Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 01 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60cz9m/
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j^ercrecîi 1 Avril €I^O CE\TIMJBS 80"' année — Kc t>I Le Nouveau Précurseur ABOlSnSTEMEÏSrTS • ■ïvjijo un an 12.00 fr.; six mois 0 50 (t.; trois mois 3 50 fr. wTRTUEtJB, • 16 00 fr.; . 8.00 fr.; . 4.50 fr. - 33.00 fr.; • 18 00 fr.; . S 00 fr. ÏJIXEMBOUkO, - 32.00 fr. . 18.00 £r.; . 8.00 fr. rolONPOSTAIÀ - 43.00 fr.; t 31.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit (asqu'i refus formel. ON s'ABONNE i Anvers au bureau du journal et, dans tons toe bureaux de» postes en B»l?ique. «v wlpw» tmXBmm mmmmr «v JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHQSES { *-*o* { 39, VîEfLLÉ BOURSE. - ANVERS. A ISTISTOTNT0."E3 - Ordinaires, la petite ligne, fr. 0 30 | Récla.îtep, la ligne. . . fr. l 50 • 1 à -4 lignes « 1.00 Faits DitiRts; ta ii^rre » 2.50 Finanoures, te ligne » 0 50 Chronique anvers' . « 8.00 Les annonces de i'étranger ai de lu iSelyique sont reçue* uus&t t'A .,:uce Havas, 8, place des Martyrs, à Brueodles, 8, Place de la Bourse, à Paris, et zO, ffûrh Holborn, à L ombres. Dehors ANGLETERRE Autour du Home rul# U.e, la Chambre des communes a repris,en «Se lecture le bill du Home rule. m Lonsr ancien ministre conservateur,pro-. Ip reiet du home rule. il demande des Lwc'ssements au sujet des déclarations du orésident du Conseil. e. FHward Grey propose que les conversait soient reprises en prenant pour base l'é-hîissement d'un système de fédération- pour tout le pays Pour ans* ces ouvertures de sir Edward Grey sont ac-orai« oar des applaudissements prolongés CU ô ,s les bancs de l'assemblée. On sait en effet oue l'opposition a déjà manifesté cette Sou que si la mesure de l'autonomie appli-ff à 1 Irlande était étendue a d'autres ré-dons du Royaume-Uni, i'Ulster n'aurait plus de raison de protester. nnand sir Edward Grey eut fini de parler il M facile de voir que sa modération et les innvâles avances faites par lui avaient for-: tem n impressionné l'assemblée. De tous çô-fon était d'accord pour dire que ces décla-Vtions du minisire des affaires étrangères pourraient aider beaucoup à une solution paci-i fique. nn Deut donc conclure de la journée de mar- h, m'nne grande amélioration s'est produite r nfl sftuation. Cette amélioration est si réel- i. me le 101 et la reine ont repris leur projeçt i 1er passer les vacances de Pâques à \yind-°) oroiet qui avait été abandonné en raison de la gravité que reVSKflt la situation ces jours derniers. Lord Morley reste ministre Lord Morley a assisté hier au Conseil des ministres. Des déclarations faites par lui à la Chambre des Lords, il résulte qu'il ne déiius-sioone pas. Un compétiteur de M. Asquith I on annonce que l'agitateur irlandais Lar-kin pose sa candidature contre celle de M. I Asquith dans la circonscription est du comté | de Fife. M. Asquith ayant accepté le portefeuille de la guerre est soumis à réellection comme dé-[ puté. Des armes pour I'Ulster Une allège allemande ayant à bord trois Cents tonnes de fusils a jeté l'ancre lundi,dans la matinée, au large de Daggelykke (île de Langeland) en Danemark-! La cargaison à été transportée pendant l'a-L •pTès-nnûi et la nuit à bord d'un bateau à va-I peur norvégien qui venait d'arriver. Les deux ■navires sont partis dans la direction du nord. [ L'Islande était indiquée comme lieu de desti-[ nation du vapeur norvégien, mais on croit que l c'est l'Irlande II y a à bord de ce vapeur deux [personnes parlant anglais. Les fusils vien-l draient de Hambourg. L'affaire a été soumise au ministère des affaires étrangères du Danemark. FRANCE L'enquête Rochette La commission d'enquête sur l'affaire Rochette, saisie à nouveau par son président de l'incident auquel a donné lieu l'article publié par l^Indépendant des Pyrénées-Orientales», a décidé dec onvoquer demain matin tous les membies du cabinet Monis pour un supplément d'informations qui ne peut avoir pour effet de retarder le dépôt de ses conclusions. Le ministère Monis était composé comme suit. M. Monis (président du conseil, intérieur); Caillaux; Berteaux (décédé); Antoine Perrier; Delcassé; Steeg; Paul-Boncour; Pams; Massé; Dumont; Cruppi et Messimy. Le ministère Monis comprenait en outre quatre sous-secrétaires d'Etat:MM.Emile Cons-S?