Le national bruxellois

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13 augustus 1914
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s.n. 1914, 13 Augustus. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1jv7p/
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La putticité de nos oïras et daagAta d'e iwbi et de sajets est la, plas coiplnble en Belfiqne. 24*° année. ^-N° 225. JeudiifS aoüt 1914.^ Kut MONTACNE-AUX-pEpS-fffABÈRES 12 Le NATIONAL é»l dislribué aurez-de-efcaus sée de toutes les meisons siluées a l'iniérieur des boulevards circulaires moyennant rembour*. sement du prix du port, soit 30 centimes paf mois. A Pélage ou au dele des boulevards, il est percu ÏO centimes par semaine, ou 5** **n« times par mois, contre tickel-qutUance. ANNONCES Siy'ets demandant place :1a 4 Ugnea, , Demandés et offres d'emploi•• 4« po4je del aSItgnes,»• (Ghaque ligne supplementairs : 40 e*wfJfccfcpnes 5» page /avant Bourse/, la lign» . . Pt. Ville el faubourgs V* ou S* pog*-4jg»£i • . © ei Fails Diver» 0.75 l.OO 3L.OO 1.86 4r.OO S.OO Xes annonces sont exclusivemem recues Ou « NATIONAL s>, 12, Monta$me-auiHerbes Potagères. (Telephone 1183) et il'AQENCE 'H.A.V.AJS. Bypcaax osveris de 9 a o Heures. Necrologies : la ligne ..*•••••«• ^.OO Les fliiemaafl3 leront-iis 16 m immu dent tout ce qu'il faut pour avantage partout. Endehors de ce fait d'armes, plus important par sa portee qu'en lui-même, la situation ne s'est pas modifiée, dn moms en apparenoe. Mais on peut être persuade que, pour nos allies, les choses se passent en suivant point par point le plan concerté a 1'avance. La bataiile de Haelen. Un de nos collaborateurs revient dn theatre du combat. Voioi soa récit : Mercredi, 23 heures. Le combat dont parle le bulletin oi-dessus s'est dórouié mercredi aux environa de Diest. Des troupes allemandes oomprenant de la cavalerie, de 1'infanterie et de 1'artillerie paraissant descendre du nord-est sont arrivées au début de la matinee devant les villages environnant Diest: Nos troupes les ont recues par une fusillade nourrie. Des combats acharnés se sont produits toute ia journée; vers 7 heures et demie, au moment oü nous nous trouvions a Diest, des obus tombaient encore sur les routes aboutissant a la ville. Les combats ont eu lieu principalement a Herckla-Ville, a Haelen et Zellick. Le centre de la bataiile semble avoir été Haelen oü de3 engagements tres chauds ont eu lieu. Nos troupes massées derrière lea maisons et derrière des abris improvises tiraient sans discontinuer sur la cavalerie allemande qui entrait dans le village au galop. Les hommes roulaient par terre tandis que les chevaux s'enfuyaient de tons cótés sans leurs cavaliers. A 7 heures du soir, tout le terrain compris entre Diest, Haelen et Zellick était déjblayé de tout ennemi; le champ Ie bataiile était couvert de morts et de blesses. On cite des faïts hóroïques en grand nombre. Le maréchal des logis Rousseau, du 4e [chasseurs a cheva-I, s'est élancó avec un flans ie Lüieiiig l!p6 Une série de combats partiels se sont fivrés samedi après diner, dimanche et ce lundi matin, aux environs d'Arion. Il s'a>git de rencontreSj plus ou moins sanglantes, entre patrouilles allemandes et Iran-» Un confrère anversois examinairtf' «Jette question répond « non ». Voici son argumentation: L& SITU AT Mercredi midi. Le monvement de retraite des Allemands, qui a été aHnoncé, hier, s'est accentué* Ancun antre renseignement n'est parvcKu a Bruxclles. Mercredi, 8 heures. Pourqnol. les A.llcmands,aprcs avoir poussé des pointes de cavalerie dans de multiples directions, semblent-Us battre en retraite! Estce pour preparer Ie rassAmblcment de masses énornies, on sont-ils decides è se porter vers la Franee, sans traverser la Belgique! Les deus hypotheses* sont diseutées. Elles sont envisagées par les états-majors allies, de facon a ne laisser place a ancune surprise. A l'appni de Phypothèse d'ane rnóe en masse par le Luxembourg beige et grand, tiucal, voioi