Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 01 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xk84j0c789/
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il ANNEE^-— Série nouvelle.--! !f° 558 Le numéro J 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Lundi 1er Mai 1916 iÉDACTION & ADMINISTRATION JJin m te la Bnjril — LE BATffi Téléphone. Le Havre n* 14.05 Sirectew : FEEMD HEÏÏRAT Tentes tes communications concernait la rédaction doivent être adresseti aS^pTue de la Bourse,Le Havre, I.ONGON OFFICE: g1, Panton Street LE XXe SIÉCLE Quotidien beîge paraïsseot eu t~ts§vre Atsur<iN£<najS£«rs> Frirtod 2 fr. 60 par mort. » 7 fr. 50 par trimçstr* AftSlaterr*.... 3®h.«d.pf a»*®. » .... Tsfr.fd. pap Astro» paya.. 8-'- iw»f as» » • 9 rr. » par trlmavtfa PUBLICITÉ * S'Adresser à f Administration turrrtl $iu Havre ou à Londrto Annonces 4* pagat Ofr. 40 la ligna Petitesannonc<534* page: Ofr.30laligna Les petites annonce9 sont également reçues à ta Société Européene de Publi-cité, io, rue de La Vicloira> Paris, qui en a te monopole pour Paris. Consul la Presse essaya lu us ïoler le Lnxeiliourg ei 1814 Le Lusemlbourg a toujours fait partie de la Belgiejue, non seulement de fait, mais encore ds cœur et d àme. Parmi les plus merveilleux patriotes de la Révolution brabançonne de 1789, figuraient nombre de Luxem-tsoiirgeo'Jfi ; les bataillons belges des armée* françaises comptaient des Luxembourgeois quand les Pays-Bas, voulant reprendre leurs cokmies de l'Inde orientale révoltées, firent appel aux volontaires belges, le Luxembourg fournit un important contingent el des officiers merveilleux ; quand la Bck>;qu< s'insurgea contre la domination hollandaise, le Luxembourg prit une part brillante à U RévoUiuftiu'ii ei produisit deis hommes d'Etal remarquables. Gomment cette province belge en est-elle flmrivée à être sépamée ' de nous, sinon ele cœur, du moins de fait ? C'est là une page douloureuse de notre histoire et une preuve efc plus de l'animosiK qime ia libre et forte Belgique n'a cessé dins-pirer à la Prusse ; c'est aussi urne manifestation de l'odieux pangermanisme qui poussj tes barbares à s'emparer de tous les pays qui excitent leur convoitise. Le vol d'une partie du Luxembourg se fi en deutx fois, chaque fois sous la pressior de l'Allemagne. La premiere mutilation a eu lieu en 181» 1814, comme conséquence d'un autre -vol d. territoires : la Prusse s'était emparée d'un» partie des terres soumises à la dominatioi de la dynastie de Nassau, à seule fin d'assu rer sa marche vers le Rhin et vers la iteuse Devant les réclamations des princes dépos sédlés elle imagina un plan dont la réalisa tion allait avoir pour double effet, d'abori de (Donner un dérivatif aux demandes légj .times de princes allemands de la maisoi <le Nassau, et ensuite d'affaiblir la Belgique car déjà alors (voir les écrits de Arndt e autres ogres pangermanistes) elle visait l'occupation d'Anvers, d'Ostende et môme d Duuleerquse et de Cajais. La Pinisse garde donc les terres volée «ox -rtnees de Nassau, mais elle leur donn ome compensation en leur constituant ui grande-duché de Luxembourg, formé d toutes pièces de terres arrachées à la Bel giqjœ, nouvel Etat qui n'a rien- de' carnmui géogmohiquement ni politiquement ave l'ancien esjmté de Luxembourg qui était d* reste bel£g depuis toujours.En même tempe et c'est le commencement de l'annexion « se prépare, on charge le dit grand-duch d'une série d'obligations envers la confédf ration germanique (dirigée par la Prusse sous forme, de prestations de troupes d toutes armes, de contributions financière de paix et de gineire et de soumission au: lois du groupement politique allemand. Le grand-duché de Luxembourg, formé d terres belges et peuplé rie Belges, devien ainsi membre de la confédération germani que au même titre que les autres Etats alte mands, uniquement pour indemniser les vie times d'un vol perpétré nnr nos ennemi d'aujourd'hui pour préparer la marche ver Jcruest. Jeu de princes...! Dans l'intention de ses auteurs, la sépare fion <fu Luxembourg d'avec la Belgique d* vajt s'accentuer de jour en jour. Il n'en fu toutefois pas ainsi ot moins que jamais, partir de 181 i, les Luxembourgeois estimer ne pas être Belges. Si en droit ils ne son plus que grand ^ducaux, en fait ils soi: nôtres et sont même traités comme tels pa les autorités hollandaises : entre eus et 1 reste de notre pays, il n'existe aucune, fror tière économique ou politique, ils vont e viennent dans chacun des deux pays comm chez eux. Le parlement du royaume-uni de ■pays-Bas ne les reconnaît même que comm Beiges et c'est ainsi que les quatre député du grand-duché sont compris parmi les cir «pian.te-quatre auxquels les provinces be gicjues avaient droit. Betejes et. traité comme tels même par la Hollande avar 1814, les Luxembourgeois le restèrent jus efu'en 1S39. Ils participeront avec nous à ne ire glorieuse révolution de 1S30, délibère ront et voteront sur noire Constitution, er verront leurs députés et leurs sénateurs nos deux Chambres et jouiront avec nou die 1a liberté reconquise par les efforts corr muns. Le sentiment de la commune patrie ava scellé plus que jamais les liens du Lnxen bourg et des antres contrées belges que 1 ■Prusse avait espéré séparer pour plus fac, îement s'en emparer plus tard. Jack RYAN. h Sainte Jtte Un de nos lecteurs nous demande si l'ai teur de l'article que nous avons publié hie d'après le « Cri de Belgique », de Bueno: Avres, est bien le ministre des affaire étrangères belges* Ainsi que nous l'avor dit. il s'agit élu baron Hubert Beyens, frèi de l'honorable ministre. BELGIQUE ET POLOGNE ——l)Olt LES DIOCESAINS DU CARDINAL ? MERCIER ENVOIENT CINOUANTE MILLE FRANCS AUX POLONAIS On télégraphie de Rome à 1' h Echo 6 Paris a : « Un journal de Lemberg, le « Tagblatt i annonce que le cardinal Mercier a envoy 50.000 francs comme offrande de ses dioo sains aux Polonais, victimes de la guern La population de Malmes, si duremer éprouvée, donne ainsi un magnifique exen pie de solidarité. La Belgique et la Pologn unies dans le malheur, le sont aussi dans 1 charité. ». -j- J r" Une Brabançonne d'Edmond Picard On sait qu'Edmond Picard est resté à Bri xelles où il lie-nt vaillamment tête aux ei vahisseu-rs. Nous recevons de là-bas un carte imprimée portant le texte d'une « Brt bançonne après la guerre » écrite par Vém nent avocat. Nous en reproduisons ci-dessous lo tex\ où on trouvera une nouvelle preuve de l'e-prit d'union et de confiance qu'on respir dans la Belgique occupée : (Version définitive) I Après des siècles d'esclavage. Le Belge sortaftt du tombeau, A reconquis par sort courage * Son nom, son sol et son drapeau. Et d'une âme héroïque et fière, Parfois vaincu, jamais dompté, Il inscrivit sur sa bannière : Le Roi, lo Droit, la Liberté! II Avançons d^un pas énergique, Marchons de progrès en progrès; Qu'indestructible, .la Belgique Rayonne, après les jours mauvais. Travaillons ! Que lo laibeur donne A nos champs la fécondité. Que la splendeur des arijs couronna | Le Roi, le Droit, la liberté 1 IU Quand de cruelles destinées L Ravageaient nos cîhamps et nos toits; Quand, au. choc sanglant des armées, Tintait le tocsin des beffrois; Flamands, Wallons, sortant de terre. N'ayant qu'une .Ame, ont arrêté 1 Ceux qui profanaient par la guerre, te Roi, le Droit, la Liberté. 1 IV O Vous, objets de tant d'alarmes, i Frères, morts au feu des canons, Alors que la Patrie en larmes i Put connaître à peine vos noms, , Dans la Gloire réparatrice, t Dormez, martyrs, groupe sacré, \ Qui. sauva, par son sacrifice, 3 Le Roi, le Droit, la Liberté 1 V Ame «belge, longtemps niée, J Par des fils ingrats et sans foi, Tu revendis ressuscitée. ^ -Gloire à ceux qui crurent en T6I l Par toi, leur vaillance affermie, Avec la force et la fierté, " A ramené dans la Patrie, iLe Roi, Je Droit, la Liberté 1 5 vi 6 O Belgique, ô terre bénie, - A toi nos cœurs, à toi nos bras, ) Et notre sang," mère chérie, e Nous le jurons tous, tu vivras ! s Puâsse&-tu toujours, magnifique, i Dans un infrangible unité, Chanter l'hymne patriotique : 3 Le Roi, Je Droit, la Liberté 1 1 Edmond PICARD, i™ janvier 1916. LA CONFERENCE ; INTERPÂRLEMENTÂIRI ^ ;>0« t, La conférence mterparlemenfcaire a poi t suivi ses travaux au Luxembourg, sous r présidence de M. Chauimet a Elle a d'abord adopté les divers vœi . -se rattachant aux questions qui avaient fa t la veille, l'objet de ses discussions, puis e entendu la communication ele M. Maur R Sibille. député de la Loire-Inférieure, s e tous les problèmes que soulève la questi-3 dies tran-^vji'ta internationaux de marefb#> dises, aussi bien par mer que r>ar voie f< ^ rée. s Ces diverses quesiions sont ensuite re\ t nues die-vant la commission chargée d'an _ ter le texte des résolutions à soumettre | 1 approbation de la conférence, comme cc cil-usion des débats de la veille. 'La commission s'est d'abord cwcnpée ■' 1 examen du problème des transports d " marchandises, auquel se rattache celui d & frets. Les eléiég^aés italien ont à nouveau n en lumière les durs sa/j-ifices que leur il pose raggravaiiton des tarife de transpe par vtsie de mer el après une discussion a laepiélle ont pris r>art MM. Hanotaux, La eliy, Léon Hemnel>/oq, la commission s'e miss d'accord sur les divers textes de rés luttons suivants : En ce qui concerne la question dea fre la coniférence exprime le vœu crue les gc " vernements alliés, en conformité de la e claratkyn de Paris de mars 1916, voudro adojpter iinm:édiatement d<;si mesures te dœnt à la réduction des frets, en recoure au besoin à Qi réquisition générale indei msée des navires <•« commerce daais le b i- d'assurer au plus haut desré par la solid r ri té économique des peuples alliés, la rés i- tance nécessaire» à l'obtention du but sut s rieur : la victoire. » s La: conférence émet ensuite le vœu que 1 e gouvernements intéfressés eniga^eit-t entî eux des pourparlers en vue de'constituer i organe permanent chaigé ele déterminer : « 1° Les conditions communes ele ta-aa-poi't des marchandises sans qu'elles aie à eWSnnmter le territoù-e des puissances e nemies; 2» Les garanties et au besoin le oontrt destinés à imposer aux puissances enm nues un système de tarifs n'apiixïrtant c sonnais aucune entrave au transport d marchandise» provenant des pays alliés. Un accord est conclu * ENTRE les ETATS-UNIS St le MEXIQU é New-York, 28 avril. — Des nouvelles r çues de Rio-Grande. aujourd'hui, font S ;. voir (lue le général Scott, commandant d i! forces américaines au Mexique, et le gén i- ral Obregon. commandant des forces ca e ranzistes. sont parvenus à établir un a a cord spécifiant que tout choc sera déso mais évité entre les armées. Le graad effet du printemps et. ses points de direction !•- I^a ba,taO"le pour Verdun, devenue depuis e l'écheci îles gTands assauts la bataille de-i" vant Verdun, se prolonge en spasmes qui, i- poijr être violents, n'en sont pas moins Qfcux de Vagonie. e Les Allemands, une fois persuadés de la >- vanité de leur sanglante tentative, se laisse-6 ' ront-Us arracher le bénéfice et le prestige de l'initiative stratégique qui équivaut souvent à la maîtrise stratégique ? C'est ce qu'il parait difficile d'admettre car ce se-I rait contraire à leur doctrine, qui est devenue en quelque sorte leur instinct depuis deux siècles qu'ils la pratiquent. Certes, leurs moyens sont affaiblis, mais non pas au point'de les contraindre déjà à ne faire | plus, que la;part du feu. On a pu croire, ces ; deniers jours, que c'était en Lorraine axi'-ùne nouvelle offensive allemande allait être poussée, mais le feu s'est bientôt éteint ! et, de fait, une offensive dans ce secteur 11e mènerait pas lom car l'ennemi s'y heurterait presque-aussitôt aux puissantes défenses de La ligne de la Moselle. Il semble maintenant, s'il faut accorder créance à des bruits dont Londres surtout se fait l'écho, que c'est de nouveau en direction de Calais, voire d'Amiens, que l'offensive allemande serait portée. Ce ne sont là que conjectures car l'ennemi n'a point coutume de mettre les Alliés au courant de ses projets et ~1 y a beau temps qu il ne nous suffit plus de savoir que des troupes a.llemnmïes ont traversé la Belgique et que la frontière suisse est fermée pour en conclure à te. ou tel dessein de l'adversaire. Une seule chose paraît donc certaine, c'est que les Allemands cou i, à nou\e.m sur notre front si les Alliés lui en laissent le loisir. En Russie, où le dégel s'achève, où la terre sèche, où les rivières n'inondent plus leurs bords, il y a aussi fracas préparatoire d'armes et on donne pour certain que le maréchal von Hindenburg a toujours l'ambition de passer la Dwina et de marcher sur Pétragm-d, avec l'appui de la flotte qui, non contente d'embouteiller le golfe de Riga et peui-être même d'v p métrer, s'en irait chercher aventure plus au nord, dans le golfe de Finlande, uevani i\evei. Que feront les Russes pour rompre ce dessein ? On peut incliner à penser qu'ils reprendront sur nouveaux frais les opérations offensives qu'ils ne purent qu'esquisser après l'heureux arrêt de tour longue re-tmite. Ces opérations étaient de trois ordres : Offensive en direction de Vilna, offensive en direction de Lemberg, offensive en Bukovine. Même le succès d'une seule de ces trois offensives, si, par ailleurs, l'ennemi était contenu, assurerait un résulta', d'importance. Cependant, à première vue, le meilleur résultat serait, semble-t-il, atteint par une trouée victorieuse en direction de Vilna car pour peu que cette victoire pût être exploitée, ce serait le rejet des Allemands au-delà du Niémen. Ce n'est point à dire qu'une heureuse offensive en Buko-vine ne*serait aussi un événement capital, mais cet événement exigerait pour donner ses meilleurs fruits l'entrée en ligne de l'ar-_ mée roumaine. En liaison étroite avec les opérations des armées russes en Galicie et en Bukovine, — avec ou sans intervention roumaine, — . doivent, être menées l'action sur le Vardar, par l'armée alliée de Salonique^ et l'action sur l'Isoinzo. -par l'armée italienne. Plus que jamais il est permis de penser que la décision de la guerre doit être chérir- chée tout autant sur le Danube que sur le la Rhin. C'est une opinion que l'on regrettera toujours de n'avoir point, adoptée â l'épo-îx que des victoires serbes On n dit -•> que ,it, c'était l'opinion du général de Castelnau. a En ce temps-là, il aurait suffi d un enwrt ce relativement faible pour obtenir peut-être ar des gages considérables. Il eût, en tous cas, >n mieux valu attaquer l'Autriche sur le Da-n- nuJbe que d'en être réduit à l'attaquer au-t- jourdThui sur le Vardar, avec l'année bulgare sur les bras. Mais cela c'est le passé e- et seul l'avenir importe. L'éminent critique ■ê- militaire italien, colonel Barone, estime, lui à aussi, que les Alliés ne peuvent distraire n- leurs regards de l'important secteur d.u «c frorit unique » qui s'étend de I'Isonzo à la :1e Bukovine et c'est pourquoi il estime que» es l'armée italienne 11a point à envoyer es d'hommes en France. Cette armée doit ramasser tout son effort' pour faire brèche is vers la Sajve et le Danube, en connexion n- avec la poussée du général Sarrail et des •rt armées russes du Dniester. La^peconquét'e à de la .Belgique et des territoires envahis de n- la France .n'est point, en efifc. le but exclu-st ^ ^ J*a guerre, quelque intéressante que o- cette conquête puisse être et quelque important que doive être le sacrifice qu'elle ts exigera Le but de la guerre, c'est la deslruc-u~ tio,n des années ennemies, car cela seul obligé- ^ena l'Allemagne à ployer le genou. Or ce nt — c'est .aussi l'opinion du colonel *Ba-n. rone, — ne sera pas atteint si les armées Qt allemandes peuvent trouver un asile der-n- nère leui^ forteresses du Rhin. Il faudra, ot Ies .réduire, que sur îe th».M»v» niéri- a. dional et oriental de la guerre d'autres ac-s- ^ formidables aient été accomplis et c'est é- pourquoi les points de direct'on ne doivent point ctre seulement Metz, Mayence et Ber-gs lin, mais aussi Vienne et Constantinoole. e Paul CRCKABRT. L'ACTION ITALIENNE e- »o« Rome. —■ Commandement suprême, £9 » avril. — Le long de la frontière du Trentin, „ l'activité resta lirai, ée en général à des actions d'artillerie. Dans la vallée do Sag'aga, nous avons repoussé des petites attaques _ contre la partie du iront comprise entre | Montco-Uo et -le fond de la vallée. Xeïs canons de gros calibre ont bombarlé les gares de Innichen, Drava, Saifnitj;, Hat-e- felia. a- Dans le bassin de Piezzo, après un vio-îs lent feu d'artillerie, l'infanterie ennemie a é- fait des préparatifs efattaque contre nos po-r- sitions de ftavmilaz. Elles ont été arrêtées c- par nos tirs de barrage. r- Duels habituels 'des deux artilleries sur le j <ki front. LA GUERRE EN ORIENT L'HEROÏQUE RESISTANCE DU GENERAL TOWNSHEND Le « Corriere délia Sera » reçoit la dépêche suivante de son correspondant de Londres : i< L'insuccès des forets anglaises, qui, le matin du jour de Pâques, ont cherché uns fois de plus à enfoncer les lignes turques à Kut-el-Amara, rend toujours plus probab'e la capitulation fie i heroïque général Townshend. Celui-ci doit succomber à faim. Il soutient en effet le siège depuis 140 jours déjà. Ainsi que l'ont annoncé de récents bulletins turcs, il a fait évacuer la lo» c alité par les habitants indigènes, ce qui paraît bien démontrer qu'il est presque à bout de ses ressources. On sait, aussi, par des informations turques, que des sacs de farine sont presque quotidiennement lancés sur le camp retranché de Kut-el-Amara par des aéropiane; britanniques. » Si l'on considère que l'armée britanniqae de Mésopotamie était destinée à l'attaque de la position de Sannayat, qui n'est pas la dernière ligne turaue barrant le passage à l'ar-, méte anglaise de secours, £nais qu'à dix milles i\ l'occident se trouve la position turque d'Es-Sinn, plus formidable encore, on s'explique les craintes exprimées ^ par Ja presse que les troupes de secours n'arriveit pas à forcer les lignes turques avant que les ressources de Townshend soient comp'^-tement épuisées. » Quelques journaux radicaux f)Tus particulièrement inspirés par le ministère commencent à prénarer l'opinion publique à cette éventualité en affirmant que, même si Kut-el-Amara devait se rendre^ il ne faudrait pas exagérer les effets militaires de l'événement, bien que, au point de vue sentimental, il doive être particulièrement amer de Laisser un soldat aussi héroïque que Townshend se rendre. » Le « Daily Chronicle » calcule que les forces assiégées à Kut-el-Amara s'élèvent à dix mille hommes et remarque que la perte de ces contingents ne peut pas avoir d'ia-fluence sur le sort des Alliés, qui ont en campagne dix millions de soldats. » Un autre journal radical, ie « Daily News », déclare que le succès - turc résultant de la prise de Kut-el-Amara serait de courte durée, car les Russes bloquent toiles les voies pour érhanper. Il est certain que tout détachement furc se trouvant à l'orient de la ligne Erzero.um-Alep sera hie> tôt coupé de sa base et dans l'impc-ssib!1' é de se retirer. Townshend contribué de façon efficace au futur désastre turc en maintenant au sud de Bagdad les forées qui selon une bonne stratégie, .devraient alW ^e mettre hâtivement en sûreté pendant que la por'e reste encore ouverte » k' Ce' journal souligne les avantages stra-"tésîoues des opérations en Mésopotamie; quel'que soit leur résultat, dit-il, en attirait les Turcs vers 1e golfe Perçirrue. cette campagne a contribué à rendre impossible urœ a f ta mie enntr^ rFcrvnfe, tandis au'actueiVe-ment elle facilite la tâche des Busses en Arménie. Si même Townshend devait se rendre. ce qu'il a aceomnli comnense don e_ largement la capitulation de forces négligea-- bles. » Townsbssd capitale LA FAIM EST I.E YA3IVQUEUR Ainsi qu'on le faisait prévoir ci-dessus, le général Townshend, réduit par la famine, a dû capituler. L'événement, n'aura qu'une mince importance au point de vue militaire. Les Turcs devront toujours faire face à l'armée anglaise de Mésopotamie — et bientôt, sur leurs derrières, apparaîtront les Russes. Voici en epiels termes la reddition de Kut-, el-Amara est annoncée officiellement : Londres, 29 avril. — Le ministère d# la guerre communique, : ci Après une résistance qui du.ra 143 jours et qui [ut cottiduite avec une bravoure et une ardeur mémorables. le général Townsend a été obligé de rendre Kul-el-Amara par suite de. l'épuisement de ses provisions. n II avait détniit préalablement ses canons et ce qui lui restait de munitions. n Les jorces qui étaient sous ses ordres 'se décomposaient ainsi : 2,970 hommes de troupes britanniques de tous rangs, et environ 6,000 hommes de troupes indiennes. » ksEtats-Dnils&rAfaapè La presse allemande ne laisse rien transpirer des décisions qui ont. pu être prises au grand conseil ele guerre, mais le fait qu'elles sont prises ne confirme pas le fait ejue les Bourses de Berlin et de Francfort ont été fermes et qu'elles font preuve de beaucoup da confiance dans la solution de la crise ge- rmano-améri cain e. N'ev.'-York, 29 avril. — Malgré l'insinuante adresse avec laquelle le comte Bernstorff a essayé, dans la journée de vendredi, de répandre des sentiments ontimistes, l'exacte vérité est que l'on resle dans l'expectative, et l'opinion que les F.tats-tjnis doivent rester fermes dans la position qu'ils ont prise s'?-tend de plus en plus La presse rappelle avec insistance que toute tentative de discussion de la pari e)e l'Allemagne serait mal vue des Etats-I'r.is; elle ajoute qu'il est impossible aux Etats-Unis de discuter jusqu'à ce que ''Allemagne se soumette aux sommations de M. Wiîson. LA REPONSE ALLEMANDE Berne, 29 avril. — Suivant le i< Berliner Tageblatt », la noie allemande est déjà terminée en principe. Elle sera transmise > Washington dans la première moitié de ia semaine prochaine. ~COfflHIUNI|U£ BELGE 29 avril. — Les acîions d'artillerie ont été moins vives que les jours précédents. Dans les secteurs de Ramscapelle, Dixnvi.ie et Slïenstraete, bombardement réciproque.1 L'affaire du change des billets belges à Paris Nous avons exposé, il y a quelques mois, les circonstances dans lesquelles, d'aprèï le parquet parisien, il avait été pre>cédé s l'arrestation d'un agent de change bruxel lois, M. Juies Samuel, et, à peu près con jointement, des président, vice-président e secrétaire du Comité belge de Paris. Nou? avons dit aussi que successivement tous les inculpés ont ét/é remis en liberté. M. Georges Hubin, membre du Comrti belge, ayant examiné toutes les pièces di dossier. ~ nous envoie copie de conclusion: auxquelles a abouti son étude. Le député de 1-Iuy-Waremme estime qu: l'on cherchait un scandale. Pour lui li - on » n'est aulre que M. Vanden Buick' le jeune at'aché à la légation belge, récem ment arrêté. Quatre témoins ont été entendus à chargi des inculpés. Deux d'entre eux auraien changé, pour Davriès, un billet de 1.000 fr belge, en février 1915, époque où les billet: belges avaient cours dans le commerce ai même titre que le papier français. Un irojsieme aurait été au service di 'eune att.iché susdit et a disparu, sans qu'o: ait pu retrouver sa trace, le jour même d l'arrestation de MM. J. Samuel et des troi: membres élu Comité belge. Le quatrième témoin aurait simplemen été scœcité par un agent de la 6ûreté de té moigner contre ces Messieurs et il aurai refusé de le faire. Quant aux charges relevées contre le prévenus, elles sont, d'après M. Hubin moilas. « Il s'agit, diVil, d'un savant complot Ira mé contre des citoyens belges honnêtes T dévouaient pour leurs compatriotes e leur pays, victimes de la guerre. » Il esf indispensable de savoir, ajout M. Hubin. que c'est le Comité Belge, pa me délégation de M. Georges Hubin, m' puté, et de M. Arm.ind Samuel, qui a fai auprès de M. !e Préfet de ln Seine une d* marche pour qu'il nrocédât à une enquêt sur le change de. billets de banque belges c ht: suggéra l'idPe du moyen par lequel o: •pourrait v mettre fin. Cette démarche fu faite le 22 février 101.". » Tout cela, naturellement, à titre doev mentaire. La violation de la Suisse EXCUSES ALLEMANDES Berne, 29 avril. — Conformément aux 1ns ï.ructions spéciales du chancelier de l'empir allemand, ie ministre d'Allemagne est ven aujourd'hui exprimer au chef du départe ment politique ses regrets les plus sincère pour la«vio:ation du territoire suisse comm se avant-hier par le vol très condamnabl d'un., aviateur allemand. Lo ministre a" déclaré que le gouvernémer impérial ne regrette pas moins vivemen que le Conseil fédéral lui-même cet incidenl ainsi que ceux ejui ont précédé les mesure spéciales que le commandement de l'armé allemande a prises spontanément, en es cluant !e pilote fautif du corps des aviateur et en interdisant en principe tout vol d'à vions dans la région confinant la frontièr suisse. I e Conseil fédéral pourra juger d ■prix que le commandement de l'armée a le.mande attache à écarter tou:e occasion d créer en Suisse un mécontentement el que! le sérieuse volohté l'anime d'éviter tout c qui pourrait troubler les relations amical' existant entre les deux pays. mWMffliip PERTES SENSIBLES INFLIGEES A L'ENNEMI Londres, 30 avril. — Officiel. — L'avanl dernière nuit, nous avons poussé un rai dans les premières lignes allemandes, \u. environs du crassier de LOOS, faisant subi des pertes importantes à l'ennemi. Hier à l'aube, nous avons repoussé deu: petites attaques précédées d'un bombarde mont intense et d'une émission de gaz ei face de HULLUCH. Lo vent rabattant i gaz, l'ennemi a dû abandonner un front d-fOO mètres da tranchées, subissant des per tes imporlar. es par nos feux de barragi qu'il a élê obligé ele traverser. Les Allemands ont subi également di grandes pertes par leurs propres gaz qu avaient décoloré l'herbe sur un front de 901 mètres et d'une profondeur de trois kilo mètres. Activité de l'artillerie et des opérations • d< mines sur plusieurs points du front. De nombreux vols asriens ont été effec tués au cours desquels quatre avions ont ét< alattus dans nos lignes. listes de prisonniers iuw iwvvtv* L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin Pour satisfaire au désir qui nous a été exprimé, nous nous sommés vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire Ce tirage est naturellement réduit et nous engageons tous ceux qui désirent se procurer celte brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VIvr.T QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT les noms de quelques milliers de milita-ires belges dont les noms sont compris entre in lettre A et DE T inclus. y mre la Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 fr. 60, en un bon postal, au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter Lp Havre. ' 51 'Pour l'Angleterre, les demandes doivent être adressées à notre London Office 21 panton Street fLei«ester Square) Londoii S. W, Joindre « ecttm, ' k,t na<ïn [iiDtipamtiiillEi nés [siiis !B Mm HIÉ l'smi SS LÀ "COMMISSION rOR TS mit 0? SSLGISM " Un publiciite anglais, M. Arthur Mason, consacre, dans un journal australien, le Syemey Morning Herald, une longue élude au ravilaiUeme7it de la Belgique occupée. Son article est plein de détails intéressants sur la fondation et l'organisation de la « Commission for the relief of Belgium » qui, de Rotterdam où elle a établi son siège, assure et distribue la nourriture à nos sept millions de compalnoles exposés aux malheurs d£ l'occupation étrangère. On les lira sans doute avec plaisir. j C'est, écrit-il, une immense entreprise qui, pour prendre les choses h leur origine, s occupe de la réception de millions de teJnnes de marchandises en une seule année, et à' l'aboutissement de son œuaTe fournit sa ration qiuntidienne ele pain à quelque 1 malheureux guémandeur d'un vilage pérdu de Belgique. Entre ces deux extrêmes, ïl y a l'enchaînement continu d'une organisation hautement spécialisée, et que voici enl quelques mots. LE TRANSPORT DIS VIVRES EN BEL GIQUE OCCUPEE. — LE CONTROLA ALLEMAND. Le navire porteur d'approvisionnements : vient se .mettre à l'ancTe au pew't dé Rotter-^ dam. Sa cargaison est reçue, emmagasinée i et chargée sur des allèges. C'est alors, sur [ le§ voies fluviales ele Hollande et de Bel-! . e, une procession de chalands qui pot-tent la nourriture jusqu'aux centres les plus éloignés. La Commission possède actuellement un« carte détaillée de tou6 les canaux et rivières navigables de Belgique. Elle n'en a pas toujours eu. La première cargaison de secours reçue à Roltei'dBm, c'était de la farine ; il: fallait l'envoyer en Belgique eur-Ie-champ. En l'absence" de tout détail sur la géoçrf* phi-1 du pays, le courrier qui voulut bieu, s'en Gharse'r s'en fut le long des canaux, dessinant sa carte a.u fur et â mesure qu-'S avançait. Après cela, par une heuirensâ chance, on reçut eïes indications d'un ciiape-: lier anglais qui avait fait des affaires â i Bruxelles. De ces indications l'on oonstrui-- sit une-carte où peu à peu vinrent s'inscrire i tonis les détails utiles au transit. Certains noms ele localités, sur cette carte, : sont entourés d'un double trait rouge : et sont les endroits, proches de la frontière, oC t des fonctionnaires allemands arrêtent les l chalands pour inspecter la cargaison. Os , oontrôle est généralement sévère, mais <w-! rect. Chaque patron de chaland doit être ! muni d'un (Sasse-port, et d'un sauf-conduit ■ allemand ; pour obtenir c® saul-conetait, tout i le personnel diu chalond doit se faire photo-• graphier, jusqu'au, chien du bateau. Une fois remis au .gouvernement hOlïan-1 dais à La Haye, ce sanî-conduit non seule-" ment donne l 'entrée libre en Beigiejue, mais ' il constitue une garantie contre toute saisie " et contre les attaepies des aéroplanes. Potffi : se faire recorafaltre des avions, chaque-cha-! !and porte le drap an spécial et les signas distinctifs du Comité de secours. LA FLOTTE DE RAVITAILLEMENT Dès le début des opérations, la Commission se rendit compte que les centres et les régions perdues étalent les uns et les autres ac- essibles par chemin de 1er aussi bien que par voie fluviale, mais que le fret étail moins élevé qiue le transport par chemin de fer. De là l'usage exclusif des voies fluviale?' pour le transport des marchandises. De là! aussi le roman des canaux hollandais ef' belges emplis île la procession ininterrom" pue des cargos et des chalands. La Commis;! s ion a recours aux services de 350 à 375 cha. lands par mois, et elispose d'une flotte d«i 65 à 70 remorqueurs à vapeur. Les chalaneiï jaugent de 270 à 700 tonneaux. On tient aux bureaux elfi la Commissieni un contrôle exact de toutes les cargaisons. Chaque colis est pesé deux fois, à Rotterdam et h son lieu de destination en Belgique. La différence d'estimation entre le contrôle du départ et le contrôle d'arrivée, portant jur 1 uni total de 980,000 tonnes de vivres, n*trfl pas supérieure à un quart pour cent. Ceci so.it dit uniquement pour pénétrer à fond te travail d'organisation do la Commission. LES BUREAUX DE ROTTERDAM. — L# • — DES METHODES ÏNWS TRIELLES. Partout, eiant. son économie et sa méthode, dans la précision- ele son but, dans toute l'exécution du plan qu'elle s'est tracé, ■nous avons admiré la capacité mmanquaiile de l'œuvi-. Le quartier général .:1c la Commission, à Rotterdam, comprend huit départements et un personnel de 77 unités. Le chef et l'inspirateur, c'est M. C.-A. Youîig, un homme dont on se souviendra longtemps pour la maîtrise avec laquelle -il traite l'œuvre d'Organisation qu'on lui a confiée. Il a toujours été évident à nos yeux ejue, dans ce jeune Américain à l'esprit aigu et à l'intelligence enjverte, la Commission possède un administrateur d'une force exemption» tieilo. Deiux détails d'organisàtion vont servir S illustrer la direction générale qui a <5té imprimée au travail des bureaux de Rotter* diam. Voici l'un. On s'était rendu compte epie, dans une aussi vaste entreprise, les frais de courtage étaient devenus trop lourds ; on organisa immédiatement un contrôle particulier diu courtage, et irén résulte <îea économies considérables. Voici l'autre ; il concerne la manutention de la farine. La Commission a acheté epia-t.re élévateurs construits jadis pour la ville 1 d'Anvers et jamais livrés, et elle les a mis I bb œuvre ù Rotterdam, Grâce 6 eus 1$

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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