■ HMBI e*!lT)t)èO, *)* .*-,', Le numero 5 centimes Mardi i0Yfévrier 191-6'. Mwwr-ysgy:». Adresser toutes les camniunicationa. A LA jMGttoa générale du "Quotiöten. 145, boulevard Militair*, Les manuacrita non Intérêt; ne aont pas rendus. A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Alfred-W. GASPART, Directeur de la Rédaction, Gaston BONNET, Directeur général.. Champ*JJ S 11.; sonne/ - -o*» ■jwnne, 31 janvier. (Communiqué d'hier.) *m russe. — Pendant la journée d'hier, 'jneuii a renouvelé ses attaques contre la :' °ute du pont, au nord-ouest d'UscieszUo. ^ ses efforts tendant à s'en emparer, ont • no"é grûco à la vaillance des défenseurs. %l Pres?uelouslessecteurs du front léoleS '1Iarli,5erieruss^ ». Parinstant, IrortHUne •Viveactivitó - Endiversen" iartl'i P'èce8^egros calibre ont pris 7Ôla canonnade. teyro. A San Giovanni di Medua, ,|0l,s?.VOnscaPturé 2 canons, des muni- ;li!lerie en très grand nombre et des 1ov'sionnernents considérables de café decér< z partout U540 S 5 lent Alternatif, mant à main'et au moteur. Ihevaux. Iteur, pour mélasse», bourres, pâtes, etc H et aut- es produits de broyage difficile" lit«s (genre broyeur à mortier), vidangé latique, grand débit. fidèle, a la main et au motour. fr. qq^ donnant le maximum de poudre «n6 réglage automatique . . fr. •j^ J hydrauliques, etc., et pins de 3,500 ma- 1er tous genres d'industries. Industriel belge D■ Réparations ? (ITS ™méd,at* CQUES 'hompson, Qui [ai ido el sans belle qu'en soit I et 10 fr. Phar- Jes Croisades, yttt de Luttre), Bruxelles-Midi. (9?I< 2 francs,.. 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(Communiqué de mitrail *mtre de la guerre à VOuest. - Dans la , -onj0Neuville, nous nous sommes mami us dans nos nouvelles tranchées, que les Sauçais ont en vain essayé de reconquérir, i- nombre des prisonniers que nous avons îaôturés au nord-ouest de la ferme de La Zie se monte à 318 hommes, le butin à 11 flleuses. La position que nos troupes "sliési ont enlevée, le 28 janvier, au sud de la Somme, a été, à plusieurs reprises, l'objet de subites attaques à feu roulant de h part de l'artillerie française. Le temps brumeux a généralement entravé les opérations. En représailles des bombardements dirigés par des avions français contre Fri"hourg" en J3nsgau, ville ouverte et située loin du théâtre de la guerre, nos dirigeables ont, pendant les deux dernières nuits, attaqué la forteresse de Paris et obtenu, ù ce qu'il parait, des résultats satisfaisants. ' Théâtre de la guerre à Œsl. — Lee attaques tentées par les Russes contre le cimetière de Wisman sur l'Aa (à l'ouest de Riga) $e sont écroulées sous le feu de notre infanterie et do noire artillerie. Dans les Balkans. — La situation n'a pas changé. LES AFFICHES ALLEMANDES : - 'Arrêté concernant te Un et les énwuchures. — î Article premier. — Lea déUeuit-eura de stocka de Jin •travaillé ou d'émoachiu-ee sont obligés d on do diter les quanti lés existantes au coniiiiuiicemeiit do chaque mois, lo lin et les emouchures sépaiémeiit, $vec indication des propriotairoa et du lieu do dopôt lt d'adresser la dito declaration a radmójueuauou cowMUua.ü (bouigiiioatte) du lieu de dépôt, au plus ttrd le ô de chaque mois. Lea communes, à leur tour, doivent déolarer, par l'mtoiaieu.airo do leur bourgmtstre, les stocks de Un m d'eruoucliurea exisi-uit diuis leur territoire ; :laration doit indiquer séparément lea dilereea quantités de lia et d emoucliures, les uouls adressée au commissaire aivil conipéteiit, au plus tard le 6 de chaque mois. La déclaration n'est pal exigée pour lo lin brut \ » en Art. 2. — Quiconque no déclare pas ou déclare inexactement ses stocks de lin ou d'émouchurea à l'administianon commuuac, .t. ta puni soit d'une peu» d taiprisonnemon t c -i< .- au plus et d une imeude pouvant s'élève. t..