Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 23 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rr07/
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LE XXe SIECLE SÉD ACTION & ADMINISTRATION fftei ru 1b !« Bourse — LE IAYBE Téléphone. Le Havre n*14.05 Sirectsur : FEEMB 8S0M7 Tontes tes communications concernai la rédaction doivent être adressée* aS*",rue de la Bourse,Le Havre, LONDQM OFFICE.-£1, Panton Street ABONNEMENTS Franc© 2 fr. 50 par mois. n 7 fr. 50 par trimestre Anolaurr*.... dth.Od.pftp ss®39» » .... 7eft,tfd. pap tPlmeat* A«tP»9 psys.. 9rî. W* «9i • . 9 tp. » par tplm&etre PUBLICITÉ S'adresser & l'Administration du fournit au Havre ou à Londres Annonces 4* page» Ofr. 40 la ligne I*etitosannonoos4* paga: 0fr,30latlgne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européens dt Publicité, ro, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre Univredu colonel Feyler |ila crise politique suisse pendam LA GUERRE ». (1) Le colonel Feyier, chroniqueur du « Jour nal de Genève » et directeur de la « Revui militaire suisse », vient de réunir en volunii des articles qu'il a publiés dans ces de i: périodiques et qui traitent de la neutralité On connaît la compétence de l'auteur. S:>; sujet se confond avec celui qu'examinent j que discutent tous ceux qui songent à l'a venir de notre nation. Nous ne pouvon: Ignorer l'essentiel d'un tel témoignage. cil v avait en Europe, avant la .guerre, tro; neutralités ditr-s perpétuelles, la neutrali4. du grand-duché de Luxembourg, la neutre jitô de la Belgique et la neutralité de l< Suisse. Le grand-duché de Luxembourg e In Belgique étaient neutres par la volont deg puissances, avec cette différence qut nous avions conservé le droit de nous d£ ïerwirg contre une agression extérieure tandis que nos voisins ne pouvaient pon posséder d'armée. La Suisse, elle, n'a .poi-i subi semblable atteinte è sa souveraineté Elle a choisi librement, dès 164-8, de viv.-i dans la neutralité, et les plénipotentiaires di Congrès dp Vienne, plutôt mie do dispos-d'elle à leur gré et contrairement à ses in térêts. se sont conformés a sa dérision, 'n ont promis des appuis et lui ont accordé 'e accroissements do territoire nécessaire pour qu'elle possédât des frontières facilv â défendre. Le rnlnrel Fevler rappelle ou'aucune i Ces neutralités dite* nerpétueîles n'a évi1 la violation, et il montre, avec des textes ol flciels h l'apnui. ^nie les généraux Scbwai 7enber<? et Radef'/Vv suivirent pour env-q hir son pays cr 1813 le même nrogramm que I'état-major allemand d-^ 1914 pour en vahir le nôtre : « l'emploi de la ruse pou endormir la vigilance du peuple neutre; so i je couvert de cotte ruse, la préparation a coup de force par surprise ; l'ultimatur avec le délai de réflexion assez court pou supprimer la réflexion; enfin, comme pri" cipe dirigeant et prétexte atténuant tant d duplicité, la stratégie proclamée supérieur à la foi des traités » (p. 174). La Suisse n'a point été attaquée, au cour de la guerre actuelle, non parce qu'elle v dans la neutralité, mais parce nu'aucun de Etats en guerre n'a jugé que cette opérati.» lui rapporterait assez d'avantages. Elle n le sera vraisemblablement pas, les ressoui ces tactiques de son sol et les forces de so. armée acquérant chaque jour plus G impoi tance par le fait même de l'affaiblissemer graduel dé "tous les belligérants. Mais ell subît une crise politique dont, on essaiera; vainement de dissimuler la gravité. On se souvient de l'affaire des colonel? de l'affaire Behrmann et du communiq" des autorités militaires suisses sur Pinc: dent de Porrentruy. M. F. Fevler déclar que ses compatriotes souffrent non pas se:: îement de ces faits mais d'une situation g^ îiérale, qu'ils sont aigris et humiliés pa des difficultés- de politique intérieure., e qu'ils sentent avoir amoindri, par leur fautes, la situation de leur pays dans Pop: nion des peuples et des gouvernements vo sins. * * * L'éminent publiciste attribue ce malais è la neutralité perpétuelle. La neutralité, dit-il, a n'est, qu'un moye: dont l'Etat se sert pour exister, s'il lui gc ranfcit l'existence mieux qu'un autre ; mai qu'il répudie s'il ne la iui garantit pas. 1 faut, d'abord être indépendant de ses résc lutions, ce qui signifie du choix de se moyens d'exister. La neutralité n'intervieu qu'en deuxième ligne, c'est-à-dire dans i liste des moyens » (n. 17). Il peut se faire que la neutralité non set lement ne garantisse pas l'existence d'ui pays, mais qu'elle lui