Le quotidien

1194 0
12 december 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 12 December. Le quotidien. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wp9t14vz2w/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

§• année, n < Hue numéro 3 KB ! Dimanche 12 décembre f915 Adresser toutes les communications A LA potion générale lu « Qaottaien 745, doutevard Militaire ADRESSER TOUT CE QUI CONCERN]? LA PUBLICITÉ A ARTHUR LAÜRINT Administration pour la Belgique 70, rue du Midi (près de la Bourse) Us manuscrits non insérés ne sont pas rendus. (Vendu chaque jour, dès 7 heures du matin, à Bruxelles et en Province) Gaston BONNET, Directeur général.Alfred-W. GASPAIIT, Directeur de la Rédaction.A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Le Journal décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces* LA REPONSE DE LA GRECE De l'agence d'Athènes : Le gouvernement grec a répondu à lu démarche amicale de la Quadruple-Entente sur le même ton amical cl a renouvelé les assurances indispensable». La réponse a été remise aux ambassadeurs. LA GUERRE DANS LES BALKANS L'agence Havas mande de Salonique que quarante députés serbes, parmi les quels le président de la Skouptchina, sont partis pour Athènes. * * * Le Times mande d'Athènes, au 8 décembre : 11 .semble que les Bulgares se sont concentrés eu nombre considérable, afin de s'asr la possession du chemin do 1er à b(,-mir Kapu. Leur base se- trouve à Islip, on a envoyé de forts contingents de >os contre Strumitza. De là, des attaviolentes sont prononcées contre les . .ds, qui se retranchent à la hâte. L'Heslia apprend, BULLETIN AUTRICHIEN Viennie, io décembre. Front russe. — Combats d'eciaiieurs peu importants par endroits; pour le surplus, le calme règne sur le front. Front italien. — Sur le front du territoirs de la côte, le calme a régné hier, abstraction faite d'un feu d'artillerie et de petites entreprises. L'activité de l'ennemi devant les régions fortifiées de Lardaro et Riva continue. L'après-midi, l'infanterie italienne a attaqué nos positions sur le Monte Vies et à l'outst de celui-ci (entre C kies e et la vallée de C onsei), elle fut complètement repoussée avec des pertes considérables pour l'ennemi. Front du Sud-Est. — Au sud de lafrontière monténégrine septentrionale, lescombats de poursuite continuent. . ■— >—«g»-$.» aiaooa», M. ocheidrtnann, socialistedémo-«rate justifie son niterpeltation. _ Nos solda», diWii ont fait des prodiges; les «atieuefi et les privaiioas qu.ils. out endurée* leur 'LLit divi^ à -noire-éterneile reconnaissance. Mais de iour ru jour,- la mer de sang devient plus vaste, U douleur et -la- misère plus profondes. Peut-on dès tors s'étonuef que dans tous, les pays se pose la Éuestion :• ««C«mJ»e» de temps, la guerre .va-t-elle 'jtarer encore? ». Après mûr* réflexion, je declare ici que tous les peuples seraient heures: que l'on mît fin rapide me:.t à ia guerre : ce serait à désespérer de l'humanité s'il eu était autrement. Les hommes d'Etat resr^nsables ne sachant pas encore common* sortir de l'impasse, le rôle qui s'impose à nous, les socialistes, est d élever la voix en faveur de la paix. Certes, nous nous rendons compte de la grand© res •poLsabüicé que nous assumons : nous savons, en effet que nous riequpiw beaucoup d'être mal compris'et que toute fausse interprétation peut devenir funeste. Quelle est exactement la situation? On a pro «lamé ici, au mois d'août de l'année dernière, que je but de l'Allemagne était de se garantir contre Bvasion éventuelle des armées ennemies : ce Lut est atteint. Un regard jeté sur la carte le dé montre Aucun de nos adversaires, aujourd'hui, nu peut sérieusement se croure capable de porter te guerre dans noire pays Une guerre entre des Etats de