*> centimes Le numero X. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Gaston BONNET, Directeur général', âecosictae Diplômée lroclasse Pension - Consultaîioni Discrétion Pn > modérés uû*. 22, r. Coenraets (Midi) 12158 comestibles e pas le linge ntageux labîe, beurre, cuisine, salaisons on beaux et solides sacs américains :-: Tivages réguliers par bateaux WM 1rs grandes quantités disponibles ïû, J.-&. Damman Senior (Zwolle) :-: t général : Frédéric ARETZ LES : 28, avenue Eonsny (Midi) Bronstraat (bij) Gouvernementstr. AÏORIUM MADAME I, expert-comptable liquidateur | Morin» (Cinquant.) travaux de comptabilité. » |— Facilités de paiement. îwos Penninckx Accoucheuse. — l« dlpl, Pension à tonte époqut 17, rus Dupont (Nord). mu es su IfÂlnç leçons, locat. HvlVù vend, de Téloi neufs et d'occa8.120-12! r du Collège, XL. 1170 •$ essentiellement pratiques, EMPLOIS OFFICIELS. pour lea élèves et service de »ur« POUR DAMES, C, R. imée (quartier Dailly). 124O8 Tapis per» Prix de guerre BENZONANA 9, r. 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BONN in cesser toute. 1" communication* X Lk «lion générale dn "Quotidien, US, boulevard Militaire rCi manuscrit* non inséré* n. sont pae rendu». les Cris de Guerre cbezies différents peuples C'étaient des injures à rcs, comme le prouve '^YUiade, ou d'effroyables hurlequi n'avaient rien d'humain, tels que Iwbonp Hoo ! encore en usage chez les InLis'de l'Amérique du Nord. Les Grecs aient leur Allah t que l'on rencontre égar Lent sous la plume d'Homère et sous celle Lpiudare; les légionnaires romains se contaient de pousser une clameur formidable Celle clameur n'était d'abord qu'un léger murmure, qui grandissait par degrés pour 10 change dont les hommes augmentai la lecture Audébut, les cris de guerre curent surtout pour objet de jeter 1 épouvan -a?s ennemis. C'ôf murmur, 4«* b" K~ " ° ,. * changer enfin en un bruit assourdissant, dont les hommes augmentaient encore f intensité en rapprochant de leur bouche la «artie concave de leur bouclier. On peut considérer comme étant les derniers échos j0 ces cris sans traduction possible, le Hie W/! poussé au XIIesiècle par les partisans de Henri le Lion, duc de Saxe et chef des Guelfes, dans ses luttes contre l'empereur d'Allemagne. On ignore la date de naissance du vieux cri celtique : Torr lie benn ! (Casse la tôle) mie les paysans bretons poussent encore de 'nos jour.' dans leurs mêlées* . parfois sanglantes, de village à village. Les cris nationaux des Irlandais : Erin go fragh! (L'Irlande à jamais I) qu'on entend parfois dans les rues de Londres et A Boo I (Ala victoire !) qu'on remarque sur les écussons àvè familles d'origine irlandaise se perdent aussi clans la nuit des temps. En Ecosse, chaque clan a son cri particulier. Le cri des Cosaques : Hurrah ! dérive de Un Raj (en paradis), le séjour réservé aux braves qui meurent au champ d'honneur. Les Anglais et les Allemands Font, depuis plus d'un siècle, emprunté aux Russes, malgré la différence de mœurs de ces trois peuples.Les Allemands crient aussi: Vorwaerts! r (en avant !). Le cri des Almagavares, qui, au XIII0siècle, justifièrent leur réputation de cruauté et d'intrépidité, a la môme signification que celui des tinsses. Ces hommes s'agenouillaient Ions ensemble avant le combat. Ils faisaient une courte prière, puis, se rélevant, frappaient violemment le sol de la hampe de leur pique, en criant : Desparta ferro ! (Fer. réveille-toi !) Ils se précipitaient alors sur l'ennemi, en lançant leur sauvage cri de guerre :Agur! qui, chez ces peuples d'Afrique, est la même chose que A Dieu ! et signifie le sacrifice de la vie. Moms pieux était le cri que poussaient, des confins de l'Asie jusqu'au milieu de l'Europe, les hordes'dévastatrices de Tainerlan (1380-1405) : Tchalyigan! (chargeons ! sabrons !) Les expressions s'étant modifiées avec le temps, nombre de peuples ou de maisons adoptèrent un nom de saint, dont ils firent un nom de guerre. La féodalité fut particulièrement riche en cris chevaleresques; chaJH&flci avait le sien. En somme, le cri de guerre vraiment national, assez fréquent en France, en Angleterre ci dans les Pays-Bas, est plutôt rare en Allemagne et surtout en Italie. Le Portugal, la Suisse, les Etats Scandinaves n'ont pas de véritables cris de guerre connus. Le cri hongrois isten Velun ! (Dieu en nous !) nous ramène au cri fameux : Diex tl voll ! (Dieu le veut I), qui entraîna l'Europe vers l'Asie et déchaîna la première croisade. Dieu ayde ! le cri de guerre primitif chez le? .Montmorency, fut, sous différentes formes, emprunté par plusieurs pays. Ce n'est qu'à la fin du XI0siècle ou* au commencement du XII0qu'on voit apparaître, en France, le cri de guerre pour la première fois; encore — écrk M. Victorien Haubrr — était-il confondu avec l'ancienne clameur, la huée. Le vrai cri présentant un sens se dégage de celleci vers le milieu du XIIesiècle. UontJoie, Saint-Denys ! fut le seul cri de Sperre des rois de France jusqu'au XIIIe s'ècle: toutefois, le cri de Philippe-Auguste 1 Bouvines était : Notre-Dame, Sainl-Denys, Monl'n Ce cri était absolument personnel aux rois w France; on ne le proférait qu'en leur préface, aux armées qu'ils commandaient,dans («scombats auxquels ils prenaient part. Dans Jj vieux français, Mont-Joie qu'on écrivait 'on/ofc, signifiait ces monceaux de pierres {e psc' :t sur le théâtre d'une vic- De 0;re ou sur l'emplacement d'un meurtre et jj* les archéologues, empruntant un mot à ffie gaélique, appellent un cairn. der, 2royal, le cri devint bientôt national et ncura tel jusqu'au moment où «le roy gjMfes VII eut établi des compagnies d'or- :ST.cee!'es gentilshommes fié- daller a lu guerre et d'y conduire leurs baT'X ' el '. l,arco»scquent, d'y porter leur nuïèic. L'usage du cry d'armes s'est alors J°.v ». Le cri national devint : France ! au- R«e substitua, sous Henri IV : Vive le I^Çs années de la Révolution remportèrent , rsVictoires aux accents de la Marseil- ' ''! nu cri de : Vive la République ! Sous "'P"c :on ne cria que : Vive r Empereur ! 0,*ncsjours, tes Français crient :En Sto/'k* A,'*lais '-Hurrah ! ; les Alle- Utu Vûrwaert*!; les Rosses r Hurrah!; r. 7f * : ViteU Hou . jesItaliens ^'•»* Tur* : Allah!] les Espagnols : 'f(/', oi [ifs, Japonais : Ban: • * # Nouvelles de la Guerre ->-.»♦»-*—«a>4-s»~^ t » ' t BÜLLET5N ITALIEN Home, 21 février. — Du . ita- n le front, pas d'événements importants. BULLETIN FRANCAIS Paris, le 22 lévrier (15 heures). En Artois, à la suite du violent bombardement signalé hier, en fin de journée, l'ennemi a effectué une forte attaque sur nos positions du bois de Givenchy. 11 a pu pénétrer dans nos tranchées de première ligne .complètement bouleversées sur un front de -800 mètres environ et en plusieurs points de la tranchée de doublement. Une contre-attaque a délogé l'ennemi de cette dernière dont il n'occupe plus que quelques éléments. L'ennemi dont l'effectif peut être évalué à sept bataillons a subi des pertes considérables du fait de nos tirs de barrage, de nos feux d'infanterie et de mitrailleuses. Au sud-est de Hoclincourl, l'ennemi a fait sauter" une mine dont nous avons occupé l'entonnoir. Continuation de l'activité dans la région de Verdun. L'ennemi a attaqué hier en fin de journée nos positions a Test de Brabantsur-Meusc entre le bois de Haumont et lierbebois. Il a pris pied dans quelques éléments de tranchées avancées et a poussé par endroits jusqu'aux tranchées de doublement. Nos contreattaques l'ont rejeté de ces dernières. Nous avons fait environ une cinquantaine de prisonniers. A l'est de Sept, doux attaques ennemies ont été repoussées. Activité assez grande de l'artillerie sur le ■pelolieBan-de-Sapt. Un zeppelin a survolé Lunéville dans la la soirée d'hier et a jeté quelques bombe*, qui n'ont causé que des dégâts matériels peu importants. Poursuivi par nos avi il s'est dirigé vers Metz. Paris, 23 février. (23 Iieures.) En Belgique, bombardement des. tran-3 ennemies à l'est de Boesinghe. En Artois, la chute abondante de la neige a empêché toute activité offensive. En Champagne, nous avons effectué àc& tirs de destruction sur les ouvrages ennemis à l'ouest de Navarin. Dans la direction au nord de- Verdun, après un violent bombardement sur les deuxv rives de la Meuse, 1 ennemi a dirigé, au cour» de la journée une série d'actions d'infante-' rie-extrémement vives sur notre front entre BrxtbantrsurMcwse et Herbebois. Toutes les j attaques menées contre Brabant et Herbebois' ont été repoussees. Entre 003 deuxv points, et au prix de pertes consider:'' l'ennemi a pu occuper'le bois d'IIaûn et le saillant que l'orme notre ligne au nord de Beaumont. Au nord-ouest de Fromezey nos tirs de barrage ont empoché une attaque en préparation de se déclaneher. Assez g];tivité des deux artilleries Ban de S apt et J dans lu ré d'Alihirch. ->—«-^«>--«+»-< BULLETIN RUSSE Petrograd, 21 février. — Du. grand ctatniajor : Près de Schlossbcrg (à 15 kilomètres aunordouest de Dunabourg);notre artilleriea bon détachement allemand oc- cupé à des travaux. Les Allemands ont pris la fuite. Près d7//.v.v/,nous avons fait sauter cinq 3 eous des blockhaus ennemis; nous avons occupé les entonnoirs résultant de l'explosion. Un combat violent pour la possession d'un deuxième entonnoir a eu lieu; finalement l'entonnoir est resté en notre pouvoir. , Dans la nuit du 21 février, nos aviateurs ont jeté un grand nombre de bombes sur la ville et la gare de Buczacz. On a remarqué une forte colonne de feu et de fumée après le jet d'un;: bombe de 16 kilos. Notre deuxième escadrille aérienne a jeté sur la gare de Monasterzyska (à 15 kilomètres à l'ouest de Buczacz), 10 bombes de 30 kilos et 5 de 80 kilos. Sur le Dniester, dans la région d'Us0, notre feu a enrayé la tentative ennemie de s'approcher de nos retranchements. ARRESTATION DE CONSULS EN CRETE Le correspondant du Daily Mail à Athènes apprend de source autorisée que les consuls d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie, de Turquie et de Bulgarie ont été arrêtés à Candie (Crète) et amenés à bord d'un vaisseau de guerre ennemi. L'ECLAIRAGE DE PARIS De l'agence Iiavas : Les autorités militaires de Paris ont donné l'ordre à l'improviste, le 20 courant, de suspendre complètement l'éclairage de la capitale. Seuls quelques réverbères brûlaient encore vers 9 1130. La curiosité avait attiré quantité de gens dans la rue en dépit de l'obscurité. LE BLOCUS DE L'ALLEMAGNE Une dépêche de Londres annonce qu'on va délibérer à la Chambre des lords sur le blocus de l'Allemagne et saur ses lacunes éventuelles et on examinera la question de» infiltrations de marchandises en Allemagne. Lord Sydenham a proposé le vote d'une motion déclarant que les flottes alliées suffiront, si on en fait un usage suffisant, pour empêcher que des vivres ne parviennent dans des pays ennemis. **# Le Daily Telegraph apprend que le gouvernement aurait l'intention de confier à un ministre du cabinet la direction du blocus contre l'Allemagne, à laquelle partioiipent actuellement le Foreign Office, l'amirauté et le département du commerce. On désigne lord Robert Cecal pour ces nouvelles fonctions. Le nombre des ministres anglais serait porté, par le fait, à 23. LA REPONSE DU ROI NIKITA I>es négociateurs austro-monténégrins avaient fait demander au roi Nikita«se« intentions au sujet des pourparlers de paix. Le Pester Lloyd (Budapest) annonce à cet égard : Jusqu'ici, le roi du Montenegro n'a pas donné de réponse. On attendra encore quelques jours. S'il faut admettre que le Roi ne peut pas répondre, on ne fera pas d'autres démarches, mais, dans ce cas, le Montenegro ne sera pas traité comme un pays avant volontairement capitulé, mai3 comme un pays conquis. AU CAUCASE De la Frankfurter Zeitung : « L'offensive russe au Caucase a amené un succès dont il ne faut pas déprécier la signification. La défense d'Erzeroum était un des plus difficiles problèmes de l'état-major turc. Par l'arrêt d'une prompte attaque russe à Sarikamysfb ce problème fut tout d'abord résolu d'une façon satisfaisante. Mais, contre l'attaque de grandes masses de troupes russes, qui avaient pu être transportée» par chemin de fer jusque près de la frontière, la défense ne put plus être maintenue, étant donné que les communications à l'arriére étaient particulièrement difficiles. Le sort final de cette place, qui est d'une grande importance stratégique parce qu'elle domine les roules conduisant, de'l'a mer Noire ou du Caucase en Arménienne sera naturellement décidé que par le résultat final de toute la guerre. » # * ♦ • De l'ambassade suédoise è Petrograd : Le major suédois, Pravitz, qui avait été arrêté au Caucase parce qu'on le prenait pour un Allemand, a été mis en liberté et est en route pour la Suède. MORTS AU CHAMP D'HONNEUR Le 10 janvier, tombèrent sur le front beige le capitaine Bertouille, les lieutenants De Corte et Jorion et l'adjudant Denis (un Bruxellois) tous du 1errégiment de chasseurs à cheval, en garnison à Tournai. Tous les quatre furent tués par l'explosion d'une seule et môme grenade. Ils avaient été nommés chevaliers de l'Ordre de Leopold, par le roi Albert, et avaient reçu, peu de jours auparavant, la croix de guerre. L'ATTITUDE DE LA ROUMANIE D'après la Baianska Posta, M. Poixwabaro, ministre des affaires étrangères, a déclaré à quelques amis politiques qu*v jusqu'à présent, la Roumanie n'a pas eu l'intention de modifier son attitude. Le gouvernement se trouve sous la pression de deux groupes de puissances belligérantes, mais ce n'est qu'ultérieurement que la Roumanie prendra position; elle se ralliera, en définitive, aux pays qui lui feront les conditions les plus avantageuses. Lire, à notre 2* page, les Considérations boursières et financières d'A lad in (i*Tarticle : La chasse aux occasions et les prétendues occasions). ÉTRANGER ENTRETIEN DIPLOMATIQUE L'ambassadeur grec à Rome, M. Koromillas, s'est rendu lundi à la Consulta où il a eu un entretien d'une heure avec M. Sonnino. Le gouvernement italien s'applique ouvertement à aplanir l'incident avec la Grèce. DEMOBILISATION PARTIELLE On mande de Stockholm que le ministre de la guerre a donné ordre* de renvoyer dans leurs foyers 15,000 hommes de l'armée mobilisée. L'ordre spécifie que ces hommes devront toutefois se tenir prêts à rentrer au premier appel. » UN DIFFEREND GRECO-TURC On mande d'Athènes que le gouvernement turc a résolu de déporter toutes les familles grecques qui ne se sont pas fait naturaliser. Le gouvernement grec a protesté vivement contre pareille mesure. FRANCE ET BUSSIE Havas annonce de Paris : Le conseil des ministres s'est réuni et a discuté une proposition du ministre des finances tendant à un e1aUsoment des tarifs douaniers pour faciliter l'importation de Fr: "c en Russie. ANNEXION PAR LA GRECE DE L'ALBANIE MERIDIONALE Les journaux milanais annoncent que la Grèce a annexé l'Albanie méridionale. La nouvelle avait été retenue par la censure grecque mais a pu parvenir en Italie. LA SESSION PARLEMENTAIRE ITALIENNE Ulte vive animation règne au MonteCit-torio. Environ 125 députés sont déjà arrivés. On est en pleins préparatifs de la reprise de la session parlementaire. UN EMPRUNT NEERLANDAIS On mande d'Amsterdam : Le projet de loi d'émission d'un emprunt de 125 millions de florins à 4 1/2 p.c. stipule que dans le cas où cet emprunt rapporterait moins de 100 millions, un emprunt forcé au taux de 3 1/2 p. c. seulement pourra être émis. LE PRINCE HERITIER TURC La Chambre turque a adopté la liste civile de la maison impériale. L'apanage du prince Izzedin, décédé, a été remis à sa femme et ses enfants. Wahid-ed-Din a reçu à titre de prince héritier un apanage de 2,400,000 piastres. Par le fait, le prince Wahid-ed-Din est reconnu officiellement en qualité de prince-héritier. LES TRAVAUX DE LA DOUMA La Douma russe a divisé ainsi son travail pour la nouvelle session. Elle se réunira quatre fois par semaine; la première séance,présidée par Stunner» sera consacrée â la déclaration gouvernementale. Les suivantes verront la discussion de l'ordre du jour. Un projet de loi sera discuté d'un nouvel emprunt de 471 millions de roubles, pour couvrir le déficit de 1010. D'autres projets seront discutés ensuite, tendant à octroyer des secours aux invalides de la guerre. On pense que cette session se terminera à Pâques. LA QUESTION DE L'OR EN SCANDINAVIE Les représentants des trois Etats Scandinaves vont se réunir sous peu à Stockholm dans le but de délibérer sur la question de l'or. M. TROELSTRA Les journaux hollandais annoncersource certaine que le leader du parti socialiste hollandais rentrera en Hollande vers la fin du mois d'avril et pourra reprendre le cours de ses occupations. POUR LA CROIX-ROUGE Le comité néerlandais de la Croix-Rouge vient de lancer une circulaire faisant appel à la philanthropie publique pour l'achat de nouvelles auto-ambulances au service de l'armée beige. Une bonne auto-ambulance, dit cette circulaire, améliore sensiblement le sort du soldat blessé. Le transport des secours nécessaires s'effectue avec une rapidité xbien plus grande et empêche ainsi souvent le blessé de voix s'envenimer ses plaies. LA QUESTION DU PAPIER Le Berlingske T id end e (Copenhague) mande de Stockholm : Les fabriques de papier suédoises annoncent qu'en raison d'une hausse de prix des matières premières, le prix du papier subira une augmentation de 20 p. c. Les prix ont donc augmenté de 50 p. c. depuis le début des hostilités. (Cette augmentation, normale après tout, est loin d'atteindre, pourtant, celle qui existe actuellement en Belgique, et qui est de 100 p. c! — N. d. 1. R.) « * # Le Daily Chronicle vient d'émettre une idée originale à propos de la rareté du papier. Le journal propose de faire rechercher dans tout le pays le vieux papier par les organisations de boy-scouts. L'cxccution de ce plan aurait un double effet : maintenir les réserves de papier pour 4e pays et aider le National Relief Fuitd fau profit duquel se ferait la vente du papier recueilli. > DANS LA DIPLOMATIE Les journaux hollandais annoncent le départ de Don Fernando Osorio y Elola, ministre d'Espagne près la cour néerlandaise.Il serait remplacé par M.F.de Aguera, ancien ministre d'Espagne à Copenhague et présentement chef de la "section du commerce au département des Affaires étrangères de Madrid. *** On annonce l'arrivée à La Haye du marqwis de Villalobar, ministre d'Espagne à Bruxelles. M. Alonso Caro y del Arroyo, secrétaire de la légation espagnole à La Haye, a été chargé de remplacer le ministre d'Espagne à Bruxelles, pendant son absence. ENCORE LES INONDATIONS L'agence Wolff mande d'Hambourg : La tempête du 10 a rencontré son maximum d'intensité la nuit entre deux et quatre heures. L'eau envahit les rues avoisinant les quais, inondant les caves et les rez-de-chaussées» dont les habitants s'enfuirent. Un certain nombre de véhicules abandonnés flottent sur l'Elbe. Le matin, l'eau s'était retirée. Il n'y a pas d'accidents de personnes. A Glückstadt, l'eau monta plus haut qu'elle n'était montée il y a dix ans. Elle atteignit trois mètres au-dessus du niveau normal. L'eau de mer causa de grands ravages aux dépôts de charbons et iie bois. Le pier est détruit. Jeudi 24 février 1916. ADRESSER TOUT CE tfti Lo.»oU.KNJÉ T>X VVBTACLTÉ A ARTHUR LAURENT Adijtinlstrufion pour la Bvlgiqu* Jtae du Midi, 70 (près de la Bourse) Le journal décline toute responsabilité quant à la teneur dés annonces. Informations diverses EMPRUNT NORVEGIEN AUX ETATS UNI» La National City Bank de New-ïork vient ém lancer un emprunt norvégien de 6 initiions de dull*** au t:iux de 6 p. c. ACCIDENT DE CHEMIN DE FER Un tram de marchandises a déraillé entre hem gares de Predeal er, de Felsono3 (Hongrie). Q.u&ttj employés sont morts, cin UNE AVALANCHE Une dépêche de Munich annonce qu'une catastrophe vient de se produire dans la montagne à Hochkômg, le plus haut pic des Alpes calcaires de Sol/.burg (2,938 mètres). avalanche a emporté u:.e cabane avec tous [es voyageurs qui s'y étaient réfugiés. Jusqu'à présent 35 cadavres ont déjà été retirés de la neige. LA RECOLTE D'après les derniers renseignements transmis vu journaux européans, les prévisions pour la récoite os ' mais en Argentine sont très défavorables. 'LE PLUS PETIT PAYS D'EUROPELa république do Saa est ie plus petit «4 le plus ancien des Etats de l'Europe. Au ill" aiecle, dit-on, un maçon daimate, nommé Marmo, qui travaillait au port de Kinuna et qui e^ait curetiez^ voulant fuir la persecution religieuse do Diociôtieo, £o retira sur la cime du mont Titan, et n« quitta plus ce rocher sauvage et presque inaccessible. La réputation de sainteté de cet ermite se répandit j A eut bientôt d

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