Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 03 Juni. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1qk57/
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jHercredi 3 «Juin 1914 CINQ CSBNTIKI&g» 80*" annéé - re» i:»4 Le Nouveau Précurseur _A-BOisrisrEivrEisr'TS - ANVERS, an an 12.00 fr.: six mois 6.50 fr.; trois mois 3.B0 fr. INTERIEUR, - 15.00 tr.; « 8.00 fr.; » 4.50 fr. HOLLANDE, » 32.00 fr.; - 16.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 32.00 fr.: » 16.00 fr.; » 8.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement 30 poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous lea bureaux des Bostes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { SaHuSSiaoû: N° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AisrisroîsroEs : Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 | Réclames, la ligné. . . fr. 1.50 » 4 à 4.lignés . » 1.00 j Faits divers, la ligne. , » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . » 3.00 Les artnonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence Havas, 8, place des Martyrs, à BruœeUes, 8, Place de la Boui'st, à Paris, et 20, 3igh Mofoorn, à Londres. PENSIONS OUVRIÈRES COMMUNALES Les commissions du Conseil communa étudient actuellement un projet in.téressan qui ne tardera pas à être discuté en séanc publique. H s'agit d'assurer une pension convenabl aux ouvriers communaux, à leurs veuves e à leurs enfants. Les employés de la commune sont affilié à une caisse de pension pour eux et pou leurs veuves et enfants; la Ville intervien largement dans la constitution de ces pen sions. C'est, en somme, un traitement sup pléinentaire que la Ville paie à ses em ployés. Ceux-ci comme-tous les fonctionnaires on un traitement relativement inférieur à c qu'ils pourraient gagner dans des emploi privés,surtout dans les maisons de commer ce;mais ils sont assurés d'une pension quant l'âge du repos est arrivé, et ils savent que si la mort les frappe, prématurément, il: ne laissent pas dans la misère leur veuve e leurs enfants. C'est la compensation qu'of frent les fonctions publiques moins rétri buées que les emplois privés. Mais cette compensation n'existe qui pour les employés, c'est-à-dire pour le; auxiliaires de l'administration communal) qui sont nommés à titre définitif et ne son pas payés par jour de travail. C'est un dei motifs pour lesquels, les ouvriers commu naux demandent è être nommés à titre dé finitif et réclament la qualité d'employé: communaux. Il y a du reste encore d'autres motifs à cela. Déjà l'administration communale d'An vers a voté en 1905 un règlement permettan d'assurer aux ouvriers une petite pension Mais l'expérience montre que cette pensior est insuffisante, et cette insuffisance a poui conséquence que l'on garde en activité d* service de vieux et loyaux serviteurs qu'or ne pourrait pensionner qu'en les réduisam à la misère. Le nouveau règlement que les commissions ont adopté en principe a pour objel d'assurer à l'ouvrier communal une retraite annuelle d'au moins 720 francs et éventuellement a sa veuve une pension d'au moins 360 francs, en dehors d'une rente annuelle variant de 60 à 120 fr. à chaque orphelin, âgé de moins de 16 ans, délaissé par l'ouvrier communal décédé en activité de service.La pension de 720 francs reviendrait à tout ouvrier communal n'ayant actuellement pas dépassé l'âge de 46 ans; elle décroîtrait jusqu'à 463 francs pour -l'ouvriei communal âgé à ce jour de 62 ans; la pension de la veuve serait de 364 francs quelque soit l'âge actuel du mari. Plus tard, après un certain temps de fonctionnement on examinerait si les pen sions de retraite de 463 francs à 720 francs ne peuvent être majorèes.Cela dépendra du nombre d'ouvriers, âgés aujourd'hui de plus de 46 ans qui auront droit à une retraite, c'est-à-dire qui ne mourront pas en activité de service. Les pensions des ouvriers âgés actuellement de moins de 36 ans ou qui, à l'avenir, entreront au service de la Ville avant cet âge, seront plus importantes et pourront