Le national bruxellois

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18 februari 1914
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s.n. 1914, 18 Februari. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xh8f/
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Institut royal Météorologique. Bull.du 17. :£itucuùm atmosphérique générale, 8 h. du matin. Baromètre aO degTé et au niveau de la mer, 764.7 *- Température : Maximum de Ja veille, 8CG; minimum de la nuit, 2°3. Température : Normale, 3°3. Maximum absolu, 15°8; minimum absolu, —15°(J. — Déclinaison magnétique ix midi à Uccle, 12°53\0. Ephémérides du 18 : Soleil, lever, 0.51; coucher, 17.03. — Lune, lever, 2.51; coucher, 9.48. La situation atmosphérique s'est notablement modifiée depuis hier. La pression ne dépasse plus 765mm que sur le sud do l'Angleterre et le nord de la France, et sur les régions méditerranéennes. Les plus faibles pressions, inférieures à 70mm, s'observent sur le nord de la Scandinavie et le nord-ouest do la Finlande. Le baromètre descend sur l'Irlande et l'E-oosse, et sur la Suède, lo nord-est de l'Allema^ gne et la Russie; il monte sur le reste de l'Europe.En Belgique, le vent est faible d'entre N. et W. et la température est comprise entre 1 degré et 3 degrés. Prévisions: Vent faible; beau. lire: Un double menrtre rue Koyale, à Bruxelles A la Chambre: L'interpellation Brunet. Deux enfants écrasés sous un chariot, à Schaerbeek. Dans quelles conditions le Conseil des Hospices achète 'tes immeubles. Où en est l'affaire Lwlcrtq-Muneh. L'emploi du flamand dans l'enseignement primaire. L'impôt sur le revenu au Sénat français. I n crime atroce. Le crime de la rue Willenis. — Condamnation.La semaine Strauss à la Monnaie. AUX DEBNIEKES NOUVELLES. La visite du prince de W'ied à Londres et à Paris. La convention entre la Compagnie des Grands Lacs et la Colonie. Le Roi fait une chute de cheval. Il est blessé au bras gauche. g D'après une note officielle,au cours d'une promenade à cheval le Roi a fait une chute jnardi matin, dans la forêt de Soignes, près de Boitsfort. Appelés d'urgence au Palais, deux docteurs ont constaté une fracture du feras gauche. Voici comment l'accident serait arrivé: Le cheval a trébuché contre line pierre qui dépassait le pavé, a glissé, et s'est abattu — entraînant son cavalier. *% De bonne source, nous recevons les détails suivants ; Mardi matin, le Iioî* lisait sa promenade habituelle, à cheval, «•■ruas la forêt de Soignes; il était iccompr^né du commandant du ituy de BÏicquy, commandant du département du grand Ecuyecr. Le groupe venait d'arriver derrière la propriété de M. du Roy de BÏicquy, lorsque le cheval monté par le Souverain fit un brusque écart pour ae pas heurter une pierre. Le Roi fut précipité sur le sol et tfaîné sur quelques mètres de distance; le cheval s'abattit alors, iécrasant presque le Souverain et le frappant d'un coup de pied. On s'empressa auprès du Roi qui put se rendre, à pied, jusqu'à la propriété de M. du Roy de BÏicquy. De là, le Souverain lut ramené en auto au Palais. Là, il fut constaté que le Roi avait les muscles du braè complètement déchirés et que l'os iétait fracturé. La blessure ne présente cependant aucun caractère inquiétant ; mais elle est particulièrement douloureuse. Notre Souverain ne pourra, pendant six semaines, se servir du membre atteint. C'est vers 9 heures que l'accident s'est produit à l'intersection de la « drève des Enfants noyés » et de la « drève du Comte » Le Roi aVait quitté le Palais, vers 8 heures.L'humérus gauche a été fracturé près de s 1 articulation. Les médecins ont pris la ra- 2 aiographie du membre, avant de réduire la s fracture. L'auguste blessé n'a pas de fièvre. , On espère même que, dans quelques jours, 1 souverain pourra sortir. Il devra cepen- « - dant, ainsi que nous le disons plus haut, - porter un bandage pendant environ 6 se-> m aines. La nouvelle a causé le matin en ville une s vivo émotion. On a été heureux d'apprendre que le cas, tout douloureux qu'il soit, 3 n'offre pas matière à inquiétude. , s *** t Voici,vo '.',ul!etin publié ù heures: - Le fini et atteint d'une fracture oblique t> de 1 extrémité inférieure de l'humérus gau-x che et d'une contusion musculaire à la jam- 4 be droite. La fracture a été réduite ce matin à 11 r heures. A 5^ heures du soir l'état de Sa Majesté - est très satisfaisant. 17 février 1914. Signé : A. Dcpage, Lcbœuf. . *** L empereur ^ Guillaume, le roi d'Angle-? terre, le président de la République fran-. çaise, ont adressé au Roi des télégrammes 2 ae sympathie. t SUR LE THÉÂTRE DE L'ACCIDENT, i LE COMTE DE FLANDRE 5 Cet après-midi, vers 2 heures, le comte de Flandre a fait une promenade dans la 1 foret de Soignes, en compagnie de son précepteur. Il a naturellement eu l'idée de 3 pousser jusqu'à l'endroit où son père avait i été, le matin, victime de la ohute dont on vient de lire le récit. * LE BAL DE LA COUR. s Malgré l'accident survenu au Souverain, * le bal de la Cour annoncé pour le 18 aura " lieu. Le Roi n'y assistera pas. 3 La Reine, seule, en fera les honneurs. «— De 10 h. h 4 b., au Mueée Moderne, XXIIe Salon du Cercle Pour l'Art. — Au Cercle artistique et littéraire, Waux-, Hall, œuvres de MM. Rodolphe de Saegher et j Marnix d'Haeveloose. i — De 2 à 6 h., galerie du Roi, 14. estampes et 1 gravures sur bois do M. Paul-Emile Colin. , — De 10 à 5 h. 1/2, à la Galerie d'Art, 138, rue Royale, œuvres de M. Henry Lemaire. — Do 10 à 6 h., rue du Berger, 12, Ixelles, œuvres des dames du Lyceeum de Bruxelles. — A 10 h., au local « Patria », rue du Marais, 23, à Bruxelles, séance du Comité de la Confédération générale des Syndicats chrétiens et libres de Belgique. — A4 heures, salle « Patria », conférence par Mme la duchese d'Uzès. — A4 heures, au Continental, séance do la Bourse des Industries du vêtement de Belgique. — A 4 h. 1/2, Hôtel Ravenstein, sous les auspices de la Société belge des ingénieurs et des industriels, conférence par M. Schultz, rédacteur en chef de la « Vigie Marocaine ». Sujet: c Le Maroc et son appropriation économique ». — A 5 h., à e Patria », 6o leçon sociale pour dames. — Sujet : La protection de l'enfer e par M. Dansaert de Baillienoourt, président la Ligue potir la protection des enfants traduis en justice. — Salle € Patria », représentation au profit des familles pauvres secourues par les Dairi.s^ "e la Miséricorde de la paroisse Saint-Roch, Lafe-keu-Bruxelles.— A 7 h., galerie du Commerce, 51> opncïrt au bénéfice de l'Œuvre de l'Assiette de boupe de Molenbeejc, par lo Cercle Les Petite rots charitables. — A 8 h. Iv2, sous les auspices de l'Extension universitaire belge, section d'Etterbeek, rue du Cinquantenaire, 14, séance extraordinaire consacrée à Richard Wagner. — Conférence par M. Boels et exécution musicale, sous la direction 4e M. De Rycke, directeur de l'Institut musical de St-Gilles. — A 8 h. 1/2, salle de l'« Ancienne Bourse », Graiid'PIuce, à Bruxelles, grande réunion organisée par l'Association pour lo Repos du Dimanche.— A 8 h. 1/2, à l'Eeole française, boukvard d'Anderlecht, à L'occasion du centenaire - Je Bernardin de Saint-Pierre, conférence ps'^Ât. Gobert. Lecture par M. Jahan. Un double meurtre rue Royale, à Bruxelles. UN DRAME CHEZ UN MARCHAND-TAILLEUR. — DEUX COMPTABLES TUÉS. — LEO C Ô 31M A N DIT AIRE DE LA MAISON DISPARAIT. — ON IGNORE LES MOTIFS DE CE DOUBLE CRIME. . Un doube "assassinat, qui reste, jusqu'i- - ci, entouré d'un certain mystère, a été commis mardi, vers midi dans l'immeuble portant le numéro 67 de la rue Royale, à Bruxelles.Au rez-de-chaussée de cette maison e&fc installé un marchand-tailleur, M. Fivé. , Mardi matin, M. Duthoit, comptable de [ M. Fivé, M. Jooris.expert-comptable et chet de bureau à l'administration des chemins ' de fer, ainsi que M. Léon Decoen, banquier et commanditaire de M. Fivé, habitait Alost, s'étaient rendus au tribunal cle c-oirtfy merco de Bruxelles. Lis étaient ï heures, rue ttoyale» po 'r pr ■-ï ■ vérification des livres t)o oomptabilii ' o Que s'est-il passé exactement j? On - sait pas jusqu^à présent. Vei,; midfyo'J magasinier qui se trouvait dans les 1r JK : sols, entendit un bruit sourd. Peu a^<"\ ffi remonta au rez-de-chaussée et vit M. u<('r ; coen sortir précipitamment de la maisdn Quelques instants plus tard, pénétrant dans le magasin, il aperçut, dans la seconde pièce, MM. Duthoit et Jooris, étendus sur le plancher, au milieu d'une fla-. que de sang. M. Duthoit râlait, et était - étendu sur le dos, la tête engagée dans la 5 partie inférieure du coffre-fort, qui était large ouvert. M. Jooris était couché sous une table; il avait cessé de vivre. L'alarme fut donnée. Tous les soins furent inutiles. Les deux victimes avaient , reçu chacune une balle de revolver dans la tête. : .** M. Ledoux, commissaire de la 4® division averti, accourut, accompagné de plusieurs ' officiers et agents de police. i Peu après arrivaient M. Janssens, chef de la brigade judiciaire. A 1 heure, MM. Holvoet, procureur du roi, Delaruwière, juge d'instruction, Cor-nil, substitut et Bero, greffier, venaient à , leur tour, procéder aux premières eonsfca-t tations. Les magistrats etaient accompagnés de M. Heger Silbert, médecin légiste et de M. Gillet. Ce dernier a pris diférentes photogra phies des deux cadavres, tandis que M.Hol-, voet, procureur du roi, a fait transmettre télégraphiquement le signalement de M.Decoen dans toutes les directions. UNE ARRESTATION. Le banquier De Coen a été arrêté, mar-' di, vers 4 heures de relevée par M. Claes- - sens, officier de police bruxellois. M. De Coen s'était déjà présenté au Pa-î lais de Justice à 1 h. 30 demendant à être entendu par le procureur du Roi. Celui-ci 1 étant occupé M. De Coen fut reçu par le • secrétaire du magistrat, lequel, ne sachant ; pas à qui il avait affaire, l'engagea à se représenter plus tard. . M. De Coen revint vers 3 h. 45 et il attendait le retour de M. Hollevoet dans un r corridor, lorsqu'arriva M. l'officier de po lice Claessens, qui s'informa de son identité. M. De Coen s'étant nommé, et lui ayant dit : « Je suis banquier à Alost », M. Claessens répliqua : « et moi je suis officier de la police judiciaire et je vous arrête ». M. De Coen fut trouvé porteur d'un browning dont le chargeur contenait encore deux cartouches. Il a déclaré avoir agi sous T empire d' une colère aveugle et a demandé qu'on prévien- 1 ne sa famille du malheur dont il s'était rendu coupable. M. De Coen a encore dit qu'il n'avait pas prémédité son crime.Etant fréquemment en possession de fortes sommes d'argent il portait constamment son browning sur lui pour se défendre. L'INSTRUCTION A 5 heures du soir, M. De Coen a été introduit dans le cabinet du juge d'instruc- • lion Delarivière. L'interrogatoire s'est pro- ' longé fort tard dans la nuit. Voici les premiers éléments recueillis: M. De Coen était commanditaire de M. . Fivé à concurrence d'une somme d'environ ; doux cent mille francs couverte, assure le < njaître tailleur, par des propriétés de celui- N, Ci. M. Fivé ayant cédé ses affaires à son beau-frère, avait pris avec celui-ci des arrangements qui déplaisaient à M. De Coen. M. De Coen, qui se prétendait lésé, avait exigé que l'on adjoignît au comptable en titre de la maison, M. Duthoit, âgé de 35 ans, demeurant ruo Mahillon, un expert-comptable, M. Joris, un homme d'une soixantaine d'années, de la plus grande honorabilité, père du commissaire de police , de Spa. M. Joris habitait rue de la Croix-de-Pierre, à Saint-Gilles. La discussion qui a dû avoir lieu entre M. , De Coen et les de\ix victimes porterait sur une somme de 2500 francs. »——■————— J PROMOTIONS ET NOMINATIONS DANS l LES ORDRES NATIONAUX (Ministère do ^AgriQÙlture et de^ Travaux publics). — Grand j,1 tu v^o 4.1 'Ordre do Léot>oki II M Pierrot, 7 y ' ' f\ Corii natfleur de l'Ordre de la Couronne —/ LV ^ Mam:< Inck, J. ;b .Officiersl'Ordre de Léopold. — M. Dubuis-/■' fn, L. ; MM. Wary, J. ; Hendrickx. L. M. F. : j J. Officiers de l'Ordre de la Couronne. — MM Cailteux, J. B. T. ; Lutrkin, J. ; De Vuyst, F. X. L. ; Page, J. F. ; Launoy. J. Officiers do l'Ordre de Leopokl II. — MM. Gillet, C. P. J. ; Neppôr H. J, y Gillard J. B. Chevaliers de l'Ordre de Léopold. — MM. Verstraete, E. H. L. ; Lenfant A. J. ; Cristel E. J. ; Bertrand V. J. J. ; Rabozée A. H. J. et Vanderhaeghe, J. I. ; Boideghien L. D. J. ; De Caluwe P. ; Delvaux E. JDerycke F. ; Dijon A.; Fontaine J. J. ; Gaspart E. ; Gesche J. L. ; Goor EH. J. ; Lejeune E. ; Marcas L. M. ; Pechon L. F. ; Thomas E. J. C. ; Vander-vaeren J. C. ; V an Elst P. L. ; Boereboom L. H. J. Chevaliers de l'Ordre de Léopold II. — MM. Meuris H. J. ; Marbaix E. S'il eût lu. — Ce fauve, qui n'éta;t pat fauve du tout, vu qu'il était un tigre tigré — qui était sorti, l'autre semaine, de sa loge non préside î-tielle, pour « honorer » la place Sainte-Croix <?e sa royale présence — c'était un tigre royal — a risqué qu'on ne lui mît une croix dessus ou tout au moins un simple passage à tabac, surtout qu'il était entré chez un débitant de ce produit — non de passages, ou de passages à tabac, mais de tabac. — Ce sont des circonstances où on met à bas un tigre comme un lièvro tremblant. Supposons, par exemple, un garde civique revenant du tir, à cette heure de la journée et pa-r cet endroit exact. Son passeport était signé. Le tigre était rayé deux fois, une fois sur lui-même, une autre sur le registre de la popuJatién. Les fusils dos gardes civiques sont aussi rayés, et ils rayent. Les tigres de même, du reste. Mais il ne passa aucun garde civique dans l'environ ni aucun militaire. Il y avait bien des agents de police aove des revolvers, mais ces armes désuètes et vieillotes sont bonnes pour faire iiim.i,. i du bruit et effrayer les moineaux et la mar- < maille, rien de plus. Tant qu'ils n'auront pas de browning, inutile de s'exercer au tir contre des , tigres rayés. Ce tigre était sans doute un tigre inculte et ( inconscient. 11 ne lisait pas le journal. S'il l'eût lu, il eût su que chaque escapace en l'espèce, accomplie par des tigres, des lions ou des panthè- , res en rupture de loges, en ces temps derniers, avaient toutes tragiquement tourne pour ks fauves. A Milan, il y a bien eu un mulet qui écopa d'un coup de gueule mortel, mais c'est là mine© exploit pour un lion et peu glorieux, et il fut pris au collet par le dit mulet d'abord, ce qui est moins glorieux encore, et il fut ensuite ; fusillé sur place par un feu de peloton qui le fit ; fou lion. ^ Le pavé des rues n'est pas bon pour les lions , ni Les tigres. Il est très dangereux de s'y aventu- j rer. Il y passe trop de militaires, trop de gardes ( cûviques, trop de pompiers. Nos forêts môme leur sont malsaines/ Ils n'y oourent pas deux jours avant qu'ils y soient criblés de petits obus expiosiblés ou de larges balles expansiveS qui les 1 emportent par quartiers. Voilà ce qu'aurait su ce tigre s'il avait lu ' les journaux. Mais peut-être ne sait-il pas lire, j Peut-être le dompteur n'en laisse pas parvenir \ jusqu'à eux. A lire ces faits divers^ ils devien- • draient enragés. Emilio. \ \ " '"-g ] Anniversaire princier. — La princesse Louise de Belgique entrera mercredi dans sa cinquante-septième année. Son Altesse Royale est née au palais de Bruxelles le 18 1 février 1858. < Les souverains danois arriveront à Bru- 1 xelles le 19 mai prochain. Le roi Christian ( X et la reine Alexandrine logeront au palais royal ; ils resteront deux jours en Bel- * gique. Le 21, ils quitteront Bruxelles pour ( La Haye. Succession de Léopold II. — Le ministre 1 de la justice a déposé mardi sur le bureau } de la Chambre un projet de loi approuvant -les conventions conclues entre< l'Etat belge : eM'aimpératrice du MvUiqoe ainsi qu'entre "I )V*Et.\y bJfc-;; ub les prifr cesses Louise, Sté- i "ph&nie et Clémentine a*. Belgique. « > L'objet de. ce projet fjjùnt de na^re jnri- < dique, la Chambre en envoyé l'examen à ^ une commission spéciaKv — -v 1 Un député indisposé. —S Hier, pendant la séance M. Capelle, député libéral de Di- < nant-Philippeviile, était allé prendre l'air < sur un des balcons de la place de la Nation, i Tout à coup, il se sentit mal et tomba éva- i noui. Un médecin appelé en hâte constata une petite congestion au cerveau.Des sang- i sues et un bain sinapinisé furent ordonnés. ] Vers 7 heures, le malade qui était soigné chez le concierge de la Chambre, allait déjà i beaucoup mieux. 3 Le général Dcguise, commandant la pla- ] ce de Liège, est désigné en qualité d'admi- ] nistrateur des forces militaires en Arménie. Cette nomination suit l'accord russo- i turc relatif aux réformes en Asie Mineure. Des officiers appartenant à des nations ■ neutres sont chargés, on le sait, de l'administration de la force publique dans ces , régions. — Banque d'Outremer, 48, r. de Namur, Bruxelles,bonifie en comptes-chèques,2.50 % l'an jpréavis 15 jours,3,50% ; comptes quinzaine variable: 2m6 quinz. février 3.28 %. A4590-A482 « Mme la duchesse d'Uzès, ainsi que nous l'avons dit,parlera des «Chassee à Courre», ce mercredi 18, à 4 heures, à la salle « Patria ». Il y aura de nombreuses projections lumineuses et des sonneries cynégétiques. Dans quelles conditions le Conseil des Jlospices de Bruxelles achète des immeubles. — On connaît, par les révélations de M. le Dr Delcourt, l'histoire de l'immeuble en ruines (35. Quai aux Pierres de Taille) que le Conseil des Hospices, sans autorisation préalable, a acheté 118,000 fr. Le Conseil a agi, de façon non moins singulière, en ce qui concerne un cabaret situé rue Haute, 178, loué 3,000 fr. et qui en juillet dernier, restait à paumer à 50,000 fr. Le Conseil des Hospices s'en est rendu acquéreur pour 83,000 fr., soit, avec les frais. 92.000 fr. ! M. le Dr Delcourt prétend que c'est une expertise faite par les Hospices qui a attribué à cet établissement une valeur de 90,000 fr. Il ajoute : Les délibérations du Conseil des Hospices étant secrètes, je suppose que nulle indiscrétion ne fut oommise et que personne ne fut mis au courant de cette expertise, attribuant une valeur de 90,000 francs à un immeuble qui rapporte 3,000 francs. Admettons donc que le secret de l'expertise fut bien gardé ; admettons-le ! mais rien ne nous empêche do supposer le contraire I Quelle aubaine alors pour un propriétaire dont l'immeuble reste à paumer à 50,000 francs, d'apprendre tout à coup que cet immeuble vaut 90,000 francs! !1 bien que no rapportant que 3,000 francs 1 ...On me dit que, pour expliquer l'achat de la « Brasserie du Tir à l'arc », le Conseil des Hospices a déclaré qu'il voulait 6'assurer le moyen d'agrandir l'hôpital Saint-Pierre. Est-ce que, par hasard, le Conseil des Hospices ne songerait pas aussi à annexer le Palais de justice et le musée de la porte de Hal, plus proches, pour y hospitaliser les infectieux, dont le pavillon a' été oublié à l'hôpital de Jette? Après tout, c'est bien possible. La loufoquerie e6t sans limites. Et puis, quand on travaille avec l'argent des autres...— La Caisse, Générale de Reports et de Dépôts, Société Anonyme, 11, rue des Colonies à Bruxelles, fait savoir qu'à raison do l'affluence considéraixle des titres étrangers à soumettre, avant le 5 mars, à la formalité du timbrage au taux réduit, elle De pourra plus accepter, aprèe le vendredis 20 février, les valeurs déposées dans ce but. 16476 L'encombrement au bureau du timbre, & Bruxelles. — Le« titres étrangers, au vœu de la nouvelle loi des finances, doivent être-timbrés à 1 p. c. Toutefois,jusqu'au 4 mars, on peut les faire timbrer à 1 p. m. Chacun — pour autant qu'il ait des titres — s'empresse évidemment de profiter de cette mesure transitoire. En raison de cette circonstance, en rai-* son aussi de l'exiguité des locaux, l'encombrement^ le tohu-va-bohu régnent à l'administration du timbre, rue des Cendres, à Bruxelles. Déjà, le 11 décembre, nous attirions l'attention des autorités sur cette situation et sur les dangers très réels qu'elle précepte. « Dans la bousculade, un voleur aurait tôt fait, disions-nous, dr 3'emparer a}'une liasse de titres et bien difficile serait la tâche de ceux qui devraient rechercher les responsabilités et trouver les coupables. > Au fur et à mesure que le 4 mars approche, l'encombrement grandit ! La police a dû assurer un service de surveillance et des numéros d'ordre sont délivrés aux personnes qui se présentent. Celles-ci doivent faire ample provision de patience. Lundi matin, vers 11 heures, 67 personnes se pressaient devant les guichets. Un employé, très placidement et trèB aimablement d'ailleurs, conseillait à une femme — elle avait le n° 175 — de s'en retourner chez elle et de revenir vers 1 heure de l'après-midi. Son tour ne viendrait sûre-^ ment pas avant oe moment ! A une autre personne qui demaij'^ 4fl| quelle heure elle devait se présenter,\ ^ tin, pour avoir chance de ne pas tr\ ^ tendre, on répondait: « Il faut être ic^ 7 heures, 7 heures et demi 1 »... Le bu n'est ouvert qu'à 8 heures 1 DécidénÎJ c'est charmant l — Union du Crédit de Bruxelles,caisse d'Epar* gne, intérêts <ï 1/2 % jusqu'à 5.0CK) francs. 11203 Compte-rendu... « objectif »? — Le journal de M. Vand-orvelde rend compte de la séance du conseil communal de lundi. La feuille socialiste demande aux journaux libéraux de donner des relations des débats aussi objectives qiie celles qu'elle donne. Voici comment elle joint l'exemple au pré-' cepte : Parlant de l'immeuble du quai aux Piei« reg de Taille, acquis par le Conseil des Hospices, M. Anspach-Puissant a dit: C'est la veille de la vente que M. Bauwens si-» gnale l'immeuble au Conseil. Lo matin même, un expert a fait une estimation hâtive. L'immeuble a été payé 135.000 fr., m'a-t-oa dit; 108,000, dit M. Bauwens, je n'en sais rien. On a dû faire pour 66,500 francs de frais de réparation et actuellement, on doit y faire pour 24,000 francs do réparations nouve' lesl L'organe socialiste rapporte comme sui€ Feuilleton du 18 février. 46 s r Suzanne la Doctoresse -PAR Charles DE VITIS A Qu'il parle donc, pensait Suzanne que fce silence exaspérait; qu'il émette ses vieilles théories, transmises d'âge en âge avec son titre de ma^qi^is, et je lui montrerai le vide de ses principes. En réalité, une lutte aurait soulagé ses nerfs, mais la lutte ne lui fut pas offerte. — Alors, vous m'onviez mon petit mioche de neveu? reprit-elle avec ironie. — Ouij c'est si joli, si amusant, un bébé! Il gazouille, il rit, il sourit. — Imaginations, k>ut celai Un bébé c'est rCommQ un petit animal : quand il a besoin de quelque chose, il crie ; dès que ce besoin e t satisfait, il ne crie plus; c'est la nature vqui, repue, s'épanouit; on dit qu'il rit, qu'il remercie. Quand il tend les bras à sa nourrice, on s'émerveille de sa tendresse, mais c'est comme lo cheval qui "hennit en approchant de l'écurie où sa pita-nce l*attend. Bien plus plus tard seulement, une idée su périeure à s i confort peut naître dans son cerveau, et encore ne naît-elle pas toujours. Que d'éftrea s'en retourpent dans les étoile* ? | I III II Il !■■■■ g———ai ! 3 sans avoir eu d'autres joies ou d'autres peines que celles de l'animal! Le microscope de Jean tomba sur la table avec nervosité. — Alors, vous n'aimez pas vos petits ne- : | veux 1 J — J'attends pour les aimer qu'ils aient ' 0 une personnalité. Blanche ouvrit de grands yeux, se demandant en elle-même si elle avait bien une « personnalité » ; mais, timide, elle n'osa soumettre son doute à Suzanne, qui l'aurait peut-être moins aimée, car la pauvre enfant était trop inexpérimentée pour faire la part : de la pose dans les discours prétentieux de 3 la jeune savante; elle acceptait tout sans -s contrôle. 3 — Combien en avez-vous ? — Deux ou trois pour le moins, répondit Suzanne avec une indifférence affectée. 5 — Vous devez être la marraine de l'un d'eux ? 3 — On m'a offert cet immense privilège pour le petit Noël qui vient d'arriver, mais ' j'ai refusé. — Oh! pourquoi? t Avec un air d'orgueil blessé qu'elle ne put ^ réprimer, elle répondit s 1 — Pour le premigr, j'aurais accepté, mais 3 on ne me l'a pas offert. 1 Mlle de Cernay semblait avoir pris à tâ-- che de paraître aussi prétentieuse, aussi dé-b pourvue de cœur qu'il est possible do l'être. ; Malgré le dédain qu'elle professait pour 'opinion d'autrui, il était évident que le jugement de son auditeur muet l'aurait inté-3 rossée. Sa voix nerveuse, aux finales auraiguës, R attestait une «certaine émotion. Mais le jeune savant semblait impassible ; tout au plus, à quelques mouvements mal coordonnés, quelques heurts de ses instruments, à la chute maladroite des lamelles de verre, avait-on pu deviner que la conversation entendue l'impatientait souverainement.M. Perrin entrait. Tous so levèrent, allant à lui. — Bonjour, bonjour, mes élèves, mes enfants, dit-il avec sa bonhomie ordinaire... Ah ! pardon : Monsieur de Malindrey, Mademoiselle de Cernay. Suzanne fit une légère inclination de tête, Jean s'inclina profondément. — Mlle de Cernay ignore que vous êtes un grand homme et que vous serez une des gloires de notre France; mais vous, mon ami, vous connaissez déjà Mademoiselle de réputation. Jean s'inclina, sans murmurer le moindre compliment. _ Suzanne, intriguée, l'interrogea avec vivacité * — Qui vous a parlé de moi 1 Il se releva, et, froidement, comme pour faire entendre eiî une seule phrase toutes sés penêées, répondit : — J'ai entendu votre protectrice américaine faire votre apologie, Mademoiselle. Suzanne rougitj elle sentit combien cette f>remière impression avait dû être fâcheuse; a seconde ne venait pas d'être plus favorable. Sans ajouter un mot, elle pirouetta sur ses talons avec dépit et retourna à son microscope.— Oher maître, je suis venu aujourd'hui. a ^—— 1 encore pour mon plaisir, parce que, en ces ; jours de fête, j'éprouvais comme tant d'au-[ très le besoin do me réjouir, dit-il en insis-. tant à dessein sur cette idée. > M. Perrin ne pouvait comprenrde l'allu-. sion. — Réjouissez-vous le plus possible de cette façon, mon ami. Vous savez bien que vos recherches me sont indispensables. Sans vous, je me verrais dans l'impossibilité de . présenter à temps mon grand travail sur . les « Différents systèmes de vaisseaux chez . les plantes ». — Mon aide a une valeur bien moindre que celle que vous lui attribuez. — Cçmment? Mais jusqu'ici vous avez î tout faitl i Alors Suzanne intervint. ! — Mais, cher maître, ne pourrais-je pas 5 vous aider, moi aussi? Il est probable que je n'ai pas la valeur de Monsieur, lui qui 3 est destiné à devenir une de nos gloires, mais j'ai de la bonne volonté et du temps. — C'est juste! Et comment n'y avais-jo pas pensé 1 Vous pourrez me rendre grand service; vous combinerez vos recherches, t« vous contrôlerez vos découvertes. 3 — C'est un travail qu'il serait impossible de conduire à deux, répliqua M. de Malin-. dreyjjmais Mademoiselle l'achèvera certainement avec une grando sûreté. 3 — Te vous pardonne de refuser votre col-; laborction, puisque vous êtes si fort occupé, . mon ami; mais en passant le portefeuille à r votre successeur, faites-moi le plaisir de la - mettre bien au courant. — Lundi prochain,Mademoiselle aura tou-i [tes les indications nécessaires et la parti®. du travail déjà faite. — C'est entendu. Je ne veux pas diminuer votre mérite, ma chère enfant, mais savez-vous qu'en piochant une question spéciale comme celle-là, vous êtes dans le cas de trouver votre sujet de thèse? C'est la meilleure préparation au doctorat; n'est-ce pas, mon ami? Jean s'inclina encore sans répondre. Quelle pensée silencieuse cachait-il donc, et pourquoi apportait-il tant de réserve à émettre les avis qu'on sollicitait do lui? Suzanne partit intriguée. Pendant les jours 'qui suivirent, elle se prépara à sa nouvelle fonction; elle tenait: à être à la hauteur de son rôle, et, le lundi matin, elle ne travailla pas, pour avoir, l'après-midi, l'esprit plus frais, et aussi, sans qu'elle se l'avouât peut-être, pour : avoir le visage reposé. Deux fois, sans que que la bonne Gertru-de pût s'expliquer un empressement aussi inusité, elle avait fait réclamer son costume de drap beige chez la couturière. Comme elle était gracieuse, dans cette robe au ton clair qui faisait mieux valoir la fraîcheur de son teint! Un fouillis de i mousseline de soie bleu pâle entourait sa tête mignonne comme une corolle de fleurs. Elle pressa sa vieille bonne, et toutes deux' arrivèrent avant l'heure ordinaire à la demeure de M. Perrin. Véronique grogna parce que Gertrude allait s'installer dans la cuisine qui n'était pas encore balayée. Blanche, qui attendait toujours son amie avec impatience, se précipita vers ©Ile joyeusement.— Savez vous que vous êtes de plus en plus belle? Ce n'est point là une toilette de travail, mais une toilette de promenade; voulez-vous que nous sortions un peu ? — Vous n'y songez pas, ma petite; j'ai au contraire, fort à faire cette après midi. — C'est juste, j'oubliais. Vous avez là1 un envoi de M. do Malindrey qui va sans doute vous donner du travail. Ce sont souvent les phrases les plus simples, dites par la voix la plus innocente, qui font le plus d© mal. Un envoi, et c'était tout! Au lieu da cette conférence dont elle se promettait tant de plaisir, au lieu do voir cette figure froide s'animer d,ans la discussion, au lieu de voir ces yeux tristes s'éveiller, ce teint mat se colorer; au lieu d'entendre cette belle intelligence la guider et l'instruire, elle avait à parcourir seule tout ce flot de paperasses sans chaleur et sans vie. Elle les feuilleta un instant, le regard vide; l'enthousiasme qu'elle avait tout à l'heure pour cette œuvre nouvelle tomba tout à coup. Une déception, plus forte que son amour de la gloire, la décourageait à cet instant. Elle se leva avec un mouvement de dépit. Puisque vous le désirez, sortons, ma petite Blanche. Elles partirent. Le long de la grande avenue des Champs-Elysées, les promeneurs marchaient à pas pressés, i>our ne ças s'engourdir^ Le soleil do l'hiver avec ses teintes rosâ-tre8 s'efforçait vainement de réveiller la na^ ture do son engourdissement. (A suivre,! lévrier ï91 î. > - La pm ... rr,. ^ et demandes d'emploi et de sujets est la plus considérable en Belgique. 2irae année. — N° 49. «r . . " imwim-- -, _. . , ,

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