-i, Chaumet ; Dujardin-Beaumetz (décédé). Un incident La majorité de la commission (11 voix con-P, ^Vait décidé la suppression du rapport bÏÏ"iPar ^ Jaurès d'un passage constant i abus d'influence commis par MM. Monis Ln«?jaux sur le Pr°cureur général. En pré-*inn i C/e vote Jaurès a donné sa démis-f. „,îe P^sident. Il ne Ta retirée que lorsque ce Paragraphe fut admis tel quel. L'impôt sur îe revenu La Chambre a continué hier, la discussion du projet de l'impôt complémentaire. M. Jules Roche, aux applaudissements de la droite et d'une partie de la gauche, montre que l'impôt sur le revenu, impôt personnel, est contraire aux principes de la Révolution française laquelle, pour détruire les abus du régime antérieur a voulu que l'impôt soit établi sur une hase réelle et non d'après l'appréciation, toujours arbitraire, de fonctionnaires. Chose étrange, la droite réactionnaire applaudit M. Jules Roche quand il rappelle les principes de justice, affirmés par la Révolution contre l'ancien régime. Le débat dévie alors vers des moyens de procédure parlementaire. La Chambre par 340 voix contre 155 rejette une motion de surséance et par 334 voix contre 155 maintient son ordre du jour, c'eât-à-dire la suite de la discussion. Une parade électorale M. Ceccaldi, radical demande l'urgence pour une proposition tendant à' modifier l'article du Code d'instruction criminelle relatif à la prescription en matière criminelle ou correctionnelle afin d'interrompre la prescription par l'arrestation du condamné et aussi par tout acte de l'autorité compétente tendant à faire exécuter la peine. Il s'agit de Rochette. L'urgence que le gouvernement ne combat pas est votée par 324 voix contre 10. La proposition est renvoyée à la Commission avec le consentement de M. Ceccaldi. Une réconciliation D'après une information que reproduit r«Eclair», M. Clémenceau et M. Briand auraient dîné ensemble, l'autre jeudi, chez un ancien ministre de la Marine, qui est un des fondateurs de l'«Homme Libre», et reste le principal appui de ce journal. MM. Clémenceau et Briand, qui, malgré leur brouillé, ne cessèrent jamais de se tutoyer, se seraient réconciliés et se seraient entretenus pendant deux bonnes heures avec une familiarité et une cordialité qui pouvaient faire croire que leur amitié de jadis n'avait jamais subi la moindre altération. Ils se seraient retirés ensemble.SUEDE Les élections Les élections législatives en Suède ont commencé le 27 courant et se termineront le 7 avril. Les élections au Riksdag suédois se font sous le principe de la représentation proportionnelle.Les élections actuelles ont une importance capitale, parce qu'elles se font presque uniquement sur la question de la défense nationale.Le programme des conservateurs est que la Suède doit être, militairement et navalement aussi forte que possible. Le programme des libéraux est un programme démocratique; pour eux, la question de la défense nationale doit se résoudre normalement au Parlement. Les socialistes réclament le désarmement. On se rappelle que les élections actuelles ont été provoquées à la suite d'un discours prononcé par le roi de Suède, en réponse à une manifestation de paysans suédois devant le palais royal ayant pour but de demander au Roi que la Suède ne reste pas en arrière en ce qui concerne les armements. Le Roi avait répondu qu'il.partageait ce désir. Le gouvernement libéral, alors au pouvoir, avait critiqué la réponse du Roi. SERBIE La politique serbe e M. Pacliitch, président du conseil, au cours, de la discussion du budget des affaires étrangères, déclare à là skoupchtina qu'une alliance, a été conclue entre la Serbie, le Monténégro et la Grèce. Les traités de paix signés à Bucarest et à Constantinople seront très pro» chaiaement soumis à l'assemblée. Les relations de la Serbie avec la Roumanie sont sur le même pied que les relations de la Grèce, avec la Roumanie. Ma rencontre avec M. Venizelos à Saint-Pétersbourg, dit le ministre, fut l'effet du hasard, mais elle nous fourn't l'occasion heureuse d'un échange de vues complet. La Serbie poursuit une politique de paix