Le matin

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s.n. 1914, 26 Maart. Le matin. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6x58k/
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u,.Hi 26 Mars 1914 OOgJSgE PAGES — CireQ CENTIME» 21me Année — N° 85 rédaction 19,VIEILLE BOURSE, 39 Anvers Téléphone Rédaction : 9ÏY ^oiinemeiits : U-aa.. . . • >• ïg.g« liKM <Siim°,s • • V ' ®SJJ /Trois roois • % » • «■».«»*» l Un an . . « « • • 15'9JÎ Ivtérimr Su mois. *»•«" /Trois mois •, • j> • S.«ce* • France, Angleterre, Allemagne et Union ÏÏe P^trimestre. fr. O-OO. -Hollande et (irand-Daché, par trimestre, fr r.OO» [/abonnement se poursuit jugqn'A refus formel. LE MATIN JOURlSri^ILi QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AWERS Téléphone Administration : S 61 C. de CAUWER, Directeur ^.ïxnoxices : Anoonce3 la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » 1 .SO Faits divers corps id. » îï OO Chronique sportive iii. » 3 OO Faits divers fin id. « ÏÏ.OO La Ville id. » S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues a Bruxelles chez MM. J. I^kbkoue &■ O. La question coloniale —— 11 semble que l'on s emballé quelque peu ! dans cette question de décentralisation de l'administration de la colonie. Nous voyons surgir les projets les plus hétéroclites et l'on va jusqu'à proposer de transférer tous les pouvoirs, y compris les pouvoirs législatifs, à un certain nombre de vice-rois qui exerceraient au Congo l'autorité absolue. Il ne subsisterait, en quelque sorte,qu'une i espèce de lien personnel constitué par le ministre des colonies entouré d'un personnel administratif restreint, réduit exclusi-[ veinent à son cabinet. Les Chambres seraient dépossédées (te leur droit de contre et de législation; le budget, ou plutôt les budgets de chaque vice-royauté seraient [ fljtés in qlobo et le Parlement n'examine-Imit pas le détail des dépenses. Le pays s'aurait autre chose à faire <ru'à payer. On paraît perdre complètement de vue que le Congo n'est pas une colonie de peu-l pjeraent, mais ufie colonie d'exploitation, et que, sauf dans certaines régions restreintes, il conserrera ce caractère par la force même des choses, pour des raisons de fcdimat, et qu'il ne sera pas peuplé d'Européens. Forcément, dans sa plus grande partie, le Congo restera une colonie indigène administrée par des Européens n'y faisant qu'un séjour à terme. 11 ne peut dont être question de lui eon-téder l'autonomie, un self government comme à un Canada une Nouvelle-Zélande, un Commonwealth Australien, une Union sud-africaine, etc. les Anglais eux-mêmes, si larges dans leur- conceptions coloniales, ne le feraient pas et ils effectuent les distinctions nécessaires entre colonies de diverses natures. Setles, les colonies européanisées s'administrent elles-mêmes, constituent quasi des Etat: indépendants; les autres continuent à dépendre de l'administration tffltrale anglaise. Cette administration, il est vrai, est beau-tap plus réduite que la nôtre dont Je personnel s est multiplié d'une façon extradante et qu fait de la centralisation à fwmu*. '11 administrait le Con-sû arec »rsonttel plus restreint des Weux tiers. iJfi Ie ehineur breveté de no- v foif*aîîema* ^es colonies, n'a pas tout vi„.iL ? «^.i' trouve ridicule l'inter- j'attHh < '^D^iDistration centrale dans f , 0n ,('une chaise cannée à un bu- onvi'o •' ou cians ia mutation d'un ;»wier noir, iiLÎ^J6- n'st Pas une raison, comme le m t plaisaament un confrère, pour lais- ta JSTi co^onial libre de s'adjuger sous nrnt" ('e lUïe et des îauteuils de club île la J «^centralisation. Il faut « la mesuri dans tout. (auV vlZilr. est de savoir s'il 8e na>- umque centralisation bel- Ce n#L '•* cex^ral'sations congolaises. 