Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 03 Maart. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h708n0z/
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H. Richir .une Andromède d'une conception, très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait die jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture habile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. i haelieman-arrive à des effets très heureux par un t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Toussaint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille die M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiimeni profond de lai forme. L)e M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par k raffinement dans les couleurs diverses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien de? noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-i té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De i Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-i marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien> en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Biien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative die La situation présente et future die l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite de moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totale de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain de froment, on peut estimer que dans lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans Ha confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait de jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. i haelieman-arrive à des effets très heureux par un t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Toussaint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille die M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de lai forme. L)e M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par 1e raffinement dans les couleurs diverses et vivement opposées. M. YVollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien de? noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien> en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Biien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative die La situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite de moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totaile de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain de froment, on peut estimer que dans lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait de jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. ihaeleman' arrive à des effets très heureux par uri t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Tous-saint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille de M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de la forme. De M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par le raffinement dans les couleurs diverses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien de? noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien' en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Biien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative die La situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite de moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totaile de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain de froment, on peut estimer que dans lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait de jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. i haeleman-arrive à des effets très heureux par uri t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Tous-saint est d'une délicatesse de bor goût et La Jeune fille die M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de la forme. De M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par le raffinement dans les couleurs diverses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien des noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien' en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Bien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative die La situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite de moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totale de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain de froment, on peut estimer que dans lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait de jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. ihaelemans arrive à des effets très heureux par uri t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Tous-saint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille de M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de lai forme. De M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par le raffinement dans les couleurs diverses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien des noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien' en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Bien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative die La situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite dte moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totale de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain de froment, on peut estimer que dans lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait de jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. ihaelemans arrive à des effets très heureux par uri t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Tous-saint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille de M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de lai forme. De M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par le raffinement dans les couleurs diver-ses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien des noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien' en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Bien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative dte La situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite de moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totale de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain de froment, on peut estimer que dans Lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait dte jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. ihaelemans arrive à des effets très heureux par uri t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Tous-saint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille de M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de lai forme. De M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par le raffinement dans les couleurs diver-ses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien des noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien' en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Bien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative dte La situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite de moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totale de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain de froment, on peut estimer que dans le total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait dte jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. ihaelemans arrive à des effets très heureux par uri t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Tous-saint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille die M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de lai forme. De M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par le raffinement dans les couleurs diver-ses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien des noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien' en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Bien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative dte la situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite dte moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totale de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain dte froment, on peut estimer que dans lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut H. Richir une Andromède d'une conception très heureuse. Citonls encore une nature morte de M. V. Simonin et un portrait dte jeune fille d'une gamme très fine et 7 d'une peinture halbile signée Fran-t çois Smeers. M. j.-T. ihaelemans arrive à des effets très heureux par uri t métier laborieux qui a pourtant le mérite d'être d'aspect simple. M. Henr Thomas se plaît plus que jamais à représenter une humanité déchue ei avilie. La Mantille de M. T. Tous-saint est d'une délicatesse de bor goût et la Jeune fille de M. Van Hae-len révèle une technique impeccable et un sentiment profond de lai forme. De M. Franz Van Holder un portrait bien .peint mais assez froid. De M. Georges Van Zevenbergen, des Anémones d'une pâte solide et de M. Ver-haeren, un tableau très curieux par le raffinement dans les couleurs diver-ses et vivement opposées. M. Wollès est précieux et Mlle Wysteman gracieuse et délicate ; les œuvres de M, Wysteman sont, pour finir, d'une exactitude quasi photographique. Et les sculpteurs? Ici, encore, il nous faudra, volontairement ou non, oublier bien des noms. Cependant, que de choses intéressantes : une gracieuse fillette de Braeke, une Jovita, signé Alfred Courtens, buste d'une belle simplici-1 té; un buste distingué mais sec d'isi-. dore de Rudder; des médailles de De 1 Vreese, médailliste rompu à toutes t les difficultés ; un buste-portrait de . M. d'Haveloose, d'une exécution re-1 marquable ; Un fils des Flandres » d'Egide Rombaux, que nous préférons dans ses chairs de femme; une Rieuse, très vivante de Charles Samuel ; une Méditation de Paul du Bois. Et voilà... Pour me résumer, une exposition des plus intéressantes, qui doit niai""* et plaira par l'ensemble des œuvres qu'elle révèle au public à qui elle procure, de plus, l'occasion de faire le bien' en contribuant à alimenter la caisse pour venir en aide aux artistes nécessiteux. C. D. BULLET1NDU JOUR RAVITAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE LES FINANCES DES ALLIES —o— Bien qu'il soit très difficile de calculer avec précision les stocks de céréales encore existants dans l'empire allemand, certains renseignements publiés par les journaux allemands permettent de se faire une idée approximative dte La situation présente et future de l'empire. Voici comment on peut grouper ces différentes donr nées. La consommation de céréales a été fixée pour les grandes villes à 2 kilos par tête et par semaine et pour les campagnes à 9 kilos par tête et par mois. Si l'on consulte l'annuaire statistique de l'empire, on trouve que la consommation moyenne annuelle de l'Allemand était de 238 kilos de céréales par an, soit une vingtaine de kilos par mois. Sa consommation est donc réduite dte moitié. Du 1 février au 15 août, la consommation suivant la base imposée sera pour l'habitant des villes de 56 kilos de pain ou die 50 kilos de céréales; pour l'habitant des campagnes, elle sera de 58 k. 1/2 de céréales.Du 1 février au 15 août, la consommation des habitants des villes allemandes (leur population est évaluée à 15 milions) sera à raison de 50 kilos par tête de 750,000 tonnes. Dans le même laps de temps la consommation des campagnes allemandes (leur population est évaluée à 55 millions) sera à raison de 58 1/2 kilos par tête d'environ 3,250,000 tonnes. La consommation totale de l'empire sera donc de 4 millions de tonnes.Mais l'empire n'a pas tout à fait besoin de 4 millions de tonnes de céréales, puisque le pain de seigle est mélangé dans une proportion d'au moins 10 p. c. de farine de pommes de terre. Etant donné la proportion de la consommation du pain de seigle à celle du pain dte froment, on peut estimer que dans lé total de 4 millions nécessaires de céréales doivent figurer à peu près 2,750,000 tonnes de seigle. La farine de pommes de terre entrant pour 10 p. c. dans lia confection dm pain de seigle, on peut Mercredi 5 Mais lîHii (Edition P. L. fi. — 1\° 111) L.e Numéro ÎO Cmes 51me Année — M" 61 LE MESSAGERDEBRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE/ ET FINANCIER ABONNEMENT» i (Pendant la durée de la guerre) 1 mois fr. 1.50 3 » » 4.00 1 an » 12.00 A.VIS. — Adresser toute correspondance à la direction du « MES SA. a EH, DE BRTJXELjZjES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL m» —— PUBLICITE : (4m« page, la ligne fr. 0.30 3m» » » »> a 50 2m# )) » )) 1.00 Nécrol. la lig. 1-50 ; Judic. la lig. 0.50 ; Financière : i forfait Rédaction et Administration s Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone A 1«»10 L'Exposition des Beaux-Arts Si nous n'avons pas cru1 devoir sa- il xifier cette fois à l'actualité, en pu- e >liant, au lendemain de l'ouverture de d 'Exposition des Beaux-Arts, l'article intime de M, Juies Cran, sa Rêverie ■ et son Estacade à Nieikport, qui sont : de bonnes choses. Citons, pour satisfecit, un portrait VUE GENERALE VUE Cl critique habituel', c'est qu'il nous a paru non seulement nécessaire, mais encore intéressant, non seulement de .revoir une nouvelle fois l'ensemble copieux des toiles exposées, mais encore de laisser passer quelques jours afin de tenir en éveil et d'attirer une fois de plus, après les autres, l'attention dlu puiblic bruxellois quant à cette exposition organisée au profit de lia fédération professionnelle des Beaux-Arts et du Comité d'Aide et de Protection aux Artistes. Ce n'est pas, assurément, une mincie affaire que de rendre compte d'un pareil salon où l'on ne peut chercher entre les exposants, aucune communauté de goûts, d'idées ou de tendances. Il y a ilià tes œuvres de trois cents peintres, graveurs, sculpteurs, aquarellistes et aquafortistes, tous aquarellistes et aquafortiste méritants à des titres divers; te catalogue ne porte pas moins die 420 numéros, il serait, vous le pensez bien, puéril d'affirmer que ce sont 420 chefs-d'œuvre. Mme Berthe Art expose ' un très beau pastel : Les pavots rouges, aux couleurs ' claires ét chantantes; M. V. Creten, une peinture à l'eau: Devant le miroir, d'urne mise en page originale, d'un métier large et spontané ; Mme Gilsoul - Hoppe est une enthousiaste de lia couleur, cela se sent dans Au Parc de Tervueren, un morceau des plus réussis. Voici deux toiles de mérites différents, mais toutes deux intéressantes au possible, signées Emile Baes, l'un des i 'uui meilleurs peintres, assurément de • l'heure. M. Baes arrive à mettre en page, avec une incomparable virtuosité un sujet simple, il s'impose par le charme de ses tonalités, ses nus valent par la souplesse des chairs, Sa déUicatesse des tons, la fraîcheur vigoureuse des épidermes. Si l'on pourrait apparenter par le jeu futile des recherches, l'artiste à un maître ou â une école, on affirmerait, sans crainte de se tromper, que M. Emile Baes est un descendant de la glorieuse lignée des Jordaens. Ce n'est pas un mince compriment. ■De Léon Bartholomé, l'excellent aquarelliste des Sabotiers hollandais dans le genre qu'il traite si délicatement depuis quelques années; citons aussi une eau forte en couleurs donnée pour lia tombola Avant la Pêche où le talent d'aquafortiste de Bartholomé qui se manifesta dans ses études de Camargue et du pays breton se transporte cette fois avec non moins de brio dans un autre milieu. De M. Géo Bernier, un tableau seulement devant quoi il faut s'arrêter. Les Environs de Fumes sont d'un lumminisme exempt de tout procédé, d'une peinture grasse et chaude. ■De M. Max Chotiau, une Femme au miroir. La coloration en est fine mais 'le métier, dans les chairs, manque de délicatesse. Un Pont à Cambridge de M. H. Cassier, est une aquarelle de .belte venue et d'une exécution méritoire, par contie lia Grand'Place d'Ypres, de M. Omer Coppens, n'est qu'une image banale. J'ai beaucoup aimé la (TlPliirKf'.Iltnô As*. s et ,un paysage de style signé DegOu- < e ze de Nuncques et arrêtons-mous un y e instant pour' constater combien sont 1 - délicates les brumes dont M. Joseph- i s Charles François enveloppe son Fin r e de Novembre. La Petite paysanne c - endormie de M. Léon Frédéric est r e d'un métier impeccable et le portrait 1 a de Mademoiselle Y..., par Jean Gou- r - weloos, d'une expression de vie in- I * Pense et capiteuse. La Maternité de M. Gaston Haustrate a de la fraî- - cheur. Les Dernières Roses de M. c i Georges Jaoqmotte, s'apparentent e r aux œuvres de Mlle Georgette Meu- c - nier, dont élite ont la fraîcheur et le c - charme délicat. M. René Janssens se t s révèle un intimiste délicat, Ha chose c ; est moins facile qu'on peut le croire, r s dans son Intérieur flavian-d. Que dire . -y-- .•••■• . e EMILE BAES : „ L'ARTISTE PEINT PAR LUI-MEME ^ die M. Fernand Knopff, qui n'ait été r écrit, la pureté de style s'allie chez s ce peintre à la simplicité de l'exécu-a fi on, sa Sapho et ses pointes sèches ~ feront l'esthétique régal de bien des visiteurs. Eugène Laermans expose f la Maison du forestier. Toutes les d qualités profondément humaines du e maître des 'humbles y sont traduites, • c'est une très belle œuvre devant la-e quelle il1 nous plaît de nous incliner. e M. Camille Lambert nous montre des Baigneuse qui ne dédaignent pas la t galerie. Si M. Paul Leduc, quii enve-s loppe ses toiles d'une atmosphère - très fine et les peint de couleurs s transparentes, voulant apporter dans - leur exécution un métier moin brutal, e on ipourrait attendre de lui des œu- - vres on ne peut plus (intéressantes. - Son Avant la Nuit est à ce sujet 1 qu'une promesse. 1 Amédée Lynen, toujours spirituel, • montre deux dessins bien amusants 1 et Xavier Meilery, peintre aux no- - bles attitudes, une Enigme particu-t lièrement intéressante. Jutes Mer- - kaert a fait mieux que ce qu'il expose, • il y a dans son Lever de soleil des no-' tarions (inexactes, son eau ne semble î être que du ciment. Il se dégage un - sentiment très triste des Cinéraires bleus de Mme Georgette Meunier et . des toiles de M. Charles Michel, la : certitude qu'elles sont mal peintes. , La Nuée de M. Auguste Oleffe est , de la «marine faite en chambre», une ; vague imitation d'Artan. Un peu de 1 sincérité ne déplairait pas. Mi Ramah >. exinosift des dessins in.térresanfcs et M.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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