et d'équilibre dans les Balkans. Pour cela elle peut compter d'une façon constante sur l'appui des Etats alliés, ainsi que sur les grandes puissances. Toutefois, pour pouvoir conserver la paix, il est nécessaire d'entretenir une armée. La skoupchtina voudra donc bien hâter l'expédition du budget. Elle a encore des questions si urgentes et si importantes à résoudre qu'il ne semblé pas opportun de procéder sans retard à la revision de la Constitution. ALBANIE L'évaouation de l'Epire Le ministre des affaires étrangères de C*rèce a porté à la connaissance des puissances que le gouvernement hellénique à donné, depuis plusieurs jours l'ordre à ses troupes de se coït- . centrer et d'être prêtes à évacurer les régions contestées en Epire dans le délai fixé. Ce de-lai étant sur le point d'expirer, le gouvernement hellénique eu égard au maintien de l'ordre dans ces territoires et dans un intérêt d'apaisement des populations grecques, désirerait connaître les vues des puissances sur l'opportunité de donner immédiatement l'ordre à ses troupes de se retirer, avant qu'une réponse ait été donnée à la note du 8 février et tant que les négociations entre le gouvernement albanais et M. Zographos sont encore pendantes. Bref la Grèce voubrait bien gagner du temps. TURQUIE L'emprunt D'après les journaux, Djavld bey a télégraphié de Paris que l'emprunt tnrc'de 500 mil-; lions de francs sera émis vers le 20 avril. ETATS-UNIS Le péage sur le canal de Panama j Par 248 voix contre 162, la chambre des ré-; présentants a adopté le bill supprimant l'exemption de péage pour les navires cabo-tèurs américains dans le canal de Panama. Le public a suivi les débats avec un vif intérêt. Les galeries étaient combles. MEXIQUE La reddition de Torréon On annonce officiellement que la ville de Torréon s'est renduè au général Villa mardi après-midi. La victoire des cortstitutionnalistes est donc confirmée. CHINE Les chemins de fer Le ministre chirfois des travaux pûfclîcs'et le syndicat anglo-chinois ont signé un contrat pour la construction d'environ 600 milles de chemin de fer entre Nankin-Nan-Chang et Ping-Kiang. Cette concession va renforcer grandement les intérêts/anglais dans la province du Yang-Tsé. Uné autre ligne aboutis-s sant à Nan-Kou au Shangaï et une autre re-i liant Nan-Chang à Wou-Chang sera construl-: te. Ce réseau aurait un millier de milles. I-l faudra pour en couvrir les frais, contracter un emprunt de huit millions de livres sterling hypothéquées et gagées sur lê réseau et en dernière analyse garanties par le gouvernement. Les principaux employés seront anglais, ainsi que le matérrel. BILLET PARLEMENTAIRE Le 1er avril 1914. L'attention va se porter pendant quelque • temps, principalement sur le Sénat. Celui-ci a décidé hier, droite contre gauche, de commencer jeudi la discussion du projet scolaire. Le rapport de M. Fiéchet a été déposé hier; la droite n'a pas même accordé au sénateur libéral, le droit d'y apporter les corrections nécessaires ni d'en supprimer les fautes typographiques. La traduction flamande du rapport doit , être faite, car il y a au moins un sénateur ; ne comprenant pas le français. Malgré tout cela, le Sénat a décidé de j commencer la' discussion demain jeudi.Cela n'activera en rien la solution. Toute la séance de mardi a été absorbée par cette question. A la Chambre reprise de l'interpellation sur la désorganisation dans l'armée. Grand discours de M. de Broqueville, affirmant que tout est pour le mieux dans la meilleure des armées;, pour le surplus, l'intérêt du pays lui défend de dévoiler les se-: crets de la défense nationale. i Après que M. de Broqueville eut terminé j son discours, M. Masson lui a répondu a'Vec ' verve et ironie, soulignant l'argumentation de M. Devèze, la développant, l'amplifiant et arrivant avec de nouveaux faits. Le ministre, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, s'était déclaré satisfait d'avoir été interpellé. Après le discours de l'honorable député de Mons, cette satisfaction a dû être maigre. Le discours de M. Masson a produit une . vive sensation. Jean GOSSING. BANQUE D'ANVERS (S0C1ÉTB ANONYME) Longue rue IVeuve, S -4 Situation au 31 Mars 1914 ACTIF Immobilisé : Nouvel unroenble et coffres-forts fr. 1,577,848,52 Réalisable : Caisse » 4,756,063.29 Portefeuille d'effets » 35,199,005.21 Fonds publics » 9,459,754.31 Reports et Prêts sur fonds publics » 24,763,157.52 Comptes courants, banquiers » 9,990,081.61 » clients » 4-1,342,297.88 » » d'acceptations » 39,930,9(i6.45 Dépôts dfi garantie -112,636,'764.51 » volontaires <• 22,811,547-— Comptes divers • 296,327.52 Total fr. 302,763,813.82 PASSIF Envers la Société : Capital social fr.