médiecitj ou nv-mo de moyenne importance peut ee terminer par La défaite d'un des belligérante ; uuo guerre qui, comme te guerre actuelle, soulève tout t iôurope, ne le peut pas. C'est celui des belligérants à qui sa situation militaire et sa force économique permettent d'accepter sans émoi que l'on interprète faussement ses dispositions en laveur do la paix umme signe d© faiblesse, qui peut et qui doit le vu mier parler de te paix. Nous pouvons donc parler de paix,et nous avons le devoir d'en parler. Kous n'ignorons pas les extraordinaires projeta àt destruction et de morcellement caressés par nos ennemis; mais en Allemagne aussi l'on a élaboré des projets de conquête dont la réalisation ne pouvait être envisagée par aucun homme politique sérieux et dont le peuple allemand ne veut pas. A ceux qui veulent faire de cette guerre une guerre ec aut.'Ut étions à combattre le pro jet caressé par nos ennemis de conquérir une partie do notre territoire. Les hommes d'Etat des pays qui nous font la guerre ont fixé comme des couditionj préalables à la paix, l'anéantissement du mi- BULLETIN fRANti-AIS Paris, io décembre. — 15 heures. Au cours de la nuit, rien d'important à signaler. En Champagne, le combat à la grenade s'est poursuivi dans la journée d'hier. L'ennemi a été refoulé de la crête au sud d? SaintSouplet. Paris, 10 décembre. — 23 heures. Notre artillerie s'est montrée active au cours de la journée, notamment en Artois, où elle a réduit au silence deux batteries ennemies qui tiraient sur le Bois-en-Hachc. Quelques tirs efficaces sur les ouvrages ennemis dans la région de Quennevières, en-, tre l'Oise et Y Aisne et en Argoune dans le] secteur de la F ontaine-aux-C harmes. par télégramme, que les Bulgares cherchent à enfoncer la ligne use et à s'emparer de la gare de Struin:!/.a. .X. * ' "A- M. Magrini, correspondant du Secolo, télégraphie que depuis le 7 décembre une bataille violente est engagée à la frontière grecque. * * Le Times mande de Paris : 11 n'y a rien qui indique que le conseil de guerre ait pris des décisions definitives. Par le fait, il n'y a pas de raisons de croire que l'expédition de Salonique sera abandonnée. LE NOUVEAU CABINET ESPAGNOL Lo nouveau cabinet espagnol est composé comme suit : Président du conseil, M. ïlomanonès; Intérieur, M. Alba; Affaires étrangères, VillaNueva; Finances, M. Ureais; Instruction» M. Bureil; Justice, Barroso; Guerre, général Luque; Marine» amiral \ï\ randa; Travail, M. Anas Salv:;i * * •> M. Ramanonès a déclaré ce qui suit : «Le nouveau cabinet poursuivra la politique du cabinet précédent. Il observera la neutralité BULLETIN RUSSE Petrograd, 9 décembre. — Du grand étai-7'najor : Dans le secteur de Riga, notre artillerie a réduit, par endroits, au silence des batteries ennemies. Au sud d'Illuxl, les Allemands ont fait•usage de gaz asphyxiants contre nos positions,la plus Iriete vis-à-vis de tousjlligé- •3UJ. ic- iiuiKi, pxes ue frUnarrouîê. j'en- < ...JL -. .•> n•• nemi a-tenté à plusieurs reprisas de quitter,1 [Cr]asolution des problèmes économiq ses retranchements, mais fut forcé facilement à se retirer sous notre feu d'infanterie. Sur le restant du front, pas de changemen >♦»*> ■ -" dont s'occupe le Parlement. Il accepte 1 appui offert par la majorité actuelle > dans le cas où il se trouverait dans la situation de ne pouvoir recourir- à cet appui, il convoquerait une nouvelle Chambre. M. Romanonès a terminé en assurant que le gouvernement poursuivra une politique libérale exclusive. Nouvelles de la Guerre BULLETIN ITALIEN Rome, 9 décembre. — Du généralissime italien : En différents points du front, l'artillerie ennemie a tenté d'empêcher nos travaux de renforcement. Le feu précis de nos batteries put toutefois réduire les batteries