Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 02 Maart. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xd3f/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN. ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois ........ fr. i-5° 3 » » 4-0° i an » 12.00 AVIS. Adresser toute correspondance à la direction du « MESSAGER DE BRUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL Rédaction et A.dminîsti*atIon s Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - 1 éléplione A K510 ——————————— PUBLICITE : |4me page, la ligne fr. 0.30 3m* » » » 0.50 2m* » » » 1.00 WAnrn 1 in lia 1 Sfi • .Inrita la lia 0 50 ! Financière : à forfail Pour nos Petits Onze, rue de l'Etuve, en plein centre, au fond d'une impasse, une porte en fer. « Entrée interdite». C'est là. — La soupe scolaire, s'il vous plaît ? Les gens sont affables et sympathiques.Le Messager de Bruxelles est pour eux une vieille connaissance. « Bidoche », le chien de la maison me lèche les doigts. 11 fait d'une propreté méticuleuse et cependant, le concierge s'excuse presque. On est en plein travail, 10 h. vont sonner; c'est l'heure réglementaire où les fourgons emportent vers les écoles • cuivres. Ici, m'explique mon aimable : cicérone, tout se fait à l'électricité. . Sachez du reste, pour gouvéme, quie ; nos soupes sont passées et deviennent de véritables purées. Cela ne s'obtient • pas tout seul. Voici d'abord la machine à peler tes pommes de terre. • -Un enfant suffirait à la conduire. Elle nettoie 500 kilogs de pommes de 1 terre à J'heure, faisant ainsi exactement la besogne de six femmes pen-? dant un jour! Voici 'tes hache-légu-; mes et lies hache-viandes, les machines à passer la soupe. Voici, enfin, . les douze douches monumentales — 1 elles tiennent 500 litres chacune — où ; cuit la soupe. Nous approchons. Un LA MACHINE A EPLUCHER LES POMMES DE TERRE de la ville, les écoles communales et délicieux fumet s'en dégage. On, au-les autres — car la chanté ne connaît rait faim à moins. Nos potages sont pas de partis — la bonne soupe chau- mis au feu dès la veillé au soir, m'ap-de réconfortante et le pain blanc trais prend mon hôte, ils prennent ai psi du matin, comme les chers petitots, un premier court bouillon, la nuit, déshérités de la fortune, n'en trouve- les flammes sont en veilleuse, le ma-raient, assurément, pas chez eux. La tin à 5 h. 1/2, les feux sont poussés bonne œuvre n'est-ce pas que de leur avec activité et à 10 heures tout est donner de la santé, du bonheur et de prêt. la joie? — Voulez-vous goûter? tandis que nous attendons, le per- Ce n'est pas l'envie qui me man-sonnel s'active, lies machines ronron- que, j'accepte volontiers; la soupe nent. aux pois est excellente, grasse et sa- — Ça sent rudement bon ici ! voureuse, épicée à souhait. Des petits — -N'est-ce pas monsieur? morceaux de viande juteux encore, Voici venir à nous, là main large- surnagent. Comme je m'en étonne. ment tendue, l'un des membres les —11 faut que notre soupe constitue plus actifs du Comité de la Soupe pour l'enfant pauvre, en quelque sor-Scolaire et si l'on peut dire la che- te, un repas complet, me dit M. De-ville ouvrière de l'institution. Je veux veen. nommer Léopold Deveen à qui les Alors, voiai ce que nous avons ima-eniants nécessiteux des écoles doi- giné. Une heure avant de servir la vent une rude chandelle ainsi qu'à soupe à nos enfants, nous ajoutons à son précieux collaborateur M. Ma- celle-ci, une portion de viande fraî-bille, directeur honoraire de Fins- che, hachée memu, qui vient en rele-truction Publique et des Beaux Arts ver d'importante façon la valeur nu-de la Ville de Bruxelles. Ces mes- tritive déjà si considérable. sieurs sont vraiment infatigables et- — C'est délicieux tout simplement, toujours sur la brèche. Depuis le dé- rnalis