éo,00Q,000.— Réserves : antérieures a la loi du lr septembre 1913 « 20,024,678.84 Réserves ; postérieures à la loi du I®' septembre 1913 » 155,321.64 Envers les tiers : Effets a payer » 42,076,848,43 Comptes couraùts, banquiers » 25,476,792.28 Compte avances Banque Nationale (avec gage) » 600,000.- Comptes courants, clients « 52,589,175.21 Déponants (garantie* et dépôts libres).. «135,448,311.51 Compte» divers » 1,392,685.91 Total fr.302,763,813.82 L« Directeur, Un Administrateur, B. W. MARSILT. M, GEVERS. Nouvelles de l'Étranger Les poursuites oontre Mme Caillaux Le juge d'instruction M. Boucard a entendu hier Mme Gueydan, la première femme de M. Caillaux et son fils M. Uupré, d'un lit antérieur.Mme Gueydan a complété les précédentes déclarations qu'elle fit à l'instruction. Quant à M. Dupré, le magistrat lui a demandé des explications au sujet de certaines parties de la déposition de Mme Estradère. La grève des marins napolitains Le «Giornale d'Italia» apprend de Naples que la grève des marins a été de nouveau proclamée. Deux jaunes ont été blessés dans une rixe avec des grévistes. Collision de torpilleurs Pendant des exercices de nuit qui ont eu lieu le 29 au large de Heligoland, le torpilleur de haute mer <*S. 193» a été abordé par le torpilleur «G. 106». Le «S. 193» a été atteint au-dessus de sa ligne de flottaison. Il est parti pour Kiel, où il va subir des réparations. Mort d'un artiste De Londres, on annonce la mort de l'artiste bien connu Hubert- von Hérkomer. Deux records de hauteur Mardi après-midi, à l'aérodrome de Johan-nisthal, le piloté Limmekogel, sur monoplan, a établi le record du monde de la hauteur sans passager, en atteignant 6,300 mètres. — Le nouveau «Zeppelin 8» a battu hier malin le record de hauteur des dirigeables en s'élevant à une hautetir de 3,065 mètres. Une oommune sans habitants Il existe en France, une commune appelée Riboux, près de la ville de Cuges, dans le département du Var, et où n'habite absolument personne. Depuis une dizaine d'années, tous les habitants ont fui ce sol trop aride, où ne s'élèvent plus que deux fermes que des cultivateurs viennent occuper d'une façon intermittente. L'église, la mairie, les chaumières sont exclusivement abandonnées aux ombres, aux fantômes du souvenir que ne dérangent pîu3 les vivants importuns. Le9 Chinois en Europe Une enquête du «Rousskoiê Slovo» fournit sur l'immigration chinoise, dont les Russes prennent de plus en plus ombrage, des documents précis. L'immigration chinoise en Russie représente une part d'un vaste mouvement chinois d'émigration s'effectuant du sud au nord. Ce mouvement embrasse en moyenne et par an 12,000 Chinois, dont 24,000 se fixent sur le territoire russe. L'importance des colonies chinoises dans [ les grandes villes russes est malaisée à fixer. Elle doit être à Pétersbourg et Moscou de plusieurs centaines d'individus. Une véritable colonie chinoise existait également à Varsovie; mais un décès s'étant produit parmi ces Chinois, décès que les compatriotes du mort s'efforcèrent de dissumul'er, la police intervint ; et imposa des mesures sanitaires si rigoureuses que la plupart de ces Chinois préférèrent gagner l'Autriche. D'après des rapports officiels, on s'attend, d'ici à quelques mois, A un redoublement du mouvement d'émigration chinois. Les consulats russes dé Mandchourie viennent de viser des passeports chinois en grand nombre: le consulat de Kailar en a visé depuis six mois 1,800, celui de Karbine 2,500. A Karbme, depuis le commencement de cette année, on a vendu à des Chinois 200 billets pour Moscou et 150 pour Pétersbourg. La grande masse des émigrants chinois consisté en mineurs et en jardiniers. Le reste se compose en majeure .partie de colporteurs tra- j fiquant de toute sorte