Le matin

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06 september 1914
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s.n. 1914, 06 September. Le matin. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z90864907/
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^jj^anche 6 Septembre 1914 ' " -—■— ",u ' ' " '«MU#' "l 111 QUATRE PAGES - C1IVQ CgareTimÏES 21me Année — N° 249 RÉDACTION (A /IEILL-JE BOURSE, 39 A.^VSiïkM Téléphone Rédaction : aiï ^jjoji3iemeii.ts s i TJn • • • • 1® - OO „.P, } Sis rao>s - • • • e.ïî© /jjflB ^Trois mois . . 3.8(1) 1 On an ...»»• • ltt.O© 'six mois £i.J»Cï /Trois mois .... S.OO ■j . France, Angleterre. Allemagne et Union Çfpar trimestre, fr. 9.00. - Hollande et (ii-Duché, rar trimestre, fr. T/ .OO» ornement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION {39,VIEILLE BOURSE, 39 AWVER8 Téléphone Administration : S 61 VC. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » 1 .SO Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportive id. » 3 OO Faite divers fin id. > 2.00 La Ville id. » JSOO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la'France, de l'Angleterre et de VAmérique sont exclusivement reçues à Bi~uxelles chez MM. J. Lebegue & C«. JOURNAL QUOTIDIEN Communiqué officiel beige Termonde évst,o-o.o 5NVERS, samedi, 10 heures soir. — Offi-0,1Termonde a été évacué par Sas troupes demandes qui ont allumé quelques incendies i(jst de se retirer, ils ont fait sauter le pont ï'ir l'Sscaut, au Nord, renonçant ainsi pour le aiment à toute incursion dans le pay3 de Mes- Hier, en même temps que les ennemis portaient sur Termonde, ils ont dirigé une il»e contre la partie Sud-Ouest de la position, afin de s'opposer à un mouvement offen-jj je nos troupes qui aurait eu pour résultat d'empêcher le développement de leur opération contre cette place. Dans cet engagement, les Allemands ont été repousses avec de grandes pertes. L'abandon de Termonde s'explique par le fait qu'ils n'auraient pu s'y maintenir sans danger d'être coupés du gros de leurs forces. La tentative d'incendie, après l'abandon de la place, est encore une fois un acte de pure barbarie sans aucune portée militaire. [g rite pour Termonde jl Boom — Un combat à Cappelle-au-Bois — L'inondation de Termonde— Les canons fleuris I BOOM, samedi, 3 heures de l'après-midi. — Ci notre envoyé spécial. — Les trains ne rou-ijjntplus jusqu'à Termonde, force me fut de fescendre à Boom, pour me rendre ensuite je là vers Puers et Termonde. Toute la conte que nous traversons est parfaitement cal-jue et partout les paysans se livrent paisible-j»nt a travaux des champs. A Boom, il règne une activité extraordinaire, Dès que je débarque sur le quai de la tare, je suis l'objet, de regards extrêmement «rats, car ron vient précisément d'arrêter a individu que l'on soupçonne beaucoup Hn Allemand, et cela suffit à créer une at-Bosphère de défiance autour de tous les Jtagers qui débarquent. Aussi, à peine ai-je M cent mètres, que me voilà entouré par œetonle hostile; mon coupe-file que j'exhibe «parait provoquer que peu d'impression. Je n'hésite pas un seul instant, et recourant M: grandes décisions, je m'écrie dans le plus m anversois : « Maar ik ben van de Matin W Antwerpen t_ » L'effet fut magique et, spontanément, tout le «onde s'écarte et je puis continuer ma mis-us.i k m dirige vers Puers et Termonde. '.IlBoom, on n'a plus entendu le canon de- Ktàer, et Ton en est fort heureux, car la; i ee fut une obsession incessante. U combat a été particulièrement violent à CsppeUe-au-Bois; nos troupes s'y sont admi-uNement comportées, infligeant des pertes twidérables aux Allemands. L'impression ténérale excellente. te Allemands ont occupé Termonde, mais Itaidation, habilement effectuée, a rapidement gagné la ville, forçant les ennemis à fortuit en toute hâte. En ce moment, ils sont-I® pleine retraite. "os troupes n'ont épn*aré que des pertes