ennemies au silence. Dans le territoire de Monte Nero, des groupes ennemis ont pénétré, à la faveur d'un épais brouillard, dans un de nos retranchements sur le prolongement du Vodil. Ils furent rapidement repousses par une contreattaque. Sur le front de Ylsonzo, l'activité de notre infanterie ne s'est pas relâchée, bien que les sautes de température continuent à rendre le terrain impraticable. Sur la hauteur du Calvaire, à l'ouest de Gorz, nous avons occupé hier un abri ennemi et nous avons pris 80 fusils, des munitions et autre matériel. Dans le secteur du Monte San Michèle et sur le Carso, nous avons pris à l'ennemi, au cours de petites attaques, 71 prisonniers, dont 3 officiers. _ ^^o^, BULLETIN ANGLAIS Londres, Q décembre. — Du maréchal French : Deux aviateurs ont entrepris, le 5, un raid de reconnaissance dont ils ne sont pas revenus. La destruction des points d'appui et barrages ennemis par notre artillerie continue. Freprésailles d'un bombardement efficace des positions ennemies le 8, près de Pilckem, l'ennemi a dirigé un violent feu sur Y-pres et le terrain s'étendant au nord de la ville. Les dégâts sont minimes. Un autre bulletin dit : Le mauvais temps paralyse l'activité des aviateurs qui purent toutefois exécuter un travail utile, grâce à une série d'entreprises heureuses. Au sud d'Arras, un petit détachement de troupes anglaises a pénétré dans les tranchées allemandes et a jeté des bombes parmi les occupants pour se retirer ensuite. A l'ouest de Encourt, on a fait exploser une forte mine. Hier, une mine allemande a couvert de débris, près de Givenchy, deux de nos hommes, qui furent toutefois sauvés. INTERPELLATION SUR LE GENERAL JOFFRE M. Briand s'opposa formellement à répondre à l'interpellation du député radical Constant sur les causes et îa signification de l'a nomination du général Joffre en qualité de généralissime. La Chambre, a-t-il dit, ne doit pas, au moment où le gouvernement a besoin de sa liberté d'esprit, chercher à lui créer des difficultés et à le mettre en péril. M. Briand menaça même de se retirer si la Chambre n'approuvait pas sa réponse. La Chambre émit un vote, par 443 voix contre 98, en faveur d'un ajournement de l'interpellation. UNE NOTE AMERICAINE A L'AUTRICHE-HONGRIE On mande de Washington à Y Evening Post daNew-York : La note adressée à l'Autriche-Hongrie en raison du torpillage de YAncona a été remise par l'ambassadeur américain à Vienne. LE MERIDIEN DE GREENWICH . EN FRANCE La France.vient d'adopter la notation de l'heure, du méridien de Greenwich, ^n remplacement de celle du méridien de Paris. Le générsri Joffre a été prié par le conseil des ministres de porter le fait à la connaissance de ses subordonnés par voie de circulaire. RETOUR EN FRANCE fhotLes autorités allemandes, d'accord avec le gouvernement français, ont résolu de laisser les personnes appartenant aux catégories suivantes quitter les régions du 'emtoire français occupées par les troupes allemandes pour retourner en France : a) Aux femmes et enfants privés, de leur soutien et ne pouvant subvenir seuls \ leurs besoins; ;' «îîv enfants que la guerre a séparés de leurs familles; c) aux malades ,surtou taux poitrinaires, qui ne peuvent trouver ici les soins nécessaires et suffisants; d) aux femmes et enfants des classes aisées, dont les moyens de subsistance s'épuisent; e) aux hommes hors de l'âge militaire, qui sont incapables de travailler et dont l'entretien est à la charge des communes. LA SUCCESSION DE JOFFRE Politiken (journal danois) mande de Paris : La censure française ayant biffé toutes les • communications relatives à la succession du général Joffre, on en est réduit aux conjectures. Le Petit Parisien avait publié un article sur le général de Castelnau; la censure raya le passage^ où on envisageait la nomination du général précité, BULLETIN ALLEMAND Berlin, 11 décembre. — Communiqué de muli. Théâtre de la guerre à VOuest A beaucoup ' d'endroits du front, de part et d'autres, l'artillerie a fait preuve d'une -! :.:-:ie activité. Après une forte caconnu-K préparatoire, les Français ont, le soir, a.:t;.qué. de nouveau noire position preset a l'est de la hauteur 193 (au nordest de Souairi). Leur attaque a été repoussé?; cette position est restée aussi solidement qu'auparavant en notre pouvoir; d'ailleurs, les affirmations contraires les plus téméraires des derniers communiqués français n'ont pu non plus nous l'en/leyer. '1 héâtre de la guerre à l'Est Les situation des armées des généraux feld-maréchaux von Hindenburg et prince Leopold de Bavière n'a pas changé. Armées du général von Linsingen : Au nord de la voie ferrée de Kovel à Sarni, une attaque des Russes s'est écroulée (levant les lignes austro-hongroises; les perles des assaillants sont élevées. Au nord de Czariorysk, nous avons chassé des détachements ennemis envoyés en paeöfliaaiS.v 'Sance sur la rive ouest du Styr. Dans les Balkans Rien d'important. Nous n'avons pas encore reçu de nouvelles dépêches concernant l'armée bulgare. LES 'AFFICHES ALLEMANDES. Arrêté concernant la réglementation du comKtru du beurre. — Article premier..— Le prix que le producteur de beurre peut exiger dans le commerce de gros (prix régulateurs) est, jusqu'à nouvel avis, fixé comme suit par kilog. livré franco à Bruxelles, emballage usuel y compris : I. Beurre crème : beurre naturel (contenant au plus iS p. c. d'eau (beurre crème première qualité), fr.5.— beurre contenant plus de 18 et au plus 50 p. , c. d'eau (beurre crème deuxième qualité).3.— II. Beurre salé : beurre naturel (contenant plus de 18 p. c. Q«au) (beurre salé première qualité), fr EGKGS LITTERAIRES, ARTSSTÎQUES ET SCIENTIFIQUES Documents historiques. — Le Messagers? de Milan annonce qu'on vient de découvrir dans les ar- , d'un couvent vénitien un curieux datant de 1542 et relatif en grande parti» à la ia d'Othello; on y trouve notamment un mani sur l'arrivée du more de Venise dans la villi doges, sur sa carrière militaire, sur son mari-go, sur son départ pour Chypre et sur sa m« Le héros de Shakespeare y paraît assez différent de ce qu'il est à la scène. Quant à Desdem l'auteur du manuscrit qui paraît avoir été un témoin fidele rapporte qu'elle survécut longieOthello. Le conteur Géraldi Cinthio auquel Shakespeare a emprunté le sujet et les principales péripétie,: de son drame : la scélératesse d'Yago, la jalousie du mere, Desdemonde étouffée sous son oreiller, aurait donc puisé tout cela dans son imagination et non dans l'histoireou la chronique. * * * Violoniste liégeois en Hollande. — VJn jeune violoniste belge, M. Arthur Retronio, élève du Conservatoire de Liège, qui réside en Hollande depuis le' début de la guerre, vient de donner à Amsterdam un récital de violon qui a obtenu un grand succès. *** Collection runologiaue.— Le professeur Winner, de Copenhague, vient de faire don de son impor. tante bibliothèque à l'Université de cette ville. Cette collection qui, paraît-il, est unique au monde,renferme les documents les plus curieux sur les runes, c'est-à-dire sur les caractères des plus, anciens alphabets germaniques et Scandinaves. La collection de Winner se compose de plus de $70 volumes, depuis les premiers essais sur les caractères runiques faits en 1628 par Ole Worms, jusqu'aux J essais les plus modernes sur le même sujet» LES DELIBERATIONS DES ALLIES On mande officiellement de Londres : Lord Kitchener et Sir Edward Grey se sont rendus jeudi à Paris pour délibérer avec le gouvernement français. M. Poincaré a reçu, vendredi matin, sir