Le national bruxellois

1614 0
07 augustus 1914
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s.n. 1914, 07 Augustus. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nz80k27739/
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E»ÉBmHacemeeee*e*eaanaHaeEcaaaBn»eHHEK3 A TOUS les liens Belges! imu<yjyuu iusyiïjyy». Les espions abondent. Ils pullulent. Donc, tout Belge conscient | de ses responsabilités s'abs-tiendra, en public, de signaler les mouvements des troupes belges ou alliées, la position de l'état-major, du Roi, de3 j généraux, etc., les dispositions 1 militaires et administratives J (réquisitions, mouvement des ( trains, du matériel de toute < nature),—rien, en un mot, qui ' puisse renseigner utilement l'envahisseur. j8 Il y va du salut de notre t chère patrie. I < Un de nos chefs a iailli être 1 victime d'un attentat, à cause 1 dune indiscrétion. ®j Il est ESSENTIEL, à toute espèce de points de vue, de ne se livrer, sous aucun \ prétexte, à aucune violence sur les indivi- ; dus étrangers. j 1' JL'nrrnée seule, obéissant aux lois de fi guerre et protégée par elles, a le droit cflc <] devoir de repousser la force par la force.Ce p droit est interdit, D'UNE FAÇON ABSU- ^ 1.UE, ^ tous les habitants civils.Lcurs sym- e, pathics et leurs enthousiasmes ne peuvent avoir aucun caractère agressif, ni à l'égard JJ des individus isolés, ni à l'égard des belli- it gérants.Nous supplions tous nos cowpatrio- 1' tes de ne pas perdre un instant de vite cette p règle, il faut la connaître et l'enseigner au- f( tour de soi. Si elle est transgressée, elle, peut aboutir à des représailles terribles et, collectives, dout les dernières guerres modernes ont fourni les plus douloureux exemples. — - - n Merci! ï De très nombreux particuliers et £ commerçants patriotes, de nombreuses p administrations et sociétés multiplient d leurs offres de services et leurs actes de 6 dévouement, soit pour venir en aide à nos sold.its, soit pour prodiguer des soins aux blessés. Nous sommes débordés de communications relatives à ce magnifique et uni- £ verset élan; il nous serait matériellement a impossible de les publier toutes, la p' place nous faisant défaut. Mais à tous ces excellents Belges, nous disons, au nom de la Patrie, au nom de nos soldats, merci du fond du cœur ! g Hos allies Français il anglais S ia9 EN BELGIQUE. Vous ne vous faites pas une idée, nous dit un anglais qui vient de débarquer ici, ! des scènes d'enthousiasme qui se sont pro~ ! duites à 'Londres lorsqu'on connut que la guerre était déclarée à l'Allemagne. Ja-! mais guerre ne Eut plus populaire. L'agrès- ! aion de l'Allemagne contre la Belgique est Qualifiée en des termes d'une rare énergie par tous les Anglais. Le port de Douvres est complètement; pris pour l'embarquement des troupes.Uue ; notable partie du corps expéditionnaire anglais ne tardera pas à débarquer. De bonnes mesures sont prises. La flotte anglaise est prête depuis long- ; ■temps et elle sera invincible. " ; Bruxelles, 0.^— En présence des graves < événements qui se produisent, le ministre , de France a autorisé le consul te France à \ L'ADMIRABLE RESISTANCE DE LIEGE FRANÇAIS ET ANGLAIS ARRIVENT AVEC DES FORCES SERIEUSES ¥ ~ ¥>~1 • A 'i* 1 1 ~ J „ * B ^ C ~ 11 1 te ai h h h a a a a wï-j isai m a '■as' a » :s » a o ■ ai Eca a u u a a ea ssa m»*» osa ^e=r a hhf c a ata «as? v®' ùeh a La Belgique défend le < droit des gens », dit le Chancelier allemand..» '—m ir. tmm " ■ -■ ■' —»■■■ j" »'* *■■■ • > ■ ■■" , * 3 Le Chancelier l'a proclamé au Reichstag, le 4 août : ( Hoos leifti « is drali te pas >.—lias protesiatiis H m « mm >. K2 GS Le 4 août, M. de Bethman-Hollweg, a dit au Reichstagl Nous sommes en état de défense. Nos troupes, par nécessité, ont ooeupi Luxembourg et q 03 peut-être sont déjè entrées en Belgique. CECI EST UNE INFRACTION AUX LOIS INTER- r NATIONALES (au droit des gens). Quoique le Gouvernement français ait déclaré à Bruxel- s IIS les qu'il est disposé à respecter la neutralité de la Belgique aussi longtemps que l'adversaire a la respectera, nous savions que la France était prête pour l'invasion. La France était à même r d'attendre. Nous ne l'étions pas. 02 Une agression française sur notre flanc, dans la région du Ba3-Rkin eût été désastreuse. e C'est pourquoi nous avons été contraints de passer outre A LA LÉGITIME PROTESTATION a Lté du Luxembourg et du Gouvernement belge. Nous réparerons nos torts aussitôt que notre but militaire sera atteint. Quiconque est traité comme nous et lutte pour ses possessions les plus 1< Ul sacrées doit uniquement songer aux moyens d'aboutir. nfc « Quand on est menacé », on tue les tiers, les neutres, les innocents, les braves | gens qui ont toujours agi correctement! C est toute la justification de l'injustifiable! M. le chancelier allègue que l'invasion allemande serait motivée par les prépara-re tifs évidents d'invasion de la France. Or les allemands sont en Belgique depuis 8 j jours; ils avnieut pris certainement leurs dispositions depuis longtemps. D'un autre i côté, « l'invasion française » ne se produira que pour repousser, à notre demande, ;j*q l'invasion allemande. Donc le prétexte officiel ne tient pas; sans compter que l'Allemagne a mal calcu-S8 lé, puisqu'elle s'est mis 200,OUO hommes de plus sur le dos, — 200,000 hommes qu'elle savait devoir s'opeoser h la France, en même temps que les forces allemandes, au cas où l'invasion française » se fut produit c. s # v de «m Gomment Paris jiage la conduite des Belges. t ivi- . I t Excelsior » dit que la Belgique aura dans vaincre oa de mourir. Ce sera un éternel hon- * j l'histoire l'impérissable honneur d'avoir fait neur pour la Belgique que le Destin l'ait choisie q ja fa'.'e aux panaours assassina, aux menteurs al- pour répandre la première son sang (lana 1» * ni.xuds qui >.it i.icnti pour avoir uii prétexte lutte que le droit et la justice vont eotrepren- i le d'envahir le sol belge. Avec un magnifique cou- dre contre des déments furieux. t • Ce rage, le peuple belge s'est levé tout entier, Le « Matin » dit que les écrivains militaires SU- justifiant sa devise : « L'union fait la force. » allemands avaient assez souri de l'armée belge. Nous n'oubliorons jamais son noble héroïsme Us ignoraient que depuis trois ans elle s'était a ym- et l'admirable courage do son itoi. reconstituée, et ils sont étonnés aujourd'hui de ent Le « Petit Parisien » dit que !a Belgique par la résistance qu'ils rencontrent. E » sa défense intrépide, h laquelle les Allemands La « Lanterne » dit que les Belges ne sont . ne s'attendaient pas, a rendu un service énor- peut-être pas de force à lutter par le nombre, « îlli- me à la cause de la liberté européenne. Nul ne mais qu'ils se sentent de taille à vaincre par le i I rio- l'oubliera. courage. Us ont dit froidement à l'envahisseur : i I i. Le « Figaro » dit que l'armée belge a sup- On ne passe pas. Cela est beau et crâne. Les ! | 0 porté le premier choc des barbares avec une Belges feront devant l'histoire figure de grand au- fermeté farouche, avec la suprême décision de peuple. elle j # Loi Comment les Hollandais eux apprécient les Beiges. Le c Handelsblad », d'Amsterdam, salue le patrie. Cette union fait du petit peuple belge noble enthousiasme qui anime les Wallons et un puissant adversaire qui se battra avec un les Flamands, forcés, par un voisin puissant, à effort surhumain, une ténacité et une persévé- sortir du fourreau le glaive pour la défense de rance indomptables pour la liberté. p leur sang et de leurs biens. * Partout s'exprime le dévouement pour ce * * r . jeune Roi, qui a donué une fière réponse aux Le bâtonnier du barreau de Liège commu- À ^ propositions de l'Allemagne, qui outragent un nique le texte d'un télégramme qu'il a reçu StJS pe,ipl° ^^re- mercredi soir des avocats d'Amsterdam : Oon- II en résulte aue les Allemands trouveront frères Konkibow, Charkow et Biederbaclc, 31lt devant eux des nommes dans le vrai sens du d'Amsterdam, rappelant avec émotion le Con- mot. Toute la Belgique a été spontanément grès 1905, envoient chers confrères belges, ex- Cie électrisée, et Bruxelles a arboré le drapeau pression profonde sympathie. Vive la Belgique , tricolore. Tous les Belges, sans différence de outragée, violentée I Vive la France généreuse 1 a partis ou de langue, s'étant unis dans la même Vive l'Angleterre fidèle 1 des Pensée et pour le même culte, c'est-à-dire la 0<5 pensée et pour le mémo culte, c est-a-dire la » . ! Liège à faire la déclaration suivante : I- a Dans l'heure, qui suivit l'a> >el fait par • lo gouvernement royal à la ,;arantie des P puissances, c'est-à-dire, "'ans la nuit du 4 e nt au 5 août, le gouvernement français prit . toutes les dispositions nécessaires pour coo- pérer à la défense dé la Belgique. L'armée c française est en marche. » Elle est en Belgique. a S, « lu Nouveaux détails sur les opérations des Belges mercredi. t c De n^tre correspondant de Liège : I Les forts de Barchon, d'Evegnée et * d'Embourg ont eu à soutenir des attaques ^ répétées auxquelles ils ont résisté heroï- r Squement. Les Allemands ont attaqué à peu près en * même temps la ligne des forts Meuse Bar- e chon-Evegnée-Fléron et Chaudfontaine. c Partout la résistance a été menée avec un c brio endiablé et nos soldats ont fait des prodiges de valeur. £ Cependant environ 300 hommes d'infan- ^ a.8, terie, qui se trouvaient massés dans Tinter- *- ' valle Meuse-Barchon ont dû reculer devant 3 0- ! des forces près de quatre fois supérieures £ ]a et ils ont pu se retrancher dans le ravin de P j la Julienne. "j Le général Léman a alors donné l'ordre r s" | aux troupes occupant les autres interval- st les de résister jusqu'à la mort afin de lui ® ie ! laisser toute liberté pour sa manœuvre. c | Et ordre a été envoyé au général Ber- a i trand, commandant les lie et 3le de ligne de rejeter hors des lignes les deux colonnes ^ îe allemandes qui avaient pris position jus- re ! qu'au pont de Wandre. t ^ -Le général Vermeulen, commandant les u 12e et 32e de ligne, chargé de le soutenir en 0 cas de nécessité, n'a pas eu à intervenir: 1- la brigade Bertrand a pu refouler l'ennemi P jusque 1,700 mètres au-delà du fort de Bar-fthon. d Des fantassins allemands s'étaient glis- ^ !® sés jusque là gorge du fort: La 12e brigade P ? d'artillerie, par un tir efficace, a suffi pour . a les déloger. ' c, >ar Les fantassins de l'intervalle Fléron-Eve-jes gnée sont sortis de leurs retranchements • 4 et ont refoulé l'ennemi jusque sur les hau- { rit teurs d© Gueldre-Heuseux. Malheureusement, un escadron de lan- ] Lée ciers qui avait chargé sur les hauteurs de ' Barchon un régiment de cavalerie ennemi a été à peu près complètement décimé. , Sur le front du combat. 0S Il s'étendait, mercredi matin, de Pon-tisse à Chaudfontaine, en passant par Hac-court, Wandre, Saive, Evegnée, Barchou et Fléron. Les forts tonnaient, continuant à bom-el barder Visé, et,sur le plateau de Herve les jcg troupes étaient en contact avec l'infante-,0j_ rie prussienne. Il y a eu. un engagement à Devant-le-en Pont. On s'est canardé d'une rive à l'autre ' ar. et il y a eu,des pertes des deux côtés, plus ! 30 considérables, a-t-il semblé, du côté alle-UQ mand que du côté belge. ies ^ n'y a P^3 ©u rencontre en avant du , fort de Pontisse, comme il avait été dit hier. %Q. Celui-ci s'est contenté de tirer sur les pon- * er_ tonniers qui essayaient de jeter un pont lnt sur la Meuse à Lixhe de façon à investir la res position aussi bien par la rive gauche que i de par la rive droite de la Meuse. Un ^ journaliste liégeois qui donne ces 1 jre renseignements ajoute : al- Nous sommes allés très loin vers Eben- ; |uj Emael, sans rien rencontrer. Il est certain j cependant que des patrouilles de cavaliers ( er_ allemands sont entrées en contact avec nos ,ne lanciers. Elles avaient été transportées en ] je3 barque d'une rive sur l'autre us_ A Saromy. plusieurs habitants ont été tués, d'autres blessés. Plusieurs corps et i les une femme atteinte à la têe sérieusement, 0Q ont été ramenés à Wandre. [r: Les Allemands n'ont pas fait de difficulté 1 mj pour laisser passer les brancardiers. < ir_ Nombre de personnes sont aussi descen- < dues des hauteurs d'Argenteau, de Saro-is. lay. Sabaré, etc., et se sont réfugiées à Ju- i Jj0 pille. ' J ur I On a complètement rasé tous les obsta- 1 I cles ent-ourant les forts d'Evegnée et de i —nrrrmwiii- smmKtMsaaBBamMiwm i mu IIIII ■■«■» i'*i igegmai Barchon Nombre de maisons on dû être brûlées et dynamitées, tout comme à Bon-celles.11 Jl Parmi les prisonniers, il y avait un briga-dier qui savait assez ae français pour expliquer qu'il ignorait être en Belgique. Il croyait être entçé en France. Il s'est refusé à être transporté à Liège avec se>s deux cavaliers dont un était blessé. A l'ambulanoe de Saive, on a soigné et quelques hommes du lie, blessés dans de petits engagements en avant du fort d'Eve-:el~ gnée. Il y a quatre hommes tués, que nous lire avons vus couchés dans un chemin creux. me On attendait le médecin pour les identifier se et on devait les enterrer immédiatement ON après, sur place. ^ jut Nous avons assisté, à Tignée, au ravitaillas lement en pains frais du fort d'Evegnée. Les camions-automobiles ont parfois quel- res tre que difficulté à opérer leur tournée, à on- cause des nombreuses routes barrées mais aes patrouilles viennent opérer le transport } ga- de vivres à distance. ex- M. Nagelmackers, qui dirige les équipes Il de terrassiers, est plein d'admiration pour , usé la bonne volonté et l'énergie montrées par îux ces braves. Hier soir , il demandait 150 volontaires 1 çné pour un travail urgent; plus d'un millier de d'hommes, dont dos vieillards de 65 ans, se 1 ve- sont présentés. Et ils travaillent presque sus avec gaîté, dans la joie d'être utiles, eux ux. aussi, comme leurs fils, à la défense du sol 'ier natal. &nt Dans les demeures, on ne se plaint pas, on ne récrimine plus déjà contre les ruinen iil- qu'accumule chaque jour la guerre, i. La population est aussi courageuse que la tel- troupe. Celle-ci est admirable.. îmiA /I ACI A 11 Amor»/lc!i La deuxième attaque des Allemands. r_ t ^ _.n i n.' î' j ï/" Le 10® corps allemand a été rappelé des Vosges. _ . r x-.e i kj corps auemana a a- De notre correspondant de Liège ï ie iu Mercredi soir, à 7 heures, tous les forts subissent une attaqua de la part de la cavalerie ennemie. Le canon ne cesse de ton-ncr. On craint une attaque générale noc-turne de la part de l'ennemi qui nô s'at-5Q- i ^ndait pas à une résistance aussi énergi -sio que. an- Le 10e corps d'armée allemand, qui s'était d'abord dirigé sur les Vosges et qui, en présence de cette résistance inattendue ait avait reçu l'ordre de rebrousser chemin, de j a vient d'âtre signalé. II marche sur nos forts. Près de Fléron, 150 uhlans environ ont été tués par nos fantassins. Le moulin d'Argenteau, situé sur la rive droite de la Meuse, avait été pris et occupé par l'infanterie ennemie. Nos forts ont complètement détrnit le bâtiment avec ses ocoup-anta. Le général Léman avait fait construire d'urgence des engins de tir contre les dirigeables. Ces appareils seront, paraît-il, livrés cette nuit même. sont j 5 La nuit de merel rand à jeu à Liège —.— Ige Le général allemand von Emmich aurait été fait prisonnier. au- Tentatives de panique. — Les on- Allemands repoussés hors en- l'enceinte des forts. — Fié-1 ron vaillamment repris. — sel Attaque nouvelle en perspective.