Le matin

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s.n. 1914, 26 April. Le matin. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52gb6f/
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gnchT26 Avril 1914 1»AGE»"~"CIIVQ CaSI¥TIIMIES 21me Année — N° 116 le VIEILLE BOURSE, 39 P Avvna» iéléphone Rédaction : SflT '4Conii0»ielltK 1 (rnr. *■ i *** i^fmois : : ; : » «<> ™ . . , . . . îe.oo ,-fcirri! Six «ois . • « • • Iir®® I Trois mois • • • • •»-04p , ,^MC.ts.poursui'.i«squa refus formel. LE MATIN ADMINISTRAT lu.. 39,VIEILLE BOURSE, o9 AXVERS i, , Téléphone Adaniaisti'atioa : 96i ne C. de CAUWER, Directeur s Annonces : Annonce? la petite ligne, ir. O.SO Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, > 1 .EiO Faits, divers corpr id. > 3 00 Chronique sporUv. id. » 3 OO Faits divers nn id. » ÎÎ.OO I.a Ville id. > 25.OO émissions Prir à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de VAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. i. Lebégue 4 C». JOURNAL QUOTIDIEN LES FEMMES A LA DIÉTE FINLANDAISE rn philosophe a dit: «Quand vous vous Lez (ait. s«r un suJet quelconque, une I opinion que vous croirez immuable, n'y [Lez plus et revenez-y au bout de quinze fours - il est probable qu'elle aura change l à tout au tout...«"C'est ce qui arrive quand [on voit le suffrage des femmes fonctionner [d'une façon utile, mais hâtons-nous de Fabuler -i extraordinaire que cela paraisse, lins un pays où le féminisme n'existe pas. Icepavs c'est la Finlande et le suffrage fé-Lran' s'y est implanté, non de la façon révolutionnaire, échevelée et bruyante qu'il f(vè; ailleurs, en toute circonstance, mais avtc une attitude calme et noble, sous le couvert du sentiment le plus respectable qm ifcit: le patriotisme. Expliquons-nous. Avant 1906, le Parlement finlandais était simplement divisé en [ États formés de diverses catégories sociales [se partageant en deux groupes distincts : une sorte d'aristocratie intellectuelle qui tenait de sa patrie d'origine, la Suède, et les Lieux Finnois» représentant les traditions [nationalistes et adversaires irréconciliables des Suédois. Mais un peu plus tard, quand I il ne fut plus possible aux Finlandais de se [faire illusion sur les intentions de la Russie, te divisions cassèrent. En effet, pour s'op-fposer à la «russification» qui se préparait, «t que l'on sentait devoir être lente mais implacable, il fallait que toutes les forces Rives de la nation se concentrassent, que [tous enfin s'unissent pour résister au dan-| ger menaçant. Les anciennes distinctions de [classes s'effacèrent, le suffrage électoral s'é-[brgit et les femmes, se sentant 1a, force et l'énergie nécessaires pour briguer un inan-kat politique, entrèrent au Parlement avec fie flot d'éléments nouveaux que la réforme h apportait. Donc ni luttes ni violences, pas davantage de meetings tapageurs, de referendums-ré-wames dans les journaux: la femme finlandaise prit place à la Diète, à côté de l'homme, simplement pour servir son pays et con-l'tfiiraBt&U. défense- de ses intérêts et de ses teste. KV. le bon féminisme et que l'on est [ heureux d'y applaudir. Au rebours de l'au-rîre, il élève, il ennoblit celles qui le pratiquent, car, tout en leur permettant d'être I utiles à leur pavs, ce féminisme-là ne les I,empêche nullement de se dépenser ailleurs. I C'est ce qui fut démontré, à la Diète d'Hel-Ismgfors, par l'une de ces mandataires du 1 peuple finlandais, Mlle Técla Hultin. Ré-■ pondant à ujl journaliste étranger, surpris | de ce qu'il n'y eût pas en Finlande, un parti Iféministe, Mlle Hultin s'expliqua: «Et pour-poi v en aurait-il un?... Non, il n'existe ■point de parti féministe, ni dans le pays' ni |au Parlement. Nous sommes élues par le paifrage populaire composé d'hommes et | 'ei£imes et nous ne formons de groupe (sépare sur aucune question, en ce sens que S* appartenons, selon nos idées et le vote électeurs, aux différentes fractions e a ^te comprenant les «vieux Finnois», : conservateurs, les «jeunes Finnois)), démo-1 ®s radicaux, et les socialistes. Mais, KKiis-t-elle avec amertume, quand il s'agit (SOS voisins de l'est, d'Helsingfors jus-,, ? ^aPonie, tous nous sommes d'ac- |vOPu,,,)> !^w^e perçant dans ces paroles se Imr? si lon s°nge à la situation dou-„i ïï"e de ^ Finlande dont la faute com-v j'.au, ^ut <*u siècle dernier, de ;i»mt .,er c)e la Suède, est chère-lin auiourd'bui. Le gouvernement L! s aPPlique à ruiner l'industrie et le E?Vie îa Finlande, aux fins de la L m V'"""taire de la Russie. Il a frappé terihSU5î,pays' déîà si appauvri, d'une Lifo "e guerre énorme, pour y if ime armée russe. Enfin il pousse 1 droik de la justice jusqu'à i. nn'i? f 1.es délibérations de la Diète, Aient me • déplaisent. Le gouverne-lies PuCSe Vwn'' encore de décider que tous W ' ci ,s a^ssant; en Finlande, peu-ioù<iSn,C« leur PÏa-ît, devenir Finnois, fela Tin,11 s beaucoup», dit encore Mlle [f,. *'n en achevant ses confidences. Stife, i,'-, ces Préoccupations angois-I la Dijï'j encore le temps aux femmes fcKV, s'occuper du travail et des Hk\T sexe- Elles ont fait voter ItomirLîîf ei?ver à dix-sept ans Es, jes , \m ^ age des unions matrimonia-[lliités T 6ncore P°ur établir les respon-fe an* 'es, das d'infanticide, pour ps w a ,condition légale de la emme 1 illé?itimes> et. améliorer PtairerHn* régime pénitencier, pour ■le prison 0 ,rava'.l aux femmes qui sortent P» rnfiv. 3Ur iacHiter ainsi la réhabili-!lIlei Toi r ™ ■ ?8 lois Permettant aux fem-^«tder I»?des caPacités spéciales T'wctinnf,]^ . suP«rieures ainsi que h, to,Z Etat" ~ t<Nous avons apporté 1"te feirimn C^®„ lestions, a déclaré une w«de rJenny af Forseller, l'ap-"" 'iéputù P ,cornPétence spéciale, comme Posait dwfn Pourrait le faire, s'il r1 avait i un député-ingénieur, si il n'v J30ccuPer de travaux publics, B"8S®i^no Q?as a de Parti féministe en •s Winno c 1111 Parti «masculiniste». K1"8 Diète ;! sont inconnues chez nous...» E ' vir,crf0rr+lpOSe de deus cents mpm- tngt' et une femmes. La salle où elle tient ses séances est une vaste pièce rectangulaire, sobrement décorée, dont le fond est blanc, jaune et or. Les bancs des députés ne sont pas disposés en amphithéâtre, mais comme ceux d'une école, les uns à la suite des autres, ce qui donne , à cette salle l'aspect d'un temple évangélique. Une statue gigantesque, en plâtre bronzé, représentant la Finlande, placée derrière le siège 1 du président, domine l'assemblée. Du côté gauche de la salle s'ouvre une galerie pour le public, où d'habitude des gens plongés dans une sorte d'immobilité silencieuse écoutent avec la plus grande attention.C'est là, dans ce lieu d'une physionomie froide et! sévère, que se débattent les destinées'd'un peuple malheureux. Christian e Lettre de Londres (Correspondance particulière du MatinJ Un «livre blanc». — Les incidents militaires. — Ordres maintenus. — Intervention socialiste. — 225 scrutins pour une Soi. — Révision du «Mutiny Act». Londres, 24 avril. Nous savons maintenant,, par une communication officielle du gouvernement, en quoi consistaient les mesures de précaution prises en vue d'une conflagration dans l'Ulster, mesures où l'opposition dénonce un complot organisé par un ministère d'assassins contre de paisibles citoyens sans défense. Je n'ai rien à vous dire des préparatifs de guerre civile effectués dans quatre comtés sur neuf de la province de l'Ulster sous l'impulsion de Sir Edward Carson et du marquis de Londonderry. A cet égard la situation est publique. Depuis 'dix-huit mois environ nous voyons les adversaires du «Home Rule» recruter, organiser, armer, exercer les volontaires de l'émeute. Nous n'avons pas affaire à des