Edward Grey et lord Kibchener qui ont assisté plus tard à un déjeuner à l'Elysée en compagnie des ministres et sous-secrétaires d'Etat Le Matin se borne prudemment à publier, sans commentaires, les photographies des généraux Joffre et de Castelnau sous le titre : « Nos grands chefs ». L'fNT£RPELLATION du Député socialiste-démocrate Scheidemann au Reichstag litarisme allemand et la cession de l'AlsaceLor-raine à la France. Je réponds avec calme et netteté à de telles prétentions. Nos ennemis ont du militarisme une autre conception que nous. Ce qu'ils veulent détruire, eux, ce sont nos armées dans lesquelles combattent nos fils; ce que nous combattons, nous, sous le nom de militarisme, c'est un système sur la valeur duquel il y a lieu de se prononcer à l'intérieur de nos frontières, de même que c'est au delà des Vosges et au delà de la Manche qu'il y a lieu de se prononcer sur le militarisme français et sur le « marin isme » britannique. Nous refusons d'admettre l'idée d'une cession de l'Alsace-Lorraine à la France. A côté des projets de conquête, on a relevé chez nos ennemis des indices du désir de faire la paix,notamment dans les discours de divers orateurs qui ont .parlé à la Chambre de3 Communes et à la Chambre des Lords. En Italie également, les socialistes ont réclamé la, fin prochaine de la guerre, et de France est parvenue la nouvelle qu'on était disposé à faire la paix, depuis que l'espoir quo l'on avait mis en l'offensive de Joffre a été déçu. L'argument do nos ennemis consistant à, dire que l'Allemagne s'écroulera par suite d'une insuffisance de combattants, et d'une pénurie de vivres finit à la longue par devenir fastidieux : le général von Hindeuburg, qui a eu affaire avec le rouleau compresseur russe, a fait la preuve que dans les guerres d'aujourd'hui le nombre d'hommes n'est pas tout. Quoi qu'il en soit, l'Europe »* ruine systématiquement et l'Amérique fait d« brillantes affaires : il serait à souhaiter que l'Angleterre et la France consentissent à s'en apercevoir, maintenant que leur projet do nous affamer a échoué. Si l'on pouva.'t à 1'oUa.uger se prononcer en touw liberté à t'égard de te guerre, te velouté de faire te paix percerait avec un* force irrésistibte dans tou* les pays. Je suis autorisé à déclarer, au nom des membresdu parti socialists austro-hongrois, qu'ils sont complètement d'accord avec nous sur le devoir de défendre te patrie comme sur te volonté de faire tepa:x. La gv»erre ne doit pas diare* un jour de plusqu'il n'est absolument néetawairo. L'indépendancedu pays doit êtrs assurée ; mais te peuple se refuseà sacrifier te vis d'un seul soldat pour l'intérêt spécial des capitalistes, Nous ne sommes pas pousséspar un dé&j£ ds couquêtes. mais 'nous aoniRé te vote!stebte de dnotre piaee au plus 40 c. au kg., au plus 30 c. au kg., dans te monde. Lu peuple altemand ne se nourrit pas cte pensées do revaucho et d'anéantissement : il îve veut qu'occuper en toute liberté sa place, à côté, non au dessus des autres peuples. dan* le commerce de détail pour la V qualité; d*iLs le commerce de détail pour la 2* qualité. y—~fSsÇ>G!*' -Kr Cette hausse ne peut être appliquée qu'une foia dans le commerce de gros comme dans le commerce du détail, peu imparte que, dans chacun de ces deux commerces, la marchandise ait ou non changé ^plusieurs fois de propriétaire. Cette hausse tient compte de tous les frais des eiiu-eprises ; elle comprend en outre, dans le commeree do gros, tous les trais do transport jusqu'au local de gente du marchand en détail, et, dans le commerce de détail, les frais de livraison au domicile du consommateur. Art. 6. — Est considérée comme vente en détail au sens au présent arrêté, la vente à tout, consommateur qui n'achète pas plus de 5 kg. à la l'ois. Art,. 