Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 14 Juli. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8k74t6fz0z/
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jlfardi 14 Juillet 1914 cais* q «âsigiée - P«0 lîto Le Nouveau Précurseur knvrrs un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. ÏNTERlEVlt, " 15.00 fr.; . 8.00 fr.; . 4.50 fr, HOiIanAS - 32.00 fr.; . 16.00 fr.; . 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 82.00 fr.| - 1G.00 fr.; . S.00 fr. UNIOiV POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; • 10.50 fr. Tout «bonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous le» bureaux de» pistes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ESSSm** = K° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. * i A-KTINT OWCB3 ? ORDiNAffiEs, la petite ligne, fr. 0.30 | Réclames, la ligne. Irise 1 à i lignai . ■ 1.00 Faits divers, la ligne. ' ,'2'so Financières, la ligne » o.50 i •hr^kique Anvers . . . » 3!00 Les annonces de l'étranger ut de la Belgique sent reçues aussi par l'Agence lîavas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, S, Place dé la Bourse, à Paris, et 20 High Hoîborn, à Londres. ' Au Deb.org PAYS-BA: Le prince consort en Russie Le croiseur hollandais «Beeland» ayant bord le prince Henri des Pays-Bas est arm ; sur la Néva* Le prince a été salué à bord du croiseur p£ le grand-duc André Vladimirovitch et par : ministre de la marine. Il a débarqué en con | pagnie de ces derniers, puis il s'est rendu e automobile avec le grand-duc et sa sœur, 1 ; grande-duchesse Marie Pavlov 11a, à Tsari koïé-Sélo, où tous les deux résideront. Le tsar et l'impératrice ont reçu le princ Henri des Pays-Bas. ; Après l'audience, a eu lieu un déjeuner auquel ont assisté également les enfants d tsar ainsi que la grande-duchesse Marie -Pa\ -lovp.û et la suite du prince. La visite du prince consort en Russie seir ble avoir une très grande importance politi que. On sait que depuis des années.la Hollande es tiraillée entre les e.^igenties contradictoires de l'Allemagne et de l'Angleterre. L'Allemagne fait remarquer aux Pays-Bas que le devoir d'E ■ tat neutre leur impose de prendre les mesures nécessaires pour empêcher sur leurs côtes ur ■débarquement de troupes anglaises qui pour Iraient menacer l'Allemagne engagée dans une guerre continentale. L'Angleeterre, ai •fcontraire, affirme avec des Belges que di pareilles fortifications sont contraire au droit des gens puisqu'elles l'empêcheraient d( passer par l'Escaut pour défendre la neutra Hité belge. j On dit que la Hollande a une grande tén dance à se mettre sous la protection plus spé Iciàle de la Russie dont aucun intérêt n'est op [posé au sien. C'est la France qui aurait inspiré cette tac (tique a la Hollande et le voyage du princf Henri en Russie, précédant quelque peu la visite officielle du président de la République [française, n'aurait pour but que de jeter les bases d'un accord dans ce sens. FRANCE Au Sénat de France Hier, au Sénat français, M. Ch. Humbert, un ancien officier a fait une charge à fond contre les bureaux et l'intendance du département de la guerre. En citant des faits précis, il a démontré quu l'armée française n'était pas en état d'entrer en campagne. L'artillerie ne répond pas aux exigences modernes et de plus, malgré les promesses faites, les objets d'équiDempnt font défaut. M. Humbert preiend qu il manque un million au moins de paires de chaussures. Ce discours a fait une très grande impression; le ministre de la guerre a reconnu que les citoyens étaient en partie bondés; il a demandé la remise de la discussion pour pou* voir s'informer. L'armée n'est pas prête Juste au moment des vacances et trois jours avant le départ de M. Poincaré pour Péters-bourg, on a eu au Sénat une discussion excessivement chaude sur l'organisation administrative de l'armée française. Le sénateur Humbert, qui fut officier d'ordonnance de l'ancien ministre de la guerre André, fidèle à ses convictions passées a attaqué avec force l'incapacité de l'administration de la guerre et a fait sur les sénateurs une telle impression que le Sénat a exigé une réponse immédiate du ministre de la guerre et des éclaircissements