„^ a Z0,0CKJ (vuigi maliej mua, soit d'une do ces deux peines à l'exclusion de l'autre. Sont passibles de la même peine, les bourgmestra qui ne déclarent pas ou déclarent inexactement lu commissaires civils tes stocka de Un et d émouehurea existant dans le territoire de leur commune ei dont ils ont eu ou, vu les oux>onstances, devraient «oir eu coi ma nuance. Las mfiactions ■«seroa.'t jugées par les tribunaux piliVaires allemands. II. Article à. — Dans lo territoire du Gouvernerait général, les prix-maxima suivants sont établis foor le un travaillé et les émouchuies : 1.Lins : 180 fr. les 100 kg., pour lo lin échauni, roui sur torre, de toute provenance., de lameilleure qualité, travaillé d'une manière complô&ofceut propre; 110 à 170 fr. les 100 kg., pour lesqualités uiférieures ou de mauvaise préparation ; selon la qualité, selon la qualité, 2,iimouchures : a) 60 à 80 fr. selon la qualutô,pour les emouchures travaillées j i) 85 fr, (ord.) à 100 fr. (sup. poor les vraies natures; c) 105 fr. (ord.) à 120 fr. (sup, poor les enutjes. Il a'est permia de vendre du lin ou des émoadrnres qu'aux acheteurs euivanta : les öuieaox du Un à Courtrai et à Lokeren, U fcicwon des matières premières (Rohstoffab- à Gand, Gouveaiuementsstraat, 15, ou bio;» ses filatures belge» de lin, dûment autoriséca à acheter.» Art- 4. — Sont passibles soit d'une peine d'empWonaement d'un an au plus et d'une amende poutta* s'élever jusqu'à 20,000 (vingt nulle) marcs, •o* d'une seule de ces deux peine» à l'exclusion de l'autre : l) quiconque a'observo pas lea prix-maxima éta- klii, ') quiconque invite une autro personne à con-*ireun contrat dépassant le» prix-maxima ou bien *foe d'accepter un pareil contrat, «) quiconque vend ou cède du lia ou dee émou*M\a* à d'autre» acheteurs que ceux désignés par iMticlo 3 du présent an-été, V quiconque détruit ou bien rend inutilisables Miatocks de lin ou d'émouchure*. ®l outre, le tribunal pourra ordonner la confiôcai■* du un ou des émouchurea. C*» mfraction» sont de la compétence des tribuMQJ militaire» allemands. Bruxelles, 1010 janvier 1916. Dsr General-Gouverneur in Belgien, PreiheiT von BISSING t Gcnei'aloborst. BULLETIN AUTRICHIEN »-^ Fro« italien. l toenkn Rien de particulier. J°n{dtt Sud-Est. — Le calme règne dans Vier BULLETIN TURC Constantinople, 29 janvier.— (Officiel) : Les communiqués russes du 26 janvier et ceux parus avant cette date, provenant du front du Caucace, sont faux et défigurés tendancieusement. La bravoure et le dévouement dont ont fait preuve nos troupes à partir du 27 janvier, en face de forces nounériquemeiut supérieures, dans les corps à corps qui durèrent huit jours, dans les positions entre les fleuves Arassi et Idi, le fait que l'ennemi a soibi des pertes considérables, sans que nous puissions obtenir des renforts en raison de la neige et du froid très rigoureux, et que les batailles se sont livrées sur quatre lignes situées l'une derrière l'autre, conformément aux ordres reçus, ainsi que la* retraite sur Erzsroum, qui s'est accomplie régulièrement, voilà en réalité des acîres héroïques dignes d'être inscrits anx pages d'honneur des communiqués de guerre. Les défaites que les Russes ont subies maintenant ainsi que la résistance qu'ils rencontrent actuellement devant nos positions à l'est d'Erzeroum, doivent démentir leurs communiqués fanfarons, qui veulent exposer, malgré la réalité des faits, la retraite régulière de nos troupes, simple conséquence de notre position, comme une fuite éperdue. Nous avons la conviction absolue que la supériorité morale dont nos troupes ont fait preuve de tout temps, remportera la victoire sur la supériorité purement numérique, qui n'est toutefois que passagère et que la première rendra toujours la seconde inefficace. Le centre de notre armée se trouve maintenant à 15 kilomètres à Test d'Erzeroum, tandis que nous maintenons notre position primitive sur les aulnes points. Consantinople, 30 janvier.— Le quartier général ma?tde : Sur le front de l'Irak, pas de changement notable. Aux environs de Felahie tun groupe d'éclaireurs ennemis, au nombre de 16,, a été complètement anéanti par le tir de nos soldats placés en embuscade. Dans la même région, les Mudjahids ont enlevé à l'ennemi mille chameaux. Sur le front du Caucase, les combats entre avantpostes continuent à notre avantage. Au centre, l'ennemi s'étânt laissé surprendre par notre attaque, nous lui avons repris la position qu'il avait fortement occupée. Sur le front des Dardanelles, un cuirasseennemi a lancé, hier, quelques obus contreles environs de Sedd-ul-Bahr, après quoi ils'est retiré. >— de Lagarina, dans la vallée de Galamente, sur le groupe de la B< enta et dans la vallée supérieure de Bani (Cismen). Partout l'ennemi a été rejeté et a abandonné du matériel de guerre et des pièces d'équipement. En Carinthie, l'ennemi a fait une démonstration contre nos positions du grand Pal, au moyen d'un feu violent de mitrailleuses et de mousqueterie, qui a été réduit au silence par l'intervention de notre artillerie. Sur les hauteurs à l'ouest de Gôrz, calme relatif. Notre artillerie a bombardé la gare de StPierre, au sud-est de la ville où on avait remarqué des mouvements de train. « >-SO>Œ»-^— BULLETIN ANGLAIS Londres, 29 janvier. — Du War Office : Hier soir, l'ennemi, après un bombardement violent, a pénétré dans quelques-uns de nos retranchements, près de Carnoay, mais en a été rejeté aux premières heures du jour par nos contre-attaques, en abandonnant des morts et des blessés. Le bombardement de ce secteur a continué aujourd'hui. Des attaques ennemies,au moyen de bombes, au cours de la nuit et de la journée, ont été repoussées près des carrières de pierre et près de Givenchy. L'artillerie ennemie bombarde la région do Loos; la nôtre a répondu au feu et a bombardé et endommagé les retranchements ennemis en d'autres points. BULLETIN RUSSE * Pétrograd, 29 janvier. — Du Grand Etatmajor : Au cours de la journée d'hier» il n'y a eu des rencontres avec l'ennemi que parmi les troupes du général Ivanoff.sur la Strypa moyenne. Ici l'ennemi a tenté de s'approcher de nos retranchements, mais a été rejeté partout sous notre feu. A CORFOU Le préfet de Janina vient de télégraphier à • Athènes qu'un torpilleur-destroyer français a débarqué des hommes dans la baie de Sanîada en l'ace de l'île de Corfou, sur la côte grecque, en vue de se convaincre qu'il n'y existait pas des dépôts de benzine. Les soldats français n'ont découvert aucune base de sous-marins allemands et se sont rembarques après des recherches de deux heures. SOLDATS SERBES A MARSEILLE Le paquebot français Melbourne vient de débarquer à Marseille 2,000 soldats serbes malades provenant de Salonique. L'ATTAQUE AERIENNE DE PARIS Nous avons signalé hier, succintement, l'attaque aérienne dont Paris a été l'objet, samedi, dans la nuit.L'agence liavas fournit à cet égard la relation suivante : « A 9 heures du soir, un dirigeable fut signalé, se dirigeant vers Pans. » Immédiatement l'alarme fut donnée et les mesures préventives furent prises. En peu de temps,la ville était plongée dans une obscurité °complète. Des projecteurs fouillaient le ciel dans toutes les directions. Le sous-secrétaire d'Etat à l'aéronautique et le colonel Mayer, son chef de cabinet, se rendirent aussitôt à Le Bourget. Les pompiers parcoururent rapidement les artères princi* pales appelant, au son du clairon, l'allention des habitants sur le danger menaçant. On constata au-dessus de la ville plongée dans l'ombre les mouvements des aéroplanes de l'escadrille chargée de protéger ris. Les projecteurs inspectaient toujours le ciel et les promeneurs, nombreux aux boulevards suivaient du regard les longs faisceaux lumineux. Le mouvement dans Tes rues devint particulièrement animé à 11 heures, après la fermeture des théâtres, dont le programme ne fut pas interrompu. Tout à coup, vers 11 heures, on entendit plusieurs explosions violentes. Des bomb* avaient été lancées faisant de nombreuses victimes. Sur un point de la ville, on a eu à regretter 15 victimes, sur un autre point 1 homme, 3 femmes et 2 enfants ont été tués. A un autro endroit encore, une maison fut atteinte faisant également plusieurs0victimes. Des dégâts matériels plus ou moins considérables ont été causés sur d'autres points de la ville. Le brouillard épais, qui couvrait la 'ville à une hauteur de 700 ù 800 mètres, paralysait beaucoup l'action des'projecteurs el des canons de défense. Le dirigeable volait à une très grande hauteur et l'ut poursuivi par de nombreux aéroplanes français. A l h. 10 du malin, l'éclairage de la ville a été rétabli, la fin du danger ayant été annoncée par des sons de clairon. * * * Le journal allemand Berliner Lohal An'zeiger' écrit : « Lorsque» vers 9 heures, le bruit de l'approche d'un Zeppelin se répandit, le fort d'Auberville, situé au nord-est, qui fut bombardé par le dirigeable, lança les premiers coups d'alarme. Vers 10 heures, le ministre de la guerre chargea le chef de l'aéronautique de doubler le nombre des avions à lancer à la poursuite du Zeppelin qui venait d'apparaître au-dessus du •faubourg de La Bouche. » * *# De l'agence Havas : La police parisienne prit, samedi, dès 9 h. 45, toutes les mesures de sécurité prescrites dans le cas d'attaques de Zeppelins. En quelques minutes la ville fut plongée dans l'obscurité la plus parfaite. * ** Du Journal de Paris : Un aviateur, qui a pris part, dams la nuit de samedi à dimanche, à la chasse du Zeppelin, a dit que des trente appareils, qui prirent leur vol, cinq purent rejoindre le Zeppelin. Un avion put s'approcher et lui livrer combat. L'aviateur croit que la sortie^ de Tascadrule aérienne a pu entraver l'action du Zeppelin. * * * De l'agence Havas, 31 janvier, — M. Poincaré, ainsi que M. Maloy, ministre de l'intérieur, ont visité hier l'hôpital où se trouvent une dizaine de victimes de l'attaque du zeppelin, et se sont rendus ensuite sur le théâtre de l'action du dirigeable, où se trouvait une foule nombreuse qui commentait l'événement avec calme. Le nombre de morts est de 24, dont plusieurs victimes qui n'ont pu être identifiées. Une bombe a produit un entonnoir d'un mètre de profondeur et d'un diamètre de 5 à 6 mètres. La deuxième traversa complètement une maison de 3 étages. La troisième, la moitié d'une maison de 3 étages. La quatrième une maison de 5 étages. La cinquième a fait les môme? dégâtsgâtsà un autre bâtiment. La sixième a occasionné des dégâts insignifiants à une maison. La septième a détruit une maison d'un étage. La huitième est tombé sur la rue et a arraché les. portes et fenêtres d'une maison voisine. La neuvième a détruit un mur et la cour d'une maison de 5 étages. La dixième a traversé un atelier. La onzième est tombée sur un las de pierres. La douzième a détruit une maison de campagne d'un étage. .Une autre n'a pas explosé. LES TROUPES HINDOUES Le Times annonce qu'une partie des troupes hindoues a été envoyée en Egypte el une autre partie au Golfe persique. On sait que ces troupes, qui ont combattu sur le iront en France, ont été retirées il y a quelque temps. ÉTRANGER LE VOYAGE DE M. SALANDRA D'après une information officielle, M. Salandra ne séjournera que deux jours à Turin et passera probablement la journée de jeudi à Gênes. Le président du conseil italien ne prononcera aucun discours politique à Turin, ni à Gênes. LE PRINCE-HERITIER DE SERBÎE %IRAIT A PARIS Une information de Paris annonce que le prince-héritier Alexandre de Serbie et le président du conseil Paschitsch sont attendus à Paris. M. BRIAND A ROME M. Briand est attendu à Rome, le 6 ou le 7 courant. Plusieurs journaux, notamment la Tribuna, ayant annoncé que M. Briand avait quitté Paris le 27 et arriverait à Rome le 28 au matin, non seulement de nombreux curieux, mais également le préfet de Rome, le chef de la sûreté et le colonel des carabiniers se trouvaient samedi à l'arrivée de l'express de Turin. En réalité, M. Briand était parti pour Lyon pour y saluer la famille royale monténégrine. Il est rentré ensuite à Paris. IMPOSITIONS ANGLAISES Le Weekly Despatch annonce que le gouvernement anglais se propose de taxer .les cinématographes et autres salles de spectacles, de même que les coupons de chemins de fer. En outre, quantité d'articles de luxe seront frappés d'un impôt de 3$ P. c ENVOI D'OR AUX ETATS-UNIS La semaine dernière, 2,245,000 dollars d'or et 353,000 dollars d'argent, pro venant des alliés, ont été importés' en Amérique. Les chirïres d'exportation donnent : 1,534 dollars d'or et 1,092 dollars d'argent GREVE GENERALE IMMINENTE AU DANEMARK Le mouvement ouvrier a pris une telle extension dans les diverses branches d'industrie qu'environ 22,000 ouvriers vont cesser le travail. Actuellement 2,000 maçons sont en grève à Copenhague Plus de 3,000 autres les imiteront dans tout le Danemark. Par le fait un nombre égal d'ouvriers auxiliaires se trouvent sans travail. Le mouvement intéresse presque toutes les branches d'industrie et manuelles. Les pourparlers entre les entrepreneurs et les ouvriers ont échoué. Dans le cas où les ouvriers ne céderaient pas et mettraient leur menace de grève à exécution, les entrepreneurs répondront par des mesures à l'égard des organisations ouvrières du Danemark. -^•■frc—S- Informations diverses UNE NOMINATION L»© président Wilson vient d« nommer membre de la Couir Suprême des Etats-Uni», M. Louis Brandei*. Ce dernier s'est fait uiie réputot/ion par ses attaqu«e et ses procès contre les directeurs du New-York Ntw Haven and Hartford Itadroud. Il s'était fait une spécialité des ciùtiques et de» enquêtes conu^e los precedes de» compagnies do transport. (Jette nomination a causé une panique à la Bourse de Nev?-ïork ot les actions du New-York New Haven and Hartford ffaÜToad on» baissé de 3 1/4 p. o. LES MEDECINS EN ANULETERBE On vient de procéder, dans le Royaume-Uni, à an reLevé des médeciins établis. 11 y aurait en Angleterre 694 médecins»; au cours du relevé de 1914, ü y en avait 591. L'Ecosse compte 412 médecins et l'Irlande 251. Il faut ajouter à ce» chiffra, 269 praticioua installés à l'étranger et aux colonies. Le nombre des étudiants en médecine, nouvellemeuit inscrits, est de 754 en Angleterre, 694 en Ecosse et 470 en Irlande. LE CONTROLE DES VOYAGEURS Le Times annonce que lea autorités suédoises viennent de décider de contrôler plus sévèrement les voyageurs étrangers. Ceux-ci vont être obligés de fournir des renseignements détaillés concernant la durée et le but de leur voyage. DANS LE GOLFE DE BISCAY» Reutor annonce de Vigo: Dos bateaux espagnols signalent la présence d'un sous-marin et de munes dans le golfe de Bi»»oaye. Deux bateaux espagnols ont heurté des mines et ont coulé. Il y a une grande effervescence à Vigo. INONDATIONS EN CALIFORNIE Renier mande de San-Diego (Californie) : Les inondation» ont brisé le» digued, le long de 1» mer. Une cinquantaine de personnes sont noyées ; de» centaines sont sans abri Léo dégâts matériels sont élevés. AVICULTURE Le concours international d'aviculture organisé par la Société d'aviculture dé Paris, s'est ouvert jeudi dernier dans les »enres de la ville de Parus, au coui» la Reine. L'exposition très réussie, avait réuni plus de 5,000 numéros. Les organisateurs avaient réédité cette année un concours de coqs chanteurs, qui avait obtenu^ il y a cinq ans, un très vif succè3.. LE PRIX DE LA BIERE EN HOLLANDE A la suite d'une augmentation du prix de la Uere en Hollande les garçon» de café et les employés de restaurant de La Haye ont tenu, la nuit dernière une grand© réunion au cours de laquelle ils ont décidé de faire la grève générale, si les restaurateure et cafetiers ne leur accordaient pas une augmentation de salaire correspondant à l'augmentation du tarât des boissons. LE NECROLOGE MEDICAL D'après un rapport présenté au Parlement hongrois, il y aurait eu, depuis le début de la guerre, 707 médeoin» allemands ot 971 médeorns autrichiens décèdes de» suites de maladie» contagieuse», choléra ou typhus, contractées dans l'exercice de leur profession, LA SITUATION SANITAIRE AU BENGALE La revue médicale anglaise, The Lancet, donne le» détail» suivants concernant la situation sanitaire au Bengale : Eu 1914, la peste a pu être considérée comme do»parue du Bengale. Il n'a été constaté que 442 cas mortel». Au mois do décembre, pour la première fois depuis seize ans, il n'y eut pas de cas à Calcutta. Par contre, il y a eul,üüü cas de vérole, contre bà en 1913; le choiera se trouve aussi en piogiea. Il semble que les autorités compétente» ne prennent pae assez de précautions contre la malarua. Ll y aurait eu, dan» lo» cliniques bengalaises, en 1914, pas moins du 6 million» ae patiente qui se seraient suicidés. Une grande plaie, dans les Indes, ce sont également les animaux féroces et les serpent». En 1914, 1,746 personnes fuient tuée» par les fauves, dont 646 par les t-igres. Un do ces derniers, un mauyeur d'homme* superbe, avait les restes de 289 malheureux dans son repaire. 22,d^4 personnes ont été étouffées par les serpent». 94,746 animaux domestiques ont été dévorés par les fauves, surtout par les léopards; 10,909 animaux furent les victime» des serpent». Par contre, au cours de la meine année, 25,903 animaux féroce» fuient tues par les chasseurs, notamment 1,481 tigres, 6,557 léopards, 3,076 our» et 30b6 loups. Comme récompense aux chasseurs, il leur fut paye par les autorité» 191,181 roupies. Le nombre des serpents tués 3'élève à 118,816. LA FABRICATION DU PAPIER ET LE DEBOISEMENT Une consommation énorme de papier est laite au moment ineine où le papier cs>t rare. Et il devient; chaque jour plus rare. L»es frète ayant quuitupié et même décuplé en ce qui concerne le transport des pàiica de boi» originaires des pays Scandinaves, lea fabricant» de papier, aussi Dien en r/rauce qu en Allemagne, on AngleUaiue qu'en Autriche, sont de plus' en plus anxieux. Si la guerre maritime se prolonge, si les léquisitions de navnes marcirands aug mentent, il arrivera un moment où les journaux ne pourront plus paraître que ue façon in terni'tien te. Cette question du papier est du reste à l'ordre du jour; elle est ceonexo avec celle des uiondations. Chaque inondation remet sur l'eau la question du papier. yui nous garantissait des inondations? La Foret. Or, on déboise la forêt pour faire du papier. La Belgique et la France remues la briquent annuellement 495,000 tonnes de papier. Ce chiffre qui nous parait énorme représente cependant à peine lo quinzième de la production monUiale. Car ces deux nations, qui n'eu font moralement qu'une viennent après les Etats-Unis dont la fabrication dépasse 2 millions de bonnes; âpre» l'Allemagne qui est représentée par 850,(JIX) tonnes et après l'Angle teire qui produit 620,000 tonnes. On a calculé qu'un sapin de vingt mètres pouvait être transformé en une bande de papier de dix kilomeUes de rongeur et qu un roman à succès dévorerait à lui seul qua tie cents arbres. André Xheuriet, romancier et forestier, n'ignorait point cvla. Daus son âme simpre et bonne, oe livraient Je douloureux combats. Il aimait la forêt, certes; .•nais il u était point fâché que ses romans eussent de nombreux exemplaires. Le romancier, joyeux, disait: Biavo ! encore un nouveau tirage à deux mille ! Le forestier, navré, pensait: Hélas! encore trois sapins de f...ichus! LA PROTECTION DES ANIMAUX O. /ornai do Comercto, le grand organe brésilien, annonce qu'un congrès auquel seront invités des représentants du Chili, de l'Argentine, de l'Uruguay, de la Bolivie et du Paraguay aura lieu en mars 1917. Les quesuons suivantes y seront traitées : Des moyens le» plus pratiques pour fane toujours mieux pénétrer dans les populations les idéesde la protection due aux animaux. De l'élevage des animaux de service. Influence de leur alimentation et des bons traitementsdont ils sont l'objet sur leur développement, leur aptitude au transport, leur conservation et leur reproduction. Dca meilleurs systèmes de construction desécuries, étables, etc Etude des moyens pour le perfectionnementdu transport des animaux par terre et 'par mer. Des meilleurs systèmes de pavage et d'empierrement pour les voies publiques. Ferrure des chevaux et des autres animaux detravail. Des meilleures méthodes d'attelage et d'enrènement. De l'abatage le plus prompt et le moins douloureux possible des animaux destinés à l'alimentation. De3 meilleures précautions à prendre dans letransport, l'abatage et l'enfouissement des animaux atteints de maladie contagieuse. Etude des moyens les glus efficaces pour désinfecter les maisons, les écuries, les étables, lesnavires et les wagons contaminés. De la rage. Moyens de la prévenir. De l'utilité et dé la meilleure organisationdes fourrières. De la vivisection et de ses abus. Etude desmoyens pour arriver à s^n. abolition. Protection et conservation locales des oiseauxutiles. Des moyens d'empêcher la destruction desanimaux aquatiques utiles ou comestibles. UN LYNCHAGE Le New-York Herald rend compte d'une scène vraiment américaine qui s'est déroulée à Sylvester (Geogfe). Un grand nombre dValômobiles bondées de gens armés s'otaint arrêtés devant la rpison, les occupants firent irruption, dans les bâtiments pénitenüaiws et enleverent cinq nègres qui s'y. trouvaient emprisonnés. Les prisonniers ont été .lynchés et pendus. ADRESSER TOUT CE QUI CONCERNE IiA rUBIiICITÊ A ARTHUR LAURENT Administration pour la Belgiqu» Une dn Midi, 70 (près de la Bourse T.e journal décline toute respontabiiiti quant à la teneur des annonces» ECHOS SPORTIFS Championnats de patinage. — On annonce dt Christiania que les concours, intèi-nationaux de patinage avaient attiré une foule évaluée à plu» de 25,000 spectateurs. L'intérêt résidait particulière, ment dans la course de 10,000 mètres qui a été gagné» par Oncar Mathtesen, un des patineurs les plu» popo« laires de» pays Scandinaves. - Au cours du championnat, Mathiesen a battu le record de 6,000 mètres. Le record mondial établi à Davos en 1914 était, en effet, de 8 m. 36 6, aloa que la distance a été cette fois couverte en 8 m. 33 6. La course de juniors (1,500 mètres) donna lieu à' une lutte très chaude. Elle fut gagnée par Triljol Paulsen en 2 m. 31.9; 2. Oscar Oison en 2 m. 34.4 y 3. H. Hansen en 2 m. 34.6. Aucun Canadien n'était engagé cette année. Les 1,500 mètres (seniors) ont été également enlevés par Oscar Mathiesen en 2 m. 10'9, suivi pa* Strôm qui enleva la deuxième place en 2 m. 22'9i * * * Billard. — Dans le match disputé à Leioeste» square on 18,000 points entre Inman et Gray dont nous avons publié les résultats des dernières parties, c'est Inman qui est sorti vainqueur, laissant soc adverseaire à 16,308 points. **« A Soho square, Smith, qui recevait un handicap ou 600 points et qui dans la seconde soirée avaic été rattrapé par Reece, a nnaloinont obtenu la victoire' avec une différence de 29 point» I * * * Les courses de chevaux. — Le vainqueur de 2» Saison de 1915 est incontestablement aux Etats-Unie le trotteur Peter Scott. 11 prit part à 18 course», eu gagna 17 et fut battu une seule fois par Ltt Axworthy. Entraîné par Murphy, û a rapporté pour la saison pres de 300,000 francs à son propriétaire, M. W. Walter R. Cox. Ajoutons que celui-ci avait acheté il y a un sa ot sur les conseils de Murphy, le cheval au prix de 75,000 francs. **# La Gran Pretnio naàonal, qui est une des épreuves internationales les plus importantes avec le Derby anglais, les Liverpool Stakes, le Derby do Chantilly et le Grand Prix de Paris, s est dieputé à Buenos-Aires sur l'hippodrome de Palermo, le 17 octobre dernier (bien que vieille de trois moi», nous donuous cotte information, que nous purson» dans la Nacwn, étant donné l'intérêt qu ede peui avoir pour les nombreux sportsmen belges qui ont envoyé leur» pensionnaires dans l'Argentine' et l'Uruguay au début de la guerre). Le gagnant a été Packoy, appartenant à un propriétaire argentin M. J. Arucha. Le nombre ue» concurrents s élevait a sept dont trois Européens., Packoy est un Uls de Ferrier, un de» meilleure •produits do Parsimons, le fameux crack du coi, d'Angleterre et de Cécile, une jument française. Le montant du G-ran Premto nuciouai est de 100,000 piastres (la piastre vaut 2 fr. 20) plus lee ■ entrees. ECHOS LJTTERAîHfcS, AKTHSTIQUES CT SG3ENTÎFÏQUFS L'exposition belge de Dordrecht. — L'expositiottde peinture ot de sculpture dont nous avons annoncé 1 organisation, s'est ouverte samedi dernier eu presence des autorités communales, de M. Pouliet,ministre des sciences et des arts et du consul deBelgique à Dordrecht.^^ La jouinéi» d ouverture était marquée par l'exé-i cution de la célèbre cantate de Peter Benoît l)e Waereld in, avec le concours de Mlle Berthe Serosa ot de Jef Judels comme solistes. « * ♦ Mort d'un poètc-ltttératevr. —- Nous apprenons la mort de Pamairois, décédé à Villefranche (Aveyron), à l'âge de 73 ans. Ses premières œuvres, La Vie meilleure, datent do 1879 et obtinrent un grand succès à Paris. Par-mi les livres qu ü publia ensuite nous citerons iieves et pensées, La Nature et l'Ame et surtout un recueil charmant, Puur l'enfant. Cliaiies de Pomairols était très lié avec Gabriel Monod qui lui dédia son ouvrage récemment paru sur Renan, Taine et Michelet. #*« Un anniversaire. — On a fêté samedi dernier dans leo milieux journalistiques de Genève le cinquante-. «aire do Romain Rolland, I auteur de Jean Chrit* tophe et de Audccsus de la mêlée. *** Une première à lOdéon. —- Hier soir a eu lieu ai l'Odéon la première do Charles IL et Buckingham. *** Pour les numismates. — Samedi dernier a eu liea à La Haye l'inauguration d une exposition de médailles, plaquettes et monnaie» anciennes. De nombreux numismate» fiançais et anglais prennent part à l'exposition; citons param les envois le» piue remarquables ceux do MM. iiegère de Paris, T. Dttpuis d'Orléans, F.-W. Jeltsem» de Londres, etc. #* *— .-. . Exposition de poupées. — Une exposition de poupées artistiques et historiques s'ouvrira dimanche prochain à Zeist ,au profit des femmes et enïante dos internés belges. *** Découverte d'une œuvre du Titien. — C'est un, événement relativement assez fréquent de voir découvrir dan.s les endroits où l'on s'attend le moins; à les trouver de3 tableaux, .inconnus ou égarés, da maîtres anciens, et la liste serait longue de ces renn contres extraordinaires ! Est-il nécessaire de rappeler le fameux Giotto trouvé par Ruskin dans ut* cabaret de Londres et tant d'autres histoires fa* meuscs de ce genre? Il arrive donc bien souvent que quelque érudit trouve ou croit trouver une page d'un maître d'au< trefois. Aujourd'hui, c'est le cas de M. Paul Graziani, bibliothécaire de la ville de Bayonne, qui ci trouvé un tableau d'assez grandes dimensions. Jé-t sus au milieu des Docteurs, qui apparaît à première vue comme étant de l'école vénitienne. M„ Graziani attribue l'œuvre au Titien, tout d'abord à cause de la beauté de son coloris, de la di tion du clair obscur, du caractère des figures, autant de raisons qui peuvent être fort concluantes. Il en invoque deux de plus à l'appui de sa thèse t i» Entre la femme et l'enfant du premier plan si trouve une violette. Or, le Titien, qui avait pouf, amie Violante, fille de Palma le Vieux, avait l'ha* bitude, lorsque celle-ci lui avait servi de modèle, de peindre une violette à côté d'elle; 20Au second plan, à droite, apparaît la figure du Titien lui-même. Comme on peut le voir, il y a donc de sérieuseï raisons pour que cette œuvre, dont noua n'avons" vu que la photographie, soit de l'illustre maître vénitien, dit notre confrère Excelsior. La question est assez importante pour exciter la curiosité det chercheurs et des savante -^i^,^—

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