Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 februari 1918
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s.n. 1918, 13 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xt7m/
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PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-0<5 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Lr yyb cirn r u AA wiEiIiIiu ' QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28"", Rue de la Bourse, 28tar Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois —• « 9 fr. par trimestre LES ÉTATS-UNIS CONTEE LE MILITARISME ALLEMAND LA PAIX JUSTE OU LA GUERRE A OUTRANCE wvVvw ■ « ■■■ ■» Le président Wilson répond par un avertissement très net aux discours j du chancelier Hertling et du comte ùernin < m WWW ■ ■ Le comte Ke iling demande que les bases de la vie commerciale et industrielle soient sauvegardées d'un corcmnn accord, mais il ne peut pas s'at-iendre à ce que ceci lui soit concédé, si les autres questions ne sont pas orientées dans le même sens. Toute notre force sera mise dans cette guerre d'émancipation... " «jHjHjujHj, Tout commentaire nous paraît su.per-, JîiiT à ptfo-pos. du message présidentiel dont ; ion lira île texte ci-dessous ; nous nous bo l'en 0 tons à on souligner quelques passades particulièrement intéressants et la coinclu-pion générale-. i M. WiJ&ou constate d'abord le ton con-Iciliant du comte Czernin parlant au nom Ide l'Autriche. La doutble Mona.rchle aspire Èla paix et l'accord serait vite fait si ce '.était la dépendance — le mot est prononcé — de l'Autriche vis-à-vis de l'Alle-«magne.! Au&sd, est-ce au langage équivoque dJu I «chancelier allemand que répond magistralement le Président. On se souvient que île comte Hertling faisait du programme américain deux parts : l'une ayant trait aux conditions économiques tout à l'avantage de l'Allemagne, était acceptée sans restriction ; pour l'autre, — il s'agit des règlements territoriîaux. — l'Allemagne en -I tend se réserver le bénéfice de ses comquê-| tes provisoires. M. Wilson remet les cho-I ses au point. Le programme américain est f un bloc indivisible. L'Allemagne, ne peut dans l'accord final, I Réclamer le bénéfice de l'agrément géné- - ral sur les questions économiques et refu- t servie sien sur les questions territoriales ; - et politiques. Si elle persiste à conserver ce s point de voie, la force la contraindra à .- céder ; ai Un, force n'y suffisait pas, les représailles Interviendront. Le Président, qiii ' - ne veut pas menacer, il le spécifie, se con- : i tente de montrer l'impossibilité pour l'En- 1 e tente de se placer à uin point de vu>e diffé- ; e rent. Tout le monde applaudira ce langage - clair et fiei'me en même temps que modéré. ' Remarquons enfin que le Président se montre intransigeant' sur les droits des ' j petites nationalités. C'est dans le mépris ! . de ces droits par l'Allemagne, qu'il faut ; 3 voir la cauise profonde de la guerre. Les J 3 Etats-Unis veulent pour les petits peuples 1 t l'égalité avec les grandes puissances, de- ' - vant la juistice. Tout règlement territorial ' ^ à intervenir à la paix devra tenir compte J s des aspirations de chaque nationalité. ' - Pour la Belgique, le présidént Wilson ré- ' - pète qu'elle doit être évacuée et restaurée - à n'importe quel prix. ^ La conclusion du message tient en ces ■ quelques mots : « Tant quie nous ne par- , viendrons pas à obtenir l'acceptation de - ces conditions, déclare le Président, il ne ( nous restera d'autre alternative que- d'aU ] 1er jusqu'au, bout. » jr Après cela. — et M. Wilson n'a pas man- 1 que de rappeler la puissance formidable sur laquelle les Etats-Unis appuient leur J décision, - après cela, quelle peut bien être ! 1 importance dm coup de tête par lequel f Trotsky vient, à Brest-Litovsk, de répon- { dre à la paix de l'Ukraine ? c Par dépit, donc, Trotsky rompt les né- c gociations de paix, mais il rompt en même s temps la guerre. Ni guerre, ni paix, dit-il. I Reste à voir, i^es Allemands veulent non la paix, mais le profit de la paix. Ce pro- i fit, ils iront tout à leur aise le chercher à I Petrograde. Quand il n'y aura plus contre eux ni un canon ni une baïonnette rouge, ils chercheront à rendue définitif un état de choses sii (profitable. lis trouveront bien dams Pimr.ienee Rufcie des gens pi>trr orti»ift-niser à leur usage l'exploitation de l'Era- I pire. Trotsky espère, dit-il, et la contagion maximaliste et la révolution en Aile- t magne. Nous craignons fort que la conta- c giom impérialiste ne soit plus forte et à q Pétrograde. même. 5 PERCY. F r L® message de IL Wilson au Congrès américain Washington, H février.. Le président Wilson a adressé au Con-I 1grès, le discours suivant : Messieurs, Le 8 janvier, j'ai eu l'honneur d'exposer I idievant vous comment notre peuple envisage B nos buts de guerre. Ft Le premier ministre britannique avait, parle I sur le même sujet le 5 janvier. A ces deux B (discours,, le chancelier allemand a répondu m àe 24 janvier et, le comte Czernin, parlant M .pour l'Autriche, le même jour. 1 Nous nous félicitons de voir 6i promptemen:. ■ ïéalisé notre désir que tous les échanges de m vue sur ce grave sujet, aient, été exposés aux ■ .regards du monde entier. 1 LA REPLIQUE A L'EQUIVOQUE D'HERTLING La réponse du comte Czernin, à mon dis-9 cours du 8 janvier est. rédigée en tenues très ■ ïamica.UiX. Il trouve dans mes déclarations des suggestions qui se rapprochent assez de celles I >de son propre gouvernement pour le justifier I <le croire qu'elles fournissent une base pour I une discussion plus détadllée par les deux I .gouvernements de leurs projets respectifs. On I a supposé que le comte Czernin m'avait com- ■ muniqué par avance les vues qu'il a exposées | et. que je les connaissais déjà au moment | même où il les déclarait ; mais on s'est trom-I >pé sur ce point. Je n'avais reçu aucune com-I munica.tion.J'ignorais ce que le comte Czernin i ava.it l'intention de dire ; il n'y avait évideni-I -ment aucune raison qui put l'obliger à-m"<vi i entretenir d'une façon pativée. -le suis tout à || îaiit satisfait, de l'avoir connue comme tout le I monde par 1a. publicité qui lui a été donnée. | La réponse du comte Hertling est, je dois I le dire, conçue en termes très vagues et très J confus. Elle est pleine de phrases équivoques I et n'est pas toujours claire, mais elle est cer-| tainement. d'un - ton différent de celle du comte [j Czernin, et, apparemment, elle a un but I c],posé. [ Elle confirme, je suis fâché de le dire, l'im-| pression pénible faite par ce que nous avons H appris des conférences de Brest-L:towsk. Sa r discussion et son adhésion à nos principes gé-I ïié.raux ne conduisent à aucune conclusion pratique. Le comte Hertling refuse d'appliquer ses principes aux termes substantiels qui doi-I vent constituer le corps de tout règlement [ final. Il se montra jaloux de l'action internationale et de conseils internationaux. Il accepte, dit-il, le principe de la diplomatie publique, mais il parait insister pour qu'il sert limité, du moins dans ce cas particulier, , a des généralités et pour que plusieurs ques-j iions spéciales, relatives à des territoires et à des droits de souveraineté. — questions du règlement desquelles dépend l'acceptation de la paix par les vingt-trois Etats actuellement engagés dans le conflit — soient discutées et réglées, non pas au sein d'une conférence générale, mais séparément, par les nations i Je plus directement en jeu. soit par leurs intérêts, soit par leur voisinage. Il est d'ac-cc*rd, quant au principe de la liberté des jners, mais n'est pas favorable à une limitation de cette 1 liberté par une action internationale dans l'intérêt de l'ordre commun, il serait heureux sans réserve de voir les barrières économiques supprimées entre les nations, a condition que cette solution demeurât fn harmonie avec les ambitions du parti ipilitake avec lequel il semble contraint de •rester en rapport. D'autre part., le comte Hertling ne fait aucune obpectlon h une limiaion des arm-e-r'®^i Cette question sera réglée d'elle-même, : croit-il, par les conditions économiques qui suivront nécessairement la guerre, mais il demande que les colonies allemandes soient restituées sans aucun débat. Il ne discutera avec personne autre qu'avec les représentants de la Russie, les dispositions qui seront prises à l'égard des peuples et des territoires des provinces baltiques ; avec personne autre >r qu'avec le gouvernement de France les condi-re tions sous lesquelles le territoire français sera ' évacué ; et seulement avec l'Autriche, ce qui adviendra, de la Pologne. x ~ Pour toutes les questions concernant les Etats balkaniques, il en réfère, ainsi que je it P'u^s *e comprendre, à l'Autriche et à la Turquie, et. en ce qui concerne le règlement de lt la. question des peuples turcs sans lien eth-ie nique avec l'empire ottoman tel qu'il existe actuellement, il en réfère aux autorités turques elles-mêmes. Après un règlement général, fait, de cette manière, au moyen de mar-« chandages individuels et par concession, le chancelier n'opposerait aucune objection, si s_ j interprète bien sa déclaration, à la constj-;s tution d'une ligue des nations, qui serait >s chargee de maintenir la nouvelle balance des ^ forces contre tout trouble extérieur. >r II doit être évident-, pour qui comprend ce 1,1* (Tue cette guerre a amené dans l'opinion et dans ia mentalité du monde, qu'une paix 'n générale, c'est-à-dire une paix qui vaille le 1_ sacrifice infini de ces tragiques années de ,s souffrances, ne peut être conclue d'une telle manière. La méthode que propose le chance-! lier allemand est la méthode du Congrès de Vienne. i- C'EST LA PAIX DU MONDE QUI EST EN JEU § Nous ne pouvons, et nous ne voulons pas y J revenir, c'est la paix du monde qui est en , jeu en ce moment, et nous luttons pour un nouvel ordre international, basé sur les prin-^ cipes larges et universels du Droit et de la ^ Justice. Ce n'est point l'heure d'une paix faite de ' pièces et de lambeaux. Est-il possible que le ^ comte Hertling ne comprenne pas cela, ne 1 s'en rende pas compte, que sa pensée vive encore dans un monde qui a cessé d'exister f A-t-il entièrement oublié la résolution du J Reichstag du 19 juillet,- ou l'iignore-t-il délibé-a rêmient ? Cette résolution parlait des condi-tions d'une paix générale, et non d'un agi*an-diissement national, ou d'airangement entre 1 deux Etats. [ La paix du monde dépend d'un règlement équitable de tous les problèmes différents auxquels j'ai fait allusion dans mon dernier message au Congrès. ! Evidemment je ne veux pas dire que la . paix du monde dépende de l'acceptation d'une quelconque des catégories de sugges-à tions faites actuellement à propos de la ma-, nière dont on devra traiter ces problèmes. e Ce que je veux dire, c'est que ces problèmes, j sans exception, affectent le monde entier ; c et qu'à moins de les résoudre dans un espr.t e de justice, sans égoïsme et sans prévention, 5 en tenant compte des désirs, des rapports s naturels, des aspirations des nationalités, au-_ cune paix durable ne peut être obtenue. s Ces problèmes ne pourront pas être discutés séparément, ni dans des coins. Aucun d'eux . ne représente un intérêt privé ou séparé, dont 1 l'opinion du monde puisse se désintéresser. -, Tout ce qui concerne la paix concerne l'hu-. manité, et tout ce qui est réglé par la force t des armes, est faussement réglé, n'est pas ,i réglé du tout, et devra être de nouveau remis e en question, Le comte Hertling ne s'esUl pas aperçu - qu'il parle devant, le Tribunal du Genre Hu-. main, où toutes les nations du monde, réveil. Jees, sont en place pour juger ce que tout i homme public ou n'importe quelle nation .Ijpeut dire sur l'issue d'un conflit gui s'est lesAr,??i0"3 de la terre ? Déjà . lâ io iïïiïJ* résolution du Re-iehstag du Its 19 juillet 1917 acceptaient franchement les -I ce. Tribunal, à savoir : qu'il n'y ' S ? a"nexl0I"is, ni contributions, ni in- i ff demi ites de guerre (punitive damages). I.es i ii- peuples ne doivent pas être transmis d'une 1 la souiverameté politique à une autre isJ m conférence internationale ou par un accord i entre puissances rivales et antagonStes Les • il f£'rf lons doivent être respec- 1 i L.e» peuples ne peuvent être maintenant ' ■ - domines er gouvernés que de leur seul et de propre consentement. 