complots sur l'état de l'armement surtout aux frontières de l'Est. Il a conclu en disant que le service de trois açs seul est capable d'assurer un succès quelconque aux armées françaises qui manquent de bonnes munitions et de vivres, randis que ces faits regrettables se passent en France, en Allemagne on est prêt. C'est de là que vient la leçon de prévoyance, là on ne Eiéglige rien pour essayer toutes les nouveautés qui peuvent seules donner la confiance et assurer les inventeurs forcés de vendre à l'étranger leurs brevets d'invention. M. Clémencau eut le dernier mot en montrant du doigt l'imprévoyance du gouvernement.On dit que le vrai motif de cette prise d'armes est d'empêcher le voyage de M. Poincaré. L'!■:clair dit que c'est un véritable complot qu'on a tramé contre le Président de la République.Les bombes Maharachville, le Russe ar/êté dimanche à Stains, a été interrogé. Il a raconté qu'en 1911 il s'était évadé de la prison de Tiflis, où il purgeait une peine de quatre ans de réclusion pour agression à main armée. Après un séjour d'un an en Turquie, il rentra en Russie et fit « partie d'une bande de malfaiteurs vivant e i vols à main armée. Vers la fin de 19: ils arrêtèrent dans le Caucase l'automobr d'un riche' .propriétaire de la province t ;• Koutais, M. Aranof, et ne remirent celui-ci è liberté q^'e contrç le paiement d'une ranço de 50,000 roubles. Les bandits, qui étaient toi des révolutionnaires partisans de la repris individuelle, se partagèrent cette somme < ® versèrent 10,000 roubles à la caisse des fo: é çats évadés. C'est le reliquat de la part d Maharachvilli qui fut trouvé sur lui au me r ment de son arrestation. e M. Kling, directeur du laboratoire munie pal, a procédé à, l'analyse des deux bombe n découvertes dans la journée à la gare d'Aï a teuil. >* Elles sont constituées par une grossfe betgu en acier, fermée par deux bouchons égalemer e en acier et contenant du chlorate de potass mélangé à des grains de plomb. Une petit ouverture avait été ménagée pour laisser pas j ser une mèche d'amadou. . ! L'opinion de M. Kling est que ces deux en ! gins sont l'œuvre d'un individu peu au couran . j de la .véritable technique des explosifs, et qu . ! s'est inspiré, pour les fabriquer, de là des ! cription donnée par les journaux, des deu: l bombes dont étaient porteurs les deux Rus . ses arrêtés'à.Beaumont. Discours maladroit 1 , ! A l'issue du concours de gymnastique, 1; Société alsacienne-lorraine de Reims a orga nisé une réception en l'honneur de la Société de gymnastique de Colmar, l'Union. Des dis cours ont été prononcés par M. Gys. présideni de la société de Reims, et par le docteui Knoeri, adjoint au maire de Reims, qui onl souhaité la bienvenue à leurs frères alsaciens et ont exprimé l'espoir de voir l'Alsace faire un jour retour à la France. ANGLETERRE Manifestation orangiste Une grande manifestation des unionistes el des orangiste.B à eu lieu lundi ,à Belfast, ti { l'occasion de l'anniversaire de la bataille de j la Boyne, bataille dans laquelle Guilaume 111 d'Orange, avec son armée d'anglais, protes-tant défit les Irlandais catholiques, qui sou-tenaient Jaques II. Cinquante mille hommes, à la tête desquels marchait sir Edward Carson, se sont rendus à la réunion en plein air hors de la ville. Là, sir Edward Carson a fait 'un discours et a préconisé la résistance au home rule. Contrairement à ce qui se passait chaque année, il n'y a eu ni bagarres ni voies de fait en raison des ordres sévères donnés par les chefs 1 des deux partis adverses. 'Cette célébration a | été également calme sur tous les autres points j de la province de l'UJster. La police était en nombre à Belfast et les tooupes étaient con-| siernées. | L'armée de l'îiister ) Sir Edward-Carson a passé en grande penv . pe une revue àe 2,500 volontaires de mister à Làrne. Il a remis à trois bataillons des dra-: peaux sur lesquels étaient brodés ces mots: ! «Pour Dieu et pour l'Ulster». ! On a beaucoup remarqué dans le défilé la ! présence d'une mitrailleuse qui avait été dé-i barquée subrepticement dans l'île il y a quel-. ques jours. Mais l'élément le plus pittoresque de la re- • vue était représenté par 200 infirmières voloh- • taires en coquet costume de «nurse» et portant i au bras gauche le brassard rouge. Les Irlandais catholiques Grâce à l'indomptable énergie des chefs . catholiques Irlandais et à la discipline du . peuple on n'a pas eu à déplorer des faits gra-1 ves aux fêtes d'hier. Sir Carson n'en attaqua pas moins en termes amers le gouvernement et alla jusqu'à prétendre que troupes et officiers Anglais feraient encore la grève si on : les envoyait contre l'ITster révolté. Les hommes politiques libéraux dénoncent ; les menées de l'opposition qui tâchent de sou-{ lever les haines religieuèes au profit de co- • teries politiques au moment où on peut espérer une solution à l'amiable dans le conflit, mais en même temps ils font ressortir . que la menace de guerre civile devient sim* plement un bluff conservateur. BULGARIE L'emprunt L'emprunt qui sera émis à 84 p. c. portera j un intérêt de 5 p. c. Il sera émis en deux tran-: ches de 250 millions. La première émission qui ! aura lieu probablement en automne servira 110-: tamment au rachat des bons du T'ésor pris par la Banque de Paris et des Pays-Bas pour | une. somme de 75 millions et de ceux que la Disconto Gesellschaft prendra maintenant, contre paiement d'une avance de 120 millions dont on déduira les 30 millions dus à des ban- m.1 1 ja1 - j. s r^.',uia.r e ques austro-hongroises et les 10 millions de 3 roubles dus à des banques russo-asiatiques. La e Banque Nationale bulgare touchera 55 mil-e lions: ii Le consortium acquiert le droit de coristruc-n tion de la ligne Haskovo-Porto Lagos et du s port de Porto Lagos devant coûter environ 50 e millions. La construction de la ligne et du port ;t se fera par adjudication. En outre, les banques obtiennent la coricës-e sion de l'exploitation des mines de houille de »- Pernik et de Bobodvola. A cet effet, une société bulgare sera formée. Le président du conseil - d'administration de cette société sera un ad-s ministrateur de la Banque nationale. Un admi- - nistrateur de la Banque agricole et le directeur de là dette publique feront partie du conseil 8 d'administration, où le ministre du commerce t sera également représenté, par un délégué avec 5 voix consultative. La Banque nationale et la 3 Banque agricole auront une participation d'au moins 30 p. c. dans le capital de cette société pour l'exploitation des mines. Enfin, le gouvernement. bulgare fera des commandes pour 100 t millions à des industries allemandes, autri-1 chiennes et hongroises. La deuxième tranche de l'emprunt sera ' émise deux années au plus après la première. AL-ANIE Le prince do Wied abandonné 1 te prince de Wied voit chaque jour diminuer le nombre clé ses partisans, même parmi ceux , qui semblaient s'être consacrés à son difficile sauvetage. Le voilà maintenant réduit à de- | mander conseil et appui à des Albanais qui ne font même pas partie du gouvernement, comme Issa Bolletinatz et Ismaïl Khemal bG'yj qui ont témoigné d'une fidélité douteuse, comme Fr'élik Bib Doda. On annonce de Durazzo la démission de Muf-, fid bey, ministre de la Justice, qui, depuis le , départ de Turkhan pacha, président du Conseil et de M. Turlulis, ministre de l'Instruction publique, centralisait en ses îiiaihs presque la totalité des pouvoirs du gouvernement albanais.La seule personnalité importante qui demeu- ) rait pour collaborer avec lui était M. Noga, mi- ; nistre des Finances, nationaliste fervent, très ; actif et très écouté au palais. Il veut gagner une pension viagère On mande de Corfou à la Ilèstia d'Athènes, que lorsque le prince rie Wiéd accepta d'aller ! régner en Albanie, il fut convenu entre lui et. < ies puissances que dans le cas où il se verrait ! forcé d'abdiquer, il recevrait une pension an-j nuelle de 260,000 francs. « Ceci explique, dit laHestia, l'intention for-| nielle manifestée par le prince de Wied de ne ? quitter Durazzo qu'àprès en avoir obtenu l'au-j torisation préalable des puissances!'