nne fait. Pour quelle raison Pétat-major allemand laisse-t-il en v ah ir, dans la HauteAlsace, le territoire qu'il a pour mission de défeudrei Da specialiste anglais, le lieutenant-colonel Pollock répond : Pétat-major allemand* concentre ses masses combattantes snr le theatre septentrional des uostilités, —' la Belgique et le Luxembourg, — et se contente d'une tactique defensive a Pextrêniesud. «% L'AHemagne et rAotriehe-Hongrie commeaceut a a dresser des menaces a I* Italic a cause de sa declaration de neutralité. con«ddérée« comme contraire a ses obligations de membre de la triple-alliance. Si TI talie jperstste dans son attitude l'AUemagne et 1'Autriche-Hongrieje^onsidèreront comme' én droit de Ini déolarer^£:sïïerre ét ï'Antrifhe-Hongrie envahira la Venetië et la Lom bardie. L'opinion publique, en Italië, se prononee absol«ment contre Ia collaboration Halo. austio-allemande. Tïtteni, ambassadeur italicn a Rome, declare a Paris, on il vient de rentrer de Rome que la neutralité de nfalie sera absolue. A Milan, Ie maire dit: « Mobiliser contre TAntriche, soit! Mais si c'était .contre la France, PItalie serait en revolution. » Un envoyé spécial dn « Corriere della Sora » arrive ici ce matin fait part de Pentbonsiasme extraordinaire qn'a provoqué en [talie la resistance admirable de la Belgique. Tous les journaux, a qnelqne parti qu'ils appartiennent, eonsacrent des articles enflamraés en première page a Phéroïsme de *ilotre armee. Au surplus, la situation exacte n'était guère eonnne en Italië on l'Alle- • magne avalt | We et que l'armée geruianiqne eut traverse sans diffienltés, sans coup férir. La resistance de notre petiV.peuple a été d'autant plnsV appréciée qn'elle était imprévue la-bas. 4u reste, l'alliance avec PAllemagne et l'Autriche ayant été jugée offensive par 1*1 talie la neutralité de eelle-ci s'imposait. La triplealliance, a, au surplus, ton.jours rencontre nombre d'adversaires decides en Italië. Les socialistes cnvoient au gouvernement italien eet « ultimatum » : Nous pouvons vous assurer que le jour ou I'll talie aurait a mobiliser l'armée, si le gouvernement imposait a celle-cj de marcher en accordant appui « direct » ou « indirect » aux Alleniands contre la "r-rance, il n'y aurait tesoin d'aucun effort de notre part pour taire s'insurger le peuple italien L'insurrection serait unanime et terrible. ligne, a 1'exclusion du 14e autrichien, du 15e et du 21e stationnés plus au sud. A ces trois derniers corps incombe probablement sur tout une mission defensive. La seconde ligne de defense comprend le 3e et le 11e corps sur la ligne VerviersMalmédy et les deux corps (déja mentionnés) stationnés sur la ligne LuxembourgTrois-Vierges. Le 13e et le Ier Bavarois sont a Saarbrück. Derrière eux viennent Ia Garde, le 18e et le 14e corps, stationnés vraisemblablement Ie premier & Cob1a-nce, le second a Mayence, le troisième a Baden. Soit 9 corps d'armee de seconde ligne. Pour une action offensive contre la Belgique et le nord de la France^ le Kaiser dispose done de 17 corps d'armee, phis diverses divisions de cavalerie. : Six corps d'armee allemands sont places devant la Russie. Ce sont le Ier, le 2e, le 5e, le 6e, le 17e et le 20e. Le role des allies tend done a se préciser. Au total, ils ont a faire a 20 corps d'armee allemands et 8 divisions de cavalerie. Si chaque corps allemand est accompagné d'une division de réserves, hypothese qu'il est prudent d'admettre, on constate que la force de l'ennemi se chiffre par 1,275.000 hommes. La force combative est de 783,000 fusils, 65,000 sabres, 4416 canoüS de campagne et 1488 autres canons. Sur ces 20 corps d'armée, 17 peuvent être considérés .mme susceptibles de fournir une action offensive. Si l'offensive est entravée, tout le plan de campagne al Iemand tombe. .11. n'y a pas de raison pour que nous n'obtenipns pas ce résultat, dit le « Times ». La Franee et ses allies peuvent mettre en ligne plus d'hommes, de sabres, de canons et de fusils que