quel travail! but de la guerre, il a, vous :1e pansez, — Dame, on n'obtient rien sans fallu faire tace à des besoins à ce jour peine, mais nous sommes tous, de-inconnus. M. Deveen qui s'occupe puis notre président, M. l'échevin spécialement de la comptabilité et des Jacquemin, jusqu'au dernier, des achats, a bien voulu me donner quel- aides, si heureux de coopérer au bien-ques chiffres. Ils sont d'une éloquenr être des petits. sans pareille. Depuis le mois — Vous êtes nombreux à là tâche ? d'août, on donne journellement, en En dehors des membres du Comité deux fois, dans les écoles de Bruxel- dont la fonction est loin d'être une les, à 11 h. 1/2 et à 4 heures 4,354 sinécure, il y a ici un chef de cuisine, Litres de soupe soit 17,416 portions de une femme de ménage et cinq aides, soupe, plus 17,416 rations de pain de Le service commence, car les enfants 100 grammes. Chacune de ces soupes reçoivent la soupe, même le diman-se compose de 175 kilogs de viande che, tous les matins à 5 h. 1/2 jusqu'à de premier choix, 900 kilogs de pom- midi et l'après-midi à 1 h. 1/2 pour mes de terre, 10 kilogs de lard, 20 ki- se terminer à 4 heures. Trois camions logs d'oignons, 20 kilogs de pâtes appartenant à l'œuvre assurent le d'Italie, plus 60 francs de légumes transport dte la soupe contenue dans divers. Les soupes varient comme des bidons à double fermeture hermé-suit : le lundi, soupe verte (cerfeuil tique, aux écoles communaites, deux et oseille ; le mardi, pois (200 kilogs autres voitures sont spécialement ré-; de pois et 50 bottes de poireaux); le servées au service des écoles privées, mercredi, julienne (200 kilogs navets, La ville est grande, à deux voyages 200 kilogs carottes et 100 bottes poi- par jour, elles ont du chemin à par-reaux); le jeudi, choux verts (500 ki- courir. l°gs) > lè vendredi, poireaux (200 bot- — Peut-être serai-je indiscret, mais fies) ; le samedi, carottes (500 kilogs) ; dites-moi, tout cela doit coûter un le dimanche, tomates (100 litres et 25 hean denier bottes de céleris). - Sept mille francs par semaine, Et, maintenant, nous dit M. De- vous pouvez le dire pour l'édification veen, voulez-vous visiter l'établisse- de vos lecteurs qui seront, bien cer-ment. tainement, émus d'apprendre tout ce Un instant plus tard, nous sommes que vous, tes hommes dte cœur, faites dans une salle très claire, pourvue pour les chers petits bruxellois qui d'un agencement électrique moderne, n'ont pas de pain. Le soleil fait .reluire les étains et les Ch. D. LA « PINEROLO » EST DETRUITE LE CANAL DE PANAMA On mande de Turin que la fabrique bien connue de machines, à Pinerolo, a été détruite par un terrible incendie. Les pertes s'élèvent à 200 millions de lires ; 4,000 ouvriers sont sans travail. L'ambassade norvégienne à Washington a câblé officiellement à son gouvernement que l'ouverture du canal de Panama, qui devait avoir lieu en mars, est remise à une date ultérieure. BULLETIN DU JOUR —o— LES EFFECTIFS EN PRESEN0E LA NOTE DU JAPON A LA CHINI Le Times, dans un de ses derniers numéros donne des indications fort intéressantes au sujet des effectifs des forces en présence. Il émet l'avis que le gouvernement anglais aurait à faire une déclaration à la Chambre des Communes en réponse à une question du député unioniste Long, donnant in-extenso, en se basant sur les évaluations de F Etat-Major britannique la nomenclature des troupes de première ligne, de réserves et de recrues dont l'Allemagne disposait au début de la guerre. Ce serait le moyen, dit l'organe de la Cité, de permettre au peuple anglais d'envisager avec sa résolution habituelle la tâche qui lui incombe. Ce qu'il importe grandement de savoir, c'est s'il est vrai que 10 nouveaux corps d'armée ont été créés récemment en Allemagne et envoyés en Prusse orientale et dans les Ca,r-pathes. S'il en était ainsi et que ces nouvelles troupes aient une réelle consistance, ce serait la preuve d'un effort énergique que les Anglais devraient connaître pour s'apprêter à le surpasser. D'après le Time s, les évaluations des Alliés concernant les effectifs de l'ennemi sont en concordance. Cette constatation est intéressante, dit-il, pour ce qu'elle montre que les Russes ont compris q.ue la masse des armées allemandes est restée en France, et que dans tous les cas il n'en a pas détaché, pour être expédiés dans l'Est, des effectifs sérieux. Cela était nécessaire au maintien d'une entente parfaite entre les Alliés. Nous faisons tous, notre possible et chacun de nous se trouve avoir à lutter contre une portion suffisamment considérable des forces ennemies. Aucun de nous n'est encore en œ moment en mesure d'entreprendre une offensive résolue, et aucun de nous ne peut demander ni ne demandera à l'autre de le faire avant que nous soyons tous prêts et que nous disposions de tous les effectifs, de tout l'armement et de tout l'équipement nécessaires pour une opération aussi sérieuse." En attendant, nou's nous maintenons fort bien à l'Ouest, malgré les deux millions d'Allemands au moins qui se trouvant sur ce front. Un nombre sûrement au moins égal d'Austro-Allemands sont en face des Russes : en présence de pareils chiffres on doit reconnaître que l'infériorité de la préparation des Alliés en temps de paix ne peut être regagnée que par le temps. Le Times ajoute que l'organisation des nouvelles forces des Alliés progresse de façon rapide, et compte que son achèvement prochain leur assure-ra la supériorité numérique. En attendant, ils tiendront leurs armées rassemblées et resteront sur la défensive, en évitant de courir prématurément dies aventures. L'heure de l'offensive viendra, conclut-il, mais elle n'est pas encore venue. Ce serait commettre une grave erreur que de montrer de l'impatience et de vouloir cueillir les fruits de la victoire avant qu'ils soient mûrs. * * * Les journaux allemands et anglais continuent à s'occuper de la note du Japon à la Chine et de la réponse de celle-ci. Si les communications de sources chinoise et étrangères, vraisemblablement bien informées, sont confirmées, le Japon a gardé le silence, dans le mémoire adressé aux puissances amies sur ses exigences soumises à la Chine. C'est ainsi que le Japon a exigé que dans les nominations des conseillers de police, militaires ou financiers, lies Japonais devaient être préférés, que la moitié des besoins futurs de la Chine en armes, en munitions, devaient être achetés au Japon ou que l'arsenal serait construit au moyen de matériaux japonais sous la direction japonaise. De plus, le Japon réclame de la Chine lies mêmes droits que les autres nations, pour l'établissement de missions, pour la construction d'écoles et d'édifices du culte pour la propagation du Boudhisme. Le Japon exige aussi que les concessions de chemins de fer, de mines et la construction de docks ne soient accordées à l'avenir qu'à des Japonais ou à d'autres étrangers avec le consentement dui Japon. On apprend que la Chine a fai trois contre-propositions en ce qu concerne la concession de la Mand chou rie et Shantung et s'est déclaré* prête à une déclaration publique d< ne jamais céder un port ou une île è uns autre puissance, mais elle refuse toutefois de donner des garanties â ce sujet au Japon. h Camp des Réfugiés Belges en Hollande Le futur camp des réfugiés belges sur le territoire d'Uden est situé en un endroit bien choisi, à trois quarts d'heure de marche de cette localité. Il est entouré de petits bois et se compose d'environ 50 grandes baraques en bois, pour la construction desquelles les règles d'hygiène ont été observées. De larges rues séparent les baraques, qui ont une longueur de 50 mètres sur une largeur de 14. Chaque habitation pourra recevoir 300 personnes. Les dortoirs sont chauffés par trois grands poêles et pourvus de matelas. Il a été construit trois réfectoires (pouvant contenir chacun 1,000 personnes), à l'entrée desquels est affiché Favis suivant : « Le déjeuner a l'ieui à 8 heures, le dîner à 12 h. 1/4, le souper à 5 h. 1 /2. Prière d'observer que tes retardataires seront privés cie repas. » Les réfectoires serviront aussi de locaux de réunion; ils sont d'un aspect très confortable. En outre, il a été organisé trois cuisines, pourvue chacune de 15 chaudrons pour la préparation de la nourriture et de 3 chaudières pour l'eau. Le service sera fait par les réfugiés. Les femmes laveront et éplucheront les pommes de terre dans un local séparé, où se trouvent deux pompes et les chaudières nécessaires. Une des baraques sera affectée au = -riçe des postes et l'on y a installé également une épicerie et un salon de coiffure. Dans une autre est logée là centrale d'électricité, car tout te camp est éclairé par des lampes à arc. Bientôt l'église en construction sera terminée, et le curé sera appelé à la desservir.De grands soins seront apportés à l'organisation de l'enseignement. Déjà des instituteurs et des institutrices belges ont été désignés pour y tenir école. Mentionnons encore l'installation d'une polyclinique et celle d'un petit local pour les récalcitrants qu'on sera forcé de mettre aux arrêts. L'arrivée des réfugiés se fait d'ores et déjà de façon régulière. L'état-civil est minutieusement tenu. Tous les jours, les réfugiés pourront quitter le camp pendant une couple d'heures. Il est probable qu'on leur procurera du travail : Le camp est entouré de grandes étendues de bruyères qui offrent un champ à l'activité de la population. Tout a été pratiquement conçu et les réfugiés que l'on attend au nombre de 10,000 y trouveront un abri confortable. MARS COMMENCE BIEN La nuit de dimanche à lundi, vers l'aurore, un orage terrible s'est abattu sur Bruxelles, qui fit croire aux gens brusquement réveillés que l'artillerie tonnait à lèur porte. Des éclairs fulgurants déchiraient tes nues et le tonnerre se faisait entendre à coups si répétés que l'on avait l'impression d'un orage dans la montagne où lies sons se seraient répercutés à l'infini. Ça c'était la grosse artillerie. Presque au début die l'affaire, tes mitrailleuses entrèrent en jeu, figurées ici par la grêle qui fit sinon brillamment au moins bruyamment sa partie dans ce concert qui n'avait rien d'Européen.On nous dit que pas mal de vitres ont été mises à mal qui recouvrent les serres dàns les environs de Hovelaert. Nos relations téléphoniques étant coupées, nous avouons manquer de renseignements précis quant à ce qui se serait produit en province d'où les correspondances nous parviendront à l'heure où te journal sera sous presse. L'orage fut-il simplement local ou bien ce que quelqu'un dénommait, tout à l'heure plaisamment : te bombardement de Bruxelles pair les célestes artilleurs, étendit- il son action très loin, c'est ce que nous saurons demain. Quoi qu'il en soit, Mars débute bien et le dieu de là guerre nous apporte en même temps heurs et malheurs en ce lundi, premier du mois, où on route à vélo et où Forage nous roule dessus. &>à COMMUNIQUÉS 1 Communiqué Officiel Allemand Communiaué Officiel Russe WViailllMlllMMV WIIIWIVI « îifMiiu e 1 j Berlin, 1" mars : Sur le front occidental Près de V/ervicq (au nord de Lille), un ■ avion anglais a été forcé d'atterrir à cause de notre feu. En un endroit de notre front, les Français ont employé, sans résultat, ainsi qu'il y a quelques mois, des projectiles qui, par leur éclatement, dégagent des gaz asphy-s xiants. 