. { r* La jsrlne rie Bétal _ Cette fois c'est certain. Ou reconnaît officiellement que les insurgés se sont emparés de Bérat dimanche dernier. Albanais et Epirotes ' L'Embros d'Athènes annonce qu'une rencontre sanglante est survenue entre des Epirotes et des Albanais installés à Lesnitza, près de Coritza. Les Albanais voulaient s'emparer de : cette position, mais les Epirotes, après un combat. de plusieurs heures, réussirent à les repousser. Les Albanais battirent en retraite laissant de nombreux morts sur le terrain. GRECE ET TURQUIE La Chambre grecque Les travaux de la Chambre grecque, qui de vaient se reprendre la semaine prochaine,ont été ajournés à un mois, en raison de la situation extérieure qui, au fond, demeure invariable.Les Grecs en Asie Mineure La légation de Grèce, à Constantinople, commue à recevoir quotidiennement des informations de Smyrne d'après lesquelles les ; désordres antihellènes se poursuivent dans . les districts ruraux, quoique dans des proportions moindres. O11 signale plusieurs cas d'assassinat et de viol. Enfin, on annonce également la reprise des persécutions contre les Grecs dans la ïhrace orientale. Les journaux annoncent de Smyrne que le vali s'est rendu en Magnésie pour y faire une inspection. Il a donné des instructions les : plus sévères en vue de faire cesser le boycot- i tage antigrec, mais après le départ du vali, j ajoutent les journaux, on a rétabli le boycot- : tage. Les journaux annoncent que, près de Re- ! chadassi, quinze membres d'une bande grec- ' que ont été tués. Le métropolite grec déclare qu'il ne s'agissait pas de bandits et demande qu'une enquête soit faite par la commission -d'émigration turco-grôcqne. CHARLES BULS Un homme politique vient de mourir qui depuis près de vingt ans, avait quitté 1; scène politique active, et sa mort a cailS ; autant d'émotion que s'il avait succombi , dans les hautes fonctions dont il fut revêtit ; Charles Buis incarna le type du bour i geois belge, libéral dans l'âme, défendan i de toutes les forces de sa volonté, les droits les privilèges mêmes des communes, qu< le pouvoir centrai à une trop forte pronèn sion à diminuer. •Sorti des rangs de cette bourgeoisie ins truite, travailleuse, honnête et loyale, dès les premières années de sa vie politique Buis comprit que la vraie liberté de l'homme, surtout de celui qui ne peut s'appuyei sur un capital imporUint,devait avoir poiii base l'instruction. Et toute sa vie fut consacrée à la diffusion de l'instruction publique. Fondateur de la Ligue de l'enseignement, -c'est à elle qu'il consacre sa dernière énergie, car, la semaine dernière, déjà indisposé, il présida chez lui la dernière réunion du comité central de cette ligue. C'est à l'instruction publique qii'il se consacra, dès cfu'il fut élu conseiller com-communal, à Bruxelles; un an plus tard, il est échevin de l'instruction publique de la capitale, et.quand les circonstances ramené rent à ceindre l'échàrpe de bourgmestre, l'instruction du peuple continua, à attirer ses plus constantes préoccupations. Volontairement, il se démit de sa charge de premier magistrat de la capitale du pays, après l'avoir exercée avec une abnégation ët surtout avec une énergie, auxquelles tout le monde doit applaudir. Entre ses mains, le pouvoir communal n'a pas diminué; il a su le maintenir intact et le défendre contre les emprises d'en haut et les empiétements d'en bas. C'est un modèle qui disparaît, un modèle d'énergie morale et de lQyauté politique. Saluons bien bas cette grande et belle figure. ZEDE. fiiouvelle* de VÉtranger OTT^pays ne ut Un professeur distingué de l'Université de Saint-Pétersbourg, M. A. Woeikof,publie une remarquable étude sur le «Turkestan russe» qui prolonge par-delà la mer Caspienne jusqu'aux Confins de la Chine,. l'empire russe. C'est un pays que les Russes ont mis plus d'un demi-siècle à conquérir et dont ils commencent seulement à tirer profit. Les ressources économiques en sont immenses et le Turkestan doit être un des premiers producteurs de céréales et de coton, du monde entier. Quant aux fruits, pommes, poires, raisins, ils abondent à tel point que la Russie d'Europe en est presque entièrement approvisionnée, grâce au chemin de fer transcas-pien.Un dirigeable en balade A Udine, dans le nord de l'Italie, au-dessus de Venise, le dirigeable P 5 avait atterri sur la Place d'Armes où il était retenu par dix soldats de cavalerie, lorsque survint une rafale de vent. Le dirigeable fut emporté. Neui