Le matin

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28 november 1918
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s.n. 1918, 28 November. Le matin. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj78z57/
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Jeudi 28 Novembre 1918 DIX CENTIMES «m ! T i 25me Annéf — N° 11 _j| ■•'f :■ vk 1 '■ ■ "f-■■V-WIF' Oh RÉDACTION |J9, VIEILLE BOURSE ANVERS ~ LE MATIN •■•r ** a -à )ré ^ administration c* > VIEILLE BOURSE, 3^ et • ■i.;.-^ x -&&•<? ■■--ANVERS g àI* JOURNAL QUOTIDIEN ADMIS PAR LA CENSURE jp—lllll—lliHH I riifTÏÏWT-1-nTÎiîlTI- I 8 ...-~~.~-w.gn»- MI.I «ri» La kultur du mik-mak Nous citerions avec facilité mille traits 53e l'insolante arrogance allemande dès après l'envahissement de notre territoire. Le chancelier Bethmann-Hollweg énonçait déjà les futures mesures destinées à juguler*définitivement et à la manière prussienne — la force primant le droit, — nos provinces occupées. Au fur et à mesure que diminuait la bonne fortune des armes allemandes, les chanceliers qui succédèrent à l'inventeur du «chiffon de papier» usèrent d'une prudente sourdine. Aujourd'hui, la victoire a prononcé et Jes espoirs de suprématie teutonne se sont piteusement écroulés : ils gisent à terre, telles des vessies crevées, vidées, flasques. La modalité générale d'expression tourne, en Allemagne, au mode mineur, avec des intermèdes rageurs, de-ci de-là, dont il importe de prudemment tenir compte. La question de l'abdication impériale 'demeure non élucidée.Le correspondant du Daily Express à Amsterdam constate que dans plusieurs milieux on reste convaincu que Guillaume II n'a pas abdiqué d'une façon définitive. D'autre part, divers organes influents de la presse allemande s'efforcent de provoquer un mouvement d'opinion en faveur du rétablissement d'un régime monarchique, unitaire, impérialiste et militaire, en la personne d'un ou l'autre Hohenzollern. Citons la Taegliche Rundschau qui constate : « l'empereur et l'empire ont un tout harmonieux qu'on ne peut pas séparer de gaieté de cœur », ceci dit d un côté avec cette ajoute de l'autre : « unir le pays et le peuple sous la couronne impériale, tel a été le désir de notre peuple, pour lequel il s'est battu et dont l'accomplissement lui a valu puissance, fortune 6t prestige ». Les journaux pangermanistes ne désarment pas. Il importé donc, pour assurer le maintien de la tranquillité dont les conditions d'armistice des alliés formenl la première pierre de base, d'écarter définitivement les influences pernicieuses résultant de la liberté accordée à l'empereur réfugié en Hollande. Nous avons indiqué déjà l'urgence de cette mesure. Sa mise en œuvre diminuera l'incroyable mic-mac de la politique allemande actuelle. * * * Cette première situation indéfinie des - rapports secrets existant manifestement erteore entre le kaiser en fuite et certains 'des hommes politiques l'entourant, nous autorise à croire au camouflage complet de la révolution allemande. 11 est indéniable qu'un mouvement brutal contrc lies auteurs responsables de la guerre s'est produit, amorcé par le peuple et par les soldats. Mais il suffit de retrouver certains noms, de l'ancien régime pour se demander si l'agitation révolutionnaire en Allemagne n'a pas été mise a profit et captée par quelques habiles Icollaborateurs de l'ancien gouverne toent, avec l'espoir secret, une fois les [meilleures conditions possibles de pai? obtenues, lorsque l'état de paix sera nor Paiement-rétabli, de replacer sur le trô he l'un ou l'autre Hohenzollern, voire 1< kronprinz ou même l'ex-gaiser. Evidemment, au point de vue des af ifaires intérieures de l'Allemagne, cek nous importe peu, mais il reste les rapports internationaux et il est totalemen inadmissible, pour l'avenir, que les états alliés se retrouvent en présence d'un des deux hommes sinistres ayant déclanche la guerre européenne. Ici encore l'élimination légale 3e ces deux êtres s'impose comme s'impose aussi la preuve péremptoire, claire, précise que le peuple allemand réclame le droit absolu de se diriger lui-même, à 1 exclusion des fantoches de la coulisse, mteodés à une quelconque autocratie, j fnp,ore' Ie mic-mac allemand