Le matin

722 0
29 november 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 29 November. Le matin. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7940r9n62s/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

iwiu ■——*■ wm» -»■*»»»«.■■ ■ i>i'umti''ey'?wrBg»w Vendredi 29 Novembre 1918 DIX CEMTMiftES -1 ■ — . i_u 25mc Année — N" 12 REDACTION 39, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN AOivî >iStf STRATI0K : -, ; • VIEILLE BOURSE, 39 • a- ' -V# "* • ANVERS JOURNAL QUOTIDIEN ^ ADMIS PAR LA CENSURE QUELQUES SUPPOSITIONS GRATUITES L'aimable jeu des pronostics offre pourtant quelques dangers dont le moindre est de couvrir de ridicule celui qui s'y adonne avec une trop évidente bonije volonté : où sont aujourd'hui les proclamations tonitruantes des Hindenburg, des von Bissing, dépassées par les rodomontades impériales? Sans avoir la prétention de marcher sur les brisées d'aussi formidables bourre urs de crâne, nous avons examiné, par simple délassement, certains points de vue découlant de la situation actuelle. Si nous communiquons aux lecteurs quelques-unes de ces investigations vers l'avenir, ce n'est pas en prophète de i>on ou de mauvais augure, mais pour lui montrer l'effort générai incombant aux Alliés avant d'aboutir à la liquidation totale de 'a guerre et de ses suites. Nous éliminerons tout d'abord la question balkanique : elle a beaucoup de chance d'aboutir au moment où nos ar-rière-petils-fils constateront qu'ils sont devenus grand'pèrës. Mais voyons ce qui concerne tout d'abord la Belgique. JN'ous avons noté la renonciation du gouvernement belge à la clause de la neutralité. Celle-ci nous a presque livré aux hordes allemandes en 1914. Une seule expérience suffit. Grandie moralement par son héroïque résistance à l'ullimalum allemand, physiquement par la défense homérique que nos fils opposèrent aux flots d'assaillants teutons, la Belgique a pleinement mérité ue prendre rang parmi les grandes puissances," auprès l esquelles elle figurait déjà grâce à sa force expansive commerciale et industrielle. Notre neutralité n'existant plus, nous voici débarrassé d'une gênante tutelle. Il nous redevient possible d'en appeler de I certaines décisions, imposées jadis et de L revendiquer la réparation d'une criante 1 injustice perpétrée à nos dépens et nial-1 gré certaines oppositions parlementaires | très énergiques : nous envisageons la double question du Grand-Duché de Luxembourg et du Limbourg Hollandais. # # # La situation politique du Grand-Du-i cfié est très précaire. La singulière attitude de la grande-duchesse a fortement | indisposé contre elle une notable partie de ses sujets. Elle a non seulement favorisé le passage des troupes dlemandes, I mais elle a, à maintes reprises,nettement témoigné sa sali*i'aetion personnelle à | > cN ,jue mouvement victorieux des Cen-tymx.Une partie considérable des grands Luxembourgeois désireraient revenir à | la Belgique et partager notre vie nationale plutôt que de continuer l'observa-■% lion des liens les réunissant au Zoll-verein allemand. Le mouvement sépara-liste signalé en Allemagne pour tous les • Etats de la confédération exerce aussi son influence s'a joutant aux tendances I indiquées ci-dessus. Au point de vue commercial et industriel, la réunion du Grand-Duché, riche en terrains miniers et en établissements métallurgiques, constituerait en même temps une opération de bon aloi et la réparation d'une injustice et la question de la langue ne paraît pas devoir soulever une quelconque difficulté. La question du Limbourg hollandais apparaît un peu plus épineuse. Au fond, l'adjonction d'une partie de notre Limbourg à la Néerlande fut une iniquité pareille a la mesure prise pour le Luxembourg. A l'heure ou chacun proclame sa nationalité, il serait curieux