l'envahisseur. Anvers, Namur et Verdun étant solidement gardes et de fortes réserves supportant les principales positions, il ne parait pas douteux que la Franee puisse résister victorieusememt et refouler i'ennemL "' i La position de l'ennemi a été déterminée par les aviateurs francais et l'on peut être assure que boutes les dispositions ont été prises pour recevoir les armées allemandes. La grande avance commencera cette semaine. L'armée beige de campagne aura a ten ir tête a l'armée du general von Emmich et au corps de cavalerie qui, probablement a cette heure, a traverse la Meuse prés de la frontière hollandaise et se mettra en marche vers Louvain. « Le despotisme militaire prussien d'un cöté, le sort de la Franee et de la Belgique d'autre part sont l'enjeu de cette iutte gigantesque qui sera poursuivie avec une énergie et une apreté sans égales dans l'histoire des guerres modernes », conclut le colonel Repington. cfion ne Notre premier en rass cam pap UN SUCCES Mercredi, 22 heures. Le ministère de la guerre nous communique ce bulletin : Après avoir passé la nuit dans les positions atteintes après la retraite d'hier, les Allemands se sont reportés en avant en force vers un point de notre dispositif qu'ils croyaient dégarni. Notre étatrtoajor veillait : parfaitement renseigné par une reconnaissance de cavalerie, il sut donner les ordres nécessaires et les ennemis trouvèrent a qui parier. Un combat a eu lieu, dont les suites ont été favorabies a nos armes. Une dizaine de mille hommes y ont participé. C'est la première action de rase campaIgne que nos troupes mènent : elles l'ont fait avec brio et ont prouvé qn'elles possè- 600 prison ners all man ds. arrivent mercredi spir «* Ath; le colonel oe la garde civique ff. de commandant de ?a place d'Ath en a été a vise officiellement. Le plan stratêgique allemand. — La position des différente corps.— Contre la Belgique et le nord de la Franee. Vingt corps d'armee allemands sont prêts k Faction, y compris Le 14e corps autrichien qui a atteint Löjrach et deux corps ailemands (la Garde de Berlin et le 18e de Francfort) qui n'ont pas encore atteint le front de campagne. Les dispositions générales sont claires a présent. Le 14e corps autrichien et le 15e corps allemand sont orès de Lörrach et en Alsaoe. Le 21e corps est entre Metz et Saarburg. Le reste est au nord" de la ligne Saarbrück-Thic^ville-Moatmédy. Done, la zone de concentration qui avait été bien organisee dane l'Empire a été abandonnée presque complètement en faveur d'une avance a travers les Ardennes belges, region qui n'était pas au pouvoir des Allemands au moment de la declaration de gnerre et dont les ressources ne sont pas abondantes. Dans cette region a été laneée une armee dont la concentration et les operations rappellen t le bataülon carré de 200,000 hommes de Napoléon. Le ravitaiüement d'un tel nombre d'hommes dans nne teüe region doit être sxtrêmement difficile. Peut-être les Allemands ontils choisi cette route boisée pour 'empêcher l'artillerie francaise de faire sentir sa supériorité. Voici la disposition des forces allemandes: La troisième armee, ou une partae de cette armee, comprenant le 7e, le öe et Ie 10e corps sont devant Liége. -Le 4e corps doit se trouver a Roohefort. Le 19e a Bastogne. A Luxembourg se trouve le Se corps, tandis que deux autres, le 12e et le 3e Bavarois sont échelonnés entre Luxembourg et le ehemin de fer Mersch-WiUz-Trois-Vierges. Seul leur sous-officier savait qu'il en Belgique 1 Ceux qui sont mariés parlaient avec joie de leurs femmes et ejufants, Ils se montraient plus heureux d'etre f aits prisonniers qu« d'etre .obliges de combattre encore. M. le D1Robyns, bourgmestre ue Diest .^fc M. Alenus, échevin, se sont tonus en permanence a l'hótel de ville, secondant activement et intelligemment 1'autorité militaire. Un immense butin est accumulé deva it la maison coraimunale : des selles, des lances, des cartouches, des fusils, des sacs.vjtc. Des chevaux en grand nombre ont cté i captures aux environs du champ de bataille. A la gloire du, lieutenant Van Doren, signalons ce fait : Une personne venant de Diest, en ar to, avait croisé une autorité supérieure de l'é-tatmajor et lui avait fait part de t'^^ti^ade héroïque clu lieutenant Van Doren au cours de Taction. Cet officier supérieur avait dit : — e Retournez a Diest et dites de mapart au lieutenant Van Doren qu'il ménage:ses troupes et s'il se sent en état d'infériorité, qu'il se retire. > Ayant recu le message, le lieutenant Van Doren répondit : — « J'ai recu mission de défendre Diest.'Sauf instructions formeiles, je résisteraijusqu'a la dernière goutte de mon sang etde celui de mes hommes, i (Eventuellement voir suite aux Dernières Nouvelles.) Bulletin oHiciel frangais sur la journée du 11. Paris, 11. — Un communiqué du Ministère de ia guerre du 11 aoüt, a 23 h. 30, dit: Les troupes francaises sont snr presque tout ie front en contact avec l'ennemi. Les soldats francais .montrent partout!;c.G .g^- xge-corps et le 2e Bavarois sont a Thioncourage et une ardeur irrésistibles.--•-:„ 14'lle, en contact avec Metz. Au total, il y a -i^afïcv^ta region dca Vosges a Bpincouft, ftüït'öörps -Ö7aTrniee' au front -d«- premiere homme sur >gróiipe d'eninemia ■.et en . a les allemands ont attaque dans la soiree du 10 les avant-postes francais qui se sont d'abord replies devant l'ennemi mais ont repris ensuite l'offensive avec l'apoui de la réserve. L'ennemi a été refoulé avec des pertes considerabee. . L'artillerie francaise a détruit une batterie allemande. Les francais ont pris 3 canons, 3 mitrailleuses et 2 caissons de munitions. Les regiments de cavalerie allemande, sont tres éprouvé3. Dans la region de Chateau-Salins, vers Moncel, un bataülon et une batterie alle-: mande provenant de Vic ont ten té d'atta quer les avant-postes.Les allemands ont été repousses avec de grosses pertes. Dans la même region, le village de Lagarde, en territoire annexe, a été en leve a la bay o n n ette *&.'J* Les Allemands se sont présentés devant Longwy qu'ils ont sommé de se rendjre. Le commandant a refuse fièrement (Longwy n'est pas une veritable place forte. Elle possède unoosimple enceinte datant de la deuxième moitié du dix-septième.siècle). tué dix, mettant les autres en fuite. F- est revenu vers nos lignes, ramenant avec lui les chevaux des dix tués. Il porte a la main une blessure légere, resultant d'un conp de feu. A certain moment, le sort d'un de nos regiments paraissait inoertain. Sur Paüe7gauche, notre armee faiblissaitT'faute d'hommes. Des renforta furent demandés a Diest. Le lieutenant Van Doren, du 4e chasseurs a cheval, chargé de la defense de cette ville, ne disposait plus d'un seul soldat. Il fit appel aux pompiers volontaires de la ville de Diest. rassemblés pour lé service d'ordre. Ceuxci, comme un seul homme, demandèrent a march©1" au feu. Les pères de familie étaient nombreux parmi eux. Le lieutenant. Van Doren partit en auto avec eux et amena tous les soldats qu'il reucontra en ehemin. A leur tête, il se rendit a l'endroit oh, les secours étaient demandés; il arriva quand 1'engagement battait son plein. .Appsl imminent ^ de la classe 1914. La classe de 1914 n'a pas encore été appelée a ractivité, les cadres n'étant pas formés. Des que cette formation sera ache>ée>, une proclamation sera affichée dans ehaque commune invitant les miliciens a rejoindre le dépöt d*alimentatioo qui sera fixé dans chaque province. En haol lieu on nous assure qne Pappel est imminent. Une grêie de balies s'abattit autour de lui. Il se coucha dans un fossé et rampa sur une distance de 300 metres jusqu'a l'endroit oü une piece d'artillerie allemande faisait rage. Puis il se releva brusquement et abattit Toffcder qui en commandait les "servants. A ce moment le «lieutenant Van Doren se trouvait a 600 metres an dela dn front de nos troupes . S'emparant du cheval de 1'officier qu'il venait de tuer, il revint vers le front II essuya une nouvelle grêle de balies: son -cheval s'abattit sous lui. Trois pompiers ont été légèrement blesses : ce sont MM. Kneuts Emile, Van Attenhoven Louis et Segers Léandre. Au cours de Faction, le génie militaire beige a fait sauter deux ponts sur le Démer. Ravitaillons. Nos soldats, en general, sont convenablement ravitaüiós. On nous cite quelques cas exceptionneis, en des villages écartés. On demaude a l'intendance d'y veiller. L'intérêt des habitants de ces localités éveille aussi l'attention. En Belgique, il y a moyen de ne laisser aucun habitant, militaire ou civil, dans la gêne ou dans le be soin. Il faut y pourvoir, d'urgence,de facon permanente. A Haelen, l'église, la brasserie, et quelque8 maisons ont été incendiées Le nombre des morts et des blesses est «éiisidérable du cöté allemand. Le lieutenant Van Doren a compté plus de 200 morts sur une distance de cinquante metres. L'ennemi comptait environ 5000 hommes. D'après l'étatmajor beige, nos troupes étaient sensiblement inférieures en nombre. Ei les se composaient de détachements de lanciers, de chasseurs a cheval, de carabiniers appuyés par de l'artillerie. Le maréchal des logis Rousseau est revenu avec sa lance percée en trois endroits, de part en part, par les balies ennemies. ATTENTION! Il ne faut, sons ancun prétexte, qne les habitants d'une ville ou d'un village, s'avisCnt de défendre eux-memes leurs foyers.Un civil qui tire snr l'ennemi oom met un veritable crime et il expose tontc une population innocente au massacre. Si des soldats occupCnt une maison, un liameau isolé,pour le mettre en état de defense, qne les habitants Pévacuent avant le combat : on pourrait les accuser, sinou,d'avoir tiré de leurs fcnètres et les en punir, eux et leurs preehes. Nous avons rencontre, a l'hótel de ville, dix allemands prisonniers. Ils avaient été restaurés par les soins de 1'administration communale. Tls n'avaient plus mangé, üsaient-ils, depuis lundi. Ils redoutaient d'etre fusil lés. On les r assu re et ils manifestèrent une joie exuberante. Des cigarettes leurs furent offertes par des habitants. Quelques-uns s'imaginaient avoir en affaire aux Bulgares! — « O'est, disaient-ils, parce qne vons vous êtes si bien battus contre les Serbsd il y a quelques mois que vous êtes si a«\ier ris aujourd'hui et Que vous. nous combattez si bien 1.1 Raises. Il serait oiseux d'entrer dans les détails i• s, i» ' d'autant plus qu'il est difücile de discerner ne concluons nen a la , vraidlf fauJ. LeStémoins oculaires eux- Des journaux laissent croire que »es mouvements de troupe* de cavalerie, qui out été observes vers Tongres e-aient l'mdice d'une marche vers la Campiae et même vers An vera Encore une fois ; légere 1 m%t#mêmes varient du tout au wout. Chacun dra< La cavalerie a pour mission principle ^^ klaigir dans toutes les armées du munde de pren . DrencoQtre8ü y©n a a tont instant*dre le contact avec 1 ennemi, de couvnr les ktotdétour' de4emind (Arlon) : - On avait une crainte atroce des Allemands; on finira par les plaindre. Us sont a-bout deforforces, exténués et affamés. Cotnptant sur l'attaque foudroyante, qui nécessitait une marche rapide, les chefs ne s'étaient pas encombréa de vivres. Buit-jours sont écoulés et les Allemands : qne m l'on voit dans nos parages et qui sont ceux qui'pa3tmonsieur le curé, Qa ne fait rien; puis envahirent le Grand-Duché, sont sans vivres et quejedois partir, ce que je veux c'est par* obliges a des zig-zag constants.-^ lis meurtnt de faim et ne tiennent plus sur jambes. Samedi, un dragon traversait la ville en mangeant" des carottes'pour tromper la faim; dans les poches d'un officier allemand, ramassé blessé, on trouvait des pommes de terre crueslt Et le prêtre, — car c'est un prêtre qui m'a rapporté sans macher les term es, Ie mot un peu vif. — ce prêtre me lit tous les hommes qui, oepuis dix jours, depuis 'es premiers bruits de mobilisation et de guerre, vinrent auprès de lui, et qai tous iu presque tous commencaient par declarer : — Monsieur. Ie curé, il faudra m'aider pour les prières; mon « Credo », je ne esais plus guère, et mon « Confiteor *, je l'ai tout a fait oublió... Mais, n'est 'e tir « proprement... »^v£. t Proprement » : voila l'expression juste et qu'il faut retenir; au contact de la réa-lité formidable, que nous avions perdue de vue et qui s abat tout a .cpjup sur npus, Anrivant a Metzert Pautre nuit, un escadron tout se remet en place, les choses repren-v faüsait réveiller les.habitants pour obtenir a man- nent leur exacte proportion, les sentiments ger. A Messancy hier, un autre groupe allait jeurveritable importance, — et le premierprier le Bourgmestre de leur faire obtenir de besoin que nous^ressentOBS imnérieusementquoi se sustenter, de même a Bonnert.^s^ ja€propreté morale », il nous faut Des qu'il y a une rencontre.avecdes Francais. d'aborddébarrasser notre v sprit de tout on èn voit ilüsieurs qui tombent d inanition. Il. ,étitclairtQet. _ nousT0U. y .en a a THopital Mtlrtaire d Arlon qui, depuis p ^U1 jxu„,.K™iio». » n^+r« Unr pt nntro véndredi, ne cessent de manger et dormir, qu'on lons t débarbouiller » notre cmar et notre croyait dangereusement blesses et aui n'avaient ame... besoin que d'un bon repas et d'un oon sólnme. | La Roumanie soutiendrait ÏAllemagne et l'Autriche. Plusieurs sUJets roumains parmi lesquelsM.l'avocat Nika Petresco, dé mentent d'unefacon absolue la nouvelle de ia « Gazette de Cologne >.2T. La Roumanie, amie de la Russie et de la Franee gardera une stricte neutralité sauf si ses interets nationaux venaient k être menaces par le conflit. auquel cas il est fort probable que Ia Roumanie se rallierait a la Triple Entente. SOUS-MARINS Dans un article sur les 'lottes anglaise et allemande le « Dailv Telegrapn » dit que Pon doit 8'attendre a voir la flotte angliise attaquée par un grand nombre de soosmarins a grande vitesse et d'uae grande efficacité. Ces navires ont un déplaeeme t de 900 tonnes et employent des moteurs 4 essence; leur vitesse atteint 20 uceuds; «'s peuvent faire 2000 miles anglais *ans retourner au port pour s'approvisionn^r d'essen- Dans la region de Messancy, des uhlans, mourant de faim renvoieflt des cultivateurs a domicile ohercher du pain et font eux-memes le travail des champs jusqu'au retour — « Nous ne savons pas ce que nous faisons ici », disent-ils. Un uhlan frappe k 10 heures du soir a la porte d'une ferme pour demander un morceau depain. Il était parti de son poste de Steinfort etavait perdu sa route.«1*^ Partout dans les campagnes luxembourgeoises, les uhlans s'ariètent auprès de nos cultivateurs pour leur demander a boire et a manger. Ils sont tous sans enthousiasme, honteux d enrahir un pays qui les recoit comme des botes. Dimanche, les uhlans ont mande le bourgmes tre et l'on sommé de leur procurer des vivres pour eux et leurs chevaux. Us lui ont ensuite remis un billet « monnaie de guerre » en disant que les Francais solderaient Te tout. lies patrouilles allemandes et francaises sont moins rréquentes depuis trois jours. Uadmiration des Hollandais pour les Belges. pour ce. Ils sont armés de canous montés sur des supports qui peuvent disparaitre a voloo« Maestricht tressaille d'admiration l'armée beige!Hi« Vive la Belgique libre de tout joug étran-;t^auiJance^nt;des^bou^^^ gerl [officiers anglais ont une haute opinion de l'audace et de la competence 'es marina allemands et de l'efficacité de leurs * des-* troyers ». Ils croient cependant qu'ils >nt moins d'expérience du maaimenfc dee sousmarins que les Anglair et les Francais. . On sait que dimanche dernier un sous* marin allemand U 15 a été couló. Vive la brave Armee beige I Que Dieu protege la Belgique l Notre correspondant occasionnel ajoute que beaucoup de blessés belges sont soignés a Maestricht ; beaucoup de Liégeois notamment y ont été recueillis. Un de nos abonnes, échevin k Maestricht, nous adresse une carte qu'il termine par ces mots :

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