géant. Leur chute, à eux, rappellera tout au plus les pantalonnades de Jocrisse. Et avant tout, justice sera faite. _ P. LISTEL. Le cardinal Hartmann La « Gazette du, Peuple », de Cologne, fait :onn.aître qu>e le cardinal von Hartiimin'n a >crit une lettre au cardinal Mercier, pour le yriier d'intervenir afin die faire atténuer tes ;omditioms de l'armistice. "Ce n'est pas moil,, Wegener, l'ex-correspondaaït de guerre die a « Gazette de Cologne > aeaun entretien de ■rois quarts d'heure avec Guillaume II lie jout )ù la révolution a éclaté à Kiel. . 'eat-empereiur ïuii a dit que toulte la politique les trois semaines qui ont précédé la guerre l été menée uniquement par Betlhimainin-Ho.li-veig et von J.agow, qui ne l'ont tenu aiu cou-ant de rien et l'ont envoyé en Norvège contre ,oa gré, souis le prétexté du maintien de la naix. Pendant toute la diuirée _ de son voyage, 1s l'ont laissé s .18 informait ion aucuns, eit il l'a appris ce qiui se passait que par leis jotur-iaux scandinaives. C'est lorsqu'il a reçu par ux la nouvelle de la sortie en mer d'e la flotitc nglaiise qu'il s'est décidé à rentrer à Berlin. Les .Russes attaquent l'AHemagne Un communiqué allemand dit que dies tirou-«s russes ont passé à l'attaque. Des navires e ®uierre bombardent Garwi.. Le communiqué ajoute que danis le cas où les lx sitiiités prendraient de l'envergure, la retraite des troupes allemandes pourrait subir de sensibles retards. Oin annonce d'autre part, que le Conseil centtal des soldats de la Ville armée encore dams le N.-E. a décidé, «m tant qu'armée volontaire, la création d'une « Division de Fer », die tinée à assurer la retraite des troupes de l'Est. Cette division veut ainsi entraver le flux de la vague bokheviste. Ce projet a été approuvé par le commandant supérieur de Riga. Une enquête neutre Le gouvernement allemand a fait parvenir la note suivante aux gouvernements anglais, français, beige, italien «t américain, par l'int-te-médiaire du gouvernement helvétique : Avant la réalisation de la paix mondial^, de La L.éation de garanties durables contre les guerres futures et du rétablissement de la confiance réciproque entra les nation,s, il paraît ur;j nt dte mettre en lumière chez tous les belligérants et dans tous leurs détails les événements qui ont provoqué la guerre. Un tableau concordant comp!èt>?ment àvec la vérité de la situation du monde et des négociations entre les puissances c - juillet 1914, ainsi que des démarches que des gcuvernements ont entreprises do leur propre " ef à ejette ép que, contribuerait grandement, sans nul diouite, affaire tomber les cloisons de haine et die fausses interprétations qui se sont dressées entre les peuples au cours d'une longue guerre. Une explicaitio® loyale do la siigr, ification des événements chez les amis comme chez les ennemis est urne condition indispensable pour la réconciliation deis peuples dan® l'avenir, ainsi que la seule base possible pour une paix durable et pour l'alliance de» nations. C'est pourquoi le gouvernement allemand propose l'institution d'une commission neutre pour l'examen de la question de l'origine die la guierre, commin=ion qui doit se composer d'hommes dont 1? caractère et l'expérience politiques garantissent un jugement impartial. Les gouvernements d'e tous les pays en guerre dievraiemit s'engager à ùfcre pitîits à mettre tous leiurs dossiers d'archives à lia disposition de cette commission. La commission devrait être pourvue des pouvoirs nécessaires pour interroger tous ceux qui, à l'époque, où la guerre a éclaté, décidaient du sort des divers pays, ainsi que touis les témoins dont les déclarations peuvent importer à la fourniture de la preuve. A l'Académie française Pair une coïncidence assez curieuse, c'est à un de ses compatriotes, et qui avait toiuit juste le m'me âge que lvd, que M. Clémenceau su. ïde à l'Aoadémie. i-, Emilie Faguet, en effet, comme le président du Conseil, était Vendéen et naquit en 1841. Faguiet, d'ailleurs, dans ses œuvres critiques, ne mainqua pas de saluer comme il com-(vernait les œuvres littéraires de M. Georges Clémenceau : « le Grand Pan », « les Plus Fonts », etc. Clémenceau, le jour où il prendra 'séance sous 1a Coupole, fera d'autant pluis volontiers l'éloge traditionnel de son prédéces-seui* qiu'ii s'acquittera par là d'une petite dette de politesse . Notons que le troisième fauteuil de l'Académie, qui devient 1e fauteuil de M. Clémenceau, fut occupé avant lui par deux .