soldats le lâchèrent. Le dixième fut emporté à une hauteur de 150 mètres d'où il retomba sur le sol et se tua. Le dirigeable put atterrir ensuite sans dif-fieOlté.Une statue à Sully Prudhomme On inaugurera à Lyon, le 19 juillet prochain, la statue de Sully Prudhomme; le Comité que préside M. Auguste Dorchain, avait voulu offrir le monument à la Ville de Paris, mais le Conseil municipal déclara qu'il n'avait plus un mètre carré de surface disponible — c'est à peine s'il reste encore sur les chaussées assez de place pour les trous du Métro. M. Augute Dorchain,pensa au Luxembourg, asile des poètes; mais le jardin appartient à la questure du Sénat, qui refusa de recevoir Sully Prudhomme. Par bonheur. M. Herriot 'assistait au débat; il offrit au flanc de la Croix-Rousse une petite place prête à prendre j le nom du poète. Et voilà comment Lyon hé ritera d'une gloire que les Parisiens ont mé connue. Le «Gothland» en port sur 1 Le vapeur «Gothland» de la Red Star, qu; $ s'était échoué récemment âu* îles Scilly.esi 5 arrivé lu ml! à Southampton avec l'aide de remorqueurs. La grève itéd t?f:ms à La Haye Hier, pendant toute la soirée, des incidents ! se sont produits à l'occasion de la grève des employés des trams. A 11 heures du soir, on à enlevé les pavés dos rues pour s'en servir eii ^uise de projec-, tilcs contre la maréchaussée et les agents de police. Des coups de revolver ont été tirés. Les policiers ont dû faire usage de leur sabre. Les incidents se continuent pendant la nuit. Hansi reste à Belfort o t,est arrivé à Belfort Venant de Schucht.il assistera aujourd'hui à la revue des troupes françaises et très probablement au banquet du Souvenir Français Les jeux en Suisse +102,026 électeurs demandent l'interdiction stricte des maisons de jeux en Suisse. Cette demandé sera sefumise au scrutin populaire. NOS ÉCHOS - --«m*- La détente rûonêtnire L'Action économique observe que la situation monétaire reste partout aisée et cette aisance sg traduit partout par une détente des taux d'escompte et de report. D'autre part, la politique de renforcement des réserves d'or dès grandes banques se poursuit. inlassablement. L'encaisse or de la Banque de France s'est encore accrue dans les derniers huit jours;le chiffrg'atteint est de 4,092 millions et l'augmentation de .près de 700 millions depuis un an. La Banque de France a profité, pour fortifier ainsi sa situation, de deux faits économiques dé haute importance: d'une part, la révision du tarif douanier américain qui a provoqué un afflux de marchandises étrangères dans les ports de l'Lînion; de l'autre, la revente par l'Europe aux Etats-Unis d'une quantité de valeurs américaines. Les deux faits ont eu leur part appréciable dans la formation de l'énorme courant de métal précieux du nouveau lin Belgique, l'argent lait tou.iouTs~payer ses services fort cher à l'industrie et au commerce; mais le succès de l'emprunt 4 p. c. de la ville de Gand, qui donne lieu à répartition, montre qu'il y a dans le pays, comme en France, d'énormes réserves de capitaux. * * * Le ministre de la guerre M. de Broquéville est arrivé cô matin, de Bruxelles à Anvers,par le premier train-bloc. Il était accompagné du secrétaire de son cabinet, le colonel Wielemans. Le ministre de la guerre n'a fait que passer, car à la gare même,il a pris place dans l'automobile grise du ministère de la guerre pour se rendre à Brasschaet, à l'école d'aviation. * * # Nos artistes Notre concito}&en, le baryton Goris, fait ■in ce moment une saison très brillante au Théâtre royal d'Ostende. Les journaux de !a Reine des Plages ne tarissent pas d'éloges sur le talent et la jolie voix du jeune irtiste. L'un d'eux, rendant compte de la représentation des Mousquetaires au Courent, s'exprime comme suit: «Le Brissac réalisé par M. Goris fut en vérité brillant, louant comme un acteur rompu au métier, •Uncelant d'exubérance et de verve, animant la scène avec un entrain de bon aloi, il fit du joyeux mousquetaire une personnification en tous points remarquable; ajoutons-y le charme dç sa belle voix et disons que notre jeune baryton tient là un de ses meilleurs rôles.» La chanson populaire C'est le 21 juillet prochain qu'aura lieu à l'Opéra flamand, la grande soirée populaire au cours de laefuelle, les délégués dés J sociétés anversoises», désigneront les vain-I queurs du concours- de chansons populai-; res organisé par l'administration communale. Les -sociétés qui n'auraient pas reçu-l'avis officiel les priant de faire connaître-le nom de leur délégué doivent s'adresser' sans retard au secrétariat,à l'hôtel de ville. C'est M. Tokkie qui chantera les œuvres primées. * * # L'outillage du Port Ce matin, on a fait connaître le résultat de l'adjudication publique de 12 grues hydrauliques, qui seront placées le long des quais de l'Eocaut et aux anciens bassins du Nord. Les prix demandés varient de 169,025 à 210,000 francs. Le général Dossiir Le général Dossin a pris le commandement de la 2me division d'armée à la tête de laquelle se trouvait le lieutenant-général Heimburger, qui vient de prendre sa retraire, atteint par la limite d'âge. Le général Dossin a réuni hier, au Cercle Artistique, les officiers de la division, pour prendre contact avec eux. Dans un petit speech, de belle allure et de meilleure pensée encore, le nouveau divisionnaire a dit à ses subordonnés ce q,!,il compte pouvoir leur demander, dans l'intérêt ue l'armée et ce qu'il entend faire pour accomplir la mission que le pays lui a donnée. L'impression laissée par le nouveau commandant de la division, a été excellente. * * « La boulangerie dans le passé L'exposition de la boulangerie et des in-I dustries connexes comptera parmi ses plus j intéressantes attractions,une salle spéciale-| ment réservée pour la boulangerie dans le « passé. ! Le public y verra entre autres,les outils, ; objets et modèles dont se servaient nos an-j cêtres pratiquant le métier de boulanger, j Toutes les vieilles traditions, les coupes, j et modèles de pain s'y rapportant ainsi i que les objets servant à l'illustration de ces ! produits de boulangerie et de pâtisserie y j formeront une collection qui sera quasi | complète. j Tout ce qui peut s'appeler le folklore de la boulangerie y trouvera aussi une large place. Les notns des organisateurs de cette très intéressante manifestation oorxi «n gr°-fï<-| ce-COnrnre-sc"vuiiipUàc XJO. »«. ■ • , ! littérateur bien connu, et folkloriste distingué, M. Claes, conservateur du Stee*i,MM. i Grell et Neetesonne. C'est tout dire. * * * Concerts de carillon j Température idéale,hier soir,pour savoiu ; rer lé concert de carillon donné par M. Steenackers, carillonneur de la commune de Borgerhout. Programme fort intéressant, d'ailleurs où figuraient entre autres, des chansons du XVnle siècle, La Folle, cette romance d'Albert Grisar que chan-• taient nos mères, Ona Vwlprland,de Blockx; H et roosje uit de dalen, de Volckerick, etc. Un nouveau concert sera donné par M. Brees, après-demain jeudi, de 9 à 10 h. du | soir. Au programme: Anciennes chansons j flamandes, organisées par Gevaert: Er wo-! nen vogelhens vele et Och, avich es sa lanc, de Mestdagh; Mazurka en ;fa, de P. Benoit; la Chanson de Solvyg et la Mort d'Ase, du Peer Gynt, de Grieg: La chanson de Mari-nette, de Tagliafica; Le Crucifix, de J. B. Faure, et une fantaisie sur La Bohême, de Puccini. 1 * j * # Les fêtes de la Wallonie A l'occasion eles fêtes élu XXe anniversaire de sa fondation., la V'allonie organise un grand tournoi orphéonique d'honneur, qui aura lieu dimanche 9 août, h 2 heures, en la grande salle des fêtes ele la Société royale de Zoologie. Ce tournoi est donné sous le patronage de l'administration communale d'Anvers et de la Fédération nationale des sociétés chorales de Bel-! gique avec le concours eles sociétés royales1 : Les Mélomanes, de Gand; La Lêqia, ele Lié-i ge; Y Emulation, de Verviers; Les Bords de la Meuse, de Namur; Y Orphéon, de Bru-j xelles, et de la section chorale de La Wallonie. Feuilleton du «Nouveau Précurseur • 59 LA PLUS FORTE Grand Roman PAR BEtoberL SA IHWILLE [• Et dominant cette solitude, le dôme, pareil au casque d'un géant, lançait sa coupole monumentale vers le ciel opaque où les intermittentes et fauves coulâurs d'une lune [incertaine luttaient contre l'envahissante noirceur des nuages. : Par un de ces brusques revirements de la [température si fréejuents en nos climats, le [temps