d'objets, depuis les î fleurs en papier jusqu'à de précieuses étoffes • de soie. Jusqu'à présent, la concurrence que ! fait la main-d'œuvre chinoise à la main-d'œu- ! vre russe constitue un phénomène encore in- , offensif, mais la puissance de travail, l'habileté, la sobriété des Chinois leur donnent sur le prolétariat russe une supériorité qui pourrait bien un jour ou l'autre constituer un Important problème national. NOS ÉCHOS Mauvaise volonté dn gouvernement Un des exemples ies pîu'é saisissants de l'incurie gouvernementale est la situation que M. le député Persoons â si bien mise en lumière à la Chambre. Le pays de Waes a de notiveau été affligé par de graves inondations. Or, le ministre n'a pris aucune mesure pour les prévenir, malgré les promesses les plus formelles, qui avaient été faites depuis plusieurs années. Le départe- , ment des Travaux publics sait depuis long- 1 temps quelle est la cause de ces calamités, I devenues périodiques et qui réclamaient un ■ remède immédiat. Depuis plusieurs années le niveau de la marée haute s'est tellement élevé que la ville de Lokeren a dû, par trois fois, exhausser ses quais. Et que fait le gouvernement9 Rien! Il aime rnieux exposer les populations des Polders à des dommages énormes plutôt que de faire les sacrifices néceséaires. Les caisses de l'Etat sont à sec si les terres du Pays dé Waes sont inondées. Les cléricaux se moquent 1 même des lois qu'ils font voter. Celle de 1 1906, ordonnant l'établissement d'une communication permanente erître les deùx rives 1 de l'Escaut devant Anvers, n'est pas encore exécutée et devait l'être avant le 31 décem- 1 bre 191C! M le député Persoons a insisté, en i excellents termes,, sur la mauvaisé volonté . < du gouvernement. I J * * * J Notre port 1 Malgré les oiseaux de mauvais augure et de parti pris, nous avions raison de dire \ que le mouvement du port d'Anvers se relè- 1 verait bientôt. La chose s'est déjà produite, : * et la marche ascendante s'accentuera dès ; ] que gouvernement mettra les deux nouvel-lës darses à la disposition du commerce. ( Au mois de mars dernier il est entré dans notre port- 656 navires jaugeant ensemble 1,293,549 tonnes contre 626 navires,jaugeant ! 1,215,895 tonnes en mars 1913. Le gain est donc de 30 navires et d'une i jauge globale de 77,654 tonnes. Lès entrées pendant le premier trimestre de cette année,se chiffrent par 1,748 navires, avec une jauge globale de 3,491,870 tonnes, contre, pendant le premier trimestre de , 1913, 1,753 navires et 3,490,901 tonnes. Il y a donc encore un déficit de 5 navires < et un gain de 969 tonnes. ] Le mois prochain, l'équilibre sera com- ] plètement rétabli et même au delà. ] Parmi les 656 navires qui nous sont arrivés, en mars 1914, il y avait 26 voiliers, j De ces 656 navires, 406 sont entrés dans j , les bassins et 250 se sont amarrés aux quais J j de l'Escaut. * * * | ] Les Belges à l'étranger î 1 La Chambre de commerce belge de Lon- j « dres, en son assemblée générale de mars, a ; i constitué son comité comme suit: j 1 Président d'honneur: M. le comte de La-laing, ministre plénipotentiaire et envoyé ! 1 extraordinaire de S. M. le Roi; Sir jCecil Herstlett et M. E. Pollet, respectivement consuls généraux de Grande Bretagne en Belgique, et de Belgique en Angleterre, sont < présidents d'honneur à titre personnel. Pré- < aident: M. L. Godchaux; vice-président, M. I. Cope; secrétaire général, M. P. Dorchy; trésorier, M. E. Petersson; auditeur, M. Marshall; membres du conseil, MM. M. Le-:lercq, P. Mussche de Vérymont, E. Lunge, L Navaux, L. Magnée, H. Hayman, C. Ro-îenraad, C Vandefackere. La situation de la chambre est prospère, ît bon nombre d'adhésions nouvelles lui îont parvenues durant l'année écoulée. Elle a. devant elle un intéressant programme pour l'année nouvelle, et espère que les commerçants et industriels belges ne lui marchanderont pas leur concours. De nombreuses relations commerciales Dnt été créées ou développées durant le dernier exercice, et d'intéressantes questions sont à l'étude pour faciliter les relations commerciales des deux pays et resserrer les liens d'amitié et intérêts qui les unissent. * * * Le Festival musicale Mme Frances Rose de l'Opéra de Berlin, jui