Le patriote

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10 augustus 1914
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s.n. 1914, 10 Augustus. Le patriote. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416tz5x/
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M MMPI FjnpmvimPHi 14 iw ' chuta dos cHavau. £l93 taU iules. Elis a^it S 'out on cotióarvaai Lundi 10 août 1914. ■ ■BHHBBBBBBBBBHI o centimes le numéro pour toute la Belgique. — Trente-unième année. — N. 222 6dî3. t?[m\i:\(rj tfarçhiéans : 3*^ y i:js ? li? nin.n. RSjSS nr-ra 25 Edition (9 h. soir) DOE DH l'iMUSTllS TÉLÉPHONE (OU ÉTRANGÈRES demanda •a u Il en tue un, en blesse un autre ; troisième prisonnier. J'aperçois des bandages à la main, au poignet du cavalier Bogaerts. Vous êtes blessé ? Oh ! non, ce n'est rien, me répond£l; , j pendant que je m'emparais du troisième. au 1er chasseurs à pied de celuiquiét,aitaterre)maisqui vjv.ajten_ core, m'a attaqué avec son sapr? J'ai aussi reçu un coup au côté, mais je ne sais pas comment. Et votre espion? Voilà. Je revenais par la grand'route,quand près de St-Trond j'aperçois mon bonhomme. Toutes ses allures me semblèrentlouches. Je lui demande' ses papiers. C'était un Allemand, un capitaine de navirede la marine marchande, en congé depuisquinze jours. Vous pensez bien que je mesuis assuré immédiatement de sa personne. Toutes mes félicitations! Vous n'avezpas perdu votre temps. En effet, di-il en s'éloignant, le visage jovial, les yeux rieurs, bur sa manchegauche brillaient plusieurs insignes de prixde tir. Il est heureux que ces uhlans isolés ne tardent pas à tomber entre nos tmains; car, même seuls, même égarés, ils sont souvent nuisibles. Vendredi des fils téléphoniques et télégraphiques ont été coupés par eux aux environs de Congres. Les corn-" munications furent rétablies peu après. a ux troupes des félicitations que lui avait Us adressées le général pour l'allure martiale c u régiment Le "Gouverneur, a-t-il dit. m'a déclaré que j'avais eu tort de lui dire que you ue< tiez de vieux soldats, car vous avez te us les armes; il est en tous"cas"un"des'éfémentsj mc .œu? devinSt . ans - ^evous réitère les essentiel pour vaincre et voilà pourquoi lei'^citations que je vous ai déjà adressées L opinion américaine. Le « World », un des plus grands journaux»j de NewYork, organe du président Wilson, ap- ^eernaert, mis en état par de Broqueville précie comme suit les événements d'Europe : ' Ne pas oublier qu'en 1911, le Premier L'Allemagne a pris le .jors aux dents : tninistre fit d'urgence procéder à la mise enc'est la seule façon d'expliquer a politique îtat de ces forts que des experts militairesdu Kaiser lorsqu'il contraint des Etats étrangers placent au tout premier rang desneutres a la guerre. Il est heureux que la .„j j'ej 1t Grande-Breta|ne ait été obligée de jeter tuvraSesdedefensedansle monde,son épée dans la balame.j Les faits sont ce qu'il y a de miôus ,com- Le sort en est jeté maintenant : Ou bien fco éloge.. * ICB SSELIES 6.95 4.00 l 15.00 18.00 1.43, 17.00 1.95 lisons dd primo* do 13 f r;\ac3. • viteawt--- à» en laussois lez a froid, je mseil d'un tAM, et au latique, soyez assu- lus guériront aussi. Is. Iiarmaciens belges ; roi. Téléph, 124 . Festraefsl uxelles, Lodelinsart àralesde pavements; saïques. s de pavements en mosaït romaine, pour vestibuUes ;i manger.véïandas, roUoirs et cours. tablettjs de le nôtre, lam- te mes travaux sont lûtes avec du béton ne garantie de dix 'atlons sont garan- de quel genre que 169 SINGER iMachines à Coudre upérieures .RQUE UNIVERSELLE Modèle spécialement recommandé : Table-Bureau,5 tiroirs Facilités de payemen' MAGASINS Catalogues Réparations agnïe S1HGEB '6 Anonyme JXELLES es Fripiers, 27-31 vard Audent, 10. e Saint-Antoine, 53. Communale, I. lue Antoine Carrière, es Collines, 'ôo. Chapitre, 3. rsales directes en Belgian Administration (tél. 1182) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES !2, Montagne-aux-Herbes-Potagères, 12 Us manuscrits non inscris ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 Jfci 6 mois, 5 U , 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. lö.oO; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg: B moi* tr.Ö.5Ü;ü mois fr. U.bU; 1 an Jr. *o.UU< ■ A IWinwr. l'a plupart des Dures** postes»M* llrrent des abonnements arec réduction sur ces prix. LES HOSTILITES Samedi, 21 heures. y 'Au ministère de la guerre, on nous dit que la situation s'améliore d'heure en Les' progrès de l'armée française continuent méthodiquement. Samedi, 22 heures. Le grand état-major de l'armée belge nous [remet la note officielle suivante : L'offensive allemande, qui a été brisée par l'héroïque résistance de la garnison de Liège, paraît décidément entièrement arrêtée 'depuis troi3 jours. Autour de Liège [aucune escarmouche nouvelle : l'ennemi répare ses forces et reste immobile en dehors [de ia portée de nos forts. La marche des forces ennemies amorcée [ces jours derniers vers la haute Ourthe a Sté, elle aussi, complètement suspendue. L'attitude expectante des Allemands dé- îote d'ailleurs une préparation incomplète [et une concentration encore inachevée. Cette situation est de nature à nous donner toute assurance quant au châtiment que la suite des opérations réserve à nos envahisseurs. Les armées françaises occupent depuis ['hier une grande partie de notre territoire qui est d'ores et déjà soustrait à l'invasion. LA TROISIEME DIVISION. lia troisième division de notre armée qui & si brillamment combattu à Liège est reconstituée. Après un repos de . 24 heures, elle demanda à retourner au combat. Dimanche, midi. Après quo la colonne mobile se fut repliée sur l'armée de campagne, ce qui devait se produire s'est réalisé. Les forts, intacts, sont à nous, toujours prêts à agir. Liège, ville ouverte, non gardée, a été investie. Depuis vendredi matin, peu à pc"> la difficulté des* communications s'est accentuée. Actuellement, toute communication entre Liège et l'extérieur est impossi. bic. L'essentiel, au point de vue de la défense, de la lutte contre rinvasion,c'cst qu'aucun fort n'a cédé. Dans la ville, il n'y aurait pas, de la part des allemands, une occupation militaire sérieuse. Les moyens d'action contre nos forts paraissent être peu importants. Les bombardements sont intermittents. A'otre armée de campagne s'entraîne. Elle est dans une situation excellente. Le Roi a passé ce matin la revue des brigades qui ont défendu Liège. Dimanche, 3 heures. Une grande partie du territoire qui avait été envahie est déjà évacuée par suite de la marche en avant des troupes françaises. L'opération militaire continuera aujourd'hui. Notre division de cavalerie fait de l'excellente besogne. *** Des trains de tronpes françaises ont passé par Bruxelles cette nuit.. *% Les Français ont constaté dans les troupes allemandes les mêmes défaillances que nous avous constatées devant Liège. Les mêmes symptômes se sont remarqués. Une division française a mis en fuite des forces importantes allemandes. i L'intervention anglaise est en très bonne voie et elle sera très énergique. UN CANARD On a fait afficher en ville sous le titre, Les Alle~ mauds en déroute, avec cette mention : « la présente publication autorisée par le Gouvernement militaire », un placard qui est tout-à-fait fantaisiste. De pareilles farces sont absolument regrettables. Pourquoi les auiorise-tmon? DES DETAILS SUR L'ATTENTAT CONTRE LE GENERAL LEMAN. Le général Léman était occupé à travailler avec plusieurs officiers, quand deux officiers et six soldats allemands, porteurs de drapeaux blancs, arrivèrent au quartier. Ils ouvrirent le feu sur les officiers, tuant un capitaine et deux gendarmes. Un officier qui se trouvait au téléphoae causait à ce moment avec le ^rand étattoajon L'officier qui, au bout du fil, lui répondait, l'entendit crier soudain . « Voilà les Allemands! » l'uis le récepteur fut Accroché et l'officier d'etatmajor resta là anxieux, ne sachant ce qui se passait à l'autre bout du fil et que ce cri : « Voilà les Allemands! » laissait^ perplexe. Son collègue de Liège s'était précipité Vers le général Léman. « Un revolver, criait celui-ci 1 7Non, mon général, ce n'est h votre affaire, fuyez! — Je refuse 1 Un revolver ! b> Cette fois, au lieu de 'épond'e, un vigoureux gaillard d'officier emooigne son chef et. d'une secousse, *e fit passer pardessus le mur de la cour de l'établissement officiel où se tenait le quartier, puis, aidé de ses camarades, le conduisit en lieu sûr. Les agresseurs étaient d'ailleura mis horsw combat, mais il en coûta la vij au commandant Marchand et à deux courageuxteadarniesujr- L'EXPLOIT DU LANCIER COLLOT. Le lancier Collot, fait prisonnier à Ancienne, avait été chargé de garder les chevaux des Allemands. Il sauta sur une des bêtes et s enfuit, sous une grêle de balles. Son cheval tomba plus loin, mort d'épuisement. Le brave Collot arriva à pied à Namur, dans la soirée. UN RÉGIMENT REPOUSSÉ PAR UNE COMPAGNIE QUI LUI PREND SÜJH ETENDARD,SON DRAPEAU ET DEUX MITRAILLEUSES. Un confrère a reçu cette lettre relative à une phase émouvante de la grande bataille du 5 août dernier, entre les forts de Barchon et d'Evegnée: Une compagnie du 14e de ligne, commandée par le commandant Lardinois, assisté d'une mitrailleuse de la première section du lie de ligne, commandée par le sergent-fourrier Leenden, du susdit régiment, a tenu en respect de 1 heure du matin jusque 5 heures et demie, tout un régiment d'Allemands. Nos braves soldats, encouragés par le bon succès du tir à la mitrailleuse, tiraient avec un sang-froid tel que nos ennemis furent obligés de battre en retraite, abandonnant un drapeau de bataillon, l'étendard du régiment et deux mitrailleuses mises hors de combat par le feu de nos braves défenseurs. Honneur aux héros qui ont sacrifié leur vie pendant cette lutte acharnée! Soldats de la 8e division d'armée, nous jurons de venger la mort de nos frères d'armes, et bien que les Allemands l'aient déjà payée au double 1 » l'autocratie allemande doit ère arasée, eu bien la démocratie européenne sera détruite. Il n'y a pas de milieu. ...Le Kaiser a, de propos délibéré^ plongé son glaive dans le cœur de la civilisation, et le monde entier paye ie prix '!e son acte de folie. Il n'y a qu'une seule réponse» au défi .?u Kaiser : L'autocratie allemande est devenue l'ennemie du genre humain* U défense de Namur. Notre correspondant dans la région namuroise, nous écrit : LE GOUVERNEUR DE NAMUR. Le lieutenant-général Michel, gouverneur de Namur. secondé par le colonel Cabra, chef d'etat-major, et une pléiade d'officiers de premier ordre, a assuré la défense de la position fortifiée de Namur d'une façon parfaite. L'attaque de Liège racontée par les Allemands. Berlin, 8 août. — (Officieux). —- Le Bureau Wolff donne 1' « explication j. suivante de la défaite allemands devant Liège : « Notre avant-garde a franchi avant-hier la frontière belge. Une petite division d'armée cherche à surprendre Liège. Quelques cavaliers pleins de courage sont entrés dans la ville et ont cherché à s'emparer du commandant, qui est parvenu à prendre la fuite. La tentative faite pour prendre les forts qui sont de construction moderne, n'a pas réussi. Les troupes allemandes sont devant ces forts et combattent l'ennemi. Bien entendu, toute la presse ennemie de l'étranger traitera de défaite cette première opération, qui n'a d'ailleurs aucune influence sur la marche des grandes opérations militaires. Pour nous autres, Alle! mands, elle est une preuve nouvelle du courage héroïque do nos vaillantes troupes, qui osent regarder la mort en face. t> L'air très jeune encore, il a le regard impérieux, le masque volontaire. Fort aimable, il est fort énergique. La main d'acier en un gant de velours.Si les Allemands ne sont pas refoulés à bref .délai par les Belges, les Français, les Anglais ; s'ils réussissent à s'approcher de Namur, ils trouveront à qui parler. Le pays peut être assuré d'une chose: si Namur, contrairement à toute vraisemblance, est assiégée, elle ne cédera en rien à Liège au point de vue de sa défense. L'enthousiasme de nos Iraves soldats (il faut les entendre parler !) est, ici comme à Liège,) à la hauteur de la science des chefs. UNE PROCLAMATION ENERGIQUE. Comme l'espionnage allemand sévissait ni, M. le lieutenant-général Michel a décidé d'en finir une bonne fois. Sa proclamalion vous donnera une idée de la « maniè» » du chef indomptable. Voici; « Proclamation Vu la nécessité imposée par les circonsances; Vu le grand nombre de personnes suspeces trouvées dans la ville et la zone miliaire; Vu la bégninité des peines édictées par la dï en matière d'espionnage ; Vu le pouvoir discrétionnaire reconnu u commandant de la place en état de siège ar les discussions parlementaires; Nous, Michel, général gouverneur, édicons les peines suivantes qui seront imméiatement applicables : NOTRE ROI Art. 1er. — Toute personne de plus de [ 8 ans, convaincus^ d'avoir volontairement M ou tenté de nuire par quelque manœure que ce soit, au succès de la défense, exécutée .près jugement régulier. Art. 2. — Toute personne qui aura méhamment ou légèrement propagé des nouvelles fausses ou alarmantes sera immédiatement incarcérée. Elle sera passible d'une !>eme de 8 jours à 3 mois de prison., . Namur, le 8 août 1914. Depuis le début des hostilités,le Roi s'est dévoué inlassablement il n'a cessé de par- er"a passible "de la peine "de "mort, courir les lignes d avant-postes, frénétique- q^^ seraimmédiatement ment acclame par nos troupiers. « Mais le Roi ne veut pas qu'on J'acclame, écrit un confrère anversois, qui était parmi nos troupes. Il ne veut même pas qu'on le salue : il descend de .son auto simplement, et, souriant,la main tendue,il parle aux hommes < en camarade >. Le mot est de lui : « — Nous sommes des camarades, dit le REMISE D'ETENDARDS. Roi, nous devons tous nous aider et nous serrer les mains !^Samedi, vers 4 heures, vu passer, à la Et, s adressant à un soldat qui tient une p]aceLeopold, deux autos. Dans la preenveloppe à la mam :\àïere, le général Michel et le colonel Ca- — Vous avez écrit à vos parents? Don-ijra;dans "la seconde, des étendards triconez-moi cette lettre, je m en charge...[oresgardés par des soldats, baïonnette au Il ramene ainsi des paquets de lettres auCanon

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Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

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