nuise et qu'elle ■ mette en péril. « Supposons, écrit M. Loir bard dans un article de la « Gazette de Lan «anne » (n° du 18 février 1915) que le colonf Feyier reproduit dans son livre, supposjyi qu'après clés victoires écrasantes, une puic sanco voisine soit en mesure de réaliser le Ambitions les plus démesurées et qu'ell ,piX/Cède à des annexions tellement étendue que son territoire se trouve entourer 1 nôtre : la situation sera telle alors que le Suisses, s'ils ne sont pas. esclaves et fil .d'esclaves, devront se faire hâcher jusqu a dernier plutôt nue .de la subir. Et pourtan la neutralité de la Suisse lui interdira d ir tervenir dans un traité r conclu entre de puissances étrangères, et qui ofrîciellemei laissera son territoire intact. Ou objecter qu'il n'est guère vraisemblable qu'une pui sance s'agrandisse au point de réduire ^ Suisse à l'état d'enclave. Mais il n'est nul h ment nécessaire que l'encerclemenf de 1 Suisse soit complet pPir que son indépe' dance sort menacée : il suffirait de bie moins Le colonel Feyier ajoute h l'exe.i pie donné par M. Lombard, un autre ex-en ^ple pour montrer au'un Etat, même neutr peut être contraint "de prendre parti non Pc automatiqwement, mais par choix, par ac1 d'initiative.. « Supposons, dit-il, que demai le Conseil fédéral apprenne que des ràsscw blements de troupes alliées se forment dat le pays de Gex, et des rassemblements ail manas derrière le Rhin, entre Schaffhcir et Constance. Simultanément il «reçoit d; deux partis un ultimatum... Les deux ult matums naforinent la Confédération que d« nécessités militaires imposent le passa.: sur son terril aire, qu'à défaut par elle d consentir, elle sera traitée en ennemie. F rons-nous ta sot fisc de combattre sur deu fronts, contre l'Allemagne, l'Angleterre i îa France, pour raison de neutralité vioK par toutes les trois? Ce serait un fort bea suicide. Mais c'est bête do srt suicider oruan on peut faire autrement. Il faudrait prendi ut. oarti > vp 35 cl 1C). Une décision aussi grave ne sim.nrovi-pas FPe*n besoin que la nation connais-son rôle dans le monde, qu'elle veuille jouer et qu'elle sache rruel<= collaboratem lui sont nécessaires. Fn Ruasse, le gouve nemenf et le peunle ont cm que la neutr. Jité suffisait à tout, qu'ils n'avaient point se nrénccuner d'autres problèmes de noi tinur fr.terr>a}v^T.aTe .aur do rester soigne semant n l'éoart des confits qui met^nt '< anfrps neu^le's aux nrso?;. et mie. s'ils n réussissaient pas, ils pouvaient s^en tenir (1) (Lausanne, Pavot. 1916. 2.50) cette attitude « simpliste » : s'opposer au I premier qui violerait leur territoire. Le gouvernement suisse « n'a donc pas gouverné *•, I il " s'est contenté d'administrer, honnête-: ment, consciencieusement », et « le peuple [• ne s'est pas .ienti deminé p&r une ligne te conduite résolue et consciente, inspirée des principes qui sont la raison d'être de la . Suisse, constituent sa personnalité dans' a société des nations ci\ilisées, et la rendent > digne d'une souveraineté » (p. 36). Il en est ; résulté que, pendant la guerre actuelle, i-^s cantons alémaniques ont penché vers l'Alle-■ magne et ont fait des vœux pour sa vje-, toire, et que les cantons romans ont pris _ partis pour ks Alliés. L'Etat, lui, a dû porter tonte son attention 6ur les moyens d'éviter un éclat. Il a organisé une £ensurs très rigoureuse et il lui a conféré les pou-l voirs les plus S.'",ndus. Il a imaginé » un ^ délit inédif, le dSlit de lèse-neutralité, qui n»"1 ~ se justifie par atreun principe ni juridique, . ni philosophique, ni autre quelconque si e ^ n'est celui de l'arbîtraire ». Il a promulgué pour la punition de ce crime, une ordonnance de distraction: du juge naturel, « cette garantie essentielle de la Constitution ». 11 f' a posé (t en système Hnterdirfion de dor> : ment.s officiels belligérants traduits, si bien que la Suisse romane devait ignorer les do-; cuments germaniques ef la Snis?e alérna- - nique les documents a!l\âs „ (pp. 66 et 67V „ En suspendant la liberté d'opinion dans un pays dont les habitants considèrent les tra-" dilions démocratiques comme une des ca-j raetéristiqiies de là rie nationale, iî s'est «?-" faibli, '] a pr^vqqu^ des défiances profond ^ au noint que le colonel FevlW se demanle si, les circonstances acculant le Conseil fo-t déral à rompre la neutralité M à fnire#un ^ choix, le peuple serait unanime è suivre 'a ligne de conduite qui lui serait tracée (pp. "1 ^ et &q.). * 3 A ces graves difficultés d'ordre poîitiqua '. qui procèdent de l'erreur que l'on a corn-p mise on considérant comme un principe ls s neutralité qui n'est "ju'u.o moyen, s»5 sont i ajoultes les lilftcultes, rion moins graves, î qui procèdent de la dénaturation de l'esprit r militaire par une longue période de pajj: (t . par le régime démocratique. La discipline ? de l'armée s'est relâchée.'Des nominatifs 3 ont été faites non pas en raison des talenis techniques, mais des personnes et des siiua» s lions. Plutôt que de laisser au général io t droit de choisir son chef d'état-ma^or, on a. * prétendu le réserver au pouvoir civil, pour ,i emnêcher la création d'une « caste » miîi-e taire et on a vicié ainsi « tout l'esprit du •- commandement supérieur ». Les deux ho «i-i mes sont l'un et l'autre, au jugement du c> ionel Feyier, parmi les plus dignes-de con-t fiance qui soient, « nrn seulement d'une e baute intelligence tous deux d'un grand ea-t yoir. de bean;coup de c<-:ur et chacun daps leur genre d'une incontestable valeur rmli-. taire ; mais précisément chacun dans 'eur ô genre, et ces genres sont à l'opposé l'un de - l'autre. Du moment qu'un de ces officiers e était nommé général, l'autre ne devait pis - être nommé .son chef d'état-major. C'était la - vérité militaire, la seule qui aurait .dû r comuter... D'un accord tacite, on évite les t conflits, possibles en s'abstenant chacun d? s s'immiscer dans ce qui paraît relever excîu- - sivement de l'activité particulière de l'autre, - et les responsabilités se divisant, le contrôle s'affaiblit » (pp. 79, 80 et 81). Tite-Live re-laie quels désastres éprouvèrent les Romains dans leurs guerres contre Hannibal pour 3 avoir mis à "côté d^ Fabius un maître de cavalerie choisi indépendamment du généra-^ lissime et pour des" raisons de « défense républicaine ». Je regrette que le colonel Fey-c fer ne s'en soit pas souvenu et n'ait pas dê 1 duit de ces exnériences toutes les conclusions qu'elles comportent.... s Un collaborateur do la « Gazette de Lau-[ sanne » a publié dans ce journal des _ ré-i flexions qui sont reproduites dans ce Iiv^e et oui lui serviraient excellemment de conclusion : « Les Detites nations sont plus ex-posées (que Les grandes), et parce qu'elles , n'ont pas" les mêmes moyens de défense, et surtout parce qu'elles ont à redouter, outre le danger d'une irruption violente, toutes 'es ï formes de l'annexion sournoise. A celles-ci , surtout il importe de ne pas s'endormir da is ! l'idée que ce qui se passe en dehors de leure g frontières ne les regarde pas. Elles doivenl e se dire au contraire que tout ou presque s tout les regarde, et qu'en plus de la viola-e t.ion possible de leur territoire elles ont à se s mettre en garde contre d'autres dangers, s qui croissant en raison de la proximité du n conflit, de l'importance des puissances qui y sont engagées, et de 1a petitesse de leur [I propre territoire ». Une poignée d'hommes s parmi lesquels il y en a qui ont failli nous ,t faire perdre tout., essaieront en vain de voi-a 1er ces vérités salutaires : les événements les établissent et la raison les voit, a N. W ALLEZ. 5 —coïnJiiiniiÊ bëlgê- n non I" Sur divers points du front belge, actions !ocn!es d'artillerie. Le bombardement réci-protfue s'est étendu spécialement d^ns la ré-^ sion de Dixmude. n 1 * — ï Mos listes l de prisonniers ^ www •ç L'accueil lait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère x a. monlré qu'elle répondait à un besoin. >t Pour satisfaire au désir qui nous a été cr-;0 primé, nous nous sommes vus obligés de procéder à, un tirage supplémentaire. Ce g tirage est naturellement réduit et nous en-gageons tous ceux qui désirent se procurer cette brochure à nous envoger sans retard „ leur souscription. Rapixlons quelle contient, en VINGT ;* QVATHE P Alt ES DE GRAND FORMAT, les noms de quelques riiilliers de militaires ; belges dont les wms <ont compris entre la lettre A et ULT inclus. V Cette brochure, tfm si grand intérêt pow 1 les Belges, sera expédiée franco contre l'en- voi de 8 {r. 69, en un bon postai, an (weau 1_ du journal, rue de (a Bourse, 2S ter, i_e Havre. V Pour l'Angleterre, les demandes doivenl » être adressées à votre London Office 21 ! panton Street (Leicester Square) '.ontfori S. W. Joindre 6 pence. ■ . Us ariiele aaaeno&aisie' DE IV!, JULES DESTREE Dans le Petit Parisien du Samedi 15 avril, M. Jules Destrée, député sc/cialiste de Char-leroi, semonçait les •(k aiuiexionnistes » fyelges, c'est-à-dirie les 7-ïelges convaincue que la sécurité et la prospérité de la Belgique de demain exigent des agrandissements territoriaux. « Je, compte élutlier prochainement le problème », promettait M. Destrée. Cinq' jours après, d?ms le Petit Parisien, M. Jules Destrée a défendu sans la moindre réserve une thèse annexionniste. Nous prenons la liberté de çous en féliciter. Ce n'est pas en faveur de la Beig'Lq-ue il est vrai. Mais qu'importe ? Si l'honorable député ne touche. pas encore; au port, il a mis & la voile, et ce n'est pas pew de côiose. Les provinces que l'Autriche a< prises à la Vénétie et à la Lombardie, en Î815, M. Destrée est d'avis que l'Italie peut et doit les reprendre au-jourd bui. Elle en a. déjà repris une partie. ■M. Destrée a visité ces régions rachetées, comme il d>ik. justement. Les populations n'en sont pas, il en convient, exclusivement italiennes. « Jl n'est pas contestable, écrit-il, jjue ce sont des régions frontières, des mar-"c.hes où viennent se rencontrer trois civilisations et trois races : l'italienne, la slave et la germanique ». Mais le droit de l'Italie lui paraît moins contestable encore. Ce qu'elle a conquis, elle le gardera, et M. Jules Destrée ne verra rien de malsain dans ce nationalisme.Quant au. consentement des populations en cause, M. Destrée a appris sans trop d'éto-rmement, sans trop (je chagrin non plus que le gouvernement italien n'avait pas encore songé à le demandter. Il vaudrait, lui, qiu'on y songeât. Il voudrait qu'un plébiscite organisé après la conquête mît le sceau dn droit à l'œuvre de la force, à l'annexion. Voici la conclusion de son article du Petit Parisien : « A ceux qui voulurent bien me renseigner, je fis une d'Ornière question : — Lorsque sera accomplie définitivement l'œuvre de libération, eoimple-t-on consulter solennellement les populations, ainsi qu'on l'a fait antérieurement pour les régions qui sont venues s'ajouter successivement' les unes aux autres jsour former l'Italie ? — On n'y a pas songé encore, m'a-Ml été répondu: mais pourquoi pas? 11 est évident qu'un pléliiecite ne peut pas être organisé au cours d'opérations militaires, mais lorsque celles-ci seront terminées, mie les popiilailors. aujourd'hui bouleversées et dispersas, se seront rejôintes et retrou\\£es pour une vie normale, lorsqu'elles pounron.V par quelques mois de paix, comparer le régime italien a la .domination abolie, pourquoi ne p^s suivre notre tradition nationale? Ce ne serait évidemment qu'une formalité, et le résultat d'une1 pareille consuHation n'est pas douteux, mais if substituerait à l'autorité des armes l'autorité morale du droit. Si l'Italie est si fortement unie aujourd'hui, n'ost-ce pas parce qu'elle est fondée sur le consentement constaté de ses peuples? » L'artifice du dialogue est classique, et aussi ^ légitime que classique. II n'en faut pa:s douter : ce soîit ses idées à î«u que M. Destrée met d'ans la bouche dj'un interlocuteur. Retenons-en rpe le distingué député de Chiarîeroi est partfean du plébiscite postérieur à la conquête* A ce témoignage de bon sens et de sagesse politique, "nous sommes heureux de tirer notre chapeau... M. Destrée étudiera le problème belge avec autant de conscience que le problème italien : cela est srir. Les mutilations dont notre pays a été la victime ne sont ni plus anciennes ni mieux prescrites que les mutilations infligées à la nation italienne. Elles datent de 1839 et de 1815. Les terres réclamées par les » annexionnistes n aru nom de la sûreté et de l'intérêt de la Belgique sont aussi des régions frontières, des marches où viennent, se rencontrer, comme dans le Tyrol, plusieurs races et plusieurs civilisations. M Destrée voit clair pour l'Italie. Les mêmes principes le conduiront, en ce qui concerne la Belgique, aux mêmes conclusions : ce serait lui faire injure que d'en douter un seul 'instant. F. N. L'INTERVENTION DU PAPE dans la question des approvisioacemeats ds la Pologae Sous ce titre, on lit dans 1' n Agenzia Po-lo.cea di S'iampa n (Agence polonaise de la presse), qui s'édite à Home : « Etant donné la terrible condition de la Pologne où .la faim et les maladies exercent leurs ra\-ages, le Comité polonais de secours Baisse et les Associations polonaises d'Amérique se sont adressés à l'Entente, et par elle au gouvernement anglais, pour obtenir le ravitaillement de la Poiogne par les Evats-Unis. I^e gouvernement anglais a répondu favorablement, mais à la condition que l'Allemagne ne réquisitionne rien des ressources naturelles du pays, et que, naturellement, elle n'utilise point pour son propre, usage les vivres destinés aux Polonais. L'Allemagne a déclaré que, sur les ressources locales, elle ne prélèvera que les pommes de terre, en 'aissant 600 grammes par tête. Elle est d'ailleurs disposés ii concèdes- des facilités de transport pour les provisions alimentaires destinées ;i la Pologne. Ln condition imposée par l'Allemagne ' a empêché d'arriver jusqu'ici h une solution satisfaisante. C'est pourquoi les évêque polo-nais et le Comité polonais de secours suisse, par l'organe d'un pré'at venu ces jours-ci de Pologne, se ?ont adressés au Pape, pour CTU'en cette œuvre humanitaire i! interpose ' nupirès du gouvernement anglais et du gouvernement allemand sa grande autorité,afin , d'aboutir à une transaction qui ouisse per-! mettre le ravitaillement de la Pologne affa-, mée. » Le SainW3iè"e n, en effet, aussitôt entrepris des ipourtyirlers à cet effet. i — — i — A Pétrograd, le caissier de l'usine Par-I viaynen, portant W.OOO roubles pour payer les salaires des.ouvriers, a été tué en plein» rue par trois bandits .armés, dont un rrus~.it ii s'ÎVhapner, tandis que les deux autres poursuivis et assiégés .dans une maisonnette, s'y suicidaient finalement. LA PEESSE ENNEMIE ET LE DISCOURS DE M. ASQUITH ; ) VOIX CONTRADICTOIRES ET VAINES \ REVr.-RIijS DE PAIX , i Il est intéressant de noter encore quelques l fisppréciations publiées duns la presse enne- t mie au sujet du discours récent de M. As-quith.Ces appréciations sont variées et contra- ( dktoires et dépendent plus du tempérament , de ceux qui les ont exprimées que du dis- , cours dont elles s'occupent. Dans le « Berliner lageblatt », M. Théo- |j dor Wolff a prétendu trouver dans les paro-tes du Premier Anglais 1 indice d'une union j, moins intime avec la Russie et il n'a pa® eu ! un mot de critique pour les déclarations de ; M. Asqyith en faveur de la restauration de la Belgique. La « ilheinisch-Westfaelisehe Zeitung », au contraire, prend texte de ces déclarations pour affirmer qu' ic aucun compromis 1 n'est possible et qu'il ne reste que la lut te \ ' au couteau. » 1 Moins brutalement, mais non moins clai- ' rement, le comte de Reventlow indique dans te journal des agrariens, la «Deutsche Tageis/.eitung », que les idées de M. Asquith . en ce qui concerne la Belgique sont inac- | ■ teptaKes pour l'Allemagne.' Le discours de Londres est interprété , -comme une reculade dans la « Preussisclie . Kreuzïai'.ung », qui affirme que c'était- bel et bien le plan de l'Angleterre et de la France « de détruire ou de mutiler la vie nationale de l'AIlemagno ». Ce iournaJ ne parle pas de la Russie, car çpielques jours, auparavant il avait préconise ouvertement une entente avec Pélrograd. i.' « Humanité » (n- du 21 avril) où nou.= i cueillons cette revue de presse oonstaie que [ ce n'est pas seulement la presse des nationaux libéraux et des conservateurs qui déclare inacceptable le rétablissement de la Belgique, comme il fut demandé par M. Asquith. -La n 'Vossische Zeitung », journal « démocratique » dont le directeur es-M. Georg Benihaird, donne un son de cJo-che identique : k Si M. Asquith comprend par le rétablissement de la vieille Belgique la réintégration de l'ancienne formule géograpli que dans 'a car t. de l'Europe ce point .pourrait probablement "!.re dis-uité. Mais s'il a pen?é k plus qu'une idée géographique, s'il veut réellement déclarer politiquement non avenu tout ce qui s'est,produit en fegique et à cause de la Belgique, il serait inutile de continuer l'entretien avec M. Asquith. Non.s gardons donc,, aiprès comme 'avant-, notre point ce vue, qu'on ne peut pas compter actuelle-ment pouvoir conclure une paix avec l'Angleterre — et., par i'Angleterre, arec ses alliés —"sur une bise qui tienne «impte de quelque façon de nos grands succès d'armes. » Constatons encore qus le c&mnien-foin du grand journal officieux, la « Kœlnische Zeitung », se fait remarquer surtout par si grossièreté, qui semble cacher son embarras. Après avoir d'abord poussé un cri de triompjie en constatant que M. Asquith ■i es; devenu plus modeste, car il ne oarle déjà plus du dépècement et de la dissolu-lion de l'état ailtemand », comme si M. Asquith ou aucune .homme d'Etat de l'Entente avait jamais demandé n le dépècement ou la dissolution » de l'Allemagne, la u Kœlnische Zeitung » résume sa critique en disant que le discours de M. Asquitn est « un discours du chef de bande sévère » qui doit retenir ensemble les hésitants et les soucieux » Au total, on le voit, ces journaux ont prétendu voir dans le discours de M. Asquith des avances, mais ils les ont jugées inacceptablesOn s'est montré aussi naïf, mais plus modeste en Hongrie où l'opinion s'impatiente et II an a assez ». Le « Joornal de Généra » (il» du 20 avril) constate que la presse hongroise « qui ne laisse échapper aucun .symptôme de ce qu'elle peut, à tort, eu a raison, interpréter comme un signe précurseur de la .paix », a mis à signaler une espérance de paix dans le discours de M. Asquith une unanimité qui semble inspirée.n_ A7 Est », ii Vilog », « Pesti Napro », i! Ncpsfava », maigre leurs divergences d'opinion politique, se trouvent d'accord pour dire que le discours de M. AsquiKi est l'ouverture d'une conversation d'où pourrait sortir la paix. Nous nous contentons de constater, en l&issant aux faits le soin de réfuter. La défense victorieuse de Verdun, l'effort militaire toujours plus considérable de 'Angleterre, la chute de Trébizonde, l'envoi de contingents russes en France, sans compter le discours énergique de M. Son- 1 nino, affirment la volonté ferme des ailiés : de pousser à fond une lutte dont le dévelop- 1 pemènt n'inquiète plus qiue l'Allemagne et 1 ses alliés. *** LE JEU DES MAGVAR8 Une dépêche de Genève au ii Journal des i Débats » fait- remarquer que les bruits ré- ] cents relatifs à la démission du comte Tisza i doivent être attribués à des manœuvres du , parti magyar qui cherche à se faire accor- i 'der do nouvelles concessions par le minist -e autrichien det l'agriculture au nrofit des , agrariens magyars. Ce jeu semble avoir , réussi, à en juger par les menaces pronon- j cées ces jours-ci dans des discours officiels i contre les Tchèques. j — — — i La Mande m ses gardsi ; La Haye, 20 avril. — Deux députés ayant 1 demandé au premier ministre s il ne serait , pas possible de donner aux soldats les per- . missions de Pâques, celui-ci a répondu : « ..e danger que craignait le gouverne- { ment n'a pas encore complètement disparu, ; et il en serait accru si les mesures prises étaient raipiportées. En outrç, leur suppres- i sion pourrait éve;ller '-«rtai^es méfiances » 1 ,1e — Le Conseil d'Etat genevois vient de pro- f noncer le'xnulsion de Irois Allemands dont r Falk. correspondant de la « Gazette clg c Francfort », compromis dans l'aifair» d^s 1 aecaparements. 'rous opéraient pour le t! compte do l'Allgemeine Handelsgesellschaft r I LESFAITS DUJOUR I »0« L'attitude énergique prise par le gouvernement américain contre la guerre sous» marine allemande {ait partout grande impression. On remarque particulièrement la fermeté dont a fait preuve en cette circonstance le président Wilson qui a envoyé à ' Berlin sa note comminatoire avant d'en faire part au Congrès. M. Clemenceau le love d'avoir eu ce courage et d'avoir fait, ainsi acte àe gouvernement. WWiW ww La Cour d'appel de Parti a rendu un arrêt 1 autorisant une Société d'assurances bulgare à ester en iustice. L'arrêt estime que les j sujets des pays ennemis continueront à iouir, comme (ous les autres étrangers, de i ce « droit naturel ». Seules, les mesures ' d'exécution d'une décision judiciaire obtenue par un sujet d'un pays ennemi sont suspendues Cette décision fait grand bruit. Deux députe*, MM. Bonnefous et Galli, : ont déposé, avec demande de discussion immédiate, une proposition de loi dont l'article unique est ainsi conçu ; «Sont déclarées irre-' cevables, pendant toute la durée des hosti-\ Tites, les actions en justice des sujets des ' puissances avec lesquelles la France est en état de guerre. » i M. Filinesro, qui est rentré dernièrement de Russie, a déclaré qu'il était très satisfait ■ i de son voyage. I L'Idea N'azionate assure que le gouvernement allemand pousse VAutriche-Hongrie à : satisfaire' les aspirations nationales des t Roumains de Transylvanie, et s'est proposé i pour négocier vn échange de population ' avec la Roumanie. ï HMWMWWl }■ I La Gazette de Voss apprend d'Athènes que deux fondés de pouvoir de la banqyie améri-[ came « Germania » sont arrivés dans cette , , | ville pour négocier avec le gouvernement i ' grec au sujet d'un emprunt de 45 mitions. La forêt de Soignes condamnée à mort!... LES BOCHES Y REQUISITIONNENT 61,000 HETRES Nous lisons dans les « Nouvelles » Maastricht sous la signature de notre excellent confrère Olyff : <t C'est un crime sans nom qui va se commettre. On nous annonce, de source indiscutable, hélas ! que les Allemands viennent de signer la mort sans phrase de la foréfc de Soignes, une des gloires de la Belgique. Ils viennent d'y réquisitionner soixante-quatre mille hêtres — 64,000 — et quelques centaines do chônes ! Tout ce qui faisait la .splendeur de notre forêt nationale et la plus hel]e parure do la Patrie, va donc pour ainsi dire disparaître. Soixanté-quatre mille hêtres, de ces arbres magnifiques qui depuis des siècles élançaient leurs fûts vigoureux et musclés vers le rieî et couvraient de leur feuillage mouvant et ténu les plantureuses plaines bra-bançones.Soixante-quatre mille arbres condamnés à mort '... Quel deuil pour le nays après tous lf>s deuils qu'il a souffert déjà et quel terrible compte tes Barbares — qui sont aussi les Vandales — auront à nous rendre !... Vous dites mie ce n'est pas la saison pour couper les arbres, que la sève monte en ce moment et que le erime est contre-nature .. Qu'est-ce oup rela peut bien faire aux Biches? Tls ont tout prévu : une usine do de^-siration est en voie d'installation Groenendael, où s'installe aussi une vaste scierie mécanione et une usine de créosotage. Cir 1 oc 61,000 hêtres vont servir... à faire des billes de chemin de fer î Industrialiser la forêt de Soignes, trans* former se* hêtres incomparables et ses chêne* en billes de chemin d^ fer. c'est bien lîi vraiment une besogne d'Allemand... » i ïïs ilpliiteil© ifiglâtl s esalss k aeiîïalll fcilgi —— «ne» ——- v N 'UTBE HIER, LA BELGIQUE DEVRA DEMAIN fcTRH MAITRESSE ABSOLUE DE SBS DESTINEES 1 M islXXA J. AIm U MAI Nous croyons intéressant de publier une ana-! lyse complète de l'article f/aru dans le numéro d'avril de la grande revue anglaise Fortxdghtly Revicw et dont notre distingué collaborateur Ajax a parlé dans le XX' Sièsle du 18 avril. Notre 1 collaborateur a crikiqué certaines opinions formulées dans cet article et, fait, elles appelaient d'expresses réserves. Mais cet article lait si bien et si vigoureusement le procès de la Neutralité {imposée naguère t la Belgique que de eetto institution, après lecture, il ne reste que débris. Aussi chacun fera profit en usant ce réquisitoire dans son texte. Nous n'insisterons donc plus guère sur les réserves qui s'imposent. La question juridique de la résiliation en droit de la neutralité est un problème qui doit être examiné a la lumière des principes du droit romain et l'on comprend, dès lors, qu'un publiciste anglais, inspiré par les principes du droit coutumier. n'ait pû en juger somme nous en jugeons. On s'explique aussi qu'une interprétation minimiate du Pacte du Havre ait pû lui faire tenir, au sujet de la substance et des conséquences de oe pacte, un langage que cet événement diplomatique ne comporte pas. La Belgique est l'alliée de ses garants; elle doit poursuivre avec eux contre l'Allemagne la réparation du tort commis et, dès lors, elle doit pousser la guerre jusqu'au bout en Bel-gique, en Allemagne, en Afrique ou ailleurs. Ajoutons qu'en ce qui touche l'origine de la neutralité belge, il convient de remarquer que celle-ci fut, dès le mois de décembre 1830, souillée par le plénipotentiaire prussien â. la Conférence de Londres, que cette proposition fut reprise par Talleyrand et que Palmerston n'en fut donc pas l'inspirateur. L'auteur de l'article n'est pas du tout, — on le verra bien, — de l'avis de M. Charles Benoist sur l'opportunité du. rétablissement de notre neutralité. Ses vues sur l'avenir politique de la Belgique et sur le rôle qu'elle devra jouer en Europe sont aussi réaliste* qu® ci air voyantes. Voici donc cet artiefe qui exécute capitaiement feu notrè neutralité : On a exprimé quelque surprise dans certains milieux en constatant que la Belgique n'adhérait pas à la Convention de Londres dont les signataires s'engageaient à ne pas conclure de paix séparée. La Belgique est Etat belligérant -au même titre que les autres ; tous les Alliés luttent plus ou moins pour leur existence, mais la Belgique lutte pour une chose de plus, car elle doit recouvrer la sienne. Pourquoi dès lors s'ahstient-elle d'accomplir cet acte suprême accepté comme signe de ralliement par tous ceux qui défendent le Droit ? La réponse est facile et peut être donnée en une phrase. Le Gouvernement belge n'a pa.s le choix en la matière. La sagesse de l'Europe au moment où la Belgique est née lui a dénié toute voix a,u chapMre de la politique internationale et a restreint sa sphère d'action. Elle lui, impose comme coïKîition de son existence an état de « neutralité perpétuelle ». Actuellement personne ne peut dire quand et comment il y aura lieu de débarrasser la Belsrique de ces entraves. La Belgique n'a jamais été un agent libre. Sa souveraineté a toujours été restreinte par les conditions qui ont été imposées à la naissance de la Nation. On peut la comparer à un homme dont les mains^ «auraient été liées derrière le dos, ou mieux encore à un enfant sous tutelle. Dans le sens international, ses facultés i d'action sont nettement circonscrites. Il est vrai que le conseil de tutelle a for-! fait h. ses devoirs, que deux de ses membres ont violé de façon flagrante leur parole d'honneur, mais la fonction juridique de I la Belgique, et ses relations à l'égard des trois autres membres du Conseil qui sont restés fidèles j-i la fois jurée, posent un pro-1 blême intéressant et ardu, qui ne sera résolu qu'à un stade plus avancé de la grande crise que le monde traverse. Mais avant de continuer il est bon de souligner ce fiait : Je Gouvernement belge n'a pas signé la Convention de Londres, simplement parce qu'il lui semblait n'avoir point de droit de le faire. Le seul droit qu'il possédait, « neutre perpétuel n, à l'égard de ses relations extérieures, était, au cas où quelque garant, violant sa parole, envahissait le pays, d'appeler les autres à son secours. C'est c© qui fût fait le 4 août 1914. La Belgique ne demande pas (e maintien de sa neutralité Personne n'a pu se dire avec autorité g\i se trouve l'origine de cette idée d'imposer à la Belgique une « neutralité perpé^ tu elle ». La Conférence de Londres s'était réunie six mois durant ; elle avait édicté ses ordres en 23 protocoles, avant que l'idée de neutralité n'apparut dans les 18 articles de juin 1831. Ces articles esquissèrent un projet dé traité que la Belgique et la Hollande i'urent sommées d'accepter sur l'ordre des Puissances. En fait les 18 articles furent retirés dans La siute, et remplacés par les articles de novembre 1831, qui furent incorporés dans le traité définitif d'avril 1839 mais à notre point de vue, ce remplacemerrî; d'un svstème d'articles par un autre n'a pais d'importance, car les deux systèmes contiennent le principe de fa neutralité perpétuelle de la Belgique. C'était un prin-»* cipe noiiveau dans la constitution d'uîi Etat indépendant. Depuis, les occasions ohÇ été nombreuses où, par leurs arguments et leurs représentants, les Ministères des Affaires Etrangères ont donné de leur propre ouvrage une interprétation certainement erronée. La Belgique ne demande pus Te maintien de cet état de neutralité qui souleva suffisamment d'opposition au Congrès National, et lui fui imposé non pour son bien ou sou avantage, mais comme une devise diplomatique destinée à protéger la paûv de l'Europe et conserver la balance des pouvoirs. La condition de « neutralité, exfelèriœ idéale d'une communauté », avait déjà è\£ «do»c tée devant le monde, à fa fin ides guerres d*i Narpoléon, par 1a République Suieee, qui « veflontairement », déclara qu'elle voulait observer la neutralité à l'égard de toua lee pays. Ia Congrès de Vienne «prit acte de cette-intéressante déclaration, mais il convient d'observer que la Suisse peut répudier à tout moment sa propre déclaration et annoncer atf monde ou'eile a changé d'idée. Erle ne doit d'explications qu'à elle-même, eîle n'a pas dç garants, scrupuleux ou non, qui puissent im en demander compte. C'est l'avantage d'une neutralité qu'on s impose à soi-même. Mais l'infortunée Belgique n'eut ipodnt -licence d'agir de sa libre volonté. Si ce point devait être tranché par les légistes, il n'y aurait pas lieu d'espérer qiue la Belgique serait jamais libérée de cette dure obligation. Chacun voit maintenant, en Belgique el Q.iileuns, combien la neutralité imposée en 1831 par la Convention de Londres à la Belgique, a nui à sa défense et à sa sécurité •Si les hommes de loi et les jurisconsultes ne l'eu peuvent délivrer, il faut, confier à d'autres le soin de dénouer les liens qui l'entraventMais ce fût probablement l'exempte de ta Suisse qui donna à Palmerston, à d'autre* en juin 1831, quand le problème 'belge étaif la grande question européenne, l'idée malheureuse de proposer que la Belgique serait nn Kt.it neutre. A ce moment les affaires allaient plutôt mal pour les partisans de la vieille formule connue sous le nom de « Ba* lance des Pouvoirs », et les pat otee belges 22 ANNÉE. — Série nouvelle. -- N9 551 Le numéro 10 Centimes (5 CENTIMES AU F1C&KÎT) » D i manche 25 Avril 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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