vient de remporter un succès triomphal lans les représentations de Salomé et i'Elèctra au Théâtre de la Monnaie sous la lirection de Richard Strauss, aura une part prépondérante dans le programme du festival de musique dramatique organisé, les 16 et 18 mai prochain, dans le palais des 'êtes du Jardin zoologique. Elle y chantera, în effet, dans le final du Fidelio de Beethoven et le grand air de Leonorc, le rôle d'E ^lantine dans le duo avec Lysiart dans i'Euryanthe, de W£ber, celui de Chrysoté-nis dans le grandiose final d'Electra, de Richard Strauss et celui de Milada dans le poignant duo d'amour de l'opéra tchèque Dalibor, de Smetana. Ajoutons que le lieutenant-général cir-îonscriptionnaire Heimburger et M. Ernest ^an Dyck, le grand artiste lyrique, ont accepté la présidence d'honneur du festival. * * * Cloches et clochettes Il ne s'agit ni des cloches de Pâques dont e départ est prochain, ni d'e's clochettes de Lakmé. Il est question de la grosse cloche, jmployée de temps immémorial, pour appe-er les agents de change à la commission le la cote financière. Cette cloche est toute me institution, ùne sacro-sainte institution fui a la vie dure. Jadis on se servait de cette cloche, et la radition s'est maintenue, de sorte qu'à cer-,ains moments, notre Bourse prend les al-ures d'un marché aux poissons dont on ippelle les habitués à la minqué. M. Quidedroit ne trouve-t-il pas qo'il est emps de remiser cette cloche dans un magasin de ferailles ou,s'il le préfère, dans un luelconque musée d'antiquités, pour la -emplacer par une sonnerie électrique, plus noderne, moins ridicule et moins assour-lissante.Mais qu'au moins, il la place bien cette jonnerie électrique et non comme celle qui ippelïe à la côte les courtiers en marchandes. Celle-là est placée dans un coin si :etiré que tous ses tintements sont étouffés ivant d'arriver aux oreilles des courtiers jccupés au centre de la Bourse. Encore un déplacement à faire. * * * Le «Zéeinanshuis» La direction du «Zeemanshuis» nous com-nunique le rapport de l'exercice 1913 qui dent de paraître. Nous y glanons quelques renseignements ntéressants concernant cette excellente nstitution qui rend de si grands services i la population maritime. Après avoir rappelé que la construction lu bâtiment du «Zeemanshuis» est due à a générosité de la famille Félix Grisar, — a Ville a offert le terrain, — et que l'éta-)lissement a été ouvert le 15 octobre 1891, le -apport ajoute que l'agrandissement des nstallations a été terminée dans le courant le l'année 1913. Le «Zeemanshuis» dispose uijourd'hui de 109 chambres avec 158 lits, ïn 1913, rétablissement a hébergé 2,321 mains contre 2,293 pendant l'année précéden-,e. Ces 2,321 pensionnaires ont passé au [Zeemanshuis» 22,666.1 jours, soit une noyenne de 9.8 journées par homme et une réquentation de 62.1 hommes par jour. Ils se répartissent comme suit, d'après eur nationalité et grade: Allemands, 291; Américains, 87; Anglais, 297; Belges, 117; danois, 155; Français, 31; Hollandais, 89; Norvégiens, 286; Russes, 423; Suédois, 397; livers, 148 Dans.ce total, sont compris 15 )fficiers, 97 maîtres d'équipage et charpen- ■ feuilleton du "Nouveau Précurseur» 17 La Faute de Béatrix FAK 1 JUSTUS MILIS FQRMAH **on de l'anglais par E. PIERRE LUGUET ' . J? ne verrai plus l'Amérique, ! hitimiJ r ' dit-elle. C'est affreusement Cus » n'est-.« P^. mais je suis ! Parti? n u SU1S heureuse d'en être • luira-t il » chéri ■ Peut-être le soleil 11 tait glacial iciT d éClat °Ù n°US allons" ' ix l°Rd strope intervient et']?'jfj\}on8®' jours oisifs entre la err|l)aiima- Jours calmes et froids ,ner' Le hatl , sayeur vivifiante de la habituel h„ _au nayait pas son contingent te to,J?Sagers> car la saison pous- rouest al,ssi ^ P°nt «ombrante Mr« rîaTassé de !a foule en" journées, étend»» i 3,11 y Passail d^s ns la ch,le™ une cila'se-long.ue, soîèn 'enipérée du soleil... l'ab-el'e ion n jf comme elle l'appelai . ou ?