NATIONAL BRVXELLOIS ¥ M OÏTEMIIII^ LdA GUERRE S| • r^j^rjjQLTi»^*'w' JMMDft'&T ".*•*■ •«"<- Léman, avgç sa brigade mobile, leur inflige, vendredi, un nouvel et pave échec _ Il faut ménager nos réserves! r . j., . 9C nnn Anmmi. I *** i - i ^ ^ m de papier. En es moment, impôts blo de les renouveler. Le « National » délirant servir ses lecteurs et abonnes très longtemps , réduit, jusqu'à meilleur approvisionnement, son iormat. On y trouvera, comme devant, toutes les nouvelles, avec des articles relatifs aux événements. Nos l ecte ars l'a ppro uveront, nous en sommes persuadés, de prévoir, afin de ne leur pas manquer. Honneur aux Beiges ! Sous ce titre, un oon.f rftre du Nord fiançais, dit : La Belgiqna donne au monde le plus ad-■airable spectacle. Invités A fnrfftiro à l'honneur en permettant aux irospos allemandes de tra\erser leur territoire, nos voisins, fièrement, ont r<k tondu par un refus Ce refus, c'était pour eux la guerre et l'invasion. Ils ont préféré ces risques terribles à la violation de la parole donnée. Honneur aux Belges !... L'histoire dira qu'un petit peuple, de bout à la frontière pour défendre ses foyers menacés, a résisté héroïquement au brutal agresseur. L'histoire dira que tout au début de la guerre européenne de 1914, la première bataille a été livrée en Belgique et que les Belges ont battu les Allemands. Gloire à nos alliés ! Gloire à nos frères d'armes 1 Ils sont dignes des ancêtres fameux qui leur donnèrent la liberté. Vive la Belgique I la résistance de Liège jugée à Saris. Les journaux do Paris, du 7, commentent encore aujourdhui l'héroïque résistance de Liège. M. de Mun, adresse du plus profond du fcœur, un hommage de reconnaissante émotion à la nation belge, à son Roi, à son armée. L'exemple que la Belgique offre au monde est digne de mémoire. Nous, Français, nous devons aux Belges plus que de l'admiration : nous leur devons une inoubliable reconnaissance. « Excelsior » salue avec reconnaissance la vaillance do Liège, qui aura permis à nos troupes de se concentrer sur la frontière dn nord. Demain, Français et Belges, combattront côte à côte, en attendant la jonction des corps anglais. Pendant ce temps,la joolonne russe commence à se mouvoir. Le < Figaro > raille le dédain que les Allemands affectaient tout récemment envers l'armée belge. Il rappelle les preuves de l'indomptable esprit d'indépendance que donnèrent les Flandres durant toute l'Histoire, contre César, Maximilien, Charles-Quint, Philippe II, le duc d'Albe, en même temps qu'elles contribuaient, parmi les premiers peuples, au développement de la culture universelle. Dn autre journal dit qu'on ne proclamera jamais assez que! service la vaillance des Belges et leur vertu guerrière ont rendu à la civilisation menacée par l'irruption des Barbares; l'outrecuidance germanique. surestimant sa puissante organisation, mésestimait les forces morales de ses adversaires. Elle s'est trompée, et a trouvé devant elle un peuple énergique et fier, qui a tenu en échec la horde envahissante. Le « Gaulois » dit que le peuple belge est vraiment sublime. L'armée allemande, qui fait trembler la terre entière, s'arrête devant lui. Tous les journaux demandent aux Parisiens de pavoiser aux couleurs belges. L'Autriche a déclaré ia guerre à la Russie. On nous mande de Paris que l'Autriche-Hongrie a déclaré jeudi la guerre à la Russie. TROIS CORPS D'ARMÉF ALLEMAiNUh DÉCIMÉS A LIÉUE. — LES FRANÇAIS ARRIVENT A MARCHES l'OR-'* CÉES. t Communiqué do l'Etat-Major belge, vendre-€ di soir 7 heures : Les nouvelles les plus récentes des com-u bats acharnés qui ont eu lieu autour de Liège dans les nuit? de mardi et de mercredi permettent d'affirmer que nos soldats s'y sont conduits en héros. u Cent vingt-vinq mille Allemands y ont * donné des assauts furieux qui n'ont pu. e réussir à entamer la ceinture des forts. Le.s 3 corps d'armée qui v ont été engagés sont décimés et paraissent immobilises pour plusieurs jours. e Notre petite armée aura rendu par sa s ténacité le plus grand service aux armées e françaises qui s'avancent à marches for-_ cées et occupent dès aujouid'hui une grande partie de notre territoire. " Des centaines de prisonniers, surtout a des cavaliers sont dirigés verR le cœur du pa.vs. L'esprit des soldats allemands paraît s peu brillant. C'est sans enthousiasme qu'ils combattent les Belges que leurs officiers essayent du reste de faire passer poux e des Français. LIÈGE, VENDREDI MINUIT. ® A Liège, fous les forts sont intacts. - Le moral de la garnison des forts est ex-I- cellent. M. DE BROQUEVILLE VISITE LA PLACE D'ANVERS e M. de Broqueville a visité attentivement i- la position d'Anvers. La plus grande acti-r vité règne partout. Les travaux d'arme-i- ment et d'appropriation des forts, batte s ries, tranchées, ouvrages, etc., sont termi-é nés. i Les troupes de forteresse, composées des anciennes classes de milice c.it été remises t h l'exercice et à tou3 les travaux que com-i porte la défense de la place. Officiers et soldats sont animés du meilleur esprit. L'annonce officielle par le ministre des succès remportés par la division de Liège, a provoqué partout d'interminables applaudissements.Du côté d'Anvers nous sommes à couvert contre tout événement. Le général Dufour a pris des mesures - très rigoureuses à l'égard des espions. Les officiers et soldats allemands faisant «artie des équipages des navires maj- Sl chands seront internés durant l'état de siè- ï ge sur des bateaux au large. ^ LE ROI li s'occupe directement et très activement du ^ commandement de l'armée. Entouré du n chef et du sous-chef de l'état-major général £ et de£ officiers y attachés, le Souverain as- c sume réellement le commandement de no- n tre valeureuse armée. s LA VILLE DE LIÈGE ET L'ARMEE | BELGE DÉCORÉES DE LA LÉGION * D'HONNEUR. Paris (Elysée) 16 h. 40. Ê A S, M. le Roi des Belges, Bruxelles. j( Je suis heureux d'annoncer à Votre Ma- c jeste que le Gouvernement de la Républl- E que vient de décorer de la Légion d'Hon- j nenr la vaillante ville de Liège. Il tient à j honorer ainsi les courageux défenseurs de p la place et l'armée belge tout entière avec b laquelle l'armée française verse depuis ce matin son sang sur les champs de bataille. ^ (s) Raymond Poincaré. F A ♦ Visite aux hôpitaux, . M. de Broqueville a envoyé son chef de cabinet, visiter les blessé# dans les hôpi- ï taux. ■ Nous avons 400 blesîés à l'hôpital militaire et 400 au Collège St-Michel. Ce sont des soldats légèrement blessés. Leur moral est excellent, a déclaré M. De Paeuw. Ils veulent tous retourner au combat Beaucoup ont emporté des trophées L'un d'eux ue veut pas se séparer du casque d'un officier d'état-major allemand. d C Voici la liste des blessas belges qui sont soignés vendredi à l'hôpital Saint Jean : n Ca.rifier Maurice; Folie Fernand : Fre-chier Alexandre; Van Stroeten Henri; Druymalinek'Alphonse ; Manfroid Camille; Coens Arthur ; Martens François ; Steyls Joseph; Plattebeut Charles; Mylle Poly- dore : Petsrs Isidore; Ooms Charles; Ber- si bos Michel ; Raraackers Evariste ; Verhey- a rien Alphonse; Leclef GtUston ; Mareels ; si Leenaert Léonard ; Meulermans Louis ; d Verhulst Henri; Vervloesen Louis; Re- 1? brecht Léon, 1er chasseurs; Cops Eugène; b Maestrio Georges, 1er chasseurs ; Lacroix a Léon, 29e ligne; Claes Aloïs; Van Ende. si Françoùs ; Palais Octave ; Van Overmee- ren Alexandre, télégraphiste ; Beryer Al- ti phonse; Peeschene Antoine; Dumoulin Jo- d seph; Denoore Louis-Joseph ; Fontigny c gade îinde (^Qfgeg. Backn Alexandre; Van Bever Joseph; Meurisse Alfred; Vandevenne Frans; • Lange Omer ; Lippens Emile; Leyssen Re-tlltes né; Pluchard Emile; Etterbeek François; ibie. Dumoulin Hubert ; Crèvecœur Armand ; De- ; laimoy G a.', ton • Reemaert Jules; Ll >11 ix Nestor; Van Maldergheœ Alphonse: ilaes Auguste; Vanderwoeien Henri; Haen&n Gustave: Leclercq Corneille; Thys J.