demande à être éclairci. # # # Le docteur Soif est également un partisan ejes situations embrouillées. Il a lu, sans les savourer, .naturellement, les clauses de 1 armistice. Il oublie d'un simple ellort, les forfaits accumulés par ses compatriotes et il ne tient aucunément compte d un fait bruta! : sa nation est aincue. En même temps, il défend sa si-ation politique assez chancelante, ce qui l'amène à déclamer ce couplet à double face. — Si les exigences de l'armistice sont maintenues, intégrales, la situation intérieure de l'Allemagne tournera au bol-chévisme, constituant ainsi un danger pour les Etats voisins. Première menace.D'autre part, le Dr. Soif demande aux alliés, au cas où la situation se troublerait en Allemagne, d'avertir les autorités allemandes d'une possibilité de reprise immédiate des hostilités. Seconde menace. L'attitude du Dr. Soif rappelle étonnamment celle de Joseph Prud'homme contemplant son sabre de garde national avec cette conclusion : — Ce sabre servira à défendre nos institutions ou. au besoin, à les combattre. En attendant, le même docteur réclame des modifications capitales aux conditions de l'armistice. Il ne discute pas à propos de noyaux de cerises. Lisez : Envisageant la situation de la rive gauche du Rhin, il demande à l'Entente de maintenir pour les industriels le droit de continuer l'extraction des minerais et du charbon, comme par le passé ; de permettre le passage de ces matières sur la rive droite ; d'utiliser le Rhin comme voie de transport ; d'exploiter les usines qui s'y trouvent (à la rive gauche) au profit du reste de l'Allemagne ; d'assurer la libre circulation des trains ; de livrer du courant électrique de la rive gauche à la rive droite ; de laisser fonctionner les services civils et militaires ; de limiter les réquisitions aux stricts besoins des troupes d'occupation ; d'assurer les libertés de communications téléphoniques, télégraphiques et postales avec la rive droite et les pays neutres ; de permettre le passage des vivres vers l'intérieur, enfin de maintenir comme frontières douanières celles existant avant l'occupation et de permettre aux douaniers de prélever les droits au bénéfice de l'empire. * # # La réponse des Alliés aux revendications énoncées par le Dr. Soif ne se fera pas attendre et l'on devine ce qu'elle serait. * Les mesures prises et celles qui suivront ne seront pas des mesures de représailles. Nous laissons cette façon d'agir aux Centraux. Mais il importe que la guerre soit terminée par un verdict énonçant point par point les clauses constitutives de la condamnation des coupables.Ces points comprendront fatalement l'écartement des auteurs responsables et leur mise en jugement, pour chacun d'eux. Mais, tout en tenant compte de l'obligation née de l'ancien régime monarchique de l'Allemagne, il restera à juger de la punition à intervenir. Au nom de la justice, les victimes se portent plaignantes pour les crimes entassés sur tous les territoires européens presque, mais elles se constituent aussi parties civiles et réclament des dommages et intérêts. Ceux-ci fixés, il restera à l'Allemagne à liquider les comptes et si, dès ce -•noment, sa bonne fois se constate, "s'im-, vse, il nous sera permis à tous de croire à une Allemagne nouvelle, assainie totalement d'un régime odieux, constitutif d'un danger permanent pour toute l'Humanité.Mais si des disciples du Dr. Soif se lèvent, plus nombreux et peut-être plus véhéments, la sagesse obligatoire et toute simple sera de suivre le conseil que Heine donnait, il y a un joli bout de 1 temps aux Français : ' — Tenir sa poudre sèche. P. L. ; Dépêolies Le taux du fret anglais Une dépêche de Londres annonce que fe taux diu. fret de et vers la Nouvelle-Zélande et l'Aus-; traliie a été réduit de 25 p.c. On a réduit aussi lie taux du fret pour les navires transportant du charbon, p&rticu.lièrem'enit de celui des na-vireis .neutres réquisition/nés. Pour les ports du no.rd de la France, la fret esit réduit de dix shillings à la tonne pour le charbon, et de quinze shillinffs pour le coke. Pour les ports du golfe de Biscaye, les réductions sont de quinze et de vingt-deux shillings six pence resipectivemerat. Ces réductions s'appliqueront à tous les navires chargés après le 16 novembre. Un manifeste électoral On mande de Londres: MM. Lloyd Georgie et Sonar Law onit lancé nrn manifeste exposait leur programme électoral, qui correspond à leurs discours et appels récents dams lesquels en traitant des graves problèmes légués par la guerre, ils ont demandé qu'on maintienne dans la nation cette union qui a C": le secret de la force de la Grande-Bretagne pendant La guerre. _ Les pertes allemandes' Une dépêche de Copenhague dit qw le «Vor-waerts» donne d'après une source qu'il déclare diigue de foi, les chiffres suivants pour les pertes allemandes jusqu'au 31 octobre 1918: 1.580.000 soldats tués, 260.OOt disparus, 490 milie prisonniers et 4-.000.000 de blessés, donit un .grand nombre atteint plusieurs fois. Un grand parti démocratique Une dépêche d'Amsterdam au «Daily Tele-graph» donne les cijtails suivants sut la situation politique en Allemagne; «Un nouveau grand parti démocratique,très fortement appuiyé, est en train de se coinsti-tuer. Les négociations entre les libéraux nationaux eit le parti progressiste, en vue de constituer uin organisme unique auraient réussi. L'union du nouveau pa/rti démocratique avec les libéraux-mationaux et les progressistes réunis en est le développement probable. Les décisions que prendront le parti du Centre et les conservateurs sont encore incertaines». L'Allemagne trompée par ses chefs militaires 'Le «Frankfurter Z Atung» écrit: «Nos dhefs militaires s'étaient assigné des objectifs qu'avec les moyens disponibles il était impossible d'atteindre ; cela amena urne telle consommation de forces qu'il y a plusieurs mois, alors que nous seinblions à l'apogée de nos succès militaires,les initiés voyaient déjà l'avenir avec les plus grandes inquiétudes. «Ii esit faux de dire que c'est le manque c." confiance de l'aTrière qui amu.a l'écroulemEinlt du front. Le doute ne vint pas de l'arrière,c'eist dans les troupes du front qu'il naquit, parce qu'elles se voyaient trompées par les chefs ; pendant que le pays croyait à la vit.; .'re mili-taire,les soldats du front et leurs chefs savaient depuis longtemps qu'il n'y avait plus moyen de l'obtenir». Les cliismins de fer belges en France Après l'exode et la dispersion des populations belges dans les pays alliés voisins et en Hollande, l'administration des chemins de fat de l'Etat se mit en devoir de rassemipler son personnel et son matériel éparpillés, afin de constituer des services qui devaient prêter une aide précieuse aux alliés. L'Etat belge avait pu sauver, au début de la guerre, 1.929 locomotives, 1.701 voitures, 11.004 véhicules à marchandises.A part les locomotives qui n'étaient pas en état d'être mises en service telles quelles, ce matériel roulant n'a pas cessé durant toute la guerre, d'être en circulation sur les réseaux français et dans les zones des armées alliées. Un atelier avec chantier et bâtiments fut créé à Oissel, près de Rouen. Le chantier a uine superficie de 50 hectares, ses bâtiments couvrent 3 hectares et demi. Ils comprenaient : deux ateliers de montage, un atelier de forge, un atelier de réparations, un atelier de calage,une fonderie de cuivre et une centrale électrique. Projet de statue à Foch sur une place de Washington De Washington: M. Siminott, député d'Oré-gon, a déposé S'ur le bureau de la Chambre unie résolution, demandant le vote d'un crédit de ceint mille doLars, afin d'ériger une statue au maréchal Foch sur une place de Washington.L'effort américain M. André Tardieu, haut commissaire aux affaires de guerre franco-américaines, a exposé à la Chambre française tes résultats de son action aux Etalts-Ueis. — Au début de 1918, dit-il, la flotte améri-ricaine n'était pas très grande etfcore et suffisait à peine à tran.Sipo.rter 200.000 tournes par mois. Mon seul but était de faire augmenter ces transports et d'obtenir les bateaux-cilter-n.. s pour les essences et les pétroles, sans lesquels l'offensive allemande eût eu des résultats décisifs. Moi aussi, à ce moment, selon a o :11e et forte exi^-ession die M. le président du Conseil, j'ai fait la guierre et je n'ai fait que la guerre. Si la Chambre me blâme, elle le dira ! (Vifs