Le quotidien

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23 februari 1916
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s.n. 1916, 23 Februari. Le quotidien. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qn48/
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A LA action générale fin "Quotidien,, ,./«, hoatevard Militaire tes manuscrits non Insères ng sont pas rendus. l'iBventionte^la Pondre T.* question si fréquemment posée : rwOui a inventé la poudre? » «3 des plus I haïr usantes. Beaucoup plus aisée serait ! f réponse à la question : « Qui n'a pas mit la poudre?» On peut affirmer, en !^t. avec certitude, malgré les traditions exactement si, ou ni ville de Fri- Wrare? en cours, que ce ne sont pas les Snes'd'u moyen âge qui ont inventé la dre oas plus le moins dominicain anglais Rog* Bacon» ^uXI11* siècle > °lue*e Létendu° franciscain Berthold Schwarz, iStcn'nesait pas Land u a vécu, bien que la bourg lui ait élevé un monument. Les autres personnages auxquels on ajoulu attribuer l'honneur de cette invention[J'y ont pas droit davantage. Marcus Graces Grec du Bas-Empire, qui, dans son lijk'célèbre — que Ton suppose n'avoir pasécrit avant le XII* siècle — Liber id combu?endos hostes, donne, la[description la plus ancienne que nous conEjssions du mode de préparation et d'empioi de mélanges salpétreux, et l'auteur, Lom: sous le nom d'Albert le Grand, du {fine Abus mundi, livre qui n'test Lire chose qu'une traduction latine presque [Httéra'e de celui de Marcus Grrecus, ne fuUjt tous deux que des écrivains alchitc-5 rendant compte de faits connus ps auparavant et non d'inventions sonnelles. L'agent terrible qu'est la poudre n'est rpas sorti, comme Minerve, tout armé du [cerveau d'un inventeur; ainsi que la pluntions marquantes, il a été le [fruit de la lente élaboration des siècles. Prométhée, enseignant aux habitants de Haterre l'art d'allumer le bois, leur fit con[baître[ en même temps la plus ancienne des ties constituantes de la poudre : le charLa seconde matière combustible, le îfre, était connue dès Homère, qui nous atre Ulysses'en servant comme agent : désinfection : ce Ami, prends maintenant [da soufre et brûle-le pour débarrasser la ille de ces odeurs pestilentielles », s'écrie héros de l'Odyssée, après que le dernier poursuivants de Pénélope a été'mis à Ht Notre connaissance du troisième élément la poudre, le salpêtre, est beaucoup is ancienne. Cette substance n'était pas lue des Grecs, ni des Romains. Il est abab-e que les habitants des bords du je et du Céleste Empire, où le salpê- couvre le sol de ses efflorescences, le baissaient; mais ce ne fut pas avant le llll' s ècle que les Occidentaux apprirent, 'intermédiaire des chimistes arabes, Taction énergique exercée par ce sel sur la >ustion. * *# Les Chinois sont, selon toute probabilité, premiers qui aient fait un usage pratique la remarquable propriété possédée par mélange de salpêtre avec des corps farinent combustibles, comme le charbon, le îfre, la résine, la poix, etc., de détoner fwc violence lorsqu'on les enflamme. Ces lières applications furent toutes paciaes; Les mélanges servaient à la préparades feux d'artifices pour lesquels on irait le penchant marqué des Orientaux, 'est ainsi que Marco Polo, dans sa célèbre ation de voyage, écrit : « Ces gens sont lers et, grâce à leur art infernal, accomles choses les plus extraordinaires l'on puisse voir et entendre. Ils font Dter la tempête dans les airs, avec us et coups de tonnerre, et accomplisbcaucoup d'autres choses mcrvcil- H est intéressant de noter que, dans -les "its arabes du temps, le salpêtre est souN désigné sous les noms de sel chinois, >ge ce Chine, ce qui semblerait indiquer •a connaissance de ce sel et de ses procomburantes s'est -propagée de 'ers les pays occidentaux à travers sondes. Pour trouver les premières rcla'"" présentant quelque certitude à propos salpêtre, il faut arriver aux écrits de *• qui ne remontent guère au delà du Hl' siècle. L'expérience acquise dans les ap-plica- pacifiques fut sans doute exploitée -très et les magiciens pour étonner foule ignorante et lui inspirer le respect 'eur puissance; il est probable que la *ede la fabrication de la poudre par- rntil*UXEuroPéensdu Bas-Empire, qui posèrent contre leurs ennemis pour les PPtt de terreur en brûlant leurs vais- Gjf .*eurséchines de siège; il est au- jNnui acquis que le mystérieux et tant "■ l"eugrégeois » du moyen âge, m un rôle si important dans les ades, n'était autre chose gc de charbon, de soufre ou re. grec /■nète, au X° siècle, avoir été connu dès c'est-à-dire an IV° siènt un dans leur résistance ^es de la flotte arabe connu cours du VIIesiècle . Cet agent terrifiant >loyé avec succès contre les -d, les Bulgares, et plus tard ; . Russes, pour qui, dès le X° siècle, tour i!Pk estunePro^eardemment . [«e Durant plusieurs siècles, les Bytéussirent à rester les seuls posses- corps facilement combustibles, seurs du précieux secret. Ce feu grégeois était, du reste, employé de mille manières : lancé sur l'ennemi dans des pots en terre ou en fer, par des machines; projeté sur l'adversaire au moyen de tubes en cuivre en forme de lance; fixé à de longues tiges et porté sur les navires ennemis pour les incendier, etc. Naturellement, un secret si précieux était gardé avec le plus grand soin. Un ange,, disait-on, l'avait communiqué à l'empereur Constantin, et le traître qui l'eût voulu livrer à rennemi était menacé des punitions terrestres et célestes les plus terribks. Toujours est-il que les Grecs réussirent à conserver longtemps ce secret d'Etat. Aucun écrit de cette époque ne renferme la dre indication à l'égard de la composition du mélange, et ce n'est qu'un siècle plus tard que les Arabes en firent usage à leur tour. Ce ne fut, en effet, qu'au XIIIesiècle que les Sarrasins se servirent» pendant la cinquième croisade, du feu grégeois comme moyen de défense, ce qu'ils n'auraient certainement pas manqué de faire plus tôt s'ils en avaient eu le moyen. * * # C'est à peu près à cette époque aussi queremonte le manuscrit déjà signalé de Marcus Graecus sur la composition de mélangesde cette nature. Chose remarquable, parmiles recettes qu'il donne, il s'en trouve quiconcordent presque exactement avec cellede lade guerre, non seulement quant aux matières employées, mais même pour les proportions du mélange On ne connaît pas l'original de ce travail, que l'on suppose grec, mais il en existe plusieurs traductions latines, et on y trouve une instruction d'après laquelle il faut prendre H parties de soufre, 22 de charbon et 67 de salpêtre. L'usage fréquent du feu grégeois ne pouvait, du reste, manquer de suggérer une remarque qui devait être le point de départ de l'invention de la poudre à canon. Le feu grégeois recelait une puissance dont les anciens n'eurent pas le moindre pressenti, une puissance mystérieuse et terrible qui devait conduire à l'emploi de la poudre dans les armes de guerre et lui faire jouer un rôle si considérable dans l'histoire des peuples. Cette puissance est la puissance d'expansion propre aux explosifs. Elle trouva son premier emploi dans la*raquette qui,.allumée à sa partie inférieure, poursuit son chemin à travers l'air par sa propre La puissance balistique de la poudre une fois connue, l'humanité avait à sa disposition une force nouvelle aussi terrible qu'utile, une force qui peut entrer en parallèle avec les forces de la nature. Pour la première fois, le genre humain apprenait à transformer utilement, cm dehors d'un organisme vivant, l'énergie chimique en travail mécanique. Cette découverte allait bouleverser le monde, décider du sort des nations et écrire en caractères de feu l'histoire des peuples. L'époque de I'"invent ion tombe — en peut l'affirmer avec assez de certitude — dans la deuxième moitié du XIIIesiècle. Après, que le principe eut été décou sa mise en pratique ne se fit pas longtemps attendre. Une fois connue, la force explosive fut aussitôt utilisée pour lancer des flèches et les traits que l'on avait dû se contenter jusqu'alors de projeter par la tension de la corde d'un arc, tension obtenue soit par un bras nerveux et exercé, soit par la catapulte à grande portée. Le tuyau où fut primitivement placée la poudre fut l'embryon du fusil, puis des pièces d'artillerie. Ce fut au cours du XIV0siècle que la nouvelle invention se répandit à travers les Etats européens. A Florence, en 1326, on fabrique des canons métalliques lançant boulets en 1er; en France, en 1338, on réunit là poudre nécessaire pour un débarquement projeté en Angleterre; l'année suivante, cinq canons en fer et cinq en airain appuient la défense de Cambra:, et à la bataille de Crécy, en 1346, les Anglais mettent en ligne une batterie de trois canons. A Augsbourg, la fabrication de la poudre remonte à l'année 1340 ; à Spanclau, à 1344, et, en 1351, on trouve des canons au siège de la ville d'AIicante, en Espagne. Au milieu du XIVesiècle, la poudre noire est connue partout et son usage est devenu rai. ...Il y a une trentaine d'années seulement qu'elle a fait plac^ aux poudres nouvelles. B. L. -,--:;Y'> Nouvelles de la Guerre ->-^»-f«—

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Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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