*, î® SânaIeC une Petite ««e Alle-qu"iie at- 4 Stanibolofmais'n1 sent™ent inconnu o'oi.mais quand il aperçut les deux emmes il trahit, sans se. départir de son :alme- accoutumé,, un très vif plaisir. — Je suis arrivé ici hier seulement, dit-il ;n réponse à leurs questions; Strope et moi sommes venus pour changer d'air pendant me quinzaine de jours. L'été a été très )luvieux et très froid dans le Finistère... Strope termine sa toilette, je suis descendu ivant lui. Si vous le permettez je dirai au naître d'hôtel de nous donner une plus »rande table pour quatre; Strope sera très îeureux de vous connaître. Lord Strope entrait au même moment lans la salle à manger, entouré d'obsé-luieux valets, et Mrs Buchanan se tourna ivec une vive curiosité pour l'examiner,cai îlle avait entendu raconter les plus éton-lantes histoires sur ce vieux gentilhomme. Elle eut à peine le temps de remarquei lu'il était très grand; le visage bruni par es intempéries s'éclairait de deux yeux singulièrement perçants sous la broussaille les sourcils. Malgré ses cheveux également Dlancs ainsi que la moustache et la mouche ju'il portait comme Stambolof,il paraissait singulièrement jeune pour les quatre-vingt-;rois ou quatre-vingt-qùàtie ans qu'il devait avoir à cette époque. II marchait et se iiouvait comme un athlète, avec une gràcè 3izarre, une sorte d'inconsciente fanfaronnade.Beatrix avait entendu parler de son incroyable force physique, que les apparences faisaient' deviner réelle; sa réputation de violence pouvait être également vraie, ce faux vieillard paraissait terrible. Stambolof fit les présentations et le com te, avec un inintelligible bruit de la gorgé, d'un air distrait, saisit la main des deux dames. Béatrix devint toute blanche et crispa les lèvres pour ne pas crier; sa main était presque broyée!... Elle était encore pâle en i s'asseyant et Stambolof, en devinant la I cause, lui sourit doucement. — Il ne faut pas en vouloir à lord Strope 1 s'il vous brise la main ou fracasse le service, il se doit à sa réputation... il est très vain de sa force. Lord Strope se mit à rire et confessa la vérité de cette assertion, bien qu'il blâmât les gens qui abusaient de cette force. — Je suis distrait quelquefois, dît-il, plus que vous ne voudriez le croire; je siiis vain comme une jeune fille... non de ma beauté, je n'ai jamais été beau, mais j'éprouve une joie d'enfant à penser que je pourrais prendre Stambolof et le casser en deux sans le ■ moindre effort... (Il lança un rire homérique qui fit retourner tous les dîneurs.) J'ai un petit gendre, le mari d'Isabeau de Mon-signy, Aston Baresfonrd — il est lord Log-gan maintenant, mais' je ne m'en souviens jamais, — qui est' presque aùsri fort que moi, et quand je suis à Moiisigny nous engageons de grandes luttes. Quand je pense qu'il peut rne battre... je serais capable de prendre de la mort aux rats, car je ne vis que pour l'humilier. —r Si j'en juge par les apparences, monsieur, et par la meurtrissure de ma main,, vous pourriez humilier tous les hommes qué je confiais, dit Béatrix. Je ne pense pas avoir de longtemps à déplorer votre mort par le poison. Ces paroles parurent- plaire infiniment au vieillard, dont la vanité un peu enfantine était le seul signe de son grand âge, et le dîner se passa très agréablement Dans la soiréé, ils se promenèrent sur le canal dans la très confortable gondole de lord Strope. La nuit était chaude, lumineuse et tendre; le ciel parsemé d'étoiles s'illuminait de la clarté d'une lune nouvelle — la lune de septembre à Venise est à juste titre fameuse. Trois barques musi- câles égayées de lanternes chinoises et de feux dé Bengale, placées entre le Salute et ; le Grand Hôtel, étaient entourées par des vingtaines de gondoles — papillons de nuit ! attirés par une lumière brillante — et par- ; tout des barques, par centaines, légères, silencieuses, serpentines, glissaient dans la ! lumière douce et se perdaient dans la nuit. La vie nocturne sur le canal à Venise, merveilleuse, pleine de mj^stérieusé beauté, ! n'a jamais été bien décrite, ne le sera ja- : mais, parce qu'elle ne peut l'être par des : mots. G'ç-st un spectacle qui émeut tous les j sens par une illusion si particulière et si intense, que rien ne peut la reproduire; et c'est fort heureux, car Venise, par cela même préservée du progrès, conserve intact son caractère merveilleux d'art et de poésie.Lord Strope et Mrs Buchanan occupaient le siège d'honneur près de la poupe. — Je suis vieux et faible, dit en