Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 11 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sf2m61cv9z/
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22 ANNEE. — Série nouvelle.—N* 48S :^re*it«i«««»»r«.>.rHW»^ral»W«EMCEB»rrJlB«0*lil—l»m.i 1.1 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FR03W) iihiiii > Samedi 11 Mars 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION Rto ma 4t !s Boarst — LE HAYBE Téléphone: Le Havre n* 14.05 feolear : FHtNAHD HE3R4? fentes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées sS^sTue de la Bourse,Le Havre» LQNDON OFFICES 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Frtnoa ....... 2 fr. 50 t»ar moro. » ». 7 fr. 60 par trlm Artgleterro.... 2sh.Qd. par mole. » .... 7sh.8d. par trlroastpa Autres pays.. 3 fr. » par mois. • . 9 fr. î> par trîmastra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du jourrlûJ au Havre ou à Londres Annonon 4* pajat Ofr. 40 la ligna Petites annonces*** paga: Ofr.SOlalIgn* Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne da Publicité, ro, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien feeSye paraissant au Havre Les boches après la guerre C'est un fait di?ne de remarque qu'il y ; «me semaine deux journaux, 1 un français 5'autre anglais, publiaient le même jour ui article traitant dee la situation des Aue mands en pays alliés après la guerre; si matait dès maintenant l'importance vital" Hii'ii y aurait à ce que cette situation le: plaçât en état d'intériorité définitive envari nous: indiquant la nécessité cjue la paix vis à-vis d'eux fût, comme disait 1 écrivain an rfais, « une paix qui frappe ». Si l'on a pu être tenté de reprocher i ÏEntsate, à certains moments, une poli tique à courte vue. ce n'est certes pas J eas cette fois-ci. « Des mesures d après «uerre», diront d'eternels mécontente «quelle folie ! Gagions la guerre d abord nous verrons après. » La folie serait au contraire de remporte Sa victoire, et de n'en pas savoir retirer le imita. E ne faut pas que le succès nia nous prenne au dépourvu. Il ne lau-t pai: «u'après avoir libéré notre sol nous igno rions cueilles limites lui fixer. U ne tant p® ■TO'aoreô l'avoir nettoyé de Boches mili teires nous laissions des Boches civils ; wrospérer. La victoire, nous l'avons. Cest une qrces tion de jours, de semaines, de mois, ù patience, d'obstination et d'ardeur. AOtr main la caresse, comme un épi vert encor qyje le soleil mûrit avec une lente cert] inrfe. Rréparo^s-nous dès maintenant $aire -fructifier la splendkie récolte « gmnmgBBmimgnx * *• Sur 10 but tout le monde est â'acc«rc H faut que la Justice et le Droit demeurer •dans urne situation privilégiée vis-à-vis d la Forœ injuste, définitivement abatte Comme la force des nations se traduit e ■valeurs économiques et en chiffres, prai: «usinent, cela revient à dire que notre eoir meree devra dominer' celui de l'Allemagne *et que nous nous abstiendrons d*e tout acU <te toute négociation, qui pourrait favorise ce dmiier. Cest l'évidence même. Et cela parait ton Simple. Cë l'est moins. : Certainement, après la guerre, nous n etarananderons plus nos1 canons chez Krapr «t uns signalisations de chemins de fer se twnrt faites en Belgique, par des Belges. Certainement, tous les Belges ayant 1 «sais du- patriotisme — mettez, si vous »n Sez, de l'intérêt national — boycotteront le loiarchandis boohes, mémo offrant leur ca mijote à des prix « défiant toute concui ««ace ». Encore ne devon&nous pas, d'à Ivanee, nous reposer bénévolement sur 1 es tarit public pour l'exécution do cette entre (prise. la. foule la p4us nobîe oublie vite tjoand persoaae ne s'attache à tenir sa mé Stnoire en éveil. L'intérêt privé joue son rffi kîcrriOïalisant. Et il faudra monter une iac Sîsn sévère pour empêcher ceux qui le vofu «iraient de transgresser leur dévoir. • Mais j© supprime même cette restrictic] et j'admets qàe tout Belge patriote s'abs teone de faire la moindre affaire avec tou tnardfaand, Allemand ou Autrichien notaire iRieeSe la société commerciale, — la sociét «nonynie principalement. C'est le pto grantâ danger. *** Chaque individu, a sa naliortaliié. U tpu ESi dianger, ~ difficilement La guerre ac jtuefe a montré que les difficultés faisan •îbstacl» à ce changement- n'étaient pas asse: grandes, car les Boches infestaient l'Europ Isous dis nationalités d'emprunt. — Ces dlf Ifkîijîtés sont immenses, si on compare li gjtuation des individus à celle des sociétés La société a toutes les nationalités qu'eli "«ait. C'est une simple question de forme ilto avocat, et un notaire peuvent fabrique ta un jour autant de sociétés que te kaise » perdra do paris depuis dix-huit mois. E isous la forme qu'on leur demandera. n se peut qu'une société soit fondéa ei .•Belgique, ait son principal étaUSssemem m Èelgi'pui, ses administrateuis belges -fit que l'immense majorité de son câpita Hoit al'Iemand, suisse, italien ou. japonais La société est souple par essence. Ces nm grand avantage, une nécessité, pour I ijifosipéritô économique dui pays : ce peu rètre un grand danger pour son intégrit imoraJe, d autant plus mo le commerce o T'industrie, représentés " par une seule peu |sonne, deviennent extrêmement rares : 1 iSoriHUile sociale se répand de plus en plus. Or, cette « personne morale » — pour en: totoyer le terme juridique-—n'ai pas le corac Wsv. défini des personnes physiques : el! .n'a pas d'attaches directes avec un pays tpas d'accent, pas d'originalité dangereuse «Se est une arme — et un masque. Ces te tracSusïnent rêvé du Boche. it*4 Ceci ji'<i9t pas une vague dissertation. Le Ifeîts passent, crient. L^ Altemands ctaien mccrbireiux chez nous : mais les société f3Semtede>5 foisonnaietit. AlleiaEndes, e: (titre, peu l'étaient. Mais d'innombrable Bociétés « belges » étaient, en réalité berli tioises, irïuniclioises ou franciortolses. La guerre n'a pas amïté lera's projet «d'asecir. Le masqua tieige est « brftlé » lOn en cîiiaugera, %v>ilà tout. Dès le début de la gneiTe, une des socié f.és d'Outre-Rhin les plus ennnues, à Bru T?%£S, faisait répéter, par ses employés, i »çii voulait l'entKMJre : « Nous, urne société allemande ! mai mon. Nous avons des administrateurs aile mande, c'est vrai. Mais, vous le verre: Mec, après la guerre : nous n'avons en rôa ïlité que des intérêts belges. » Le truc était vraiment trop grossier. T .rata. Les antres ne se tinrent pas pour bat tue. Il faut leur reconnaître la persôvé' rartœ, — jusque dan* la maladresse. — Et hux dernières nouvelles, qatelqu'un qui ar rive de « là-bas » ma dit : « Mais c'est entendu depuis longtemps iaferêe la guerre, elle sera américaine. » »*« AiMêricaine, ou hollandaise, ou espagnole fou suisse, ou suédoise. Ce ne sont pas le; teux-nez qui manquent. Allons-nous tolérer ça ? Allons-nous laisser les gens qui nous on ®siirtris, pillés, martyrisés, recommence ôsBoçor teui- de rapine sous apparence de soumission et de repentir ? Non, n'eist-ce pas. En France, tfest créé une ligue ayant pour but do lutter contre les maisons alle-| mandes. J'ignore son programme détaillé. Elle vaudra, commee toutes les ligues, ce que vaudront ses organisateurs. Elle se heurtera sans doute à cette même difficulté pratique que je viens de signaler. ' Il importe a'y parer dès maintenant. Ca sera difficile? raison de plus pour met-" tr<> la question à l'étude sans retard. ; Ce sera dangereux ? il y aura vraiment ; des intérêts balges compromis ? ; lié oui ! Il s'est certainement trouvé des ' Belges, dont beaucoup étaient de très bons patriotes, qui ont cru à l'Allemagne, à son avenir, au respect des traités, h l'Internationale, que sais-je ? et qui ont traduit cette L pensée en plaçant du bel argent belge dans ' dles sociétés allemandes. ! La Belgique avait cru à tout ça, clie aussi ; elle a failli en mourir, et elfe ne se ■ plaint pas. Eux n'en mcrarrcwt pas. Dans la mesure . du possible, il faudra qu'on s'essaie à sau-, vegarder leurs intérêts. Mais si leur pociir. | éccvpe un peu dan 1a. bagarre, ils ne seront vraiment pas recevablés ù s'en p'aind^e. ' Plai© d'argent n'est pas mortelle. Surtout . ceiîeMà, par où doit s'effectuer te ncttovage ' du pays. D'autres ont payé pkra cher de " moindres erreurs. ' Ce qu'il faut éviter avant tout, c'est que 'es capitaux boches puissent continuer à ; fructifier en Belgique. C'est que les Boches. ; puissent remettre la main sur jtotre com-' rnerce et notre industrie. Le danger est si J grand que nulle considération pea-sonnnelte ■ ne devra arrêter ceux qui au»nt pour *■ tiohe de l'éviter. H'faut absolument qae notre loi sur les sociétes s'essaie à conjuirer ce péril. Des mesures pratiques devront être, décidées, . qui orgameroot notre défense contre l'en-t vafhissement de l'après-gueire. Mais elles e ne pourront que rayonner autour des mesu-:. res_ législatives qui en formeront le nœud, a Notre loi avait été modifiée, refondue, . rendue plus pratique, mise en rapport avec tes nécessités courantes, peu de temps :, arant la guerre. Nous possédions actuelle-, ment, au ministère, le ministre et te persca-r tiel qui avaient accompli cette œuvre impor-tainte. Il est tout indiqué pour étudier la t façon de la compléter comme les circonstances nouvelles l'exigent. Je le répète, il n'est pas trop tût pour te taire. Il faut qu'une décision puisse être prise aussitôt que nous seront rentrée chez nous, si nous'voulons faire figure de vainqueur®, et non dé spectateurs oassits d'unie lutte à laquelle nous avons éfe mêlés par hasard.-Et pour qu'on la prenne alors, il teat quon s'en occupe dès aujourd'hui. Soyez bien certains que les Allemands, depuis longtemps assurés de notre victoire ne songent qu'à leur revanche lointaine, suothe et formidable. Et ils sourient d'avance, en se demandant à quelle sauce ils nous mangeront. 11 faut leur casser les dents une fois pour toutes, pour leur enlever radicalement l'envie de recommencer. GUTT. î La rupture est officielle entre : le Portogal et l'Allemagne » ■ 11 M0CO '■ ^ L'agence Wolff a publié jeudi, à Berlin, la note officieilo suivante : i . Le ministre d'Allemagne à Lisbonne a , été avisé qxi il avait, à récLamcr an^otLTd'hui ses passeports au, gouvernement portugais, en lui remettant, une déclaration détaillée. Le ministre du, Portugal à Berlin recevra en j même temps ses passeports. » " Lisbonne, 10 mars. — Le Journal ofjieiel ■ publie un décret, convoquant, immédiatement 1 les réservistes de la marine. ; La Suisse el la isiilfaMli 1 LE DEBAT .VU CONSEIL NATIONAL t Le Conseil national suisse continue à dis-j cuter les questions relatives à la neutra-i lité. Notons ce passage d'un discours de M. 2 Decoppet, président de la Fédération : « M. Seerétan s'est plaint de ce que plu- ■ sieurs officiers suisses sont allés en Belgique et en Serbie. Us sont allés sur ces 5 fronts sans connaître à l'avance leur destination. En cours de route, ils ne pou-• vaient guère refuser l'invitation qui leur 1 était laite. Si un officier o, été dans le3 régions de la Belgique envahie, un autre a été du côté belge et un troisième, envoyé en Serbie, me dit à son retour : « Pourvu } que la guerre nous soit épargnée ! » t D'après ubb dépêche de Genève m « Ma-? tin », (n° du 10 mars), M. 1e conseiller Hoff-i martn parlant au nom du gouvernemeni. a s fait cette déclaration : Si nous n'avons pas protesté officiellement contre la violafion de la neutralité de > U Belgique, c'est que cela aurait pu être ? dangereux pour un petit Etat comme le nôtre. « [ Enfin, une autre dépêhce de Genève au c Temps )> (n° du 10 mars), signale une rec-tification air discours de M. Buhlmaim ccn-. tre lequel nous protestions hier. ' Voici le texte de cette dépêche : ; « On a été justement surpris et indigné . des paroles suivantes prêtées à M. Buhl-mann, membre du Cohseil national suisse, I dans le discours qu'il prononça au Conseil . national suisse, au sujet de la Belgique : « Nous regrettons la violation de ia neutralité de la Belgique, tout en reconnais-| sant que celle-ci n'aurait peut-être pas eu lieu si la Belgique avait comme nous mâin-. tenu strictement sa neutralité. » » En réalité, d'après le texte allemand, te conseiller bernois s'est exprimé ainsi : n Si la Belgique avait tout fait, comme nous, pour protéger «a neutralité, elle au-, rait peut-être échappé à son sort. ,, La < nuance est importante, on le voit, mais l'argument de M. Buhlmaim n'en reste lias moins étrange quand il s'agit, dans un pe-t fit .pays" neutre, de condamner le principe ' de la violation de neutralité dont ia Bel-' aiçrte a été vicîjaitg a IosAUÉeii9s.li9Dmaiitsoi! allant p la BelEie, iitÈFât à actroitre la onissance Se Gelle-ci ■ no<t~—- Parmi les nombreuses lettres que nous avons reçues au sujet de la Neutralité e; de la Déclaration des Puissances, plusieurs emanent d'officiers et de soldats du "ront — dont l'avis doit peser lourd dans la ba lance de l'opinion. En voici une aussi franeîie, que clair voyiasnte : « Monsieur le Directeur du « XX" Siècle w, j> Bravo pour votre article sur la Neutra lité, paru dans le « XX' Siècle », n° du &' février. Voilà l'opinion prévenue et la ques tion mise au point avec précision, avec éner gie, avec clarté.' » II est temps de parler net : » En août 1914, pour conserver son terri toire intact et sa situation d'avant la guer re,. le pays avait le choix entre deux solutions : " » 1° Céder, aux sollicitations de l'Aile magne qui lui pa-omettait d'une façon for inelte de maintenir l'indépeindanee et l'in tégritê du territoire, et lui assurait les compensations nécessaires pour les dom mages causés par la guerre. » 2° Observer les conditions de son sta tut international et résister par tous le; moyens en son pouvoir, à l'agression. ï s'en remettait ainsi à l'aléa de la victoiri des Alliés pour conserver sa situation daœ le monde. » Il n'est pas douteux que, toute quœ tion de sentiment mise à part, la presnièn solution était celle qui devait nous i'ain lo moins de mal. En outre, elle était ma tériellement la plus sûre. Nous évitions lès sacrifices directs do la guerre, les ef fusions de sang, l'ocupation si dure di conquérant, dont la sauvagerie n'offre pa; d'exemple égal dans l'histoire. Nous nou: enrichissions certainement. Il est prouvé je panse,' à suffisance, que si nous avion: prêté notre concoure à l'Allemagne, l! France eût été écrasée et il est permis d< penser oue la guerre aurait été terminé! avîant lo l"r janvier 1915. Qui sait même s nous n'aurions pas reçu de I'Alleaiflgn< quelque lambeau die ses concjuêtes ? , » Si nous avions été des militains com me les Bulgares, je pense que nous aurion: trouvé notre compte, à la combinaison. « Mais nous ne sommes pas de cettx trempe là. Nous sommes partis avec notn cœur, non aux notre cerveau. Nous avon; bien fait, c'est entendu, et nous le referio».v s'il fallait recommencer. >> Cependant, nos gouvernante et nos al liés né doivent pas perdr» de vue qu'ï est nécessaire de ne pas permettre aux re grels de se faire jour dans l'avenir. » La catastrophe que nous subissons au ia des conséquiences incalculableis d'ami l'avenir. Sans parler des souffrances mo l'aies qui réagiront sur les générations fu tares, nous souffrirons longtemps encon dans notre existence matérielle après iî guerre, pcrar avoir accompli ce que noui croyons être notre devoir, et sans autri objectif que son accomplissement. » Lorsque la paix nous sera rendue, oi discutera, on appréciera. Déjà, la près* enibochée aherdhe à semer le doute dare la conscience do nos populations. Des com paraisons seront faites avec d'autres peu pies qui. au prix de certains sacrifices d'amour-propies, auront conservé la pai: et profite de la guerre entre tours voisins L'opinion puMiqwe pourra se laisser émou voir lorsque la pays no sera plus sous l'in fluence des sentiments qui l'ont fait agir e le font résister aux suggestions de lteccu paat " Il v a là, en . erspective, une situatioi grave pour le cas où nous sortirions de 1e (Xriso seulement par le statu quo an te bel lurn. » Quoi qu'on' fasse au point de vuie in délimités en ajgent, nous en aurons poui longtemps à panser nos plaies. Des souf fraaicas qu'elles nous réservent encore aprè: la guierrc, pourraient, résulter des senti mente indésiraibjias à l'égard de nos allié: si nos maux ne trouvaient un baume dani une sérieuse augmentation do puissance Or, «ate-ci ne va pas sans agrandissement* territoriaux et saiis la possibilité, tangible pour tous, de nous mettre à l'abri pourloiK temps d'une tourmente semblable à ceJl( que nous subissons. II nous faut avant fouet par-dessus tout une solide frontière stra tégique vers l'Est. » Si l'intérêt de la Belgique est en cause l'intérêt de nos_ Alliés ne l'est pas moins. Ouant à l'intérêt de nos gouvernante, res ponsaibles de l'attitude qu'ils ont prise de vant I'ultimatuni allemand, il est plus évi dent encore. » SINISTRE MARITIME Le steame: « Louisiane », de la CMttDaanie Générale Transalfanitique, rpii était attendu au Havre, venant de New-Orléans, a coulé jeudi soir vers 11 heures environ, à 3 juillet et demi dm pori. L'équipage est sauvé. On ignore tes causes de ia catastrophe. ■ ETATS-UNIS ET MEXIQUE New-York, 10 mars. — Le gouvernement Aïs Etats-Unis a avisé le général Carranza que quatre civils et trois soldais américains avaient été tués, au cours de l'attaque à Colombus. «..A CONFERENCE DES PAYS SCANDINAVES Copenhague. 10 mars. — Le. roi Christian a ouert u'.i dîner, au palais d'Amalienbourg kux ministres Scandinaves. Le souverain a porté UB toast aus rois Gustave et Haakin. La laiiîestaDoa ëb i'iiMce IrencB-jteiÉBj_ la Sorloia C'est aujourd'hui samedi, rappelons-le, à 2 h. 1/2 de l'après-midi, qu'a lieu à la Scrbonne, à Paris, la grande manifestation organisée en l'honneur do notre .pays pàr • l'Alliance franco-belge. ' M. Poincaré a promis d'honorer cette manifestation de sa présence. Prendront lu parole : M. Steeg, président de l'Alliance ; M. le baron Beyens, M. Vandervelde, M Barthou, M. Caricci de Wiart, .^L Emile V'erhaeren et M. Paul Deschanel. Notre compatriote Noté chantera, avec la « Marseillaise /> et la « Brabançonne », u Tu renaîtras ! » un chant écrit en l'honneur de la iBelgtquo par M. Théophile Dronchat. Un orchestre exécutera le prélude de n Ré-' demption » de César Franck. On peut obtenir des billets d'entrée au siège de l'Alliance franco-belge, 58, rue de 1 te Victoire, -à Paris. Le tribunal de sau a va-t-il de nouveau sévir en Belgique? V i< Indé-peodance belge » apprend que . te semaine dernière, cinquante Belges ont été arrêtés et incarcérés. Les Boches pré-. tendent avoir découvert un nouveau complot.Dans tes Flandres, toujours pour la i même raison, une rafle a été faite par les [ soins de la police boche. Trois voitures cel- , lulaires ont conduit les inculpés à Gand. ; * ; L'Italie et la guerre LA REPRISE DES SÉANCES A MONTE-C1TORIO. — ENCORE DES ECHOS DU 1 VOYAGE DU CARDINAL MERCIER. ' (Correspondance particulière du « XXe Siècle ») s Rome, le 5 murs. 1 Vous savez que notre Chambre des dé-! puités a repris ses séances. Contrairement à ' ce qu'on prévoyait, il ne s'y est passé jus-' qu'ici rien de sensationnel. La première , ; séànoé a été marquée par une manifestation en l'honneur de la France à l'occasion • des, combats de Verdun. Cette maaifesta-! tion a été empreinte d'un vif enthousiasme et tous les ministres présente s'y sont associés avec chaleur. '■ Lies séances suivantes ont été consacrées ' à des hommages aux disparus puis on a vu > poindre les manoeuvres du groupe socialiste officiel contre la guerre. Ces neutra- ■ listes impénitents refusent, si j'ose dire, de désarmer, mais tous les a,utres, partis ont ■ affirmé leur accord parfait dans la volonté de poursuivre la guerre jusqu'au bout avec • la plus grande énergie. Toutes les tenta-' tivés des socialistes officiels ont subi un - piteux échec. Jusqu'ici le gouvernement n'a pas fait ! les déclarations ofieielles auxquelles on s'at ï- tendait après le voyage de M. Briand. Mais > « quod differtur non auiertur ». M. Salan- ■ dra a déclaré très nettement que le gouvernement examinera avec la Chambre la po- 1 litique extérieure de l'Italie, mais il 1e fe-' ra. au moment qu'il jugera opportun, soit 1 pendant la discussion du budget des af'fai- - res étrangères, soit auparavant au gré du ■ cabinet. La très grande majorité de la , Chambre s'est ralliée à cette manière de : voir. Une chose est certaine. L'union des Al- - liés, leur unité se confirme et se renforce • de plus en plus. Si même les Allemands : déviaient obtenir quelque avantage à Ver- • dun, la conduite des alliés n'en serait changée en rien. Les succès allemands contre t la Russie n'ont pas empêché l'Italie d'entrer - en guerre, la victoire dos empires centraux ■ sur la Serbie no l'ont pas retenue de signer le pacte de Londres, un succès alle- ■ mand en France no l'empêcherait pas do ' faire 1c resite — Désormais la politique ita^ ■ lienne est nettement dirigée vers le but î commun de tous les alliés : préparer1 par ■ une victoire- décisive une longue période : de tranquillité à l'Europe en v faisant i triompher le bon Droit dee peuples et te Justice — Avec ceux qui ont déchiré les ; traités comme des chiffons de papier.il n'y : a pas do traité possible ; il faut les vain-; cre et les mettre dans l'impossibilité de i nuire. Le séjour dui cardinal Mercier a laissé ici un tel souvenir que son nom est encore sur toutes les bouches. Deux traits qu'on me contait hier et qui intéresseront sans doute vos lecteurs. Son Eiminence avait reçu dans une maison belge une centaine da personnes de la colonie anglaise de Rome, la plupart protestantes. Une demoiselle lui ayant présenté à cette occasion une superbe couronne de laurier liés de rubans aux couleurs belges, le cardinal agréa le don ; mais dans le cjraiid salon il y avait un magnifique buste du Roi Albert. — Si nous offrions cette couronne au ■ Roi — dit 1e cardinal, et il s'avança vers te buste sua- lequel il déposa le laurier qu'on venait de lui présenter. Cette scène émut vivement toute l'iassis- 1 tance. : Une dame anglaise, protestante, qui avait vu 1e cardinal à son départ de Rome 1 écrivait ceci dans une lettre à une de ses ' amies : « To-ut les jours à 15 heures, j'irai prier < pour que le cardinal puisse rentrer sans i St-re moleste dans son diocèse. C'est un 1 sa-mt homme. Le peuple qui disait à la ( gare « C'est lo Christ qui passe » avait rai- ; son. Moi aussi j'ai eu l'impression de voir 1 le Bon Pasteur qui passait. » ! Un jeune artiste, boursier de la fondation £ D'Archir, M. Alexis Fivet de Jupille, vieitf ' d'achever un très beau portrait du cardi- 1 nal Mercier. Dss quelques amis qui ont eu J le plaisir de visiter ces jours-ci l'atelier du . jeune artifte l'ont félicité de ce très beau ! î travail qu'ils ont unanimement admiré. l~. M. Fivet travaille maintenant à un buste 1 du cardinal. ,d Les socialistes belges et l'internationale ENCORE QUELQUES DECLARATIONS PATRIOTIQUES Nous sommes heureux de pouvoir joindre aux déclarations patriotiques de MM. Vandervelde, Xenvagne, Do Brouckère, Dewinne, Piérard, et d'autres encore que nous nous excusons de ne pas rappeler ici, coites que vient de publier M. Jules Destrée dans le « Petit Parisien » du 10 mars. « Je ne connais plus, quant à moi, écrit te député socialiste de Charloroi, de camarades et de frères allemands. Je ne prendrai pas leur main, il y a dessus trop de sang de mes véritables frères et camarades, de tous ces ouvriers de nos régions industrielles qui ont trop bénévolement cl'u à la puissance et à' la sincérité de la Social-Démocratie. Je. ne ferai pas de traité avec eux, car ils ont laissé dire que les traités n'étaient que chiffons de papier et qu'on lee pouvait violer quand il y avait intérêt. » A cela, je ne consentirai ni maintenant m plus tard. Mais maintenant, c'est-à-dire pendant jue tes travailleurs de Belgique sont contraints,_ par une terrorisation sans exemple, à subir les volontés &es conquérants allemands, et aussi longtemps que notre territoire sera occupé, il me parai me paraîtra particulièrement inadmissible d(- discuter avec l'envahisseur même masqué du masque socialiste. » Discuter* quoi, d'ailleurs? Une conciliation de quoi? Avons-nous, avant la guerre, demande que.que chose â l'Allemagne ? Avons-nous, depuis la guerre, à demander autre chose que notre indépendance et notre libené et la réparation du mal injuste qu'on nous a fait? Quelle conciliation peut en imaginer à propos de ces questions? » Et s'il s'agit de plus vastes 6Ujots, si l'on espère se servir de ia Belgique poui faire passer sournoisement la paix germanique, nous ne pouvons répondre à ses émissaires que ce que nous avons répondu aux soldats : on ne passe pas. » Huysmans pense autrement. Soit ! C'est son affaire. II a évidemment le droit d'avoii un avis distinct du mien. Mais, pas plus que moi, il n'a te droit de parler au nom des socialistes belges. Il est, comme moi, un socialiste belge, sans plus. Lorsque notre malheureux parti, aujourd'hui opnrimi et dispersé, pourra reprendre ses délibérations ■ régulières, on pourra compter ceux qui sont disposés à négocier avec les Allemands. » Nous croyons comme M. Desti'ée qu'on lej comptera facilement. La « Belgique » de Rotterdam a encore publié dans son numéro du 4 mars deux lettres rrui no laissent guère de doute à cet égard. L'auteur de te première qui signe : « Ernest Del-motte, socialiste mais nationaliste en exil i; prononce « un « Jamais plus! » pour faire pendant au « Jusqu'au bout! » nui est dnn? tous les cœurs ». Le signataire de l'autre lettre, M. Urbain Jaimar, secrétaire de la ■ ligue ouvrière socialiste » refusé d'oublier ef de tendre la main aux Allemands. Lui aussi déclare que le jour où le parti socialiste belge aura à se prononcer « une énorme majorité pour ne pas dire l'unanimité se prononcera pour un nettoyage prompt et radies) dans le sein de l'Internationale d'aujourd'hui. » D&RNŒRS umm Communiqué officiel français Paris, 10 mars, 15 heures. EN APlGONNE, notre artillerie a canonrtfi des convois ennemis signalés sur la route de Montfaïucon à Avocouït. A L'OUEST ET A L'EST DE LA MEUSE, II! situation ne s'est pas modifiée au cours dla la nuit. L'einnemi n"a tenté aucune atfa. que d'infanterie contre pos positions. Le bombardement a continué de part et d'autre j sua- l'ensemble d© notre front, violent sur i la rivie gauche et sur la rive droite de la i Meuse, intermittent en Woêvre. i EN ALSACE, nos batteries ont bouleversé tes tranchées allemandes à la cote 425, à. l'est de Thonn. Nuit calma sur le resta du front. Dans la journée du 8 mars, NOTRE AVIATION 6'est montrée particulièrement activé. Do nombreux combats ont été 'i-vrés par nos appareils la plupart dans les lignes ennemies. Au coure de ces lottes aériennes, quinze avions allemands ont étô mis en fuite. Dix ont été vus piquant verticalement vers leurs lignes. En outre, d'après des renseignements certains, deux avions allemands, dont un Fokker, ont été abattus en Champagne et trois daoïs la région de Verdun. Ces appareils sont tombés dans ia zone allemande. LES FAÏTSDÏÏJÔDR L'événement dit jour, c'est que la Turquie demande 1/r, paùc. Il nu a aucune information ofticiellë qui rétablisse, mais on reçoit, particulièrement d'Amérique, des dépêches qui ne laissent aucun doute. Détail très si-gnijicatij : le gouvernement, ottoman aurait ordonné, a en vue de, certaines éventualités », de relever las mines uni barraient le détroit des Dardanelles. vwuv>M»AV Tittitlis que la Turquie, imputes/mite A arrêter la marche victorieuse des Hnssfs, tâche d(; composer, l'Allemagne sa {ait un, nouacl ennemi en rompant toutes relationt avec te Portugal. feWVMViJV Au dernier conseil des m inistres de Franee, qui s'est tenu jeudi à l'Elysée, le qénevai Galliinl n'assistait pas. Deux jours de suite, te ministre de la Guerre a suspendu les O dic.nccs; aux parlementaires. twwwvwv Les présidents du conseil et ministres dr'ï Aflaires étrangères suédois et norvégiens sont arrivés jeudi à Copenhague pour-con-tèrar avec leurs collègues danois. Oit signale de Petrograd un émMvaTit appel du Congrès des l{. D. (Constitution-ne.ls-d.émocrates) en faveur de l'union le. lotis las Busses jusqu'au triomphe définitif sur le militarisme prussien. De va nt Verdun LES FMCâlS CLOUENT SUR PLACE LES ASSAUTS FURIEUX DE L'EU Ml LE FRONT A L'EST DE LA MEUSE EN PERSPECTIVE L. MM. J5S%iSr.3L Mensonges allemands à frapper dur sur la solide enclume du front 0 français. Le fer rouge de la bataille ie ILS N'ONT JAMAIS ÉTÉ AUSSI i>loie, s'étire, étincelle, mais l'encu-lme n'en FLAGRANTS souffre point. Paris, 9 mars. — Les dépêches officiel!* Une chose est certaine, c est que les at- allemandes du 9 mars affirment crue dans jaques lancées actuellement par l'ennemi une brillante attaque au cours de là nuii l'ont point, malgré teur fureur, la puissan- précédente, les régiments de réserve de Po^- ;e nécessaire pour rompre lo front. Ce nanie, numéros 6 et 19, sous la direction du wnt ou les dernières convulsions de la ba- général d'infanterie von Gurelzk Comité, aille, ou des opérations d'attente desti- ont omporté d'assaut le fort cuirassé de Vaux, îées à couvrir une nouvelle ruée en masse ainsi que de nombreuses fortifications voisl- )récédée d'un nouvel orage d'artillerie. nés. Cotte assertion est fausse de tous pointe- Mais cette nouveillo ruée et ce nouvel qra- A l'heure même où paraissait aujourd hui le ;e réclameraient de tels effectifs et de telles télégramme allemand de 14 heures, un ofti- nontagnes do projectiles qu'il se pourrait cier d'ètat-maior français entrait au fort de lien que cet effort dépassât les ressources Vaux, constatait qu'il n'avait pas été atta- to l'ennemi, d'aiu,tant qu'on lui attribue qué et que les • troupes qui l'occupaient ivec quelque persistance le dessein de don- étaient à leur jKiste, parfaitement calmes dc- ler un autre coup de bélier, quelque part, V1®nt le bombardement. ui' la ligne alliée. Les indices qui parais- Le même télégramme prétend en outre : ent accréditer cette rumeur c'est le 'ait J° quo les troupes allemandes sont occupées [ue ia frontière hollando-belge est en ce mo- ™ nettoyer le bois des Corbeaux des fractions lent, plus rigoureusement fermée que ia- françaises qui s'y trouvent encore ; 2° qu'el- neis et que le canon tonne avec rage en 'es auraient pris d'assaut le village do Vaux, 'landre. Mais l'ennemi est passé maître Ces^-.ssertions sont également tousses, ans l'art de propager ces rumeurs ot, si . L'ennemi n'occupe plus à l'heure ae- >ute la ligne alliée est en alerté, rien ne tueïle que l'extrémité est du bois des Cor- émontro que cette particulière vigilance neaux. dont la majeure partie est tenue oive être récijjnpen^ee Pal' nous, loutos les contre-atHques ii-'1- _ mandes n'ont nas réussi à noui> en cha - -*1 CROÎul^iRT. i^ir. T j vilîiijïa .'.a .Vaux, attaaué Cette nuit-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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