Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 17 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8k74t6g83m/
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23" ANNEE. — Série nouvel! No967 tjfl TVniYipiro ! 10 oftntimfiB /K fifintimes au Frontl T WA4" A XTPTJT? JT TTTT^T 1A1 M# *■ REDACTION IT ADilltilSTBATlOS 3, Place des Deux-Ecus, PARIS Téléphona : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: 28'", Rue de la Bourse, 28 LE HAVRE Téléphone : 64 Beige ■ — DIRECTEUR Fernand NEfRAY LE XXE SIÈCLE o ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mais » 7 fr. 50 par trimestre, Angleterre. 2 sh. 6 cl. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trimestre. —- PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do Puhlinitp. 10 nip rie ln. Vi.rlnirp. Paria. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ' îB pSÎI' Les conditions territoriales d'un tr£ de paix en formaient, autrefois, l'ess tiel. Aujourd'hui, l'importance des fr* tières n'est plus seule à compter. Si frontières sont en fait détruites par accords commerciaux, elles figurent : la carte, mais demeurent sans influe) dans la réalité. L'Allemagne d'avant guerre tenait la victoire entre ses mai et faut-il rappeler que ce fut grâce à fidéliîé au rude piécepte de Bismar qui sans cesse répétait : « Avant le i ual, le marchand ! » La formule mérite d'être retenue ap la démonstration qui fut faite de sa p fonde vérité. Mais, une fois eneo mieux vaut aller à l'école de l'enne) car on y trouve <ks leçons utiles pi notre cause, si contre leurs auteurs tu savons en retrouver les conséquen dont la rigueur et Vexactitude ont sv.rabondamm.ent démontrées. Les Anglais ne font pas que portai son apogée un effort militaire au grand, désormais, qu'il parut infimt son début, Ils ne se contentent pas d'< g-ner, en 1917', quatre millions d'ho mes contre quarante et une divisic en 1915, et... cinq divisions, en 1914 Charleroi ! Ils préparent aussi guerre d'après la guerre — et celle vaut qu'on y songe, car eille appai d'autant plus redoutable que certa pensent, surtout, aux jouissances d'ap ce long conflit, sanglant et intermi: ble, terrible par ses répercussions chées. K * * Le Correspondant., souvent bien inf mé et aussi souvent informé le premi exposait en 'deux longs articles, temps derniers, comment, en Gran Bretagne, nos Alliés s'inspirent d'i expérience récente. Ils ne veulent p! être surpris. Ils ne veulent plus reviv sur le terrain économique,le «Charler qu'ils ont subi dans le domaine m taire. Et les Belges, bons industriels commerçants adroits, autant que lei conditions de vie actuelles leur laiss de répit, ne pourraient jamais asses songer, eux aussi, à la guerre d'ap la guerre. L'Allemagne s'occupe de livrer pieds et poings liés aux difficul centuplées de la prochaine lutte éco: mique. Après avoir détruit les glorieux va ges de notre passé, elle s'acharne à < truire les non moins glorieux outils d< nous avions fait notre puissance ind triolle et commerciale. Mais l'Alterna^ veut plus encore, car sa méthode sans pitié ; ellé épuise, eille comprir elle vide les- questions qui ont rete ses chercheurs. Aussi, après av anéanti les plus riches départeme: français et les industrieuses provin 'belges, s'occupe-t-elle de s'en adjugea' conséquence indirecte. Il ne suffit ï de nous avoir pratiquement élimin pour un long temps, de la cqncurrei internationale. Encore faut-il recueil prestement les profits, avant notre naissance, ou mieux, avant notre rési rection. Et c'est alors que "devisnnt Ïiteines de saveur les indications form es données aux futurs plénipotentiai allemands par les techniciens d'out ■Rhin. ♦ 1 * * De ce point de vue, un ouvrage pa là Zurich et intitulé : Die Zukunft < Deutschen Technischen Ausfuhrhand mérite d'être le bréviaire des homn d'Etat en quête die moyens de chàt l'Allemagne. J'entends bien que les p miers ministres anglais et français < maintenu la volonté de punir les i teurs de ces forfaits dont nous somn les pantelantes victimes. J'entends bi aussi que les pilotes — remplis d'i tiative ceux-là ! —, qui veillent aux d tinées italiennes écartent avec, déda-— et qu'ils ont raison I —, les formu vides de sens national. Mais ce que te doivent obtenir, c'est que le coffre-f< dos Allemands se vide de tout large mal acquis qui s'y trouve et qui ne c sera d'y affluer jusqu'après la guer si l'on n'entre pas dans l'étude p: tique des moyens de leur faire renc gorge. « L'avenir du commerce techniq allemand d'exportation » nous renseig là-dessus. Il suffirait d'en prendre contre-pied. Ainsi, certains produits lemands sont indispensables aux Alli Après la guerre on s'en servira coim moyens de/ coercition. L'exemple de Suisse qui mendie le charbon et le ; illustre le procédé. Pour nous, il y au en outre les couleurs d'aniline, lés si cialités pharmaceutiques, etc., e Alors, ou bien les Alliés livreront a conditions les meilleures ce qui m£ querait ;l l'industrie teutonne, ou 1' nous privera des produits qui manque dans nos pays. Voudrez-vous instal hors d'Allemagne ce qui, jusqu'alo n'existait que chez elle ? Le traité na)v irrtnc l'im f or*rJ î fa n.Oif n r*r\ /-T111 «-> , semé en Allemagne doit être réc< aussi en Allemagne ». Pouir y réus û.> pnttilfû ï ; . une politique vigueur et d'audace. L'Etat contrôl non seulement la matière, mais l'esp Ainsi, l'Allemagne gardera le monop JL da ses spécialités avec les secrets de j9 fabrication. } | Tentera-t-on de contrarier la vente !® produits allemands ? non seulement niaraue d'origine sera interdite, corn le XX° Siècle l'exposait, ces jours c niers. mais les marchandises seront n ité tralisées. Ainsi, les clients chauvins ;n- ront buisson creux. >n- Pour mieux surveiller les tentati ses de boycottage en pays alliés, le gom les nement fera tenir à jour des statistiq sur pour chaque produit. La vente de 1 ice d'eux baissera-t-elle, les Allemands la ront une enquête et la cause découve ns, de ce moindre-à-gagner ils nous se sa meront ou de changer d'attitude, ou :k, nous priver de leurs-spécialités. Au ol- soin, i'Etat indemnisera les industi dont on arrêterait ainsi l'exportation, rès Le temps des filiales à étiquel ro- étrangères, mais allemandes en réal re, est fini, puisque les Alliés ont su les ni, couvrir et les placer sous séquestre. >ur y suppléera par l'obligation que le g 'us vernement imposera à ses sujets de ?es micilier les payements en Âllemag été l>o plus, les Alliés ne pourront étal des primes d'exportation pour les a • à cle© capables de nuire aux exportatù ssi allemandes, mais celles-ci en auro I à elles, le libre emploi. ili- Un gouvernement étranger rie pou m- limiter la vente à l'Allemagne d'un p ms duit initiai dont son sol serait la soui , à mais cette mesure sera sans réciproc la Enfin, si, à la rigueur, il faut, p !-ci fois, une marque de fabrique, les A aît mands auront le droit d's couvrir le ins marchandises de marques du pay: rès destinataire I la- * ■ ca- * * Au-dessus de tous ces moyens d< l'application variora. d'après les circo tances et que le traité de paix n< or- imposera, une préoccupation Tempo er, dans tous les projets germaniques. Pi îes que les Alliés, surtout Français et E le- ges, seront incapables de lutter effica n£ ment, au cours dos deux années qui s u3 vront la paix, l'Allemagne "doit leur rf. vir toute leur «clientèle. Et voilà ! 31 » ili- Si chez nous, certaines gens s'oc et paient de ces problèmes, a.u lieu'de m-ira ter la garde autour d'une neutra' rnt néfaste ? ; y CHARLES STiÉNON rès les % Nouveau Raid anglais ;ti. SUB L'AEMOMH S2 MT'MMBSM ié- Communiqué officie] de l'Amirauté I -1S" tannique, 15 juin. — Une escadrille d' ne pareils du service royal aérien naval est bombardé, ce matin, l'aérodrome de Sa i 10, Denis-Westrem. nu Un grand nombre de bombes ont été jir tées sur cet objectif. jts II semble que l'opération ait été t réussie : beaucoup de coups ont porté '•Y redevient. D'épaisses colonnes de fum 'a et de flammes ont été remarquées s'élevt vers le ciel. Tous nos appareils sont renl es, sains et saufs. (Daily Mail.) ice Jjp — —-vwwt 'i®; THEATRE DES VARIETES snt el- VENDREDI 29 JUIN 1917 à 2 heures de relevée • re- GRAND GALA organisé sous les auspices du jaunis quotidien belge •<» Le XXe Siècle les Au profit des Œuvres militaires belge ier suivantes : ,e LE FOYER DU SOLDAT BELGE "nt LA LECTURE B'J SOLDAT BELGE ^ LE THEATRE BELGE AU FRONT en Œuvres reconnues officiellement par 1 ni- Autorités Belges 3S_ avec le gracieux concours de : !n- Jean Bastia, Berthe Bovy, de la Çoméi les Française ; Lucien Boyeh, Albert Cm ii ~ lier, Henrv Dui-nEYN, Marguerite De\ >rt Janine du Plessy des grands Concerts mt Conservatoire Royal de tiruxelles ; Ch oS_ les Fontaine, de l'Opéra-Comique ; Ou fils, Maud Loi y, Mistinguett, Musido Mariette Suli.y, Roselli de lOpéra ; I lL" deleine Roch, de la Comédie-Français. 'rê Abel Tarride. Saint Granieii "et Gust! Lieeau, entouré de ses artistes du Théâ uc Belge au Front (T. B. F.). ne Mmes D. Valence Libeau, Adriana Mt i„ nissoN, Japy, Lisette Bertin, Lejeû.ne. 1 MM. René Bernard, Hubert Dolez, G l ton Valbray. ;S' Au programme : Sketchs par Marguei no Bavai et Guyon fils, Abel Tarride, Mario la Sully et Libeau, Mistinguetf. et Cheval] 'er Maud Loty et son chien Biribi. ra NOUVEL AN, pièce d'observation b )é- xelloise, jouée par la troupe belge. tc; Le prix des places est fixé comme su LIX Fauteuils d'orchestre, 11 francs ; Baie n" 9 francs ; Avant-scène foyer, 5 fr. 50 ; F on teuils foyer lot rang, 5 fr. 50 ; Fautei nt foyer 2" "et 3° rang, i fr. ; Avant-sci .er lr- galerie, 3 fr. 30 ; Secondes loges rs francs 30 ; Stalles, 2 fr. 20 ; Amtphithéâl de ^ fr. 10. UA I rmnr- nunnt onÀMA an - 'iiii'faSîpiMiÉoyry ~ —- W. ». ê ILS ABATTENT 16 AVIONS ALLEMANDS eu- fe- COMMUNIQUES BRITANNIQUES ves er. 13 heures, .les Les positions conquises par nous, da un ta soirée du 14, au sud du canal Vprf fo- Commincs, ont été attaquees hier a|ir< midi, à la suito d'une violente prépar ,m_ tion d'artillerie. j Les quelques Allemands qui parvinre , ' jusqu'à nos tranchées de première lig furent aussitôt tués ou repousses, les L'attaque a entièrement échoué sur to les points. tes lté, 20 h. 50. q®T LE COMBAT A REPRIS AUJOURD'H! îu_ DANS LE SECTEUR DE LA LIGNE Hl -j0. DENBURG AU NORD-OUEST DE BU n:>. LECOURT. NOUS AVONS REALISE U^ ►lir AVANCE ET FAIT ENCORE DES PP rt,i SONNIERS. >ns Les deux artilleries ont continué à nt. montrer wtives par intermittence toute ihijrrcée sur le fro.-12 bataille au si rra d'Vpres. r0. HIER, L'ACTIVITE DE NOS PILOTÏ ce, S'EST EXERCEE CE FAÇON PARTIS té. LIEREMENT HEUREUSE EN LIAISC ar- AVEC L'ARTILLERIE ET AU COUS D'EXPEDITIONS, .DE RECONNAISSA ^ CES ET DE BOMBARDEMENTS. U 5 ' GRAND NOMBRE D'APPAREILS 0^ PARTICIPE, DE PART ET D'AUTRE, DE NOMBREUX ENGAGEMENTS. SI AEROPLANES ALLEMANDS ONT ETE ABATTfiS EN COMBATS AERIENS. Ulv D'ENTRE EUX EST TOMBE DANS NOS 1S LIGNES, DIX AUTRES ONT ETE CON '3 TRAINTS D'ATTERRIR DESEMPARES a- UN SEUL DES NOTRES N'EST PAS REN TRE. nt ne COMMUNIQUES FRANÇAIS u9 14 heures. Nous avons repoussé divers coup3 tic main ennemis sur nos petits postes vers la cote 304, dans la région des Hauts de Meurt 3 et à l'est de Badonvilliers. T De notre côté, nous avsns pénétré dans es tranchées allemandes à l'est de Reims 1— t ta>î des prisonniers. £ Actions d'artillerie assez viv^s dans le secteur de Craonne et à l'ouest du mon! Jornillet. se 23 heures. Assez grande activité des deux artiiie-ries au nord et au sud de l'Ailette ainsi riu'en Campagne dans le secteur Cornillet ;S Mont Blanc. 'j- Dans la région de Courcy, nous avons re N pris un élément de tranchée où une frac tion ennemie avait prid pied ce matin. Les its sccupants ont été tous tués ou faits prison N- niers, N COMMUNIQUE BELGE IT Activité d'artillerie faible sur le fron; A beige, sauf vers Steenstraete et Hetsas ot X elle a été assez vive au cours de la nuit. 1 La signification One proclamation de l'élection de PétrMraâe de i. Jonnart aux Grecs Ici ,u_ Victoire socialiste, m- mais défaite extrémiste ité Les résultats des élections municipa de Petrograd sont beaucoup plus ras rantes que ne l'avaient laissé prévoir nouvelles de la première heure. Ces inf mations annonçaient que les maximalis s'étaient distinguée, au milieu de l'indi: rence générale, par un empressement p ■■i ticulier aux urnes. Or, si les socialis au total ont recueilli plus de 500.000 vc ce groupe n'a obtenu que 117.000 suff ges sur près de 800.000 votants. ,ri" Pour comprendre l'importance cîe chiffres, il faut se rappeler que l'on d:< a gne sous le nom de maximalistes le gr nt~ pe le plus avancé de l'extrême gaut révolutionnaire, celui qui, sous l'inspi ?e" tion de Lénine, a mené, depuis deux me . une campagne déprimante contre la gu re. Un autre des chefs de ces Bolchev 9-1' est le fameux Tcheidze, qui a mené _^s. lutte du Soviet contre le gouvernemi ré s Prov^so^re- C'est donc la défaite éclatante des ] cifistes, des champions d'un accomodemi — avec l'Allemagne que consacre l'électi de Petrograd. Nous ne saurions trop nous féliciter cette revanche du bon sens russe. Mais faut souhaiter que le mouvement de r$ tion se orécise et s'accentue. Les véritables vainqueurs sont les i nimalistes, les socialistes démocrates les socialistes révolutionnaires ; en mot, le bloc qui forme la majorité j Comité des ouvriers et soldats. Le r l'oué par le Soviet dans les derniers é sodés suffirait à nous rappeler que 1 hommes ont encore beaucoup à faire av£ d'avoir acquis la pondération nécessa s à des hommes de gouvernement. Une chose à noter, c'est l'abstention cheuse du parti bourgeois, et même de branche radicale des cadets » ■' ' " psi L'iip&is-sm itou! lie- Va- AL' LA CONFIANCE DES BELGES ^ EN L'AVENIR '0N Les groupeme.Ti.ts belges constitués ',!A' Hollande, en Angleterre et en France s , . forcent de préparer le rapidie relèvem ' 'du pays, en procédant à l'étude méthe ,r!; que de tous les problêmes économiqu ' Tel le cas, notamment, d.u Comité be de La Haye, dont la Commission agricc après rapport de sa commission d'éti sur la proposition de créer une a Assoc tion fruitière en Belgiiiue », s'est entiè ,!>„ ment ralliée aux conclusions favorables tte rapporteur M. Léon Delebecque. er, La Comimission de la Haye, qui a pu rendre compte de visu des progrès réali ru_ par la culture fruitière en Hollande, convaincue que la production belge, d considérable, peut être améliorée, gràcf t : la généralisation des méthodes de cul tu 3n, rationnelles. En c&aséquence mie assoc lu- tion fruitière a été constituée ; elle fo 'ils tionne deipuis le premier mai 1917 et r me nissait à sa fondation, une quaranta , 3 d'adhérents, tou-s intéressés au relèvem ■re, cle la culture fruitière. M. Léon Deleb que, seorétaire-tr©3orier, Pletterijstra 117 ù T.a Hâve, reçoit le? adhésions. Quelle sera î'attitude du parti vénizéliste? les Athènes, 16 juin. — Le haut commissaire su- des Puissances protectrices fait publie! les aujourd'hui la proclamation suivante : Au peuple hellène ! ïé- La France, la Grande-Bretagne et la ar- Russie ont voulu l'indépendance, la tes grandeur et la prospérité de la Grèce. ix> Elles entendent défendre le noble pays ra" qu'elles ont libéré contre les efforts réunis des Turcs, des Bulgares et des Aile■ -e.s mands. S1" Elles sont ici pour déjouer les manœu■ lie vres ^es ennemis héréditaires dit ra- royaume. ,is, Eues veulent mettre fin aux violations er- répétées de la Constitution et des irai-ilii' tés, aux déplorables intrigues qui oiu la abouti au massacre des soldats des payt int unis. Berlin commandait hier Athènes et i>a" conduisait graduellement le peuple sous 'nt le joug bulgaro-allemand. on Nous avons résolu de rétablir la vé■ , rité constitutionnelle et l'unité de le ^ Grèce. 1C. Les Puissances garantes ont en conséquence demandé au roi Constantin ni_ d'abdiquer. ej Elles ne prétendent pas toucher à h un lioyaulé constitutionnelle. Elles n'ont du d'autres ambitions que d'assurer le fonc-ôle tionnement régulier de la Constitution pi- à laquelle le roi Georges, de glorieuse -e-' mémoire, avait toujours été scrupuleu-!n" sement fidèle el que le roi Constantin a cessé de respecter Hellènes, l'heure de la réconciliation est venue. Vos destinées sont étroitement associées à celles des Puissances garan tes. Votre idéal est le même, vos esp':-_ rances sont les mêmes. Nous faisons appel à votre sagesse et Ija à votre patriotisme. [J y Aujourd'hui le blocus est levé. Toute représaille contre les Grecs, « quelque parti qu'ils appartiennent, sera impitoyablement réprimée. Aucune atteinte à l'ordre public ne sera tolérée. erl Les biens et la liberté de chacun sc-ef- ront sauvegardés. mt C'est une cre nouvelle de paix et de di- travail qui va s'ouvrir dévant vous. es- Sachez que, respectueuses de la sou-'p verainelé nationale, les Puissances pro-j' tectrices n'ont nullement l'inleniion ia_ d'imposer au peuple grec la mobilisa-re. Iion générale. du Vive la Grèce unie, grande et libre. Signé : Jonnart. se LES VENIZELISTES , ET LES DERNIERS EVENEMENTS ,]-d '■ :l Athènes, 16 juin. res i., M. Venizelos avait accepté, avant qu'elle ne- eût lieu, la désignation du prince Alexan- ni dre comme -roi de Grèce. lie M. Rep'Otis, qui fut ministre dans le ca ;nt binet de M. Venizelos, et qui est considérc ec comme le principal lieutenant de celui-ci at a été envoyé par M. Venizelos à Athènes " ' Il se tient en contact avec M. Jonnart. I Les Socialistes alliés L0S BocîlGS 1 ei la foi dans la réiolaiion russe , -, ■* -, a Stockholm Dans le XXe Siècle du 12 courant, no avons expliqué à nos lecteurs qu'une i ionine de blanc qui les avait intrigu dans notre n° du 9 contenait le texte a u lettre de protestation des socialistes Va dervelde, Thomas et Hendexson, cont les agissements du Soviet à leur égai Cette lettre, la censure nous avait dema , dé de la supprimer. î\ous trouvons dans la presse françai ! un écho de cet incident et des circonsta l ces qui ont amené la suppression de , lettre dans les feuilles publiques, Alexandre Vairenne setant étonné, da VEvénement, de voir certains journal • français prendre parti contre la révol tion russe, voici ce que lui réplique not confrère Albert Milhaud dans le radie liappel : La « leçon de Vairenne » serait .acceptée av beaucoup de bonne grâce pour nous tous, l'interprétation de la politique du « Soviet par certains socialistes français, ne parais s: lendaii-cieu^es Les aœples <;e MiM. CacJini M'outet demandent un peu tiop au « Sovie>l la légitimation de leur politique. Yarenne nous comprendira si nous lui f; sons observer qiue ses amis et lui s'obstine bien fâcheusement à mettre sous le boisse* un tout petit lampion, quu, s'ils le voulais bien, éclairerait d'un joui- suffisant l'affai de Stockholm. Que les socialistes se joignent à nous po ■diemander au gouvernement la pubiicaiti< (interdite) d'une lettre adressée, le 5 juin, i c Soviet », par Thomas, Henderson Vande velde. Les journaux anglais l'ont reproduite. L médisants insinuent que les socialistes Ira . çaiis ont fait obstacle à la divulgation d i document que l'on s'attendait à voir reprodt dans leurs propres journaux. 1 —— WWW L'EFFONDREMENT OU MARK Le « Times » annonce la chute du ma dans tous les pays neutres. Cette semain la dépression a été constante de plus d'i point, non seulement à la Bourse d'An] terdam. mais aussi à Copenhague et Stockholm. Le 14 juin, le change était Amsterdam de 32 florins 12 ceds 1/2, à C penhague et Stockholm, de 47 couro nés 1/2. Il y a 2 ou 3 mois, les 100 marks cota, à Maestricht, 42 florins. Le « Times » se demande si la dégri golade du mark ne serait pas attribuat au fait que le Kaiser ou autres « gr bonnets » allemands envoient de l'arg** à l'étranger et achètent des valeurs étra gères qui sont plus sûres que les valeu allemandes. ■ , . , , ■ WVVU — Des pêcheurs de Galway (Irlande), aya repêché -une mine, l'amenrent ou rivage et mirent à l'examiner ; une explosion se pi duisit, tuant net 10 d'entre eux. — Le chiffre des souscriptions à l'empru de guerre américain a dépassé de 33 ( environ le montant de l'émission fixé à dei milliards die dollars. — Le Journa} du Peuple de Paris a i frappé d'une suspension de quinze jours. LIS :o- és ne Les socialistes majoritaires "e ne veulent pas qu'on parle des origines de la guerre On possède aujourd'hui, grâce au Vor-waerts — on sait que la primeur lui était j " réservée — un compte-rendu des négocia-.a tions qui se sont poursuivies à Stockholm ; entre les socialdemocrates majoritaires et ^ les organisateurs hollando-scandinaves 1X de la conférence. Ce qu'il faut retenir de ces palabres, c'est l'effort persévérant —-1 ® et, semble-t-il, heureux — de Scheidemann J et de ses collègues pour détourner la discussion des causes de la guerre, et pour e>c rejeter sur la classe capitaliste, à quel-si que pays qu'elle appartienne, la respon-sabilitié de celle-ci. On connaît, par des dépêches antérieur „ res, l'attitude de Scheidemann, synthétisée par la déclaration suivante : "i Les soc'idld'émocrates allemands ont accom-pli lecir devoir envers leur pays comme en-Jr vers l'Internationale, et cela en accordant :: d'un côté à leur patrie les moyens de se dé-1 fendre, nt de l'autre en s'efforçant d'amener la paix et die se mettre d'accord avec l'Inter-^ nationale. Jt1 Les social démocrates veulent la paix, mais ils veulent également défendre leur patrie, :1" et cela aussi longtemps que les ennemis ne se déclareront pas prêts à une entente. Sans e,J Ja tactique de la socialdémocratie allemandft la révolution russe n'aurait pas été possible, Lit Où la discussion devint plus intéressante, c'est quand un neutre peu stylé se mit tout à coup à objecter que le gouvernement impérial allemand portait la responsabilité de la guerre. Ebert répondit alors, au nom de la délégation allemande, que cette dernière s'opposait à ce que la conférence s'érigeât en quelque sorte en un tribunal devant lequel les socialdemocrates e allemands auraient à se justifier. ^ Le docteur David eut ensuite la parole. Renchérissant sur Ebert, il déclara, lui, " que les Etats de l'Entente étaient seuls ^ responsables de la guerre : o- L'Entente n'était autre chose qu'une sorte q. de syndicat, sur une grande échelle, constitué pour le partage de l'univers. Les derniers . projets d'envergure .j ii avaient pour but le il> démembrede la Tu-rqu'ie ot -de la ri chie austro-hongroise amenèrent l'Europe au n- bord de la guerre. La politique de l'Allema-'e gne, au contraite, était dirigée de façon à 3S conserver l'existence de ces deux Etats. Elle . , avait donc un caractère purement diéfensif. n- La bienveillance des organisateurs de rs la conférence n'alla pas jusqu'à admettre pareille thèse ; ils déclarèrent qu'ils réservaient leur avis. - La question de l'Alsace-Lorraine vint aussi sur le tapis. Citons ici le Berliner, nt Tarjeblat, : se o- Les socialistes allemands n'ont laissé aucun doute sur leur intention très arrêtée de n'ad-. mettre aucune discussion de concession sur la question d'Alsace-Lorraine qrui, so>uf quelques ''u localités frontières est, disent-dls, exclusive-1K ment terre allemande. Le groupe Scheidemann a affirmé que les té socialistes minoritaires sont du même avis sun' ce point que les majoritaires. HOTES & S8UVEHIRS O'iFitil y - ^ ^ ï M. Maîfeyt arrive à Tafcera î.o OiiarHer Gésïéral est transféré à lîriîîjfîîi La réception du haut commissaire royal Tabora, janvier 1S17. U y a quelques jours, le géntral Tombeur a été averti que le général Smuts croyait pouvoir « disposer » seul des Allemands qui se trouvent encore dans le sud-est ae leur ancienne colonie, près de la frontière du Mozambique portugais. Il ne reste aux Belges qu'à occuper le territoire très étendu qu'ils ont conquis : au nord-ouest, les royaumes riches et peuplés de Ruaifda et de l'Urandi ; de la rivière Kagera jusqu'au lac Victoria, les territoires au sud du parallèle de Migera, avec Niamirembe et Busirajembo, deux ports sur le lac ; puis tous les pays qui se trouvent à l'ouest d'une ligne qui, par tant du golfe d'Emin-Pacha, à 1 extrémité méridionale du lac Victoria, passe à Kombe, sur le chemin de fer central, à l'es! de la rivière Malagarasi, et aboutit à Utinta, sur le lac Tanganik a, au sud de Kaj-ema. , ,, Les circonstances imprévues ont modifié le sentiment du général Hoskins, successeur du général Smuts ; les exposer m'écarferatt de mon sujst. Tabora et les environs immédiats se trouvent en dehors de la délimitation. Nous les remettrons aux Anglais, en février prochain. M Malfevt, ancien vice-gouverneur général du Congo à Stanley-Ville, est en route II vient d'Europe en qualité de commissaire royal, de gouverneur des territoires allemands occupés par les Belges. Le~général Tombeur rentre en Europe. CEUX QUI VIENNENT VOIR LE CRAND CHEF M. Malfeyt est arrivé à Tabora le 2G janvier et sa réception officielle ne manqua pas de pittoresque. / / ♦ Les habitants savent que, vers 5 heures du soir, un train de Dar-es-Salam noua amènera un Bwana Mukubwa, un puissant chef envoyé par le Bula Matari lui-même, le roi Albert. ^Jien avant ce moment, ils affluent vers la gare. Toutes les races, toutes les classes de la population de couleur sont représentées. Les Indiens, — au visage d'un jaune brun plus ou moins foncé, barré d'une moustache d'un noir d'encre —, sont vêtus de blanc ou de crème, pantalon et redingote boutonnée jusqu'au col, et coiffés d'un calot de velours violet, rouge, brun, jaune. Papa a voulu montrer le. spectacle à ses enfants. Il promène son fils, affublé déjà d'une redingote, sa fillette, habillée d'une culotte bouffante et d'un corsage en soie voyantes, dr.apée de voiles multicolores, les lobes des oreilles et les narines ornés do minuscules boutons d'or. Parmi, les Indiens, un ou deux Banians, en pagne et veston blanc, la tète nue, les cheveux noirs et luisants, très longs, roulés en chignon sur l'occiput. Les Arabes ,au profil d'oiseau de proie, à la barbe biblique, coiffés du turban, pleins d'une dignité théâtrale, promènent leurs robes flottantes au milieu des nègres arabisés. La plupart des Wanianiembe et des Waswalhili portent de longues chemises blanches ; quelques-uns ont un Kansu, une robe couleur cannelle. Tous sont coiffés du fez rouge. Les boys, les serviteurs des Européens, forment des groupes à part. Tels, vêtus à la mode des Arabisés, endossent cependant sur leur robe blanche un veston, jadis noir, que les intempéries et le soleil ont roussi ou fait" passer au vert le plus imprévu. D'autres arborent fièrement^ des culottes de cheval, des bandes molletières, des vareuses kaki : la défrociue de leur maître. A côté de la gent nègre plus o\i moins civilisée, il y a les « hasentdji », les mdi-gènes jwv\ «noore dégrossis, dont le vête-

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