riant le comte, je dois avoir la meiileure_pla.ee. Stambolof et la petite Alianor Trever étaient plus loin. Lorsque la gondole q,uittà la rive, Mrs Buchanan surprit quelques mots qui la troublèrent. — J'ai rarement été plus heureux, disait Stambolof, que lorsque je vous ai aperçues dans la salle à manger La jeune fille répondit à voix basse et Stambolof reprit avec énergie: — Rien ne pouvait me faire plus de plaisir.Mrs. Buchanan eut peur que l'enfant se méprît. L'amour, un amour de jeune fille surtout, convertit le plus vil métal en or pur et prend la plus simple parole amicale pour la réalisation de ses désirs. Béatrix savait que Stambolof ne disait jamais rien qu'il ne pensât sérieusement, et qu'il n'avait jamais, un seul instant éprou- i vé pour Miss Trevor autre chose qu'une i très sincère et très calme amitié, et se demandait si la jeune fille s'en rendait bien compte. Elle . eut même la vague pensée d'en causer amicalement avec Stambolof, le lendemain matin, ne voulant pas qu'A-lianor souffrît inutilement. Lord Strope, en lui parlant, la fit tressaillir.—: Oh! je ne sais pas, dit-elle en réponse | à sa question, nous resterons en Europe quelque temps, je pense, tout l'hiver au moins, mais je ne sais pas où. Nous nous le demandons, lord Strope. Je... je suis seule maintenant, rien ne me rappelle en Amérique. — Oui, oui, je sais, dit le vieillard, Stambolof m'a parlé de la perte de votre mari. Non ! Stambolof n'est pas un cancanier, loin de là! Il m'en a parlé parce qu'il savait que je m'y intéresserais' sans curiosité, si cela peut se dire... On peut mé confier les choses, on sait que je suis discret et que je ne répète jamais ce que j'entends. J*ai eu upe vie bien longue, mais je crois que j'ai vu et entendu plus d'histoires étranges et tristeô que cinquante hommes ensemble... Je me suis souvent demandé pourquoi. Mrs Buchanan ne répondit rien, mais, il lui plaisait plutôt qu'il sût ce qui la concernait p.arce que cela lui évitait une explication imminente, et qu'elle se sentait attirée vers le vieux et. fier gentleman. La gondole glissant silencieusement sous des fenêtres brillament illuminées dépassa les barques musicales, les groupes de bateaux, et continua dans l'ombre jusqu'au delà du Ponte di Forro. Là, la iJiiïsiquÊ de vint plus, lointaine, adoucit- par la distance, et l'eau sur laquelle elle passait;-une belle voix de baryton chantait le cNon e v;-r» -.îe Mattei; très loin, au Nord, un train sifflait, et près d'eux le seul bruit perceptible était le glissement de la rame sur l'eau et son ; doux clapotis sous la quille du bateau. Lord Strope, après un petit silence, re-I prit: — Pourquoi ne pas passer l'hiver à Paris? Vous ne vous souciez pas d'aller dans des endroits populeux comnie le Caire, Nice ou Alenton?... A Paris, vous serez aussi tranquille que vous pouvez le désirer et vous aurez un petit cercle d'amis qui ne s'en iront pas aU bout d'une semaine ou 1 d une quinzaine, comme il arrive dans ces villes cosmopolites. Je déteste ces endroits-là, on n'y trouve aucun repos. Les gens y vont et viennent trop fiévreusement... Venez à Paris, nous veillerons à ce que vous y soyez confortablement installée. J'aimerais- que vous connaissiez ma petite fille Isabeau de Monsigny, et nous seron:.; heureux de vous voir à Monsigny aussi souvent qu'il vous plaira d'y venir. — Oh ! que tout celà est bon, calme et doux! dit Mrs Buchanan. Je m'étonne que vous vouliez vous tourmenter autant pour moi, lord Strope, mais je vous suis profondément reconnaissante. — Ah ! quant à cela, l'envie me prend parfois de me inôlèr des affaires des gens, cf je m'en mêlé comme une vieille femme... Je les embrouille quelquefois... mais pas toujours ! Et puis, eentinua-t-i! brusy.io-ment. vous avez eu une mauvaise passe, la plus damnée de toutes les passes, et il me plairait de contribuer à vous rendre les choses plus agréables pendant quelques mois. Je me sens poussé ^;rs vous par une réelle et prompte affection... et c'est rare chez moi, vous savez! Il se m:: à rire d'un air fa roue: a sa franc;ûsv peu compromettante-, el i i'atrix rit avec lui. (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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