de savoir, par la voie d'un référendum correct, si les habitants actuels du Lim-. bourg hollandais désirent conserver leur nationalité actuelle ou revenir à leur ancienne patrie ? Le retour de ces deux territoires à la Belgique serait la reconnaissance d'une erreur commise à notre détriment. Ce revenez-y, est-il possible? T'hat is the question. * * * La question de la navigation sur l'Escaut exigera auscsi une solution immédiate et catégorique, de façon à garantir l'entièreté du libre passage en r\e-ir des navires en destination d'Anvers. A chaque instant, notre service liydro-fraphique, celui des pilotes belges, se : 11hw iimiaMaMHWroi r r—rmiri aaiMi sont trouvés en compétition avec les autorités hollandaises, dont les prétentions furent toujours de susciter le plus de difficultés possibles afin de désavantager Anvers au profit de Botterdam. Nous avons été entraînés dans ls guerre, malgré tout, et nous avons accompli amplement le devoir que nous imposait notre pacte national. Vis-à-vis du mercantilisme neutre de la Hollande, — ou de la neutralité mercantile, si vous préférez — nous avons souffert, en notre richesse nationale et donné le meilleur de notre sang,par respect d'une idée droite et loyale/ Nous n avons pas escompté de quelconques bénéfices, mais nous avons le dro;t, vis-à-vis de notn position victorieuse, et le devoir, poui nos populations et ses besoins commerciaux et autres, de nous assurer sur lou le parcours de l'Escaut une liberté complète et absolue. Si nous avons payé le rachat du fleuve avec de la monnaie d'oi et d'argent, nous avons payé cette fois avec le sang de nos fils et de nos nères k droit de réclamer et d'obtenir une liberté sans aucune entrave. # * # Les armées alliées occupent déjà une notable partie de la rive gauche du Rhin L'occupation Entière n'est plus qu'une affaire de quelques jours. Cette situation est-elle précaire, tem poraire ou définitive ? Nous avons vu l'Allemagne, alors que ses soldats innombrables et ses armées minutieusement entraînées, refoulaien vers l'Ouest les armées des Alliés, qu s'étaient toujours refusé à croire à unt possible agression teutonne, nous a von: vu et entendu l'Allemagne, par ses chan celiers porté-paroles, déclarer que de: précautions seraient prises à l'égard d< la Belgique pour la métamorphoser er une sentinelle allemande avancée de l'Empire. Lorsqu'une idée excellente est émise, il serait stupide de n'y pas adhérer.Nous pouvons donc admettre la suppositior suivante, assez plausible : Il est nécessaire d'amortir le plus possible les frictions entre Elats ne svmpa thisant pas volontiers. Premier point ex pliquant de lui-même l'utilité des états tampons. Il s'agirait donc de ne pas an nexer la rive gauche du Bhin : il suffi pour nous qu'une seconde fois il ait tem dans notre verre. Créons donc, avec l'assentiment et h Garantie des Alliés, un Etat autonome istinct, dont l'existence sera pleine ment assurée de par ses richesses natu relies, et dont la liberté sera pleine e entière, sans être inféodée à la puissance vaincue de l'Est ou aux puissances triomphantes de l'Ouest. Ce fut l'origine de notre petite Belgique de 1830, au jourd'hui grandie par la vaillance que lui insuffla sa loyauté. Cet Etat serait nécessaire "pour en rayer à l'avenir toute nouvelle tentative guerrière, si la Ligue de la Paix n'arrivait pas à se former pour tous les peuples, et il serait nécessaire encore poui former le trait d'union commercial entre les puissances européennes qui furenl ennemies, ce qui constitue un point de vue d'une importance capitale. Mais, nous le répétons en terminant, tout ceci est simple jeu de suppositions. Les diplomates qui auront à discuter de la réfection de la situation politique européenne ne nous ont pas pris pour confidents.Nous regardons pourtant l'avenir bien en face, car il ne saurait nous apporter le moindre déboire : nous sommes toujours demeurés respectueux du Droit. Notre intention est de continuer 1'ob.ser-vation de cette règle de conduite, inflexi- t,l„ l> T Dépêclies L'Allemagne emporte sa batellerie Le «Teiegraaf» d'Amsterdam dit que 52 remorqueurs allemands, remorquant de petite bâtiments, son* passés le 19 novembre dans la matinée par Drufc'n, venant de Belgique,à dcsfcn-aition de l'Allemagne. Il y a<vait à bord des navires environ 250 soldats. La question des pouvoirs en Prusse H la suite des pourparlers entre lie gouvernement et le comité exécutif dos conseils des o riers et des soldats de Berlin, iil a été convenu que ce comité resterait un organe de contrôle et que le pouvoir exécutif appartiendrait au gouvernement. La Constituante La 4e armée allemande a communiqué au chancelier Ebert son désir de voir convoquer immédiatement l'assemblée constituamùe cl son refus de colJaborer à touit mouvement de caradtlre bolchévis'te ; les conseils d'ouvriers et de soldats de Francfort, de Koningsberg, de Baden et de Kofno ont exprimé tes m mes desiderata. A Berlïai Le correspondant de 1'«Associated Press lie premier Américain qui soit en-tiré à Ber] depuis la signature de l'armistice, envoie Berlin un long message où il décrit la situ . tion dans la capitale prussienne. Il n'y est plus nécessaire de se faire inse 1 re à la police, mi de produire un -passeport ' Les soldats ne saluent plus les quelques < ficiers qui ne sont pag mis en civil. Le correspondant dit que Berlin accepte défaite avec une aputhie incroyable, mais q est aussi la menace la plus gra^e pour l'a-v air immédiat du peuple allemand. Une nouvelle tentative Ayant échoué auprès du maréchal Foc Soif frappe à la porte cte M. Wiison. Il lui e voie urne nouvelle note où il proteste conl la cruauté des conditions de l'armistice. Mais pourquoi les Allemands l'ont-ils do signé cet armistice qui tes fait baver main1 nant d'indignation ? Le président Vtfisson en Europe Voici un aperçu non-officiel du progra: m; est de l'itinéraire probable de la visite • pire ident Wiison er, Europe. Le 3 décembre, discours au Congrès. ^ Wilson exposera les grandes lignes de ce qu espère accomplir en Europe et donnera 1 raisons de sa visite. Le 4 décembre, départ de New-York s PsAgameimnon», ancien «Kaiser Wilhelm 11 ! escorté par des destroveirs. Le président : rait accompagné par dfâs délégués, des ; . crétaiires experts en droit international et certain nombre d'officiers. V Ts te 9 décembre, arrivée dans un pc ■ français où il aurait uin entretien avec 1 Lloyd George. Le 12 ou le 13 décembre, visite à la Fra ce. Le Président resterait une huitaine > jours à Paria et à Versailles, conférant av : las délégués des diverses nations. Qn sugf j re ici la possibilité de deux traités de pa l'un pour le règlement des principes fond ! mentaux et les grandes lignes; le second. - une date plus éloignée, pour 1e règlement d . détails. Le 21 décembre, visite aux prvncipa ' champs de batailLe de la France et de la B ! gique eit à l'armée américaine. i Apres Noël, le président retournerait à Vi , sa'Ues et reprendrait ses entretiens. Peut-être Je président visiitera-t-il l'Italie M rendra!t-il de nouveau en Angle.:rre ava l'ouverture die la conférence ôe la paix. Démission du lord Robert Cecil 1 Lord Robert Cecil a donné sa démission ministre parce qu'il est en désaccord avec gouverneraient relativement à la séparation l'Eglise et de l'Etat dans le pays de Galle: Les bolchewiks Les bolchewiks de Russie semblent se co vaincre de plus en plus que leur purs sa n décline, que leurs jours sont comptés et q t l'heure du châtiment est proche. Telle < j l'explication donnée pour expliquer la reci descence du terrorisme contre les étrange: spécialement contre les Allemands, dont t I wiron 250 viennent d'être arrêtés et emprise > nos à Moscou. Ces craintes des so-viet seraient provoqué en partie par la réaction en Ukraine. Celle " eut pour résultat l'arrestation «t l'eixiécuti t sommaire, à Pétrograd ©t à Moscou, de no: breux offioiers russes soupçonnés d'avoir l'intention de se rendre en cachette à Eka rinodar pour se joindre au mouvement. D'? pluis, le bruit commence à se répand nue tes alliés vont prendre des mesures po débarrasser la Russie du Bolchévisme. Les chrétiens de Turquie Les journaux de Constantinople comme , cent à parler de la formation de commisisioi • d'e îqiûête pour rechercher tes auteurs respo • sabtes des a/ttrocités commises contre .a n tion arménienne et contre les Grecs d'Asi Mineure. Les rapports sur l'extermination masse des chrétiens nfi sont pas encore p bliés, mais une lettre envoyée à lia présiden , de la Chambre des députés par les diéput grecs, en date du 20 octobre 1918, donne i résumé étendu du désastre qui a frappé 1 chrétiens de Turquie. Voici quelques-uns de ces faits: 1. Un million d'Arméniens, avec leurs feu •mes et leurs enfants, on.t été massacrés ; teu bienis ont été pillés, sans qu'on eut relevé » leur charge d'autre crime que ceàiui d'êt Arméniens. 2. Des é'iéimenits grecs, qui, depuis quaran siècles, constituent 1'élémen.t efficace di* civilisation dans ce pays, 250.000 hommes o: été déportés hons dies frontières ; leurs biei ont été confisqués. 3. Après la déclaration générale, 550.01 avr.es grecs ont été exterminiés, leurs biei j ont été pillés et confisqués. 4. Les députés arméniens Zohrdbret et V zuakas» ont été assassinés. La Grande Serbie On mande de Laybach que le Conseil nati nall d'Agram a adopté, à l'unanimité moii urne voix, une motion dus gouvernement < Daknatie transmettant au prince-héritier < Serbie la régence de l'Etat Sud-Slave et 'coi voquant à Sarajevo un Conseil d'Etat con prenant tous las membres du Conseil nati< nal d'Agram., 50 délégués de Serbie et--5 < Monténégro. Ce conseil nommera tes. men bras du gouvernement qui seront choisis pa mi ceux du Conseil d'Etat. Aussitôt ' ç|ue cailime sera revenu, auront lieu l»s ' élebtior poiuir la Constituante qui doit siégieç à' Set; jevo et qui prendra des décisions définitivï sur la constitution de l'Etat. Départ d'une escadre anglaise pour Itii Urne flottille d; dragueurs de mines a qui té 1p Firth of Fortlh, afin d'ouvirr le paissag à 1 escadre britannique qui se rend à Kiiel i Wiliheimshaven,-—pour y surveiller le désarm' ment des navires de guerre aillemandis, Il faut l'exécuter On télégraphie die Washington au «Mon ining I'osti; g. On croit que l'opinion pour ainsi dire unanime de l'Amérique est que pour la sécurité future du monde il faut exécuter le kaiser,car, tant qu'il* vivra il sera toujours urne menace », et ne cessera jamais de comploter et d'encou-in rager la contre-révolution dans l'espoir de res-d- taurer la dynastie des Hohemzoïllem. a- Une autorité en matière de droit international déclare que si 1e kaiser a abdiqué il reste ri- Guillaume de Hohenzo'llern, simple particu-... lier, et comme tel, ayant été déclaré -coupa->f- blé de meurtre par un jury anglais, a ;ssan! légalement après la mort des victimes at-la taques contre tes villes ouvertes d'Angleterre, ui il est susceptible d'extradition. 'e- Si, par contre, il n'a pas abdiqué, il est toujours officier allemand et, c'est de la part de la Hollande une violation du droit international de ne pas l'interner, et tes alliés doivent h, intervenir auprès de la Hollande. re La démobilisation américaine •M. Baker, ministre de la guerre des Etats-Pc Unis, annonce q.ue tes projets du département /e" de la guerre prévoient urne réduction de moitié envviron des forces extraordinaires américaines, de façon à laisser approximativement trente divisions an service. D'autres réduc-^ tions suivront si la situation 1e permet. Hambourg capitale d'une république Le correspondant du «Times» à Copanha-i» gue télégraphie: L ' correspondant berlinois du «Berlingske Tïdendr» annonce que les conseils institués à u,r Oldenbourg, dans la Frise orientale, à Brème, à Hambourg et dans 1e Schlesvig-Holsitein onit décidé die fonder une nouvelle république avec îe" Hambourg comme capitale. Une république bulgare ''t Au lendemain de l'abdication du tsar Fer-diinand et die l'avènement au trône du tsar Boris, des informations venues de Sofia an-noncèrent qiue la Burgarie, s'inspinamit du mouvement qui se dessinait en Autriche, en ec Hongrie et qui s'est consolidé depuis lors, e" avaiit^ proclamé la république bulgare... Tout x> se réduisait en réalité à une tentative restée a," sans suite. a Mais il existe toujours, parait-il, en Bulga-es rie un mouvement favorable à la proclamation de la république, et ce mouvement est repré-santé par un comité bulgare qui a son siège en Suisse. Ce comité vient de lancer la proclamation suivante: «Le Comité répuglicain bulgare, ayant son siège à Genève, agissant en parfait accord et avec l'organisation républicaine en Bulgarie-nt et -s'insipirant de son devoir de sauver la patrie, a pris à la date du 16 novembre tes résolutions suivantes: , 1. La Bulgarie est constitués en républi- te QW' y 2. Le tsar et sa dynastii? sont déclarés déchus. Le minsitère actuel est dissous. ~. Le nouveau gouvernement se composera de représentants de tous tes partis. Ne seront admises aux fonctions ministérielles que des ce personnalités n'ayant jamais fait partie d'au- cume combinaison ministérielle. :st he ™uveau ministère aura pour mission u- Préparer l'établissement de relations cor-,s diales avec l'Entente, de se mettre en relation ,n' avec lès autres itaits balkaniques pour favo-n_ riser la constitution d'une république fédérale des Balkans, de consolider la paix et la proses périté intérieure, de punir 1rs auteurs respon--Ci sabtes de la catastrophe qui a atteint la Bul-jn " n_ Cette proclam,aition porte la signature de ell M. Davidof. te- — » re Le communiqué officiel de l'état-major 27 Nov. 1918. — Devant le front de °s" l'armée belge, le territoire belge,est dé- n- barrassé d'Allemands. Nos éléments a- avancés bordent la frontière allemande ^ entre la frontière hollandaise et la Ves- u" dre. Nos troupes sont entrées aujour- ce d'hui à Verviers et à Herve au milieu de és la joie générale. J-tx Ville 11- rs L'Escaut Nous apprenons que le service du pilotage, pour la conduite des navires sur te le fleuve, est complètement rétabli et qu'en suite d'un examen des divers pas-sages, la navigation est possible pour tous les navires, quel que soit leur ton->o nage. "s Le service de passage Anvers—Tête-de-Flandre, aussi bien pour les piétons que pour les véhicules, sera très prochainement rétabli. 0- "s Le chômage 1p Un de nos lecteurs nous conte l'aven- 1- ture suivante dont il était encore à demi abasourdi : :e —"Ayant à transporter quelques meu-i- bles en ville, — un parcours d'environ f- deux mille mètres, — j'avise deux soli-^ des gas qui flânaient, et leur demande ^ assistance, contré rétribution, naturelle-s ment. L'un d'eux s'enquierl de la distance, l'autre de la question pécuniaire. î! J'offre deux marks et le prix de location : d'une charrette à bras. ® Les deux hommes n'hésitèrent pas une seconde et partirent d'un bel éclat de rire. Deux francs cinquante était insuffisant. J'insiste et ils me réclament cent sous ! Je refuse et je m'attire la réponse ; W—BM3mMMafcggSiMB1IMiH»M I >n -4 — -""r-T — Alors! on ne travaille pas. i Cette petite anecdote vécue démontre 3u'i) est grandement temps de prendre es mesures pour arrêter les accès de paresse volontaire. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de fournir de la besogne en faveur des autorités boches, — le chômage volontaire avait alors sa raison d'être — et il est impossible aux autorités de continuer à pourvoir à l'entretien de gens ayant seulement le désir de continuer a toucher des indemnités alors que le travail commence à réclamer leurs efforts. # * * Les prisonniers de guerre Plusieurs de nos lecteurs nous ont demandé des renseignements au sujei du rapatriement des prisonniers de guerre belges en Allemagne. D'après les renseignements officiels qui nous ont été fournis, les dispositions suivantes viennent d'être prises en ce qui concerne les prisonniers de guerre belges et alliés, ainsi que pour les internés en Hollande arrivés en Belgique. Les prisonniers et les internés doivent se présenter à Bruxelles à la caserne du 1er régiment des guides ; à Lierre, à l'école adoptée, avenue du Chemin de fer, ou à Louvain, à l'écolç communale, 5 et 6, rue des Chevaliers, d'où ils seront dirigés, savoir : » Les Belges, sur le camp de concentration à Furnes, C.I.A.M. (Centre instruc» tion anciens militaires) ; Les Français (y compris les civils) sur Ingelmunster ou Meerbeke (Ninove) ; Les Anglais sur Calais, où ils s'adresseront à ta R. T. O. qui les enverra a l'A. F. M. (Assistant Provost Marshal) ; Les Portugais sur la base anglaise à Calais ; Les Américains, sur Saleux (Somme) ; Les Italiens sur Ambérieux (Ain) et les Russes sur la base russe à Laval (Mayenne).Il est à présumer que d'autres lieux de concentration plus rapprochés de notre frontière de l'Lst seront encore désignés sous peu. ! Le Comité National a fait savoir d'autre part que les prisonniers de guerre et les internés libérés de passage en territoire belge y recevront par les soins des Comités locaux, dès repas graiuits et seront, de façon générale, traités comme les évacués qui ont traversé récemment le pays. » * * Les guérites boches De loin en loin, on en rencontre encore une, piteuse et lamentable épave. ■ Faut-il en faire du bois à brûler, en vertu de cet axiome que le feu purifie tout? Nous ne le pensons pas et voici la façon de procéder que nous emploierions. Tout d'abord un solide nettoyage, intérieur et extérieur, et s'il est absolument nécessaire,un peu de sucre brûlé comme moyen de désinfection. ; Ensuite, il suffira de peindre une belle bande jaune sur la bande blanche pour obtenir une guérite aux couleurs nationales belges... et jamais une guérite n'aura aussi peu coûté. * * * A la Bourse des fonds publics En présence des abus, que nous avons signalés hier, concernant le trafic des billets mark, la Commission de4a Bourse des fonds publics, d'accord en cela avec les autorités compétentes, a décidé que la Bourse restera hermétiquement fermée jusqu'au samedi 7 décembre inclusivement.D'autre part, les agent# de change ont été priés de cesser toutes opérations et même de fermer leurs bureaux. Aux grands maux les grands remèdes. Ce sera le seul moyen de mettre un terme aux manigances des rapaces vautours d'outre-Mocrdijk, pour qui les mesures prises à la frontière et toutes les considérations morales ne parviennent pas à réfréner la soif du lucre. On nous a même affirmé que certaines maisons allemandes n'hésitent pas à envoyer leurs mark en Hollande à l'effet de les transformer en titres de rentes belges ou lots de villes. Vraiment, c'est du propre! * * * Au télégraphe Peu à peu, et plus rapidement qu'on ne l'espérait, les divers services sont rétablis. Après la poste et les chôcuins dô fer, voici qu'on nous apprend que Te télégraphe fonctionne à Anvers, Bruxelles, Louvain, G and et Bruges. El voilà encore ut p&i de (ait

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes