Le messager de Bruxelles

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30 januari 1915
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s.n. 1915, 30 Januari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9vz65/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER I I ■■ I I ■■JMWIIIJB..II—.hl «iuim A-D on ne m g nt, s : Pendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) „ ! 1 1 ■' ■ —... -,4f AVig. — Adresser toute eerraspontianee £ is* stlrectton du MESSAGER DE BRUXELLES ;j Aucune quittance ne sera valable «f elle n* porte éa signature du directeur tfu journaB. Bédaction et Administration s I, Quai dti Chantier, 1, SruxelSes. - Télépli. A 1610 LA GUERRE Sur fe théâtre oriental de la guerre on remarque peu de modifications; le terrain inondé empêche aussi bien les raids de cavalerie que les avances d'infanterie; force est donc de s'en tenir à ua duel d'artillerie qui, pour être violent et meurtrier, ne change pas le front. Les soldats russes ont un certain nombre de dictons qu'ils répètent volontiers. Il est malheureusement difficile de les traduire sans leur ôter le meilleur de leur saveur : Ou Tsaria kalokol po voie Roussi « Quand le tsar sonne sa cloche, on l'entend dans toute la Russie », ce -qui veut dire que quand le tsar appelle ses troupes toutes les provinces se lèvent, et alors : I moujik i dvoria-nine vcié vetali pod archine «Le moujik et le seigneur, tous passent sous la toise ». D'ailleurs, iejeli tsar poveliêvaiette to bog na ictinni poutt napravlaiette « Quand le tsar ordonne, c'est Dieu qui montre Ile bon chemin ». Le moujik ne se fait d'ailleurs pas d'illusions : « La guerre est belle à raconter, mais joliment dure à regarder. » Il faut être prêt à vivre à la dure : -« Le soldat doit être comme une mouche et savoir se nicher dans une crevasse. » C'est que gdié liesno, tam soldatou miesto. « L'endroit où l'on n'a pas ses aises, c'est celui qu-i doit plaire au soldat ». Le lit du brave, c'est son manteau, son festin : « l'eau et le pain ». D'ailleurs les belles actions du soldat seront récompensées, car ((Dieu m'oublie pas les prières et le tsar n'ou- -i^rn-jaii-Y-i- T"H - ,îgiiar..rViJin rrr^'-ir^ e blie pas les services». Terpi Kasak, e Ataman boudieche « Souffre, cosa- s que, et tu deviendras Ataman» (c'est- s à-dire chef). Certes, on ne le sait que :- trop que « la guerre aime le sang », r mais na loudiak i cmert krasna «Mou- e rir devant tout le monde, c'est avoir une belle mort », et, aussi bien, « la n vie et la mort sont dans la main de i- Dieu ». :- Tout cdla est bel et bien, m'ais e «Pendant que l'homme guerroie la , femme larmoie et l'a terre sans maî- <i tre est stérile ». n Ne pensons pas à cela, car « Pour e le vaste univers il n'y a jamais d'or- »- phelins ». Za vdovoiou i sarn Bog s c'soumoiou « Par derrière la pauvre- :- veuve, il y a le bon Dieu avec sa be- i- saoe ». Et l'on conclut sur ces mots s qui .résument tout ce qu'il y a de fatalisme dans l'âme .russe : Ott soudbi e nie ouidioche « On n'échappe pas à e son destin ». Nielsio isbiejatt svoie u soudbi « On ne peut pas échapper à i- Sa destinée. i- Le ministre de la guerre grec vient i- de convoquer pour le 28 courant, à » l'effet d'accomplir une période d'exer- : cices, deux classes de réserves en rem- 1- placement des deux classes libéra- :- biles .à la même date. On sait que l'armée grecque active u actuellement sous les drapeaux a un s effectif de 123,000 hommes. L'armée e de première ligne représente 300,000 n hommes complètement équipés et for- e me cinq corps d'armée à fois div- u sibns chacun, -munis de fout le maté- u riel nécessaire pour >une entrée en 1- oampagne. d'hui considérablement en faveur des Etats-Unis. Du 5 décembre 1914 au 9 janvier 1915, l'excédant des exportations sur les importations, pour tous les districts douaniers, s'est, en effet, élevé à la somme de 170 millions de dollars. Genève. — Cent douze Français civils, provenant de plusieurs camps de concentration allemands, notamment bavarois, sont arrivés à la gai-.-1 de Cornavin, où ils ont été hospitalisés dans des locaux mis à leur disposition Une scène touchante s'est produite au moment où, conformément au règlement, on séparait les^voya-geurs des deux sexes. Dei^x époux, deux vieillards, refusaient de se quitter en objectant : « Ce serait la. première fois depuis que nous sommes mariés. » Un interné, gravement malade, a été transporté à l'hôpital cantonal. Le lendemain, un autre con.voi, composé de six cents personnes, passait en gare de Cornavin. Bellegarde, 26 janvier, — La Roumanie a. fait "à Genève d'importantes comman- j des d'objçts de pansements. Le gouvernement roumain a insisté j pour que ces objets lui soient livrés dans ; le plus bref délai possible. Londres, 27 janvier. —■ Deux -cents hom- j mes de l'équipage du cuirassé « Bliicher» | sont arrivés en Angleterre et amenés prisonniers à Edimbourg. On mande de Valona que l'Italie a ordonné le désarmement de la population. ' Des patrouilles de bersaglieri parcourent j la ville ; on a déjà saisi 4,000 fusils, 8,000 j sabres, revolvers, etc. ^ Sofia, 28 janvier. — L'agence bulgare ! mande : i Dans toute la partie nord-ouest de la j Bulgarie, on a ressenti hier des secous- j ses sismiques ; il n'y a eu que peu de j dégâts. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Les localités de Middelkerke et Slype ont été bombardées par l'artillerie ennemie- Sur les cols de Graonne, nous avons pris 500 mètres de tranchées. Les Français ont eu de fortes pertes ; plus de 1,500 morts et 1,100 prisonniers, 1 inclus ceux pris le 27 janvier. Dans les Vosges, dans la région de Se-nones et de Baude-Sept, les attaques françaises ont été repoussées. Nous avons pris un officier et 50 soldats.Dans la Haute-Alsace ,les Français ont attaqué nos positions près de Aspach, * Ammerzweiler, Heidweiler et dans la forêt de Wurzbach. L'ennemi a été repoussé sur tout le front avec des pertes. Quelques petites attaques ennemies, au nord-est de Gumbinnen, ont été repous- * sées. ! Près de Ljeshun, au nord-est de Sier- ! pez, une division russe a été repoussée. » t < : Communiqué Officiel Français ' Hier, l'ennemi, à !a suite des violentes i attaques, a pénétré dans nos tranchées S entre Heurtebise et le bois Foulon (à i'ouest de Graonne) ; après qu'il eut détruit nos projecteurs, une contre-attaque nous fit reprendre «ne partie du bois Foulon, En Argonne, nos troupes ont fait deux t vives attaques dans le district de Saint-j Hubert et Fonîaine-fvladame; elles réussi-j rent à prendre pied dans les tranchées j perdues la veille et à détruire des mines j 1 posées par l'ennemi ; une contre-attaque I a été reiiGussée.-Il < "—tti 1 n 1 1 l'i 1 rrn 1 ' nr" i t ir m inii'ii ii La nuit du 25 au 26 a été calme en Alsace et dans les Vosges. Paris, 27 janvier, 3 heures soir. — Sur s le front de Nieuport à Ypres, combats d'artillerie. ■ Près de La Bassée-Givenchy et Quin-; chy, les Allemands ont fait hier une violente attaque. >- Sur le front entre Lens et Soissons, vio-i- lent duel d'artillerie. Dans le district de Craonne, nous avons I- oensolidé les tranchées dont nous nous étions emparés le 25. 't Dans le district de Perthes, quatre at-■i taques de l'ennemi sur la colline 200 ont été repoussées. Dans l'Argonne, une attaque vers Saint. e Hubert a été repoussée. Près de Saint-Mihiel, notre artillerie a u démoli une passerelle. En Lorraine et dans les Vosges, calme complet. r- Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 2$ janvier : :s Dans le secteur droit de la Vistule in-,s férieure, il n'y a eu que quelques combats, à Près de Wyschegorod, notre artillerie §- a détruit un poste d'observation ennemi. 1e Dans la région gauche de la Vistule, is l'ennemi a essayé de se rendre maitre des villages de Bomimow et Goumine, x Au nord-ouest dte Sfkiernewice, notre t- artilierie a réduit au silence deux batte-i- ries allemandes. is En Galicie, l'ennemi a pris l'offensive îs vers Cascisk-Qujok-Maïdanka. is Une Zeppelin a survolé hier Libau ; ii a jeté 9 bombes sans résultât. Dernières Dépêches 0 ] Athènes. —• Des renseignements reçus ici confirment qu'une mission officielle a été envoyée à Berlin, par le gouverne- ' ; .ment bulgare, en vue d'obtenir une avance de 100 millions de francs. Cette nouvelle donne lieu à de nom- J breux commentaires et elle est générale- ç ment considérée comme constituant .un , symptôme significatif des dispositions 1 amicales de la Bulgarie envers l'Allema- 1 ^ gne. j , i La Haye. — Dans l'exposé des motifs du ; projet de loi soumis à la seconde Cham- J bre pour prolonger la durée du service ( militaire de l'armée territoriale, le gou-' vernement fait la déclaration suivante : « La position de la Hollande exige, maintenant encore, comme en août dernier, que nQus puissions à tout instant ' •disposer de toute notre force militaire. » Le gouvernement possède naturelle- : ^ ment à cet égard des données que le pu- ; j blic ignore ; mais l'intérêt du pays lui ^ défend d'en donner communication, mê-•me en séance de commission générale. » ] New-York. — Le vapeur américain " « Wilhelmina » a appareillé pour Hambourg avec un chargement de vivres envoyés par une maison américaine à un 1 citoyen américain établi en Allemagne. ^ M. Bryan refuse de dire .ce que ferait le département d'Etat si cette cargaison était arrêtée. * Les armateurs du « Wilhelmina » sont des Américains-Allemands de St-Louis, qui ont déclaré que si le bateau était saisi, ' ils enverront une protestation au gouvernement américain, prétendant que les alliés n'ont pas le droit d'empêcher la contrebande conditionnelle aux non-combattants des pays en guerre avec e-uix. La cargaison du « Wilhelmina » con- 1 siste en 450,000 kilos de blé, 420,000 ki- 1 los de maïs, 225,000 kilos de bœuf, porc, * jambons, langues, .fruits secs, pois et 2 lèves. ( Berne. — Selon la « Gazette de l'Allemagne du Nord », le général Wild von ' Hohenborn, qui a été nommé ces jours-ci 1 ministre de la guerre, a fait la campa- ( gne comme cfrmmandant de la 30e divi- < sion. Il était depuis le 27 novembre attaché au quartier général. Soixante-quatre médecins qui avaient c ■été faits prisonniers à Anvers et internés c i i j à Heidelberg, ont été libérés. Ils disent ' qu'ils ont été relativement bien traités, 1 mais qu'ils étaient considérés comme prisonniers de guerre. Rome. — On mande de Constantinoplc à la « Gazette de Francfort » qu'Enver pacha est revenu à Constantinople, où il a repris la direction du ministère de la guerre. Athènes. — La Société d'archéologie j d'Athènes a décidé d'élever une statue au roi Constantin sur la place Eole, au pied de l'Acropole. ; Lisbonne. — Le président de Arriaga a chargé le général Pimenta Castro de reconstituer un cabinet. Le général Pimenta s'efforce de choisir des ministres hors des partis. Cette décision est la conséquence logique de 1«4 situation parlementaire. Le parti radical a la majorité à la Chambre, mais il est en minorité au Sénat. Cette si-: tuation est apparue au début de décembre, lors de la constitution du cabinet radical Carinho. Le jour même de la présentation, ce ministère a été battu au Sénat. Il faut revenir à la solution normale : un cabinet neutre faisant les élections. Marseille. — Les obsèques de M. Eugène Rostand, membre de l'Institut, ont eu lieu hier matin au milieu d'une nombreuse affluenoe. Des discours ont été prononcés par les délégués des diverses sociétés dont le défunt était président. Amsterdam. — On mande d.e Vienne que la souscription à l'emprunt de guerre a atteint la somme de 3 milliards 306 millions de couronnes, dont 1 milliard 170 millions ont été souscrits en Hongrie. Londres. — Le correspondant diu, « Times » à Amsterdam reproduit une nouvelle du « Telegraaf » selon laquelle toutes les raffineries sucrières de Belgique, y compris celles de Tirlemont, travaillent en ce moment. Bâle. — On annonce de Berlin que la ! Société des céréales de guerre a reçu les ■ pouvoirs de réquisitionner chez les producteurs le blé vendu et non livré, à la condition de le payer te prix maximum. ; New-York. — On fait remarquer, avec une certaine satisfaction, dans les cercles financiers américains, que la balance du commerce extérieur penche au jouir- 1 ( Chronique Locale oiii uiiiqut; i^uufciie » à -o- i de ; sé Il faut être juste en tout. Si nous avons 1 &,ec critiqué certains actes de l'administration i communale de Bruxelles, il ne nous est ! pas défendu d'en louer d'autres, comme, ! ' . par exemple, la résolution prise par M. " Lemonnier d'interdire la célébration du V" carnaval cette année. ; po Voici le texte très concis et très digne | ,au • de l'arrêté : ! D'f « En raison de la gravité des événements et du .deuil qui accable les familles; < vu l'article 94 de la loi communale ; Ur Article premier. — Les festivités habi- ab tuelles du carnaval sont supprimées cette tui année. ] Art. 2. — Aucun bal masqué ne pourra gu avoir lieu. sel Art. 3. — Défense est faite à quiconque vi£ de se montrer masqué ou travesti sur les tal voies publiques. -j Art. 4. — Les infractions à la présente ejr ordonnance sont passibles de peines de vjT - police. » qu Eh bien, tant mieux. Il eût fait beau mf voir en effet, crue des « vuil-jeannette » et des « scandaule » parcourussent les . rues de la capitale, où leur stupidité pro- tèi fonde coudoierait la douleur devant la- or quelle on s'incline bien bas. tr; Au reste, quand j'écrivais plus haut qu ( « la célébration » du carnaval, j'em- soi ployais un vocable impropre d'i Depuis pas mal d'années, on ne oélè- fr< , bre plus rien du tout. Le carnaval est .un ils prétexte à sorties en masses, une raison pr aux méchancetés de toutes sortes que nos toi aimables voyous ne se privent pas d'ac- ap ' complir, et une préparation à la soulogra- dt'i phie crapuleuse, qui fait des rues de Bnu- L'< ( xelles, aux petites heures, autant de suc- a cursales de l'hôtel Plétinckx, devenu trop sii petit ces jours-là. da Parlerai-je des mœurs? Non. N'étant vit point pudibond, n'ayant pas l'âme d'un co: Woeste qui détourne les yeux de tout soi pour n'être point tenté, sans doute, je po regarde devant moi et autour de moi ; tr,-il y a donc des chances pour que je voie, qu Or, c'est parce que j'ai souvent vu, que les tableaux de la rue me dégoûtent profondément les soirs de carnaval. se! A Bruxelles, on fait la noce toute l'an- se? née, mais plus décemment qu'en temps ( de mascarade, et ma foi, j'estime, quant b]« | à moi, qu'il y a bonne mesure. m? Donc, j'approuve, sans restriction, l'ar- qui rêté de M. Lemonnier, et, pour tout dire, lei: je ne ferais pas une maladie de ce qu'il toi n'y eût plus de carnaval jamais. pa E. FONCLOS. tèi Echos et Nouvelles O 1 L'autorité militaire à Toulon, décidée ] à mettre une terme à la propagande des fumeurs d'opium, .avait expulsé du camp retranché une des furoeu- ] ses les plus notoires. Nous apprenons que, continuant l'œu- , vre de salubrité publique entreprise, l'a- ] mirai de Marolles vient de décider l'ex- . pulsion, dans les mêmes conditions, des < époux Baussy, récemment condamnés en police correctionnelle pour s'être livrés , , au commerce de la dangereuse drogue. ( D'autres mesures suivront. + + Ce que l'on boit, ce que l'on mange. — ( Un homme, arrivé à l'âge de 70 ans, a ] absorbé le volume suivant de nourri- ] ture : 1 19,000 litres d.e bière ; 12,800 kilos de légumes ; 2,400 kilos de fruits ; 495 kilos de i sel ; 5,100 litres de lait ; 6,400 kilos de * viande : 12,800 kilos de pain ; 915 kilos de tabac.- Pour absorber tout cela, il lui a fallu cinq ans et dix mois, mais il a dormi vingt-quatre ans et neiuf mois, tandis qu'il n'a travaillé que onze ans et huit mois. + La guerre et son influence sur le sys-tème nerveux. — Parmi les soldats qui ont subi la dure épreuve de la vie de tranchées, il en est certainement quelques-uns dont l'état paraît nécessiter des 1 soins diligents et patients. Ils souffrent d'insomnie ou. ont un sommeil coupé de 1 : fréquents cauchemars. A l'état de veille, ils sont mélancoliques, déprimés et ne prennent aucun intérêt à ce qui les entoure. On peut croire parfois que cet état apathique est le symptôme précurseur ck'une jdégénération mentale chronique. L'expérience montre toutefois que si tel ( a été le cas chez quelques officiers, les j simples soldats sont moins sujets à ce | danger. Il semble que, soumis à la même i vie mouvementée, astreint également à se ' contenter de peu de sommeil, le soldat ' souffre moins qu© l'officier, qui doit sup- j porter en outre la fatigue morale qu'en- ! traîne le souci de la lourde responsabilité \ qui lui incombe. L'opinion est frappée des dangers pré- j santés par les cuirasses individuelles mi- j ses en vente par certains commerçants, j Ces cuirasses sont beaucoup trop fai- : blés pour protéger tes combattants d'une ; manière efficace. Elles n'ont pour effet ! . quie de déformer, de dévier les balles et de leur donner parfois un mouvement, gira- ! . toire. Des blessures qui auraient pu n'être \ pas dangereuses prennent ainsi un carac- j tère d'extrême gravité. , L'escadre anglaise qui rencontra l'escadre allemande dans la mer du Nord, était commandée par le contre-amiral David Beatty, fils du capitaine D.-L. Beatty. Né en 1871^ âgé par conséquent de quiarantenquatre ans,, il entera dans la marine en 1884 et atteignit en 1898 le grade de capitaine de frégajte, avec lequel il servit au Soudan, prit part aux batailles d'Atbara et de Khartoum. Cité à l'ordre du jour, il reçut un témoignage de félicitations et une décoration. En 1900, il était en Chine, était de nou-j veau cité à l'ordre du jour et était promu capitaine de vaisseau. Il devint con tre-amiral en 1910 at fut désigné comme secrétaire naval du pre- • mier lord de l'amirauté, en 1912. La même année il recevait le commandement de la première escadre de croiseurs. ♦ ♦ M. Milierand est rentré à Paris, venant de Londres, où il s'était re.ndu pour conférer avec lord Kitchener des. questions militaires communes aux deux pays. + + La République Dominicaine vient d'émettre, en souvenir de Juan Pablo Duar-te, une nouvelle série de timbres-poste. Ceux-ci seront d'une valeur de 1/2, 1, 2, 5, 10, 20 et 50 centimes et un peso. M. Fernand David, ministre de l'agriculture en France, d'accord avec les ministres dte la guerre et des colonies, vient 'de constituer une .commission, chargée (de rechercher les moyens Rassurer la participation plus active de la colonie de 1 Madagascar au ravitaillement, en viande de boucherie, de l'armée et de la population civile. Cette commission est ainsi composée : Mi Pauliat, sénateur du Cher, président; M. Gasparin, député de la Réunion ; M. ' Boussenot, député de la Réunion ; M. Mil-I lot, chef adjoint du cabinet du ministre | de l'agriculture ; M. de Colombier, écono-j jniste, colonial ; M. Schmidt,. 'directeur i au ministère des colonies ; M. N..., repré-I sentant le ministère de la guerre ; M. Ber-; thault, directeur de l'enseignement et des j services agricoles au ministère de l'agri-; culture ; M. Prud'homme, directeur dui j « Journal Colonial » ; M. Oirv, ingénieur i agronome, secrétaire. + i Une mère venait d'apprendre, par un ; télégramme d'ambassade, la mort de son | fils au champ d'honneur. Si je note que j le mari de cette femme est bien placé ! pour obtenir, sans erreur et sans retard, -tous les renseignements officiels, c'est | pour mieux mesurer avec vous la gran-1 deur du mot que je vais redire. Comme j un de mes amis cherchait en vain une ; phrase de condoléance, elle l'interrompit | doucement. Samedi 30 'jasmer MI (ïMm f. L - ¥ 80) L*e Numéro iO Cmes - Sime Aasée N° 30

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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