7. — Tenant compte des conditions spéciales auxquelles certains marchés peuvent être assujettis, les gouverneurs militaires et les- gouverneurs des places fortes ont le droit, pour les ventes effectuées dans tout ou partie de leur district par les producteurs, d'établir des pnx-maxima dérogeant aux prix régulateurs (voir art. 1er) et de réglementer euxmêmes le marché du beurre ; le cas échéant, les gouverneurs proviendront lo Gouvernement général des mesures prises par eux à cette fin. Art. 8. — Foui- les ventes du commerce de détail, les prixmaxima se déterminent en ajoutant les hausses prévues à l'art. 5 aux prix régulateurs établis par l'art. 1erou aux prix fixés par dérogation en vertu de l'art. 7. Les marchands de détail sont tenus d'afficher les prix et sortes de leur beurre (art. lor)' bien on vue au lieu de vente. Art. 9. — Les contravention* aux dispositions précédentes seront punies d'une peine d'emprisonnea.c-t- 'le police ou correctionnel d'un an au plus ou dune amende pouva".' "•• jusqu'à 10,000 marcs. Les deux peines pourront être réunies. En. outre, la marchandise pourra être confisquée. Art. 10. — Les contraventions au présent arrêté sont de la compétence des tribunaux militaires allemands. Bruxelles, lo 30 novembre 1916. Der General-Gouverncur in Belyien, Freiherr von BISSING, Generaloberst. Avls, _ A dater de ce jour, les localités belges ci-après indiquées sont raccordées, pour les services d'échanges de lettres avec l'Allemagne (mais non pas avec les pays neutres étrangers) : A.Province de Liège : Toutes les localités situées dans la province de Liège pour autant qu'elles ne sont pas encore admises à la correspondanceavec l'Allemagne et l'étranger non ennemi; L.SO B.Province de Brabant : Hal, Louvain, Ottignies, Tirlemont. beurre contenant plus de 18 et au plus 50 p. c- d'eau) (beurre salé deuxième qualité) . 2.80 2. — Les prix régulateurs sont de rigueur P'J■•■ tout lo territoire du Gouvernement général à ft0■■* que des dispositions dérogatoires ne soient k?. tables eu vertu de l'article 7. 3 — Ln modification de l'article 6 de l'artèté du 20 octobre 1903 du Roi des Belges, modifié P*r celui du 18 septembre 1904, il est défendu de 'aire du beurre contenant plus de 50 p. c. d'eau. Sauf cette restriction, l'arrêté précité et sa modifitthon restent en vigueur. Art. 4. __ Lepoids ju sei mélangé au beurre ne 01tPas dépasser 4 p. c. du poids total. Arl - S- — Les revendeurs de beurre ont te droit, P°Urétablirleurs prix de vente, de hausser leurs Pilxd'achat comme suit : ommerco éc gros : au plus 15 c. au kg. ; C.Province de Luxembourg : Arlon, Bastogne,Libramont, Marche, Ncufchâteau. D.De la province de Namur, la ville de Namurles faubourgs et localités voisines : Andenne, Assesse, Auvelais, Béez, Boneffe, Champion, Ciney, Couvin, Dave, Dinant, Eghezée, Falisolle, Flawinne, Floreffe, Florennes, Fosses, Franière, Fumay (Frankreich), Gembloux, Givet (Frankreich), *ïam (Sambre), Jambes, Jemelle, Jemeppe (Sambre), Lustin, Malonne, Marche-les-Dames, Marchovelette, Mazy, Mariembourg, Mettet,Moustier, Namèche, Onoz, Philippeville, Profondeville, Rhisne, Rivière, Rochefort, Sclayn, Saint-Gérard, Saint-Servais, SaintDenis-Bovesse, Sombreffe, Spontin, Spy, Tamines, Vedrin,, Velaine (Sambre), Walcourt, Wépion Yvoir. Arlon est en outre'admis au service postal avec le grandduché de Luxembourg. informations diverses LA SUISSE ET LE MOUVEMExNT „ PACIFISTE La fraction socialiste-démocrate suisse a posé au Conseil national la question suivante : « Le Conseil fédéral songe-t-il à offrir séparément ou d'accord avec les gouvernemenls d'autres pays, ses bons offices aux belligérants, en vue d'une armistice rapide et de préliminaires de paix ? » LES REPRESENTANTS