ÏS3 Liège, jeudi matin. — Depuis hier soir ve- 11 heures et demie, le canon n'a cessé de nts tonner autour de Liège. Aucune panique au* cependant durant la nuit. Mais les Alle-aQ_ mands ayant réussi à entrer dans l'encein-de te du fort de Fléron, dirigèrent le feu sur >mi Bressoux dont mainte maison fut abimée ou incendiée. Exode général des habitants de Bressoux sur Liège y annonçant l'arrivée des allemands en ville, d'où panique générale, vers 4 heures et demie du matin. Autre cause de panique, un détachement on- de uhlans a réussi avec une audace inouïe ac" à se faufiler dans Liège jusqu'à la rue Ste-iet|Foi, avec l'intention de s'emparer de l'E->m- tat-Major. Ils ont heureusement été surpris les par nos troupes et tués. ^e- Le service de l'intendance a fait rentrer . en ville par la place St-Lambert les têtes tre détail cantonnées à Bressoux afin d'une lus P^rt de les soustraire au feu du fort de Flé-11e- ron et aux mains de l'ennemi et, d'autre part, de ravitailler la ville au cas oil l'on du devrait faire sauter les ponts pour empê-on^ cher l'intrusion de l'ennemi. 3nt Un seul obus a éclaté à Liège. la Dans toute la ville le bruit courait que lue )a yiHg s'était rendue, que le général Le-ceg man était fait prisonnier, que la garde civique était licenciée. Des gens couraient en- affolés, conseillant à tout le monde de se ain tapir dans les caves parce que le bombar-ers dement avait commencé, que les Alle-eQ mands entraient de tous côtés, etc., mais à 7 heures et demie, la panique se dissipa, été Les cris de « Vive la Belgique > éclaté-ek rent. La garde civique envoyait des estafettes lté partout acccompagnées d'un clairon annonçant que la ville n'était nullement prise et en- que l'on résistait vaillamment. On apprenait peu après que le fort de Fléron avait été vaillamment repris par tar nos troupes et les Allemands de nouveau de repoussés en dehors de J,'enceinte des forts. A 8 heures du matin, le canon a cessé de tonner. Il est probable cependant que les Allemands préparent une nouvelle attaque. Ou B s'attend d'une minute à l'autre à l'arrivée des troupes françaises. *** 11 heures et demie matin. — Liège tient toujours. Il n'y a pas en ce moment un seul allemand en armes à Liège. Les Allemands ont provoqué une panique 1- ce matin. Une pointe de cavalerie a passé, mais a été désarmée. Le3 communications téléphoniques çffi-cielles avec Liège ont été rétablie». t* 'S On demande au gouvernement de met-tre le public en garde contre les bruits tendancieux. Les Allemands et surtout leurs ~~ espions cherchent, manifestement, à alar-î- mer la population, afin de peser sur l'opinion publique et de l'amener à consentir au passage des troupes allemande» lr # le ae Nouvelle attaque repoussée. e Le 10e corps allemand et un Br raid de cavalerie. Après la déEaite allem ade ie mercredi après midi, un nouveau parlementaire s'est ix présenté, le soir,vers b heures,devant la pla-e ce de Liège. Conduit, les yeux 1 andés, auprès du géuéral Léman, il a demandé à nou-rs veau que Liège se rende 1 Le général Léman a refusé. Le parlementaire allemand a alors nt annoncé que Liège allait être attaqué par î© un Zeppelin. e_ La nouvelle attaque a commencé peu p après le départ de oe parlementaire; elle dura longtemps. •is C'est le 10e corp3 qui exécute l'attaque vers le S.-E. de la positiou de Liège (forts er de Chaudfontaine et de Boncelles.) L'ennemi bombarde également le fort de Flé-ea malle. a® N03 troupes, pleines d'entrain, résistent é- admirablement. Deux circonstances les fa-r0 vorisent : il fait, à Liège, un admirable clair de lune et, avec l'aide ues projecteurs, ■^a la région est parfaitement éclairée D'au-Q- tre part, le 10® corps a dû fournir une Ion gue étape pour arriver à ses positions de combat. Les soldats allemands faisant partie de cette unité sont très fatigués. 16 Le Zeppelin, annoncé par le parlementaire ■Q- allemand, se dirige en ce moment vers Lié-ïi- ge. Son action, assure-t on, ne peut être □ t bien dangereuse. Il lancera sans doute des grenades, mais les habitants de Liège sont à l'abri. ,r~ On a le meilleur espoir. •% à Jeudi, 9 heures. Toute la nuit a été remplie par des com-è- bats.^ Mênie un détachement allemand de ca-e3 v aie rie, comptant 800 hommes, * fait irrup- a tion sur le territoire de la *ille. Q" A 5 heures du matin, les communications et télégraphiques ayant été ntenorapues avec Bruxelles sur un mot ''nquiétant du télégra-phiste liégeois, on crut un succès allemand. Mais l'interruption n'a «>as duré. a'r A 7 heures, tout fonctionnait ;v souhait. Il est donc certain que Liéjp n'a pas cédé, a. comme certains en ont fait courir le bruit. à • Jeudi, 10 heures. ^rt Le dixième corps allemaud, renforcé pal! la cavalerie, a participé à une attaque do ►es nuit. Il a traversé Igs zAncs minées qui, ©a ur éclatant, ont tué des bataillons entiers. ,ar Aucun fort ne tomba aux mains des Aile* >e8 mands. ier l«200 blessés allemands ont été ramassés se sur le champ de bataille. ux LES FORTS DE LIÈGE A 3 HEUKUS* ÎO' Bruxelles, 4 heures. — Les Liégeois r&« sisteat merveilleusement. Les habitants, unis aux gardes civiques, se battent d&nt ' H les rUes. Les forts tiennent toujours. la (Havas.) F- i* _ i I!i ja ^navas./ Le situation à Liège Jeudi 5 1/2 heures. La résistance de la nuit et de la journée )S de jeudi est plutôt une victoire pour noua car les forces allemandes sont formidables ^ et donnent avec impétuosité. A l'heure actuelle, LES FORTS DE LIE-Je GE SONT INTACTS. Nos coupoles sont en bon état.Les massifs bétonnés u'ont pas été! nti endommagés malgré la grêle d'obus-torpil* 03 les qui les ont assaillis. Aucun soldat allemand n'est à Liège.-re Ceux qui ont pu pénétrer isolément ont été massacrés. L'attentat contre le général Léman a dû.' être concerté. Les assassins étaient réellement vêtusi ® d'uniformes allemands, que la population a ie pris pour des uniformes anglais. C'est dans la rue qu'a eu lieu l'attentat. ©- Une bagarre s'en suivit. Quelques Liégeois ont été blessés. Les 6 allemands ont été tués. L'ETAT DES TROUPES. Nos troupes malgré les latigues sont en bon état. Elles ont peu souffert du feu. Nos soldats continuent à être admira-no bles. Us sont décidés à lutter jusqu'au ;ô. bout. Les pertes belges eont mini nés. Celles des Allemands sont très considérables. U est faux <;ue la population de Liège ^ soit affolée. Les gens de Liège sont calmes ' et décidés à la résistance. ra Quelques Allemands habitant Liège ont) r revêtu les uniformes allemands ce qui a ^ fait croire un instant que les troupes alle-£r mandes avaient pris Liège. La concentration française. 9 Des forces importantes françaises sont ^ chez nous. Les deux Etats-majors français et belges sont d'accord. *% ^ TELEGRAMME ADRESSÉ PAR Sl.PAUll t DESCHANEL, PRES^KNT DE LA u CHAMBRE FRANÇAISE, A M. SCH0k« u" LAERT, PRESIDENT DE LA CHAM« ^ BRE BELGE. ar Paris, 5,25. — Monsieur le Président, je eu suis certainement l'interprète de mes ho* [la norés collègues en adressant à Votre Ei-cellence l'hommage de notre profonde ad-J1® miration pour l'héroïque résistance oppo-sée à l'envahisseur par la vaillante armée é- belge. La Belgique ne défend pas seulement nt l'indépendance européenne, elle est le ^ champion de l'honneur. Et si,au moment o& -a le cœur de tous les Français bat avec le vô« ,u- tre, il en est parmi nous qui éprouvent pour, n votre nation une particulière tendresse î cle ce sont les fils de ceux, qui, proscrits en; 1851 reçurent de la libre Belgique et de 30a' Te roi Léopold 1er, la plus généreuse hospita-té- lité. Né de votre sang, sur votre sol et pé-'J! nétré pour votre pays d'un amour fi'iaJ, veuillez,Monsieur 1e Président,agréer l'as* surance de ma haute considération. Paul DcschaneL « * * LES FELICITATIONS DU TSAR m- A L'ARMÉE BELGE. ;a_ Le ministre de Russie à Bruxelles a étJI ip- chargé par le Tsar de féliciter l'armée belge de son héroïque résistance à Liège,. ns ec Jeudi, 6 heures soir, le La mobilisation générale n en Belgique. lé, it. D'une source que noua croyons sérieuse, vendredi 7 août 1911. ^ ^ La publicité dô nos et dsmàfcî d'âïbtoi st ds sujets ast la plarcoasiiSribla ôa Balsas. .Si1»0 année. — N° 219.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le national bruxellois behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1894 tot 1940.

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