Le matin

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26 november 1918
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s.n. 1918, 26 November. Le matin. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx07802/
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wvw riii7mT'T'iitfli?a RÉDACTION 39, VIEILLE BOURS ANVERS LE MATIN Ti-vTTTiAT A T Tr^rriTTMTJ1 IV ADMINISTRATION VIEILLE BOURSE* ADMIS PAR LA CENSURI J m 11 *gasggggaatg3./»i u w Sur le fleuve Le pi*essîïei" navire tle commerse toe entre à Anvers Chaque ville belge possède une p menade préférée de la fouie, que cellt arpente lentement, en en savourant plus ou moins grand charme, au mo une fois la semaine, le dimanche. Vo; Bruxelles et Liège, pour ne pas m étendre en longs exemples. Ici î'on pt rine en musant le long du << carré », s'arrêtant régulièrement vis-à-vis i étalages connus, toujours les mêm Là, on s'entasse le long des bouleva centraux, lorgnant à gauche et à dro au hasard de la badauderie. Ln Anversois pur-sang manquerai toutes ses obligations civiques, si, le manche venu, il n'escaladait pas la r£ pe du promenoir pour contempler d regard toujours ravi le spectacle éi nettement renouvelé présenté par « vieil ami l'Escaut. A peine revenu en noire vieille cité mée, après avoir savouré le char émouvant du carillon piquant de ses tes de pur cristal l'envolement inlassa des heures, après avoir vécu les heu radieuses du retour de nos Souvera et de nos vaillants défenseurs, il éi tout naturel d'accomplir un vérita devoir, doublement cher à notre cœur patriote et d'Anversois : saluer no vieux fleuve. Nombreux furent les revenus au p qui demeurèrent hier, de longs et d deux moments, perdus ('ans la cont< plation empoignante du fleuve, à l'él ne! murmure, roulant ses vagues bl des et pressées des murs de nos qu jusqu'au lointain de l'horizon confoi dans la grisaille d'un ciel automnal brumeux. Maints écrivains de valeur ont dé< avec un rare talent la majesté du fleu aux journées calmes, sa turbulence vénile aux heures où il vente frais, colères parfois terribles lorsque les n chevauchent tumultueuses les unes les autres, cinglées par les efforts l'ouragan déchaîné. Mais toutes ces c criptions ont la seule valeur de 1 stantané. C'est toujours l'Escaut c'est toujours aussi Protée. Eterne ment mouvant dans l'éternelle actn de la nature infatigable, les aspects fleuve ne sont jamais deux fois idei jues. Sous l'influenre de l'heure, temps, de la lumière, sa métamorphi recommence, inlassable et le spectat» le plus nauvre en sensations demei malgré tout dominé par cette intens de vie se manifestant en aspects toujo inattendus, toujours picturaux et t< jours empoignants. Nous subissions ce charme enjoleui puissant de notre vieux bcaldis, dim; che après-midi et, à l'enthousiasme d' évoqué en nous par la formidable én gie qui sourd de toute cette masse continuel travail, se mêlait le regret ne plus retrouver l'équivalent des visit passées. Nous sentions venir à nous la belle saine chanson des forces naturelles fleuve, célébrant la puissante nature,: expansion formidable, mais nous n'y trouvions plus, hélas! l'adjonction < efforts herculéens des audacieux p; mées que nous sommes. Le murmure sans cesse répété du fl ve n'accompagne plus de sa basse émi vante, les mille bruits des efforts I mains. Le long des quais s'étend en li gues coulées un silence "de cathédr abandonnée. Sous les voûtes des h; gars le vent passe, y gémissant en h gues plaintes sourdes, endeuilli de j plus retrouver les masses travailleu: de nos débardeurs-aux torses dignes retenir l'attention d'un Michel-Ange. Le mouvement turbulent des rues ti versées par la foule encore enfiévrée c fêtes nationales de la libération, évei un douloureux émoi vis-à-vis de la se tude énorme qui pèse sur le fleuve, c s'étend sous les hangars et s'attarde te îe long des quais. Est-ce en une im cation éplorée que toutes nos grues £/ent d'un même geste leurs bras imm «ilisés dans l'atmosphère grise qui 1 cerne ? On songe, le cœur poigné de tristes; A quand le retour de la fébrile activi n'autrefois ? A quand ?... Toujours rêvant, nous avons aLa Bonné 1« nrnmfinoir nniir nnna rannr Z cher du fleuve, que la nuit tombar enveloppe de brumes s'épaississant pe "* à petit. Nous suivons les quais, vers Sud, l'esprit bercé par le chant maji tueux et doux de la rivière coulant à r pieds ses ondes que -J'o&il ne percev kje plus. Tout à coup, à une centaine de mètr roT une agitation éveille notre attention. E :_ci ombres humaines passent et repasse . 'e Lne rumeur de cris nous arrive. Est ms un accident ? Est-ce un drame ? ,rez Nous hâtons • le pas, escaladant H1S massif de houille, barbottant dans ( :'e" flaques d'eau dont les éclaboussures en clént sous nos pas, et nous arrivons i ïes fin aux numéros 17-18. es- Interrogation : Qu'est-ce ? rds un voisin devine notre demande 'te! d'un geste, nous montre un nom inse en grosses lettres : Adour. Puis il el t à gne nous expliquer, brièvement : di- — Adour... armement Deppe et Ce ;m" avec du charbon... un Nous regardons plus attentiveme er~ Un fanal accroché au mât d'avant écla ;on faiblement une flamme tricolore belj . A l'arrière, un autre drapeau aux ce ai" leurs belgique déploie également i me couleurs aimées sous le souffle du ve Ce n'est pas un rêve^ce n'est pas i "'e illusion née du coup de baguette d'i res fée compatissante. Ce petit vapeur, à in.s dunette striée de larges baneles sombr :ait au panache de fumée qui monte dî b e l'air accoissé et s'estompe lentemi "e dans l'atmosphère, c'est un steamer h *re ge, complètement belge, de la quille à pomme de ses mâts, qui vient d'ent ^].s au port, inaugurant ainsi le renouve é'1" du travail maritime. Nous le regardo 'm" nou»l'admirons, plus âprement qu'H er~ pagoft contemplait sa fameuse cassel Ce n'est pas coquet, — oh ! non! — a's navire charbonnier. Cela ne vous dor lt'u pas la svete élégance d'un sloop de co et se, mais ce qui entourait l'Aclour, > . manche soir, émanait de sa carène soi :r" lée par les embruns et le charbon, cet Ve' une atmosphère de volonté et d'énerg Ju" c'était la ténacité de notre race, décie ses -à combattre jusqu'au succès final. C aos tait la preuve palpable du prochain sljr nouveau de notre activité maritime. c L'Adour est sous les ordres du ca taine Lemmens. C'est un vétéran de m~ marine de commerce et c'est un vailla En pleine période guerrière, alors c les eaux paisibles récélaient les mii ri, sous-marines, il a navigué quand mêri |.u Alors que les pirates allemands torj I*. laient sans merci, affolés de rage d tructive, il a navigué et ce ne fut pas t< jours sans de terribles émois : le ca :UI taine Lemmens a eu, en effet, deux I f; teaux de la même firme Deppe, torpill , « Quand même » doit être sa devi us puisqu'aujourcl'hui il triomphe et ne 3U~ ramène le premier navire belge à; P . vers. Et nous commettrions un imparde m~ nable oubli en n'adressant pas ici r 0L,1 félicitations à notre corps de pilote ei~ l'Adour a été conduit, comme en c,n jouant et a remonté le fleuve sans e moindre accroc, malgré l'absence >ns bouées indicatrices et de feux de dir et tion: Ajoutons encore que la maison Dep attend encore une demi douzaine ' steamers de sa flottille pour cette ; -les maine. Devant ce bel exemple d'énergie, * ° n'est pas permis d'éprouver une secon :.U- de défaillance... Le vieux Scaldis, c )U. méprisait les tonnerres des canons al m_ manrs, s'était dédaigneusement end< mi, vit le frisson avanteoureur du réve ajc II a retrouvé,enfin ses fils aimés, lei in ma'sons trouvantes qui sillonnaient s plaines agitées. Il sourit et ce souri • est une promesse pour l'avenir. ^ Celui-ci.ne sera pas ce que nous avo connu avant la guerre, ce dont no nous enorgueillissions. ,a_ Ce sera mieux et de beaucoup. Un m i résumera la pensée commune à tous 1 ii cœurs anversois : — Excelsior ! p. L. S IDéi>^Gli.es O- La capitale tle l'Allemagne [è- On lit dans le «Munehen Augsburgrer Abendi tniog» : O" « Noua nous félicitons de voir l'hégémonie nr po sienne enfin abolie par la constitution des Ets Unis d'Allemagne. - L'autonomie et l'égalité de Étate sont t>roclaméei8. Berlin eeseexa d'être un , «tacle au libre développement dee Btat« oonfédéi e. En même tempe, le rattachement ôe l'Autriche a f A mande à. l'Allemagne va déplacer le centre geogi phique de l'Empire, poser à nouveau le problème la capitale. Des perspectives nouvelles s'offrent Munich . » n- Disons, à ce propos, que l'ex-roi Louis III, ap: „ avoir obtenu du nouveau gouvernement la. pern ifA famille au château de Wildonwart, sur le lac 1 . Chiem. lit m. Scheidemann le n. Scheidemann, ministre des finances, a al ig. donné son poste, qui est occupé actuellement p: ^ commissaire du peuple Landsberg. °.® Ludendorff lit D'iiae informaition parvenue d© Stockholm, 1 de oe mois, il ressort que le général Ludendorf ac cache vrais-emblablement dang les environe de I » dam.v ,es Le Parlement français ft- en Alsace-Lorra Le gouvernement français se préoccupe d'org ser de3 traân« spéciaux qui permettront, aux n „ brea du Parlement de se rendre en corps dans Un provinces recouvrées d'Alsace ot de Lorraine. Ipo départ aura lieu le 7 décembre. Les sénateurs e' . députés visiteront Strasbourg. Mulhouse, Oolma ffl- Metz. ° Dans les couloirs du Palais-Bourbon, M. 01 éi -II- oeau, intenx>gé sur ce voyage, a réi>ondu: « J'aurais voulu emmener toute la France,i comme c'est impossible, j'emmène tous ses re sentants! » et, La misère en Autriche Tlt Elle est effrayante! A Vienne, on abat les vaux de l'armée pour alimenter la population dl" scènes de pillage «ont quotidiennes. Le système dee cartes d'alimentation ne foncl ne plus, faute de vivres. Et naturellement l'Autr t... en appelle à. la pitié de l'Entente. Une réponse des femmes française nt. On sait que des femmes allemandes ont ada h Mme Jules Siegfried .présidente du Conseil n; iial des femmes françaises, un message lui der y<3. uant d'intervenir auprès du gouvernement pour 3 ' re adoucir les conditions de l'armistice. Le co: du Conseil national, immédiatement réuni, a 1 ,nc l'unanimité ,1a réponse suivante: <( A notre protestation indignée contre la d^ nt. atiion des femmes etr des ieunes filles, alors ous monti-ioos leB retaurs possibles de l'IIist [J1G qu«9 nous adjurions toutes les femmes de s'un np> nous pour ne pas s'interdire à jamais d'invoqué LA1C droit et la justice, aucun écho ennemi n'a répo |& » Pourquoi donc interviendrions-nous aujourd contre des conditions qui n'ont pour objet que 6S, rendre impossible toute reprise de la guerre? I71c » Notre pitié va d'abord au-devant des vict 111J5 innocentes, de nos nombreux prisonniers donl ^nt typhus et la famine ont si cruellement réduj J , nombre; de nos population reconquises si hai Gi- sement pdllées et maltraitées. Que les femme? j „ mandes se souviennent et elles comprendront n ,ci siWnce. » rer Les provësions du kaiser LONDRES, 22. — On mande d'Amsterdam QS, «Daily Express»: . . Les grandes quantités de provisions de toutes &T- tes, amenées en Hollande dans les deux traim fp Kaiser, sont maintenant arrivées au château raerongen. L'accaparement de ces denrées alii UIl taiires cause une grande indignation chez les landais, qui en sont privés depuis longtemps. LllG Dans les milieux révolutionnaires d'Amstçrdai ir demande que le Ka.ise<r sodt reconduit à la f tière. Beaucoup disent qu'il i^etournera en All( fîi- gne au moment favorable. • i Le «Telegraaf» dit que des fils télégraphique 111- téléphoniques spéciaux reluent le château d'Ame q j4 gen à Amsterdam. Le Ka.iser peut téléphoner à rfU te heure à de Ion gues dit auce^. Lu famille ou « 10 te Rentinck semble, ajoute le journal, contraité , , ' la présence de son hôte et désire que tout le m< ICC sache qu'elle