Le national bruxellois

1659 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 04 Maart. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w38r7g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

t—— ■ Institut rojtil SléliorolosiqHe. Bail, du , Situe"wn atmosphérique générale, 8 h. du malin. Baromètre à 0 degré et au niveau do la mer,- 762.$. , ^—Température : Maximum de la veille, 7°0; minimum de la mut, 0-0. — Température : Normale, 4.1. Maximum absolu, 17"5; minimum absolu, —1L°4. — J Déclinaison magnétique à midi ii Uccie, 1^°T3'.5. Ephémé rides du 4 : Soleil, lever, 6.22; coucher. c I7.vc7. — Lune, lover, 8.35; coucher, 1.00. < Une dépression dont le centre, inférieur à 7?^ | nmi, i>e trouve sur l'océan au large des côtes ; norvégiennes j couvre l'Europe sepentrionaie ; ' une autre, ayant sou contre, voisin de 765mm. i 'sur Je golfe rie Gênes, s'étend sur la Provence g et l'Italie. Les plus fortes pressions, supérieures b 7.(îSmin, s'observent sur le golfe do Gasco- j gno et la péninsule hispanique. < Le baix>inètre monte sur l'ouest et le centre ( de la France, le centre du continent et la ltus- j sie; il baisse partout ailleurs. Le vent est Faible d'entre S. et W. sur nos | contrées, où la température est comprise entre 1 — 3 degrés et (5 degrés. J Prévisions: Vent W. modéré; pluie; réchauf- < fement. i ~ lire': ; A la Chambre : Interpellations. 1 ! Une femme ftie son mari, à Ixelles. Une requête des débitants de boisson?, lia scission elle/, les socialistes français. Catastrophe minière à Tliicii. 1 Mortel accident de carrière. Seîgii et teiapète ans Etats-Unis. AUX DERNIERES NOUVELLES Assemblée générale des Conférences de Saint-Vincent de Paul de Bruxelles. Le mouvement épirote : une manifestation philhclléniquc. I/C parlement d'Al.sacc-Larraine refuse un subside réclamé par le gouvernement. Le « Zoo » do Siux'êiiSSi C'est <lu Jardin zoologiquc de Bruxelles ' que nous pàrlerc'rjs aujourd'hui. Ah l sou- ! venirsj.,. 7 11 y » quelques ïustres déjà que la So- 1 ci été du J ardin zoologique est dissoute I Et : D«uâ ne nous sommes complus à évoquer ce que fut notre << Zoo a (comme on dit à Hambourg) qu'après avoir entendu un Anver-eois de nos amis nous annoncer gravement qu'il y aurait sous peu une importante vente « d'animaux d'exposition •> et de ménagerie au Jardin zoologique d'Anvers. Le « Zoo » anversois est, — les « vieux t> bruxellois le savent — un avatar perfectionné do l'ancien « Zoo y> de Bruxelles. C'est à cause de l'humidité excessive du Parc Léopold que les animaux furent déménagés et quittèrent notre capitale pour la jnétropolc. Encore que l'Escaut la bai- i gne, il paraît que cette dernière ville est moins humide, puisque les animaux y vivent fort bien. Le rhinocéros s'y porte à merveille et l'hippopotame y a le sourire. Mais tandis que nous rêvions à cela, notre ami nous fit savoir, chose nue nous' ignorions certes, quelles lions sont si nombreux que l'on n'en sait vraiment que faire ! Et nous qui nous imaginions qu'on en sculptait exprès en pierre et que l'on en coulait en bionxe à seule fin de remplacer ceux que les chasseurs — tels Tartarin et M. lloose-velt — avaient tu-és dans le désert!... Il paraît donc qu'il n'en est rien et que si le lion d'Afrique devient rare (bien qu'il en reste encore quelques fiers spécimens au Congo et notamment dans la Province Orientale), le lien de ménagerie et de Jardin d'Acclimatation est si prolifique qu'il y a pléthore de lionceaux... en Europe! Entre nous, c'est peu rassurant! Si jamais, il leur prenait fantaisie à ces lions « européens t> do faire un tour de marché, à {'instar du tigre Hector 1 ! Ce qui par contre est rarissime, c'est le serpent... d'exposition. Le serpent est très demandé cette année. Mais il y a pénurie. Un beau boa constrictor, un superbe cobra portant un dessin si bizarre sur le ren flement qui le fait semblable à une sagave, m voilà qui trouverait tout de suite amateurs. .D'ailleurs, il n'y a pas que le serpent qui « soit fort recherché pour l'heure. Le^ tsinge * aussi est très en vogue... du moins à Ber- ^ 1 lin. Les élégantes berlinoises se doivent à elles-mêmes de ne plus faire de promenade