conspirateurs qui se cachent, ils, agissent au contraire sous les yeux de l'a fouirais convoquent le reportage à leurs démonstrations. Ils ont eux-mèrnes des journaux pour publier leurs manifestes. Quand, il y a quinze jours, Sir Edward Carson procédait à la distribution des drapeaux, il avait pris soin d'en avertit la'presse de Londres pour s'assurer la présence de sqs photographes. Nous n'ignorons pas davantage qu'un gouvernement îasttrrection-nel est constitué à Belfast. Les organisateurs du mouvement se vantent d'ailleurs d'avoir levé une armée de plus de cent mille hommes et ils annoncent la ferme resolution de tenir campagne contre l'autorité légale non seulement pendant quelques jours ou quelques semaines mais au besoin pendant plusieurs années.S'imaginaient-ils donc que le gouvernement n'en prendrait, point d'ombrage? Supposaient-ils que le gouvernement ne ^s'opposerait pas à leur rébellionVCroyaient-ils donc avoir déjà bataille gagnée? Devons-nous croire à la sincérité de leur étonnement lorsqu'ils apprirent que l'administration de la guerre et l'Amirauté distribuaient des ordres dans l'éventualité des attentats qu'eux-mêmes annonçaient?Leur attitude d'aujourd'hui rappelle une anecdote populaire en France: à un chasseur dont le chien vient de dérober un lapin à l'étalage d'un marchand de gibier, un gamin insinue malicieusement: — Monsieur,donnez-moi dix sous et je dirai que c'est le lapin qui a commencé. Les hommes de l'Ulr er voudraient bien persuader à l'opinion u. nrselle que c'est le lapin qui a commencé, c'eai.-à-dire que le gouvernement a voulu provoquer un soulèvement pour l'écraser aussitôt sous une répression sanglante. Ce sont les conspirateurs qui aceusent les ; ministres de conspiration. * * » Il est maintenant établi que les ministres de la guerre et de la marine n'ont expédié que des ordres provisoires et conditionnels. La plus élémentaire tactique commandant d'investir l'Ulster par terre et par mer dés les premiers coups de fusil, le ministre de la guerre devait indiquer par avance les positions à occuper par les troupes et le ministre de la marine s'assurer de la disponibilité immédiate d'unités navales en force suffisante. Le colonel Seely n'a pas ordonné d'attaques. M. Winston Churchill n"a pas, comme on l'a imprimé, mobilisé une escadre. A ce propos précisons ce qu'il faut entendre par une escadre dans les formations navales britanniques: l'unité est le cuirassé ou • le croisepr; trois unités forment une division navale et trois divisions forment une escadre; l'escadre se compose donc de neuf bâtiments de ligne sans compter les torpilleurs, les estafettes, les sous-marins et autres petits bâtiments. M. Winston Churchill n'avait pas mobilisé tout à fait deux divisions puisque ses ordres ne concernaient. que cinq bâtiments qui devaient suffire à bloquer le nord de l'île et à y empêcher la libre pratique des ports tandis que l'armée bloquerait l'Ulster par le Sud. C'est à l'occasion de ces ordres que se sont produits les incidents qui ont amené la retraite du colonel Seely. Nous en connaissons aujourd'hui le détail, soit le texte des dépêches échangées avec le général Sir Arthur Paget. Le «livre blanc» ne nous apporte rien de nouveau ni surtout — au profond déplaisir des conservateurs — rien d'équivoque. Les ordres expédiés par l'administration de ' la guerre le 14 mars, par l'Amirauté le 19 sont maintenus. Dès les premières violences de la | guerre civile, l'Ulster sera bloqué.Si la troupe est amenée à occuper Belfast,un commandant militaire y établira ses quartiers et ce sera le major-général Friend. L'état de siège sera proclamé et la police recevra ses instructions de l'autorité militaire. Les cinq bâtiments de ligne désignés par l'Amirauté quitteront immédiatement leurs docks de Plymouth pour accomplir leur