monter à 1,200 francs par année. L'ouvrier qui entre au service de la Ville avant l'âge de 31 ans subira une retenue de 5 francs par mois sur son salaire; cette retenue augmentera progressivement jusqu'à 5 fr. 90 pour l'ouvrier qui entre en service à l'âge de 35 ans; la Ville n'embauche pas d'ouvriers après cet âge. De son côté, la Ville, en qualité d'employeur versera par ouvrier une somme de 5 francs par mois; de plus, elle accordera, jusqu'à concurrence de 12 francs par année et par ouvrier, un subside supplémentaire d'un franc par chaque franc versé en plus par l'ouvrier à la caisse de prévoyance constituée entre les ouvriers communaux.Les versements supplémentaire et les subsides y correspondant, seront remis à l'ouvrier resté au service jusqu'à 60 ans ou à sa veuve et à ses orphelins, s'il meurt au ser-vice.Ceci ne va pas sans un certain sacrifice 1 d'argent de la part de la caisse communale t Lorsque l'organisation du service sers 2 compléter, les versements réguliers poui les ouvriers âgés de moins de 46 ans seron' 3 portés annuellement au budget au même t titre que les salaires des ouvriers; mais l£ disposition transitoire qui permet de créei ; dès à présent une pension pour les ouvriers t* âgés de plus de 46 ans et pour leurs veuves t et orphelins exigera un sacrifice de 1,300,00( francs environ, à répartir en 33 années, de - 1914 à 1946. Le subside nécessaire ne serait que de 6,480 la première année; mais il aVgmeri-t terait graduellement jusqu'à 83,889 francs î en 1927 pour décroître alors par la môri 3 successive des ouvriers âgés et de leurs femmes; et disparaître une vingtaine d'années 1 plus tard. Il est évident que la Ville ne fait pas ces 3 dépenses sans avoir en vue un avantage t compensateur. L'avantage est de pouvoir congédier les ouvriers que l'âge ou des infirmités rendent moins aptes à rendre les services de-s mandés. ; La mise à la pension est obligatoire quand î l'ouvrier a 65 ans; elle peut être demandée j par l'ouvrier ou imposéé par l'autorité ; quand l'ouvrier est âgé de 60 à 65 ans, sans ■ être incapable ou invalide. En cas d'incapacité prématurée et perma-> nente constatée et due à une cause au-! tre . qu'un accident de travail, la Ville payera' à l'ouvrier, jusqu'à ce qu'il encaisse sa pension de retraite, une indemnité de 7 francs par semaine s'il a moins de 2C ans de service et de 8 francs par semaine s'il a un plus grand nombre d'années de service. De plus, la Ville versera pour lui ses cotisations mensuelles pour assurer sa pension de retraite et la pension éventuelle de sa veuve. Si l'invalidité est due à un accident de travail, la Ville, dans les mêmes conditions, assurera à l'ouvrier une somme annuelle supplémentaire à sa pension d'indemnité pour égaliser autant que possible sa situation postérieure à l'accident à celle qu'il avait auparavant. En disant la «Ville», nous nous trompons. Ce n'est pas la Ville qui paie directement ces indemnités et pensions, mais la Caisse de prévoyance fondée par elle entre les ouvriers communaux et à laquelle la Ville verse directement les subsides que nous avons indiqués plus haut. Cette caisse constituera une mutualité dont la reconnaissance légale sera demandée au gouvernemen et c'est par son intermédiaire que les ouvriers communaux d'An-1 vers seront affiliés à la Caisse générale d'é-| pargne et de retraite de l'Etat. Ces affilia-| tions resteront cependant personnelles, de i sorte que tout membre de la Caisse communale de prévoyance qui quittera le service de la Ville avant l'âge de la retraite, recevra son livret de la Caisse générale de retraite de l'Etat plus le montant, en capital de ses versements personnels, sous déduction cependant du versement annuel de 15 francs qui continue à lui assurer la retraite représentée par le livret. La Caisse de prévoyance constituée entre ouvriers communaux avec des subsides de la Ville sera gérée par un comité de dix membres; l'échevin des Œuvres sociales en sera le président; le contrôleur de la Ville en sera le