te importance. An fort de la rencontre, les Allemands, dans ta (!fort, énorme, étaient sur le point de nous olerer deux canons, quand un lieutenant et loelqaes soldats se précipitèrent sur les rameurs et les forcèrent à lâcher prise. C'est m milieu d'enthousiastes ovations que nos tarnes ramenèrent les canons dans nos li-|M., Les brav% qui exécutèrent ee glorieux fait «fermes se trouvent actuellement à Boom. Les taons ont été abondamment fleuris, tandis Won continuait à acclamer les héros. U confiance la plus réconfortante se maniée dans toute la région. Vers Termonde riltVERS, samedi, 8 heures du soir. — Dans ™ précédente dépêche, je vous ai dit que je puais îe train pour Puers: c'est d'ailleurs la père station avant Termonde que l'on P~|Se encore atteindre en train. •.«s que je descend de wagon, je suis abor-Par deux gendarmes. Aussitôt un attroupât se forme. Un paysan s'écrie: ilàk' t *s 'nen Duitsch: ik zien het aan zijn [Décidément il faudra que je change de coif-Bref, après avoir examiné tous mes pa-Fs l'on reconnaît enfin que je suis Belge. Lj® contre, mon confrère Fox, du Morning '• lui m'accompagne n'a aucune difficulté. II ta suffit de dire: '"oê. je suis Anglais. » ; Aussitôt les soldats saluent et souvent crient We l'Angleterre! » Js me mets bravement en route à pied et passe successivement par plusieurs villa->»L <ïlli me frappe spécialement c'est le L.™,e et l'absence totale de fuyards. Tout le "Me est à son travailles fermes sont toutes to'Pees et pourtant, hier, le canon tonnait , près d'ici. Je ne croise qu'un seul groupe pauvres gens affolés, leurs hardes sont en-la fS Sans une voiture traînée par un âne. urén marcile à côté du véhicule, portant Pm ement un abat"j°ur de l-ampel krm ' ce ne sont 1ue soldats de toutes lié» 1,03 ®°ldats sont plein d'entrain et en-ent remis de leur fatigue d'hier. Je «pproche ainsi du fort de Liezele. Ici hier . sagement fut sérieux... pour les Alle-ÏÏ ti]é°aT n°US n'avons à enregistrer que Odieux stratagème fc pitons ont commis l'imprudence de Bis ha u du îort et de s'empêtrer dans les te b a ' Ils n'7 sont parvenu, il est vrai, ï»Sr ^ un odieux stratagème. tait - nos hommes veillaient, ils vi-soljl ,arriver du côté de Cappelle-au-Bois des feis h Vètus de ï'uniforme du 9me de ligne. wentôt la supercherie fut dévoilée. ^es va»S Pensez> nous dit un officier, ces , s de peaux de lion laissèrent vite ""«s I Hécatombe d'Allemands On laissa donc venir les Allemands aussi près que possible, et quand ils furent sur le point de lancer leur « Hoch! », un feu terrible u éclata. Pas un n'a échappé et c'est par mon- 0 ceaux que les cadavres allemands sont entas-, ,sés devant le fort. » Si les troupes du kaiser ont voulu tâter nos positions fortifiées elles ne doivent plus se faire - d'illusions en ce moment. L- 1 Des Teutonstransformés en canards J] Ce fut en effet la déroute sur Termonde et 'ici une nouvelle surprise attendait les enne-mis. La petite ville sur la Dendre était entièrement inondée et les Allemands eurent bien-" tôt de l'eau jusqu'à la ceinture, î — Savez-vous, demandons-nous à un soldat, sH y a encore des Allemands à Termonde? r — S'il en reste, ils doivent être transformés ? en canards! La fuite des ennemis a du reste dégénéré en une véritable débandade, car ils n'ont rien pu 6 emporter et ce sont nos soldats qui s'occupent r d'enterrer les morts allemands. e Nous avons fait de nombreux prisonniers, . qui ont été dirigés sur Anvers. Ce matin encore, trois Allemands se sont ® présentés devant nos lignes avancées et se sont livrés. Ils étaient morts de faim et de ifatigue. De Liezele, je reprends la route de Boom. A Calford, nos troupes ont tout détruit. Le beau château qui se trouve dans ce pittores-■qne village est en -feu. Terribles nécessités de 1;! la guerre ! * Le repos des braves g Voici Sauvegarde. L'animation y est grande. Tous les soldats sont au repos : les artilleurs s ! dorment sur l'affût de leur canon ; les cava-; liers sont couchés devant leur monture, tenant ^ la bride à la main, les fantassins se reposent t.j entre les faisceaux de leurs fusils. *) Je ressent ici une impression de force et de 51 réconfort qui ne me quitte pas un seul instant pendant tout le temps que je circule parmi 5 nos braves. A la Grand'Place se trouve un 5 groupe de cavaliers qui ont devant eux plu-t sieurs lances de uhlans. —■ Nous leur avons pris oes joujoux, nous dit t .l'un d'eux, et les avons remplacés par des can-s nés à pêche pour qu'ils s'amusent un peu à - Termonde. Et voilà des gens qui hier risquaient leur t vie, qui demain retourneront au feu avec un s égal enthousiasme. s Ah ! les braves gens, les beaux soldats dignes de l'épopée napoléonienne. A Sauvegarde, je rencontre aussi les blessés de rengagement d'hier ; aucun n'est grièvement atteint. Ils vont être dirigés sur Boom jet Anvers. En cours de route, j'entre dans une humble ferme pour m'y désaltérer. J'y trouve un pay-s san arrivé ce matin et qui s'est enfui de Hum-e beeck, petite commune des environs de Vil-a vorde. ! Le brave homme me raconte que tout a été détruit dans son village. Les Allemands, ont ■- enfermé pendant deux jours le curé dans l'égli-i- se sans lui donner à boire r - à manger. i Retour pittoresque Je reprends la route de Boom. A chaque dé- 7 tour du chemin il faut montrer patte blanche et ce n'est pas sans de grandes difficultés que j'arrive enfin dans la cité des briquetiers. Toute la population connaît déjà la retraite t des Allemands et leur départ de Termonde. La joie est générale et chaque train de vivres t qui passe sur la route est longuement ap-plaudi.e Une brave femme s'écrie : e — Geeft ze goed eten, omdat ze goed zouden s kunnen vechten t A Boom, pas de train pour Anvers avant e 6 1/2 heures du soir. Il est à peine 4 heures. - Je désire à tout prix un moyen de transport . et il ne faut pas songer à une auto. Après t avoir parcouru la ville je découvre enfin une carriole de 1830, à laquelle le proprié-s t.aire se décide à atteler un cheval dont la - réquisition n'a pas voulu. 3 Je vous laisse juge de la façon dont je suis r arrivé à Anvers. Mais songe-t-on à ces petits inconvénients 3 de la route, quand on a vu tan4, d'héroïsme,tant de dévouement sans phrases comme sans ostentation.Vive notre armée 1 E. V. La situation A CHENES. Il résulte d'une lettre privée que nous avons sous les yeux et qui est datée de Chênée I ■ le 28 août, que pour le moment tout est calme dans cette localité. On y envisage la situation avec confiance. ' LA PRISE DE LEMBERG Nouveau communiqué de i'état-major russe PETROGRADE, 5 septembre: — Communiqué de l'état-major généralissime. Pour l'offensive contre le front Lublin, Kholm les forces principales autrichiennes se développèrent sur une ligne de bataille de Zavichost, Ianoff, Tomaschoff, Balz. Dans le but de couvrir cette opération du côté de l'arrondissement de Ivieff dans la région Est de Lemberg ils réuniront la deuxième armée composée du troisième, onzième et douzième corps et 5 divisions de cavalerie. Au moment où les Russes prirent l'offensive, la concentration autrichienne n'était pas encore achevée et la situation topographique, obligea l'ennemi de renforcer encore cette armée de troupes du septième, treizième et quatorzième corps, au total douze divisions et plusieurs brigades de la landsturm. Les troupes russes des régions Leutsk, Doub-no, Proskouroff, passèrent la frontière le 20 août se dirigeant vers Lemberg dans le but de rompre la couverture autrichienne et agir contre le flanc et les derrières de l'ennemi. Cette offensive fut embarrassée par les nombreux affluents du Dniester qui coupent toutes les routes. En outre, l'ennemi disposait sur le Dniester d'une série de fortifications destinées à provoquer la panique. Les Russes prirent trois cents canons, des convois de vivres et firent 10,000 prisonniers. Le reste de la deuxième armée autrichienne n'a plus aucune valeur militaire.Dès le 2 septembre les troupes russes s'approchent de Lemberg à portée de canons et les forts, de la ville, n'arrêtèrent pas la poussée. Le 2 septembre Lemberg fut étroitement entourée par les troupes russes et les Autrichiens l'abandonnèrent dans une fuite hâtive. Lemberg a une grande importance politique et administrative comme centre de la Galicie et la défense des ponts et lui permettait de menacer le flanc gauche russe et les communications avec la Russie Du 17 août au 3 septembre l'aile gauche russe a parcouru 320 verstes en combattant continuel-. lement. Le gros des forces ennemies retranchées dans de puissantes positions à Kamonka, Kalich accepta le combat et fut complètement battu dans une bataille acharnée livrée du 31 août au 1er septembre. La ville de Lemberg Outre l'importance que la victoire de Lemberg a au point de vue militaire, il y a lieu | d'insister sur le considérable effet moral que doit nécessairement produire l'occupation de la ville par les Russes. Lemberg est le chef-lieu de la yaste province autrichienne de Galicie. C'est le siège du gouvernement de Galicie et le lieu de résidence du gouverneur impérial, la plus haute autorité autonome du pays. A Lemberg se réunissait annuellement le Landtag de Galicie, le seul corps parlementaire où les Polonais se trouvaient en majorité et que l'on appelait non sans raison « l'unique Landtag polonais ». Il siégeait aussi, il est vrai, dans ce parlement, des Ruthènes, mais les Polonais avaient, même après la réforme électorale de 1914, une majorité des trois quarts des voix. Lemberg était le siège de la haute cour judiciaire de Galicie orientale et de Bukovine. On se rappellera les procès en haute trahison qui se déroulèrent à Lemberg, très peu de temps avant la guerre. Les inculpés, des russophiles, furent tous acquittés, et de divers côtés on crut devoir en conclure que le jury était lui-même russophile. Une particularité qui distingue encore Lemberg et qui est sans doute unique en Europe, ■est que la vilie est le siège de trqis archevêques. Ils sont tous trois catholiques, mais les confessions se distinguent par certaines différences rituelles qui ont surtout une valeur nationaliste. Ce sont les cultes catholique-ro-main, catholique-grec et catholique-arménien. L'archiépiscopat arménien est en quelque sorte un vestige du passé, du temps où les Arméniens immigraient d'Arménie en Pologne, où ils furent incorporés dans l'église romaine, tout en conservant une situation nationaliste particulière. Actuellement ils ne sont plus extrêmement nombreux (une vingtaine de milliers). Ils ont des sentiments entièrement polonais, malgré qu'ils aient conservé des signes distinctifs de leur race. L'archiépiscopat catholique-grec est l'âme de la lutte nationaliste ruthène, lutte qui est , dirigée non seulement contre les Polonais, , mais aussi contre les Ruthènes russophiles | qui appartiennent à l'église orthodoxe. | Lemberg est encore le siège de l'Université ; polonaise, où il y a quelques chaires ruthè-! nés. Cette Université fut créée au 17me siècle j par le roi polonais Jean-Casimir et réformée, I au 19me siècle, par l'empereur François 1er. Depuis lors elle fut allemande, jusqu'en 1870, époque à laquelle elle fut polonaise. En 1890, les Ruthènes commencèrent leur lutte pour une université autonome. Il existe aussi à Lemberg une école supérieure polytechnique, un grand musée de sciences naturelles, une remarquable bibliothèque historique, celle des comtes Ossilinski et Baworowski, qui contient des trésors de documents, encore inexploités, sur l'histoire de la Pologne et de l'Europe orientale en général.La population de Lemberg est de 250,000 âmes. La ville est le centre commercial et industriel de la Galicie, siège d'une Bourse très importante au point de vue du commerce des pétroles. Elle est le nœud de tout un ré-, seau de voies ferrées. Le Meeting du Guild Hall Le discours de M. Âscjmth — L'Héroïsme de ia Belgique — Déclarations de MM. Bonar Law, Balfour et Winston S. Churchill LONDRES, 4 septembre. — Le Lord-Maire de Londres, présidant ia grande démonstration patriotique qui eut lieu au Guild Hall et à laquelle assistaient WIM. Winston S. Churchill, minisire de ia marine, et plusieurs autres ministres, et les membres de l'opposition.Tous les orateurs ont été très acclamés. Dans son discours, M. Asquith, chef du gouvernement britannique, faisant allusion au discours prononcé il y a 3 ans pour célébrer l'accord intervenu entre les Etats-Unis et l'Angleterre pour régler les conflits futurs par l'arbitrage, dit: « Je ne pouvais pas anticiper alors le terrible spectacle que nous avons maintenant devant nous. Mais quelle serait aujourd'hui la position d'une nation comme la nôtre. Si nous avions été assez bas de céder à la timidité, au calcul de nos intérêts, à l'affaiblissement du sens de l'honneur, au devoir, et manquer à ia parole de nos amis? Quoi le peuple r "aïs resterait les bras croisés pendant qu'u.i petit état sans défense, comme la Belgique déploie tant d'héroïsme à sauvegarder ses libertés? Nous assisterions en spectateurs indifférents, aux outrages, aux brigandages, aux exactions sur des populations paisibles? » Je préférerais alors voir ce pays rayé de l'histoire pEutôt que de demeurer témoin si- ; lencieux du triomphe de la force brutale sur ia liberté, (applaudissements). » La violation de la neutralité belge était provoquée. C'était une politique sans vergogne qui aurait atteint aussi la Hollande et la Suisse. » L'Allemagne est seule responsable de la ; calamité actuelle. » Nous devons maintenant attaquer la tâche qui est devant nous avec la même ardeur tsui animait nos ancêtres, et perséverer jusqu'au bout.» M. Asquith continue, disant à propos de l'armée: « Non seulement, nous avons remplacé les pertes, maïs nous avons augmenté les effectifs et nous avons accru l'efficacité de l'armée comme instrument de combat. » Je dirai seulement, à propos du progrès actuel de la guerre, que, de quelque côté qu'on se tourne, il y a de nombreuses raisons de fierté et de reconfort. » Nous devons persévérer dans la patience, l'endurance et la fermeté, et nous restons convaincus que combattre pour l'unité de | l'empire est digne des plus hautes traditions j de noire race.» M. Asquith termina en faisant un appel pathétique au patriotisme de la nation entière et au passé de l'Angleterre, iqui, combattit et continuera à combattre pour les libertés de l'Europe». i Après lui, M. Bonar Law, chef du parti < conservateur, vivement applaudi, dit que «cette guerre est le plus grand crime de l'histoire. . ,. » L'Allemagne n'avait qu'un mot a dire pour que «a paix soit maintenue. Elle resta muette, j préférant tirer l'épée. C'est aussi par l'épee que telle politique sera supprimée.» M. Baîfour, ancien premier ministre et ancien chef du parti conservateur, se leva ensuite et déclara: « si nous fléchissons maintenant, nous deviendrons dans l'avenir le vassal d'un état, qui sait créer la puissance, mais ignore absolument la façon de s'en servir.» Les assistants réclamèrent alors le premier Lord de l'amirauté, M. Winston Churchill, qui dit: « Nous pouvons nous reposer sur notre marine pour assurer notre existence et notre puissance. Nous n'avons qu'à suivre notre droit chemin. Qu'il doive être court ou long, la victoire et l'honneur sont au bout!» La séance est levée ou milieu d'un enthousiasme Indescriptible. — Reuter. Les hostilités Relaxés M. Ruyssen, pharmacien à Fûmes, et M. ^ Ureel, professeur au Collège, volontaires de s la Croix-Rouge, faits prisonniers à Gembloux, a ont été conduits par les Allemands à Namur où ils soignèrent les blessés belges, allemands p et français. a Ces messieurs ont été remis en liberte au t bout de sept jours. D Ils sont rentrés, hier soir, dimanche, à Fur- c nés, où la population leur fit un accueil des v plus sympathiques. p a — d Chez Ses Français Communiqué du ministre de la guerre t PARIS, 5 septembre. — Communiqué du Bu-, reau de la Presse de Bordeaux du ministre de1 ^ la guerre. 'c A notre aile gauche l'ennemi paraît negli- a ger Paris pour poursuivre une tentative de B mouvement débordant, il atteignit Forto-sous-Jouarre,dépassa Reims et descendit le long et à l'Ouest d'Argonne. Cette manœuvre n'atteignit pas plus son but aujourd'hui que les jours précédents. A notre droite de la Lorraine et des Vosges les combats continuent pied à pied avec des alternatives diverses. Maubeuge est violemment bombardée mais résiste vigoureusement. — COMMENT UN CHEF DE BATAILLON PRUSSIEN FUT FAIT PRISONNIER PARIS, 5 septembre. — Le correspondant du Journal à Cette a recueilli le récit d'un chef d'un bataillon allemand qui lui exposa les circonstances dans lesquelles il fut fait prisonnier.Ils étaient environ 5,000 hommes, massés devant le fort de Lunéville, lorsqu'ils furent surpris par l'artillerie française qui les bombarda durant deux heures. Lorsqu'ils ne furent plus que 300, le chef du bataillon réunit les 21 officiers et sous-officiers qui "restaient et a l'unanimité il fut décidé d'arborer le drapeau blanc, toute résistance étant devenue impossible.LE COMMANDANT EN CHEF ALLEMAND PARIS, 5 septembre. — Selon le Matin, le général commandant en chef des forces allemandes en marche sur Paris s'appelle vo.* Kluck. LE «TEMPS» A BORDEAUX PARIS, 4 septembre. — Le journal le Temps, suivant le gouvernement, est parti pour Bordeaux par un train spécial, qui emmenait quatre-vingts personnes, dont vingt rédacteurs, parmi lesquels MM. Deschamps, Perrault, Lauthier, Roland de ï.larès, Linden-1 laub, Mille, etc. I Le Temps se publiera à Bordeaux jusqu'? ! l'évacuation du territoire. v. . , ' SUR MER :Un sous-marin anglais coule un hydroplane allemand HARWICH, 4 septembre. — Un sous-marin anglais entra en rade avec un lieutenant de la marine allemande et un mécanicien, capturé* dans la mer du Nord où ils furent trouvés ac crochés à un hydroplane. Après avoir pris les bombes de- l'hydrpplani " En Autriche-| Hongrie Deux régiments tchèques se mutinent — Fusillade LONDRES, 5 septembre. — Le Daily Tele-gràph apprend de source digne de foi, que deux régiments tchèques/ à Vienne, appelles i au service, se mutinèrent récemment. Il y a ev un grand nombre de fusillés. — Reuter. Eu Italie VAINES TENTATIVES Les Allemands ne savent décidément plus quoi imaginer pour décider l'Italie à se prononcer en leur faveur. Ils viennent encore, d'après le Telec/raaf d'Amsterdam, de faire paraître une édition italienne du Bcrlin&r Tage blatt, qui a été distribuée dans toute l'Italie L'effet a été négatif, évidemment. Le Pape Benoit XV Mgr Mercier et l'ambassadeur d'Autriche PARIS, 5 septembre. — Selon le correspon dant du Petit Parisien à Rome, Benoît XI songerait d'inaugurer son pontificat par uni action directe auprès des belligérants. D'autre part, le même correspondant rap porte que le cardinal Mercier, archevêque d« Malines, ayant refusé d'obtempérer à l'injonction de l'ambassadeur d'Autriche qui lui demandait de démentir les récits des atrocités commises par les Allemands en Belgique, sa vit refuser le sauf-conduit qu'il avait sollicité pour effectuer son retour. Mgr Mercier prit alors le chemin de la France, en compagnie de Mgr Amette. — Havas. En Afrique LES BGERS ET LES ANGLAIS PARIS, 5 septembre. — On mande de Johan nesburg à V E clair : | « Le général Beyers, commandant les forcei ; de l'Afrique du sud, vient de lancer une proclamation assurant que les Boers se battraieni aux côtés des Anglais jusqu'au dernier liom-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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