mission. • Devant une commission d'enquête le gouvernement s'en expliquerait aussi aisément que devant' la Chambre tout entière et l'on _ verrait alors qu'il a poussé loin l'esprit de concession en faveur d'officiers dont il exigeait certes une obéissance sans condition ! mais dont aussi il avait scrupule à opprimer la- conscience. **>' Le petit débat qui a suivi immédiatement j la distribution du « livre blanc » a fourni à' nos socialistes parlementaires l'occasion d'exprimer leur sentiment sur l'emploi des soldats pour la répression des troubles ou le rétablissement de la paix publique. ■ Vous devinez qu'ils n'y sont point favorables mais vous ne pressentiez pas qu'ils exprime-I raient à cet égard des opinions beaucoup | plus raisonnables que celles que l'on entre-j tient, dans l'Ulster. L'intervention de la troupe dans nos dicor-des civiles résulte d'une loi dite «Mutiny Act» promulguée le 12 avril 1689 et qui offre cette particularité qu'ayant été votée seulement pour un an, elle doit être ratifiée chaque année par un scrutin nouveau qui lui rend douze mois de vigueur. Ce vote intervient régulièrement chaque année lors de l'adoption du budget de la guerre. Le « Mutiny Act » i donc été confirmé 225 fois. Cette loi met la troupe à la disposition du pouvoir civil, établit l'état de siège et institue des tribunaux militaires. M. Keir Hardie, représentant à la Chambre des Communes pour l'une des deux divisions du district de Merthyr T.ydvil, ancien ouvrier mineur devenu journaliste excellent, a proposé d'apporter au <•. Mutiny Act » des modifications qui en diminueraient les rigueurs. 11 voudrait voir soumettre l'application de 1» loi à certaines conditions : Les troupes ne pourraient être appelées qu'après insuffisance constatée des forces de police; elles ne seraient jamais requises préventivement; elles pourraient être requises jpar le gouvernement ou par les agents du gouvernement, mais seulement avec l'assentiment et sous la responsabilité do trois magistrats locaux; les soldats ne feraient usage de leurs armes que contre une multitude qui elle-même serait armée; les officiers seraient toujours civilement et criminellement, responsables des meurtres commis par leurs soldats. M. Keir Hardie se rapproche un peu de Sir Edward Carson en ce qu'il ajoute : « Les officiers et les soldats auraient la faculté d'invoquer des motifs de conscience pour se refuser à l'exécution des ordres donnés en conséquence du « Mutiny Act ». C'est surtout contre cette dernière proposi-Uen que s'est élevé M. Asquith. premier ministre ej. secrétaire d'Etat pour la "guerre, en déclarant qu'il ne comprenait pas pourquoi, comment, t~n vertu de quelle exception un militaire serait exempté de l'obligation que la loi impose a tous les citoyens de prêter assistance au pouvoir civil. Grâce aux circonstances cette déclaration a, fait sensation. On ne manquera pas de la commenter dans l'Ulster. * * * Par ailleurs M. Asquith ne . serait pas éloigné d'accueillir certains amendements au « Mutiny Act ». ,11 lui paraît impossible d'admettre que la troupe se présente sans armes devant l'émeute puisque c'est précisément sur l'emploi éventuel de ces armes que se fonde son prestige, mais il est disposé à partager la responsabilité de la réquisition avec des magistrats locaux. 11 tient pour malaisé de discerner si une foule est, armée ou non car des émeu-tiers en apparence inoffensifs peuvent dissimuler dans leurs poches des revolvers aussi dangereux que des sabres, des baïonnettes et des fusils. Enfin il veut le maintien du droit de réquisition préventif : il a souvent permis d'éviter des désordres. M. Keir Hardie voudrait restreindre aux seuls officiers 1a. responsabilité des effets de l'intervention militaire; M. Herbert, Asquith juge plus équitable de maintenir également cette responsabilité pour les officiers et pour leurs soldats. Ainsi en a décidé la, loi du 12 avril 1689- Le « Mutiny Act », en ordonnant, aux soldats de frapper, leur demande compte cependant du sang répandu. Jamais un homme n'a i été tué dans une de nos émeutes sans que sa mort ait, donné lieu à une instruction judiciaire ouverte par le coroner et poursuivis par les tribunaux compétents. Toujours les officiers investis du droit redoutable de commander le feu et les soldats qui ont, exécuté leurs ordres ou ceux encore qui ont, agi sans ordres, ont, été traduits devant le jury criminel ou devant la cour martiale. Plusieurs y ont encouru la peine de la prison ou de la destitution. On cite l'exemple d'un sergent condamné à sept ans de travaux forcés pour avoir ouvert le feu sans nécessité absolue. Il serait donc injuste de restreindre la responsabilité du sang versé aux seuls officiers. On doit prévoir une modification plus ou moins prochaine de la vieille loi adoptée fois sans observation. Hairy. LES FAITS DU JOUR LES PUISSANCES ET LA GRECE Les ministres des six puissances de la Triple-Alliance et de la Triple-Entente, à Athènes ont remis vendredi à M, Venizelos la note concertée entre elles, en réponse à la note grecque du 22 janvier. Les six puissances déclarent qu'elles exerceront toute leur influence pour assurer en Albanie une complète égalité des droits entre les différents cultes et les différentes langues; qu'elles recommanderont à l'Albanie de prendre en considération la suggestion formulée ' par la Grèce concernant l'enrôlement des élé- i ments locaux dans la gendarmerie de l'Albanie méridionale, et qu'elles veilleront à ce que les populations grecques d'Embros, de Mene-dos et de Castellorizo reçoivent les garanties , ' efficaces nécessaires à la sauvegarde de leurs intérêts religieux et scolaires. ; Sur le principe de la neutralisation du canal de Corfou, les puissances déclarent qu'elles sont prêtes à participer à un accord international destiné à en fixer les conditions. Les puissances ne voient pas d'inconvénients à ce que le projet de rectification de la frontière gréco-albanaise, dans la région d'Argy-rocastro, reçoive son effet, mais elles maintiennent le tracé adopté dans la région de Koriza, sans toutefois refuser, lors de l'établissement, définitif de la frontière, qu'il soit examiné si les vœux de la Grèce peuvent se concilier avec les directions indiquées dans ce tracé. En ce qui concerne les îles de la nier Egée attribuées à la Grèce, les puissances useront de leur influence amicale auprès de la Turquie pour que la Grèce ne soit, pas troublée dans la possession de ces îles et que la décision collective de l'Europe soit, respectée par la Turquie. Les représentants des puissances ont recommandé ensuite verbalement à la Grèce d'évacuer l'Epire du Nord. M. Venizelos a répondu qu'il donnera des ordres immédiats à ce sujet. Fox. La santé de François-joseph NOUVELLES CONTRADICTOIRES VIENNE, 25. — Les nouvelles de Schoen-brunn sont aujourd'hui très contradictoires. L'empereur s'est levé ce matin pins tard que de coutume. Il était très fafigué par suite des nouveaux accès de toux qu'il a eus pendant la nuit. Néanmoins il a insisté pour qu'aucun changement ne soit apporté au programme de la journée. Il a déjeuné d'une tasse de thé, mais il a refusé le biscuit qu'il a jusqu'à présent toujours pris. Le changement subit de la température a eu sur lui une influence défavorable. A la Bourse de Vienne, le bruit court que l'empereur se trouve mieux aujourd'hui que les jours précédents. Les cours se sont relevés un peu. A Budapest, par contre, on semble avoir reçu dè très mauvaises nouvelles de Viensne, car on se .montre très inquiet. LE BULLETIN DE SAMEDI MATIN VIENNE, 25. — On publie le communiqué officiel suivant: «La nuit a été meilleure, en ce sens que du-dant. la première moitié le sommeil a été bon et'peu interrompu. La seconde moitié par contre a .été troublée par de fréquents accès de toux. L'appétit, les forces et l'état général sont comme hier.» La politique allemande LE KRONPRINZ BERLIN, 25. — Le kronprinz s'est, fait présenter, hier soir, un rapport, sur la politique étrangère par le sous-secrétaire d'Etat M. Zimmermann, et, un rapport sur l'état de l'armée allemande par le ministre de la guerre. Il les a retenus à dîner ainsi que le secrétaire d'Etat, à l'intérieur M. Delbrùck, et le nouveau statthalter d'Alsace-Lorraine, M. von Dall-witz.La politique autrichienne LES POLONAIS ET LA TRIPLE-ALLIANCE VIENNE, 24. — La «Correspondance Polonaise» annonce qu'au cours de la séance tenue aujourd'hui par la commission parlementaire du Club polonais, le I)r Glombinski, parlant de la politique extérieure, a demandé que les délégués polonais se déclarassent en faveur de la Triple-Alliance. Il a ajouté que dans les circonstances actuelles la monarchie austro-hongroise trouvait dans la Triple-Alliance un ferme appui, tant au point de vue politique qu'au point, de vue. militaire. 11 est nécessaire cependant, que les Polonais protestent contre la politique anti-polonaise de a Prusse et qu'ils demandent au gouvernement de s'opposer énergiquement aux menées de la Russie qui. sous prétexte de soutenir certaines associations privées, envoie des agents politiques en Galicie. La situation au Mexique LES MEXICAINS BRULENT NUEVO-LAREDO NEW-YORK, 24. — On télégraphie de Laredo, dans le Texas, qu'après avoir fait, sauter à l'a dynamite les bâtiments publics de Nuevo Laredo (Mexique), les troupes^ fédérales mexi-icains ont pointé leurs canons sur la frontière. D'après les-dépêches, trois Américains auraient été tues. On a vu tomber dix ou douze Mexicains quand les patrouilles américaines de la frontière ont, riposte. Parmi les bâtiments détruits à Nuevo-Laredo, il faut citer le consulat américain, les bâtiments municipaux, le bureau de poste, la douane et le théâtre. L'incendie se propage rapidement à travers la ville, qui semble vouée à la destruction. Toutes les troupes américaines disponibles ont, été requises pour faire face à la situation. A MEXICO, LA FOULE MET AU PILLACE UN MAGASIN AMERICAIN • MEXICO, 24. — A minuit, la foule a mis à sac un magasin de bijouterie appartenant à, un Américain. | La police a assisté à ce pillage sans intervenir.Les ressortissants anglais, français et allemands de Mexico sont prêts à se réunir au premier signe sur certains points qui sont, approvisionnés de façon à soutenir un siège. Le gouvernement a fait renvoyer tous ies employés américains des voies ferrées mexicai nes. Les seuls trains qui circulent sont sous ta surveillance du gouvernement • M. BRYAN ET LE GENERAL CARRANZA WASHINGTON, 24. — Les représentants des constitutionnalistes ont eu avec M. Bryan une conférence à l'issue de laquelle ils ont télégraphié au général Carranza pour lui con-seii-i 1er de rester neutre. LES CONSULS AMERICAINS WASHINGTON, 24. — M. Bryan annonce que tous les consuls américains du Mexique peuvent se retirer s'ils le veulent. Aucune distinction n'ést faite entre ceux établis dans les territoires occupés par les fédéraux et ceux fixés dans les territoires qui sont entre les mains des constitutionnalistes. LA PRESSE BRESILIENNE RIO-DE-JANEIRO, 24. — La presse brésilienne, en général, observe une attitude réservée dans le conflit mexicain. La «Gazeta de Noticias» espère encore une solution amiable. Le «Noticia» craint, que les Etats-Unis ne soient dépassés par les événements et ne se trouvent placés dans une situation fausse devant Ja nation.Le «Correio da Manha» fait appel aux bons offices de la diplomatie. «II est encore temps, dit-il, de conjurer le péril. Les chancelleries américaines n'ont pas le droit de rester inactives devant la calamité menaçante. EUps doivent tenter d'empêcher cette lutte inégale.» Dépêches diverses M. WINSTON CHURCHILL EN PANNE D'HYDRAVION LONDRES, 21. — On sait combien M. Winston Churchill, ministre de la marine, aime 1 aviation. Il es.t lui-même pilote aviateur, mais en général il vole comme passager, et son amour de la «cinquième arme» liu a déjà valu de sévères critiques de journaux amis qu'inquiètent les dangers que semble rechercher M. Winston Churchill. L'incident qui a marqué le vovage en hy-droaréplane entrepris aujourd'hui ' par le ministre de la mariné, de l'île de Grain à Hat-wich, va probablement les inciter à renouveler leurs lécriminations. En face de Clacton-on-Sea, le moteur de l'appareil eut des ratés, l'hélice ralentit et le pilote dut amerrir. Il parvint à le faire en bonne place, près de Clacton, sans incident. Prévenue par télégramme, la station d'aviation la plus proche envoya un autre ny-droaéroplane, et M. Winston Churchill put continuer sa route sur Har-wich, non sans • avoir été assiégé sur la jetée, où il s'était, réfugié, par des jeunes filles qui désiraient avoir son autographe et aussi par deux suffragettes, avec lesquelles du reste il refusa d'entrer en conversation. GREVE DANS LA MARINE MARCHAND! BILBAO, 24. — Les officiers et les équipages de la marine marchande se sont, mis en grève. Ils ont décidé ,d'abandonner immédiatement leur bord. Des délégués sont partis pour l'étranger afin d'aviser leurs camarades que les navires devront être abandonnés où qu'ils se trouvent et sur-le-champ. La Ville i w8.« v vvuwui 9 : I Le douzième bon de notre concours historique porte le nom du célèbre compositeur anversois Albert Grisar. Albert Grisar est né à Anvers en 1808 et mort à Asnières (Seine) en 1869. Son premier maître fut F. S. Janssens. Il reçut ensidte à Paris les leçons du compositeur Reicha, puis s'en retourna en Belgique où sa renommée commença avec une romance, la Folle. En 1833, la Monnaie monta son premier opéra-comique Le mariage impossible, dont le vif succès décida Grisar à se fixer définitivement à Paris. De 1836 à 1865, il fît représenter dix-huit ouvrages, dont plusieurs obtinrent un succès retentissant: Sarah ou l'Orpheline de | GlencoS; l'An mil; la Suisse à Trianon; La-j dy Melvït; VEau, merveilleuse-, les Travestissements; l'Opéra à la Cour; Gilles ravisseur; les Poreherons; Bonsoir, Monsieur Pantalon; le Carillonneur de Bruges; les Amours du Diable; lp Chien du Jardinier; Voyage autour de m,a Chambre: le Joaillier de St-James; la Chatte merveilleuse; Bégayemevis d'Amour et Douze innocentes. xvvc Mobilisation La presse catholique cite, comme, exemple, ce trait, admirable, digne de la morale en action: L'avant-veille de l'élection du 24 mai, les membres de la colonie belge de Rome, sous la direction du baron d'Erp, ministre plénipotentiaire, de Mgr de T'serclaes et de Mgr Vaes, rentreront en Belgique pour remplir leur devoir électoral, ils y arriveront le dimanche matin, et le soir même du vote, reprendront l'express Bruxelles, Bâle, Rome. C'est ainsi que l'on tourne les lois électorales. Ces Belges,qui habitent l'étranger, où ils constituent une colonie, ont conservé leur domicile en Belgique, pour voter. Ca paraît tout naturel à nos bons cléricaux dont "les agents électoraux épluchent avec soin, cependant, les conditions de domicile et de résidence des électeurs qui ne sont pas de leur bord. D'un autre côté, cela démontre cependant que, malgré leur jactance, la confiance des catholiques n'est pas aussi absolue qu'ils le prétendent. I II faut qu'ils aient bien besoin de toutes leurs forces pour faire appel aux électeurs i belges de Ropie,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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