Le nouveau précurseur: journal du soir

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28 februari 1914
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s.n. 1914, 28 Februari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1jn0v/
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Samedi ÎJ8 Février» et ikimancbe 1 Mars 1914 CINQ CENTIME» HO8 année - M» KîJ et GO Le Nouveau Précurseur trs^XM JNJ J=JJXaUfc^jC<rT3 - AN^IS,^ un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 ft». INTERIEUR, » 15.00 fr.; • 8.00 fr.« » 4.50 fr HOLLANDE, « 82.00 fr.; » 16.00 fr.; » 8^00 fr! LUXEMBOURG, « 32.00 fr.; » 16.00 fr.; * 8.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formol. ON S'ABONNE à Anvers au bureau d* journal et dans tous le» bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TfLÉPHWES { SffiJSiai., K-»o-i { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AiNTxrorrsroES - Onnsuma^pettteHffne. fr. 0.30 I Réolmibs. la ligne. . . fr i so » i 41 ligues . » 1.00 [ Paitb ÇIVKR3, la ligne. . . 8 50 FDUNdiisœ, 1» %ne . . » 0.G0 i Chu©kique Anykrs ...» 3'oo £« m,mm d* « «« la Bel,[»,,« JWW riçué, auM par rA à d< 4 *<»■* « * L'Industrie diamantaire Le 18 février, il y a donc une dizaine jours,nous signalions un article,signé Hi Polak, paru dans la Gazette de Hollande sujet de l'industrie diamantaire à Anver Henri Polak est le chef des ouvriers ( mantaires d'Amsterdam, son influence tend aussi i Anvers et l'on peut dire qu' est décisive dans les milieux syndicali des ouvriers du diamant anversois. Nous avons peut-être tort de parler présent; nous ferions mieux de dire qu' a été décisive, car, aujourd'hui, à Amst dam comme à Anvers, l'étoile d'Henri Pc a beaucoup faibli; on le rend en partie r ponsable, non sans raison, de l'intensité la crise du travail diamantaire, ou plutôt sa persistance plus grande à Amsterd qu'à Anvers. Sous la direction de Polak, les ouvri d'Amsterdam et ceux d'Anvers se sont gri pés, ont formé des syndicats et ont imp aux patrons des conditions de travail c l'état actuel du marché diamantaire ne si porte plus. A Amsterdam, les syndicats ouvri maintiennent leurs exigences, malgré crise diamantaire due à des causes généi les; à Anvers, au contraire, la grande ma: rité des ouvriers ont compris que mie valait travailler à des salaires rémunér leurs, mais inférieurs à ceux des époques prospérité, que de crever de faim dans chômage obstiné. Et les ouvriers d'Amsterdam se dema dent maintenant s'.ils n'ont pas tort de pe sister à suivre les'conseils de Polak et s' ne vaudraient pas mieux pour eux fai comme leurs collègues d'Anvers et des e: virons et travailler à des conditions pe mettant aux patrons de leur donner de besogne sans perdre de trop grands cap taux. Nous disions que ce mouvement était véritable inspirateur ae l'article de Hen Polak dans la Gazette cTe Hollande. Cet article accusait les patrons et les oi vriers anversois de faire à leurs collègu d'Amsterdam une concurrence déloyale. L'article de Polak a fait sensation dans mondé diamantaire-anversois, et nous poi vons dire qde notre réponse du 18 févrie et la lettre que nous avons publiée le 20 fi vrier en ont produit tout autant. On attendait avec quelqu'impatience réponse qu'Henri Polak ou la Gazette i Hollande donneraient à ces articles que noi avions spécialement envoyés à notre confrê re néerlandais. L'impatience a été déçue. La Gazette n Hollande a paru; elle a reproduit un artic] d'un confrère anversois Le Matin, mais n' soufflé mot de ceux du Nouveau Précurseu: lesquels, répétons-le, lui ont été spéciale ment envoyés. C'est plus facile d'ignorer que de refutei Le silence de notre confrère hollandai est un aveu qu'il n'a rien a redire à ce qu nous avons écrit et qu'il ne persiste pas dan l'accusation de déloyauté que son collabo rateur occasionnel, Henri Polak, a si incon sidéramment jetée à la tête des fabricant et des ouvriers diamantaires de notre vill< Nous dressons procès-verbal de carenc — et passons en marquant le point. • • « Mais si la Gazette de Hollande a gardé ui prudent silence, un journal de notre ville voulu être son second et relever le gant qu nous avions jeté. Il s'agit du Volkstribuun. Nos lecteurs connaissent peu ce journa qui s'adresse spécialement aux ouvriers dia mantaires. Il est du reste l'organe officie du plus puissant