n'a reçu le Kaiser qu'à la requête gouvernement hollandais. re_ Ses biens en Prusse AMSTERDAM, 22. —' La «Gazette du Rhin ei WestphalAe» dit que les biens personnels du K; Dl- en Prusse comprennent 83 propriétés et vingt lâ ^ori18 ^^rks placés à, 4 1/2 p. c. L'asile du kronprinz rnn LONDRES, 22. — Selon une dépêche d'Amster |ut/ à 1' ((Exchange Telograph». l'ex-Kronprmz s'ét rait dans l'île de Wieringen dans la partie sei / nale du Zuyderzee. Un presbytère a été lou 16. cemment dans Le petit village de Osterland, daa ,:i nord de cetta île presque déserte. Un navire apporté une quantité considérable de meublet gg_ compris une table de billard et une installation bains. , , )U- Le Kronprinz a été transféré dans ce presby avant-hiea* mardi. Le prix de la location est de pi~ florins pour six mois. ),a" s Le pape et la paix es. 3e Une dépêche die Milan dit qu« le Pape a ' .nif^sté le désir d'assister à la Conférence 'us la Paàx. 'n_ En Russie Il règn-e en Ukraine un gâchis absolum russ«. La propagande maximaliste s'y éten-lOS coinitamine ouvriers et paysans qui ne rêi iS : que pilla-gfis et tueries. Le® troupes austro-allemandes, chargées ! maintenir le calme augmentent le désordre, dévastant les régions qu'elles ocoupenit. de chagrin, ou plutôt par dépit d'avoir pe iC. toute autorité sur ses troupes, le général Weltz, gouverneur autrichien à Odessa, serait suicidé. pe Voilà -qui est digne d'un vrai sitoiciem (Je nous ne pouvons qu'engager tous les gé raux dtes Puissances Centrales à suivre noble exemple. # # # jl Les bolchevistes s« sont livrés à une forte j taqu» contre les troupes alliées sur les bo . de la Dwina, après un bombardement avec [U1 canons mis en batterie sur des bateaux, [e- Attaquant de front et de flamc la posit alliée, l'ennemi a pénétré un mom«nt ; ., qu'aux emplacements de ses batteries. Il- L'infanterie américaine et britanniiatie irs refoulé par tune contre-attaque bien, exécu ;es lui infligeanit de fortes pertes. L'airtill«rié campagne cainadiemne, qui a continué de rer, quoique l'ennemi eût atteimt l'empli ment de ses batterias, a contribué siemsibienn ng par sa belle conduite à battre l'ennemi. US La joie règne à Varsovie , On mande de Varsovie que l'enithousia.: Ot eSj immense. Les rues préseintent un air es fête. La citadelle est occupée par les trou polonaises. Tous les détenus politiques ont libérés. Les autorités ont saisi à l'adimiinistratio® chemins die fer plusieurs miQkm de m laissés par les Allemaindis. Un musée commémoratif de la guei ;ei_ On va fonder à Londres un Musée natio commémoratif de la guerre, dont le bust s us- de vulgariser l'action de l'armée ët du ^ pie belges diepuis août 1914. &. Un héros TJne dépêche de Londres annonce que 1-e liei ,je nant colonel J. Neyille Marshal, de la garde irl à, daise, qui a été bleesé dix fois dans lee diffère combats auxquels il a pria pari, a 6ti tué sui ^ champ de bataille quelqne» Joui» avant la oon< de Les attaques de la flotte aérienne allemande De Londres : La commission instituée par le g >an- vemement anglais pour déterminer les dégâts "r casionnés par les attaques des avions et dirigeai allemands en Angleterre, publie les chiffres il ressaut 51 districts. 480 personnes ont été tuées » 21 il y a eu 1014 blessés. Les dégâts sont estimé f se 170.773 livres sterling. 'ots- Le «Campama» TJne dépêche de Liverpool annonce que le « Ci ine jwnia », de la Cunard Line, a été coulé dans . Firth of Forth. Tous les passagers ainsi que em- quipage ont été sauvés. La loi militaire en Angleterre Le gouvernement anglais a déclaré que les concernant le service militaire cesseront de so aen- leurs effets à partir du jour où les traités de [ seront signés. aais L'Amérique et la guerre WASHINGTON, 21. — Le ministre de la gus Baker a déclaré que, depuis la signature de l'an che- tice, le gouvernement avait annulé pour 1 milli les 336 millions de dollars de contrats relatifs à. ,ion. fournitures de guerre. lohe Le roi George à Paris S Une dépèche Reuter dit que le roi George d' . gleterre est arrivé jeudi à Paris. Il est parti medi pour se rendre au front. Des voyageurs pour l'Europe Une dépêche de New-York annonce que, det ° ' la signature de l'armistice, 100.000 personnes j»i- demandé un passeport pour l'Europe. Toutes <iu« demandes ont été provisoirement repoussées, la frrî' sur les passeports étant toujours en vigueur. ,r le A New-York 25.000 voyageurs attendent le idu. ment de pouvoir s'embarquer. 