0"® suivait f1. effet> Pas autre chose si iOuatw vv 6- ms bouillants novateurs. h „iu, centralisant les pouvoirs itre admini? «' cela îait évidemment qua- Et 1 -r ons centrales. ,ton ehJan'1 06 ^ue 1 on aPPfeUe échanger Ces If, °rfle.contre aveugle. Lient un ® 'ons centrales nécessite-pisidéralip m??0 ieQcore beaucoup plus [centrale m, vî Ce\ul l'administration Pacune (iWi-îl j1"16 Part Parce <Iue [exerceraitte mfm!^Ue de Sa juridiction, t»drninjst]at-~ *?es'Pouvoirs que l'unique fort, pa^10nn d? Bruxelles et, d'autre fonctionxaire colonialD6 P8Ut exiger d'un N santé , 1 °!a1' sans compromettre '®rtioniaire hJ a,ussi intensif que d'un 'rations centralif^ -plus' ces adminis" ®ntre en*. . devraient correspondre des '°a4ionnair« multiplierait, le nombre £etrop»litains r'r' des traitement,s ».*» franc, f°uve.meur générai tou-î®8 francs \ les vice-gouverneurs 40 rancs. )eç ' ®s însPecteurs d'Etat 35,000 &ncs, les mr, -1SSaires généraux 20,000 ^000 frar cs fimiS,Saires de district 16 et ^strate,rf t J0.1Tlls 15'°°° francs, les rancs. les ai,,* » auï 10 et 12>m -ancs' 1« comm e Ie"lt0riaux 7 et 8.°°° 1 e»t-ce mle j„ t 'r, ■ 'rancs. Et encore catégorie. dément initial de chaque ^aStS^' transférée avec le }.tera donc miQ+ exerce dans la. colonie, Sa Présent if te P*U3> au moins, ^'ioTttaires LT"18 ll faU(lra 1uatre 'a dépense'cp. P0UI chaque vice-royau-érabfe a ®n réalité seize fois plus l tde ces trai^ments, 5ficil«nent. ÎT flnSde0lrnial-X '0ni1^ volraté^ e encore fait appe^aux Lr!".deïce 1 P°UL remP,ir «bon nom-postes S?1'-? Cc,nS° brtge, 8cs. dp . adliunistrateur ;î 10 000 à 6,000 et 6,500 franc? ?>ÏÏSnlrr " 8rade qS francs. ljyeT1ne, et de médecins l^iverï pSwi3ation'® v,^sez «irion/r^ nécessaire c'est ^WroK16re PersPective. ' ^ S °ns nen- décentralisons trans. férons au Congo les attributions qui peuvent y être raisonnablement exercées, mais n'allons pas tout de suite à l'extrême eii supprimant pour ainsi dire tout lien administratif et législatif avec notre colonie. Il faut que le Parlement puisse continuer à exercer un contrôle efficace. Et ce qu'il y aurait à faire, ce ne serait pas de s'emberlificoter de programmes, de projets et d'hypothèses, mais de déléguer un fonctionnaire compétent au département anglais des colonies pour étudier comment l'Angleterre administre les colonies de la couronne avec un personnel restreint,. Nouveaux venus en matière coloniale, il n'y a aucune honte à ce que nous allions prendre des leçons chez nos anciens, chez des administrateurs éprouvés. Ce serait beaucoup plus pratique que toutes les théories. Nurna Lettre de Londres (.Correspondance particulière du Matin.) Véritable but de l'agitation orangiste. Contre le «Parliament Act».— Les deux com-promis. — Pernicieux exemples. — Un prétexte.Londres, 2i mars. Ne nous y trompons point. Ne nous laissons pas mystifier par une opposition qui poursuit un but inconstitutionnel sous le couvert de revendications plus avouables. Comprenons bien que ce qu'attaquent les conservateurs unionistes, ce n'est pas la loi de «Home Rule» pour 1 Irlande, ce n'est pas même, considérée dans son ensemble, ia politique du cabinet libéral présidé par M. Herbert Asquith: c'est la réforme constitutionnelle d'août 1910,le «Parliament Act». S'il s'agissait seulement de fixer le sort de l'Irlande, avec ou sans les exceptions consenties par le ministère en faveur de l'Ulster, avec ou sans le plébiscite pour les neuf comtés de la province, l'accord ne tarderait pas à s'établir — il serait même conclu depuis longtemps. Alors même que la proclamation de l'autonomie irlandaise ne se justifierait pas par des motifs tirés du droit, de la justice et de la raison, on reconnaîtra qu'elle est dans les fatalités de la politique britannique. Le «Home Rule», c'est l'inévitable et tenez pour certain que -Sir Edward Carson lui-même n'en doute pas. On pourra le retarder; on pourra le retarder; on pourra en distraire quatre ou cinq comtés pendant une période plus ou moins prolongée — cinq ou six ans, par exemple, comme le propose M. Asquith — on y arrivera irrésistiblement, même dans les régions qui le repoussent actuellement. Le gouvernement en a la certitude et de là provient son assurance. Quand l'un des orateurs du gouvernement britannique prédit, qvm le «Iiome Rule» sera appliqué il annonce un événement qui doit se réaliser infailliblement lorsque le temps aura pacifié les discordes artificielles d'aujourd'hui. Ce que les volontaires de l'Ulster menacent de leurs armes, c'est la volonté populaire attestée dans les deux grandes consultations électorales de janvier et de décembre 1910. Ce qu'ils défendent dès aujourd'hui — sans que la plupart d'entre eux en aient seulement le soupçon — c'est l'hérédité législative des lords. Le «Parliament Act:> a brisé le veto de la pairie en le réduisant à deux protestations et les électeurs savaient que cette réforme avait l'établissement .du «Home Rule» pour premier objet. C'est quand, pour la première fois, une loi politique va recevoir la sanction royale sans l'assentiment des lords que l'opposition conservatrice entre en révolte contre l'Etat. Ce but inavoué mais positif vous explique comment l'opposition toute entière s'est ralliée à un mouvement qui n'avait, il v a dix-huit mois encore, qu'un caractère local. « * 1 Au début Sir Edward Carâon demeurait isolé. Son groupe ne comprenait guère que les lords gros propriétaires de l'Irlande septentrionale et les seize représentants unionistes de l'Ulster à la Chambre des communes. Lui-même semblait, médiocrement qualifié pour l'initiative d'une résistance si audacieuse puisque l'autorité du scrutin populaire lui fait défaut, il n'est le député ni d'une division ni d'un district; il représente dans le parlement de Londres l'université de Dublin. Les grands leaders de l'opposition se désintéressaient de sa, campagne et M. Arthur Baifour. aujourd'hui encore, aime mieux aller jouer au tennis sur les pelouses de la Riviera que de s'y mêler. Quant, a M. Bonar Law, il s'en exprimait avec circonspection en prévenant les agitateurs «qu'il n était nullement disposé à franchir le canal Saint-George». Les chefs orangistes ne songeaient point à porter leur querelle en territoire anglais. Ils n'avaient même pas tenté d'y intéresser cette forte division électorale de Liverpool qui est une colonie irlandaise et qui a depuis trente ans pour représentant à Londres M. Thomas O'Connor. Ils semblaient ne devoir compter sur aucun concours en dehors des comtés de l'Ulster od ils forment indiscutablement la majorité. A ceux de ses collègues qui se réservaient, qui hésitaient, qui tenaient, à honneur et à devoir de conserver à leur opposition un caractère strictement légal et parlementaire, Sir Edward Carson a persuadé peu à peu ju'une résistance éperdue remettrait le «Parliament Act» en question, en montrant au pays qu'à se passer du veto de la pairie on s'exposait aux horreurs de la guerre civile. Sur la question du budget Lloycl-George, sur la quéstion même du veto, ia pairie avait cédé, faute d'arguments séduisants à faire valoir et de sentiments puissants à invoquer. Le problème irlandais apportait au contraire aux hommes de l'opposition une occasion d'incomparables circonstances à exploiter. En acceptant les organisations révolutionnaires de Sir Edward Carson, en s'y associant, ils proclamaient tout d'abord leur attachement à l'unité de l'empire britannique; ils protestaient contre une autonomie qu'ils dénonçaient, comme un démem-.brement, ils spéculaient sur les antagonismes I religieux. On devait hésiter à leur reprocher i de défendre leurs privilèges politiques ou leurs , naiaBMBnBaaBBMMariaaaaBanaaaBBaaaiaHBuaaaHaBBH richesses, l'hérédité législative et l'hérédit foncière. Tous disaient en chœur: -- Nous défendons la patrie, le drapeau;nou défendons la liberté et la foi! r* » Dès l'instant, où cette notion -essentiellemen fausse s'est généralisée, le. mouvement de l'Ul ster s'est étendu aux trois royaumes. Dè l'instant