applaudissements.) Au printemps de 1918, les chantiers américains commençaient à produire, mais il fallait porter les transporte die 35.000 à 300.000 hommes par mois ,et là encore c'est la guerre qui appela notre principal etffort. M. Tardieu, après avoir exposé ses négociations avec le président du «Shipping Boa.rd» relativement au toranage s'élève contre l'objection qui lui a été faite de ne pas avoir passé de contrats écrite: — Non, je n'ai pas de papier, décliare-t-il. Je le déclare franchement, lies oirconistamioes eusiseinlt-elles été différentes, je n'aurais quand même pas demandé du papier. (ApplaudSs.se-nveiiïtis. ) Je n'ai pas à me plaindre des résultats de ma politique de confiain.ce, pas plus que M. Clemenceau n'a eu à se plaindre de celle qu'il a suivie avec tes Anglais, Non, je n'ai pas de papier! Pour lies 11 milliards avancés à .la France, je n'avais pas de papier non plus ! Pouir Le remboursement de notre dette bancaire aux Etats-Unis au 'temps de la neutralité, soit 3 milliiandls, je n'avais pas de papier ! Pour le concours financier d'après-guerre, je h'avais -pas de papier! Pour les 260 millions de tonines de baiteaux - citernes qui nous ont assuré la victoire, je n'avais pas die papier. Et pour î'année de 2 millions d'hommes qui ont vaincu avec nous, M. Clemenceau non plus n'aviait pas de papier. (Applaudissements prolongés.)Et M. Tardieu termine -en ces termes: — Avec tes Anglais et tes Américains,1e système de la défiance esit le pirede tous, eit l'on n'aurait pu rien obtenir d'eux par un système de paperasserie, d'ergotage et de suspicion. — (App'laudissieimenitis prolongés. ) Le martyrologe serbe La légation de Serbie à Londres a fait passer au® journaux la note suivante: D',après des renseignements officiels, la Serbie a appelé 707.343 hommes sous tes drapeaux entre le 35 juillet 191.. et le 14 juillet 1916. Pendant cette période, elle a maintenu des effectifs de 500.000 hommes. Le nombre d'hiom-mes mobilisés représentait 24 p.c. de la population. Pendant les deux grandes offensives auitmkhiennies de 1914, 45.061 hommes fuirent j tués sur le terrain et 69.662 moururesit des suites de leurs blessures ou de maladie. En 1915, 56.8"t2 hommes moururent de la même manière portant le total des pertes à 171.725 hommes. Pendant la retraite 139.000 blessés ftureo' abandonnés et 510.000 périrent en Albanie d« froid, de faiim, de maladie eu d'aoxs les combats. Le nombre d'hommes ramenés à Corfou à Bizerte et en France se monte à 150.000. On ne sait combien survivent prisonin-iers ©r Autriche-Hongrie, fin Turquie et en Allemagne et ce qui reste de la population civile après •trois ans d'occupation. Quant aux pertes matérielles .elles se montent à 96.106.032 livres sterling, sans oomp ter propriété privée, tes dévastations, tes ré quittions et destructions de forêits. Le communique officiel de l'état-major 26 nov. 1918. — Poursuivant sa marche vers l'Allemagne, l'armée a attein aujourd'hui avec ses éléments légers Iierstal, Wandre et Liège, où nos trou pes ont été reçues aux acclamations d'une population enthousiaste. 1 ——— —- La situation sur les divers fronts DANS LE LUXEMBOURG. - La Ille arméi américaine a traversé le Grand-Duché de Luxem bourg le 23 novembre et a atteint la frontière aile mande le 24 novembre jusqu'à la ligne Ingeldorf Betzdo i .-Kemieli-Viohengen. EN ALSACE-LOKKA1NE. — L'occupation corn plète par les troupes françaises des territoires libé rés de Lorraine et d'Alsace est en voie d'acliève ment. Le général commandant la lOme armée fran çaise est entré à la tête - de ses troupes à Sarre louis. Partout les troupes françaises ont été ac cueillies avec enthousiasme par les populations dé livrées. LES TROUPES FRANÇAISES. — Une dépêch< de Paris porte que les troupes françaises ont oon tinué dimanche leur progression en Belgique el dans le Luxembourg. Wiltz, Novile et Nadrin onl été occupés. La cavalerie française a poussé jus qu'à la frontière Est du Luxembourg. Partout l'ac cueil a été enthousiaste. En Lorraine, d'émouvan tes manifestations se sont produites à Wissem bourg ; les habitants des villages voisins sont venu! y prendre part. A Reichshoffen,la population a or ganisé une touchante cérémonie