ri - sans un charmant ouistiti ou un élégant cer- ' nopythèque aux yeux apeurés» mais aux j ç mains joueuses. i A Bruxelles, les dames à la mode se con- & tentent, et c'est plus charmant, (mais bien p moins « sensationnel : > d'un ou deux lévriers russes aux rapidités si belles. Car e Bruxelles n'a plus hélas de Jardin zoologi- 2 que. Et c'est une joie de moins pour tous ë ceux qui ont connu dans leur enfance la ) faune étrange et multicolore, qui peuplait P ; les cages et les roches... sans compter n : l'aquarium obscur, dont nos yeux puérils n j n'approchaient qii avec crainte dans * la j. î grotte » aux recoins fleuris. ' r< Ah ! vous souvenez-vous des loutres qui h ■ plongeaient, si souples nageuses, et si féro- ■=>■ ces dévoratrices de poissons... Ët les ours ? I grimpeurs et gourmands que l'on voyait de ^ haut dans leurs fosses jumelles? Et les bons j ; éléphants — et cette pauvre Betry, « l'élé-j pliante », comme nous disions, tandis que ^ l'on nous hissait sur son corps de masto- ( - donte. Comme nous aimions la; gaver de « pistolets » qu'elle happait délicieusement g 8 les saisissant de nos menottes à l'aide de n ' sa trompe agile? Vous souvenez-vous de A cela et des zèbres, et des autruches au coi (< pelé mais à la croupe empanachée avec orgueil, et de la girafe un peu ridicule, et des a petits chameaux indolents sous les feuilles ? ^ Evocations vivantes des pays merveilleux 1 ^ Pour nos cervelles enfantines c'était la faune du paradis terrestre, c'était toute celle a de l'arche de Noc, qui se mouvait, qui se t jouait, qui buvait et mangeait, 6i belle et si i drôle, autour de nous \ , . . | Et puis il y avait la vieille métairie bra- ' ! bançonne sur le plateau, cachée'si diserè- 0 tement parmi les buissons verts! Vestige de la campagne surburbaine, avec son co- II lombier géant et la cheminée sculptée de sa cuisine et... les verres de lait frais, vidés, sous ses tonnelles, lait trait à l'ét&bie voisine où nous entrions sans émoi — ayant vu a dans la vallée, autour du grand étang, de» bêtes autrement redoutables, autrement faites pour hanter nos imaginations toutes neu- s T | Maintenant les gosses bruxellois sont! privés de ces joie** si bonnes et dont nous j ;S enchante le souvenir. Heureux 1 3 petits en- ' fants anversois, qui s'amusent du jeu des j singes, qui s'apeurent, mais si délicieuse- , ment, du rugissement cles lions, du barrisse- j ment de l'éléphant, de l'apparition du grand j 'e crocodile et qui se peuvent réjouir des : x' bonds joyeux des otaries, avides d'eau lui- < r_ santé et de poissons d'argent. (> ; ^ Il est vrai qu'il nous reste encore et qu'il reste pour nos petits le Musé • d'histoire ; L_ naturelle, où les iguanodons monstrueux aux allures de kangourous, venus d'un pays 1 de géants, voisinent si étrangement avec les animaux charmants de la faune de la Belgi-^ que ot ces milliers d'oiseaux multicolores ^ capturés naguère en tous les pays du soleil 1 pour la fête de nos (regards... j' fi«a. I nés, exposition du paysagiste Joseph François. ï — Au Cercle artistique et littéraire, "Waux-AaU, œuvres de MM. Célos et Lemmêrs. (Jusqu'au 8.) — De 2 à 6 h., galerie du Roi, 14, estampes et gravures sur bois de M. Paul-Emile Colin. — De 10 à 5 h. 1/2, à la Galerie d'Art, 138, rue Royale, œuvres de M. Henry Lemairo. — Rue Royale, 134, exposition do peinture. 'Jusqu'au 15.) CONCERTS. — A 8 h. 1/2, rue du .23. ialle Patria (Société philharmonique), récita-1 de r>iano par M. Emile Sauer. , , i CONFERENCES. — A 2 h. 1/2, à la SoçieU > centrale forestière de Belgique, avenue Marins, r 2, par Ivl. Vanderbisse: «Les bois soumis au re- ( -r.rrho foerstiei- du cantonnement de Namux. » f 3 A 4 h., à l'Hôtel Ravenstein} sous les ans- 1 pices de la Société l>el^e des ingénieurs et des « industriels, par M. Emile Harmant, ingénieur, t membre du Conseil supérieur du travail, à Wc^-mes. Sujet : « La grande voie internationale du i Loetsehbe-rg considérée au point do vue des inio- { rête belges et du transit par les chemins d<- fer ; belges. — Sa construction, son exploitalio.u et ^ ses premiers résultats ïinancieJ's comparés ^Avep . 2ùux du chemin de fer du Saint-Gothard. » (I ro-jcotions liumineuses.) T — A4 h. 1/2, dans la grande salle du Cercle J Artistique (Société des Amis des Musées royî ux £ le l'Etat), par M. Marcel Laurent: « lit» col- 1 tections de céramique européenne aux Musées du I cinquantenaire fXVlo-XIXe siècles). î — A 8 h. 1/2. à l'Extension universitaire bel- , ?e (section d'Etterbeek), rue du Cruquant-G- j naire, 14, }>ar M. Paul Cornez, journaliste a ; Montréal (Canada). Sujet: • La province de j Québec, s (Projections.) — A 8 h. 1/2 (Jeune Barreau)x à la cour d'as- •àses, par M. Jules Destrée. 1 — A 8 h. 1/2, à la Maison du Livre, nie »le la Madeleine, par M. Louis Titz: * L'héraldique dans la décoration du livre moderne. > — A 8 h. 1/2, rue du Monténégro. 21, soirée artistique organisée par l'Extension uni\ eisi-taire oe Saiiit-Gilles. — A 8 h., conseil communal de Schaerbeek. Le jeu de l'aigrette. — Ce n'est point jeu pour les doigts, tels les osselets, le ba£, l'oie et le loio — le petit jeu do l'auto —• ni pour l'esprit, ^ tels les échecs, les dames, le ^'hist et le piquet-, s C'est jeu pour les yeux, il les amuscut, > re- i posent, les récréent. Ce leur est hocli» . comme 1 a, l'enfant, bilboquet comme à l'adolescent; roue t comme à l'écureuil et bille ou balle >" <niii4> au t jeune toutou écervelé et folâtre. I c On y joue partout, partout où il y'-a que'que ^ aigrette qu'on puisse contempler, à l'écart et bien à l'aise. C'est jeu tout passif ; l'aigrette ^ étant l'élément actif. * La dite aigrette est piquée 6ur un chapeau » féminin. En-4essous il y a une dame. Selon ^ l'âge de la dame, son caractère, son tempéra- 1 ment et son actuelle occupation, le jeu est. dif- c férent. L'aigrette joue autrement quand la { Ibelle madame cause ou quand elle réfléchit, -c quand elle est en tram ou quand elle esc au restaurant. en v-oiture^ou en ballade pédestre. j Chez les vives, le jeu est vif et accentué ; ] léger et discret-, chez les calmes. Chez les ba- , Tardes, il s'exalte en cavalcades folles et bur- ' lesques, so penche, se redresse, se cabre, 1 s'ébrouej palpite, rue, hennit, tourne, virevolte. ' C'est un vertige, uu tourbillon, une tornade. 1 Chez l'exaltée, il est épileptique. Chez l'orgueil- ( Jeuse, il pointe audacieusement vers le ciel com- f me lés crocs du kaiser d'Allemagne ; chea les j humbles, il penche, modeste, timide, effacé. ] Chez la matrone superbe et argentée, volumineux et solidement planté, il s'affiche, il parade, { il sait qu:il est, ce qu'il vaut. Chez, les person- , nés de goût, il a do la grâce, de l'élégance ; il J sait aussi qui il est, mais il en tient la réflexion ' pour lui et s'il le fait remarquer aux autres aigrettes, panaches et plumets, et aux personnes ' qui sont en-des5SOU6, c'est par une distinction aussi rare que discrète. # < La femme de quarante ans, l'a autrement que la jeune fille do vingt, l'aventurière autrement ; que la dame de qualité, de bonne qualité. , Ainsi le jeu do l'aigrette diffère de l'une à • l'autre, de celle-ci à celle-là, de l'endroit où { l'on est et de l'état d'âmes où elles sont. Mais quoi qu'il s'oit, do quelque façon qu'il tourne et se comporte, c'est tout un amusement spirituel et charmant, tout un monde d'observation, tout un émerveillement sans cesse re- 1 noùvelé et sans cesse recommençant pour les yeux qui errent et pour l'esprit qui baguenaude, Emilio. ir Un anniversaire. — On commémore,cette 2 année, le 60* auniversaire de l'arrivée au << Mexique de Maximilien d'Autriche et de la orinoesse Charlotte. Alors, comme aujourd'hui. le Mexique était en proie à de pro- pi fondes divisions politiques et le jeune prince avait accepté la périlleuse mission d'y établir un eouvernement régulier. n C'était au début du printemps de l'an- C née 1S64- Maximilien et sa femme avaient d fait la traversée, à bord de la <x Novara 2 ; £; ils dëbarauept à Vera-Cruz où les acclamations d'un peuple enthousiaste se mêlent, r pour les saluer, aux "salves joyeuses des canons. Par étapes, le jeune couple se rend à q Mexico, et. partout, c'est le même accueil fi chaleureux. A Mexico, ce fut une entrée bo- c lennelle. dans la ville pavoisée et fleurie, n les troupes françaises faisant la haie, Ba-zaine et Neigre escortant le carrosse impé- S rial. Un « Te Deum s est chanté à la ca- 1: thédrale et c'est alors la# prise de possession du palais royal... Trois ans après, l'infortuné Maximilien était fusillé 1 h Six ans anrès le maréchal Bazaine capi- d tu lait à Metz... 6 - f, Une nouvelle gare aux marchandises, — t La nouvelle gare aux marchandises « Jo- j saphat », à Bruxelles, sur la ligne Schaer- c beek-Hal est en bonne voie — sans jeu de mots 1 t \ Les terrassements sont terminés; les 1 voies principales sont posées.^ On va commencer la construction des bâtiments, qui seront en retrait de 50 mètres environ, sur j le boulevard Waliie. ^ a t On a presque terminé le voûtement de la r ligne dans la traverse de ce boulevard, une -v ligne de tramway y sera prochainement éta- c blie. oui reliera le bois de la Cambre aveo ^ Laeken. par le square Vergote, l'avenue r Revers, le boulevard Lambennont et l'avenue Van Praet, t < Une cité-jardin, avec habitations ouvriè- h res. Efira construite tout à côté de la gare. 1 Etat civil de Bruxelles. — Du 15 au 21 fé- j vrier. 63 naissances et 54 décès ont été con- j statés dans la population bruxelloise, soit j une natalité de 18.6 et une mortalité de 1G-.C îour 1000 habitants. La moyenne an- 3 uuellr, de la semaine correspondante de la < période 1909-1913 a été de 61 naissanoes et ; de 58 décès. Le groupe des maladies ecn- 1 tagieuses n'a fait aucune victime. Les 54 décès so répartissent comme suit au point de vue de Tâ-çe* moins de 1 mois i 1 ; de I à moins de 6 mois, -4 ; de 6 à 12 mois, i 2 : de 1 à 2 ans, 0 ; de 2 à 5 ans, 0 ; de 5 à ] 10 ans, 1 : de 15 à 20 ans, 0; de 20 à 30 ans, : 3 : de 30 à 40 ans. 4 ; de 40 à 50 ans, 5 ; de 50 < à 60 ans. 10: de 60 à 70 ans, 7 ; de 70 à 80 1 ans. 13 : de 80 et au delà, 4. < Pour les faubourgs de l'agglomération i bruxelloise, le total des uaissances a été de 180 et celui des décès de 138, soit une nata^ < lité do 15.8 efc une mortalité de 12.1 t>ar 1000 habitants. La moyenne annuelle de la semaine correspondante de la période '90£ 1913 a été de 184 naissances et de^ 156 dé-■ cès. Le croupe des maladies contagieuses a fait 5 victimes : fièvre tvohoïde, î à Schaer beek ; rougeole,3 à Koekelberg ; scarlatine. 1 à Etterbeek. Les 138 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge : moins de 1 mois, 5 : de 1 à moins de 6 mois, 5 ; de 6 à *«2 mois, 3 : de 1 à 2 ans, 11 ; de 2 à 5 ans, 9 ; Je 5 à ! 10 ans. 10 : de 10 à 20 ans, 13 ; de 20 à 30 ; ans. 12: de 30 à 40 ans, 10; de 40 à 50 ans. 1! : de 50 à 60 ans. 12: de 60 à 70 ans. 10; de 70 à S0 ans. 11 ; de S0 et au delà. 6. Pour l'ensemble de l'agglomération bru-1 xelloise (Bruxelles et faubourgs), lo taux correspondant sur 1000 habitants a^été de [ 10 5 pour la natalité et de 13.0 pour la mor-: talité. Les conseils de prud'hommes. — Six nou-' veaux conseils viennent d'être institués. ! Ce sont ceux do SWosse-ten-Noode, Fo-; rest. Hal. Nivelles, Tubize et Vilvorde. A Fôresfc. il v a 388 chefs^ d'entreprises, dont 29 femmes; 3.370 ouvriers dont 567 femmes et 207 employés dont 15 femmes. A Hal. on compte 264 patrons (19 femmes), qu 2.483 ouvriers (204 femmes) et 120 employés un (4 femmes) ; à Nivelles, 346 patrons (40 fem- pe mes). 3.168 ouvriers (384 femmes) et 135 em- de plovés (8 femmes): à St-Josse-ten-Noode: oa 1.862 patrons (253 femmes), 4,589 ouvriers (701 femmes) et 788 employés (167 femme*); à Tubi/e : 203 patrons (1 femme), 4,277 ou- pr vrierR (272 femmes) et 103 employés (1 fem- sa me) : à Vilvorde : 213 patrons (24 femmes); ea 2,294 ouvriers (224 femmes) et 116 employés Pf (20 femmes). du — Semois « Le Sanglier t>, pour amateurs. En fa paquet de 0.20, 0.30 et 0.60 centimes. 4681-621 fé ~ qu Bruxelles-Port de Mer. — L'entrepre- co neur des travaux a piloté les membres du Conseil d'administration de Bruxelles-Port Vj. de Mer. au cours d'une visite qu'ils ont faite aux installations. „ bc L'entrepreneur a assuré que celles-ci se- raient nrètes pour le 25 juillet. Dji La passe de Wintham aura, à cette épo- que. 60 mètres do largeur, ce qui sera suf- 7>(] fisant pour laisser passer les navires de ne cuerre. D'après le projet définitif, cette passe doit avoir 200 mètreB de largeur. s~ En présence des administrateurs de la Société, on a fait sauter une des parties de l'écluse de Willebroeck. m, Viandes saisies. — Il a été saisi, pendant le mois de janvier, h Bruxelles, 200 pièces , de volaille et de gibier, pesant ensemble 656 kilogrammes : 13 chevaux. 7 vaches, 1 taureau 1 bœuf. 2 poros, 1 veau, 2 porcelets et 2 moutons, ainsi que différentes parties de viande de bœuf, de vache, de veau, ^ de mouton, de porc et des saucissons, formant un poids total de 9,621 kilogrammes. En outre, il a été saisi 1,865 écrevisse3, 90 homards 12 langoustes, 500 huîtres, et 470 —-kilogrammes de poissons divers. bi — d< Une requête des débitants de boisson. — d' Les membres du comité'de la Fédération na-tionale des débitants de boisson, réunis > mardi à Bruxelles, ont protesté contre la loi 1 votée en première lecture par la Chambre ^ ■ des Représentants, faisant défense aux ser-5 veuses de tout genre de travailler après î neuf heures du soir. # ^ to A l'issue d,ç cette réunion, une requête a tii été adressée à-la Cbambre, der1 aaeftBé 'a bi - suppression au vote en seconde lecture de ' ' . T amendement ajoutant aux industries énu- mérées à l'art. 1 de la loi du 13 décembre ' 1889, sur le travail des femmes et des en- ^ " fants, les mots « restaurants et débits de t boissons ». a] 3 -i Si ce texte n'avait d'autre i*orfcée, dit la le - requête, que d'interdire, dans ces établis-^ sements l'emploi d'pnfants de moins de 14 t ans, il n'y aurait e/ridemment rien à ajou- v< - ter. Mais il s'agit de bien autre chose. ^ b L'addition des mots ci-dessns visés doit 3 en effet avoir pour conséquence de soumet- y , tre les restaurants et débits de boissons, \> non seulement aux dispositions de la loi de q , 1889 qui concernent l'âge d'admission, t< ) € mais à toutes les autres règles de la dite €! ) loi, et en outre, aux dispositions de la loi du 10 août 1911 sur le travail de nuit des G 1 femmes. » ^ 2 Le travail de nuit est celui qui s'exécute - entre neuf heures du soir et cinq heures du r matin (art. 3 de la loi de 1911). 1 Conséquence : si P amendement n'est pas { h supprimé (ou du moins modifié), au second vote, il en résultera que désormais on ne a pourra plus emploj'er do femmes « même a adultes x\ dans les restaurants et débits de boissons, après neuf heures du soir ! Ainsi aonc, après'neuf heures, il faudra t t renvoyer les serveuses (notamment dans les d vieux cabarets tranquilles où les anciens t Bruxellois vont faire leur partie de cartes c i tous les soirs), les cuisinières, caissières, 0 etc., etc. Après neuf heures il ne pourra plus y avoir que du personnel mâle 11 Cela atteindra même les restaurants de tempérance, où le service se fait par des . femmes, les pâtisseries où l'on débite du t s thé ou du chocolat, les cafés-concerts, les e cinémas et les théâtres, etc., etc. » — Chaussures soldent 24, r. de la Bourse. ^ 2-o.ohausséc de Louvain et 5-7;Pont de la Carpeï 11865 J '• — Boulevard Léopold II. — L'on est oc- £ cupé à élever sur le terre-plein du boule- c vard au carrefour de la rue Ribaucourt et 1 5' de la rue Piers. en matériaux apparents, « '7 un petit bâtiment qui contiendra un kios- > ]ue pour journaux, une distribution et me table numérotée pour l'électricité, un >etit refuge pour les outils de la voirie et les urinoirs nour Messieurs ce qui n'était aas inutile dans ce populeux quartier. — Le cinéma et la police. — M. Hennion, préfet d« police de Paris, a, comme on le ?ait. décidé récemment la création d'une ïcole de cinématographe, qui fonctionne à ?aris et qui fonctionnera sous peu à Bru-selles. Les agents y puiseront. _ au déiilé îii film, les connaissances requises pou-r faire un agent de police complet. Un conférencier expliquera aux agents tout ce ju'il faudra connaître pour s'initier au film complet concernant la police. Cette méthode est susceptible de nombreux développements. M. Hennidn rient de demander à M,Mr*x, bourgmestre de Bruxelles, l'autorisation le reproduire au cinéma, les principales ohases de notre police au cours de s-on activité.