où elle a été acceptée, les forces mise en action par Sir Edward Carsonrse sont près que spontanément centuplées. Le compromi de l'Ulster n'avait rallié des signatures qu'entr Belfast et Londonderry. Le compromis de Lon dres en a rallié d'Inverness à Hastings.de Hul à Liverpool, tous les contingents réactionnai res y affluant. Comment s'étonner que la nation en soit pre fondément émue et troublée? On voit des Officiers discuter les ordres d leurs chefs et des généraux décliner les injonc tions du ministre de la guerre. Pourquoi ei serait-il autrement puisque le premier signa taire du compromis de Londres est le feld maréchal Lord Roberts de Kandahar, le phi illustre de nos capitaines, le vieux soldat de L grande mutinerie indienne, le vainqueur- d l'Afghanistan et de l'Afrique australe. Lon Roberts est encore en activité de service et i restera en activité de service jusqu'à sa, mor parce que feld-maréchal; il commande un ré giment de la garde royale; il est le chef su prême de l'artillerie. En appuyant les organi sateurs de la guerre civile dans l'Ulster, n'a-t-i pas donné à tous ses subordonnés le plus per nicieux des exemples? Toute la pairie conservatrice a donné e aussi quelques lords libéraux à tendance unionistes. Cela va de soi: les ducs ont signé Nos pairs — sauf les propriétaires irlandais di Nord — se souciaient, peu de l'Ulster il y i deux mois. Aujourd'hui ils s'ébranlent, noi pour l'Ulster niais pour reconquérir le «lroit d< veto par l'abrogation du « Parliament Act ». Les clergymen de l'Eglise nationale péroren et s'agitent. Naturellement puisque vingt-deu: évêques ont signé et que les deux archevêque! se sont prononcés pour Belfast protestant! contre Dublin .catholique. Pourra-t-on compter au moins sur tous le: fonctionnaires? Cela n'est pas bien certain quelques-uns, occupant des situations élevée: dans l'administration, ont, déjà signé le com promis. 11 est au demeurant probable que,dan: les comtés orangistes de l'Ulster, le personne des postes et télégraphes passera presque tou entier, dès la première prise d'armes, au ser vice de l'insurrection. * * «■ Si les seules destinées de l'Ulster étaient er jeu, l'accord serait fait. Il est à remarquer que Sir Edward Carson e ses amis, à chaque concession du gouverne ment, ont répondu par des exigences nou velles. Le referendum étant interdit par no: constitutions, le cabinet en fournissait l'équi valent par sa proposition de plébiscite, la quelle n'offrait rien d'anticonstitutionnel e tendait à la même démonstration. Les conser vateurs n'en ont pas voulu parce que le plébis cite ne portait que'sur une exception limitée i six années. Il est évident qu'ils n'en voudraient pas da vantage si la consultation se rapportait à uni exception définitive. Pressenti à ce sujet par M. Winston Churchill, Sir Edward Carson i riposté sèchement a qu'il était trop tard » Enfin, pour éviter d'avoir à discuter ou à reje ter de nouveaux moyens de conciliation, il es' parti. Il est là-bas, à la présidence de son gou vernement provisoire à la tête de ses troupes Le gouvernement fait montre d'une cons tance admirable, d'un sang-froid parfait. Ce après-midi, à la Chambre 'des Communes, le bruit courait de démarches nouvelles dont le premier lord de l'Amirauté cette fois pren drait l'initiative. Il faut une confiance robuste pour conserver l'espoir d'une entente. L'opposition, maintenant conquise par les violents, prétend acculer le ministère à une option entre la guerre civile et la dissolution Encouragée par une longanimité inépuisable aussi par des manifestations électorales doni sans doute elle exagère la portée,elle escompte un revirement de l'opinion dans un sens con servateur, se promettant d'utiliser la moindre majorité parlementaire pour regagner le ter rain perdu depuis 1905. Nullement pour sauvei l'Ulster d'une oppression dont aucun parti ja mais ne l'a menacé. L'Ulster n'est plus maintenant qu'un pré texte. Harry LES FAITS DU JOUR LE CABINET DOUMERGUE Le Times, dont on connaît le goût pour les appréciations courtoises et la sympathie poux l'Entente cordiale, a résumé dans un de ses articles de fond l'idée que le scandale Rochev te lui donne de la politique française. Ce jugement d'un ami de la France est particulièrement intéressant à lire. 11 se termine ainsi; Au point où l'affaire en est, elle montre, semble-t-il, que dans presque tous les camps on envisage les principes élémentaires de la justice avec un detachement, et une indifférence qui révoltent complètement. Il faut souhaiter sérieusement deux choses: d'abord que, dans son rapport, la commission d'enquête distribue les blâmes d'une main terme et impartiale; ensuite que ces révélations aboutissent à la profonde réforme dont le besoin se fait si vivement ^ntir. Quand le pouvoir exécutif peut intervenir impunément dans l'application de la loi, c'est la fin de toute vraie liberté, si «avancées» que soient les formes du gouvernement et les opinions de ceux qui gouvernent.L'idée du Times ne lui est pas personnelle. Elle est conforme à ce que pense fout le public anglais, à qui le rapport Fabre et les dépositions qui le renforcent ont inspiré une douloureuse stunéfnction. 11 L'Echo de Paris commente comme suit l'ar-1 ticle du Times: j Cette déplorable impression que nous pro- -duisons au dehors, il ne fatit pas se dissimuler que le maintien du ministère Doumergue . a beaucoup fait pour l'aggraver. Les journaux 1 étrangers avaient, plus d'une fois informé leurs 1 " lecteurs que M. Caillaux était le véritable chef f du cabinet, et que M. Monis était l'un des 3 deux anciens présidents du conseil qui en fai-* saient partie. Ces mêmes journaux ont égale-' ment noté que M. Doumergue affectait d'igno-" rer l'existence du rapport Fabre et de couvrir j MM. Caillaux et Monis, tant que M. Barthou i n'avait pas lu ce document à la tribune. Ils ! constatent maintenant que la lecture de M. j Barthou n'a presque rien appris de nouveau j à M. Doumergue ni à son garde des sceaux, j Us constatent qu'un ministère dont les deux | personnages les plus considérables ont dispa j ru sans honneur, qu'un ministère où le prési-. dent et le viccprésident du conseil sont, désor-_ mais sans crédit, reste néanmoins aux affai s ( res. De quels Yeux nos voisins, ainsi rensei-, i gnés, peuvent-ils regarder le gouvernement 3 qui nous représente? De quel air les ambassa- i j deurs et les ministres dés nations étrangères ' I peuvent-ils entrer dans le cabinet ministériel t du quai d'Orsay? Il ne faut pas oublier que l'Echo de Paris - est un organe de droite, un journal nationa-1 liste et anti-républicain, mais il convient de constater que le Times donne une note étran-t gère exacte. 3 Fo*. i ,|, , i,, | Etranger La politique anglaise t LES OFFICIERS D'IRLANDE AU MINISTERE DE LA GUERRE LONDRES, 35. — Le « Times » de ce matin j publie l'information suivante de son carres- ! pondant à Dublin, sur ce qui se serait passé | au ministère de la guerre, entre les autorités de ce ministère et le général Gough: i J'apprends de source digne de créance que : c'est seulement par suite de l'attitude déci-\ dée et persistante des officiers intéressés que : . la garantie donnée aux troupes du corps ' d'armée irlandais qu'il ne serait pas envoyé contre l'Ulster fut mise par écrit et signée, après qu'on eût vainement tenté de leur faire accepter une simple promesse verbale. Au ministère de la guerre, la discussion fut L des plus vives. Le maréchal Sir. John French, chef d'état-major général, devant qui compa-i rurent les officiers, blâma leur action en disant qu'elle méritait, une punition grave, et ce ne fut que grâce à l'intervention du niaré , chai Lord Roberts que le ton de la conversation s'adoucit. Finalement, on présenta aux officiers un document contenant les condi : l tions dans lesquelles ils s'engageaient à servir ou à ne pas servir dans l'Ulster. Le général Gough dit alors: " —• Nous ne sommes que des soldats et nous ne comprenons pas tous ces termes de droit. Nous sommes des hommes simples et il faut , nous dire les choses simplement. Voulez-vous signer la garantie suivante? J Et le général lut: ] « Devons-sous comprendre qu'on ne nous -demandera pas de prendre les armes contre , l'Ulster ou d'imposer le bill du « Home Rule » actuel ? «Pouvons-nous rentrer et dire à nos offi-ciers qu'il en est ainsi ? » Après une nouvelle discussion, le maréchal French écrivit au bas de cette déclaration le» mots: «Oui, c'est exact», et il signa. On fit trois copies du document et elles furent remises aux conseils légaux du général et des deux colonels. ILS RETOURNENT A DUBLIN SATISFAITS LONDRES. 25. — Le général Gough et les colonels Parker et Mac Ewen, qui avaient été appelés au ministère de la guerre pour ' ■ fournir des explications sur leur refus de servir contre les protestants de l'Ulster, sont rentrés à Dublin aujourd'hui et ont repris le : commandement de leurs troupes. Le colonel Parker a dit: — Nous sommes allés en Angleterre, décidés à ne pas combattre contre l'Ulster. et, nous sommes revenus satisfaits. Tout a été réglé d'une façon absolument satisfaisante au point de vue d'un soldat. ^ Avant d'entrer dans le quartier, le général Gough a adressé quelques paroles à ses hommes. Il les a remerciés de leur sympathie, en ajoutant que celle-ci lui avait été d'un grand secours, ainsi qu'à leur colonel, dans la lutte qui venait d'avoir lieu. COMMENT LES TRAVAILLISTES APPUIENT ■ LES CONSERVATEURS , LONDRES, 5. — Voici le texte des allusions ) faites par le travailliste Ward au cours des 1 débats à la Chambre des Communes, hier, et j , qui ont provoqué un si grand enthousiasme i parmi les libéraux: ! «Nous avons maintenant à décider si le ' peuple, par la voix de ses représentants, peut < faire des lois sans l'intervention du roi et de i l'armée ? » < Un autre discours important fut celui de l M. Thomas, secrétaire de l'Association natio- f nale des cheminots, qui a appuyé la décla- i ration de M. Ward. M. Thomas a déclaré que les 400,000 cherni- I nots avaient notifié formellement aux com- f pagnies de chemins de fer qu'une grève se- < rait déclarée le 1er novembre au cas où leurs demandes ne seraient pas acceptées. L'orateur a ajouté qu'en présence de la nouvelle doctrine des conservateurs au sujet, de l'armée et de la flotte, il serait de son devoir de i reconimander à l'Association nationale des ] cheminots d'employer ses capitaux — qui [ montent à un demi-million de livres sterling c — à l'achat d'armes et de munitions. , J LES MINEURS VEULENT SE METTRE EN I GREVE ET S'ARMER j LONDRES, 25. — A cours d'un discours pro- 1 noncé hier à Buckhill, dans le comté de Cum- i jberland, où le chômage est à prévoir, un délé- ;< gué des mineurs a déclaré que le moment est venu pour la formation d'une union défensive attachée à la Fédération du travail, que cette union se composerait d'un corps d'hommes bien entraînés appartenant à la Fédération du travail et qu'ils seraient prêts à, prendre les armes et à combattre pour résister à toute oppression, L'INTERVENTION DU ROI GEORGE LONDRES, 25. — Le «Daily News», commentant la question de l'Ulster, déclare que la nation demande et a le droit de demander qu'on lui explique le rôle joué par le roi dans L'affaire de l'Ulster pendant ces derniers jours. La nation désire que le gouvernement explique ce va-et-vient continuel entre le palais le Buckingham et le ministère de la guerre de Lord Roberts, qui esr, surtout responsable du complot militaire. Elle désire aussi vivement savoir le rôle joué par l'archevêque de Canterbury dans t'affaire. L'assassinat de M. Calmette LA LETTRE OE Mme CAILLAUX A SON MARI PARIS, 25. -- Selon nia Petite République" la lettre qiie Mme Caillaux écrivit à son mari avant de partir pour «le Figaro» était ainsi sonçue: « Tu m'as dit que tu allais casser la gu... à Calmette. Je ne veux pas que tu te sacrifies. La Fiance et la République ont besoin le toi. Je le -ferai pour toL » M. HENRY BERNSTEIN INTERVIENT PARIS, 25. — M. Henry Bernstein vient d'adresser une lettre au «Figaro» dans laquelle il dit que les déclarations faites hier au juge d'instruction par une ancienne collaboratrice du «Figaro» le forcent à prendre la parole. M. Bernstein ajoute que tous ceux qui connaissent Calmette accueilleront le témoignage le Mme d'Estradere avec un haussement l'épaules. Mais il n'y a pas que les amis du mort, il y a le pays, la cour d'assises. M. Bernstein termine en disant qu'il possède des iocuments précis sur la question et il se fait "ort de démontrer en quelques minutes aux magistrats ce que vaut l'histoire qui lui fut montée hier. Le «Figaro» croit savoir que d'autres témoignages se produiront dans le même sens incessamment. Dépêches diverses GRAVE ACCIDENT SUR LA SPREE KOEPENICK, 24. — Un accident est survenu 5itr la. Sprée supérieure. Tandis qu'un bac voulait transporter d'une rive à l'autre environ 22 ouvriers d'une fabrique de la ville, un bateau qui se trouvait à la remorque d'un vapeur heurta le bac et le fit chavirer. A 7 heures du soir, on n'avait pu encore refirer que 6 passagers vivants. Les victimes sont pour la plupart des pères de famille. D'après les résultats de l'enquête obtenus jusqu'ici, il semble que la responsabilité de :'accident incombe au pilote du vapeur qui a tait une fausse manœuvre. Le patron du remorqueur avait confié la con-luite de celui-ci à un marinier âgé de 19 ans. :1 s'était lui-même retiré dans sa cabine. Appelé sur le pont par le signal d'alarme, il prit, en mains le gouvernail et manœuvra de elle sorte que le remorqueur évita le bac, nais le bateau remorqué aborda ce dernier. Jusqu'ici on a retrouvé 2 cadavres. Le pa-:ron et le marinier ont été arrêtés. L'équipage du bac a été noyé. La "Ville Nouveaux abonnés L«s personnes qui prendront un abonnement lu MATIN pour 1914 recevront le journal GRATUITEMENT, à partir du Jour de leur Inscription, jusqu'au 31 mars inclus. Les abonnements pour l'intérieur du pays Bt l'étranger se prennent dans les bureaux de poste ou aux facteurs. Les personnes habitant hors d'Anvers en nous adressant directement leur demande s'exposent à des retards. «t/w* f Rayon de soleil Un rayon! Deux rayons! Et la lumière se claqua, en taches blondes ou rousses sur es vitres des maisons ou sur le pavé des places publiques. On eût dit un peu de ?aîté soudainement répandue sur la ville. .1 fallait voir, place Verte, par exemple, la ?ie qui tout à coup semblait ranimer l'après-midi. Les bancs, à nouveau, étaient 'éoccupés par de braves gens, femmes et lommes, heureux de retrouver un peu d'air rais et sec, du soleil et une quiétude at-nosphérique tant désirée. Et les enfants, out autour de la place, gaîment, gamba-laient, dansaient, sautillaient, s'en don-îaient à cœur joie; les jeux de la saison lernière étaient repris et, gamins et fil-ettes, tout autour de Rubens, du kiosque lolitaire, circulaient, animés et heureux. 5t, pendant ce temps-là, grave et circons-iect, un balayeur consciencieux débarras-ait le sol des papiers inutiles et des bouts le cigares abandonnés. vwv Rappel de troupes Conformément à des décisions ministé-■ielles que nous avons publiées, la classe 912 des cinquième, sixième, septième et luitième régiments d'infanterie rentra hier ous les drapeaux. Dès dix heures du main la Gare centrale d'Anvers était occupée pilitairement — si l'on peut dire. Des sériants, des caporaux, quelques officiers at-endaient les hommes rappelés. Ceux-ci arrivaient par « fournées » de tous les coins lu pays. Le bonnet de police sur le côté,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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