-B. ; Mertens Joseph; Grégoire Fernand; Krack gno- Hubert; Deckers Corneille: Moerchalck cer" Jean ; Lemargeur Fernand ; Delannoy , po- Frans; Meert Séraphin; Marcelle Auguste ; 'lers, Dockan Achille; Devroye J.-B. Gobert Vital ; Stevens Joseph ; d'Hond ___ Gustave; Van Hemelen Oscar; Gaufriez Ju-les; Sprong Antoine; Haubert Jean; Jans-sens Vital Wauters Paul , Hast Alphonse ; e siè- Tailler Pierre ; Dechevil Félix; Vesbert Jérôme; Rousseau Odilon; Harmand Jacques; Vermandel Emile Victor; Deligne Jean; Ne-lis Fernand; Mattieu Adelin; Everling Joseph; Debove Pierre; Vaudervorst Jean; at du Tinimermans Louis; Martin -mile : Dantin-3 du ne René; Cottin Eugène ; Dangra,ux Joseph; néral Allard Astoine; Hurbant Oscar; Fayt Hora-in as- ce; Charrue Gustave; Van Ilocrebeeke Ca-e no- mille; Debord Hubert; Goffot Robert; De-schrijver Henri; Colin Georges; Calliaux 'MEE Edouard; Ferrier Joseph; Warland Marcel; :,'ni\ Rasson Léon: Mathurin Albert; Gillis * " Louis ; Parry Hubert; Leclery Eloi; Ghel-dôf Gustave; Pary Fernand; Vander Weele Achille; Piron Prosper; Fromont Jules ; De-shaeys Gustave; Dupofct Camille; Woulers Henri; Simon Célestin; Labor François; Va-lenne Henri; Van Hamme J.-B., Belnoy Ri-; Ma- chard; Feulin Oscar; Yerhofstraat Charlet; jublt- Becliers Raymond ; Dechamps Jérôme ; Ley-IT - sen Jean Louis; Dujardin Joseph; Swalens Jean François; Tillcmans Pierr>; Verfaille ent H Florent ; Decoster Henri ; Dellnux Pierre-rs de Paul; Weeremans Henri; D'Hondt Jean; Si-avcc bille Fernand; Delachapeile Adolphe; De : Bruyer Nicolas J. B.; Duwart J.-B.; Levê-... que Achille; Reneers Alphonse; Lacroix Ro-ger; Rosmain André; Fontaine Jacques ; iré. Flisch Jules Louis; Hanne VictO'j Langlois Alphonse; Nelis Louis; Pot Jean Léopold. Parmi les blessés que nous soignons, il y Aàiii a un général allemand. • hôp{" Premier contact sont franco-allemand é m. dans le Luxembourg. :r au tro- Vendredi, 5 heures soir. aile- D'après des renseignements, des combats de cavalerie ont lieu, dans le Luxembourg, entre français et allemands. On n'en con-t sol~ ^ ... naît pas l'issue. Fre- enri; "i!1®; La neutralité hollandaise. iteyls Poly- La Hollande s'assurera elle-même en se Ber- submergeant de Muiden vers Zuyder Zee rhey- au Waal, car là, la position est dangereu- ■eels ; se. Toute infraction a la neutralité hollan- ouis ; daise aurait de sérieuses conséquences, dit Re- le « Times »; spécialement dans le Lim- ;ène ; bourg la Hollande doit être sur ses gardes, croix afin d'empêcher tout usage illégitime de Endej son territoire par l'Allemagne. •mee- Le territoire hollandais est la seule fenè r Al- tre ouverte, pour l'Allemagne, sur la mer n Jo- du Nord ; beaucoup de gens désirent fermer tigny cette fenêtre. < Ce n'est que par la plus ri- B-LiUUt'I', goixreuse adhésion à la neutralité que ] Hollande échappera, remarque le «Times ; aux ;?*os dangers de sa situation actuell« nous ne serons rassurés sur sa sécurité qu lorsque nous saurons qu'on a fait attentic à oe que l'élément certain de la défense ho landaise a été utilisé. » « Un croiseur anglais coulé par une mim Londres, 7 (Officiel). — Ce matin, croiseur anglais « Amphion 2 a heurté un mine sous-marine et a coulé. Il y a 15 morts. 152 hommes d'équipage ont pu êti sauvés dont le capitaine et 16 officiers. L' « Amphin », il y a deux jours, ava capturé le vapeur allemand « Kônigin Lu se > qui posait des mines dans les eaux a» glaises. —♦- —- Le Kronprinz allemand aurait été grièvement blessé' L-e journal c Standard » de Londres,pi blie, 30us réserves, la nouvelle que le prii ce-héritier allemand aurait été grièvemei blessé par un inconnu qui se serait échaj pé ensuite. Il donne cette nouvelle cornu provenant d'une source digne de oonfiano • bne lettre du roi George a\ roi Albert et à M. Poin caré. Londres. 7. — Le ministre de Belgiqt et l'ambassadeur de Franoe à Londres, ol reçu du Roi George, une lettre autograpl chhciin, pour le Roi Albert et pour le Pri sident Poincaré. L'état de siège. L'état de siège existe pour les provinot de Limbourg. Liège, Luxembourg et Ni mur. " Les provinces envahies sont seules soi ce régime. Bien que l'état de siège n'existe pas I Bruxelles (la mesure, officiellement ai noncée hier à dix heures du soir, a été o ficiellement retirée, après une nouvelle d< libération, hier à minuit), le Code péni militaire est appliqué dans tout le royaum* » Un vapeur norvégien coul par une mine sous-marin à Flessingue. Amsterdam, 7. — Près de Flessingue,_ u vapeur norvégien a heurté une mine qui f explosion. Le vapeur a coulé rapidement mais son équipage a heureusemênt pu êti y sauvé par le bateau mouilleur hollanda ! « Hydra L je. k JL-rt-JU. 1** mx7 W y waii. -r. atjr. aiju. .ek. m w xx ;s Les pertes allemandes: 23,000 hommes. Le bombardement de jeudi soir a été de peu de durée. f" Les Allemands auraient 25,000 hommes lues ou blessés. Los forts leur ont ù fait le plus grand mal. La ville ie Liège n'est pas en flammes, comme le bruit en a couru. Il y a eu un bombardement jeu ii soir, mais i! n'a pas duré. Ge n'était qu'un procédé d'intimidation. 3, Les Allemands sont entrés, puis se sont retirés avec de grosses pertes. A X Les ennemis sont épuisés. ét k C'est à l'opiniâtreté sagace du général Léman et au courage inébranlable ' de ses hommes qu'est due celte superbe résistance. C 4 1 m ■ La brigade mobile de Léman a décimé veîi- „ drsli matin sept régiments le cavalerier , allemande. ' el Vendredi, 20 heures soir, i- . . ... Sept régiments de cavaletic allemande ont décimé ce malin par la brigade t* mobile du général Lcman. es ;r 0 3t Les régiments décimés constituant une division de cavalerie allemande et avaient passé la Meuse au nord de Liège. se r* Après que la division d'infanterie du général Léman eut fusillé les unités formées, les cavaliers belges ont chargé les Allemands avec un en Irai a admirable. ® !» De nombreux cavaiiei-s allemands ont été iaits prisonniers. N> .1 Al f ,% G ? M ,a A PROPOS DE L'ARMISTICE. — A l'Etat-Major général de l'armée on igno- H ie rait vendredi, à 18 h. 1/2 qu'un armistice ait été conclu à Liège. Ce qu'il y a de cer- j€ s" tain, c'est qu'il ne comprend pas l'armée de campagne, il n'a dû intéresser que la po- Jm îs sition fortifiée de Liège. — A Bruxelles, on dit qu'après trois heures de pourparlers, D a" les Allemands avaient renoncé à tout armistice. i ' i! !» îlâitJl MUUI un U % ejjiwiwv WUllWU Ordre du jour ta loi à l'Armée. Grand Quartier-Général de l'Armée! 7 août 1914 : A l'Armée, Nos camarades de la 3e division d'armée ef de la 15e brigade mixte vont rentrer danï nos lignes après avoir défendu Cn héros la position fortifiée de Liégt». Attaqués par des forces quatre fois supérieures, ils ont repoussé tous leurs assauts. Aucun des forts n'a été enlevé, la place de Liège est toujours en notre pouvoir. Ue« étendards, quantité de prisonniers, sont les trophées de ces journées. Au nom de la Nation, Je vous salue, officiers et soldats de la 3e division d'armée et de la 15e brigade mixte. Vous avez rempli tout votre devoir, fait honneur à nos armes, montré à l'ennemi ce qu'il en coûte d'attaquer injustement un peuple paisible, mala qui puise dans sa juste cause une force^nvincible. . La patrie a le droit d'être fière de vous. Soldats de l'Armée belge, n'oubliez pas que vaus êtes à l'avant-garde des arméet immenses de cette lutte gigantesque, et qu e nous n'attendons que l'arrivée de nosfrè rcs d'armes français pour marcher à la vie toire. Le monde entier a les yeux fixés sur vous. Montrez-lui par la vigueur de vos coup» que vous entendez vivre libres et indépendants. La France,ce noble pays qu'on trouv* toujours dans l'histoire associé aux causes justes et généreuses, vole à notre secour» et ses armées entrent sur notre territoire. En votre nom, je leur adresse un frater nel salut. 1———a—a—aanegaa—————— VLNGT-QUATRIEME ANNÉE. — N* 220.

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