Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 september 1916
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s.n. 1916, 01 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912w9x/
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23e A^Nf.E — Série nouvelle.—H0 663 —.wfari i ■ 1 ■ i— ■! riiMlW Vendredi 1er Septembre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28tar. ras d« la Boarsa — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64 BELGE BUREAUX A PARIS t 33, rua Jean-Jacquas-Rousseau^ 53 J)0<( LONDON OFFICE: 2J. PANTON STREET Le/cestar Square, S. W. Cimlnr : FERUM) BECRAT 1VWWVWVW1 lO cent, le IN° LE XXE SIÈCLE . . ... . v 'v —« ABONNEMENTS Franc# 2 fr. BO par mois 7 fr. 50 par tv^mestr# Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » 7 sh. Ç d. par trimestra Autres pays. 3 fr. — par mois » . S fr. — par trimoslra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dn Journal Les petites annonces sont également reçue* à la Société Européenne do Publicité, 79, rue de la Victoire, Paru, qui en a le monopole pour Paris. »0« S cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris I L'HOMME DU JOUR t—»0«—' I.Aristide Briand 'itn i *, , PRESIDENT DU CONSEIL MINISTRE DES AMIBES ETRANGERES Paris, le 31 août 1916. Au .sortir d'une conffrence fies Alliés, 1 rd Kitchener disait a un liomme politique français : — J'ai rarement changé d'avis, et jamais 'de résolution. Ce diable d'homme m'a fait chaager d'avis et de résolution. ('.a « diable d'homme », c'était M. Aristide Briand. Rien n'était plus curieux que la dé-'i'ôfcace que professait le ministre fde la Guerre anglais — soldat tout d'une pièce — pour le Premier français, si peu militaire, «nais si merveilleusement souple, habile et disert. Un autre ministre allié me faisait l'honneur de me confier celte impression, il y a liait, jours ù peine : — 11 me semble que les Français ne rendent pas ù .M. Briand toute la justice qui lui est due. Si vous aviez vu avec quel tact, quelle finesse, et aussi quelle autorité il a présidé les diverses conlérehces des Alliés, vous auriez mieux que compris, senti, à quel ipoint il était vraiment l'homme de la .situation — » thé right >man in the right ■place ». 11 nous a tous conquis. Et des hommes comme Asquith et Grey le traitent avec une considération qui touché au respect. Il est bien le président qu'il nous fallait. C'est bien lui qui a donné u la France la place à .laquelle elte a droit dans le concert des Alliés, et qui a' réalisé vraiment notre unité : unité de front, de méthode, de ressources. Le personnage qui me tenait ce langage est, lui aussi, un homme d'Etat au meilleur sens du mot. Je me permis de lui faire remarquer que les Français rendaient plus .justice à M. Briand qu'il ne le pensait. En dehors de AI. Clemenceau, et de quelques douzaines de mécontents qui ne désarmeront jamais, 011 peut dire que le président ■du Conseil n'a pas seulement rallié l'opinion publique de tous les partis, mais aussi 1ophnori parlementaire, l.çs intrigants, les ambitieux d£ l'une et l'autre Chambre, ont m peu près cessé leurs menées et leurs potins. Quant à la masse; des députés et des .sénateurs, elle fait comme l'autre foule, la vraie, la grande, elle applaudit sansarrière-: pensée aux succès de nuire diplomatie dont I elle attribue le principal mérite à M. Briand. Quand je me reporte par la pensée à la formation du cabinet, actuel, quel-chemin parcouru ! En ce temps-là, ce n'était pas seulement .M. Clemenceau qui désapprouvai! l'expédition de Salonique, mais presque tu moitié du Parlement. Et l'autre moitié se laissait plus ou' moins ébranler par les sinistres prédictions des pessimistes. Ce n'était cependant point en France que l'expédition comptait ses adversaires les plus convaincus, mais en Angleterre. M. ■Kriand partit à la conquête de Londres. li convertit peu à peu à ses idées M. Asquitîi et m.vs collègues, et obtint non seulement 1 adhésion mais la collaboration de l'Angle-te ri e. I .'armée serbe sauvée d'un désastre complet, une grande armée de choc constituée en Macédoine, la Grèce matée, — ou de moins les mauvais Grecs, —• l'Unité de front réalisée, la double déclaration de guerre do l'Italie., efc.ele la Roumanie à l'Allemagne et v 1 Vil;riche, voilà l£ tableau que le présiden du Conseil peut présenter aux Français. I serait'pu ù'il de prétendre qu'à lui seul re vient le mérite de ces Victoires diplomatiques,mais il y a pris une large part — « quorum pars magna fui », pourrait-il dire sans vanité Tous ceux qui ont suivi avec une a tien lion soutenue et un esprit averti la politique intérieure et extérieure, depuis l'avénemen d ■ M. Briand au pouvoir, qui ont connu les efforts d'intellig||ice, de diplomatie, de clair voyance, de persévérance déployés par I( président du Conseil, ministre des Affaire; Ktrangèfès, pour discipliner, pour unifier l'effort des Alliés et éviter les périls parle nientaires, ne peuvent que souscrire à cett< ippriciation des «Daily News», de Chicago « Personne 11c peut savoir comment, l'or jugera Briand dans l'avenir. Mais il n'es pas douteux que son nom deviendra plie tfranî lorsque la nation apprendra le rôl< prodigieux joué par cet homme dans la guerre eumné'umc. » Ce jugement du journaliste américain es déjà vieux de deux mois. Qu'aurait dit ci confrère s'il avait connu les événements ac fuels ? l'.t maintenant, si je remonte à quelque: minées en arrière, à l'an 1009, au fameu: iliseouis de Périgueux !... Mais non, mien: vaut monter vers l'avenir qui s'annonce 'brillant que de remonter dans le passé pou: le trop facile plaisir de faire un peu d'ironie A. Vircy. DANS L'ARMÉE Y'.-d nommé sous-lieutenant comptable du ma I ici à la date du 21 février 1!)J3, le sous-lieute 'wnt comptable du matériel de réserve Godart 1 -V.-j. Le sous-lieutenant d'infanterie Rockers, J.-.T. !est nommé lieutenant, à la date du 8 octo bit ir>i:>. II sera classé dans l'annuaire entre les lieute nants \ an Veerdeghêm et Passenbronder. Le capitaine on second de cavalerie Meeus W.-J., est commissionné en qualité de capilaiw r'inmandant pendant la durée de son service i i infanterie. Le capitaine commandant retraité Boone, F. F. e»! admis dans le cadre de réserve. Le nombre des capitaines en premier quar liei ^-maîtres, fixé à 44 par le règlement sur l'or ti'inisation de l'armée, est porté à 50, sans aug '"ontation du nombre des officiers comptable 'les corps d<? troupe. M * ww w\\ www\wvAw/vw\\iitw\'V\vwwwwinv i Nos lecteurs trouveront en t : deuxième page, toutes les | ; nouvelles de la guerre et les | ; dépêches de la dernière heurs $ Lacoiîiance fles Belges 1 dais le créiit de leur ras [ . »0« C'EST LA « FRANKFURTER ZE1TUNÛ » QUI LA SOULIGNE Ceux qui douteraient de la solidité du crédit de l'Etat belge et de la confiance du monde financier clans l'heureuse issue de la guerre, liront avec intérêt ce télégram me envoyé de Bruxelles à la « Frankfur-1 ter Zeitung » (8 août, N° 218, édition du matin), par son correspondant allemand en s Belgique. it ci Plusieurs banques belges ont formé un syndicat au capital de 40 millions de e francs, pour le paiement des coupons échus 3- de la Rente belge el congolaise et, pour x faire des avances d'argent garanties par — des valeurs d'Elat. 3, « La « caisse de Reports et de Dépôts » ;t avance moyennant 5 % d'intérêt, 75 % des dividendes échus de sociétés qui ne peuvent 1- pas payer ces coupons faute d'argent li-a quide. Les coupons de tous les dépôts de 'a banque sont payés intégralement. 1- « La finance belge reste confiante dans ri les destinées du pays; » a u , . ■■ ■■ ^ — s Canards 9e hollande... L- £ ■ ■« ■ » u it Le Ttfd s'est occupé à deux reprises, ces ix jours-ci, du À'A0 Siècle et de sa politique. [- A en croire une correspondance publiée ; .par le journal d'Amsterdam dans son numéro du/ 22 août et qui est loin de rendre e un so:n belge, le XX3 Siècle aurait, depuis r quetquies semaines, à la suite d'un mont-tu-m du gouvernement, modifié son atti- s tudie à l'égard de la question flamande, n Le 24 août, même assertion — empruntée s cette fois à une correspondance par isienne > du Volk — touchant la politique nationale it du XX* Siècle. i- Nos lecteurs, qui sont en cette matière ^ les meilleurs juges, seront bien étonnés s d'apprendre que le XX» Siàds a modifié Lt quoi quie ce soit dans sa ligne de conduite )- -poli tique. s Toute notre collection est là pour attester a- que toujours le XX8 Siècle s «s! efforcé, i- comme il le faisait hier encore à propos it. du Yluumgclie Leeuiv, de mèltre en lumière t. Terïiitie-r dévouement des Flamands- ù la pâti trie belge. Nous pouvons dire, sans vain n ôrguteil, mais avec la satisfaction du dé-s" voir accompli, qu'aucun joiurna,!/ n'a fait i- autant que le XX* Siècle pour înonlreir a e tous ses lecteurs, belges ou étrangers, que e Flamands et Wallons sorti- unis à jamais 3- par un, eg|al patriotisme. Quant à la Solution de là question flamande, le XX" Siècle: ■e a dit très clairement, à plusieurs reprises, ■s ce que s'accordent à dicter le souci de la t. justice et l'intérêt de l'unité nationale. Les Il idées qu'il a exposées ont reçu l'adhésion h de très nombreux Flamands et leur justesse il n'a jamais été contestée "par aucun journal : 3- flamand. Quant aux histoires- extraites de la cor-, i- respondance parisienne du Volk, on nous :e permettra de les mépriser, ('.'est M. Preu- u niant, ex-avocat du barreau de Mon,s qui y, it raconte des aventures extraordinaires où :e n mêle le XV Siècle, le \ aderUhul et le à gouvernement belge pour démontrer que it nous aurions reçu du gouvernement les Il avertissements les plus sévères à propos de e- notflê "politique nationale. i- Tout Cela est de la plus haute fantaisie.. 3- Répétons une fois de plus que le XX" Siècle is est aussi indépendant du gouvernement be'lge que le gouvernement belge est indé- v pendant du XX" Siècla. et que le seul lien ie nui les utnit est le dévouement commun à it finlé.rêt national. Le XXe Siècle n'a donc 58 à recevoir de personne des avertissements r- quie personne n'avait à lui donner, le Toutes ces inventions seront vaines. Le 'S seul fait qu'elles réjouissent des journaux r comme le Tîj'd geimanoplire et le du e- ka.me.rade Troe'is'tra suffit à montrer qui te a intérêt à les acerécKer. |n p..,ç, _ T.e Bclqisch Dagblâd a bien voulu répondre aux sornettes du 1 olh ,R Nous en remercions notre excellent confrère je llamand. a Dans des journaux que nous recevons a l'instant feus voyons que la presse auslro-boche s'était chargée elle-même de mon-^.e lier de qui le correspondant^ du journal c- socialiste hollandais pouvait faiie les allai--les : tour à foui la 1'> anUhti'lcr Zeilung, la Kœlnische Zeiluncj, la Posl de Berlin, ,x M.a Nèue Frêle l'icss el lin \ciie W iener \ bendblcilt — sans compter probablement -fl pas mal d'autres Zeilung d'Xustro-P. due UX qui ne nous sont pas parvenues — ont pu-e bliê une dépêche d'Amsterdam signalant coa amore une premiè.re inforiïuit-ion du \ alk -au. sujet d'un prétendu blâme du «ftuver-' renient belge, au XXe Siècle. Impossible de douter, après cela, que M. 1 ex-ayocat Priewmont ait travaille pour le roi de Prusse..., a_ __ . S* LA REINE DE ROUMANIE 1 î r.. est-elle princesse allemande ou princesse o- anglaise V Les journaux de ces derniers jours ont donné là-dessus 'des informations e" contradictoires. -Elle est Vnglaise, disaient les uns, puisqu'elle est lile de feu le duc s. d'EdimbO'trrg ; elle est Allemande, affirment ].çg autres, puisciu elle est princesse de v Saxe-Cobourg-Go t ha. :. r-- Voici la vérité : r- La reine Marie est de sang anglais ci n- russe. Elle est la fille aînée de feu le duc g- d'Edimbourg, le frère c-adet du feu roi es Edouard VU, et t1'0 la grande-duchesse Marie la sœur du défunt tsar Alexandre 111. ~ 1.,. duc d'Edimbourg, son père, autrefois u amiral de la flotte anglaise, el commandant ci' i'escadtre anglais** de la Méditerranée, avait succédé, sur le trône grand-ducal de Saxe-C.obov.Tg-Gotlia, à son oncle Le duc Ernest II, frère aîné du piiuce Albert, qui l'ut l'époux de tu r-èine Vi-cteria. Le princesse Marie était donc piiuccsse de Su\x-C.ob au ii-Gotba quand cite épousa, en IS'A k- pi ince l'erdinand de Ro««winèe, le roi VI ;.r-luei. Les lues fis DiiMl» A L'ORDRE DU JOUR Notre envoyé spécial au front racontait hier à nos lecteurs le beau fait d'armes des quatre soldats qui s'emparèrent d'un poste d'écoute, allemand devant Drie-Graehten. I.o; « Courrier de l'Armée » nous apporte aujourd'hui le texte des citations qui ont récompensé ces quatre braves : A été nommé chevalier de l'Ordre de Léopold et décoré de la Croix de guerre : Van clc Walic, Emile, soldat 2« cl. m. 10 d'infant. : Soldat courageux, décidé, d'une intelligente résolution. Après avoir procédé seul à des reconnaissances périlleuses qui ■ l'ont amené é séjourner pendant des journées entières au contact immédiat de l'adversaire, en des endroits particulièrement dangereux, a lendu avec trois de ses camarades une embuscade audacieuse à proximité d'un poste avancé ennemi. A fait preuve d'une belle kravoure et d'une l'roide résolution dans l'attaque de la garnison de ce poste, dont, il s'empara après une courte lutté, blessant grièvement un des occupants et faisant prisonniers les quatre autres. Ont reçu la Décoration Militaire de 28 classe et la Croix de guerre : Nicolay, Albert, soldat 23 cl. v. d. g. d'infanterie Hugc, Emile, soldat de 2e classe m. 13 id., et tiurion, Joseph, soldat de 2° classe m. 10 id. : Soldats courageux et décidés. Se sont embusqués audacièusement pendant plusieurs heures à proximité d'un poste avancé. Ont fait preuve de bravoure froide et résolue dans l'attaque des hommes occupant ce poste avancé, dont un fut grièvement blesse et dont les quatre autres se rendaient après une courte lutte. A PROPOS DE CONGÉS .——»0« « ■ Nous a^ans reçu depuis quelque temps : plusieurs lettres de personnes suntéressaut, k nos soldats et qui nous prient de dernan-: der en faveur de c&ux-ci le rétablissement des tpeimissions en 'ét^ moment suspendues. . Nous prions nos correspondants de remarquer que si nous souhaitons avec eux tout ce qui peut Conlribuer au repos et au ■ réconfort de nos vaillants soldats, l'autorité •militaire seule dispose de tous les éléments ^'appréciation requis pour juger si la isus-[ -pension' de>s -cong-'s i-on-Luue on non ù être [ nécessaire. C'est sous le bénéfice de ces réserves, que ; nous Iransmellons à cette autorité les demandes qui aroys ont été adiessécs. PENSÉES * * * , Ce que c'est que le Prussien « LE PRUSSIEN A LE TEMPERA MENT DU MERCANTI. DANS TOUTE ENTREPRISE, IL ESCOMPTE MINU TIEUSEMENT LES CHANCES DIVERSES DE SUCCES OU DE NON-REUSSITE. QUAND LE CLIENT LUI EST LIVRÉ A MERCI, IL L'EXPLOlTt SANS VERGOGNE. QUAND AU CON -v TRAIRE L'ACHETEUR RESISTE, II ,■ ' : N'EST PAS D'EXPEDIENT QUE LI VENDEUR N'EMPLOIE POUR L'AMENER A COMPOSITION. NOUS RE TROUVONS LA MEME MENTALITE CHEZ LES DIPLOMATES DE h?. PRUSSE. APRES UNE GUERRE HEU REUSE, ILS SE SERAIENT MONTRÉS SANS PITIÉ POUR LE VAINCU, t L'HEURE ACTUELLE, LA VICTOIRI D'ABORD ESCOMPTÉE DEVIENI PROBLEMATIQUE. IL FAUT DON( ENVISAGER PLUSIEURS SOLUTION' PLUS OU MOINS FAVORABLES. DÈS LORS, LE BATAILLON GOUVERNE MENTAL SE DISLOQUE, MAIS CI N'EST LA QU'UNE VAINE APPA RENCE ; CAR IL SE REFORMERA DÈS QUE LES EVENEMENTS AU RONT INDIQUÉ LA DIRECTION Q( DEVRA S'OPERER LA CONCENTRA —> ,.i ! 'I TION. » Abbé WETTERLÈ, Ancien député alsacien au Reichstag, dans la lie vue hebdomadaire (26 août 1910). Un -portefeuille, (t/ftpïirlcnant au tuhla belr/e limite l... a ûlé trouvé dimctnèïïe, a. Havre, près du Ronrl-Poïnt. f.e proprietair peut te réclamer à l'atelier du Havre Eclair, 11, rue de la Bourse. Nouvelles de la Patrie Belge 1 VA V\ IWVv Y\\A\\WVVV' LA TERREUR ALLEMANDE } t . »Ok | Encore cinq assassinats , i f.es Vllemands se sont signal -s à noir- j vèati à Hasselt par un crime; sans nom. Quatre chUls belges et un officier 1 lançais . ont été fusillés aux premières heures du jour, vers la mi-août, dans les prés Ion- ; géant la (haussée de Ourange. , Rien n'avait transpiré en ville de oe dra- | m© si.niistrc, niais la nou.vellé'de l'exécution s'y est répandue comme une traînée de .poudre y produisant une indicible émotion. S iùt après l'exécution les corps ont été conduits au .petit cimetière de Curange «Ci a eu lieu l'inhuimali'oh. Déjà trois modestes héros bedges dorment, leur dernier sommeil dans ce champ de repos sacié. Vous connaissez leurs noms. Les Allemands ont ,planté sur leurs lombes une croix de bois ! avec les noms el prénoms, suivis de ces -j mois : » Espion Belge ». Les tombes si il toutes couvertes de fleurs el eiiiieteuues ' avec un soin jaloux, une sollicitude exem- * pilaire, par des mains Inconnues... Ces tombes, d'ailleurs, sont le but d'un incessant « pèlerinage-. Le bruit court à Hasselt que les bourreaux 1 n'ont l'ait évacuer la prison que pour y en- I fermer leurs prisonniers civils, el qu'ils ont décidé d'effectuer dorénavant toute1- les exécutions à Hasselt, dans t'ombre et sans bruit. Car, comme vous le «avez, ofi ne ,j ré vient nv'me plus les familles, ni tes pins proche® parents des braves que l'on mass-i-orc ainsi pa.r' le plus abominable abus de la force brutale qui se puisse commettre. Les crimes ainsi s'ajoutent aux ci mes. Les monstruosités s'accumulent el devien- , nent abominables. A BRUXELLES Comment sïos compialriotes accueillent les prisonniers de guerre Nous avons signalé récemment l'aventure extraordinaire de tj-oi.s courageux soldais Èêlges qui, laits prisonniers sur l'Vs'er,' le 14 juillet, et dépi-ilés en Allemagne, s'évadèrent aussitôt ai i ivés et se trouvaient déjà libres le 12 aoûi. Nous recevons .a.ijo ! c'hui de rc ivaux détails sur leur odyssée. L.n.r traver.-ée d> Ju Belgique dura quinze jours, ggri".> «ne dans toutes les localités importantes qu'-ls traversaient les Boché^ tenaient énoi'-m *:-nient à k*s monlier à la population. L'iil-être ,espéra''.*nt-i'Jis .ainsi décourager nos compatriotes : ifs ont tout justement d< nné à ceux-ci l'occasion de nioriircr leur soLici-tude pour les priso-nnieis. A Brexellas, nos trois vaillants re-1■'■ ent sept jours à la Kouiuiaudantur. ClriqU" matin, ils purent y recevoir des x'isiles. i e qu'on leur appot la de t'iioeolat. de tabac de cigarettes et d'aliments de tantes sortes, c'est inimaginafelé. Ils ix* savaient plus où n-dtre.ee qu'on Imn apporlait.-ea.r il u'ét itt j nej'SOinue à Giuvelles qu ne vnulut se p'fi- j VWV\ V V \ ' vww»> En outre, grâce à l'exhibition imaginée par les Boches, beaucoup rie nos compatriotes eurent des nouvelles de soldats de leur lamille ou de leurs anùs. Une jeune fille eut ainsi, iponr la première fois depuis le début" de la guerre, des rrouvi,ik« de son Irère, lequel appartient à la jnème compagnic-epre les trois captifs. Des spectacles de celte nature finiront peut-ètie par faire < oin-prendre aux Boches que li* sentiment patriotique des Belges est aussi Vvacie que le jour où jNl. Ma.t refusait de serrer la main que lui tendait, le 20 août 191 i, le général Six von Armai. —)>Q«— A LIÈGE La population Le nombre des naissances dan'miè toujours. Pendant le mois écouté, il j en a eu 101. tandis que pendant le mois de juillet 1913, on en avait constaté 135. La natalité est descendue de 12 pour mille à 9.3. Quant aux décès, ils suivent la marche conlraiic. Pour juillet 1916, on en a enregistré 100, confire LiO pour la, même période de 1915. De 12.3 pour mille, la moyenne est montée à 15.S. La morlalilé a suitcuil sévi contre les personnes âgées de plus -de 50 ans : 88 sur 100 décès. —» 0 «—- DANS LE PAYS DE LIEGE A Jemeppe-sur-Meuse Afin d'alléger les misères de !a classe ouvrière .il vient de se constiluer, à Je-uicppe, un Comité qui se chargera d'organiser des manifestations artistiques au profit des couvres sociales. Il a débuté par une exposition-vente de tableaux au bénéfice de l'Œuvré du Vêtement, sous le patronage du Comité général de secours et des autorités communales. Tout le inonde peut admirer en ce moment, au Casino, les œuvres d'e nos meilleurs artistes : Courions, Auguste D.mnay, ('■arpenter, Richard 1 feintz. Bass.mlosse, Poissiinger, Vremis, E.Fabry, Doipéréé, etc., ainsi que de Mines (ievaerts, Ilierlz-Beer, hiuni -r-Mnuzon , Bunsy-Pul/eys, D'elpé-i ce, elc. —»o'«—* A VERVIERS Tirage d'emprunt Emprunt de 7.537.51-0 francs (1873).." 107e tirage. —: Ie" août 1916 086 obligations remboursables à partir du 1er décembre 1910. Les numéros primés "sont : N. 73228, rembôiiribie par fr. 15.000 N. 60607, id. 500 N. 18589, 2*923 et 75559, id. 300 N. 33211 d 53970 ici. 250 N. 4938, 48646 et 65237, id. 200 Lias autres numéros «sortis sun'l rembour- germania docet A_ 'uf.n ^-e Ï''BS significailif e[.ue l'attention ~ mquiète donnée par les grands journaux al- pg lemands à tout ce qui s'écrit touchant les — conditions propres à a-surer à la Belgique U- dans l'Europe de demain une vie réellement ci — indépendante • et une nouvelle prospérité li R- économique. j , TI y a quelques jours, le correspond int jj _ londonien du k Manchester Guardian » ri- m jrp fleurai! le problème belge avec certains ;ic- 5e — cents dont il ne faut pas trop s'étonner de c( [*E la part d un organe qui n'a pas encore roiii- pu coinplèlernent avec un passé lourd cl'er- N- reurs g rniaonphiles. '(l, IL " -Des B"lg'es (fui vivent ici — écrivait de Lort- — dre.s le correspondant du journal de Manchester se jE ~ font remarquer que si après la guerre un mur iii ~ ele fer est élevé autour de I Vtlenmgne, l'indus- li ■Et trie belge et te port et \nveis en souffi-ii-iint énor- ci mémeat. Les Retge^'sorti inquiets paire qu'alors u. _ te eonimeiee àlleinand serait actieiiiiné pi>r la pg Iloltonde, danger qui c-elate aux yeux des Bel- fi — ges depuis des générations. (j 1,A Parmi tes Belges de Londres, les avis diffè- •, — lient: Les uns espèrent F-i-mement que l'a Bclgi-U- que sortira de la guerre sans être affaiblie par « . une forte dette de guerr -. qu'elle sera indemni- 4 _ si'e pour la perte <iu coinmercf allemand par ^ le fait qu'elle aura une grande part dans les Ira- 5 — iaux do restauration du Nord français, et qu'elle a re obtiendra, une pari notable dans l'exportation ^ — française el anglaise de produits fabriqués, "f MT D'autres demandent que l'Allemagne soit forcée ~~ par tes stipulations du traité de paix d'envoyer ,, "C juir Anvers un tonnage déterminé de marehan- " dises ou une part déterminée do son exporta- lion. D'autres encore croient que la Belgique (j ÈS devrait occuper pendant un certain temps les ^ — territoires de fa rive gauche du Rhin, notani-IE- ment Aix-la-Gliapéiie. pour venir en ajjje a An- ( vers durant une période de Iransition ; en effet, . disent-ils. une fois que le commerce sera babi-tué à l'exportation par Anvers, celte habitude Ji" persistera après la période d'occupation. D'au- ' RU 1res enfin, réclaujent l'annexion à la Belgique du ' — Luxembourg et d'une partie de territoires alle-lU- mands des environs de Lie-ge. ' — lin tout cas, .tous sont d'accord pour dire que 3U fa Belgique a besoin d'une compensation si un ^ .. Jjioeus conunercial de t-Vllemagne doit faire '* suite à la guerre actuelle. » tort ou à raison, les journaux aile- 1, mands bnt vu dans cet article une objection ,j n la guerre économique contre l'Allemagne 1( 1 et ils s'en sont emparés avec un empresser- (j 8 ment significatif. ç Mais bien plus significatives encore sont —: ie> réflexions dont, la « Kiclnische Volks- s lut zeilung•'» le fait suivre pour coinbattre ce ( uu qu'elle appelle « les projets" uLopiqucs^dés i''e annexionnistes belges » : ? re" « FF.S BELGES QUI DESIRENT RlîEF-LËMFXT LE BIEVGTBE DE LEUR PAYS. — I)()l\ ENT LE CflEBCtIÈB D'UNE AUTRE rj*. FAÇON. » C'^3 conseil de Boche ne vaut-il pas de l'or ? Ne suffirait-il pas à indiquer e'.ai,rement de quel côté dfe trouve l'in-lérêt de. la Belgique ? La u Ivœlmsche Volkszciiung » a pris trop île soin de nous s édifier sur ses sentiments férocement pan- I germanistes pour qu'aucun Belge puisse t encore hésiter un instant à vouloir pour son 0 pays el à vouloir de toutes ses forces ce epie 1 - la feuille ele Cologne déclare mauvais. I née C'est désormais et pour toujours la tra-1 io- duc-lion belge du fameux : « Germani-a do- I eur ecl » de jadis. ci eu t + BELGES ET ROUMAINS | • »o« 1 rlpi Nôtre confrère Gôrtatxl Ilarry rappelle, j ,.,'t dans le Délit Journal, qu'il y a. trente-sept ci < it ans, c'est ou général Bria.lmont que 1a Rou- t oLu manie, demanda le plan de ses forlificalions et l'orufanisation de sa défense mi!ilaire. 11 s'ensuivit un incident vraiment typique de nos relations d avuni-guerre avec 1 Allemagne ; Brusquement, dit M. Ilarry, le général ^ Brialmcuit, ce brillant serviteur ele Léo-po'd 11 el élu prince Carol. fut, à lu stupé-faction générale, mis en elispoiubilité. Pour-ou- quoi Parce que la Belgique avait dù se eu souim'e-ltue au.\ iivjo-uclions eom.miinialoires llet. ele lia puissance arslio-allemaiide. Furieux lité. de voir la Boumnuiie se fortifier contre leurs ant secrètes convoitises orientales, les cabinets iie. de \ iejune et de Berlin av aient accusé la c I(50, Belgique de déroger à sa neutralité, c.n t )î5. laissant un de ses gé-néaaux de l'active Ira- c itée va i.1er à la proleclion ctes Irontièa'es rou- t les mairies, l'.t la Belgique avaiit Sacrifié son ( sur meilleur, son indisp' nsablle conseiller nuli j taire plutôt que de laisser à la maiiva.se f foi des deux potentats un prétexte pour nier 1 la sim ci Té cl' celte neutralil'é belge si loyalement obsoi vée, en tout temps, par elle-même et tous ses garants, hormis celui de Berlin. » Les intérêts roumains ne fuiicntqras immolés. Le général Bria-lmont usa de la liberté que lui rendait sa mise à la retraite 1 ss0 pour parachever le système cléfensif ele la tse.unaiiie. » 1 ga- ll'O- ( AU FRONT BELGE de ête- • t al Un concours de jau d'échec s- Fn important concours d'échecs entre mi-lilaires a eu lieu le dimanche 13 août et " jours suivants, dans la salle de jeux an-n-exéê à la bibliothèque militaire de La 7 '' Panne. Fe-s concurrents étaiênt nombreux et de multiples tournois furent ctes plus in-;«> téressants. Ont élé particulièrement re-'re" marquées les parties : Delacroix (B. 159)-F uni elle ; Furnellé-Van Gyseghem _(B. 187i ; Delacroix-(B. 159)-Engleberl (B. 159); Caluwaert (B. 205)-Glieelner (B. 183). Les prix étaient offerts par le « British Gifts for Be-lgian Soldiers » et par « Le Comptoir coopératif » de La Panne.- I..es jouteurs ont exprimé leur vive satisfaction aux organisateurs du concours et émis le vœu de voir se multiplier ce genre de saine el réconfortante distraction. rtir . POUR REPONDRE A DE NOMBREU--000 SES DEMANDES, LE « XX* SIÈCLE » 500 VIENT D'ÉDITER EN 5JNE FEUILLE 300 SPÉCIALE TOUS LES DOCUMENTS OF 250 FIC3ELS RELATIFS A L'APPEL DE»5 200 BELGES JUSQU'A QUARANTE ANS. 1111. CETTE FEUILLE EST EN VENTE AU nmv ne n rp 1/1 le: socialistes mm i lie fin Mm La déclaration de guerre partie ces jours-ci de Bucarest aura dû p'onger dans l'affliction le kainerade Troeislia tpfi, l'antre jour, du sein de cette .conférence des socialistes neuSies réunie avec les encouragements de M. Camille lluysmuns, adjurait îes Bon,main,s de ne pas iule-i venir dans Vj contlil cuiopécn. Le socialiste hollandais pourra ye consoler en songeant qi " ce u est pas la l'unie des" socialistes roumains ! L lit/inanité, esl.'e-niême, coi slalait. dan-î son numéro du 29 août, que le p irli soe-ia-liste l'ouuiriiu a inanifcslr- une \ \c opposition v toute intervention et qu'on périt ta comparer, à cet égard, au paiti socialislif neufra'.liste d'Italie. Dès septembre 191 i. cri effet, le parti socialiste i.i-un oui a menacé le cabinet Bra-tiano de-déchaîner ia, révolution s'il osait abandonner ta u-euliallié. Il venait alors du recevoir la visite du. ciloven Sideku.ue « chargé d'une c>i$s:on 'lu gouivernemônt de l'empiie allemaiid.», suivant l'aveu du ibultetin oft'ieicl (/e la seciion socialiste de Stuligarj. Simple" coinoideiirc évidemment, après le passage de Sudekum, on vit la socialiste Lu/ila devenir qiilil.idien.ni» et se fonder ou s'agi.uyd'ir plusieurs journaux socialistes d -nï ta politique fut nettement germanophile. En même temps, le parlé soeia-l'iste tiuimain entamait une campagne <le meetings qui, de neutraliste, devint rapidement interventionniste.... eu faveur de l'Autriche. Deux dics...leaders du parti, MM. Constantin Mille el Vasii'.e Morlz-nn, l'ont qultô écœurés cl M. MiJ"e a révélé, dans 1.1due-r'ul, avec preuves à l'appui, le chiffre exact des subventions quie la Sozialdenïokratiia' roumaine avait reçues du coiule Czermiin eV de M. von Buse-lie, les deux ambassadeur* qui viennent de quitter Bucarest. Cofiame te constate M. Edhiond Lasikinç 1 elan«i son 'ouvrage l'Internationale, panger* e mania te, le parti socialiste roumain n'a pad cessé depuis deux ans de traduire dans ses actes les sentiments que sa Lvpta exhalait le 2 septembre 1914, à ta veille de la bataiMa, | de la Maine, en des ternies significatifs : c » Plieurez, opprésseurs ! La France est por« due pour avoi.r pactisé avec la réaction.-.» ■ et conspiré contre le progrès luimyin... lle.urcuije'nienf. Topiition ro-umaine n# s'est 3 ta s laissé impressionner par les disî J; t-y |ri,os de Sudekum. ECHOS E Hommage français. La » France Mil il aire » a consacré plu-' 5 sieurs articles, ces derniers jours, à la viot - lation ele la neutralité belge. Elle a rappel! toutes les phases du drame el'aoùt 1914, i avec une ex-trèine sympathie pour la causa 3 belge cl une viv e admiration pour la loyau/ lé de notre Roi et de notre gouvernement. On attachera d'autant plus de prix à cé - témoignage que l'auteur de l'article —, qui se cache sous le beau pseudonyme militaire de Gribe.auval (Gribeauval dota la France au xvm° siècle du matériel d'artillerie qui fit toutes les «lierres de la Révo« lution et de l'Empire), est. croyons-nous, un brilant officier d'artillerie française cfui a pris pari à loTites les batailles des Flandres, fui blessé gravement au château ' de Wôumên el est depuis attaché au Secré-" tariat d'Etat des Munitions. 3 —0—*• Le 329 régiment j d'infanterie française, dont le dépôt est au Havre, et qui est fermé principalenient d'hoiiiines élu Havre et du dé'partem.ent. a1 " été cité deux fois à l'ordre du jour de l'ar-^ niée. En conséquence, il a droit au port elc la fourragère. —o— 3 M. Louis Habran^1 5 P 1 dont nous avons dit la vaillance sur lés; 1 champs de bal aille ele l'Afrique allemand^'; " où il a perdu la main etroile, vient de reii-1 " trer du Congo. Ses nombreux amis apprenV 1 drorit avec plaisir qu'il est complètement-remis ele ses blessures et s'associeront a.uK1 T, souhaits de cordiale bienvenue que noiyj->' nous permeltons de lui adresser. -—o—- e ' Une famille de patriotes i Un des fils du sénalcur~de Becker-Ren^,; 0 ele Louvain, âgé ele 17 ans, vient d'être a-r-, .i rôté par les Allernands au moment où it a'i-laiiit passer la frontière hollandaise poiurj ^ rejoindre l'armée belge. On se rappelle qu'un des frères die ce vaillant jeune homme a été le premier des Belges du cocps des auto-canons à arroser ele son sang la Im# russe. —o — t Pour écrire au Congo, j 1 \fiu d'éviter de grands relards dans l'î; x cheminement des correspondances destin i- n es aux Européens participant aux opéra/ ■- lions militaires sur le front oriental du I- Congo belge, il est recommandé aux expé< i. dileurs résidant en Angleterre, en France, ;; en Hollande, et dans la partie non envelhia! de la. Belgique, de « compléter l'adressa b des correspondances par la mention JjiçOf c apparente : VIA MOMBASA ». L- — S i- La bière de MuniciG Les brasseries de Munich sont de noU* = veau autorisées à servir leur clientèle dfli I. Suisse. Depuis huit jours, leurs wagons » roulent comme auparavant sur les voies £ ferrées suisses. ' L'interdiction d'exporter la bière d'Allé-uagne n été levée à H suite d'importants rrivages d'orge et de mail de Boumanie,, Ll Test dire que cela ne durera pas long.*

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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