secrétaire, et le receveur communal le trésorier; deux autres membres seront désignés par le collège des bourgmestre et échevins. Le Conseil d'administration de la Caisse de retraite des ouvriers communaux qui existe déjà, désignera dans son sein, les cinq autres membres. Voilà dans ses grandes lignes, la nouvelle institution que l'on étudie à l'hôtel de ville. Si on parvient à la réaliser, elle constituera une œuvre intéressante, utile en même temps aux ouvriers communaux dont elle consolidera la situation et à toute l'administration à laquelle elle assurera des collaborateurs experts et dévoués. Uéon TOULAINE. ""n—" '< iia^TWMTwyrMnHKwri n n i iiim—■aMsoaaiuJw.i—Mi An I3eîiors ANGLETERRE Pas de dissolution actuelle du parlement M. Lloyd George, parlant à une réunion publique dans sa ville ftatale, a dit que le Par-liament Act voté il y a trois ans ne devait pas ' conduire à la dissolution des communes avant qu'il ait produit tous ses fruits. . On sait que par cet acte toute proposition votée par les communes et rejetée trois fois ! consécutivement par la chambre des lords a néanmoins force.de loi après le troisième refus de la chambre haute. ; On sait que plusieurs projets de loi, notam-1 ment le home-rule bill sont, dans ce cas. Ce ; n'est que lorsque tous ces projets auront force de loi que le gouvernement examinera s'il y a lieu de dissoudre le parlement. FRANCE La crise ministérielle On assurait dans la soirée de mardi que les consultations auxquelles va sè livrer M. Poin-caré auront une certaine ampleur et qu'elles se prolongeront probablement pendant toute la journée de mercredi. M. Poincaré devant assister à un enterrement jeudi, ce n'est que dans l'après-midi de demain que pourra être désigné lé noUyeau président du conseil. Du reste, rien ne dit que la crise aura déjà trouvé sa solution provisoire, demain, à cette heure. Il semble bien qu'on ne mettra aucune hâte à la dénouer. Question embarrassante La question la plus difficile est celle de La loi établissant le service, militaire de trois ans. Les' groupes de la majorité y sont hostiles; par contre individuellement, les membres dé la nouvelle chambre sont en majorité favorables au maintien du service de trois ans. On cherche, semble-t-il, une formule indiquant à la fois l'impossibilité dè toucher dans les circonstances actuelles à la loi de trois ans et la volonté de rechercher, par un ensemble de' mesures et notamment, par une meilleure préparation militaire de la jeunesse, le moyen, lorsque la situation extérieure le permettra, d'alléger le fardeau des-charges militaires.Une déclaration de M. Delcassé L'ancien ministre des affaires étrangères a ! •déclaré, dans les couloirs, qu'il n'accepte, à aucun titre, de faire partie d'une combinaison . qui, sous une forme ou pour une cause quel- j conque, serait considérée comme devant pré- i parer l'abrogation, à bref délai, de la loi de i trois ans. Réconciliation On a beaucoup remarqué, lundi après-midi, dans les couloirs de la Chambre, l'entretien de M. C ai 11 aux avec M. Briand. Depuis le discours de Ferté-Bérnard et de Saint-Etienne, les deux meiens présidents du conseil avaient cessé toute relation. Mais, récemment, à propos de la campagne de presse menée contrt Mme Caillauxi M. Briand, dont on sait la courtoisie, s'indigna de tels procédés de polémique. M. Caillaux l'apprit, et, très touché, il tint tout de suite à en remercier son adversaire. ... Voilà pourquoi on put assister, nop pas à un rapprochement politique entre 4eux chefs de parti, mais à une cordialè' récoiiciliatiôh entre deux hommes. SUEDE L'amitié allemande Selon une dépêche de la «Gazette de Voss»,il est possible que le roi de Suède, qui se trouve actuellement à Carlsbad, se rende le 12 juin à IConopitch, au momerit où l'empereur Guillaume s'y'trouvera avec l'archiduc François-Ferdinand.PORTUGAL Bagarre politique i A Coimbre,dimanche soir, un-étudiant, nom-i mé Calado, avait provoqué d'assez vifs incidents en acclamant la monarchie. Les monarchistes ont exploité cette affaire durant la journée d'hier. Au cours de plusieurs bagarres il y eut deux morts et quelques blessés. La police et la troupe rétablirent rapidement le calme.ESPAGNE L'Espagne au Maroc Les représentants de la minorité du parlement insistent pour obtenir une modification de la politique au Maroc. Le président du conseil expose les'raisons qui s'y opposent, mais annonce le rapratriere-ment des troupes au fur et à mesure que les circonstances le permettront. En présence de cette déclaration, le comte Mortera retire son amendement à la réponse au message de la couronne, amendement qui demandait une modification totale de la politique marocaine. ALBANIE Changement de front Le prince de Wied semble vouloir pratiquer enfin, une politique exclusivement albanaise. | On annonce qu'il vient de -congédier ses ; deux secrétaires l'un italien, l'autre autrichien, qui étaient ses vrais conseillers. Par contre, on affirme qu'Essad pacha entrera bientôt en Albanie et qu'il tachera de re-j concilier le souverain avec les musulmans. Déménagements ! On annonce, par contre, le prochain départ du prince de Wied pour Scutari, où il se mettrait sous la protection de Bid Doda et des Malissores catholiques. 11 faut ajouter qu'à Scutari, le prince échapperait aussi à la tutelle des flottes de l'Autriche et de l'Italie qui, sous prétexte de le protéger, le dominent. D'un autre, côté on craint à Durazzo une ré^ volte des mahométans de la ville. De plus, les défections nombreuses de gendarmes remplissent les milieux gouvernementaux d'inquiétude. En une seule nuit 37 gendarmes ont déserté et ont passé aux insurgés'. Un assassinat [ D'après des télégrammes reçus de Valona [ par la «Correspondance Albanaise» le bruit court que Arifl-H'efmet, un des leaders du mouvement insurrectionnel! aurait été a'ssàs-, siné. La prise de Schiak Les insurgés se sont emparés de Schialv le 31. mai, dans l'après-midi. Le drapeau turc flotte sur Schiak. Le maître de la ville est le derviche Ali. SERBIE Les ministres et le roi A deux reprises le cabinet Patchitch vient de présenter sa démission au roi qui ne l'a pas acceptée. Voici les causes de- cette démission. M. Pachitch avait demandé au roi, le 31 mai, la dissolution de la skoupchtina. En attendant la décision de la Couronne, le parlement devait voter mardi un projet relatif à la durée des fonctions du président du conseil et aux crédits, extraordinaire? .pour l'armée s'élevant à 122. millions, la skoupchtina devant être close immédiatement après le vote, et les élections étant fixées au mois d'août. Le roi n'ayant pas encore répondu lundi soir à la demande dè disso^ition le gouvernement a décidé d'attendre jusqu'à mardi matin 8 heures. Cé délai s'étant écoulé sans que le gouvernement eut reçu le mandat de dissolution qu'il désirait, M. Pachitch a présenté au roi la démission du cabinet. Le roi a refusé de l'accepter. . Après des conférences des ministres avec les députés de la majorité et le conseil de cabinet, M. Pachitch a présente à nouveau au roi la démission du cabine't. Le roi l'a reçue sans l'accepter. ETATS-UNIS Les ouvriers privilégiés. La Chambre des représentants a adopté un amendement à la loi contre les trusts, .exemptant les associations ouvrières de poursuites clans le cas d'une atteinte portée à la liberté ; de la concurrence. Cette mesure a été réclamée avec insistance par les associations ouvrières, notamment par la fédération américaine du travail, qui groupe la plupart d'entre elles et qui voyait dans la récente loi contre les trusts un péril pour les libertés syndicales. MEXIQUE Attentat contre Huerta Lé «Petit Journal» publie une dépêche de la Vera Cruz,disant qu'un Anglais arrivé dans cette ville, hier matin, venant de Mexico, apporte qu'un groupe d'étudiants a fait feu sur le général. Iluerta lorsqu'il se trouvait dans le district de San Guilliana. Cinq étudiants ont été exécutés. Les constitutionnalistes et le général Huerta Commentant la dépêche du Mexique selon laquelle le général Huerta désirerait voir les constitutionnalistes participer à la conférence de médiation afin que les Mexicains règlent ensemble les affaires du Mexique, le chef de l'agence des constitutionnalistes à Washington a déclaré: « Les constitutionnalistes n'ont rien à régler avec le général Huerta. Ils ne peuvent discuter avec lui qu'à la pointe de l'épée.» Les succès des constitutionnalistes Le général Carranza annonce que les 30 et . 31 mai les constitutionnalistes ont été vainqueurs dans trois engagements décisifs entne Zacelacas et San Luiz de Potoso. Le colonel Fernando Beyes, avec 600 hommes, a battu un détachement de fédérés à Sa-r lines et plus tard un détachement de renfort envoyé de San Luiz de Potosi. Les fédéraux ont perdu quarante-six soldats et quatre officiers.On a exécuté quatorze officiers fédéraux faits prisonniers,, parmi lesquels le colonel Chaves. Enfin, les Constitutionnalistes se sont emparés à Pines d'un train militaire fédéral dans lequel ils ont tué soixante fédéraux, La petite vérolo r -JJarrP8t/t? ?xérole s6vit à Cuîiacancta Senaloa. consUUitfonnafiste S '°rte daM la ga™SOn Nouvelles de l'Étranger Une femme ingénieur Une jeune Iîoumaine, Mlle Elise Leonida iule du colonel Leonida, de Bucarest, après de brillantes études, vient ue sortir dans les premiers numéros de l'école d'ingénieurs de Charlottenbourg. C'est, croyons-nous, la première femme qui obtient <e brevet d'ingénieur. Aussi les journaux roumains l'ont-iis vivement félicitée. Premier juge nègre Le Sénat des Etats-Unis a ratifié hier la nomination du nègre Robert Terrel aux fonc-■tions de juge de paix du district de Columbla. . Depuis deux- mois, les sénateurs du Sud tenaient cette ratification en échec. La grève des trams de Marseille La grève des trams, qui a vivement contrarié les promeneurs et excursionnistes pendant les fêtes de la Pentecôte, a provoqué hier à Marseille une véritable perturbation dans la vie économique. Beaucoup d'ouvriers et d'employés habitant les banlieue, s'ils ont voulu se rendre à leur travail, ont dû. faire à pied un long et fatigant parcours. De nombreuses1 absences ont été constatées sur les chantiers des quais et dans les grands ateliers. La compagnie a bien fait circuler quelques voitures à l'aide de ses contrôleurs, mais ce senice est insignifiant; jusqu'à présent aucun pourparler n'est engagé et la compagnie assure qu'elle ne peut pas souscrire aux conditions des ouvriers. Pour la seule question des gra-phiques dont le remaniement réclamé par le .personnel lui permettrait de prendre ses repos dans la période de onze heures à deux heures de l'après-midi, la compagnie estime que cette mesure lui Imposerait une augmentation d'effectif de 250 hommes. Elle ne peut, sans aller à la faillite, s'imposer cette contribution.Dans ces conditions, on se demande comment se terminera ce conflit et on ne peut guère prévoir que l'intervention des pouvoirs publics pour y mettre un terme. En attendant, ce sont les ouvriers, que la cherté des loyers a obliges à rechercher des logements hors la ville, qui sont lè plus durement éprouvés par cette grève. Le procès de Mme Caillaux M. Bouyssou, député radical-socialiste unifié des Landes, a adressé la lettre suivante au président de la Chambre: «Monsieur le président, ■l'ai l'honneur de vous informer qué j'interpellerai M. le garde des sceaux sur la publication dans le «Figaro» du réquisitoire de M. Lescouvé. Je lui demanderai en même temps quelle mesure il compte prendre contre le magistrat qui l'a rédigé, car le document ainsi publié, n'est pas un acte juridique, mais un pamphlet politique et un acte de partisan. BOUYSSOU, député des Landes.» L'anniversaire du roi d'Angleterre L'anniversaire de la naissance de George V va donner cette année à ses sècrétaires un travail supplémentaire considérable. Les instituteurs et les institutrices du Boyaume-Uni, sur une idée lancée par un journal de leur corporation, «The Teaoher 3 World», ont demandé à leurs petits élèves, garçons et filles, s'ils se croiraient heureux d'écrire une lettre de félicitations à Sa Majesté, à l'occasion de son anniversaire de naissance. Et ces petits bonhomhîes et ces misses, lilliputiennes acceptèrent cette idée avec grande joie et, avant même l'arrivée du jour de. son. anniversaire, le souverain a déjà reçu deux cent cinquante lettres.On calcule qu'après: demain, le nombre des lettres qui arriveront au palais de Buckingham atteindra le chiffre formidable de cinquante mille! Et notons que lès instituteurs ont laissé pleine liberté à leurs petits élèves d'écrire leur guise, avec leur style et leur candeur fantine. Dans certaines écoles, tous le*-écriront chacun une lettre. Dans £'au'*° *eyes aura une lettre collective dè la ' y les élèves ou même des écoJ^s [ w^^US Cela intéresse et amusa au plus hn»t i8 / le public anglais, M»U il ne S pa^en Ire de mt me des secrétaires particuliers du '' car, sur un ordre formel'de Sa . ces lettres doivent Otrç dée*"-'Gi sement lue? èt recevoir une rlponfei S°lgneU" Sauvés Le puits du charbonnage Lydia, de la soeié-te métallurgique du Dnieper, dans la Russie méridionale a pris feu mardi après-midi. Dans le puits il y avait 420 travailleurs qui, heureusement, ont pu remonter par les éch, l'es d'un enfe v0)s-m' en communication avec la fosse L'incendie perdure; il faudra plusieurs jours puits ; Peut"êtl'e devra-t-on noyer le Gendarmes femmes La Serbie n'est pas arrêtée par l'échec des Jemmes policières américaines. Elle fait plus et mieux. 1 Depuis quelques jours, les autorités militaires de la région d'Uskub. procèdent au recrutement de jeunes femmes que l'on destine non comme compagnes, mais comme gendarmes Belgrade connaîtra bientôt la brigadière et pandoresse et le caractère de nos compagnes étant plus difficile que le nôtre, ces amazones montreront peut-être un accord moins parfait. Ouvriers entrepreneurs Suivant les journaux de Londres, les ou-\ ri ers du bâtiment, qui chôment depuis plusieurs mois en raison du lock-out prononcé par les patrons, s'organisent pour faire concurren-: ce aux entrepreneurs. La commission exécuti-, ve de leurs syndicats va fournir aux ouvriers des fonds.pour la construction du grand édifice de la Société thésophique. Elle prend à sa charge les contrats d'adjudication et s'occupe de reunir les matériaux nécessaires. nos Echos La femme contemporaine Les organisateurs de l'exposition de la «Femme Contemporaine» nous réservent une surprise agréable: jeudi prochain, à 3 heures, un concert aura lieu avec le concours de Mlle Pironnay, de la «Schola Cantorum», do Paris, que dirige le maître Vincent d'Indy, et d'une violoniste de talent Mlle Samuel. Ces deux artistes jouissent d une grande réputation ce qui nous promet une artistique et charmante après-midi. La petite bourgeoisie L'Association nationale de la petite bourgeoisie tiendra un congrès à Nivelles les dimanche 13 et lundi 14 septembre. Diverses questions, intéressant la petite bourgeoisie, se trouvent à l'ordre du jour. * * * Deux annuaires nautiques Nous venons de recevoir deux annuaires émanant l'un du R. Y. C. B., l'autre de la S. R. N. A. Tous deux sont également intéressants; ils constituent des petits volumes joliment illustrés de photographies. Dans celui du R. Y. C. B. nous trouvons plusieurs souvenirs de l'Expédition antarctique belge de 1897; d'autre part, le petit volume montra que cette année la puissante société nautique s'intéressera spécialement à un type de petits yachts de course spéciaux, les mono- Feuilleton du «Nouveau Précurseur'. 28 LA PLUS FORTE Grand Roman PAR Robert SAIJWILS^E Non, certes, cet homme ne devait pas être un ami. — Vous étiez au service du docteur Lam bert? interrogea le marquis. L'autre eut un rire étouffé. Puis, très lentement: — Vous voyez bien que vous m'avez com Pris, monsieur le marquis. — Pourtant, ancien sous-officier, ayant ei 4m actions d'éclat, vous auriez pu sollicite] obtenir quelque emploi dans le gouverne ment? reprit M. de la Rochebriant sans rele Ver la remarque d'Alain. — Garçon de bureau ou sergent de ville? Merci du grand honneur. J'ai préféré mon village. — Et redevenir domestique? interroge; surpris le général. — Oh! on me traitait en enfant de la mai Son et non en domestique! Et puis, ce ne sont pas les mots, mais le, Mtes, qui déshonorent un homme. De nouveau, il se fit entre eux un long si taice. Le général paraissait perplexe. De son côté, Alain Mériadek le dévisageai avec une sorte d'ironie. Pauvre docteur, dit enfin le général, s; ® si imprévue nous a tous attristés. De quoi est-il mort? ~ Monsieur le marquis de la Rochebrian ®s' donc seul à ignorer ce que connaît tou le pays? — Il se faisait bien vieux, soupira le marquis.Ses nombreuses visites médicales le fatiguaient beaucoup. Mort à la peine, sans doute, pauvre homme.— Non, le docteur Lambert pouvait longtemps vivre encore et accomplir le bien, fit Mériadek. Il est mort de douleur et de honte et le cœur brisé. — Malheureux père! s'écria douloureusement M. de la Rochebriant. Alain fit un nWiveau pas vers le fauteuil . où était allongé le vieillard. — J'en sais, dit-il froidement.de plus malheureux encore. Ceux-là qui ont pour enfants des êtres sans honneur... Votre fils: un infâme! i M. de la Rochebriant réprima un mouve-. ment de colère, — Mesurez mieux vos termes, dit-il avec hauteur. Et retirez ce mot, je vous prie. — J'ai le regret, monsieur le marquis, de ne pouvoir rien rétracter. Oui, une ignominie a été commise, i Puisque le comte, votre fils, s'ennuyait tant à son château, que ne faisait-il venir - de Paris quelques-unes de ses maîtresses? Pourquoi a-t-il voulu suborner la fille 3 d'un honnête homme parmi les honnêt»s, une jeune personne aussi pure qu'elle était - belle. Pourquoi surtout, afin de mieux vaincre ses résistances, lui faire promesse de ina-t riage pour l'abandonner six semaines plus tard? i Oui, je le répète, monsieur le marquis, votre fils "est un infâme! Fort troublé, le général delà Rochebriant t n'osait pourtant protester. t Ce mot d'infâme, deux fois lancé par la bouche de cet homme du peuple, lui, le gen- ^ .... : tilhomme, se l'était répété sans cesse durant ■ toute la nuit. — Pourquoi, demanda-t-il presque timidement, Mlle Yvonne Lambert n'est-elle point ; venue me trouver après le départ de mon i fils? — Pourquoi, ricana Mériadek, parce que, : sans, doute, monsieur, elle vous trouvait | trop marquis, — Elle se trompait, fit gravement le gé-I néral. i Avant tout, je suis un galant homme. Et maintenant, un renseignement: Mlle Yvonne Lambert a quitté le pays? — Elle n'a pas voulu y rester. Le scandale avait été public. — Où est-elle maintenant? — A Paris. — Quelle adresse? — Je l'ignore. Les lettres que je lui écris sont envoyées selon son désir, rue du Louvre, poste restante.— Hélas! sauf la première, elles sont toutes restées sans réponse. Et un hoquet do douleur s'étrangla dans | la gorge d'Alain. Son blême visage s'était recouvert d'une étrange rougeur. Des larmes lui emplissaient les yeux. Le général de la Rochebriant le regarda avec étonnenment. Soudain, il poussa une exclamation. — Mais vous l'aimiez donc vous-même, monsieur! fit-il consterné. Mériadek ne répondit rie]] et recula. Le général le suivait des yeux. — Avouez donc que vous l'aimiez, poursuivit-il tristement. — Eh bien! oui, je l'aimais! s'écria l'autre en s'exaltant. Enfant, je risquais ma vie pour elle. Ah! Dieu, si elle l'avait voulu, comme j'aurai su la rendre heureuse! 1 Je me serais senti le courage de travail- | ■■gaaijaa—; , 1er nuit et jour pour lui assurer un sort di-| gne d'elle. Mais non, l'autre est. venu et avec ses bel-i les paroles", ses promesses, il a su gagner sa i confiance. Pauvre fille, elle était sans expérience; elle avait foi dans les serments d'un gentilhomme,Le général de la Rochebriant se leva et fit quelques pas dans la chambre. Il paraissait préoccupé, et un ride profonde creusait une barre entre ses sourcils. Brusquement il vint se camper devant Alain Mériadek. — Vous l'aimez, dit-il. L'épouseriez-vous encore, malgré... sa faute? Alain Mériadek eut un rire haineux. Puis, d'un accent ironique: — Sa faute? répéta-t-il. — Quoi que vous pensiez de moi, poursuivit le général, j'ai l'ardent désir, monsieur Mériadek, de réparer s'il se peut la mauvaise action de mon fils. Vous êtes ancien militaire. Vous avez quelque instruction et je vous crois de l'intelligence, Eh bien! écoutez-moi. Les fonctions d'intendant sont vacantes dans mon domaine. Cette situation rapporte trois mille francs par année, plus encore si vous le désirez. I Le jour où vous aurez épousé Mlle Lambert, je vous offre de devenir mon intendant.Mieux encore; je veux doter moi-même Mlle Yvonne et... Faiteg-moi grâce de vos propositions! interrompit durement Mériadek. Monsieur, je l'avais bien deviné, vous êtes par trop marquis. Vous croyez qu'avec des cadeaux et de l'argent on peut effacer toutes les offenses. Nous ne sommes plus aux jours d'autrefois, monsieur de la Rochebriant. Ces sortes de compensations paraissent aujourd'hui malsonnaiites, Il fit une pause. Puis, dardant sur le général un regarc méprisant: — Oui, dit-il, si Mlle Yvonne Lambert dai gnait agréer mon amour, jo l'épouserai malgré sa faute,- comme vous dites. C'est-à-dire malgré son malheur! Je travaillerais; elle travaillerait autan1 que moi. Un ménage d'ouvriers, une famille d'arti sans, rien de plus. Quant à moi, je ne crois pas une pauvre fille déshonnorée parce qu'elle avait été lâchement trompée par les mensonges d'ur voleur d'honneur. Eil tout, monsieur le marquis, travail réhabilite!Sous la fruste éloquence de cet indigné M. de la Rochebriant courbait le front. l>n galant homme sans doute, mais en vérité par trop marquis. Depuis quelques instants, tout un monde d'i«!ées nouvelles se découvrait à ses yeux. Il admirait, sans se l'avouer pourtant, cet te étrange mais précise notion de l'honneui chez l'homme du peuple, pour qui la faute est réparable dès qu'elle a été lavée par le repentir et le travail. Et sa colère contre son propre fils, ce fai néant ayant tous les vices de l'oisiveté sam vergogne, augmentait. — Soit, dit, après ce court silence, ycui êtes fier, monsieur Mériadek, et vous ave; raison. Mais j'ai, moi aussi, ma fierté, celle d'ev vpir toujours accompli mon devoir, Aujourd'hui, j'en ai un qui s'impose. Je veux voir Mlle Yvonne Lambert. — Mlle Yvonne Lambert ne reviendra ja mais dans ce pays. — Alors, s'écria le général, j'irai la chercher à Paris. ... Alain Mériadek parut hésitçr Un violent combat, fait de haine' à la foi! et de désir, :,e livrait dans son âme. 11 demeurait silencieux. — M'accompagnerez-vous? répéta une seconde fois le marquis. 1 — Oui! dit enfin et avec effort Alain Mé-I riadek, je vous accompagnerai. j II me reste quelque argent, je puis faire [ ce voyage. i — Oh! s'écria le général, je me ferais un, plaisir de défrayer votre... — Non et non interrompit Mériadek... Quand partons-nous? — Mais dès que vous serez libra répondit M. de la Rochebriant. V — Eh bien! répliqua Alain, demain! ! IX I j A PARIS C était vraiment un singulier personnage que cet Alain Mériadek, paysan breton édu-qué et façonné par le docteur Arsène Lam- Il avait, à l'époque où commence ce récit, environ vingt-huit ans. Au physique,- c'était un homme ds haute stature, maigre, mais bien râblé d'une vigueur peu commune. ' d'ab°''d son visage à l'ovale trop allonge, ses traits anguleux, son front têtu, il. f*ont.le Pli mélancolique ne se desserrait jamais en un. sourire, prévenaient peu en sa faveur. F ' w.aif Sf® (',e vrais ^eux bretons, cou-- Imi! l°?éan. l'êvours au repos comme s ils gardaient au fond de leurs pupilles la i vision de l'infini, s'éclairaient dans les mo? ■ nntelligence.SS10n ^ ^ Au moral c'était un caractère tout d'une piece, ayan-. -.es défauts de ses qualités ex-tréma en tous sentiments, incapable d'excuser ou de comprendre les concessions ( ^admettant pas les compromis de conscien- (A conlîiiuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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