'hui de L'alimentation des troupes alliées mes Une dépêche de Saint-Paul (Minnesota) dit ■ !<> les administrations des chemins de fer ont fait voir qu'ils onî à transporter 30 millio'ns bushels aile- grain vers la côte orientale. Ce grain sera l'éo: otre dié en Europe et servira à l'alimentation des ti pes américaines et alliées. Juste menace au A la Chambre des Communes, M. Bonar 1 s or- a déclaré que le gouvernement britannique ne i i du vait tolérer la continution du cruel traitem fait par l'Allemagne aux prisonniers de guerre IIol- accomplissent leur voyage de retour à pied, a des vêtements misérables, sans nourriture, ni ^011 oortes, ni guide, ce qui a pour déplorable o ma" (-'e grandes souffrances et une grande mortalit Si des mesures ne sont pas prises le gouvei s et ment britannique sera obligé d'en tenir com dans toutes les questions se rapportant au ravit „m_ lement de l'Allemagne ou à la satisfaction à c e de ner aux besoins de la population allemande. ■ du Ce que la guerre a coûté à l'Angletei A cette question, le « Daily Telegraph » do une réponse Les frais se seraient élevés à envi de deux cent et trois milliards sept cent cinqus millions de francs. Sam La Belgique, grande puissan ten- 4 -p£_ is le Les puissances de l'Entente, ainsi c ,y y les grands Etats neutres représentés è 1 de Cour de Belgique par des ministres p nipotentiaires, viennent de prendre décision d'élever leur légation au ra d'ambassade. L'importance des missions diplon ""Jg tiques accréditées à Bruxelles sera de c désormais égale à celle des ambassa< de Paris, Londres et Washington. ent iS LE CONTRASTI de Le général Rawlison, qui conduit la q en trième armée britannique chargée de faire j De tie des troupes d'occupation, a adressé à rdu troupes un ordre du jour où il demande von soldats die faire tout leur possible pour se comporter poliment à l'égard die la populat des régions à traverser. Le général Rawli; et prie los troupes de montrer par là au moi ®é- qmi& l«s soldats anglais ne ressemblent pr 9e ceux de l'Allemagne et qu'ils ne font pas guerre aux femmes et aux enfants. ait- • ats Tritounaux jOB Nous apprenons nu'il sera tenu à partir U!3. 2 décembre prochain, sauf •appositions év tueltes ultérieures, six audiences réjalières pa se' .line, savoir deux le luindi, ufrele 1 mi una le jeudi eit dieiux le vendredi. N Les audiemoes 'sont fixées, celtes du luir du mardi, du jeudi et du vendredi à 2 heu ice_ et demi de relevée, celles du lundi et du v ,exit déedi à 2 heures 3/4. Les audiences du lundi et du vendredi ront provisoirement tenues dans l'ancien chambre des avocats. Les assignatioins en toutes matières coi "e nueromt à être dominées, soiit pour l'audie P-is du mardi, soit pour celles diu jeudi, été En dehors des causes qui peuvent, suivi le règlement d'ordre de service, être reteni '"5 et plaidées aux audiences d'introductj' ,po ro-' être évoquéeis et plaidées ux si' 'di ceis tooutes causes inscrites aux diveç/ i : ,re fixati.on par une ordonnance pnt.ji^aiti< rendue sur requête . nal ( era Les audiences ordinaires de référé aur< ou- lieu jeudi à 2 3/4 heures de relevée. Le jeudi 5 décembre aura lieu un appel j méral de toutes les causes Qui étaient im«cri ite- au. rôle avarnt 1e 3 janvier 1918, époque à an- quelle las vexations de l'ex-pouivoir occupi nt» empêcha l'admini-sitration de la justice bêl( le rln- M. Alphonse Ryekmaai's * é<4 