Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 01 Maart. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5k55p/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUF ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » » 4-oo 1 au » 12.00 .A VIS. — Adresser toute correspondance à. la. direction du « MES SA. OEFt DE BRUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : 4"" page, la ligne fr. 0.30 Commerciale 3m* » » » 0.50 2m# » » » 1.00 Nécrol. la Iig. 1.50; Judic. la lig. 0.50 ; Financière : i forfait Rédaction et Administration : Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone A. ICSIO Police d'Assurance des Risques de Guerre L'étude que nous avons publiée sur cette question n'a provoqué aucune réfutation de nos observations et si nous nous croyons aujourd'hui autorisés à en poursuivre l'analyse et la critique avec lie seul objectif de la voir se transformer dans son application, c'est que dans la constitution de L'Association Mutuelle Belge Industrielle , et Commerciale contre les risques de guerre, fondée à peu près par le même groupe de personnes, il a été consacré que nous avions frappé juste, puisque certains défauts du premier organisme, que nous avons signalés, ont. disparus. En effet, nous avons établi dans nos articles précédents que le principe de la Mutualité, créée ou à créer, devait, 'poursuivre le seul but de faciliter la reconstruction des risques sinistrés dans les délais les plus courts et pour ce faire prévoir que les garanties serviraient, avant la constitution du fond d'indemnités de guerre, à faire des avances aux associés, et après la détermination du taux des paiements par celui-ai proportionnellement aux évaluations par expertises, à parfaire si possible la réparation complète des pertes. Notre manière de voir sur la question du fonctionnement du fond social est absolument appliquée dans les statuts de la nouvelle Mutuelle, ei il suttit pour l'établir de voir le second aliinea de l'article Ier et le 3"10 de l'article 18 qui consacrent : le premier, le paiement d'avances a concurrence de 70 p. c., et le second, k compiement après rentrée des anoem-nites payées par les pouvoirs publics et la ristourne du boni éventuel aux associes au marc le franc de leurs engagements.àur oe point, nous sommes donc à peu près d'accord, car nous taisons encore une petite et timide réserve sur l'emploi du terme «pouvoirs publics» a l'article 16. L'indemnisation des dégâts par faits de guerre(car nous excluons toujours ceux pouvant résulter d'émeute et de révolution sur lesquels nous devons revenir) pourra se laire par trois ou quatre sources différentes, qui sont : i" Subvention de pouvoirs constitués (La France a accordé 300,000,000 de francs pour ,1a réparation des dégâts dans la partie envahie du pays et rien ne dit que la Belgique n'en fera pas autant); 20 Indemnités du fonds de guerre; 30 Intervention de la caisse Mutuelle et 40 Dons volontaires étrangers ou nationaux. A notre . très humble avis, ce terme pourrait permettre ou tout au moins, susciter des contestations ultérieures quant à l'exonération de la caisse mutuelle et il nous paraît que si nous avons discuté antérieurement un système de réparation (voir Chronique des Travaux Publics du 13 janvier 1915 et notre étude précédente) qui donnait un bénéfice, nous avons le devoir de signaler le danger d'une autre exploitation, par exemple celle d'un fonds créé par la solidarité des peuples amis ou par la nôtre même. Le montant total de tout oe qui peut être attribué ou destiné à la recréation des immeubles et de leur contenu détruits doit concourir dans son ensemble à ce seul but, et la caisse de la mutuelle doit bénéficier de toutes interventions, car, son seul but à elle, doit être de couvrir intégralement (si possible) les pertes, ■mais uniquement cela et rien d'autre. Il est donc indispensable d'éliminer du contrat un terme limitatif des facteurs d'amortissement de ses obligations. Cela est d'autant plus vrai que votre mutualité n'est qu'un groupement de personnes qui veulent, par leur coopération, se prémunir des conséquences éventuelles d'une perte quelconque, mais hypothétique. 11 serait donc radicalement injuste de faire participer ceux qui n'ont pas subi die préjudice à plus que leurs «obligations en négligeant une intervention qui aurait pour résultat de les diminuer. Les deux mutuelles constituées sont des « Associations mutuelles d'assurances » et, que vous ne le déclariez pas, comme itl résulte des statuts de la première, ou que vous te déclariez, ce qui est dans les statuts de la seconde, elles sont toutes deux régies par notre loi spéciale du n juin 1874, et, à moins de dérogations expresses, opéreront suivant ses prescriptions. Or, si nous jugeons bien La situation la seconde société complète ou est ap pelée à compléter la première pou: certains risques et lui suppléera poui ceux exclus. Cette communauté d'opération* peut se déduire du 3me alinéa de 1'ar-uc.Oe 9 qui investit le Conseil d'.'id ministrauon des pouvoirs les pliu etendus pour administrer l'associa tion, notamment opérer sa lusior avec des organismes similaires, eîfec tuer 'la prise en charge de l'ensemole des rasques assumés par eux, traîtei avec eux toutes opérations de coassu rances et de réassurances. S'il en est comme nous le supposons, avec quelque raison nous se m oie-t-il, la tusion des deux organismes n'est pas possible, la réassura net non plus et la coassurance moins encore, sans une uiumcation des conditions de la police, de la division elfe: risques et ae la tarification et, par tant, la disparition des engagement; des affiliés et tour libération complèu préalable. Sur quoi nous basons notre 'opinion et nos conclusions? Nous allons ie démoiurer par l'analyse comparé* des risques que l'une et l'autre mu-tueflle prend sous sa garantie et de; conditions qui les différencient dan; ta constitution des capitaux, dan; leur emploi et dans les frais, base; sur lesquelles l'affilié a donné sor adhésion et qui ne peuvent être modifiées sans son consentement, sou; peine de nullité de l'engagement. La toute première et fondamental divergence d'opinion quant au chai? des risques est celle qui place ceux de la Mutuelle Bruxelloise dans l'agglomération étendue die la capitale, e eaux de la Mutuelle Belge industriel-et Commerciale dans tout Ite Royaume, sans différence d'appréciatior des risques de localités et villes ouvertes e: de-ceux- des places fortifiées 11 est certes pénible de devoir établi] cette distinction mais la logique h plus élémentaire nous force à la relever dans notre étude toute de discussion matérielle et pour la justesse dit laquelle nous devons "faire violence ï toute considération sentimentale qu nous conduirait à ne pas voir une fauté de technique assurance. Ensuite, dans la classification de; immeubles, la première mutuelle établit une distinction entre la construc tion inachevée et celle couverte 01. achevée, habitée ou non, et les taxe à 100 p. c. de différence de primes Pourquoi ? et si les raisons qui on' justifié cet avantage subsistent (nou; les avons exposées et discutées) pourquoi ne bénéficient-ils point aux ris ques situés en dehors de la première circonscription d'opération ? Ce qu est vrai pour les constructions du premier groupe serait-il erreur pour ceu> du second ? Nous en attendons la dé monst ration : L'assurance des marchandises (abs traction faite de la limite) ne prévoi dans la première police aucune res triction ; la seconde les classe en marchandises non inflammables et in-flammablies. Donc le magasin ou l'en, trepôt de l'agglomération qui renfermera des tissus, du bois, des denrées, pailera 3 p. c. comme le dépôt de métaux, çiais dans le reste du pays ce dernier ne paiera plus que 2 p. c. Pour l'assurance des immeubles i' n'est fait au contrat de la Mutuelle Bruxelloise aucune réserve, mai; dans celui du nouvel organisme il esi dit au 20 alinéa de l'article 3 que : s: la valeur contenant et contenu d'ui" seul bâtiment ou d'un ensemble de bâtiments contigus dépasse une somme à fixer par le conseil d'administration l'assurance ne sera prise que pour cette somme. Le sociétaire restant son propre assureur pour le surplus.Par cette restriction il est déroge de façon très vague au principe sauvegardé dans lie premier contrat de n'avoir jamais dans un tout ilIlimi.K que 100,000 francs de contenu poui un seul et même assuré, car : 1° Quelle sera l'a limite extrême fixée par k Conseil ? 2° Quelle sera dans cette limite l'intervention proportionnelle des contenant et contenu, puisqu'au-cun des deux maxima n'est statutairement déterminé? 30 Quels seront les facteurs d'appréciation qui formeront son opinion? Toutes question.' qui doivent influencer chez le postulant son adhésion et sa délégatior de pouvoir au Conseil pour agir en son nom et engager sa responsabilité et, partant, devraient être solutionnées,(A suivre). J. Hcn/rijecm. BULLETIN DU JOUR RECAPITULATION SUR LE FRONT OCCIDENTAL Lundi 22. — Violents combats au nord de Perthes. — Les F rançais fo'n t une attaque au nord de Verdun. — Dans lies Vosges, lies Allemands prennent une position à l'est dé Sulz-ren ainsi que le Reischaken Kopf à l'ouest de Munster. —, Les dirigeables allemands L 3 et L 4 sont détruits par une tempête. * * SUR LE FRONT ORIENTAL Les Allemands prennent Lomska (au sud de Kolno). — Violents combats entre le Niémen et la Vistule. — En Bukovine, les Russes se retirent derrière le Pruth. — Le général Iva-noff, commandant de l'armée russe au front du sud-ouest, a ordonné que le polonais sera la langue du commandement dans les légions polonaises de iNovo Alexandria, et que des officiers polonais seront placés à la tête de ces légions. * * SUR LE FRONT OCCIDENTAL Mardi 23. — Dans les Vosges, tes Allemands s'emparent des hauteurs die Hochrod et Stossweize. — A Eparges, l'artillerie française obtient des succès. — Deux « Taube » survolent ces jours-ci, Montbéliard, jettent des bombes sanls résultats importants. — De Dieppe, un sous-marin, allemand torpille le caboteur Dinorah, h 16 milles au large de Dieppe. — Suivant ordonnance du gouvernement allemand, 011 ne peut plus passer la frontière hollando-belge avant 7 h. du matin et après 6 h. du soir. * * * SUR LE FRONT ORIENTAL Les Allemands annoncent un butin de 100,000 hommes et 150 canons pendant la bataille des lacs die Mazu-ries. — Les Russes se retirent lentement sur le Niémen. — L'archevêque de Posen, Mgr Li-kowski, meurt. * * * SUR LE FRONT OCCIDENTAL Mercredi 24. — Violents combats d'artillerie en Belgique et sur l'Aisne. — Le commandant du Blilcher, M. Erdmann, mort à Edimbourg, est enterré en grande pompe. — Lord Wimborne, le nouveau vice-roi d'Irlande, prête serment. — Le dirigeable français Pilâtre des Rosiers fait une sortie de 2 heures au-dessus de Paris. — En vue de reconnaître les services rendus par les corps de -réserve en France, le généralissime Joffre déoir de de supprimer le nom de réserve donné à ces troupes. Il n'y aura plus désormais que des corps actifs. — Le Comité international pour lia paix à Amsterdam adresse une requête à k Reine pour lui demander son entremise, afin d'amener un armistice ou la paix. * * * SUR LE FRONT ORIENTAL Les Allemands repoussent une attaque russe vers Grodno. — Sur la Vistule, ils avancent vers Wyszog-rad. — Les Russes attaquent violemment les cols des Carpathes à Jazions-ki-Stopko. — Deux sorties de la garnison de Przemysl sont repoussées. — Belgrade a été violemment bombardée. Beaucoup de maisons sont détruites. Sir Thomas Lipton, qui se trouvait à Belgrade, aurait été blessé par un éclat d'obus. — Le nouveau dirigeable russe Gigant, qui est plus grand que le plus grand Zeppelin, fait des essais. — Le gouvernement bulgare vote un crédit de 200,000 fr. en (faveur de la Croix-Rouge bulgare. * * * SUR LE FRONT OCCIDENTAL Jeudi 25. — Combats corps à corps à Perthes, en Champagne. — Les Français reprennent une tranchée 'dans lie bois de Cheppy. — Sur lâ Fecht, les Français retirent leurs avant-postes. — Tempête de neige dans les Vosges. — Le transport de troupes anglais « 192 ) est torpillé et coulé près de Beatohy Head, par un sous-marin allemand. — Le général français Eydoux, qui commandait un corps d'armée à la bataille de la Marne, reçoit le commandement du camp renforcé de Dunkerque. — Un 11 Ta-uibe s> survole Essex. Il a jeté Ides bombes sans causer de dommages. — Un autre « Taube » survole Colchester, une bomibe éclate sur une villa qui a été incendiée; il n'y a pas d'accident de personnes, * * * L SUR LE FRONT ORIENTAL 11 Les Russes avancent de deux posi-1,1 tions sur |a Bobr. — Les Allemands font de nombreux prisonniers à Praz-s nysch. — A Skiernevioe, une contre-attaque russe est repoussée. — Le à conseil des ministres du Japon, sous !" la présidence du mikado, décide d'en- s voyer un utliimatum à la Chine. * * * SUR LE FRONT OCCIDENTAL Vendredi 26. — Bombardement de a Reims. — Un Zeppelin lance 10 bom- - bes sur Calais. — Aux Eparges, les - Français ont avancé. — Un régiment t hindou se mutine à Singapour. — .. — L'Italie défend l'exportation de e la soude et des altaMs. — M. Ribot e fait signer un décret relatif à l'émis- - sion d'obligations de la Défense Na- - tionaïe. — Le ministre d'Etat luxem-s bourgeois Eyschen et les directeurs a généraux Mongenast, Dewaha et Brann, donnent leur démmision. — Le gouvernement des Etats-Unis reçoit l'autorisation du Sénat de cons- - traire 75 sous-marins et d'exécuter de nombreux et importants travaux de défense sur les côtes. s * ^ * * ■t SUR LE FRONT ORIENTAL t- t Prise de Prazniysz par les Alle-mands, 10,000 prisonniers russes et v 5,000 prisonniers russes sur la Vis-à tu le. — Les Russes s'emparent de _ Mojili.— Commencement de violents t combats au sud du Dniester. — Dans a les Carpathes, les Russes prennent la hauteur Scholnik. — Les Japonais quittent en grand nombre la Chine. * * * SUR LE FRONT OCCIDENTA n Samedi 27. — Les Français pren-s nent des tranchées à Beau-Séjour. — 1- Quelques attaques sur la Suippe. — journée calme. — Trois aéroplanes e anglais manquent à l'appel. — Le vapeur norvégien Regin, transportant une cargaison de charbon, est torpillé dans la Manche par un sous- - marin allemand. L'équipage a été sauvé mais le steamer a coulé. — Le c total des souscriptions pour la Croix-Rouge anglaise atteint 25 millions de ' francs. — Le général de brigade an-j glais Gough, qui fut blessé sur le front le 20 février, succombe aux suites de ses blessures. e e * * s SUR LE FRONT ORIENTAL 1 Violents combats à Plonsk. — Les Allemands et les Autrichiens opèrent e leur jonction à Kiziowka. — Com-s bats légers dans les Carpathes. — ~ Calme en Bukovine. — Le président • Wilson reçoit l'ambassadeur chinois a qui lui a transmis lé désir de son gouvernement de voir les Etats-Unis e intervenir amicalement dans l'actuel conflit de la Chine avec le Japon. — Le gouvernement chinois répond à la mission spéciale du Japon qu'il est disposé à entamer des négociations - sur f2 des exigences du Japon, a » " SUR LE FRONT OCCIDENTAL Dimanche 28. — Entre la Lys et - l'Aisne, duel d'artillerie. — En '• Champagne, combats autour du Mes- - ni.1. — Il est question d'une prochaine t entrevue entre le kaiser et l'empereur e François-Joseph. é * c * * l SUR LE FRONT ORIENTAL Bataille sur la Narew. — Les A-lIe-1 manidîs attaquent sur toute l'étendue • de ce fleuve et de son affluent, la • Bobr. — Violent combat à la place de Duikla. — Les cuirassés alliés bombardent des camps turcs près de l'île Tenédos. Les Turcs répondent s au feu de l'ennemi.— Une dépêche de s Berlin annonce qu'après la victoire e sur les lacs de Mazurie, le kaiser a 1 conféré l'ordre pour le Mérite au gé-s néral von Builow, commandant la 8me ^ armée. — Un ukase impérial russe e ordonne l'émission de deux nouvelles é tranches de bons de Trésor de 500 r millions de roubles chacune et por- - tant intérêt à 5 p. c. Cette opération - est nécessitée par l'amortissement, à 2 la date du 28 février, des bons du t Trésor à oourt terme; elte permettra - en outre, de subvenir aux dépenses é die la guerre. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Français Paris, 25 février, 11 heures soir. — Notre artillerie a fait taire une batterie ennemie dans les environs de Lombartzyde De la Ly9 à l'Aisne, tout est calme. Les combats vers Souain et Beau-Séjour continuent avec succès pour nous ; nous avons pris un ouvrage ennemi au nord du Mesnil, nous y avons fait taire une batterie ennemie. Au Four de Paris, nous avons détruit un blockhaus. En Argonne, nous avons repoussé une attaque allemande sur l'ouvrage dit Marie-Thérèse.Paris, 26 février, 3 heures soir. — Les Belges ont repris une petite partie de tranchée qu'ils avaient perdue. Les Anglais ont repoussé une attaque et ont gagné une centaine de mètres sur la route Béthune-La Bassée. Sur l'Aisne, l'artillerie ennemie a montré une grande activité; nous avons répondu.En Champagne, nous avons gagné du terrain dans Se bois au nord-est de Perthes et au nord de Mesnil-ies-Hurlus. Près die Jumelles-Dorne, nous avons fait sauter des tranchées. Nous avons également avancé dans le Bois-Brûlé (Apremont), où nous avons pris des ouvrages et des tranchées. Paris, 26 février. — Le croiseur « De-saix » a débarqué une compagnie qui 2 occupé Akaba, après en avoir chassé une petite garnison turque. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 25 février. — Sur le Niémen, entre Kovno et Olyta, les avant-postes sont en contact sur la rive gauche du fleuve. De Sventojansk à Coja (20 kilom. au nord de Grodno), les Allemands occupent la rive gauche du fleuve et ont traversé le Niémen avec de l'artillerie. Des combats ont lieu dans «cette région. Les opérations continuent normalement aur la Bobr vers Sabin. ■ Les forts d'Ossoviec ont répondu avec succès au feu des batteries ennemies. Les positions prinoipales des Allemands sur la Narew sont Prasnysz et Norvo-grodsk ; dans cette région, nous avons repoussé plusieurs attaques et avons fait une violente contre-attaque sur l'Orzits. Les Allemands défendent avec acharnement une ferme près du village de Kras-noseltz, dont ils se sont emparés le 24. Sur la rive gauche de ta Vistule, les Allemands ont passé à l'offensive. Dans les villages de Métairij et Mohély, notre feu a rejeté une attaque de l'ennemi.Notre infanterie entra alors en jeu et repoussa l'ennemi pied à pied. Dans les Campathes, les combats durent toujours. En Galicie orientale, des escarmoutches ont lieu sur la Czeczwa ; dans une attaque de nuit, nous avons repoussé les Autrichiens du village de Lukwa ainsi que de Voljinetz et Podluje (près des rivières Zo-lotaia, Bistrita et Borona). Nous avons pris également le village de Poptchary. —>— Communiqué Officiel Anglais Londres, 25 février. — Suivant une communication de l'amirauté, le bombardement des Dardanelles a repris, le temps s'étant amélioré; après avoir bombardé les forts à une grande distance, la flotte s'est approchée très près. Deux forts de l'entrée de la passe ont été réduits au silence. Dernières Dépêches TEMPETE DANS LA GIRONDE Bordeaux, 26 février. — Une violente tempête a été ressentie dans le département de la Gironde, où élite a occasionné en de nombreux endroits des dégâts matériels assez importants. A Liboume, notamment, des maisons ont été inondées. A Arcachon, dans le bassin, de nombreuses embarcations de pêche ou de plaisance ont été brisées. On ne signale jusqu'à présent aucun accident de personne. BATEAU RENFLOUE On mande de Tokio que les Japonais ont renfloué un bateau, allemand qui avait été coulé à l'entrée du port de Tsing-tao.LES LEÇONS DE LA GUERRE NAVALE Washington. — Au Sénat, M. Smoot a introduit un amendement au projet naval, . pour la construction de cinquante grands et de vingt-cinq petits sous-marins.M. Smoot a dit que la guerre européenne démontre l'utilité des sous-marins pour la défense des côtes. Les questions militaires de la guerre ont également opeupé l'attention à la Chambre des Représentants. LA SANTE DE SARAH BERNHARDT Bordeau, 26 février. — Voici le bulletin de l'état de santé de Mme Sara h Bem-hardt, rédigé à 8 h. 30 du matin : u La nuit a été bonne; la malade a bien dormi. La température et le pouls sont normaux ; l'état général est aussi satisfaisant que possible. » (Signé) DENUCE. » LE COLONEL MARCHAND Le colonel pensionné Marchand vient d'être nommé général de brigade. M. CARTON DE WÎART A ROME ? Le Havre, 27 février. — Il paraît que M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, serait nommé ministre de Belgique à Rome. EMISSION EN ESPAGNE Le ministre espagnol des Finances a été autorisé, par décision royale du 19 février, à émettre 100 millions de pesetas de bons de caisse 4 p. c., remboursement endéans les six mois, pouvant être prolongé pour une nouvelle durée de six mois. LA GRECE S'AGITE Suivant le «.Tanin », la situation politique du président du conseil grec Veni-zelos est devenue très critique depuis le départ forcé du chef d'état-major, qui était très aimé dans les cercles militaires et civils.Les officiers souhaitent vivement la retraite du ministre. LE BLOCUS DE L'AFRIQUE ORIENTALE Londres, 26 février. — L'Angleterre vient d'annoncer le blocus devant la colonie allemande de l'Afrique orientale. L'ESPAGNE SONGE AUX EVENTUALITES A 1«: du vote de la loi sur Ijs bases navales, 011 parle de l'achat de quatre sous-marins du type moderne à une puissante république. Les j équipages destinés aux unités à construire recevraient leur instruction pratique sur ces sous-manns. La « Correspondancia militar » ajoute : « D'autres initiatives seront dues aw général Miranda. Toutefois, nous pouvons affirmer que le ministre de la marine n'a j amais négligé, dès le moment où il prit possession de son département, le problème de la défense nationale et que dans quelques mois l'Espagne possédera des facteurs suffisants pour protéger ses eaux consulaires contre les éventualités, jusque maintenant non probable pourtant. » LES MARCHANDISES CONTINUENT A ETRE ENVOYEES SUR LE CONTINENT New-York, 27 février. — Le « Journal of Commerce » annonce qu'il est possible que le trafic de New-York vers l'Europe diminue ou cesse même quant aux passagers, mais celui des marchandises continuera comme par le passé. COMME IL Y A SEPT MOIS Nous pouvons parcourir à pied, à bicyclette, à cheval, en voiture, en tram, en chemin de fer et en bateau, toute la partie centrale et méridionale de la Belgique Ce lundi 1er mars est une date que nous retiendrons, nous quii, depuis plus de six mois, ne pouvions atteindre telle ou telle ville du pays sans nous être munis au préalable de toutes les permissions légales et passeports officiels. A partir d'aujourd'hui, nous irons où bon nous semblera, nous ferons nos affaires sans entraves pour peu que noua ayons pris la précaution, en somme élémentaire, d'emporter un certificat d'identité adorné de notre photographie. Ce certificat est délivré par la mairie de la commune où est domicilié celui qui en sera le bénéficiaire. Les passeports seront toujours nécessaires pour joindre les parties dui pays s'é-tendant vers les fronts de bataille, comme, par exemple : le confin des Flandres, les contrées limitrophes des Pays-Bas et l'arrondissement de Tournai. Les habitants de ces parages, eux-mêmes, devront en être munis s'ils s'éloignent de plus de six kilomètres de leur demeure. J'ai comme une demi-idée que, dès ce matin, on verra par les rues de la ville et vers la campagne des nuées de cyclistes heureux de retrouver leur chère pédale, heureux aussi d'avoir leur moyen de locomotion à eux, car l'usage des tramways est particulièrement dispendieux en ces temps d'économie à outrance. Quant aux affaires, soyons certain qu'il y a des chances pour qu'elles se développent sérieusement. Et, vraiment, il était temps. E. F, Luudi 1er Bars 1915 (Edili#n P. L. G. — 1\° 109; C JLe Numéro ÎO Cmes 31me Année — N° 59 - - - - - . 1 1 ■ , -, i,., — , ■ ,t» .. 1 . .... » ... . . - ■ " ï—'~jsr. '■■■■" —■ " - ..... —■■ , _ . 1-?

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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