1 el n- Le détermination volontaire n'est pas mie ■te vaine phrase ; c'est un principe tSérïïif | d action que les hommes d'Etat ignoreraient é- désormais a leurs risques et périls Xou« ne ■' te S?^C'ns»pas avolr de Paix î&ende si Préparant simplement mie ii paix. Il n est pas possible < ut hte«ï» s,ans ententes individuelles préala- ! es grandes puissances. POURQUOI LES ETATS-UNIS et S0NT "ANS LA GUERRE 'ix k Toy,es ,fS parties en guei-re doivent s'a-le boucher pour le règlement de tous les points fle litigieux qm les concernent, naxee crue ce île que no-us cherchons et. voulons est une naix ■e- quie nous puissions tous, pa.r l'union garaii le tir et maintenir ; dont chacun des temes devra être soumis au jugiement commun peur être juste et bien ; uii acte de justice' :u au lieu d'un fandeaip porté par tous les vaa- voirs souverains. y Les Etats-Uniis n'ont ausun désir de s'im-~n miscer <lans les affaires européennes, ou de Jnn fai^e acte d'arbitre dans les disputes territo-n- riales européennes. Ils dédaignent, de tirer avantage de toute faiblesse ou désordre inté-rip F1G?r I1(îur imposeï* leui propre volonté à ip .a,l:tre nation. Ils sont prêts à se rendre n! f 1 e,v"lLGnc1e si le règlement proposé n'est pas vp lcTPlu-s judicieux ou le plus durable. « ils se bornent a un exposé provisoire de • leurs propres principes et chi la manière dont, m ils devraient etre appliqués. Les Etats-Unis sont entrés dans cette guerre parce qu'ils en sont devenus un associé aux souffrances et U,1X' indignii.es qui furent infligées par les maîtres militaires de l'Allemagne a la paix et a la tranquillité du genre humain ; et les nt conditions de la paix intéresseront les États-its Unis presque autant qu'elles intéresseront er n importe, quelle autre nation à laquelle est uevolue une part prépondérante au maintien la de la civilisation. m Notre nation ne peut pas se désintéresser .s- du problème de la paix jusqu'à ce qu® les a- causes de cette guerre soient à jamais écar-;s. tées et qu un pareil conflit soit rendu, impos-îs, sihle. Cette guerre a ses racines dans la mé-; connaissance du droit des petites nations et rit des nationalités qui manquèrent d'union et de n, force pour rendre valables leur appel à dé-•ts terminer leurs aspirations et leur nronre u- forme de vie politique, Des conventions doivent être faites à pré-és sent pour que les faits du passé no se .renou. ix vellent plus et ce3 conventions devront être nt endossées par les forces réunies die toutes ir. les amtions qui aiment la justice et qui sont u- désireuses de la maintenir tout prix Si les ce règlements territoriaux et les relations poli-as tiques des grandes populations qui ne sont is pas assez puissamment organisées pmrr résis- ' ter, doivent être déterminés par les contrats •u des puissants gouvemements se considérant comme le plus directement touchés ainsi ij, que le comte von Hertling le propose' p©ur-l;( quoi ne pas régler, dès à .présent, les qnes- , m tions économiques ? st iyoir la suife en Dernière heure.) Encore un hommage à l'armée belge i u Notre excellent confrère Paul Vergnet raconte dans la Libre Parole (n° du 12 février) une visite qu'il vient de faire au fient, belge et d'où il a rapporté des sentiments de profonde admiration pour notre armée. Citons notamment ce passage : « En dépit de la situation cruelle où il se trouve, ce petit peuple industrieux et légitimement empressé à manifester en toutes circonstances son action personnelle, tient à honneur de se suffire autant qu'il le peut cl de ne demander à ses alliés que le strict nécessaire. Ce serait une erreur de croire — et. je le dis parce que beaucoup de Français le croient — que Varmée belge s'en remet à ses alliés du soin de la ravitailler, de la pourvoir de tout ce qui lui est nécessaire. La vérité est que les Belles, sur le dernier lambeau de leur territoire, se sont organisés et agissent en peuple lihrey en nation indépendante. Contraint par Vas-saut de la Barbarie, de s'adonner atix travaux de la guerre, ce peuple pacifique s'y adonne de tout son cœur avec toutes les qualités d'activité disciplinée, de persévérance méthodique qui ont toujours cté les caractéristiques de son tempérament. L'armée belge a réalisé dans son secteur ingrat, marécageux, dépourvu de tout, vn labeur formidable. Les chiffres seuls en peuvent donner une idée, les mots n'y suffiraient pas o>. Et après avoir cité quelques chiffres éloquents, M. Paul Vargnet exalte « la condition physique merveilleuse, l'endurance et l'entrain admirables dont témoignent les troupes belges qui vivent et combattent nuit et jour dans l'eau et dans la boue, là où il semble, à première vue, inadmissible que l'on demande à des êtres humains de subsister en bonnes conditions de santé physique ». www ——- ; Il un SES JMT58 i M m m i» USE n On télégraphie de Bâle à la « Gazette do i- Lausanne » du 12 février : l~ Les journaux allemands mènent grand bruit autour de ce qu'ils appellent la pro-damnation de l'autonomie de la Flandre, à qui a eu lieu ipour la «province d'Anvers le 5 février. L'événement avait d'ailleurs été préparé dams la presse allemande par des i notes pompeuses,célébrant 1'initia.tive prise par le Conseil des Flandres le 22 décem- I bre au sujet de cette autonomie. Le tableau que les journaux font de la journée du 5 février à Anvers ne va pas du reste sans qjuelques ombres. Ils célèbrent l'éloquence du professeur Keersmac- . . ker, du docteur Borms et de René De I ^ Clercq, prophètes du nouveau mouvement. Quand la « Gazette de Voss » par exem-y pie, du 7 février (matin), décrit le cortège i- qui s'est déroulé dans les rues d'Anvers, is elle n'arrive pas à dissimuler à ses )ec-■0 teurs que la dignité de cette manifestation ^ a été compromise par les « cris, les sifflets, ( ,t les huées » de cette partie de la population ? qui conserve encore des sympathies fran- \ it çaises. 2t Si enthousiaste que le journal soit du mouvement provoqué artificiellement par L.® l'Allemagne, il ne peut non plus s'absto-\l nir de faire allusion à des bagarres, au lô : cours desquelles une foule hostile a airra- , s- ché leur étendard aux étudiants germani-ie ques. Ces quelques aveux sont édifiants le sous la plume du corespondant de la u 9a-zette de Voss w. 1 - ■ ... . -WWW . , . . -WVWV !E Un hardi coup de main Si de nos soldats ce fv c COMMUNIQUE BELGE 5 Dans la nuit du 9 au 10 février, une de . nos patrouilles a pénétré dans un abri de - mitrailleuses vers liippe ; après une lutte corps à corps elle a mis les occupants de j l'abri hors de combat et est rentrée dans 1 nos lignes en ramenant une mitrailleuse t* allemande. Sur l'ensemble du front, l'activité d'ar-i tillerie a été restreinte pendant la matinée l du 12 et assez active au cours de Vaprès-3 midi du même jour vers Ramseappelle et 3 Merckem. t, * WWW—— cie ; ,nt, www— lis ^ Le commandant de VEmden 2 inîerné en Hollande s- sJ Genève, 12 février, n La presse allemande publie une note annonçant l'internement en Hollande du ca-jl pitain^*on Millier, ancien commandant du r oorsaire « Emden ». Cette note adresse les s' plus vifs remerciements au pape car c'est §. par son intervention auprès de l'ambassa-ît deur britannique au Vatican que le gouvar-nement anglais a permis l'internement de von Muller dans un pays neutre. 'h'Emden était un petit croiseur qui faisait 5- partie de la foroe navale allemande station- J- née i Tslnjr-Tao. Il quitta cette dernière en "e septembre 1914 et fit la guerre de course dans ss l'océan Indien, n coula un nombre important lt de navires, mais fut lui-même détruit le 10 .s novembre 1914, à l'île des Cocos, Les Anglais i- remirent, son épée au oommiandant von Mul. U 1er qui fut fait prisonnier,1 ^ '■ -w-ww — -w-ww I — L'empereur d'Allemagne a l'intention de transférer son quartier général à Spa, où il fera une cuire. Il a loué un pavillon dans 1 cette villa et teras les nropa-lélaires des villes 7 avoisinantes ont été avises d'avoir à évaxxier ' leure immeubles dans les 21 Itipwces, ; v LES IDÉES QUI MARCHENT La coMoratioi nécessaire Ses patrons et les cimiers i u i_ Notre excellent confrère l'« Ouest-Eclair » e souligne quelques déclarations faites au cours d'une conférence donnée à Rennes par M. Biaagaray, secrétaire général des if cheminots. Bidegaray, dit notamment Y Ouest-Eclair t a tl atriré l'attention de son auditoire sur la du-, perie de l'augmentation automatique des sa-.' laires, considérée comme remède, aiu mal de la vie chère. La vérité, c'est que ces augmen-e ta tions restent purement nominales et sont e illusoires, en présence du renchérissement pa-e railèle des denrées. Il faudirait augmenter le e pouvoir d'achat dusalaire en régularisant les f_ (.ours des marchandises, en organisant mé-. thodiquement la consommiation. Le tort des travailleurs, trop occupés par les problèmes r immédiats, est de ne considrer qu'un seul e coté des choses, de ne pas embrasser du,re. r, gard la vie économ:.qiue du pays dans son r. ensemble. Mieux éduquée, plus avertie, la L_ classe ouvrière mettra son ambition à inten-gifler la production, à augmenter le rende-•* ment de son labeur, il n'est d'autre moyen pour y parvenir que ce que Bidegaray ap-pelle 'la « collaboration de gestion « et qui 5 est la collaboration des classes (si le secré-•- taire général des Cheminots diéteste le mot, i. le feu de sa parole a trahi, ici, ses sympa-^ thies pour la chose). S'il est légitime d'aug-menter le rôle des éléments démocratiques c dans le Conseil de la nation, il convient d'abord de ne pas introduire la démagogie dans les organisations syndicales. Dans tourte usine, djans toute exploitation, l'ouvrier a son rôle et l'ingénieur a le sien. S'ils s'isolent, ■ ils sont improductifs, tandis que leur union t dans le travail profite à la collectivité et tout s d'abord à eux-mêmes. Quel avantage il y aiu:-t rait à ce que chacun desdeurc naquit au sen-2 timent de leur solidarité commune ! La so. îidarité ne peut résulter vraiment, que d'une ® bonne organisation du «traadl. M Bidegaray ® verrait avec plaisir les ocipitalistes du chemin é de fer a/ppeler dans leurs conseiJs d'administration quelques-uns des représentants dm per-- sonnel ouvrier, afin de tirer parti de leur expérience, substituant ainsi un régime d'entente, de confiance mutuelle et de travail en commun, au réfrime actuel de division et de défiance. Les travailleurs de la voie ferrée, ■ de leur côté, gagneraient è ce que les rela-T tions s'établissent entre les Bourses du trais va il et les Chambres de commerce, deux organismes qui. aujourd'hui, s'ignorent noua* le plus grand dommage de la communauté. e Les considérations sont d'autant plus intéressantes que leur auteur n'a rien d'un i « modéré ». Son élection avait, au, con-traire, eu le seas dune accentuation des ■' tendances extrémistes de la C. G T e A "i C £ ' Deux raids aériens i en terre allemande e Les Anglais sur Hoflcnburg-, les Français sur Metz e COMMUNIQUES BRITANNIQUES Après-midi. 1 La. nuit dernière, les Allemands ont tenté ■ un coup main sur un de nos postes au Nord-Est d'Epehy ; il a été repou-ssê par ' notre feu. 1 Mlwr soir, les troupes de. Manchester ont réussi un raid dans les tranchées allemandes d l'Ouest dK La Bassée ; l'ennemi a eu " des pertes nombreuses ; les nôtres sont minimes. Nous avons capturé sept prisonniers et une mitrailleuse. - Soir. Nos patrouilles ont fait quelques prisonniers sur différents points du front Rien d'important, â signaler au cours de la journée. Le brouillard, le grand vent et les nua-(tes bas ont de nouveau géné hier les opérations aériennes. Nos pilotes n'ont pu faire que peu de travail de réglage d,'artillerie, ils ont en outre effectué avec succès un certain nombre de reconnaissances et jeté plus d'une tonne de projectiles sur diffé-e rents objectifs en arrière des lignes enne-p mies. Il n'y a pas eu de. combat aérien. t . AUJOURD'HUI, NOS AVIATEURS ONT e EXECUTE UN RAID EN ALLEMAGNE ET LANCE DES ROMBES SUR LA VILLE ' D'UOFFENBOURG. LES DETAILS SUR CETTE INCURSION MANQUENT EN-.. COllE. e COMMUNIQUES FRANÇAIS j 14 heures. Nuit marquée par une grande activité de nos détachements de reconnaissance. Au Nord de l'Ailette, un hardi coup de , main, exécuté aux abords de Bouconville, , I nous a permis de ramener une vingtaine de prisonniers et deux mitrailleuses. En Woëvre, plusieurs incursions dans les lignes allemandes ont également réussi; [ d l'Ouest de Poménauvtlle, notamment, ' nous avons fait 24 prisonniers. De leur côté les Allemands ont tenté, à la faveur d'un vif bombardement, d'abor-' der nos lignes entre Rezonvaux et le bois J des Fosses. L'attaque, menée par trois dé-J tachements, a élé arrêtée par nos feux qui 1 ont infligé des pertes d l'ennemi. D'autres tentatives allemandes en Cham-" pagne, en Woëvre et dans les Vosges n'ont 8 obtenu aucun résultat. 23 . heures. t Activité des deux artilleries en Champa- ■ gne dans la région des Monts, sur la rive ^ droite de la Meusêet en quelques points des t Vosges. Pas d'action d'infanterie. i s Aviation Au cours de la journée du. 11, quatre 1 avions allemands ont élé abattus par nos pilotes. i En outre, notre aviation a effectué di- ' ! vers bombardements. Neuf mille kilos de s projectiles ont été jetés sur les établisse- i s ments, dépôts, gares et cantonnements de < r l'ennemi, notamment sur la gare de Metz- : SçtHons où un incendie s'est déclaré. ' < Le procès Bolo S L'audition des derniers témoins Le procès Bolo approche de l'épilogue. L'audience de mardi a été consacrée au " défilé des derniers témoins. ' Al h. 05 le coinseil entre en séance. Les ' inculpés sont introduits. Le colonel Voyer annonce avoir reçu une lettre de M. Mouthon. M. Mouthon dément à son tour le télégramme de M. Casella qui j l'accusait d'avoir apporté un témoignage [ë mensonger. Il maintient formellement le3 i- déclarations qu'il a faites et se tient à la ît disposition du conseil pour les répéter. M. Doyen, expert, est appelé après que la Sg président s'est assuré que Mgr Bolo est s présent. ?s L'EXPERT DOYEN ^ Le témoin s'élève contre les critiques ap-, portées hier par Mgr Bolo sur son rap-n port. — Il a notamment déclaré, dit-il, que a~ « j'avais déshonoré mon rapport ». Je pro-n teste de toute mon énergie contre cette p- affirmation. Je vais répondre, non par des ii injures, mais par des arguments, j" M. Doyen énumère ensuite les diverses J; parties de son rapport et les analyse. t_ Enfin, il établit 1'a.uthenticité des oâ-îs biogrammes américains. Les chèques aux-i- quels ils faisaient allusion ont été saisis. i- Mgr BOLO INSISTE t, -Mgr Bolo répond à l'expert Doyen. Il n soutient que toutes les erreurs commises )t par l'expert reposent sur une faute de lo-^ gique qui s'appelle la pétition de principe. Mgr Bolo revient sur les récits de Sad-ie dik, relatifs à l'achat de terrains. y Ces récits ont eu, dit-il, une grande impor. n tance, puisqu'on y a trouvé une des preuve.* 5- de la trahison. L'exipert a voulu en diminue! r- la. portée. Saddik avait dit que ces achats de v- terrains avaient mécontenté le khédive et. l'Allemagne. Eh bien ! ces achats de terrains ™ n'ont pas eu. lieu à la date où Saddik a. fait f son récit. Ils ont eu lieu bien plus tard, il Mgr Bolo ajoute : J" M. l'expert Doyen ne veut pas que je pro-f- nonce un plaidoyer, mais il entend bien fairs e un .réquisitoire. Il soutient que Panon est parti ,pour faire la leçon à Paveiistedt. i- Panon a démenti cette nature de sa mis-n sion. , Quant à la lettre du 6 mars écrite par mon frère et où l'on imagine quie les fonds annon-!S cés par lui viennent d'Allemagne, elle est bien antérieure à la date 'certaine où M. da Jagow donne l'ordre de verser les fonds. Il y a à ce sujet un télégramme officiel : celui du 13 mars. Et puis, la voilà bien encore la pétition de principe. On soutient que les fonds parvenus3 à la Deutsche Bank sont donnés par le gooi-' . vernement allemand. Moi, j.e soutiens que cet J argent vient de la banque Belvrens. VIOLENT INCIDENT Il y a bien, dit-il les télégrammes de Berns-torfï et de M. de Jagow. mais ils sont faux. Le lieutenant Mornet. — Us ont été authen-* tifiés pair la gouvernement américain. Mgr Bolo. —. Il fallait les vérifier tout de même. On a. attaché trop do crédit aux dires de Pavenstedt et de Hugo Sctaiidt. Le lieutenant Mornet. — Je ne permettrai é à personne d» donner un démenti a. un gou-,, vernement allié. Du reste les documents sont des actes. Le président. — La nation américaine est une alliée de la France. it Mgr Bolo. — Le gouvernement américain t. n'a pas le droit de laisser fusiller mon frère ,, avec do faux documents. ; Le lieutenant Mornet. — Le gouvernement américain n'a pas à tenir compte de vous et l" de votre frère. La témoin. — U n'a pas le droit de laisser condamner mon frère s'il est innocent , Lo président. — Je vais vous retirer la pa-1 rôle. r» Le calme se rétablit et Mgr Bolo se ro> tiro. i L'ANCIEN MINISTRE VIOLETTE i- •e M. Violette vient ensuite déposer sur des faits dont il avait été question à une pré-n cèdent© audience : f On a parlé à plusieurs reprises de l'affaire - Bolo au conseil des ministres. La dernière -- fois ce fut en août 1917, M. Ribot.. M. Vivien! «'étonnaient que Bolo se promenât en liberté. T M. Painlevé répondit, qu'il avait, lui, la cer-j titude de la culpabilité 4e Bolo, mais que le ». capitaine Bouohardon lui avait déclaré que n l'arrestation était impossible étant donné l'inexistence des charges. Le lieutenant Mornet prend la parole : C'est moi qui ai donné des renseignements au ministre de la guerre ; jamais U n'avait: été question d'un non-lieu. J'ai mon rapport . sous les yeux. Nous nous défendions seule-' mont contre le reproche die n'avoir pas arrêté Bolo, malgré la tentation quie nous avons e éprouvée de le faire. Nous avions envisagé , cette mesure, mais nous avons préféré atten-e dre 1e résultat de commissions rogatoines envoyées en Amérique. iS Je veux d'ailleurs Tendra hommage au gou-{. venu ornent d'alors qui fit toute diligence pour t' ncus procurer les câbles Bernstorff que j'ai 1 appeles le coup de tonnerre d'Amérique, à Suit un incident provoqué par M" Albert r. Salle qui demande communication du rap-' :s port du lieutenant Mornet au ministre ite ;. la guerre et annonce qu'il écrira à ca pro-(i pos à M. Clemenceau. L LES DERNIERS TEMOINS il Après une suspension d'audience de quelques minutes, on entend les derniers lé. moins : M. Jacques Dhur, directeur de j. l'n Eveil », qui s'étonne de voir Bolo en •« prison tandis que Charles Hurabert <«t s toujours en liberté; — Mmo Porchère, .pii déclare ne rien connaître des affaires de son mairi; — d'autres encore, et pour finir M. Mouthon, du« Journal », rpii rectifia la 'c déposition d'un autre témoin. iS A quatre heures et demie* l'audition dos ' témoins est terminée et l'audience est le- ' i- vée. . e Lo commissaire du gouvernement lieu, i :- tenant Mornet prononcera son r&ptisitoiia e aujourd'hui, à 13 heures; si les plaidoiries ne sont pas trop longues, il est possible trats le iusement soit rendu dans la «soirée. .... > QUATRIEME ANNEE. - M" 2008 Le ISfqimé*K> : 1Q Centimes MERCREDI 13 FEVRIER' MIS.'

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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