Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 09 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rj48p5wg47/
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JEUDI 9 JUILLET 1914 L'UNBON DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N* 190 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. < • • • • fr* 9.00 Six mois .,.•••• 4.60 Trois mois .••••• 2*85 Gr .-Duché de Luxemb. 20.00 Union postale. . » • . • 80.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition Jf-!f* (6 h. soir) Edition JjtJf (10 h. soir) Edition (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphones 3B4Q et 3688 Instaiz^-are oznnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Aunonccs oKiim., jwtite ligne . #.4# Réclames @* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • • » 4.00 Faits divers fin. . .. x> 3.00 Réparations judiciaires j> 3.00 Nécrologies .... a 2.0G Les annonces sont psgue. au bureau du journal 5 centimes le numéra EDITI ON *¥* La presse juive en Autriche • Hongrie »(*>&)«—— Sévère jugement porté sur elle par un journaliste anglais Nous signalions l'autre (jour le soin intelligent et artificieux {iris par les agences juives d'induire l'opinion en erreur au sujet du caractère et des tendances de l'archiduc François-Ferdinand si odieusement assassiné à Serajevo. C'est un fait trop peu connu ou plutôt trop méconnu que l'influence exercée par les juifs dans la fabrication de l'opinion par la presse et spécialement par l'information de tendance. En Autriche-Hongrie, ce fléau sévit avec une intensité qui frappe tous les observateurs non prévenus. Le phénomène est bien mis en lumière dans un livre intéressant de M. Henry Wickham Steed, « La monarchie des Habsbourg », que vient de traduire en français un jeune écrivain de talent, M. Firmin Roz. Nous ne croyons pas que M. Henry Wickham Steed soit catholique. Il dirige actuellement les services de la politique étrangère du «Times». Avant d'exercer ces fonctions, il a été pendant plus de dix ans correspondant à Vienne du grand journal anglais. Lui-même déclare qu'en écrivant son livre, il s'est proposé « d'offrir les résultats de ses observations et de ses réflexions comme une modeste contribution à la tâche dificile de rendre les tendances et les problèmes austro-hongrois moins incompréhensifs au reste du monde ». e Le «Temps», qui est, lui aussi, peu suspect de « cléricalisme », analysant cet important ouvrage, écrit ceci (num. du lor juillet 1914) : « Après le chapitre concernant le statut de famille des Habsbourg", l'un des plus intéressants du livre de M. Wickham Steed est celui qu'il consacre à la presse et au moinde juif en Autriche: La presse y consiste moins en des organes de i'opinion publique qu'en des instruments destinés à fabriquer l'opinion publique, d'abord selon les désirs des autorités d*Etat, et en se-îçnd lieu dans l'intérêt des corporations financières et économiques. Ce sont les juifs qui dirigent presque toute la presse. La proportion des journalistes juifs à Budapest est en effe' de quatre-vingt-dix pour cent et dans la presse de Vienne de so^ante-quin/.e pour cent. Parmi les peuples de l'Auti iche-Hongrie. écrit M. Wickham Steed, le peuple juif occupe ta première place. Numériquement, les juifs îont moins considérables que les Allemands, les Magyars, les Tchèques, les^ Polonais, les Ruthèncs, les Serbo-Croates, les Roumains, et ils ne surpassent, avec leur total confessionnel de 2,300,000 que les Slovènes et les Italiens <Uix points de vue, économique politique, comme influence générale, ils sont «ourtant l'élément le plus important de la monarchie. » Si maintenant l'on se rappelle que l'archiduc François-Ferdinand s'était rendu compte du rôle prépondérant et pernicieux rempli par les juifs et la presse juive dans la double monarchie, qu'il avait reconnu Ta nécessité 3e contrebalancer leur puissance en soutenant les efforts déployés par le groupe de Lueger et des chrétiens-sociaux pour libérer (a vie politique et économique austro-hongroise de la tyrannie israélite, oivne s'étonnera pas que les juifs qui dirigent les agences d'information et dont on connaît l'extrême solidarité de race et de religion, s'ingénient à prendre leur revanche en organisant habilement, autour de la mémoire du malheureux prince, la conspiration de l'information tronquée et partiale. Us n'ont pas voulu laisser descendre le ca-[lavre de l'archiduc au caveau d'Amstetten sans avoir cloué sur son cercueil la légende qui doit le représenter aux yeux de la postérité comme un prince ennemi de la paix et issoiffé de carnage. B&silefâra §s©Eifig$gâa s—»<cx Les crédits demandés -pour le "procha'171 voyage de M. Poincaré aux Çours du Word — 400,000 francs — ont été votés nardi -par la Chanibre française. Il y a eu t28 voix pour et 106 voix contre, celles-ci lu groupe socialiste qui avait déclaré par ''organe de M. Jaurès qu'on abuse décidé-nent de ces voyages et que la politique \ , ocialiste reste hostile aux tractations se-rétes que préparent ou qtie consomment es voyages. À quoi le Président du Con-eil a répondu qu'en dépit de l'alliance, ' 7'ronce et Russie restent maîtresses de letir Politique intérieure. — A la Chambre turque, le ministre des ïnances, en terminant Vexposé de son pro-yairime a annoncé que le budget exlraor-linaire de la guerre absorbera pendant les lix prochaines années une somme de qua-re "vingts millions de livres.Dans dix tan s, e budget de la Turquie s'élèvera a cin- j liante millions de livres, mais il pourra ■, onipter cVautre part sur la « colossale f mgmentation » de recettes que promettent j es voies ferrées et les irrigations en Méso- ( >otam-ie. Le ministre signale aussi Veffort 1 Patriotique de Vassociation, de la flotte J 'ui, en trois ans, a recueilli trois millions ; le livres. 1 — Incident, mais petit incident mardi, J : la Chambre des communes : la Chambre i ■ repoussé, par 269 voix contre 246, un or- 1 Ire du jour de M. Bonar Law blâmant le- { rouvementent de demander de restreindre c une période de sept jours la fin de la 1 discussion du bill des finances. La fai- c le s se de la.majorité gouvernementale est \ 'ue à Vabstention cle nombreux libéraux. 1 .'opposition a accueilli ce vote par les cris 1 }e : <( Démission! Démission! » i — s 6 temps qu'il îaiL et celui qu'il fera ! Le baromètre descend faiblement sur le sud- i uest de la mer du Nord et sur l'est de la Bal- c que et le sud de la presqu'île Scandinave; il « tonte partout ailleurs. i Le vent est faiMe ou modéré d'entre S.-E. et '. sur nos contrées, où la température est com-rise entre 14° et 18°5. i Prévisions ; Vent S.-O., faible; orageux. LES NOUVELLES Une solution Le «Soir» publie avec joie cette dépèche de Madrid : « La jeunesse Tadicale de Barcelone a décidt au cours d'un meeting d'aùresser au conseil municipal une pétition en faveur de l'érection d'une statue à Ferrer, (jui se dresserait en face du Palais de Justice. La minorité radicale du conseil se réunit pour examiner la pétition et les suites à 'lui donner ». Ça va bien. Qu'on envoie là-bas notre porte-torche de la place Sainte-Catherine et tout le monde sera content, Bon voyage. Les Belges au Mexique La Société royale des anciens frères d'armes du corps belge au Mexique organise, à l'occasion du cinquantième anniversaire du départ de la Légion, un grand banquet qui aura lieu à l'Hôtel de Bordeaux, le dimanche 19 juillet prochain, à 2 heures. Repos dominical Un de nos lecteurs nous écrit ; «L'administration des chemins de fer donne en ce moment de bien mauvais exemples au public. La gare de Woluwe reçoit d'assez fortes quantités de wagons de pavés destinés au réfectionnement de l'avenue de Tervueren. L'administration permet à l'entrepreneur de décharger ces wagons le dimanche au moyen de trois formidables camions automobiles. Dimanche dernier, c'était termesse et grande procession à Woluwe-Saint-Pierre. Vous voyez d'ici le contraste!... ;Ces errements vont-ils perdurer 1 » Le navire-école « L'Avenir » reviendra à Anvers pour caréner. Il quittera : Le Havre vers le 16 et arriverait ainsi à Anvers le samedi 18. Les cadets rallieront le bord au Havre. Le Musée Lapidaire Ne pouvant plus être édifié rue Ravenstein où il contrarierait l'exécution du Palais des Fêtes, on lui cherche un emplacement. On croit l'avoir trouvé au pied de la rue Ernest Allard prolongée sur l'emplacement de l'ancienne prison des Minimes. Pierres tombales, pierres armoriées, vieilles fontaines, anciens portiques seront logés dans un square spécialement aménagé. Revision des listes électorales Nous appelons l'attention de nos amis sur la révision des listes électorales qui seront arrêtées provisoirement le 31 août prochain ; nous les prions de les consulter et de signaler d'urgence au secrétariat les observations qu'ils auront à y faire. Les électeurs catholiques de l'arrondissement de Bruxelles qui reçoivent avis de l'administration communale leur notifiant la radiation de leur nom des listes électorales ou la diminution du nombre de leurs votes sont priés de s'adresser, munis de leurs pièces justificatives, au bureau de l'Association catholique et constitution» elle de l'arrondissement de Bruxelles, rue du Marais, 23, au local «Patria». Les bureaux sont ouverts tous les jours de la semaine, de 9 heures à midi et de 1 1/2 à 5 heures. Les cartellistes de Forest vont bien décidément. « Vous vous rappelez, nous éenfc-o i de là-bas, le réquisitoire écrasant dressé par le citoyen Boulanger contre l'administration- des Hospices et les révélations faites par le conseiller socialiste touchant la situation iiûîfya-ble de l'hôpital. On assure que ces édiles modèles, impuissants à répondre aux reproches qui leur oui été adressés-, auraient décidé... «le supprimer l'hôpital. Quant aux pauvres diable»; de F n rest, s'il leur arrive d'être malade.;, ils n'auront qu'à aller se faire... panser ailleurs! » Le congrès syndical chrétien On sait que c'est dimanche et lundi prochain que se tiendra à Gand le IIIe Congrès des syndicats chrétiens et que les participants célébreront à cette occasion l'inscription du 102,277e membre et le dixième anniversaire du Secrétariat Général de Gand. Un hommage public et mérité sera rendu au Père Rutten, devant qui défilera un cortège de syndiqués comptant- au moins 10,000 ouvriers et employés. Les syndicats chrétiens de Bruxelles enverront à Gand de 800 à 1,000 ouvriers et employés syndiqués. C^tte puissante délégation sera accompagnée crime musique ouvrière,de irapeaux, de cartels et de banderoles où les principales revendications syndicales seront inscrites. Un train spécial a dû être commandé pour transporter les'ouvriers chrétiens 3iuxellois, auxquels se joindront encore, dans e cortège, d'importantes délégations ouvrières -de diverses communes de l'arrondisse-nent de Bruxelles qui se rendent directement i Gand. o Une excellente mesure La directeur général des Ponts et Chaussées vient de prendre, au nom du ministre les Travaux publics, une mesure qui ne peut ivoir que d'excellents résultats. Voici le :exte d'une circulaire qu'il vient d'adresser lux chefs, de service : « En vue de sauvegarder la dignité du personnel de mon département, j'ai décidé qu'à 'aven-ir, tout fonctionnaire ou employé dont le raitement aura été cédé ou saisi, devra me faire onnaitre incontinent .par la voie hiérarchique, es causes qui l'ont amené à une situation obé-ée, toujours pleine de dang;ers et souvent in-:ompatible avec la considération que commande 'exercise de fonctions publiques, quelles qu'el-es soient. Etant donnée la bienveillance que l'adminis ration témoigne à ses agents qui, par suite de ■ naladies, de revers ou de charges de famille, se rouvent dans une position difficile, je tiens a 'ous marquer ma résolution de recourir à des ; nesurcs de rigueur contre ceux qui s'endette-ont : déplacement, privation d'avancement, et, , >our ceux qui, malgré un premier avertisse- , nent, ne rempliraient pas leurs engagements ' nvers .leurs créanciers, mise en soùs-ordre, ' étrogradation, voire congédiement. ! Quant aux agents dont les appointements ont déjà frappés d'opposition, -je désire côn- i îaître les motifs de la cession ou de la saisie» i /ous voudrez'bien me faire parvenir votre ré- < ionse sous pli confidentiel. * < Je vous prie aiissi de vouloir bien veiller, à ] a- stricte observation des règlements interdi- ( an-t l'accès des bureaux à toutç personne étran- ^ :ère à l'administration qui n'y ost pas appelée iar des motifs de service. Cette défense doit . ire scrupuleusement observée afin, notamment, de soustraire le personnel aux offres des narchands qui présentent des objets en vente moyennant. payement par acomptes mensuels t en se faisant d'habitude délivrer des blancs-eings servant à formuler les conditions du ecouvrement' ». Abundancia-Mines.— Demand. rens. grat. au Courriériste, 249, av, Vanvolxem, Brux.-Midi. 8975 T I Le « Peuple » ET LESi assassins de l'archiduc » (4<!Î<) « iïjeâ cuipâ tardif et embarrassé La «Flandre libérale», sub tegmine f<•$?', s'était étonnée d'apprendre que le «Peur e» eût envoyé aux assassins de Sera.' vo l'expression de son respect. (En dépit du te xte décisif publié par le «aX° Siècle», la «£'.i*n-dre», en proie au doute; a invité le «Peupie», nous l'avons dit, à protester contre nos a 'légations et contre nos reproches. O mira le des champs, des prairies et des bois ! Le «Peuple» obéit à la «Flandre» avec une docilité d'enfant de chœur. Le voilà qui fait machine en arrière; le voilà qui travaille à détruire l'impression de ses odieux articles, à étouffer le bruit de ses applaudissements, à faire oublier ses coups de chapeau hmx assassins de Serajevo. Tâche difficile. Rien d'étonnant qu^ le «Peuple» l'ait confiée à l'un des plus vieux routiers de sa rédaction. Ce n'est pas t r»p d'une écharpe d'échevin pour enrubanner un plaidoyer aussi difficile. Quant à l'ingénu qui invoquait l'autre jour contre nous les applaudissements de Sembat et la plaidovie de Piccolo, le moniteur socialiste le retire du combat.Espérons qu'il y reviendra bientôt. ... *** Le vieux routier commence par faire sienne la condamnation du «Vorwaerts», reproduite textuellement par le «XXe Siècle» de mardi. Mais ce n'est pas le tout de reproduire. La question est d'accorder des textes aussi contradictoires que les articles publiés par le «Peuple» au lendemain de l'assassinat et" la flétrissure imprimée par l'organe des socialistes allemands au front des assassins. Voici le rétablissement opéré, à cette fimoai le casuiste en écharpe mobilisé par le » « Le commentaire dont le « Peuple » ento ra le récit de l'attentat de Serajevo a retenti a.ec un tel éclat contre les colonnes de la pre se cléricale que l'écho nous rapporte ençore tics bribes de cet article. Mais c'est un écho pa< c«2 à celui que des guides peu scrupuleux .évoquait dans les paysages d'opérette; il est truqué Et nous ne retrouvons plus notre pemee dans tout ce que la bonne presse nous fait dire L'endurance contre ces perfidies nous a enh é la force de nous indigner devant ce maquilh de nos idées. Mais un collaborateur de la « Flandre libérale » a bien failli s'y la.is.-er prendre. An fond d'une retraite rustique, il ne lui est parvenu de l'article du « Peuple » qu'une coupure perforée par les ciseaux habiles d'un scribe clérical. » Un écho qui retentit avec éclat contre >'e. cohmnes de, la* presse cléricale... Une endurance contre ces perfidie° enlève, la force . Souffrez que les « scribes cléricaux » paient à ce français de Sdhaerbeek, confrère et citoyen, le tribut, le juste tribut de leur admiration."Vous ne retrouvez pins votre «pensée », geignez-vous, dans les colonnes de la presse cléricale? Ne vous affligez pas. Nous allons la retrouver pour vous. Oui ou non, le «Peuple» du 30 juin a-t-il publié ces lignes : « D'aucuns estimeront, sans doute, que « lem forfait n'en est que plus exécrable »; il nous sera permis de penser que leur mobile se re hausse d'un idéal de justice et de liberté qui leur vaudra, non pas la clémence et la pitié, mais le RESPECT de ceux qui les jugeront 1 sans peur et sans haine. » Ces lignes donnent-elles une idée exacte, du ton et de la « pensée » dominante de l'article du «Peuple», aggravé d'ailleurs, dans le | même numéro, par des^.titres et des sous titres arrangés, tout exprès pour rendre Par- ! chiduc odieux? Voilà la question. Il n'y en a point d'autre. Nous ne permettrons pas au ' \Peuple» de l'esquiver. D'ailleurs, le pilori est solide. Et nous nous flattons de l'y avoir bien attaehé. Toutes ses ■ contorsions ne feront que resserrer le chanvre. Figurez-vous que le «Peuple» a l'effron- ' terie d'écrire, à la fin de son essai de repê- " chage : « Tous les partis peuvent être amenés à cor» sidérer, dans les circonstances déterminées, j l'appel aux armes comme un moyen extrême de défense. Nous aussi. Mais c'est la gloire du nôtre de n'avoir jamais confondu la Révolution avec l'assassinat. L'Eglise et le parti catholique qui l'incarne ne peuvent prétendre à pareille immunisation morale. » S'il se forme un jour, à Schaerbeek, un corps de pompiers socialistes, il n'aura pas) besoin de courir loin pour trouver un capitaine. Immunisai>on morale estt du dernier baroque. Le malheureux a voulu dire « immunité »2 probablement. Et il s'agit bien ici d'apjjel aux armes, citoyen. Il s'agit d'un lâche assassinat, d'un meurtre où votre M. Lorand voit la main de bandits aux gages de la Serbie. Vous lent avez, tout de suite, prodigué les marques de votre respect, fidèle ainsi à la vieille tradition révolutionnaire de la maison. Car on pourrait les compter sur les doigts les assassins de chefs d'Etat pour lesquels le «Peuple» u'a pas fabriqué au moins un petit pavois. Qui donc plaidait pour Mme Caillaux, il y a trois mois, au lendemain de l'assassiné de Calmette ? *».* Le moniteur du parti socialiste belge, et avec lui le «Journal de Charleroi» et la « Semaine politique», toute la presse socialiste 3n un mot a travaillé, une semaine durant, il noircir, à calomnier l'archiduc, etkà excuser ;es meurtriers. Contre ce fait incontestable, jous les casuistes du «Peuple» dépenseront en ;ain leur provision de « distinguo ». Nous 'ayons mis en lumière. C'était notre droit et îotre devoir. Quant aux victimes que l'Eglise ît le parti catholique auraient fait assassiner, iux applaudissements de la presse cléricale, j \ous attendons leur liste avec autant de tran- \ juillité que de curiosité. C'est l'Eglise catho-îque, n'est-ce pas? qui a fait assassiner le président Carnot, le président Mac Kinley, le •oi Humbert et 1 impératrice d'Autriche! Et :'est la presse catholique qui a applaudi >u excusé les meurtriers!'... Ah ! ce l'est pas illégitimement que la «commune le Schaerbeek est célèbre dans l'univers en- ;ier. Et ce n'est pas fini... LE XXe SIÈCLE est lu pour sa UUBmQUE SPORTIVE. comme pour ses INFORMATIONS Eï SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRE9 Les Réflexions de M. Qeaïndobge Qu'on la supprime! Le ministre de Vintérieur avait décide d'appliquer, à partir de cette année, la ;prescription en vertu de laquelle les volontaires des corps spéciaux peuvent être soumis, tous les deux ans, à une période de manœuvre d'une durée de cinq jours, dans un camp ou en terrains variés. Mais la mesure a été rapportée, heureusement. Je comprends-, que la perspective de Be verloo ne soufze guère à la. plupart des vn- j téressés : c'est une corvée en plus à subir et je n'hésite pas a le déclarer, elle est parfaitement inutile, même vexaioire. Se figure . t 071 sérieusement qu'on peut rendre la garde apte au service de guerre? Quelle illusion! Je m'en voudrais de mettre le moins du monde en doute la bonne volonté des gardes et leur désir de bien faire, mais cela ne suffit pas pour qu'ils soient à même de rendre quelque service en campagne. J'imagine qu'au camp, à côté des troupes de ligne, les corps spéciaux ne feront jamais meilleure figure qu'aux manœuvres de Van dernier. Cette expérience montra, on s'en souvient, qu'ils sont incapables d'un service un peu sérieux. Tout ce que l'on peut espérer, c'est qu'ils n'offriront plus le spectacle ridicule ce ce défilé <« à Varabe » qui fit ta joie du public aux champs de Tem-ploux, le jour de la revue royale. Ne s'apercevra-t-on donc pas bientôt que l'on perd son temps et son argent à vouloir faire une troupe à l'aide d'éléments qui ne peuvent acquérir aucune des qualités qui distinguent un soldat? Dans l'armée, si le service de quinze mois est suffisant, c'est au prix d'un travail intensif et de tous les jours. Quel rendement espérer dès lors de soldats-citoyens qui auraient manœuvré, en tout et pour tout, cinq jours à Be verloo t Pourquoi dès lors s'obstiner à conserver celte institution inutile, qui coûte cher à l'Et»f, qui occasionne à nombre de citoyens des dépenses personnelles fort sensibles et qui, au surplus, trouble toute une partie de leur existence en supprimant leurs dimanches d'été? A l'époque où l'armée de ligne était insuffisante, on pouvait concevoir que l'appoint que lui apporterait la garde civique ne serait pas négligeable. Elle servait d'ailleurs théoriquement à masquer sur le papier, dans la supputation des forces nationales, Vinfériorité de nos effectifs de guerre. Et puis, c'était une façon de faire sentir à ceux qui n'étaient pas astreints au service militaire qup le devoir de chacun était de coopérer à la défense de la patrie. Mais maintenant oue-le service a été généraliséque nous avons en temps de paix des i >ff"ctif* suffisants pour faire face à tous les événements ; maintenant que nous pou- ! vons aligner à la mobilisation quelques 1 centaines de mille hommes capables de faire i campagne, la garde civique n'a plus aucune j raison d'être et il convient de la supprimer au plus tôt. t ' La plaisanterie a duré assez longtemps et i elle menace de tourner à la brimade. Je n'i- ' ynore pas que la Constitution stipule formellement qu'il y a une garde civique. Mais ( je sais aussi qu'un simple arrêté royal peut { la rendre inactive dans tout le royaume et \ la désarmer, rendant ainsi à la liberté do ninicale un grand \ombre de braves gens ( ]ui ont autre chose à faire que de parader ( lans les rues le dimanche. î f Du coup, on ne verrait plus de ces scènes i •egrettables que la milice citoyenne provoque de temps à autre et dont la plus récente, ? yu cours de laquelle des gardes se sont per- £ nis de huer un ministre d'Etat en pleine e "ue, a donné la mesure du déplorable esprit le certains corps. _r Desjïhoses pareilles condamnent Vinstitution elle-même : qu'on l'abolisse avant * lu'elle n'ait l'occasion de commettre des * ictès plus graves encore. Graindorge. c Le citoyen Anseele v contre la Régie5 »o« J UN EXEMPLE SUGGESTIF A PROPOS DE L'EMPRUNT GANTOIS La ville de Gand vient de lancer un em pruntde 17 millions à 4.20 p. c. }Un collaborateur de la «Flandre libérale s'étonne.à ce propos que les échevins socia listes gantois aient confié cette affaire à de banquiers, renonçant à leurs théories le; plus chères en matière de régie directe pa la commune : ' « Lorsqu'en 1896, écrit la « Flandre », la vilh de Gand fit la conversion de tous ses emprunts et émit en même temps son emprunt nouveau de 12 millions, en adoptant pour cette vaste opé ration de 70 millions le type de l'obligation i prime ne donnant que 2 p. c. d'intérêt fixe, tou le groupe radico-<socialiste du conseil, ayan' pour porte-parole «MM. Anseele, Cambier e1 Coppieters, attaqua vivement l'opération proposée, parce que, disaient-ils, le collège d'alon faisait la part trop belle aux banquiers et auraii dû réaliser l'opération lui-même, en régie, dt façon à assurer tout le "bénéfice à la ville ». En 1914, plus rien de tout cela. La Ville a confié le lancement à des banquiers à de? conditions plus avantageuses encore qu'en 1896, et aucun conseiller socialiste n'y a rien trouvé à redire. Il est vrai qu'il y a un fait nouveau... c'est qu'aujourd'hui M. Anseele est échevin ; « N'est-ce pas, demande la « Flandre », le cas de répéter le mot fameux : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà », les Pyrénées étant représentées dans l'occurence par un fauteuil d'échevin qui semble avoir l'effet magique de faire paraître excellent, à celui qui y est assis, ce qu'il trouvait abominable avant de pouvoir s'y carrer? ». Parfaitement. Nous avons vu cela aussi à Bruxelles et M. Anseele n'a fait qu'imiter l'exemple d'un autre grand financier socialiste. M. le citoyen Grimard combattit jadis énergiquement, lui aussi, comme conseiller communal, le recours aux banquiers pour l'émission d'un emprunt bruxellois. Echevin des finances, il s'empressa d'user des inter médiairos qu'il avait si sévèrement condamnés. Ces faits jugent sans doute deux-hommes : ils jugent surtout les principes que ces hommes ont dû renoncer à appliquer... < Vn Palais des Fêîes Les plans du futur Palais des-Fêtes à éditer en contrebas de la rue Royale, entre la •ue de la Bibliothèque et la rue Ravenstein, tiennent d'être examinés par le Collège éche-7inal. Donnons-en un rapide aperçu : Le bâtiment est dans le style du XVIIIe siècle ; la fapade principale, à front de la •ue Ravenstein, comprend un rez-dè-chaussét erme par d<'s grilles et surmonté de cinq grandes verrières séparées par des colonnes l'ordre corinthien, avec, an-dessus de la cor liche, une balustrade ornée de figures allégoriques et clôturant un jardiq-terrasse. Le rez-de-chaussée comprend un vestibule carrossable », donnant accès, par trois lar jes baies, sur un hall où se trouye l'escalier nonumental. conduisant au premier étage. A cet étage, une galerie contourne le hall :t donne accès au foyer. Celui-ci a une longueur de 40 mètres et une largeur de 15 mères.La salle mesure 22 mètres sur 30 au rez-de-haussée et 28 mètres sur 36 au troisième tage. De grands pilastres supportent le pla-ond dont la hauteur, comptée du sol, varie litre 15 et 12 mètres. Il y aura, au rez-de-chaussée, 700 places assises »; au premier étage : 300 fauteuils; ,u deuxième, 500, et au troisième : 700. Soit ! n tout 2,200 places « assises ». Une salle de bals et de banquets est amé-iagée sous la salle de fête. Le Palais des Fêtes comprendra en outre :n vaste local de club, avec bassin de nata-ion en marbre blanc et une salle de petits oncerts. Le roi Albert en Suisse • — Encore quelques détails infères* ■ saats sur la visite de notre Souverain à Berne. (De notre envoyé spécial. ) Berne, le 7 juillet. Est-ce un miracle de ses vertus hospitalières qui fait de la Suisse le paradis des huissiers ? Les huissiers qui servent d'introducteurs au Palais fédéral sont' des personnages importants. Les fonctionnaires que l'on rencontre dans les cçuloirs du Parlement répondent si vous sollicitez d'eux quelque renseignement : — « Adressez-vous à « Monsieur » l'huissier . » Et l'on sent au ton, à la déférence avec laquelle ils prononcent ces quelques mots que le modeste employé qui occupe chez nous un des derniers échelons de la hiérarchie administrative est entouré en Suisse d'une réelle considération. Ne souriez pas! C'est l'huissier qui, dans certains cantons de la République fédérale, reçoit le serment des bourgmestres ! A la gare de Berne, où l'on attend le Roi, c'est lui encore qui aura le rôle le plus décoratif. Enveloppé d'une double cape rouge et blanche qui lui tombe jusqu'aux talons et coiffé du bicorne, il arborera pompeusement les couleurs du canton de Berne et, sous son manteau éclatant, il prendra l'allure d'un personnage moyenâgeux. Il avait été convenu que la visite du Roi aurait lieu dans le plus strict incognito. Ce désir du Roi qui, pour observer plus complètement le deinl de Cour, avait même décliné l'audience traditionnelle au corps diplomatique, fut pleinement respecté et cela nous valut une reception d'une extrême simplicité. Ce lut peut-être une déception pour le public de Berne, qui conserve encore le souvenir de la réception fastueuse faite à Guillaume II.il y a deux ans à peine, et du 'déploiement militaire qu'elle suscita dans les rues de la paisible et pittoresque cité. Comme ce peuple, au fond, est assez froid et qu'il a habituellement bien du mal à sortir de son apathie, on pouvait craindre qu'il accordât moins d'attention à cette visite du souverain d'un petit peuple publiant à l'avance son désir d'éluder toute manifestation tapageuse. On pouvait d'autant plus le redouter que la pluie tombait presque sans trêve depuis lundi noyant dans la grisaille les cimes immaculées qui derrière la crête sombre du Gurtcn prolongent au loin le décor splendide des Alpes de l'Oberland bernois. Eh bien ! en dépit de tout cela, il y eut foule, grande foule même aux abords de la gare et sur le parcours que devaient suivre les voitures pour se rendre au Palais fédéral. Tout ce que la capitale de la Confédération compte d'étrangers était là aussi, longtemps avant que le train n'arrivât, en ftepit des' menaces d'un ciel tourmenté où roulaient des nuages prêts à se muer en cataractes. Les souhaits de bienvenue de la presse suisse Le langage de la presse locale avait, il faut lui rendre cette justice, fort bien préparé ces manifestations sympathiques de l'opinion. Le «Journal de Genève» traçait ce matin même dans un éditorial un portrait très flatteur du Roi, dont il louait le caractère et les qualités de cœur. On ne lira pas sans intérêt la conclusion de cet article où le grand journal suisse prêche l'union des petits peuples sur le terrain économique : i « Les petites nâtions ont un intérêt évident La situation devient, en Albanie, & jour en pur plus inextricable Les soldats du " Mbret „ d'Albanie organisant la défense de Dnrazzo

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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