-.utres présidents diu Conseil : le duc Pasqiuiar et l>a-faure.Parmi les prédécesseurs du maréchal Foch au dix-huitième fai ~uil figure le maréchal de Villans. Les grandes ventes Dams une vente faite à Paris, quelques beaux metuibl'es de style sont passés auix en-chèref, et ont réalisé les prix suivants qui sont à retenir : Saille à manger, 12.000 ir. ; Chambre à cou-dtoer en acajou et bronze, 3.000 fr. ; Bureau en ma 'ueterie, 1.500 fir. ; Table-bureau en marqueterie, 1.020 fr. ; Deux fauteuils, bois doré et tapisserie, 1.120 fir. ; Une tapisserie verdiu-re, 5.000 fr. ; Un. tapis fin Alubusson, 3,000 fr. ; Un autre tapis en Au --on, 1.500 fr. Le mouvement autonomiste en Espagne C'esft jeudi que la délégation parlementaire a quiit ' Barcelone pour venir exposer au gouvernement unie demande d'amltonomde de la Catalogne.Le mouvement autonome nie semble pas devoir se limiter à la Catalogne. A Valence et en Sarragoss®, dans les Aisrturies et en Estrama-dlure, on prépare d'as réunions pour réclamer au gouvernement l'autonomie régionale. Les tombes des soldats anglais La commission impériale britannique, instituée pour étudier ! question des tombes d/îs soldats tués au coiutrs de la guerre, a pris les décisions suivantes : « Relativement auix exhumations des corps enterrés dans des tombes isolais, éparpillées sluir d'anciens champs de bataille qui seront bientôt remis en culture, la commission décide qu'il est nécessaire de réunir ces corps dams des cimetières où l'entretien des tombes pourra se faiire aivec le respect qui leur est dû. Il y a plus de cent cinquante mille tombes isolées en France et en J-eligiq/ue notamment sur les champs de bataille d'Ypres et de la Somme où elles sor.t parsemées suir plusieurs kilomètres die distance. » La commission estime que des raisens majeures s'oppoiser.t à l'ex'humiaition des corps et à leur transport dlans le pays natal. » Peu de familles pourraient supporter les fraiis et la somme de travail à exiger pour 1' 1 umaition et le transport de quatre cenlt mii-!» corps serait énorme. Ceftte solution serait contraire à l'esprit qui inspira l'Empire quand il accepta aivec reconnaissance l'offre que la Belgique et la France céderaient à perpétluité les terrains nécessaires aux cimetières et adopteraient nos morts. » Les "O boat,, Tout le monde en Angleterre et en France rvarla-ilt /^Pic •mnnc+.^î-riofiii'v rwiin o uîviirvnlt ot£ :onsitruiits pour lutter contre les «ous-mairani! .Uemands, mais personne ne les connaissait ja curiosité bien compréhensible des Ainglai! , l'égard« do ces bateaux qui rendirent tant d< .ignal'és services va être satisfaite. Un de oei >ateaux, appelés « Q boat», sema très prochai îemenit exhibé au ptublic londonien damis 1; ramise, près diu pont die Waterloo. Des exhi witioms analogues auront lieu également dainn >liuis: uirs autres ports. Pour reconstituer le cheptel La Société royale anglaise d'agriculBuire < •écoMé 150 milles livres sterling dans le bui l'acheter du bétail afin de reconstituer 1< :beptel dars les régions belges, françaises e ;erbes qui ont été dévastées. Etrangers amis et ennemis A la Chambre des Lords, le gouvernemen1 i été prié de dire si, après la signature de li jaix, les Allemands seraient autorisés à verni l'installer en Angleterre aussi librement qu'au jaravanit. Le gouvernement a répondu que non. Uni oi sera proposée qui établira une distinctioT sntre les étrangers amis et ennemis. Ces der lier s serontplacés sous uin régime spécial per neittant leur extradition à la moindre incarta et il ne leur sera surtout plus permis, corn ne auparavant, de changer de nom en Angle -erre. E0,@09 mariages d'Américains en France Le docteur Charles Stedman Mactall, qu :ait le service d'aumônier dans l'armée aimé •icairje, a déclaré qu'il évalue à 10.000 le nom ïre des soldats américains qui ont épousé de; eunes filles françaises. Jne proclamation du maréchal Foc} Le maréchal de France Fodh, commandanJ :n chef des armées alliées, a fait afficher 1; jroclamatiou suivante dans la zone occupéi par les troupes de l'EoWnifie : L'autorité militaire alliée prend le com nandement du pays. Elle exige de tous la plui stricte obéissance. Li?s- lois et règlements m ligueur au moment de l'occupation seront ga -anties par nous, en tant qu'ils ne portent pai atteinte à nos droit3 et à notre sécurité. Sou la direction ert le contrôle des autorités mili aires, les services publics sont appelés à fonc tionner. Les fonctionnaires onlt le devoir et se font teniuis d'exercer, conscmeieuseimenît e honnêtement , les emplois dont ils ont 1; charge ; les tribunaux continueront à rendri iuisitice. Les habitants doivent s'abstenir en parole st en actions de Umit acte d'hostilité directe oi indirecte à l'égard des autorités alliées. Il ioivent obéir aux réquisitions qui leur seron adressées conformément à la loi. Tout individn convaincu d'um crime oiu, d'un diéliit, <qu'j soit auteur ou complice, sera imimédiaiteim^n arrêté et traduit en conseil de guerre. Touit-infraction aux arrêtés portés à la oomnaissan ce des populations, comme toult refus d'obéi seront sévèrement châtiés. La présente proclamation consacre l'occupa tion du pays par les armées alliées ; elle mai que à chacun son devoir, qui est d'aider à 1: reprise de la vie locale dans le t .avail, le cal me et la disciplinp. Que tou-s s'y eimploian activement ! Le maréchal de France, Commandant en chef des armées alliées 'FOCH. Le conflit entre le Pérou et le Chili L ■ Santiago-du-Chili : Le ministre de Affaires étrangères diu Chili dément le biet fondé de la plainte du ministre des Affaire étrangères du Pérou sur les vexations infligé à des Péruviens d'Iquique placés sous la pre tection des autorités chiliennes. Ce dément a ramené la tranquillité dans l'es cercles com merciaux et politiques. Les joumauix à l'unanimité croient que tou sera réglé en se conformant au traité d'Amcxx de 1883. Dans les cercles officiels domine l'opinioi qu'il conviendrait die recourir à l'arbitrag comme le meilleur moyen d'arriver à la mis en application de ce traité. Félicitations du généralissime Haig De Londres : Le maréchal sir Douglas Hai; a adressé la lettre suivante à M. Wiimstof Churchill, mini, .re des munitions : « Maintenant que l'armistice a été signé, j dlésir vous exprimer, à wouis persomnelleineH ainsi qiu'à tous les dhefs de service die votr Département, à tous les mumitioninistas, hoir mes et femmes, mes remerciements pour leur la "U-s conntinus et leur zèle à fournir le ma tériel de guerre nécessaire au succès des opé rations et à la défaite de l'ennemi. » Les armées britanniques de France pla cées souis mes ordres apprécii&nt à leiur just valeur les grands eirorts déployés par votr Ministère. » Les prises navales De Londres : Le registre des fonds dess prt ses navales fournit des détails intéressants su l'œuvre de la marine, dont l'importance es prouvée par le grand nombre die navires ert 1« quantités de chargements placés souis la gai de du greffier en chef de la marine. En y comprenant les navires saisis dans le ponts au débuit de la guerre, piiuis de 250 naivi res sont placés dans le Royaume-Uni sous 1> garde diu greffier en chef de la marine. Quie] ques-uns seulement de ces navires ont été ver dus la majorité a été réquisitionnée par 1 gouvernement. Les marchandises saisies se composent d plusieurs milliers de tonnes de tourte espèce d marchandises : métaux, laine, cotons sain douix, huile, café, thé, cacao, blé, cuir, dia miants, et beaucoup d,'aultres articles. Le produit brute de la vente des navirets « marchandises s'élève en ce moment à 14 mi' lioinis de livres sterlainig, mais cette somme rt présente le prix die vente de grandets qtiawtilté de marchandises saisies en vertu du blocps ( dont le produit sera cornssirvé en attendant ] conclusion de la paûth Avis à nos lecteurs Nous prions nos anciens abonnés de nous faire connaître le plus t6t possible leur adresse actuelle exacte. Dès que la poste aura repris son sei*> vice régulier et que nous aurons pu organiser la distribution du „MATIN" à' domicile) nous leur ferons parvenir le journal. Les conditions actuelles de notre travail ne nous permettent pas encore die fixer le prix de l'abonnement, quf sera nécessairement majoré dans une certaine mesure, vu 9a hausse des matières premières et de la main d'œuvre. Cependant, comme les anciens abon« nés n'ont pas été servis pendant les derniers mois de 1914, nous déduirons du prix de leur nouvel abonnement une somme égaie au montant de trois mois d'abonnement ancien, soit 3 francs pour Anvers et 4 fr. pour la province» La Ville Au Comité national La prochaine assemblée plénière dû Comité provincial d'Anvers du Comité' National, aura lieu le vendredi 13 décembre, à 11 h. du matin, en la grande salle du Cercle Artistique, rue d'Aren-berg.Les membres des Comités d'arrondissement et des Comités régionaux et locaux, ainsi que les représentants des administrations communales de toutes les localités de la province, sont invités à y, assister. * * * A la Bourse des Fonds Publics On supposait pouvoir reprendre hier les séances boursières à notre Bourse officieuse ; une réunion préparatoire eut lieu à 11 heures au cours de laquelle, le président, M. Auguste Herman, déclara qu'en présence de la décision prise paiî la Bourse de Bruxelles de remettre ses réunions sine die, la Bourse d'Anvers devait, elle aussi, continuer à s'abstenir de toute opération, opinion à laquelle se rallièrent spontanément les agents de change. Une nouvelle réunion aura lieu demain ; il y sera fait part des dispositions qui pourraient éventuellement survenir du côté de l'échange des billets mark, * * * Pour se rendre en Hollande Le consulat-général des Pays-Bas. nous communique la note suivante : « Toute personne se rendant de la Belgique aux Pays-Bas doit être en possession d'un passeport valable, délivré par les autorités compétentes et visé par les officiers consulaires néerlandais en Belgique. Les étrangers doivent remplir un' questionnaire, qui sera soumis au Bureau central des passeports à La Haye.. Aucun visa ne sera accordé sans l'auto--sation préalable de ce bureau. Les intéressés résidant dans les provinces d'Anvers et de Limbourg devront se présenter à la Chancellerie du consulat-général des Pays-Bas, 17, Rivage, S Anvers, et sont priés de se munir de leurs passeports, des pièces démontrant le motif de leur voyage et de six photographies identiques. La chancellerie est ouverte les jours ouvrables, de 9 heures à midi et de 14' àl6 heures; le samedi de 9 heures S midi. * * * Spectacle révoltant Avant-hier, lundi, vers trois heures de l'après-midi, une charrette stationnait rue Lambermont, devant la porte d'un client. Cette charrette était attelée de deux chiens, dont l'un, d'une maigreur, de squelette, attirait l'attention des passants.Trois dames s'approchent et tentèrent, mais en vain, d'interroger le conducteur qui ne cessait de proférer des grossièretés à leur adresse, quand soudain le client, qui venait d accepter son pain, les interpella brutalement : — De quoi vous mêlez-vous ? fit-il ; vous n'avez pas à vous occuper de ce chien. — Puisque vous n'entendez pas intervenir en sa faveur, riposta l'une des dames, je ne vous reconnais pas le droiï de nous faire la leçon. — Je suis agent de police et i'si % droit de vous défendre de me parier dfi la sorte. — Ah ! vous êtes agent de police, et vous demeurez indifférent à ce SDectacM

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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