patriotique devanl le monument élevé en 1870. Mêmes manifestation" enthousiastes à Salmach, Seltz et Foi't-Louis. LES PLAINTES ALLEMANDES. Les Allemands qui se sont montrés d'une duret< brutale aussi longtemps qu'ils se croyaient les plu: forts, essaient maintenant — mais en vain — d'é chapper aux conditions de l'armistice;Voici, à titri documentaire, la dépêche éplorée que Nauen s lancée, le 25 novembre, à 14. heures : « L# 21 novembre, au cours de l'assemblée plé nière de la commission d'armistice à Spa, Iç géné ral Nudant a déclaré que le maréchal Foch a refu sé d'accorder des adoucissements des conditions d< l'armistice, sans donner aucun motif de ce refus Il a été exposé une fois de plus au général Nudanl qu'il était techniquement impossible de famenei endéans les délais ib;és une armée de plus de 3 mil lions d'hommes lelong des routes étroites et pai les rares passages du Rhin. Le général Nudant £ cependant déclaré qu'à l'avenir il ne prendrait plus en considération de telles communications.Lef difficultés en question sont connues, mais les dé lais irrévocables. Au cours dei3 discussions au seit des commissions de remise de matériel, de moyen* de transport, de prisonniers, etc., les Français oni fait montre de la même attitude du vainqueur in transigeant. Les exigences imposées en ce qui con cerne le matériel à livrer, par exemple, sont er pratique impossibles à réaliser. Déjà lors de 1; signature de l'armistice, l'attention du maréchal £ été solennellement attirée sur l'impossibilité d< réalisation des conditions; à plusieurs reprises de puis, des preuves eu ont été fournies. Néanmoins il veut les faire exécuter avec la plus grande sévé rité sans s'inquiéter de centaines de milliers d'hommes qui peut-être, au cours de la retraite meurent d'épuisement le long des routes ou tom bent en captivité. Les Français impitoyables sem blent rester indifférents à l'éventualité de voir tou notre système de transport et d'alimentation s'é crouler, et le chômage conduire à des catastrophe! économiques et politiques. » Les Alliés appliquent aux Allemands les règlei qu'eux-mêmes méditaient de nous appliquer si nom avions été vaincus. LES PERTES AMERICAINES: Le général Peyton March annonce que les pertef totales du corps expéditionnaire américain jusqu'i la signature de l'armistice s'élèvent à 521169 tués 179.625 blessés, 3.323 prisonniers. Les Américain; ont fait 44,000 prisonniers et capturé 1,400 canons Ville Le Collège Comme nous l'avons fait pressenti) hier, un échevinat a été offert à M. P Baelde. Celui-ci a demandé à réfléchir Pour le second siège vacant il est ques tion de M. Steger ou de M. Soeten. * w * L'exécution des activistes La commission d'enquête chargée de statuer sur le sort des employés communaux-activistes, a commencé ses travaux hier matin. Les chefs de bureau, les chefs de service et les inspecteurs des écoles se sont réunis dans le cabinet de M. l'échevin Weyler. Les premières affaires qui ont été examinées concernent des membres du corps enseignant. * * • L' "Adour-L'Adour, après avoir opéré le déchargement de sa cargaison, s'apprête à .jres ■ "l I ■■■■ >kt« quitter le port. Il se rendra à Flessingi - ' où il attendra de nouvelles instruction."^ * * * ; où Pour la joie des collectionneurs^).® — Comme il est certain que les tournées belges participeront à l'occupatiotLa de la rive gauche du Rhin, nous écrit una* : philatéliste,' il sera certain également^ que nos troupiers désireront correspon are avec leurs familles demeurées à Var01^ rière, en Belgique. Ne créera-t-on pas,a!t-pour eux et pour les civils un timnr* fu-spécial, dit de l'occupation, qui commé-1^ morerait cette situation glorieuse pour les Alliés ? Ceci aurait encore l'avantage , moral d'obliger les collectionneurs alP^st mands à se remémorer, lorsque, pktyfTj . tard, ils consulteront leurs recueils di 17 timbres, qu'entre la coupe et les lèvres, ; il y a la place... d'une défaite. ÎJt ' J 1 - * an- * * d« Nos soldats en congé n a Voici une nouvelle qui fera la joie c v multiples familles : ' Le gouvernement a décidé le renvoi u' '= très bref délai dans leurs foyers des cla.'f011; ses de 1899, 1900, 1901 et 1902; unfe ' mesure analogue