ANGLAIS AU CONSEIL DE GUERRE DE LA QUADRUPLE-ENTENTE D'après une déclaration du ministre Asquith à.la Chambre des Communes, les représentants anglais au Conseil do guerre de la QuadrupleEntente sont le maréchal French, le général Robertson et le lieutenant général Murray. LE PRIX NOBEL POUR LA PAIX Le comité Nobel du Storthing norvégien a résolu de ne pas attribuer le prix Nobel pour ia paix (1914), dont la remise avait été différée au début de l'année, mais de le verser, en vertu du § 5 du règlement de la fondation Nobel, dans uns caisse spéciale du comité. En ce qui concerne le prix pour la paix (1915), le comité a résolu également de ne pas le décerner. L'attribution de ce prix serait remise à l'année prochaine. M. WILSON, CANDIDAT A LA PRESIDENCE Le Comité no.tiorîa.1 démocratique a résolu d.:fixer, au 14 juillet 1916, la date de la réunion du National Convent, qui doit avoir lieu à Saint-Louis et où en déterminera hes candidats à la présidence. Le Comité a choisi, unanimement, cemme candidat, M. Wilson. L'ANGLETERRE RECONNAIT LE GOUVERNEMENT CARRANZA Le gouvernement anglais a décidé de reconnaître le gouvernement Car ran za au Mexique. LA SESSION PARLEMENTAIRE Router annonce de Londres que le ministre Smoiir à la Chambre un projet de lo" tendant à prolonger laon du Parlement anglais jusqu'au 31 janvier 1917- *** Le collaborateur parlementaire des Daily News annonce qu'un règlement est intervenu au sujet de ia durée de la session parlementaire. Celle-ci sera prolongée d'un an. La session prochaine sera perma-nent,, en vertu de la loi parlementaire. Le projet de loi sur l'abolition du droit de vote plural pourra ainsi être sauvé. I! sera soumis sous peu au Parlement. LE RECRUTEMENT ANGLAIS Lord Derby a déclaré que le délai d'inscription à l'armée ne sera pas prolongé, contrairement à ce que disent la Daily Chronicle et les Daily News, mais expirera samedi. L'ARMEE HOLLANDAISE Les Etats généraux néerlandais ont délibéré, deux jours durant, en séance secrète, sur la question de la démobilisation et, le cas échant, sur une réduction de la mobilisation. Les différents partis se sont abstenus de tout- interpellation afférente à La question. On connaît la décision du gouvernement qui a été exprimée par M. Cort van der Linden dans son discours à la Deuxième Chambre néerlandaise, dont nous avons donné une relation hier. -j>r-qfrfry* % LES FINANCES ITALIENNES Rome, 10 décembre. — La Gazclla Uf[iciale italienne publie un décret affectant encore 4ÜÜ millions de lire aux dépenses militaires. L'ENVOI D'OR AUX PAYS-BAS On mande de Washington que la légation anglaise des Etats-Unis a fait parvenir au département anglais des affaires étrangères à Londres une demande d'explications concernant la récente saisie d'un vapeur transportait une somme de I million de dollars en or monnayé à destination d'une banque d'Amsterdam. Nos lecteurs se souviendront que cette cargaison avait été saisie par le gouvernement anglais sous prétexte que cette somme était destinée à l'Allemagne et que les PaysBas ne servaient en quelque sorte que d'intermédiaire. LES FEMMES ET LA PAIXLe comité international des femmes pacifistes créé à la suite du congrès féministequi eut lieu il y a quolquess mois à^LaHaye, a reçu tout récemment les adhésionsofficielles des gouvernements du Pérou, del'Uruguay, du Siam, de la République du Haiti. ^ Le comité compte à l'heure actuelle des sections en pleine activité en France, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche, en Norvège, en Suède, en Danemark, en Suisse, en Italie, ainsi que dans nombre de pays d'outremer. D'autre part, des comités analogues sont en voie de formation en Russie, en Grèce, en Bulgarie, etc.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes