Le quotidien

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13 december 1915
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s.n. 1915, 13 December. Le quotidien. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rx9377760z/
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o« ftoaflb n° 324, Le numero S centimes. Lun'dï 13 décembre 1915. ■SïAA.. -■-.--; >-.? ^ aorssser toutes !es cenunaoications A LA pifÊCïïöB paén'c ai « Qaoitdiea 1^5, boulevard Militaire ADRESSER TOUT CE QUI CONCERNE LA PUBLICITÉ A ARTHUR LAURENT Administration pour !a Bclgfqua 70, rae du Midi (près de ta Bourse) Us manuscrits non insérés Cl sont pas rendus. (Vendu chaque jour, dès 7 heures du matin, à Bruxelles et en Province) Gaston BONNET^ Directeur générâtAlfred-W. GASPART, Directeur de la Rédaction.A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Le journal décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces. LaRéponsedu Chancelier allemand à riniei pella- tioa socialiste. ''T'annonce de l'interpellation que voua venea .. . «mvoqué, à juste titre, une grande d'entendre a P™v ■cation chez nos ennemi» Ils s'en sont réjouis ils ont voulu voir, dans cotta la plupart : H8 ont vouiu von, u*iw» ww ^linn oui nous est posée au sujet de conditions question qui 'de pai l'indice d'un fléchissement de la force aiJâdé, d'un écroulement de l'unanimité do Tu«e pos ni façon >GÈNE onnaie. couche te se Qc, 30 ans de pratique, rice m»ternito. Pension Dque. — Consultations Prix modérés. r 08 fiSSGÎlif la Vlvtoire (Porte de Hal) BRUXELLES10195 ïïmf P&iüppt ûc £tniuptgtt ity> les pellicula» corn. ■menant, arrêta U eiiitt aov., alloagö la «net, Talntorag inof. Prix Ibarra p. t. la» boarso». (7193 l«HÙii tenée, 2o ana pratique >naionnairMtoutes époqae« nsultations secrètes 48 a a* P«cffl» Porte de Hul ■atûip Lackan (PJ. Ccm ) nirse, Vicinaux (Nord) lW/8 ■r 42 F» 10333 Waterloo d'administration H 3 ccoucheuse iplóm&e ïr' classe en France et Belgique Interne des K8p ÉPOQUÉsS 'elle methode garantie sa» _ Consuiw 3 socreic». — »-"--pi. daa Martyrs (G. du nant rue Neuve). >r. G. BONNET. Bruxelles Epoques, secrètes. — Prix m 'itaDÉuple allemand. J'espère et je crois que l'exr J; deJJmotiîs de celte interpellation, lout d'ea^urager^ les joyeuses espérances de nos adversair^ les fera revenir de leur erreur. Les iatacpallail est vrai, réclament une prompte ouverture de paix. Il semble ressortir de tears, 'its négociations lî'eiposé du* précédent orateur, que notre désir da ! nserTec tous les territoires que nous avons coa• et d'ea acquérir d'autres encore, pourrait icue meitec à écarter la possibilité d'une paix ho!|»rablo!|» et cous faire refuser les offres de paix raiWnablea qui pourraient nous être faites. Oa me demande de terminer au plus tôt la guerr» e* da faite publiquement comment le gouYecnemeat alla'„and'„ conçoit la paix : c'est l'histoire de la guerre 'toais soa début jusqu'aujourd'hui qui m« dicta 'h réfMse ' à cette demande Koas aroas obtenu des succès immenses. No**'tftas enlevé l'un aprè3 l'autre à nos enae»ia torn 'ltnrs espoirs, mais avec une extraordinaire taaa-leitfjaprès chaque déception, ils se sont raccrocha*inné illusion nouvelle. Aussi longtemps qu'ils ont•ra compter sur une intervention de la Balfaria,'aussi longtemps que la Turquie ne combattait pau eioore oa communication directe avec les aaiasaa«M« centrale*, nous ne pouvions pas croire qua aoaadversaires abandonneraient l'espoir d'annihilerIde l'une ou de l'autre manière les succès reiraportésW eux par nos armes. Mais depuis le rétablis««luent de notre fraternité d'armes avec la Bulgarie,'depuis aos grands succès en Serbie, depuis que laLote de la Turquie nous est ouverte et qua par le'fait Blême se trouvent menacées les positions lesalut vulnérables de l'empire mondial britannique,;ja conviction ne doit-elle pas de plus en plus s'affermir cbez nos ennemis que la partie est perdue fj mour eux r '-Il serait dès lors compréhensible que plus d'un {'de nous, se rendant compte que ce n'est paa nous 'qui paierons les frais de la guerre, se demende : 'Pourquoi faire encore de nouveaux sacrifices ? Pourquoi le gouvernement allemand «'ofire-t-il pas • est qu'aucun de aos ecmwais m nous a fait d'avances en faveur de la paix, et 'qut'tout au contraire, ainsi que je le disais tout à Jl'heure, ils ont cru de leur intérêt de nous «adossar 'iaussement l'initiative de propositions de paix. Cette double attitude a la même origine : une illusion san3 exemple et qui s'aggraverait encore si •bous proposions la paix au lieu qu'on nous la pro'aasât'. Avant de parler de nos propres conditions ,de paix, il est nécessaire que je connaisse au préalable les conditions de nos ennemis. Dans la pre'mière' ivresse des espoirs qu'ils avaient fondés a« ■début sur l'issue de cette guerre, entreprise par eux à la légère, nos adversaires s'étaient proposé [les buis les plus extravagants et avaient proclamé la destruction de l'Allemagne. L'Angleterre vou .lait, si c'était nécessaire pour atteindre ce résultat, 'faire durer la guerre vingt ans. Depuis lors, quelque inquiétude est née à l'égard d'une pareille durée des hostilités, mais le but final, malgré tous les événements survenus depuis, est resté identique. Je isignale à votre atetntion l'exposé qui en a été fait 'irécemment par la National Review, une revue très tlue : c'est le même, d'ailleurs, qui a été, à peu .d'exceptions près, repris dans toute la presse anglaise. Le Stilnman, journal notoirement modéré, cite parmi les conditions de paix le retour de l'Al!«ce!« à la France, l'anéantissement du soi-disant •ilitariame prussien, l'expulsion de3 Turcs hors ope, le rétablisesment d'une grande Serbie englobant la Bosnie. L'ancien ministre M. Mas.tennaa. demande la cession de la rive gauche du •Rbia et de toutes les colonies allemandes : il est î,vrai que le Labour Leader estime qu'il ne faut Voir dans l'énoncé de cette exigence qu'un ballon d'essai di gouvernement. En Franco, les idées sont identiquement les mêmes qua naguère : l'Allemagne doit être anéantie, tel est l'écha de la prosse française. Toujours et encore on noua rédame- i'Alsace-Lorraine. M. Hanotaux toisait râoonsttat dans le Figaro, à l'encontre de kléjKido aolcemenk usuelle de la France attaquée, l'aveu formel que la France avait décidé La guerre poor reconquérir r Alsace-Lorraine. M. le député Scheidmaun a fait observer que la voix de la presse ne traduit pas la véritable opinion une fois pour toutes, avec le grand ^via °U^^^ ftU17i pendant si longtemps, avec V'o ,^ajous'e » i° développement, et que c'est cela P adénomma:t l'anéanUs; Qrey aacue, l'attitude des gouvernements des P»y» eimemis est nette et formelle, M. Asquith — •précédent orateur la fait également ressortir — * déclaré, dans son discours du Uuild-Hall, que Les «de la guerre étaient les mêmes qu'au début des l'T/1 ' * savoir l'indépendance des petits peuI? ' ^8 surtout de la Belgique, et l'anéantisse■ au militarisme prussien. En ce qui concerne ^dependance dea petits peuples, il n'est pas beaoïn ', ^e de longues phrases. Pendant plus d'un an, -ivT"16* ^ àk Pkdauthropie anglaise : après l i e de La Grèce, il sera, ou vraisemblablement .Lrfr08^ Petits peuples seront guéris de Leur ïatJ-T ^ePui5^ l'Angleterre combat pour eux, léantisstjneut du militarisme is a été repria par tous '•* onow, puis M. Tiviaai et api. ous autres, en M. Briand, ont fréquemment et expressément uéciaro qu'ils entendaient no pas déposer les armes avant quo la nulitariflmo prusaien ou allemand eût été vaincu. Chacun des Aiüéa a, en outre, ses exigences spéciales. Lo ministro anglais des colonies veut que, par application du principe des nationalités, l'Alsace soi* rendue à la France, et la* Pologne à la nationalité à laquelle elle appartient. M. Le ministre, •o** dit ea p&asant, ignore certainement que la langue rnaterneua do plus do 87 p. c. des l,900,0ü0 habitants du ReichaLand cat l'allemand, celle d'à pâme 11 p. c d'entre eux étant la français. Quant à La Pologne, il est peut-être d'avis qu'elle appartient encore, d'après sa nationalité, k La Russie, naaia lo f ai* -n'est paa élucidé. 11 serait d'ailleurs intéressant d'apprendre de l'Angleterre ce que les Indes et l'Egypte deviendront, en vertu du principe dee nationalité», M. Briand, outre le rétablissement da Jka Belgique et de La Serbie, veut rALeace-Lorreùna à tout prix. Dana son expoeé des but» do la guorro, 11. Sasonovr a clairement indiqué Constantinople. Ce» buts, proclamés par le» gouYeinemeuta ennemis, ao sont pas adéquate à la situation mi ht aire réelle. Ce serait faire offense à leurs dirigeants do eonaidérer leurs exigences corn me du bluff et de ne paa les prendre a* aerieux. La aituatioa toutefois oat limpide Protégea par tours gouvernement», de» professionnels ant depuis le premier jour troaape km populations de leur pays our la situation réelle, ett iabt^jiiani de toutes pièces et en livrant à la publicité des ttoaveJJo» meneongèree de ton» genres, uuuquées au ce** d'une haine falélabiio centre nou». Aujourd'hui l'on a aperçoit que ce n'est paa avec tout cela qu'on obtient des victoires. Oa a subi «a ga>ave» défaites aaii'taùres et diptcniatiques; an a aaci'ihé de véritables hécaioinbes ; on ne peut plus dissimuler que dans l'Est et dans l'Ouest noua sommas avancés loin eu territoire ennemi, que noua avons ouvert La route vers le Sud-Est ot que noua avons de» gages précieux en mains : malgré tout, il faut que Lo ecterum cctme* de la destruction de l'ALletnagne reste debout. On s'est si fortement agrippé à cette idée, qu'on ne peut plus s'en défairo, et c'est pourquoi de nouvelles centaines de saiUiera d'hommes doivent être menés à La boucherie. Oa se sert don nouveau stimulant pour exciter l'aveugle fureur à la guerre : l'espoir on une guerre d'épuisement. Or, noue somme» tous d'accord ici pour dire que les produits alimentaires dont nous disposons nous suffiront, qu'il s'agit simplement de • bien le» répartir. Un territoire qui s'étend depuis Arras jusqu'en Mésopotamie ne peut être écrasé économiquement. On dit encore que, ai oe n «et pas La pénurie des rljrea, c'a»; ceüe doe uiïcièrce premières qui doit Mens faire plier. Noua somme». Messieurs, pourvus do août le necessaire pour una guorro de durée très Langue. Nous avons appris à produire nous-mêmes tout une série de matières premières qu'avant La guerre nous recevions exclusivement de L'é&ranger, et Les fabriques qai les produisent sont en exploitation. Parmi le» métaux, en a estime que la cuivre deviendrait raro : or, ai noua tenon» compta du cuivre •iéjà ouvré ou prêt à l'être, nous eu avons à suffisance pour de nombreuse» année». Nous avons trouvé de gros stocks de laine et do coton en Belgique et en Pologne, et noua recevons en outre du coton par lo Danube. Mous sommes ménagers de notre caoutchouc et nous en fabriquons d'artificiel avec beaucoup de succès, mais ai un jour il devait devenir rare, quelqu'un croitil sérieusement qu'on pourrait nous écraser grâce à une pénurie de caoutchouc 'i Et l'épuisement .en hommes ï M. le député Scheidmaïui a très justement fait ressortir quo le nombre n'entre pas seul en ligue de compte, et les événement» ont prouvé que le nombre seul ne fait pas tout. il est inooiicevabio que la France, cette même France qui enrôle actuellement sa classe de 1916, puisse pailer d'uu épuisement du matériel humain allemand. Hier encore, j'ai fait démentir ka indications données à la Chambre française au sujet de notre recrutement. Dans l'enrôlement des hommes aptes au service, nous no sommes pas allés aussi loin que la Russie, ni même que la France, qui a étendu la limite d'âge pour le service au delà de 45 ans, tandis que nous ne songeons même pas, étant donné lo nombre des hommes astreints au service, à élargir cette limite. Mos perte» no sont pas seulement d'une manière relative, mais même d'une manière absolue, inférieures à celles deg Français : l'Allemagne à 30 raillions d'habitants do plus que la France. Nos pertes bien qu'inférieures aux'perte» françaises sont douloureuses. M. Briand s'est souvenu des femmes françaises, de leurs larmes et de leur bravoure. Croit-on en France que les femmes allemandes sont moms vaillantes ou qu'elles aiment moins leur patrie! Que nos ennemis essaient de nous anéantir : lorsque nous combattous pour notre foyer, nous n'avons paa besoin de reprendre haleine ! Par le cas du Bar along on constate avec un frisson d'horreur où mène la haine contre nous : je veux parler de l'acte honteux d'un navire anglais voyageant sous pavillon américain, dont l'équipage a assassiné de la manière la plus infâme l'équipage sans secours d'un sous-marin allemand. La presse anglaise a gardé un silence absolu au sujet de ce scandaleux assassinat. Est-ce par honte? Nous ne savons. Les Anglais ont toujours été fiers ue leur manne : osera-t-elle prendre la responsabilité de ce froid assassinat d'adversaires sans défense, qui restera à jamais dans son histoire comme une tache indélébile ? Je ne veux pas généraliser ce cas particulier, bien qu'on trouve dans la presse anglaise maints témoignages d'une conception extraoordinairement brutale du métier de la guerre. Je ne rappellerai que les rapports de l'envoyé du Daily Chronicle auprès du quartier général anglais, dans lesquels la joie que les soldats anglais ressentent à assassiner les soldats allemands est si horriblement décrite et glorifiée que j'aurais peur même d'en répéter les mots. Pour nos soldats, i.uer l'adversairo n'est ni une plaisanterie, ni un sport : ils dédaignent pareille bassesse ; ils font leur devoir en hommes honnêtes rt bi:-i élevés et pour cette raison même en braves soldats qui détendent leur patrie. Quand l'Histoire un jour jugera ceux qui sontresponsables do cette guerre, la plus terrible detoutes les guerres, et responsables de sa durée, ondécouvrira l'étendue de l'horrible malheur que lahaine, l'ignorance et la dissimulation ont produit.Tant que les dirigeants des paya ennemis pers is te!ms! leur sentiment actuel, fait d9 culpabilité J, t.-, t"1—

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Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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