1 Nos positions en Champagne ont été at-s taquées hier à diverses reprises par au moins deux corps d'armée; ces attaques e ont été rejetées. En Argonne, nous avons pris des lance-1 mines. ( Entre le versant oriental de I Argonne et le Vauquois, les Français ont essayé 1 hier, par cinq lois, de faire une trouée ; r cette attaque a été repoJssée avec de for-• tes pertes. r Au sud-ouest de Sadonvillets, les posi-t tiens que nous avions prises ont été con-1 servées, malgré des tentatives ennemies t pour les reprendre. r Sur le front oriental g Les attaques russes, au nord de Lom-scha et au nord-ouest d'Ostrolenka, ont p été repoussées. Sinon rien de spécial. a Pétrcgrad, 26 février. — Nos progrés dans la région de Prasnysz ont été remarquables dans les journées des 24, 25 et 26; des offensives allemandes ont été repoussées. Sur plusieurs points du front, l'ennemi a battu en retraite laissant entre nos mains du butin de guerre. Pétrograd, 27 février. — Le 26, les Aile-mands, sur tout le front, ont passé à la défensive. Sur la rive gauche du Niémen, sur les chemins de Simno et de Sorey, des combats d'avant-postes ont eu lieu ; au nord de Grodno, une bataille s'engage par une violente canonnade. Près du village de Tsjarnevo, nous avons repoussé un bataillon ennemi et nous nous sommes emparés d'une tête de pont sur la Bobr. L'artillerie d'Ossowrecz a bombardé avec succès les batteries lourdes ennemies.Notre offensive à Praznysz se poursuit avec énergie. Sur la rive gauche de la Vistule, sur la Ounajec et dans les Carpathes, tout est calme. En Galicie, nous avons repoussé des attaques autrichiennes sur Roznatow. Communiaué Officiel Autrichier ■ Vienne, 28 février : En Pologne et en Galicie occidentale, rien à signaler ; seuls des combats d'artillerie ont lieu. Dans les Cat paihes, tîans la contrée prè= de Wyszkow ainsi qu'au sud de Dniester, on se bat. La situation ne s'68t pas modifiée ces jours derniers. ..A. , . i P.ommiininué Officiai Français Paris, 26 février, 11 heures soir. — Sur tout le front, combats d'artillerie. Nos légers progrès vers le Mesnil se sont complétés par la prise de deux lignes de tranchées à l'euesi des lignes ennemies dans cette région. Entre l'Argonnt et les Vcsges, rien n'est à signaler. Paris, 27 février, 3 heures. — Notre ar-tilierie a fait sauter un parc de munitions à Saint-Hubert (Argonne). Dans le bois de Malancourt, l'ennemi s'est emparé d'une de nos lignes de tranchées.Dans le district de Verdun, notre artillerie a fait sauter vingt caissons ennemis. Paris, 27 février. — Un aviateur allemand a jeté des bombes sur la côte au-delà de Nieuport. 2 civils ont été tués. En Woëvre, un aviateur ennemi, qui essayait de lancer des bombes sur nos lignes, a dû rebrousser chemin devant notre feu. Un aviateur français a lancé trois bombes sur Metz. Dernières Dépêches M. DE BR0QUEVILLE A PARIS Paris, 26 février. — M. de Broqueville, président du conseil, ministre de la guerre de Belgique, est arrivé à Paris. MISE A PRIX Paris, 27 février. — Le marquis d'Or-nano a fondé un prix de 5,000 francs pour le premier Zeppelin qu'on parviendra à descendre en France. ERREUR NE FERAIT PAS COMPTE La zone neutre de la Haute-Alsace a. été clôturée par du fil de fer barbelé le long de la frontière suisse. Par la suite, aucun parti belligérant ne pbiurra plus, par erreur, franchir la frontière suisse. DANS LA MARINE SUEDOISE Il paraît que les armateurs suédois ont conclu avec les chefs-machinistes une convention d'après laquelle leur assurance contre les accidente sera portée de 4,000 à 10,000 oouronnes. Les matelots et les chauffeurs ont nne augmentation de salaire. Les officiers de marine exigent des soldes supplémentaires de guerre, une augmentation de l'assurance contre les accidents et une indemnité pour la cherté des vivres. Les deux premiers subsides ont été accordés, le dernier refusé. Les négociations continuent, si nous en croyons une dépèche parue dans les colonnes d'un journal étranger et sans citation de source. LES OFFICIERS DE SANTE Le gouvernement anglais négocie avec l'Allemagne en vue de l'échange d'officiers de santé prisonniers. Les deux gouvernements se sont déjà, comme l'a dit précédemment le « Messager de Bruxelles », mis d'accord sur la question des médecins civils prisonniers. MOMENT DIFFICILE Shangaï, 27 février. — On craint des troubles; deux cuirassés japonais viennent. d'arriver. 1 Communiqué Officiel Anglais Londres, 27 février. — L'amirauté annonce que, par le bombardement renouvelé le 25, quatre forts des Dardanelles ont été réduits au silence. Le 26, trois navires anglais ont bombardé le fort Darrîanus, à l'intérieur de la passe. Des troupes ont été débarquées à Khoum-Khale et à Sedhil-Bur ; les combats continuent. Londres, 27 février. — L'entrée des Dardanelles était défendue par les quatre forts mentionnés dans le communiqué précédent : la batterie du capi belles, les forts de Sedtiil-Bahr, d'Orkhanieh et de Koum-Kaleh. Le temps s'était éclairci jeudi matin, bien qu'un vent violent du sud-est soufflât ; nous attaquâmes les forts à l'aube. La u Reine-Elisabeth », <; i'Agamem-non », « l'Irrésistible » et le « Gaulois » ouvrirent le feu, la batterie du Cap Helles répondit ; à onze kilomètres, un obus tom-ôa sur « l'Agamemnon », tua trois hommes et en blessa grièvement cinq ; « l'Irrésistible » et le « Gaulois » ouvrirent un feu violent sur Orkhanieh et Khum-Kaleh ; la « Reine-Elisabeth » bombarda avec grande efficacité Helles, qui fut bientôt réduit au silence ; la « Vengeance » et le « Cornwallis » s'avancèrent ensuite et bombardèrent le cap de près, Helles fut alors détruit tandis que Orkhamieh et Khum-Kaleh répondaient faiblement par intermittences. CHUTE MORTELLE DE DEUX AVIATEURS Deux aviateurs français, les sapeurs Flamant et Aufrère — le premier venait de passer il y a quelques jours ses examens de pilote — faisaient samedi dans la matinée des essais sur un biplan, à l'aérodrome de Bue. Ils se préparaient à atterrir lorsque, à environ 150 mètres, l'appareil fut pris dans un remous et vint s'écraser sur le sol à quelque distance des hangars. Les deux malheureux sapeurs ont été tués sur le coup. Leurs corps ont été ramenés à l'hôpital militaire de Versailles. Quant à l'appareil, il est hors d'usage. ARRESTATION D'UN BANQUIER Sur mandat de M. Destable, juge d'instruction, M. Darru, commissaire de police aux délégations judiciaires, a procédé samedi à l'arrestation du banquier Raphaël Worms, dont les bureaux étaient installés ruie Taitbout, à Paris. " Ce financier, qui avait fait l'objet de nombreuses plaintes, aurait commis plus de sept cent mille francs d'escroqueries au préjudice de ses clients. Il s'était fait, notamment, une spécialité de recueillir des capitaux destinés à l'installation de grands hôtels en Angleterre.MORT DE Mgr MOUREY Rome. — Mgr Mourey, qui fut pendant trente ans auditeur de rote pour la France, est décédé à Rome. Il était âgé de quatre-vingt-quatre ans. Avant d'entrer dans le clergé séculier, Mgr Mourey avait appartenu à l'ordre des dominicains. Lacor-daire l'avait choisi comme exécuteur testamentaire. Le^ démêlés du jeune religieux avec ses supérieurs, à propos du testament du grand orateur, amenèrent l'abbé Mourey à quitter l'ordre. AD MEM0RIAM Bâle. — On annonce que le comte Bas-sewitz-Levetzow,fils du ministre du Meck-lemboiurg et beau-frère du prince Oscar de Prusse, a été tué sur le théâtre oriental de la, guerre. Hardi 2 Hais 191S (Edition P. s, G. — h° HO) Le Numéro ÎO Cmes 51me Aaaée — K° 60

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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