serait prise en faveû- re des assimiiés à ces classes et des volor. taires âgé - de plus de 36 ans. 1 Lt>; militaires qui le désirent seraient' provisoirement maintenus. Les hommes de la classe de 1914 qu. n'ont pu répondre à la suite de l'appei fait en septembre 1914, la classe de 19155^ et les classes suivantes seront successi-ar veinent appelées de façon à pouvoir con-."i tinuer aussitôt que possible la libération-s des classes qui ont fait le service de^j guerre. ' l, * * » 1 Pour les réfu&iés français et anglais Deux commissions, — l'une anglaise, ro< l'autre française, — sont arrivées à An '' vers afin de préparer le rapatriement des réfugiés des deux pays et celui de^fe nombreux prisonniers libérés des geôl<£ . allemandes se trouvant actuellement en?®,8 notre ville. Il est plus que probable que le steamers. : Général Léman sera aménagé pour per-B; ; mettre le retour des personnes de natio-'^j l nalité anglaise. 'c, ; L'AVIATION I Son avssiis" — Le voyage Lendres^Paî-is en aéroplane L'aviation qui, avant la guerre, n'était que plus jeuiie et le plus prestigieux des sports, s'ee* ^ ; subitement révélée propriétaire de l'engin le plus . meurtrier et le plus effrayant, le repéreur et l'fi-' claireur le plus efficace que les hommes aient en- 6 core inventé pour détruire l'ennemi et ses ouvra- U 1 ges, et pour éventer ses manœuvres. ,- ! Tout cela, maintenant, est le passé, et l'aviation, j après avoir joué dans la gua.'re un rôle de premier ( plan, va-t-elle être reléguée au rang de sport d# 1 luxe et d'acrobatie aérienne, sans autre utilité que la satisfaction d'un dilettantisme de snobs et IV 1 1 musement des foules i - S'il en était ainsi, il faudrait reconnaître que la J conquête de l'air par l'homme n'a d'autre utilité r pratique que la guerre et que l'horrible goule seule ï 1 possède le monstrueux génie qui en enfante les ') progrès. Une aussi navrante hypothèse ne peut être ad-■ mise. I Qu'allons-no ut 'aire de ces milliers d'avions mobilises et désormais inoccupés a leur œuvre diyn) mort? Une réponse vient tout de suite aux lèvres:- j la poste aérienne. / a s ' Oui, voilà l'utilisation pratique, bienfaisante es/c pacifique immédiatement ïéalisable de ce» engins (d | dont les formidables moteurs n'avaient d'autre buta.1 ! que d'emporter dans les airs, au-dessus des fort»- r resses et des troupes ennemies, bombes et torpille») explosibles aux épouvantables ravages. Qu'il», de-g. ' viennent maintenant les messagers rapide* du tra-' vail, des joies et des peines des hommes! a Mais que l'on n'agisse pas avec trop de précipitation. Qu'on prenne son temps; que l'adaptation • des anciens avions de bataille à leur service pe»taj i soit soigneusement étudié par des ge.ne compétent* t pour que les tardigrades n'aient pas sujet de s'e» baudir d'échecs secrètement désirés par leurs 'nwinc talités. ' e Déjà voilà que s'esquisse, même en dehors de t , service postal, l'immense avenir de l'aviation. c'| Nous avons, en effet, enregistré l'autre jour h nouvelle qu'une maison anglaise, qu- av*i« co;;ç>a pour la guerre un avion ^éant, mû par u» moteue de 1.200 chevaux, capable d'emporter 3 tonnes c fi, poids utile à la vitesse de 175 kilomètres à 1 heures i s'apprête à le mettre en service entre Londres esc-t Paris et vice-versa. Cet avion emportera cinqsantee, 1 voyageurs qui seront aussi confort&ljïeiui.nt logédeir comme dans un pullman-carr et le pri\ du voyepï.ir '(t sera le même que celui par voie ferrée et bd&eau./vai. Ire classe, «oit 120 francs aller et retour, r de plv Le voilà, l'avenir de l'aviation! >es em jrwua TriEfeuixaiix Lh chasse aux activistes ll® 01 ' » Le juge d'instruction, M. Lamproje, vie; l'arrêt" lancer des mandats d'amener à charge tte: py^' Flor Heuvelmans, demeurant à Bw.'chem; ? G. P. M. Roose, journaliste, rempert des Bob nee, 39;- Prançois C. J. van den Broeck, avocat, rue do s la Duchesse, 80; , Benoît van Extergem, rue Montiguy, 178; Raphaël Verhulst, littérateur, rue du Moulin, :ti;v François Waternaux, commis, rue Dahlia, J4; j Edouard Joris, Libraire, marché iit-Jacqium, h. it bi

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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