syndicat ouvrier diaman taire; il est inspiré par les théories d'Henr Polak, théories qu'il défend en toute occa sion. Le Vollcstribuun pouvait diffioilemen laisser sans réponse l'article dans leque nous faisions bonne justice et des calomnie d'Henri Polak contre nos concitoyens e d'Henri Polak lui-même. Aussi le 21 février le Volkstribuun, sou: la signature L. V. B., annonçait-il qu'il don. nerait la semaine suivante, donc celle-ci réponse à l'article du Nouveau Précurseur Nous nous sommes dit que le journal.syndicaliste devait aller prendre langue à Am sterdam, près de Henri Polak, et nous avon: attendu, lui donnant le délai nécessaire poui préparer la défense de son inspirateur habituel.L'article annoncé a paru jeudi soir dan: le Volkstribuun. Quelle désillusion! Nous nous attendions à une riposte un pev vive; à des précisions et de nouvelles accusations que faisait prévoir le titre des articles „Schmutconcurrenz((, qu'on peut traduire plutôt par „Sordide concurrence", que par ..concurrence déloyale". L'article de L. V. B. n'est que la simple reproduction de celui de Henri Polak auque bous avons déjà répondu; mais cet article montre surtout le but poursuivi qui est toul simplement la lutte contre les membres du ?toupe anversois des acheteurs du diamanl illemand. Pourquoi cet acharnement il attaquer spécialement ces industriels? . Parce qu'ils sont concessionnaires du diamant allemand? Non pas; il faut bien qu'il >' ait des acheteurs de cette marchandise; sutant ceux-là que d'autres. Parce qu'ils vendent ces pierres? Ils ne peuvent certes les garder pour eux. Non. C'est parce que les membres de ce S'roupe, en tant que fabricants, se sont depuis longtemps soustraits à la tyrannie du v ,,me .P°'al£! et de ses syndicats dont le °y*stribuun est l'organe et le défenseur, ^es messieurs ont la prétention de ne pas , lner devant des exigences qu'ils trou-|3:- déplacées; ils veulent user de leur li-iii'it, donner du travail aux conditions L™:1®88 Par le marché; et, alors que les ynaïqués d'Amsterdam chôment en grande L™® e' sont dans la misère, les ouvriers rio mi du travai' et s'''3 gagnent moins ,, '^1®lre que dans les jours de prospérité, faim 01118 'eurs familles ne meurent pas de : de C'est cela qu'on ne pardonne pas aux fa ;nri bricants acheteurs du diamant allemand, au Et c'est pourquoi on travaille à enlever s. ces empêcheurs de mourir de faim, la con lia- cession de la production des diamants de 3'é- colonies allemandes. elle C'est pourquoi on leur impute tous le; stes méfaits et surtout la concurrence déloyale au Nous le répétons, nous nous inquiéton: Bile exclusivement de l'intérêt général de l'in er- dustrie diamantaire belge et spécialemen lak anversoise: les quelques personnes visées ni es- nous intéressent pas plus que les autres fade bricants et moins que les ouvriers. Ce que do nous voulons, c'est qu'on ne tue pas Tin-ara dustrie diamantaire d'Anvers, comme pai des procédés semblables on à chassé de no-ers tre ville celle du tabac. iu- Est-il vrai que les acheteurs du diamanl 3Sé allemand sont en même temps négociants ei [ue fabricants? Oui, n'est-ce pas? Chacun sail p_ cela. Et pourquoi ces fabricants ne pourraient-ils travailler eux-mêmes aussi bien 3rs les diamants allemands que d'autres? De- la vraient-ils renvoyer leurs ouvriers faute de •a- travail? C'est peut-être ce que l'on espère 0- pour montrer qu'il y a du chômage parmi ux les travailleurs libres autant que parmi les a- syndiqués qui se plient au régime Polak. de Le fabricant court son risque d'industriel un et, par conséquent, il a droit éventuellement à son bénéfice d'industriel, n- Le négociant court son risque d'acheteur r- et de vendeur, il peut donc réaliser éventé tuellement le bénéfice correspondant, re Pourquoi ne pourrait-on être en même temps négociant et fabricant? Faut-il citer r. des centaines de noms de diamantaires qui la ont toujours été l'un et l'autre? Et pour-i_ quoi, ce qui s'est toujours fait, devient-il aujourd'hui une concurrence déloyale? le Pourquoi? ri Parce que, quand on veut tuer son chien, on dit qu'il est enragé, et pour rien d'autre. 1- Prétexte que tout cela, prétexte pour re-3S mettre l'industrie diamantaire sous la do- minaion des syndicats ouvriers dirigés par le Polak. i- # * * r, C'est tellement bien l'unique but de la s- campagne actuelle que L. V. B. va jusqu'à imputer aux fabricants anversois du groupe la du diamant allemand, une situation qui le existait bien avant l'importation de ce dia-is mant. Nous avons dit que la facilité d'obtenir partout une force motrice suffisante, avait e déterminé de nombreux fabricants à créer e des tailleries en dehors d'Anvers pour a échapper a"ux exigences du syndicat ouvrier alors tout puissant. Cela existe depuis des années et l'expansion de l'industrie diamantaire en dehors d'Anvers accroîtrait si les ouvriers anver-s sois persistaient dans leur intransigeance e de jadis. s Eh bien, ce fait dù à des causes toutes spéciales, bien étrangères au diamant allemand, à sa taille et à sa vente, n'est-il pas , imputé à crime précisément aux seuls . acheteurs en gros de ce diamant qui ne sont B cependant pas les seuls patrons faisant travaille;!' en de lier s d'Anvers et en dehors des conditions des syndicats Polak. L'article de Polak, et celui de L. V. B., n'ont qu'un but: rétablir la puissance des syndicats ouvriers intransigeants et l'influence du régime Polak. Ils se résument ainsi: plutôt la ruine de , l'industrie diamantaire belge que la suppression de notre omnipotence. 1 Dans le numéro dé 2t*février du Volkstri-• buun, L. V. B., en annonçant la réponse à 1 notre article, réponse qui n'a été qu'une simple répétition sans preuve, fait une insinuation méchante à laquelle nous voulons ' riposter. 1 Ce n'est pas parce que Henri Polak est Hollandais que nous nous en prenons à lui. Nous sommes nous de vrais libéraux, des libéraux sur le terrain économique comme sur le terrain politique; nous demandons le plus de liberté possible, pour les étrangers comme pour les Belges; nous voulons qu'on leur donne l'entière liberté de faire la concurrence à nos compatriotes; nous leur reconnaissons même la liberté d'accuser faussement ceux-ci, mais nous revendiquons le droit de leur répondre aussi franchement que nous le faisons à nos compatriotes. Nous avons dit et nous le répétons parce que nous sentons que c'est la vérité absolue, que les attaches injustes de Polak, ses imputations de déloyauté contre les fabricants et lés ouvriers belges,sont inspirées uniquement par le dépit de voir son régime de domination de l'industrie par des syndicats ouvriers, abandonné à Anvers, et bientôt, délaissé à Amsterdam,ce qui enlèvera ù Polak tout le prestige dont il a trop longtemps été entouré. Que Polak soit Hollandais ou Belge, qu'il habite Anvers ou Amsterdam, nous lui aurions répondu textuellement la même chose, parce que ce n'est que sa théorie malfaisante et contraire à la liberté que nous combattons; quant à l'homme, il ne nous intéresse ni n'inquiète en rien. Nous défendons, non* pas les intérêts de quelques-uns, patrons ou ouvriers, mais l'industrie diamantaire belge en général,qui est encore prospère à Anvers, malgré des éclipses passagères et que nous voulons sauver de la mort lente que quelques énergu-•mènes lui préparent sous le prétexte de favoriser la classe ouvrière. Notre pseudo contradicteur L. V. B. insinue que nous sommes inspirés par le groupe qui a la concession des diamants allemands. C'est absolument faux. Nous le répétons, pour nous documenter, nous ne nous-sommes adressé à aucun me'm-bre de ce groupe, mais à des concurrents exelusivement.Et L.V.B. peut facilement s'en assurer, puisqu'il est plus de la partie que nous même. Et c'est parce qu'il est plus près du monde diamantaire que nous, qu'il nous est impossible de ne pas signaler une erreur qu'il a commise, erreur si grossière que nous, . étranger au commerce du diamant, nous l'avons immédiatement relevée. Notre contradicteur L. V. B. affirme que la déloyauté du syndicat anversois de diamant allemand, vient déjà de lui faire perdre la clientèle d'importants diamantaires anversois, MM. Dummig, Van Mierlo et A. Van Eeckhoven, lesquels en février, n'ont pas pris de diamants bruts allemands, alors qu'ils en achetaient en moyenne 10,000 carats par mois. Nous ignorons si le fait est vrai ou non; et nous ne voulons pas nous informer de son exactitude parce que, même indirectement, nous ne voulons pas nous mettre en rapport avec le syndicat du diamant allemand pour ne pas être taxé d'être leur organe.Mais ce que nous savons, parce que tous les journaux l'ont publié, c'est que MM. Dummig frères et Alfred Van Eeckhoven, viennent d'acheter la première partie mise sur le marché de la production des diamants de la colonie belge, et que la partie achetée par eux équivaut à peu près aux 10,000 carats qu'ils prenaient habituellement du syndicat allemand. On ne peut cependant pas exiger de ces messieurs qu'ils doublent leur production Par. ce temps de crise persistante. Voilà ce qui prouve encore qu'on n'a que do pitoyables argument^ & opposer u nos constatations. ZEOI Au Deliors ANGLETERRE Le service personnel Toute la presse consacre des articles à la réponse faite hier par le premier ministre à la délégation de la ligue pour le service général. t La presse conservatrice dit que le discours d'Asquith ressemble à une fin de non recevoir et que ses arguments sont ceux qui furent de tous temps en honneur chez les libéraux du temps passé. En général, les conservateurs sont mécontents parce qu'Asquith profita de l'occasion pour montrer l'inanité de l'argument principal employé par la ligue. En effet, celle-ci ferait grand état de paroles qu'auraient prononcées le premier Lord de l'amirauté, prince Louis de Battenbetg, et qui avait pour but de montrer que la flotte anglaise était dans l'impossibilité de s'opposer à un débarquement. Or-le premier Lord avait certifié à Asquith que jamais il n'avait rien dit de semblable et que selon lui la flotte était dans les meilleures conditions pour s'opposer à une invasion. Par suite de cette déclaration officielle tout -le raisonnement de la Ligue croulait par sa base. FRANCE Un succès de M. Caillaux Le cabinet Doumergue, ou plutôt M. Caillaux personnellement, a subi hier un furieux assaut de la part du commun groupement des gauches. MM. Briand et Milïerand ont donné en personne . Le terrain de la bataille a été l'impôt sur le revenu et le refus du ministre des finances de procéder à un grand emprunt de liquidation. M. Durand présente l'ordre du jour suivant: "La Chambre, approuvant les déclarations du gouvernement, et comptant sur lui pour faire iboutir la réforme de justice fiscale et notamment de dégrèvement de la terre, repousse Le gouvernement accepte cet ordre du jour Le gouvernement accepte >cet ordredu jour 2t pose la question de confiance sur la priorité \ i lui accorder. _ Cette priorité est votée par 329 voix contre 214. L'ordre du jour est adopté à mains levées. La répartition des voix La priorité sur l'ordre du jour de MM. Jean Durand, Balitrand et Gioux a été votée par J29 voix contre 214 sur 543 votants. .Ont v°té contre: 20 membres de la droite, î >2 membres de l'Action libérale, 39 progressistes, 31 membres de l'Union républicaine, iG membres de la gauche démocratique, 14 nembres de la gauche radicale, 8 radicaux-iocialiates, 3 républicains socialistes, 17 mem->res du groupe des non-inscrits aux groupes, i députés ne faisant partie d'aucun groupe. N'ont pas pris part au vote : 1 membre de l'Union républicaine, 4 membres de la gauche radicale, 4 radicaux socia-îstes, 1 républicain socialiste, 7 membres de a gauche démocratique. L'emprunt marocain Après l'adoption de divers projets d'intérêt ocal, le Sénat a abordé hier la discussion du )rojet de loi autorisant le gouvernement du protectorat au Maroc à contracter un emprunt le 170,250,000 francs, pour exécution de travaux publics et remboursement du passif du nakhzcn. M. Doumergue dit que des négociations sont j ;n^agées pour obtenir la renonciation des puissances étrangères à certains privilèges. La e ■rance sera dans un avenir prochain libérée s :u Maroc du régime des capitulations sans à .voir rien abdiqué de ses droits. (Applaudisse-nents). 11 M. Doumergue affirme que toutes les ga- D anties ont été prises pour le bon emploi de emprunt. jj Le ministre termine en invitant le Sénat à n oter 1 emprunt qui permettra de constituer et 1 achever l'œuvre française de civilisation ommencée au Maroc. (Applaudissements). Le Sénat adopte, à mains levées, l'ensemble u projet d'emprunt marocain. RUSSIE l Pour l'extension du droit de vote nr P Le parti progressiste a introduit à la Douma ne proposition législative pour l'extension du roit de vote. Les progressistes font remarquer r| ue In manifeste du 17 octobre a reconnu né-essaire de faire élire les membres de la n: 'ouma par toutes les classes de la nation. Et li: ependant les habitants du Turkestan, la