-Le préfet s'est aue«i- adressé aux polices des différentes capitales européennes et il espère arriver avec elles à un échange de films ti'èis intéressants. M.Jans-sens. chef de la brigade judiciaire, a reçu1 avis de s'aboucher à cet effet avec le chei d'une firme cinématographique; il commencera par des exercices de gymnastique, l'école de l'agent, le mouvement sur deux rangs, les marques de respect dus aux supérieurs. le mouvement du bâton blanc, la police à cheval, le maniement de revolver, etc. — Le Corset Warner's ne rouille pas, ne cass* pas. Mme Loos, Corset™, 53,M.arch.-aux-Herb<g. 1165J — Les arbres du boulevard M'ehcl-Angc. — Un lecteur nous demande en qualité d'habitant de l'Avenue Michel-Ange d'ajouter deux mots à l'article paru dans notre n* d'hier : J'habite cette avenue depuis. 1896.^-J*ai vu graiL-dir les arbres, déjà iism-A forts à cetto époque. Comme vous le dites très bien, ayant été taillés pour pousser tn hauteur, ils ne peuvent» obscurcir les rez-de-chaussée et les sous-soJb. Ils ne sont d'ailleurs feunllus que de mai à octobre. alors qu'il fait clair dès 4 heures du matin. tin hiver, ils ne peuvent rendre plus som-bros des appartements que la nuit plonge dans . l'obscurité jusque vers 8 heures du iuatm. Mes fenêtres sont toujours ouvertes et jamai® > v ma maison n'a été envahie par les bestioles. Voici un argument péremptoire, me semble-t-il, pour maintenir les arbres. Leurs ennemis — les arborioides,comme on les appelle au Nord-Est — se j>largaont do ce qu'ils les plongent dans l'obscurité. Y ont-ils bien réfléchi F | A<rt/uellement les arbres protègent nos demetf-* ^ res du soleil ardent. Si on le6 supprime, nous serons obligés de baisser nos volets pendant la moitié de la journée pour empêcher le soleil de ronger nos rideaux et nos meubles d'intérieur. Et nous vivrons dans l'obscurité. Et puis l'avenue est une merveilleuse allée, que la Vill6 doit avoir à cœur de conserver, surtout que c'est par là que lc3 étrangers se rendent en niasse à Tervueren. Chicorée Trappistes Yincait, gr*® marque- La loi scolaire au Sénat. — La commission des sciences et arts a continué rnardè l'examen du projet scolaire. Elle a étudié les articles 8 a 12 inclus, relatifs à la sanç-i 4 tion de l'obligation. Le vote sur ces articlea aura lieu mercredi. Pour les philatélistes. — Les premier» s timbres-poste du pays d'Albanie viennent d'être émis. Ils sont à l'effigie du héros na-tioual, Scander-Beg. champion de l'indépendance albanaise, Nous recommandons la chicorée Vinc^H B1113'H^H Pour les facleurs siiranniérair^fo^^^^^® Segers vient de décréter la mesure te en faveur des facteurs surnumém^ oui ne peuvent continuer à exercer leirtv fonctions car suite d'infirmités: Un Recours-pension de 300 fr. par an est alloué à ceux de ces agents qui comptent au moins dix années de service ; dans la supputation de cette ancienneté il est tenu! compte de la durée totale passée en première catégorie et du Q9 de celle passée en' deuxième catégorie. La durée minimum est réduite à 5 ans Feuilleton du 4 mars. Les Liens invisibles PAR VICTOR FELI - Sur la plaine languedocienne, le soleil levant aparaît au-dessus de3 Pyrénées joyeuses, aube de printemps!... Tout s'illumine, reluit, frissonne, s'agite... les verdures fraîches, le fleuve, semblable à une route d'argent, et, là-haut, sur la hauteur, la vieille petite ville de Saint-Gaudens s'éveille au jour nouveau. En face, de l'autre côté de la Garonne, entre les premiers contreforts des grands monts, s'ouvre une étroite vallée, en ce moment délicieusement parée et embaumée par une profusion d'acacias en fleurs. Partout, à flanc de coteaux, le long du ruisselet qui dessine en clapotant gaiement les sinuosités du val, dans le moindre repli de terrain, se presse, s'entasse, ou s'aligne en fihs régulières l'arbre rustique couvert de gerbes rosées au parfum capiteux. Tout à coup un grand bruit, un mugissement de tempête, des sifflements aigus, un halètement formidable,une poussée irrésisti-blcj et tous les dômes fleuris so courbent, se relcvent-, se courbent encore, secoués violemment, tandis que les grappes légères se fîépouillent <Tune partie de leurs pétales. Un tourbillon clair comme une neige odorante emplit l'espace, s'y joue en volutes délicates, puis, tout se calme. L'autan apas- i ii iiiiec—WWSBWMi ! sé ! le vieil autan rageur, toujours furieux, toujours pressé 1 II se précipite maintenant ' vers la plaine et met en révolution, dans l'immense étendue, les arbres robustes aux cimes orgueilleuses, comme les frêles tiges des blés naissants. Le voici qui s'attaque au fleuve, son vieil ennemi, lequel lutte superbement contre le vent impérieux. Ils se défient... lo fleuve gronde, le vent siffle, les vagues vertes et grises se couvrent do franges d'écume, mais elles n'ont cure de telles violences et tandis que l'autan s'éloigne à grand fracas? elles continuent d'onduler vers l'océan lointain, j , qui attend, là-bas, l'eau fidèle. Dans la haute vallée, le sol a disparu sous une jonchée épaisse, blanche, moelleuse, ■ parfumée. Un clair revêtement do pétales « i soyeux recouvre toutes choses, les choses fraîches et jolies de la montagne ; mais l'é-r troit vallon a repris son aspect habituel de ; charme tranquille. Sous un vieil accacia, au tron brun et ' noueux, aux branches énormes^ toutes char-, gées de fleurs odorantes, une jeune fille est l assise. Elle est tellement couverte par les 5 débris des corolles neigeuses qu'on la pren-; drait en vérité pour l'une des grappes era- - baumées qui l'entourent.Grande,mince, sou- • pie, la jeune fille lève vers l'arbre un< ravissant visage aux traits délicats, éclairé de - grands yeux noirs merveilleusement beaux, i Elle est nu-tête, et ses magnifiques clie- - veux, d'un noir bleuâtre, mais légers comme ; des fils de soie, sont # constellés d'étoiles - blanches; sa robe, de fine batiste rose, dis-; paraît sous la couche odorante; ses petits pieds, chaussés^ de souliers clairs, s'enfon- ■ cent dans l'épaisseur du tapis parfumé. Elle i secoue le grand chapeau de paille qu'elle • tenait sur ses genoux; puis, elle se ravise. i I ! !— I ■■ 'l'JJ m 5 saisit l'une Jcs grappes fleuries de l'acacia b et la dispose élégamment dans les rubans et n: s les tulles du chapeau. £ A ses pieds, un gros terre-neuve contcm- ni a pie avec amour sa jeune maîtresse. Sa bonne tête lovée vers elle, la langue rose hors des t-f 1 dents blanches, il suit de ses yeux intelli- <1 3 gents tous les mouvements de la jeune fille, éi 3 Elle se recoiffe, prend à deux mains sa robe t qu'elle tend à droite et à gaucho pour en si s rejeter les brins de fleurs, saisit une om- d s brelle qui gife à terre et appelle : Négro ! t( s allons 1 , j Négro bondit et s'ébroue vivement-, mais ei i la jeune fille rit, car la vaste fourrure noire s du terre-neuve est toute blanche des pétales cl S accumulées! h s | — C'est Blanco qu'il faudrait dire main-s tenant, mademoiselle, dit tout à coup une e - voix masculine derrière la jeune fille. si e Vivement-, celle-ci so retourna. Un grand v jeuue homme en élégant costumo do toit- n t riste,souriait, respectueusement découvert. Avec une réserve hautaine, la jeune fillo c t répondit cependant : P s — En effet, monsieur, mais Négro va so - débarrasser en quelques bonds de sa parure v - improvisée. _ r< Comme pour donner un démenti à sa maî-!- tresse, le terre-neuve so jeta à corps perdu e dans la litière soyeuse, s'y roula avec déli- r: • ces et en ressortit plus blanc que jamais... -- Les deux jeunes gens éclatèrent d e rire, t e mais la jeune fille se dirigea vers le petit s: s sentier, à quelques pas. Aussitôt, le touriste n poussa une exclamation désolée : h s — Comment, Mademoiselle, vous partez! t- Oh ! je vous en prie, un instant ! » e La jeune fille ralentit imperceptiblement t e sa marche, mais répondit- avec une froideur | r glaciale : ' v — Ma promenade matinale est terminée, L mousieur, je rentre chez moi. # ^ — Jo vous en supplie, mademoiselle, permettez-moi e vous adresser une prière. 8 Toujours visiblement hautaine,elle s'arrê- s ta cependant, car les allures respectueuses du jeune homme disaient clairement qu'il * était un homme du monde. _ £ — Mademoiselle, je suif peintre et je vous supplie do me laisser prendre une esquisse j du délicieux tableau que vous formiez, là, 1 tout à l'heure ! _ j Et il désignait le petit tertre sous l'aca- 1 cia. # 1 Un éclair amusé brilla involontairement daus les beaux yeux noirs qui parcoururent la physionomie de l'artiste. > > ' — Cela est bien particulier, monsieur,dit- ( elle enfin, hésitante, mais vous pourrez pré; senter votre requête à mon grand-père qui va me rejoindre ici même dans quelques rni- ( nutes. J Le peintre saisit avec empressement l'oc- 1 casion qui s'offrait à lui et se hâta de ré- 1 pondre. 1 — Il serait heureux, j'en suis certain, de j voir un jour le délicieux tableau que je 1 rêve... — Peut-être... I Et la jeune fille ne put s'empêcher de sou- ■ rire. t 1 — Dès ma rentrée à Taris, continuait l'artiste fiévreusement, je lui en enverrrai aus- ' sitôt une réduction, un tableautin : son nom, mademoiselle, je vous en prie, et il tirait Cn hâte un calepin de sa poche. — Ces projets sont quelque peu prématurés monsieur, dit assez sèchement la jeune •tille. Cependant elle dicta, mais avec une nouvelle expres&ion de hauteur : Amiral comte le Brènes, château de Brènes, par Saint-Graudens (Haute-Garonne). Le peintre inscrivit rapidement l'adresse aristocratique, replia très vite son carnet et supplia : — Mademoiselle, voudriez-vous me per- • mettre do procéder à votre installation en attendant monsieur votre grand-père? Décidément intéressée, mais toujours hautaine, la belle promeneuse revint sur ses pas lentement, d'une allure indécise. E11 î regardait par-dessus l'énorme haie d'aubépine fleurie au pied do laquelle serpentait un minuscule sentier. — Mademoiselle, je vous en prie... Sans répondre, Mlle de Brènes fouillait toujours du regard le hallier. Tout à coup, elle dit avec uen satisfaction évidente : — Voici mon grand-père. En effet-, un pas sonore se faisait entendre dans le chemin qui montait vers l'étroit plateau et bientôt apparut la haute silhouette d'un vieillard de large carrure en des vêtements simples et amples, au visage énergique sous le large chapeau de paille d'où émergeaient ''es cheveux et des favoris d'un blanc de neige. A la vue du peintre, l'amiral 6'arrêta. stupéfait; mais le touriste se hâta d'aller le saluer et de lui présenter sa requête dans les termes les plus pressants.^ Tout d'abord, M. de Brènes laissa passer sans mot dire les paroles suppliantes et hâtives du jeune homme, mais il fit bientôt un petit geste sec de la main et d'un ton bref il interrogea » — Qu'est-ce que c'est que cette bizarre histoire ? Qui ëtes-vous, monsieur 1 Où allez-vous? Que faites-vous là, chez moi.., oui, chez moi. le saviez-vous t — ...Monsieur! — ...Un photographe en rupture d'appareil... qui voyage pour une « bonne » maison do Barbazau-les:Eaux. . Allons ' no voua démontez pas! corrigea-t-il devant le mou; vement de protestation du jeune homme qui avait reculé d'un pas ; mais, savez vous co que vous me demandez-là}> monsieur? Uno faveur que j'estime sans prix ! — Pas plus cjue je ne l'estime moi mêûîc, monsieur l'amiral t — ...Et comme cela, à l'aube, vous promenant sur mes terres, vous découvrez un modèle... rare! et vous imaginez paisiblement que la Providence l'a placé à là juste à point pour vos pinceaux1?... Enfin, après tout, c'est de bonne guerre à votre âge! conclut le vieux marin en haussant les epau^ les. Tout en pariant, il n'avait cesséf de dévisager lo touriste de son regard incisif, et la force loyale qui se dégageait de l'attitude du peintre eut tôt fait d'intéresser l'homme expérimenté qu'était le comte de Brènes. Grand, robuste et fin tout à la fois, l'artiste redressait légèrement un buste souple et solide avec une expression de fermeté fière bien faite pour plaire au marin, eii quand les yeux soupçonneux du vieillard se furent attachés pendant quelques secondes sur la physionomie du jeune homme, l'enquête sommaire qu'ils menaient était bieni près d'aboutir favorablement. Sous des che-. veux blonds >upés court, dans un beau visage au teint clair, le regard droit des yeux gris décelait une volonté peu commune, adoucie par l'expression très bonne d'iine bouche un peu forte voilée par la ligne élégante de la barbe blonde. (A suivre.) HKï. La publicité de nos offres et demandes d'emploi .«j... la plus cousiiB^e en 1 -

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes