Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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09 januari 1915
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s.n. 1915, 09 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/599z030348/
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Le numéro: 10 Centimes Samedi 9 Janvier 1*915 'WgJJUU^ PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois (à envoyer par mandat postal) s*"- Envoyer les demandes à l'ADMINISTRATEUR du JOURNAL 28 ta, ras ie la Bourse — IE HAYfiE Directeur: FËRNAND NEURAY LEXX SIECLE Quotidien beige paraissant au Havre PETITE CORRESPONDAIS lies 3 lignes.. ....... —» 0.50 Ligne snpplémentalre.... 0.29 Annonces diverses ù forfait» Adresser les annonces à L'ADMINISTRATEUR ddJOURNAK 28 ta nB h la toss — IH HAÏRB Téléphone n* 1405 DES HISTOIRES ET DE L'HISTOIRE I "Ëa souvenir de moi homme" Des soldats français, échappés aux ba-taiiles des 20 et sa août, errent, depuis ces journées sanglantes, dan-s les bois du .Luxembourg Delge. Les fourrés et les ravins leur font des retraites inaccessibles et sûres. L'amitié et le courage des populations les ravitaillent en vêtements et en vivres Les Allemands ne 1 ignorent pas. Mais leurs battues n'osent s'aventurer très loin de la lisière des forêts. Sur les mdige-nés, leurs promesses et leurs menaces se dépensent en vain. Il ne s'est pas trouve nn seul Judas pour accepter leurs deniers. En dépit des affiches qui font craindre la I mort aux paysans coupables d'aider les fugitifs à vivre ou à s échapper, les soldats français ne manquent de rien. h Un ami nous a conté, à ce propos, le trait I suivant, à la fois simple et sublime. Dans un hameau luxembourgeois,la fem-I me d'un soldat belge, mère de trois petits I enfants, est si pauvre que, sans la chante I des voisins, elle ne mangerait jamais de [ viande. Le bourgmestre lui donne, trois fois I t par semaine, du bœuf ou du porc, selon Ila fortiune .— ou l'infortune — du pot. I L'autre jour, le maïeur, entrant dans sa I chaumière à l'heure du dîner, ne vit sur I la table, à côté d un bol de café noir, qu'un I morceau de pain sec. — On vous a pourtant donné de la vian-m de ce matin ! Vous ne la gardez donc pas L pour le dîner ?... I — Maïeur, je vas vous dire ; elle avait I pourtant l'air fameuse ; niais je l'ai portée tout à l'heure aux soldats français ; il faut I bien que je fasse quelque chose pour ces I pauvres gens, quand ce ne serait qu'en mé-I moire de mon homme, qui est si loin, et ! qui a peut-être faim, lui aussi !... En mémoire de mon homme... Le maïeur, qui est pourtant un vieux de I la vieille,' se mouchait bruyamment en ra-I contant cette histoire. Dieu du ciel, Dieu juste, Dieu de l'Evan-I gile qui êtes mort sur la croix pour fonder ! tout o- que les Prussiens voudraient dé-I truire sur la terre, conservez son homme à I cette pauvre femme, et donnez à toutes les femmes de Belgique un aussi noble I cœur... Celts pauwe province de luiembsurg H est peut-être celle qui, relativement au chif- K fre de la population et à la richesse des I habitants, a le plus souffert. La partie mé- ■ ritlionale a été particulièrement éprouvée. Les 20 et 22 août, Français et Allemands I se sont battus à Rossignol, à Saint-Vincent, B à Etalle, à Ethe, ailleurs encore. Combats B. acharnés et sanglants. Mais nous n'en ra-I conterons pas le détail, bien que 1a. bra- ■ voure française y ait jeté le plus magnifi- ■ que éclat : la censure ne veut pas. De mê-K me nous ajournerons la relation circons- ■ taiiciee, que nous tenons toute prête, des' B horreurs commises dans la contrée par les ■ Prussiens,stratégi'quement vainqueurs,puis-i que l'année française reculait devant leurs |B ina-ses, mais battus, décimés, et animés ■ contre les habitants d'une rage encore ac- ■ crue nar les ordres formels de leurs chefs. B Là-dessus aussi, bien que M. Clemenceau B et le « Temps » aient lumineusement dé-I montré les inconvénients d'une prudence B (Illi ne peut avoir d'inconvénients que pour ! les victimes et pour les alliés, la consigne | est de se taire, du moins provisoirementT Sans doute nous laissera-t-on dire que, ■ aux habitants du Luxembourg méridional B qui osaient leur demnnder, dans lés der- ■ mers jours d'août, pourquoi les troupes S prussiennes s'étaient acharnées avec une ■ telle férocité sur des villageois innocents et ■ sans armes, des officiers allemands répon- ■ dirent : « Ne vous plaignez pas trop ; re-B ^?rfie,z P^tôt le ciel que le général X... ait ■ ete tue au combat de Rossignol ; si nous ■ avions exécuté les ordres qu'il nous avait ■ donnes, il ne resterait plus une maison ■ cu?ns tout votre pays. » ■ Quand viendra le jour où les témoins ■ pourront parler sans craindre les féroces | vengeances des Allemands, nos témoins ne se déroberont pas L Ce pays de Virton, que les indigè-I 3» S.PP6"611^ un peu ingénument, la pe-w™ (°?n,CC',a caus<s d0 Ia futilité de la ; ,,, ■ . , la douceur relative du climat et 1 : fSL'S' 6 Prolongement. de la Lorraine !tles S™i?aU'a étu éPal'g,lé par aucune ^ rFumï? f g^ertes f'm ont ensanglanté ; 1<»i,T»; ,o U, ilx?0P,iè% siècle, pendant ■ tiglon, Piccolomini v tint I EnSn Kfn6-conti'e !es aralé6s françaises. V lian epis?des terribles, la popula-K fermée ^ S® Meix"<ievant-Virton, en- ■ tes nérit " se par d€s soldats croa- ■ cuérr! fin?» ,eD >r? dans les flammes. La ■ SDP1 vfi'io S? dats Partis' Ia P^te I d'autre tri/» dISParurent sans laisser I donnés nar D0'ns de " lieux dits »■ I souvenir rtn i Paysans des alentours, en I sur les ni^i r^ai?n1anti' au so1 cultivé ■ et Co^iaiipQ c' i et en 1815, Prussiens ■ très vWn^fn. y Ç,obergèrent à l'envi. De ■ néei «1,? 8 '• y a UIle vingtaine d'an- ■ chev'auv mnf,?aient,6nc jre de leurs petits I soutenus nnr H™ ardents, des étriers I , Pai des cordes, de leurs vAtc- I PouMe Dil?eaUXr dG apP^'t surtout. I si»S Je, pillage, 1 incendie, le viol et l'assas I ? au*, Prussiens de 1911, incontes- I Pour i tu l],faut donner la palme. I Uu'ik ont I°" /nQ aussi' F'gurez-vous I d'arrarh»» i 611 Plusi6l,rs endroits, 'les bw^?Sw eS-P'IUS tfrribIes menaces. I rnmm ,s innocence à des magistrats f*™ et à des notables terrorisés ' Un officier'prus: ite de fantassins armés, est allé ourgmestre : « Signez.noùs ce pa- ■ait £ oS ^^ZlIl'lu^e0^ SSjBWÎ.À substance : « je sous-. irgiïiestre de X... atteste que les s tw"îf fdanS ma commune l'ont s soldats français. » Les morts ne on „ s pour accuser leur., assas-peur ferme la bouche aux survi-faut que les pierres calcinées se ABeSs°" qi'eUeS ment6nt a" ais combien de pauvres eens ont faibli devant la menace. J'en connais au moins un qui a résisté. « Coupez-moi plutôt la tête, a-t-il dit au Prussien ; je ne me E déshonorerai pas par un pareil mensonge.» L'autre s'en est allé en grommelant. Une âme de boue ,J Dans l'excellente « Gazette de Lausanne » du 2 janvier, un article qui a pour auteur, si nous ne nous trompons, notre très dis-ba- tingué confrère M. Maurice Muret, nous ces apprend que Je journaliste berlinois Maxi-du milien Harden a osé plaisanter, l'autre ra- jour, dans sa feuille, les gens de Louvain, 5 et tout prêts, disait-il, à se réconcilier avec le ila- sort quand ils verront leur cité reconstruite vi- en or et en argent par la sollicitude améri-)as. caine... très « Il faut avoir l'âme faite on ne sait de igè- quelle boue pour railler la détresse belge », i »e conclut sévèrement la « Gazette de Lau-uvé sanne ». ers. « On ne sait », pourtant, pêche contre i la l'exactitude. Si fait, on le sait très bien : fu- cette boue est parfaitement et spécifique-Lats ment prussienne ; c'est la vraie boue de Berlin. Entre ce gendelettres prussien et le rait sauvage de l'Afrique équatoriale qui insulte son ennemi vaincu et cloué au potea.u, em- voyez-vous une différence ? S'il y en a une, itits elle est certainement à l'avantage du nè-,rité gre. qui est tel que sa nature, sauvage et ; de dépravée, l'a fait, à qui personne n'a ja-fois mais parlé de générosité ni d'honneur, et >lon qui a risqué, lui-même, en combattant^ le >ot. sort infligé à l'ennemi. > sa Où prend-il le droit d'écrire, ce Harden, sur qu'il y a un »eul homme en Belgique capa-i'nn ble de laisser étouffer par un bâillon d'or la voix de sa colère, les grondements de sa ian- vengeance ? Sans doute nous mesure-t-il à pas l'aune allemande.Des milliers d'Allemands, rois, princes, ducs, soldats, simples bour-vait £eois, s'honorèrent de porter, dix années rtée durant, la livrée de Napoléon, vainqueur faut de l'Allemagne, maître irascible et dur. Si ces leur faiblesse et la fortune contraire obligè-mé- rent parfois les Belges à supporter le joug , et de l'étranger, jamais, l'histoire l'atteste, on ne les vit ramper devant, le vainqueur, encore moins mendier ses bonnes grâces. [ de M. Lenôtre racontait l'autre jour dans le ra- (C TemnsjiJ'histoire, bien connue d'ailleurs, de l'entrée du vainqueur d'Iéna dans Ber-ra.n- ^n* 0 concours de platitude, ô délire de Lder bassesse !... Aussi lâche dans le malheur dé- qu,|i devait se montrer, un peu plus ie à tard» arrogant dans le succès, le peuple ites berlinois applaudissait la vieille garde. Les )ble femmes jetaient des fleurs. Quan-î vos soldats, Harden, vainqueurs à dix contre un, entrent da.ns les villes de notre Ipays, les honnêtes femmes se cachent ; il n y a que des filles — et encore ! emk ~ pour les regarder passer ; les hommes iry leur lancent des regards dont la fierté fait hurler de fureur toutes les gazettes de ?hif- Francfort et de Berlin. des Et quand les alliés iront rendre à l'Alle-me- magne les présents dont sa kultur vient vée. d inonder la Belgique, la France et la Ponds lo.^ne, l'or ni l'argent ne seront nécessaires ent, pour réconcilier les Allemands avec le sort. Dats T1 suffira de quelques gros sous. Oui, nous ra- esperons vivre assez vieux pour voir le fier bra- peuple berlinois tomber à quatre jattes nm- nour ramasser les gros sous que lui iette-mê- ront nos soldats... Fernand NEURAY. p UN! """» IIKUOHÏ. : ù S«5îf« «t t'tettrfnttei ; épuise - ( ■ Commentant la question de la participa-e tion au Japon à la guerre mondiale, « No-r voie Vremia» dit qu'en intervenant le Japon e rendrait assurément service aux puissances de la 1 riple-Entente, mais qu'en outre s?n af. !} aurait P°U1' résultat son union ! plus étroite avec 1 Angleterre et peut-être , son alliance avec la Russie, le raffermisse s ment de son influence en Chine et l'acqui-e sition de possessions de l'Allemagne en E\-t treme-Onent. En prenant part à la croisade de l'Eu- - rone contre la Prusse, le Japon non seule-£ ment lerait acte de noblesse, mais s'assu-, rerait un placement avantageux des éco-j. nomiés nationales. i " Novoie Vremia » constate que l'Angleterre approuve cette participation et ajoute que la Russie consentirait, à n'en pas douter, à faire passer le corps expéditionnaire ISngef'3 ^al> territoire russe jusqu'à Ar- !i8s allemands tuent les femmes à la frontière hollando-help , Qyf1 ?st donc lc mauvais farceur qui pré-teiiKtit, il y a quelques semaines, que le Kaiser avait ordonné a ses soldats de teirapéncr un peu leurs ardeurs' meurtrières en Belgique ?... Chaque jour, au contraire, leur fureur îsmole augmenter d'intensité à l'égard de ios maBiewreuïes populations C'est spécialement à 1 égara'do ceux qui veulent se rendre en Hollande qu'elle sV-: -ee présenitemeii't. Après avoir établi à la frontière des portes de ulhans, qui avaient évenituellemen* 'e droit de tirer sw tes Rel.ges qui cseayaùv ■•4e .pas/ser la fronfièî-e, le gouverneur allemand y a lait établir une haie de fils barbelés.Cela ne suffisianit pas cmicore, Depuis huit jours,, la baie es»t duaible. Lps deux clôtures de fils de fer ont ou tre elles un passflge do, cinquante mètres, h travers lequel des cavaliers vont et viennent au galon avec lé 'ternir de tirer sur ceux qui essayeraient de pasaèô*. D'après des renseignemenis certains trois personnes otiit été tniiéeisi dans ces derniers-jours pairrni lesquelles une jeune fille de Ho^straeten, ftgtVe de 1S ans à ]>eine ! Avis aux péfuqiés liel§es et des départements envahis La liste des réfugiés an Tréporf, Mers Eu, Gamaehes, Samt-Martin-le-Gaillard' La-Croix-nu-Riiillv, Melle\ille, Oehancourt' Senarpont, Ault Bruneville-Eu et Hendelî-mont, est envoyée franco contre n fr. 30 en timbres posle ndrr-sés au Secrétariat du 1 Comité des Réfugiés, salle de la Rihliothè-fTiie. M.iirv iln 'l'i ' , . I s ,i. t.-.. ...... . . Duels d'artillerie partout La progression continoe in Alsaos e *1* ❖ *** *2- *1* -4 c COMMUNIQUÉ OFFICIEL FRANÇAIS P Pai'is, 8 janvier, 15 heures. L'artillerie ennemie montra, pendant [e toute la joumée du 7 janvier, beaucoup , d'activité EN BELGIQUE et DANS LA RE-i- GION D'ARRAS. L'artillerie française répondit vivement et efficacement et notre in--e fanterie réalisa quelques progrès. : Près de Lombaertzyde, nous avons enlevé g- à 50 mètres en avant de nos tranchées, un [e mamelon occupé par l'ennemi. le A l'Est de Saint-Georgess, nous avons ga-:e gué du terrain et nous avons endommagé sérieusement les tranchées ennemies voisi-nés de la Steenstraete. b- Dans le secteur d'Arras, au bois de Ber-ït thonval, nous avons dû, sans être attaquas, i_ évacuer certains éléments de tranchées, où ■ Bt les honnnes étaient enlisés jusqu'aux épaule ies. A la. gauche de Boisselle, notre ligne de tranchées a été portée en avant et nous oc- ' cupons le chemin de la Boisselle à Àvemuy. >r DANS LA VALLEE DE L'AISNE, le duel ;a d'artillerie a été assez vif. Notre artillerie à lourde obtint de bons résultats. Près de s, Blanc-Sablon, les ^ minenwerfer » de l'en-r- nemi nous ont infligé des pertes, mais dans ïs l'après-midi nous avons arrêté lc feu alle-îr mand. Si DANS LE SECTEUR DE REIMS, à c- 1 Ouest du bois des Zouaves, nous avons fait sauter un blockhaus et nous avons oc-,n cupé une nouvelle tranchée, à 200 mètres fl" en avant de nos lignes. Le combat d'infanterie entre Béthenv et le Prunav a été d'une extrême âpreté. Les Al-s, lemands ont laissé de nombreux morts sur j'- le terrain. No ^ es sont minimes, te Entre Jon^ ur-Suippe et Souain, !r nous avons, ù r.rs reprises, réduit au Js silence l'artillerie ennemie, bouleversé ses 10 tranchées et détruit des abattis. es 12N ARGONNE, à l'Ouest de Haute-Che-à vauchée, l'ennemi fit sauter à la mine quel- ( ques-unes de nos tranchées de première li- £ gne, qui furent complètement bouleversées. L'attaque violente qu'il a aussitôt pronon- 1 ' cée a été repoussée à la baïonnette. Nous ( > avons fait des prisonniers et nous avons ] ■ maintenu notre front, sauf sur une éten- î - due de 80 mètres, où le bouleversement des - tranchées nous obligea à établir notre li- \ gne à 20 mètres en arrière. ï SUR LES HAUTS-DE-MEUSE, entre la \ t Meuse et la Moselle, rien à signaler. Le vent souffla en tempête pendant toute la - journée. î Notre offensive continue DANS LA RE- - GION DE THANN, ALTKIRCH ET CER- \ NAY et obtint des résultats importants. - Nous avons repris des tranchées sur le , flanc est de la Cote 425, où l'ennemi avait . î réussi a se réinstaller il y a deux jours. ! " v£U? 1avonsi ensuite gagné du terrain à i 1 Est de ces tranchées. 5 u PIlI?i aîl SlKlj nous avons enlevé Burn- ! - naupt-le-Haut. Nous avons en même temps i . .progressé dans la direction de Pont-Aspâch 1 et de Kahlberg. L artillerie ennemie, qui , avait essayé sans succès d'atteindre nos ' 3 natte ries, renonça à tirer sur elLes pour : - 'i,?m er exclusivement l'hôpital de i ^ rhann. qui a été évacué. COMMUNIQUE RUSSE s Pétrogmd, 8 janvier. Sur lo front Soukha-BoiWmow, il y a ou L> s.relions de'.détail. Les Allemands ul.ili-. , boucliers .d'acier - dans leurs atla- - Dans la région de Soukiia, nous avons i -repi-js, a la baïonnclle, les tranchées perdues ia n uit p-reccclcn/JT4. Nous nous sommes , empari\-> de ciiinq mi-trailLeuses et nous avons 1 fart, des prisonniers-. s Aucune modification impor-tanlc en Gali-cie.Nous poursuivons notre offensive en Bu-1, Kovine. L'IT ALIE va-t elle intervenir? 5 j I.es symptômes se multilplieirt et se pré-e Cisent quii marquent l'élan, populaire en Ita-. lie vers une intervention armée. Il serait, _ d'aitteurs, sans précédent dans l'histoire contemporaine que l'Italie, — tout au moins l'Italie du Nord, ardente, réfléchie, natio-îia!iste, — n'ouvrit pas le feai, lorsque l'occasion s'offre, contre l'ennemi héréditaire : | l'Autriche. Dans le Lombard!-Vinitien, on n'a I pas encore perdu lc souvenir de l'odieux Radetzky ; Custozza, Magenta, Solférino, les guerres de 18fS, do 1859 ot de 186G sont encore dans îa inômoilre dé tous. Voici dwc les symptômes actuels qui font - croire de plus en plus sérieusement à la - prochain» entrée en ligne de l'armée iita-1 Benne. LA BELGIQUE ET LES ALLSES 1 SONT ACCLAMES AUX FUNERAILLES DE B. GARiBALD! ~ A Rome le.s funérailles de Bruno Gâri-baldi, l'un d'es fils de Riciotti Garihaldi, tué en Argon ne au cours d'un glorieux combat liivrô par la légion italienne, ont été l'occasion pour la foule romaine de marquer ses ~ prédilect.ioais. Lorsque M. Barrère, ambassadeur de France ; sir Renneil Rood, am-bassadeur de G rande-Bretagne, et lad y R. Rood, vinrent > s'incliner devant Le cercueil, le public les " applaudit chaleureusement. [ . Le cortège funèbre se mit en route au mi-^ lieu -d'une.fouille immense et profondément émue. Des balcons on ne cessait de jeter des fleurs sur le corbil'kird. Place Esquilimo, le cortège défito. devant la légation de Bel-. gique. Au passage, les drapeaux des soeié- > tés s'inclinèrent et on enitencliit des cris eai-thous'iiastes d>e : ((Vive la Belgique 1 Vive l'Italie ! » Au cimetière, d'une voix entrecoupée par les sanglots, le général Bicciott'i G-aribaldi prononça l'es paroles suivantes : « Adieu, mon enfant ! Tandis que ta mère te donne son dernier baiser, moi, ton père, ■ au nom aussi de ton aïeul, Je te dis « Bravo. « Bru.no ! Tu as fait ton devoir ; mais bien-« tôt, j'en suis sûr, l'Italie te vengera ! » Les journaux romains commentent Ion-' gueméait les honneurs rendus à la dépouille de Bruno Garibaldi et altribuent à ces funérailles solennelles, faites au milieu de si ''^posantes marques de sympathie de la population, une signification politique d'une ; vidence exceptionnelle. J-E POPOLO D'ITALIA » ANNONCE L'ENTREE EN LIG?>iF Le'Poi.blo (Vllalia publiie un article danf , lequel l'auteur déclare que l'Italie est prête ù inuei-venir. EUle entrerait en campagne au | plus tard vers la fin d'e janvier. Celle inter-ven'l:trn siéra peuit-ôtne d'éjù tardive, mais elle déposera, d'un niiIkon et demi d'hom-| mes de première •qualité. Quant à la. Rou-1 marne, elle aura sous lies armes 500.000 hommes. A Rome, tout le mon/dle partage la même 'pin: m. Le roi veu Ma guerre ; M. Salandra u croit éiti.lemenl nécessaire ; MM. Sonivino et Martini sonit également persoiadés de sa nécessité. Les dcrncères incorlctndes du grand état-major se sont évanouies et on s'y livre maintenant aux derniers préparatifs. Cet article a causé une ^profonde sensation •dans touie l'Italie, où l'on fait remarquer que non seulement il n'a pas été supprimé par ka censure, mais encore que les journaux paraissant quelques heures plus tard n p®, > ont pas contredit une seule ligne. LES CATHOLIQUES ITALIENS FAVORABLES A UNE INTERVENTION . t ■ • -■ Srf ^ O'^nnisaIionis du parti.catholique <" îtalii_ il-, le comte délia Torre, président de I 1 Unic.11 popuJti:re, la plus importante des As- ' sociahons catholiques, a prononcé un grand 1 } teLtK<5evoil'des ^ ; ' l'TMîindn'i deI'lal,T°rTe a ^0*1 remarquer que J cémè™ide d® or'holiques italiens devait for- \ cunent se différencaer de celle du Saint- ( -- 'e," vert:u t,e sa mi'ssion et. de son 1 i- c?ractènê international, est tenu à observer f t, f0? différentes nations beWigémn- ' •e «ne «li-'ete neutralité. Au contraue, la ! S ■ «'raille des catholiqués italiens est essen- 1 liclkmcnt conditionnelle, et ils sont parti- t i- sf®s «ecidés de l'interv«n(,ion, le jour où les ' : du pays la rendront nécessaire 1 a i. tcho </« Paris ,faW remarquer l'analoele ' x f"*? ceï déclarations et ec;!*s de M. Sa- J !s ;,a„ av .I/Cs catholiques italiens marchent J i- nient ' u'mclli «l'accord avec le gouverne- l II. SAZONOFF APPROUVE I.'OCC.ÏT \-t VALLONA ET DONNE 1.^- m i s espoirs des balkam- ( Lo correspondant du « Corriere délia Se-ra » a i otrograd, a interviewé .M. Sazoïioff h?!"', fnit 1°S tn?irCS- E|rangères. Celui-ci I lui a fait des déclarations capitales é ritioc zcl"011 a déclaré que la Russie nou- it meilleurs sentiments envers l'Italie i r''l'CS n"X pay's n ont P»» d'inté- ] s , °n constate, au contraire, snnfe ll l'® ct la Russie, une affinité crois- . e venir 1313011 «les intérêts présents ot à °t ri-ms d,U M' Sazonoff. nous au- ! s «Ar'r S0l"l ul° do la part de l'Italie, m e ; nen\- nnsP tlS Plus décidée ; je ne I " coun tarL?TSCr(qUe,V0US P"issiez beau- X ^?lip. la! der,A entrer dans la lutte autre- i r S v™ ' nîne!pi|,"c trouver plus de- s vant vous qu un adversaire-fantôme une î - »ïïîecf^t(«e do nombreuses foi™ tand"= I ; sur les AufrichiensS ^ Une J e Riïss^n-r1,™11 ''occupalion do Vailona. la i nue ïo mnflf n il ob^clfr : no"s croyons r 2ns,r, i dune mission sanitaire n'est ? i ?• ^ prétexte et. nous l'aocep'ons vole n- ' -iers comme tel. Nous v vovons un acte rr- ' ' lont,feM„aU™P(1 ''"°'ic était détc.'miree et ' " ÏL1 d ' prête affronter les consé- juençes. Poui nous, il n'existe nas d*Ete' ' • \lbanais : il était mort avant d'avoir vécu- : un tel Elat n était pas viable ; c'est pour- '' ,uoi. nous ne comprenons pas pourquoi c! ' Ilalie accepte pour son drapeau, le voisi- ' ; f*: 1 i M- .f5azonoff fait les plus grands élose« I 'les Relges et des Serbes : if voudrait mie > "s divergences entre les Etats Balkanione- W^oîST8 a,,lanies pour Ie E « I-es Austro-Allemands, dit-il, ont semé c;. discorde entre les Etàfe Balkaniques " comptofis cependant sur leur bon sens q . qu lûs ne fassent pas, ù nouveau, de la , oohtique balkanique une polilione s'an- c - noyant sur les intérêts locaux, oui ne ser c i virait pas leurs intérêt» dams l'avenir I a - 'Roumanie, notamment, a Iles mêmes inté . H.ts que l'Italie et le même ennemi à com- q ) battre : l'Autriche. ». ,! M. Sazonoff est opposé ft toute héaémo- i , me ftueleonqne dans les Balkans. u , « Concernant la Dalma.tie — contmue le t , ministre russe — l'Italie avant Otrante t enise et Vailona, pouvant avoir Trieste i est complètement maîtresse de l'Admlioue . mais nous voudrions qu'elle laissât vivre I 'es au 1res peuples tels oue la Serbie et le Monténégro, qui ont des droits imprescr.n « ^ finies. « La participation de la Turauie a Tn , , guerre nréeinitera la solulion des problA-mes datant de plusieurs siècles ; actuelle j rnenl, il faut battre la Turauie": nous par lerons ensuite des problèmes découlant de sa défaite, n j, M. Sazonoff termine en exprimant se I mie pour l'entrevue ft Malmofi, des «onve << Apostolus Christi ! » m Le cardinal Mercier a stigmatisé avec line autorité souveraine et une magnifique indépendance de langage l'injustice de l'agression dont la. Belgique a été victime et les atrocités inexpiables commises sur son sol par l'envahisseur. Hélas ! ce courageux accomplissement, de son devoir épiscopal, qui est ausçi un acte de dévouement civique, il l'a payé tout de suite de. sa liberté. Nous tous, catholiques belges, nous som-. mes blessés à la prunelle de l'œil de savoir . ce magnanime vieillard aux mains de la ! police allemande. C'est notre pasteur, no-' tre père, qui est maintenant livré sans dé-. fense, aux mains de ces sbires. S'il a été li-' goté et enlevé de sa maison, c'est pour avoir raffermi dans le devoir l'âme anxieuse de ses enfants. Que va-t-il lui advenir ? J Que vont-ils lui faire ? Quel « châtiment », comme ils disent, vont inventer pour as-L souvir sur sa débile personne leur dépit et leur rage, ces virtuoses de la torture mo-" raie et du supplice scientifique ? Nos cœurs so le demandent avec angoisse... ; Et pourtant, malgré tout, dans le tu-: multe des sentiments d'inquiétude qui nous agitent, ce qui domine, c'est l'allégresse i ■ d'un immense réconfort intérieur, c'est i 1 l'exaltation du cordial spirituel qui vient de nous être soudainement versé. Un flux ■ de force morale nouvelle nous emplit et 5 nous élève au-dessus de nos épreuves et de } nous-mêmes. Enfin, la source de vie. si J longtemps attendue, a jailli du rocher. Nos 3 âmes altérées de justice ont pu y étancher >' longuement leur soif. Nous n'avons plus à 3 déplorer maintenant que, de toutes les autorités constituées par Dieu ou reconnues par les honnnes pour décider du bien et du mal et prononcer parmi eux entre le coupable et l'innocent, seul au monde le magistère catholique n'eût point encore rendu sa sentence en notre cause. Dieu soit loué de votre abnégation, Emi-nence ! Et que Sa grâce vous soutienne dans la consommation de votre sacrifice 1 L'écho de nos voix reconnaissantes pour-ra-t-il franchir les murailles de votre geôle? Peut-être... Qu'importe, au reste ! Vous n'a-s vez, sans doute, point compté pouvoir l'en- 1 tendre. Ce n'est point pour l'applaudisse-_ ment des foules que vous avez parlé, mais pour obéir au commandement de votre _ conscience. « Apostolus Christi », dit votre devise. Le Christ, c'est-à-dire la Vérité, la Justice, le témoignage incorruptible qui ? c.°.nCP,rîe justifie, le Christ nous était du. Il était dû à notre nation, à ses soldats B à son gouvernement, à ses citoyens, à ses 2 Piètres calomniés et martyrisés, à tous les _ innocents, hommes, femmes, enfants, vieil-l lards immolés en haine de son. droit, à la 'x m /.1tude des pauvres et des humbles qui soulfrent sur son sol dévasté en attendant c le jour de la délivrance ; — il était dû à - /,+(H-r'e^ ar)Ce 110 nos oppresseurs ; — il . était du enfin, à ce prétoire des nations i neutres nartagées entre tant d'intérêts, de v jonuataxions et de mensonges et que l'an-_ tome indiscutable de votre déposition éclai-i J'era définitivement sur nous comme sur el-. les-memes. Apôtre du Christ, vous n'avez - %ts- Youlu qu el1 <».jour de Noël 1914 le 3 vt?1! naquit point pour nous comme pour les autres peuples. Notre gratitude 3 Jamais la plénitude de ce don de _ Nativité. Que plutôt, en retour, le Christ Î iMiSu&r8'soit votre irapéi'issa- Fernand PASSELECQ. Les sympathies pour la Belque en Chine De tous les points du monde nous arrive la Belfi?^es"vmpathies I"'6™'11® Ie sort de se'iifahlï'm,' rî' 'ln" Pcrson'la'i'é braxelloi-se établie en Chme,nous écrit de Shanghaï- il,in ri1,6 s.au!'?,s n»sez vous dire la sympa-adirur-ilif^i. 1 enthousiasme, oue ma-nifeste ici pour notre chère Patrie et nom-ses vaillants fils, toute la nonulation non teutonne de 1 internationale "Sânghaï. « ^est ainsi que, le 21 novembre dernier un concert organisé par des dames anglai-■ es, au piofit du « Belgian Relief Fund » Produisit un bénéfice net de 3.SOO francs' Le une représentation donnée par 1 n Amateur Dramatic Club anglais » au T.TOO franSÔme " FU"d raPPw';ta P'«'s de Les autorités et l'élite de la société ,w"fc a,.onn? assistaient à ces fêtes oui fu-™L r ° m nar ''émotion qui passa par î? nfoi assisfance et les aclamations dont la Belgique et son Roi furent l'objet " /'nerc ironie, nous ajoute notre corres-pondant, Shanghaï étant un „ international seulement » établi en territoire chinois les rapports existent toujours ici entre 'es diverses nationalités!... Èt. je ne vous dirai nas qu elles sont cordiales avec les 'Allemands 1 » L L'armée belge Du 25 décembre au 4janvier1914 Dans la note officielle publiée par le grand ! yiaiticr général français sur les opérations - .ai Sa décembre au i janvier, le rôle parti- , culier joué par l'armée belge est ainsi- pré- ci se : ^ ' u L'armée belge a soliidiemenit. défendu maigre uno vive canonnade, la tête de pont qu elle a étobli aai sud de Dixmude. Elle a 1rogres-sé de 100 mètres le 25 décembre de 10 métrés le 27, et son artillerie a fait taire i les batteries allemandes. Même succès le f janvier. m Dans les journées des 30 et 31 décembre. I et 2 janvier, l'armée belge a occupé plusieurs fermes restées aux mains de l'ennemi sur la rive gauche de l'Ysar et poussé des reconnaissances sur ia roule de Pervyse à Shoorraïk. a Unie section de mitrailleuses belge s'est distinguée h la prise de Saint-Georges. » — i Le « XX' SIECLE n est en vente dans j tous les kiosques du Havre ; dépôt principal, coin de la rue Thiers et de la place ! 1 #»„ IIUA*.I J. ' L'arrestation du Lardinal Mercier LA PROTESTATION DU SAINT-SIÈGE Une dépêche de Rome annonce que la pape aurait l'intention de protester publiquement contre l'arrestation du Cardinal Mercier. 11 demanderait en même temps au Kaiseï! la libération immédiate du primat de Bel. gique. Le collège des cardinaux est extrêmement ému do cette arrestation. On mande de Rome que le » Rcsto del Carlino » publie la nouvelle que l'arrestation du cardinal Mercier étant confirmée, le pape Benoît XV a télégraphié aux deux empereurs pour protester contre cette mesure.Lc Souverain Pontife a également télé» graphié à tous tes cardinaux allemands cl autrichiens. UNE NOTE OFFICIEUSE ALLEMANDE Le n Tyd », le journal catholique d'Amsterdam, publie. ' ci - - de la lettre pasto-'e du cardinal Mercier, le communiqué ifficieux suivant de Berlin : a Germanophobes comme germanophiles reconnaissent que le cardinal pouvait raisonnablement consoler la nonulation civile, en ces jours certainement très durs, et l'engager au calme ; niais le cardinal outrepassa ses droits et méconnut les obligations de l'Eglise en intervenant, par la publication dTse lettre pastorale, dans un conflil politique entre les nations. » LA CHASSE A LA LETTRE PASTORALE D'Amsterdam nous parviennent des nouvelles relatives aux efforts faits par les Allemands pour empêcher que la lettre pastorale du cardinal Mercier fût connue de ses ouailles. Dans plusieurs villages, les prêtres ont été arrachés des sacristies, et même des confessionnaux. Quelques-uns n'avaient pas encore lu la lettre. Plusieurs furent interrompus au milieu de leur lectura en chaire, d'autres furent jetés en prison. 11 nous revient eenendant. que le curé de la paroisse de Saint-Amand, à Anvers, serait parvenu à lire la lettre aux fidèles, à la première messe. L'IMPRESSION EN ANGLETERRE La. nouvelle de l'arrestation du primat d a Belgique a produit ufee vive émotion cri Angleterre. Dans une lettre au « Times », le cardinal Bounio, archevêque de Westminster, dit : u Un tel acte de la part des Allemands est une nouvelle preuve de la politique h la fois barbare et folle des Allemands ; il l'appelle le traitement infligé naguère, il y a quarante ails, par Bismarck, aux jours do Kulturkampf, à l'héroïque archevêque de Gnesen-Posen, le cardinal Leeliodowski. » DÉCLARATION DE Mflr DEWACIITER Mgr Dewachter, le coadiuteur du cardinal Mercier, actuellement on Angleterre, où il est. l'hôte de l'évêque de Southwarlt écrit : « A son retour de Rome, le cardinal Mercier avait reçu dos autorités allemandes 1 assurance qu'il aurait toute liberté pour 1 administration des affaires de son diocèse. « Il s'était efforcé de réparer les ruines qu il avait trouvées en Belgique. Il avait rouvert plusieurs collèges et" rappelé d'Angleterre nombre de prêtres pour rétablir la pie paroissiale dans la région. Mais la lit-elle était trop vaste ; d'immenses difficultés encombraient la route et, dans cette terrible situation, les sentiments du prélat eut trouvé leur cours dans cette lettre pastorale qui a amené son arrestation, n Un des derniers actes du cardinal Mercier avant son arrestation, avait élé d'envoyer au Comité américain de secours pour la Belgique une lettre où il remerciait les Américains do leur admirable générosité pour les Belges. 11 v disait : « Après tout ce ciu'ils ont fait et. font, encore, pour nous aider dans notre détresse il peut paraître invraisemblable oue l'implore encore. Mais notre misère est'si réelle et si profonde que je n'envisage pas l'avenir sans une exlrême anxiété. Car, santi l'aide opportune de l'Amérique, bien de>* nôtres mourraient de faim ». L'ARRESTATION ET LE DROIT CANON L'arrestation d'un prince de l'Eglise du chef de l'exercice de ses fonctions, et cela dans son propre diocèse, constitue incontestablement une grave offense à l'autorité du Saint-Siège. De par le droit canon, seul le pape exerce une autorité quelconque sur un membre du Sacre-Collège. Son emprisonnement exposa non seulement .ceux qui l'ont ordonné, mais encore ceux qui, par leur autorité supérieure, l'ont permis, ou ceux qui y ont collaboré d'aucune manière, aux peines les plus sévères dont l'Eglise dispose à savoir : l'excommunication et l'infamie. L'arrestation du cardinal Mercier peut done^ avoir, au point de vue canonique, les conséquences les plus graves, et il faut s'attendre a ce que, dans ces circonstances lô pape exerce son autorité spirituelle dans toute la plénitude de ses imprescriptibles droits. 1 Ajoutons uu'en Belgique, aux termes diï décret de Messidor, les princes de l'Eglise prennent place parmi les princes de sang royal. LA PHILOSOPHIE DU CARDINAL MERC1EI* Dans le Journal des Débals, M. J. Lechar-tter consacre un long article au cardinal Merci'er. Au point de vue aneedotiqne il so laisse entraîner un peu par sa fantaisie pour rendue les relations du pape Léon XIII aveu l'éminont (prélat, alors jeune professeur M Louvain, plus « pittoresques », mais il jandi-(que bien que la nouvelle philosophie enseignée à Loruvain s'appuyait tout entière sur l'Ecole, sur l'ancienne et fondamentale doctrine de saint Thomas. Cependant, aux trop incertaines connaiSi sances,Mgr Mercier entendait substituer on ajouter les conuuêles nonveiioo !■-<

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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