éW bfttoun « ■ ' ■ i » i —«» /■ —BMsgT" JMWBWMJiWBMeaMeaBMi—aea—a——> ^ ni Voici la liste deis membres du Conseil 4c discipline: Ryckmans, bâtoninieir, par 52 voix. '.1 " Membres du Conseil de discipliine: Stoop 49, Boom 48, Valeriius 50, de Gottal -56, Le tx 58, De Decker 59, Monheim, 51, Suhbergw 4». Weyter 59, Poltet 60, Van Aph-nn 60, Va«£ -s ^ 59, Schôller 58, Le Paige 49. Le communiqué officiel 1 de l'état-major 24 novembre 1918. — Nos troupes ont ois poursuivi aujourd'hui leur marene vers tir la frontière allemande. Les éléments 111 avancés ont atteint la ligne Brée, Asch, Genck, Diepenbeek, Cortessem, Looz. , Aucun incident à signaler. [•re S Là Villo M. Louis Franck M. Louis Franck, ministre des colo-nies, a donné sa démission d echevin de» Beaux-Arts de la ville d'Anvers. » * # iiis Le nettoyage >nt Le Collège vient de prendre une me-sure qui sera applaudie des deux mains : 25 instituteurs et institutrices et un tt°- médecin des écoles ont été suspendus d® leurs fonctions pour avoir participé au mouvement activiste. En attendant qu'il iue soit statué sur leur sort il leur a été dé-^ fendu de se présenter dans les écoles, pé- dont les cours ont été repris hier. Les dirigeants des écoles libres prendront les mêmes mesures à l'égard des membres de leur personnel qui se sont » compromis. 3U: * * • lui A l'Hôtel de Ville ™ Un haut fonctionnaire communal qtïï M avait été prié de ne pas se montrer à la réception du Roi, — sa présence aurait) lie- fait tache, — a groupé autour de lui un petit nombre de partisans, qui ont enta-™- mé une campagne ayant pour but de 1$ réhabiliter. Nous avons questionné à re ce propos quelqu'un de très bien informé ine qui nous a déclaré : « Soyez persuadé' ■on que toute tentative de sauvetage est par-ate taitement inutile. Le cas est fort grave et justice sera faite. » Parmi le personnel subalterne, deux >p activistes ont informé le Collège qu'ils « renonçaient provisoirement à leurs fonctions ». Ce « provisoire » risque ue beaucoup de s'éterniser, la * * • ié- Dans le corps médical la Plusieurs médecins, qui avaient fait tig cause commune avec la hande d'individus qui voulaient profiter des circon-a- stances pour vendre leur pays à l'enne-nc mi, ont été exclus du corps médical par es le Cercle médical. Sans doute, on ne peut les empêcher d'exercer leur profession, mais leurs ^ confrères belges refuseront désormais J de les reconnaître. Ils seront traités comme ils le méritent. ta- - ir- * * >es Un départ ^ Le conservateur du Musée des Beaux-0sn Arts,' M. Pol de Mont, est parti pour la on Hollande. Il se fixera à La Haye. ôf » * * la ' A propos d'une démission Dans sa lettre de démission, M. \I-brecht, qui fut échevin du commerce, déclare que la situation actuelle lui permet de se retirer. « Il y a longtemps, ajoute-diu t-il, que j'avais l'intention de renoncer à m- mes fonctions officielles. » >ar * * * rs' Des bombes à l'Hôtel de Ville di, Différents -bruits circulent au sujet de 'cs bombes qui auraient été déposées à l'hô-sn" tel de ville par les Boches. La plupart de 5e- ces versions est de la fantaisie pure. La ne vérité la voici : L'huissier M. Deprez découvrit, après le départ des Allemands, rti- deux bombes derrière les portes d'entrée ice au-dessous de l'escalier d'honneur. Les f autorités militaires belges furent aussi-gS tôt averties, qui firent enlever les dangfe-ir- reux -engins, que le Génie examine. n- Ajoutons qu'une machine infernale Jjg été également trouvée dans l'étang du , Parc. C'est an obus de 40 cm., qui a été jeté à l'étang sous le pon'i ® nt * * * Le grand concert militaire fH II y a un véritable engouement pour a_ le grand concert militaire qui sera donné nt par la musique du 7me de ligne, demain *• soir, mercredi, en la grande salle des fê-er tes du Jardin Zoologique, au profit d»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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