popu-ition civile de la région de l'Oural n'ont point ; droit de vote. Les ouvriers des fabriques ont que des droits respectifs. Les défectuosités de la loi électorale actuel-ï, disent encore les progressistes, se sont fait di entir lors des dernières élections. Ils pro- rf osent donc d'étendre le droit de vote dans esprit du manifeste impérial. dl PORTUGAL 1 Troubles à Lisbonne Le 1Journal ' de Paris, reproduit tr ! F ^ communiquée par-le ministère v( Etat a Madrid et annonçant qu'à Lisbonne ;s patrouilles de soldats parcourent les rues, ar Les soldats ont fait feu sur les manifestants II y a plusieurs morts et blessés. Bombes et déraillements Lcb Journaux espagnols reproduisent une dé pèche de Badajoz, disant que les nouvelles re çues de Lisbonne par courrier, avec trois joun de retard, annoncent qu'une bombe a éclaté à 1; gare Santa Apolinia, à Lisbonne. Il n'y a aucun* victime, mais les dégâts sont importants. Trois cheminots grévistes ont été arrôtés. U: étaient porteurs de bombes. Des déraillements causés par l'enlèvemen des rails, se sont produits à Aigos, Zabregas.Sa-caven, Mapra et sur d'autres points. Il n'y £ aucune victime, mais ces déraXements n'on occasionné des dégâts ; presque tous les trains qui ont déraillé étant des convois de marchandises.La situation Les nouvelles officielles du Portugal signalent que la situation est stationnaire. Les sabotages continuent. Le président d'Arrlaga menace les syndicats j ue les dissoudre dans le cas où ils continue-; raient à chercher à étendre la grève. Les voyageurs signalent que les grévistes sont bien pourvus d'argent. Ceci semble faire croire que la grève est soutenue par la caisse royaliste. Nouvelles alarmantes Le sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur d'Espagne déclare que les renseignements reçus par lui semblent confirmer l'existence au Portugal d'un mouvement révolutionnaire Important. Le pays serait actuellement dans un état de véritable, anarchie. Il ajoute que maigre tous ses efforts il lui a été impossible d'obtenir, même radio-télégraphiquement, de plus amples informations. Nous ne devons pas oublier qu'a maintes reprises on a donné officiellement à Madrid des nouvelles alarmantes au sujet du Portugal, nouvelles qui ont été régulièrement démenties peu après. ITALIE Séance mouvementée La Chambre des députés a repris hier la discussion des dépenses pour l'occupation de la Lybie. Les dépenses s'élevaient, au 31 décembre 1913 à un milliard 150 millions, dont 950 millions pour la Lybie, 50 millions payés à la Dette publique ottomane et 138 millions pour les travaux effectués et les œuvres organisées dans la colonie. Le reste fut dépensé par l'augmentation du matériel militaire, l'occupation des îles de la mer Egée et l'Albanie. A la fin de la séance de la Chambre, M. M. Cugcoho a affirmé que les sommes consacrées a la Lybie seraient mieux dépensées pour l'assainissement des terres en Italie et il rappelle, en invoquant le témoignage de M. Luszatti, que le gouvernement s'est engagée à consacrer a 1 assainissement des terres en Italie les capital-!: de la ' .<e de consignation. Un très vif incident s'est élevé à la suite de ces paroles. M. Luzzatti a confirmé cet engagement. i.a Giolitti, Tedesco et Sacchi ont protesté. Ils ont démenti--qu'il se soit agi d'un engagement du gouvernement. Il y a seulement eu, ont-ils dit, un échange d'idées. La Chambre est agitée et la séance a dû être suspendue au milieu du bruit et des rumeurs ie l'extrême gauche. A la reprise de la séance, M. Giolitti a répété îue le gouvernement ne s'était pas engagé. Les interruptions se sont renouvelées et la séance a été levée au milieu du bruit. ALBANIE Voyage d'investiture Le prince de Wied est arrivé vendredi main à St-Pétersbourg accompagné de son se-irétaire. Il a .été reçu à la gare par l'aide de ;amp, comte Totleben, qui a été attaché à sa >ersonne et qui l'a conduit, dans une voiture le la cour, au Palais d'Hiver, où des apparte-nent lui avaient été préparés. La future Reine La future reine de la sauvage Albanie, la Tmcesse Sophie de Wied, est douée d'un es->rit romanesque et approuve pleinement l'en— reprise quelque peu dangereuse de son mari. ]lle lui apporte l'appui d'une vive intelligence, ^'une aide précieuse et dévouée. Avec sa tail-b éiancée, son teint mat, ses cheveux noirs e jais, ses yeux noirs expressifs, la princesse e manquera pas de produire une bonne im-ression sur ses sujets. Il y a en elle l'étoffe 'une Carmen Sylva; elle écrit de charmants ontes, est une musicienne consommée et joue ravir de la harpe. La peinture n'a pas de ecrets pour elle et elle réussit particulière-îent comme paysagiste. C'est cette princesse, i remarquablement douée, qui va habiter la leille masure de Durazzo, à peine habitable, ù l'on circule encore au moyen d'échelles, îais que les jeunes souverains auront bien ite rendue possible. Avance de fonds Les délégués italien et autrichien ont fait ertaines propositions, au sujet de l'avance de 0 millions au prince de Wied. Les 3 millions consacrés, à la gendarmerie, t les 5 millions afectés aux travaux publics 3raient placés sous le contrôle de" la com-nssion.Par contre, on dispenserait de ce contrôle les deux millions restant, affectés, sans autre ré oi si on, h l'organisation 4,int?érieure. On assure que sur cette avance de deux mll-ons, le prince, pendant son séjour à Rome, en a touché qu'un. Los Idées d'Essad pacha Essad pacha a exposé à un rédacteur de la Zeit' ses idées sur le gouvernement de l'Al-inie. Il préconise un gouvernement mixte )mprenant, d'une part le prince et ses mi-stres, d'autre part un Sénat de vingt-cinq embres qui ressemblerait assez à son pro-'e Sénat de l'Albanie moyenne. Essad pacha, avant de quitter Durazzo, a :mis ses pouvoirs à ce Sénat, qui reste le vé-table gouvernement de l'Albanie jusqu'à l'ar-yée du prince et non à la Commission inter-itionale, dont le rôle doit être strictement m té. m L'EpIre se déclare autonome Le drapeau de l'autonomie de Khimara et 1 nord de l'Epire a été arboré dans tout le strict jusqu'à Avassizi et Nivitza dans la diction de la province de Delvino. Les musulmans de Khimara, auxquels un -lai de quatre jours avait été donné pour connaître l'autonomie ou abandonner le pays, it déclaré qu'ils étaient éifroitement atta-lés au destin de l'Epire hellénique et que ir conséquent, ils participeront à la lutte avec s Grecs. Le gouvernement autonome émettra des ti-es d'emprunt portant intérêt et des timbres-ise.De nombreux Epirotes, résidant à l'étranger, I ' rivent journellement en Epire. M Opposition de la Grèce M. Venizelos a. adopté en Epire une attitude énergique. Il a rayé des cadres de l'armée l'officier grec Spariomilos, qui commande à Chimara et qui est à la tête du mouvement épirote. i M. Venizelos a ordonné l'arrestation de Zo-t graphos, président du gouvernement autono-: me de l'Epire. TURQUIE La défense du pays Le ,,Temps" annonce que comme conséquence de la tournée d'inspection d'Enver pacha dans lés Dardanelles et sur les côtes d'Asie les mesurés suivantes viennent d'être décidées : 1. Dans les Dardanelles des canons de gros calibre seront placés Tohana-Kale; 2. De nouveaux forts seront construits pour renforcer la défense des côtes d'Asie, à Aï-valyk et Edremité, en face de Mitylène; 3. La défense de l'entrée de la baie de Smyrne sera considérablement renforcée; 4. Les garnisons des côtes d'Asie en face de Mitylène et de Chio seront considérablement augmentées. Toujours les îles On apprend à Londres, que le grand-vizir vient de nouveau de pressentir le ministre de I Grèce à Constantinople dans le but d'obtenir i l'échange des îles de Chio et de Miftylène : contre d'autres îles de la mer Egée. La Grèce a répondu que cette affaire ayant : été laissée à. la discrétion des puissances, elle ne pouvait déroger en rien aux décisions prises par celles-ci. MEXIQUE Huerta contra Wllson On annonce qu'un mémorandum du gouvernement a été envoyé à Washington. Des exem- j plaires ont été remis aux légations étrangères j à Mexico^ Ce mémorandum blâme indirectement ! les Etats-Unis au sujet de l'affaire Benton et exprime l'espoir que le gouvernement américain comprendra le mal qu'il a fait par la lovée de l'embargo sur Les armes destinées aux rebelles. 