jusqu'alors serein, avait tourné à l'otage.Un vent tumultueux, dernier souffle de quelque cyclone venu d'Amérique, exhalait ;les convulsifs hurlements de sa rage, tordait la cîme des arbres, flagellait les frondaisons, les emplissait d'inquiétantes clameurs.Par moments, le roulement d'un lointain tonnerre faisait entendre une rumeur as-jsourdie.Tout ici était désert, mélancolique, morose, obscur. Là-bas, pourtant, au-delà de la Seine tout etoilée de lumières, le Paris bruyant, éclatant et remuant, s'agitait et dépensait sa | prodigieuse vitalité. , A l'angle de la rue Fabert et de la rue ; Saint-Dominique, une femme marchait avec agitation sous l'ombre des grands arbres. Parfois, arrêtant sa marche et sortant du , quinconque, elle allongeait le cou et du regard semblait interroger la rue. Puis, ne voyant rien arriver, elle rentrait dans l'obscurité et poussait un soupir d'impatience.Soigneusement enveloppée d'un long manteau noir qui masquait les contours de sa taille, la tête comme enfouie dans une large capote aux bords avançants,, un voile épais lui couvrant le visage, cette femme devait assurément désirer garder l'inco- ' giiiio. La fiévreuse agitation de ses mouvements trahissait également une crainte harcelan- .' te. I Parfois quelque passant s'en allant vers le Gros-Caillou, la dévisageait avec inso- , lence. Parfois encore un couple d'ouvriers reve- ! nant de l'atelier faisait à haute voix d'ironi- 1 ques réflexions. | — Tiens, en voilà une qui pose!... Il ne î viendra pas, ton monsieur! Alors la femme voilée se rejetait en ar- • rièrè et s'enfonçait plus avant dans l'ombre : protectrice. Non, certes, ce n'était point à un rendez-vous d'amour qu'elle accourait. Celui qui eût oser soulever le voile si jalousement. rabattu eût été épouvanté de voir l'implacable expression de ces yeux, la contraction dé ces traits, le pli dur et défiant de ces lèvres pâlies. Par moments, quelques mots, comme jaillis de l'angoisse de son cœur, s'échappaient entre ses dents serrées: — Criminelle!... moi... Moi, criminelle!.. Voilà ce qu'est devenue Yvonne Lambert... la fille d'un honnête homme. ... Ah! les malfaiteurs qui ^expient au bagne leurs forfaits n'ont pas commis un acte pareil à celui que je médite. ... Infâme, moi!... Voilà trois ans que je réfléchis, cherche, combine, calcule! Je trace tout un plan, je prévois les diffi-cultés, j'aplanis les obstacles... | ... Une occasion se présente, unique,-inespérée, superbe... ... Si je ne la saisis pas, il me faudra renoncer à jamais au but vers lequel tentent tous mes efforts... ... Je devrais être si heureuse... Je touche au moment de mon triomphe. ... D'où vient ce trouble? Serais-je deve- ' nue lâche, moi qui n'ai jamais connu . la peur? ... Pauvre enfant, pauvre innoeente petite créature... qui n'a jamais fait do mal à personne. De quel air confiant et doux elle me regardait, l'autre jour... ... N'est-ce pas monstrueux de se. venger sur cet être sans défense du crime de son père? — Ah! misérable créature! Quelle imbécile pitié paralyse mon courage?... Et, aussitôt se mettant à rire, d'un rire ■ amer et sardonique: — Folle que je suis! cette enfant... Eh bien, cette enfant, je ne vais pas la vouer à la mort... Et puis, après tout, pourquoi aurais-je compassion pour la fille de l'autre, de celle qui a volé ma place? Allons, ayoqs courage et ne nous laissons pas énerver par des mesquins scrupules! Et crispant/les poings, elle poursuivait le va et vient de sa marche fiévreuse. — Oui, murmurait-elle, ce Frémont me l'a encore répété ce matin. Le voyage est fixé pour le 24... La mère et l'enfant seront seules. Et alors, oh alors!... Et de nouveau elle se mettait à rire. Puis, s'impatientant: — Mais que fait donc cette Bartel? Voilà un quart d'heure que je l'attends. N'arrfvera-t-elle jamais? A ce moment, un omnibus traversa l'esplanade et s'arrêta à l'angle de la rue Fabert.IJné vieille femme en descendit. Yvonne Lambert courut à sa rencontre. — Enfin, enfin, s'exclama-t-elle, je commençais à désespérer. — Vous désespériez, ma petite dame, ricana la Veuve Anaïs. • Ah! il ne faut pas de ces accès de rage C'est mauvais pour la digestion. Voyez-vous, l'hôtel du Coq Gaulois et la maison des «Invalos» ne voisinent pas. •J'ai dû prendre un omnibus, deux omnibus, avec correspondance, et jamais de place'au Palais-Royal! A propos, vous me devez six sous pour l'aller, autant pour le retour. -- Bien, bien, répliqua avec impatience . Yvonne. Et elle l'entraîna dans l'ombre du quinconce.Doucement, ma vicomtesse, fit l'autre, je n'ai pas vos guibolles de vingt ans. Voici un banc, asseyons-nous. Que îaut-il pour votre service? Elle paraissait réfléchir. Puis, à voix très basse, mais scandant chaque mot: — Ecoutez-moi bien, murmura-t-elle et comprenez-moi bien. L'iieure est venue pour vous de gagner vos cinquante mille francs. - Oh! ce n'est pas de refus!... Voyons, qu'exigez-vous, ma petite dame? Un enlèvement d'enfant, répliqua lentement la jeune femmé. — Rien que cela? fit l'autre ironiquement. Le bagne alors? — Cinquante mille francs! répéta froide-I ment Irène, — Ah! ali! vous m'en direz tant! | Quel gosse faut-il estourbir? Yvonne Lambert eut un sursaut d'horreur et d'une voix frissonnante: — Je ne vous demande pas un meurtre, ' misérable! s'écria-t-elle. : L'autre' partit d'un.écl^t de rire sinistre et murmura: — Tant mieux pour vous, ma petite dame, car il vous en eût coûté alors beaucoup plus cher. Voyons donc ce que vous me. demande»? je vous écoute avec attention. — Il faut, accentua nettement Yvonne, enlever la petite-fille du marquis de la Ro-ohebridnt.— Àh! murmura la veuve, j'en suis.. Quand cela? Dans cinq jours Mme de la Rochebriant doit partir pour la Bretagne. — Ou cela, en Bretagne? — Au Menech, près de Carnac, en Morbihan.— Ah! je sais, mon Adolphe y a passé toute une saison autrefois. .— Peut-on compter sur votre Adolphe? in-i terrogea Yvonne. Comme sur moi-mêmè! exclama la veuve, .m amour d'homme. — Dans ce cas, il faut qu'il parte demain pour le Menech. — Compris, i! cueillera l'enfant et vous l'amènera... où, chez vous? — Oh! non, pas chez moi! Chez vous, à l'hôtel du Coq Gaulois. Excusez de l'honneur grand; c'cst dangereux pour nous- Vous ne.ménagez, guère vos bons amis, '.na petite dame. Il s'agit pour vous de gagner cinquante mille francs. — Je voudrais bien en voir la couleur dè? à présent, murmura la veu-ve. — Non. Quand j'aurai vérifié rnOi-inêni. sj l'enfant enlevée est Tamara de la Roche briant. — Soit, fit l'autre d'une voix dépitée. Mais gare à vous si vous nous flouez! A ce moment un éclair déchira la -nuée ; au loin un grondement de tonnerre sa fi ! entendre. | — I.'orage, fit la vieille en ramassant so: châle autour de ses épaules. ftP'-r- na" — mil Il faut que je me sauvé. — Non, répliqua Yvonne, restez encore, je n'ai pas fini. J'irai donc au Coq Gaulois constater moi-même si mes ordres ont été accomplis. ' — De la méfiance toujours et toujours, ma petite dame... Ali! nous méritons mieux... — Vous recevrez alors le prix de vos services; interrompit Yvonne. — Parfait. Et que faudra-t-i.l faire de l'enfant? elemanda Mme Bartel. — Ce qu'il vous plaira, répliqua sèchement la jeune femme. — Ce qu'il me plaira!... Alors je pourrai avoir entre les mains l'enfant des Rochebriant?? Surprise par la bizarre intonation de cette voix, Yvonne tourna la tête et la regarda. Un nouvel éclair venait d'illuminer la nuit et à Sa blafarde clarté la fa.ee de l'horrible vieille était apparue hideuse, sinistre, avec les rides qui lui labouraient les chairs, la fixeté de ses yeux troubles et le macabre j rictus de sa bouche édentée. — Vous me semblez connaître cette famil-j le de Rochebriant?fit Yvonne dr/cnuc'sc'jp.- çormeuse. — Moi! protesta, la Bartel, comment" pou-j vez-vous supposer qu'une pauvre créature j de mon espèce ait des rapports avec des sei-i gneurs et de# marquis? Plus :-;e faisant doucereuse et avec des ; ; puanteurs d'hypocrisie: : —Non, certes. Mais je voudrais tant : \ avoir un enfant, une mignonne fillette A • j chérir! | -- Vous nie promettez alors de ne lui fai-{ re aucun mal? i Lui faire du mal? , I Mais je inspecterais la vie d'une mouche, t j Âdolp'ie Tournel pourrait vous l'attester. ; Un éclat de tonnerre l'interrompit, i 1 Prestement Yvonne rsc leva. 1 < (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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