11 ajoute que des mesures seront prises pour remédier à la situation. AFRIQUE-DU-SUD Pour remplacer les grévistes Le secrétaire et le commissaire des mineâ déclarent que certains indigènes sont maintenant capables de remplir les fonctions de contremaître. des indigènes dans de nombreux cas aussi bien que les contremaîtres blancs. De plus, dans les mines où. il est impossible ' de se procurer des travailleurs blancs les indigènes peuvent servir, pourvu qu'ils soient dirigés par des employés blancs. i JAPON Le gouvernement approuvé La Dièfe japonaise a repoussé par 204 voix contre 152 un ordre du jour censurant le ministre de l'intérieur à raison des. brutalités commises par la police au cours des manifes- ; tations du 10 février. ( Le ministre a couvert ses subordonnés, lés-quels, a-t-il dit, avaient à tenir; en respect la foule qui menaçait de troublervt'ordre et la paix. CHINE J Contre le Loup Blanc. Suivant un télégramme de Pékin au „Times" ' le gouvernement central aurait dépisté au moyen de ballons les bandes de rebelles, dites c du ,,Loup Blanc", et serait parvenu à les dé- I truire. 4000 bandits seraient tombés sous les c coups de 40,000 hommes de troupes réguliè- { res. ] Le ministère remanié ! OIO t Le Moniteur de ce matin publie le rapport t au Roi, que voici: G Bruxelles, le 27 février. ^ Sire, c En proposant, le 8 novembre 1912, à votre £ Majesté la création d'un nouveau département j: ministériel, je m'exprimais ainsi: "Le département des chemins de fer, déjà r fort absorbant en temps normal, va devoir so- „ lutionner en ordre principal de graves questions de principe : autonomie budgétaire d'une part, * f pîan général du réseau destiné à desservir le r nouveau bassin industriel, d'autre part. " Dans l'un comme dans l'autre cas, tous les 1 aspects de ces questions doivent faire l'objet g d'études, approfondies, car il importe d'aboutir a aux décisions les plus favorables à l'intérêt public. e Dans ces conditions, il serait presque matériellement impossible au chef du département, des chemins de fer d'imprimer aux choses de la marine les directions dont dépend en grande ' partie l'avenir économique du pa>s. Le principal obstacle au développement de la marine et à l'accroissement du nombre des marins, c'est notre législation elle-même. Celle-ci doit être revisée avec méthode et clairvoyance, de façon à présenter dans tous les ordres d'idées toutes les garanties souhaitables."L'élaboration des projets de loi et d'arrêtés relatifs à' la marine est aujourd'hui œuvre très avancée. di D'autre part, le gouvernement sera prochai- B nement en mesure de déposer le projet de loi U1 relatif à l'autonomie de la régie des chemins de far; il semble qu'en principe l'opinion soit généralement acquise à cette idée. Quelle que soit la formule, il est certain que l'adoption de l'autonomie allégera notablement la tâche du ministre des chemins de fer. a<: Etant donné cet état de choses, il me paraît lo désirable de réunir les deux départements d( scindés en 1912 pour les_motifs indiqués alors. Je demande respectueusement au Roi de daigner sanctionner les vues que j'ai l'honneur de lui exposer. J'ai l'honneur, Sire, d'être de Sa Majesté, lo m très respectueux et très obéissant serviteur. Ch. de Broqueville. ^ Ce rapport est précédé et suivi d'une série m d'arrôtés royaux par lesquels: 1. M. Van de Vyvere, ministre des Che- cc mins de fer, est chargé du portefeuille des • m Finances. bc 2. Il est déchargé, à sa demande, du por-tefeuille des Chemins de fer. g" 3. La démission offerte par M. M. Levie, fo de ses fonctions de ministre des Finances te est acceptée. bc 4. Le ministère des Chemins de fer et lo la ministère de la Marine, des Postes et des Kt l'élégraphes sont réunis en un seul dépar- ^ .ement, qui prendra la dénomination do mi- ra nistère des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes. 5. M. P. Segers, ministre do la Marine, des Postes et des Télégraphes est nommé ministre des Chomins de fer, Marine, Postes et Télégraphes. BILLET PAHLEIEIf TAIRE Le 28 février 1914. On s attendait à un débat très animé au Sénat; on disait que la droite, en dépit du règlement et do la justice, par un coup de majorité, allait enlever à M. Fiéchet le mandat de rapporteur du projet scolaire. Il n'y a rien eu du tout. La séance commencée un peu après 3 heures, était levéè avant 5 heures, et le Sénat s'ajournait jusqu'à convocation ultérieure, sans qu'il y eut eu le moindre incident; on n'a pas même parlé du projet scolaire; les amateurs de séances à boucan ont été déçus. C'est tant mieux. Le Sénat réuni sous la présidence de M. de Favereau, a entendu l'éloge funèbre de deux de ses membres décédés récemment, du baron de Giey, sénateur catholique de Namur, et de M. Huet, sénateur libéral do Tournai. Il a validé les pouvoirs de M. Bat-taille, qui succède à ce dernier et du baron Mincé de Fombaré qui achèvera le mandat du premier. M. Leclef dépose lo rapport sur le projet de loi prorogeant jusqu'au 14 avril le délai pour le timbrage des titres étrangers. Des sénateurs posent au ministre des questions concernant le timbrage des feuilles de coupons épuisées; M. Michel Levie semble ne rien comprendre à ces questions et finit par dire que la loi doit être observée; ce qui est évident. Il résulte cependant des explications échangées que les feuilles de coupon renouvelées avant le 14 avril 1914, ne seront pas sujettes au droit fort; les porteurs n'auront donc pas à faire retimbrer une feuille dont le premier coupon se rattache à une période antérieure au 14 avril 1914; les autres feuilles renouvelées seront sujettes à nouveau timbrage; Le projet est adopté à l'unanimité. Adoptée aussi la convention internationale lyant pour objet de combattre l'usage do l'opium. M. Ltelannoy est nommé délégué du Sénat I la commission permanente des sociétés nutualistes et M. Dùpret est nommé membre de la commission ide surveillance de la baisse d'amortissement et de la Caisse des iépôts et consignations. Après quoi, la séance est levées Ln point, c'est tout. » ■ » * A la Chambre, continuation des débats iur la réglementation du travail des femmes ■t des enfants. Très long discours de M. Camille Huys-nans qui, avec sa vivacité habituelle, re-jroche- aux membros de la droite, do bâtir eur fortune sur l'exploitation de l'enfance [u'ils déforment et tuent par un travail trop îâtif. 1 M. Hubert, suivant sa tactique habituelle, i déposé une série d'amendements qui mo-lifient complètement la portée de la loi et [ui, notamment, malgré les stipulations du irojet scolaire,permettent de faire travailler [ans l'industrie des enfants de moins de 14 ms. C'est cette tactique que M. Camille luysmans attaque spécialement. Il est appuyé par M. Bologne, qui montra os conséquences funestes pour la conserva-ion de la race, du travail des enfants dans es verreries, travail préconisé par M.Duvs-ers.M. Van Reeth, dans l'intérêt de la brique-erie, veut qu'on autorise cette industrie ïi mployer les enfants, d'avril à septembre,au ransport des briques moulées et non encore uites. M. Van Reeth est très souvent interrompu rextrÊme-gauche~et pas du tout soutenu >ar ses collègues de la droite. Il lui arrive même une mésaventure assez are: il propose des amendements,mai s per-onne ne se lève pour les appuyer. Le dé-uté clérical d'Anvers est forcé de les reti-or. C'est un ridicule échec. M. Hubert défend alors ses amendements: 3 nombre des députés présents est de plus n plus réduit. Les divers articles et les mehde'ments sont acceptés sans grande dis-ussion.«Jean flOSSÏMG. Nouvelles de l'Étranger Le comte de Lonyay tombe de cheval On lit dans le „Petit Parisien": Le comte j Lonyay, mari de la princesse Stéphanie do elgique, a fait à Cannes, où il villégiature# ie assez sérieuse chute de cheval. Pas d'aérolithe II résulte de renseignements pris sur placd !e } Information d'après laquelle un énorme rolithe serait tombé dans le village de Rzend* wicy et aurait détruit 6 maisons est dénuée tout fondement. L'éboulem®nt d'une montagne On donne les détails suivants sur l'éboulé* an t qui s est produit ces jours-ci dans le larlier du Pélican, au Teil: Une grande par-# ; de la montagne, située au sud de la riviê# , s est effondrée dans; la vallée avec un uit formidable, formant un barrage de 150 ■1res de base et de 50 mètres environ de uteur. Le lit de la rivière se trouve ainsi mpletement obstrué. Le terrain en mouve-3ht atteint près d'un million de mètres cu-« s. La partie formant barrage représente ft le seule plus de 150,000 mètres cubes - la Partie en suspension elle a au moins ,000 mètres carrés de surface et une nro-ndeur de 30 à 35 mètres. L'éboulement s'é* ad sur près de_ 5 à 6 hectares de terrains îsés et un chemin vicinal qui se trouvait sur rive opposée a été recouvert sur une Ion-eur de 100 piètres ainsi qu'un pont et une uson inhabitée. On craint que, dans le cas les eaux qui s'accumulent derrière le bar-^e parviendraient à la rompre, tout le quar-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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